Au troisième acte, un portant chargé de lampes allumées s’abîma avec fracas sur le théâtre et faillit écraser madame Dorus-Gras : celle-ci ne sourcilla point, recula de quelques pas et continua de chanter. […] C…. lui répondit : — Je consens volontiers à vous assister dans cette affaire, mais à une condition : c’est que vous me continuerez votre confiance quand il s’agira de plaider pour vous en séparation. […] Nulle fatigue, nul effort ; ni sueur, ni respiration entrecoupée ; ces merveilles accomplies, Carlotta retourne s’asseoir sous les grands arbres séculaires de la place de Gand, comme une jeune femme qui viendrait de danser une contredanse dans un salon. » Plus tard encore, après le grand succès de la Péri, — dont il est l’un des auteurs, avec Coralli et Burgmuller, et dont il rend compte, sous forme de lettre, à son ami Gérard de Nerval, — l’inimitable écrivain continue à prodiguer à sa ballerine favorite, à l’héroïne de cette orientalerie toutes les caresses de sa plume, tous les trésors de sa palette et de son pinceau : « Le pas du Songe a été pour Carlotta un véritable triomphe.