/ 204
122. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Souvent, tel pas qu’ils auront dédaigné, à cause de sa simplicité, ne pourra être exécuté par eux suivant les principes, qu’après plusieurs mois d’exercice, C’est aux principes qu’il faut s’attacher, et c’est à force d’attention et de patience qu’on pourra en recueillir les fruits. […] Il ne faut point serrer la mâchoire, ni ouvrir les yeux avec force ; ces différentes expressions donnent de la rudesse au visage. […] Pour faciliter cette étude, on se tiendra légèrement à quelque chose, afin de ne pas rompre le maintien, et de ne pas prendre de force contraire au plié que l’on exécutera des genoux et des coudes-pieds le plus bas possible, sans lever les talons, la ceinture prise sur les hanches avancées, pour maintenir le corps d’aplomb et ouvrir les hanches, afin de contribuer au-dehors, le genoux tournés sur les côtés, et le plus en dehors qu’il sera possible. […] Les tems de l’entrechat se comptent par les positions ; on passe les jambes en les battant ; le nombre n’en est point déterminé ; il se détermine suivant la force ou la vigueur de celui qui l’exécute : il peut varier le nombre jusqu’à son degré de force, mais ne peut le multiplier au-delà. […] Nous ne nous étendrons pas davantage sur les tems battus, qui d’ailleurs conviennent peu à la danse de ville, par la trop grande pratique et les exercices continus qu’ils exigent pour parvenir à une exécution douce, agréable et parfaite des tems qui naissent de la force ou de la vigueur.

/ 204