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77. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Après la représentation ils m’envoyèrent un aide de camp, pour me dire combien mes danses les avaient intéressés. […] Puis nous parlâmes de danse. […] Je demandai à la Princesse Marie, si elle s’était jamais intéressée aux danses des Indiens et des Egyptiens, aux danses funéraires, aux danses sacrées, aux danses des morts… Et elle, à son tour, m’interrogea sur la façon dont je croyais qu’il serait possible de reconstituer ces danses. […] Et tout ceci peut s’exprimer par des gestes, donc par la danse. […] rien ne vaut le cher foyer. » Je venais de danser, ce soir-là, « l’Ave Maria » de Gounod, des danses de bacchantes, d’autres danses encore réglées sur les phrases lentes des concertos de Mendelssohn, pour les danses de la mort, et sur la Marche funèbre de Chopin, pour les danses des funérailles.

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