Le premier et le plus ancien était formé de quatre, huit, douze et jusqu’à seize personnes, qui après être convenues d’un ou de plusieurs déguisements, s’arrangeaient deux à deux ou quatre à quatre, et entraient ainsi masqués dans le bal. […] On formait deux ou trois Quadrilles qui s’arrangeaient sur les caractères ou sujet choisis, et qui dansaient sous ce déguisement les airs qui étaient relatifs à leur personnage. […] Tel est le Carnaval mauvais Opéra formé des entrées de la Mascarade du même nom, composée par Benserade en 1668 que Lully augmenta de récits en 1675 et qui réussit à son théâtre, parce que tout ce qu’il donnait alors au public était reçu avec enthousiasme.