Un journal, le Corsaire, se fit l’organe de la pudeur effarouchée. « Pourquoi, demandait-il, la nomme-t-on encore Fanny Elssler ? […] Le capitaine l’a présentée à ses officiers, l’a conduite sous une tente dressée en forme de pavillon et lui demanda si elle ne serait pas effrayée d’une salve d’artillerie. Mlle Fanny Elssler a demandé à mettre le feu à la première pièce. […] Celui-ci ayant demandé du lait avec son thé, l’hôtelier s’excusa de ne pouvoir lui en donner en disant : « La vache n’est pas rentrée aujourd’hui ; avec le beau temps, elle a passé la nuit sur la prairie. » Le reste de l’hôtel était à l’avenant. […] Elle pouvait se demander si elle avait été bien conseillée.