Iphigénie, le visage couvert d’un voile, est prosternée aux pieds de l’autel, dans l’attitude de la douleur ; Oreste se met à genoux et présente sa tête au glaive dont on arme la main tremblante de la Prêtresse ; son bras semble se refuser à ce sanglant sacrifice ; le fer sacré lui échappe de la main, et ce n’est qu’après les plus violens combats entre le devoir et l’humanité, qu’elle le ramasse et le lève pour en frapper la victime. […] Thoas, qui ne respire que le meurtre et la vengeance, ordonne à ses gardes de donner la mort à Arbas ; Eumène couvre de son corps celui de son père ; les Prêtresses subordonnées aux ordres d’Iphigénie se séparent ; elles entourent Oreste et Arbas pour les défendre, et veiller à la conservation de leurs jours.