O Lorettes, Jules Janin, ce grand parrain des renommées, vous jettera sur la tête l’encre baptismale du feuilleton, il vous adoptera, il vous nommera ses belles Lorettes, ses blondes Lorettes, ses braves Lorettes, ses Lorettes à lui, et à son cœur. […] Les flèches, les carquois, les cœurs transpercés, les colombes qui se becquètent, les deux mains qui se joignent à l’instar des enseignes de la bonne foi visible rue Saint-Denis, les lyres éoliennes qui soupirent, les serpents qui se mordent la queue en signe d’union à perpétuité, les bougies qui brûlent, avec ces mots : Feu éternel ; une souris qui est dans la souricière, avec cette légende : Hélas ! […] Écrivez à une Lorette : Je vous offre pour la vie un cœur constant, L’épître court les chances de rester sans réponse. […] Excellents cœurs, mauvaises têtes, Sans raison comme sans chagrin, Du matin jusqu’au soir en fêtes, En noce du soir au matin ; Voilà les Lolo, les Lolo, les Lolo, Les Lorettes.