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29. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Tous les critiques la vantèrent ; tous les poëtes la chantèrent ; Edmond Texier, entre autres, qui lui sonna le sonnet suivant : Lorsque Taglioni, la fée aux blanches ailes, Quittait la salle aimée où pleuvaient tant de fleurs, L’insouciant Paris aux amours infidèles Ne la vit pas partir sans répandre des pleurs. […] Dans une revue de l’année 1846, on chantait ce couplet, d’une forme douteuse, auquel l’événement donna raison, du reste : Cette Betty, vaille que vaille, Croit faire à l’Opéra grand feu ; Mais j’ai peur que Fuoco ou feu, Ce ne soit qu’un fuoco de paille. […] Il ne marchait qu’escorté d’une demi-douzaine de gardes-du-corps, — triples claqueurs italiens attachés à sa personne et chargés de chanter les louanges de sa fille !

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