Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. J’ai observé précédemment qu’on ne pouvoit pas conclure, de ce que les danses sont particulièrement défendues les jours de Dimanches et de Fêtes, pendant le service divin, qu’elles soient innocentes et permises en d’autres jours et en d’autres temps ; ce qui s’en suit uniquement, c’est que les danses, mauvaises en tous les temps, le sont particulièrement les jours consacrés à Dieu, et que la circonstance de ces jours est une circonstance qui rend plus criminels ceux qui se livrent à cette sorte de plaisir. […] Une seconde circonstance qui rend les danses plus dangereuses et plus criminelles, c’est lorsqu’elles se font la nuit ; et c’est ainsi que se font celles qu’on appelle bals. […] Une troisième circonstance qui rend les danses plus criminelles, c’est lorsqu’elles sont accompagnées de déguisement, comme il est encore très-ordinaire aux bals. […] Une quatrième circonstance qui rend les danses plus criminelles, c’est lorsqu’elles se font les jours ou les temps particulièrement consacrés à la pénitence, tels que sont les jours de jeûnes, et spécialement dans le saint temps de carême.