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1. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

Une autre observation qui paraîtra peut-être puérile, c’est d’éviter de danser dans des endroits trop petits, qui nuisent au développement des membres et à leur extension, ou au moins leur ôtent cette aisance sans laquelle le danseur n’a plus de grâce ; de danser au nombre de plus de huit personnes, ce qui est le nombre ordinaire pour former les quadrilles ou contredanses. […] Vous êtes forcés de violer les règles, en outrepassant les positions de la danse qui fixe l’étendue des pas, surtout si les danseurs qui forment l’augmentation ne sont point forts sur les principes. […] Il suffit pour cela de proportionner le nombre des danseurs avec l’étendue du local ; en se réglant sur ce que, pour former une contredanse du nombre de huit danseurs, il faut au moins huit pieds carrés, et pour une contredanse à seize, douze pieds carrés au moins ; et en proportionnant le nombre des danseurs selon la distribution du salon, s’il est long et étroit, il convient de former les quadrilles ou contredanses de huit personnes, et s’il est assez large on peut les former à seize.

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