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157. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Gentz fut sauvé par l’hospodar de Valachie, Karadja, qui cherchait à Vienne un correspondant initié aux secrets de la politique et qui fut heureux de le trouver dans la personne du collaborateur immédiat du prince de Metternich. […] Il ne l’avait point cherchée ; cependant, une fois que son heureuse fortune l’eut placée sur son chemin, il appliqua de propos délibéré tous ses soins à nourrir la passion qu’elle lui inspirait. […] C’est d’elle qu’il s’agit, lorsque Chateaubriand, parlant des derniers moments de Gentz, dit : « Nous l’avons vu mourir doucement au son d’une voix qui lui fit oublier celle du temps20. » *** S’il est assez facile de déterminer la nature de la passion de Gentz et de tracer la courbe qu’a suivie son développement, le problème est plus ardu lorsque l’on cherche à se rendre compte de ce qui s’est passé dans le cœur de Fanny.

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