Croyant entendre le bruit d’une voiture, il s’était réveillé en sursaut, avait bondi de son lit, buté contre le seuil de la porte et s’était blessé à la cheville. […] Il écrit, dans ses Mémoires d’un Bourgeois de Paris : « Le bruit se répandit par quelques journaux allemands que Mlle Fanny Elssler avait inspiré une grande passion au duc de Reichstadt ; j’interrogeai à ce sujet l’ex-danseuse de Vienne avec une vive curiosité : je l’ai trouvée sincère, sans pruderie, et elle m’assura que cette passion du fils de l’Empereur pour elle n’était qu’un conte fait à plaisir22. » Pendant son séjour à Paris, Fanny se lia d’amitié avec Mme de Mirbel, miniaturiste très appréciée alors, auprès de qui elle se défendit aussi d’avoir été dans l’intimité du duc.