N’est-ce pas là un inconvénient qui doit porter les confesseurs à user de condescendance à l’égard de ceux et de celles qui sont tellement attachés à la danse ? […] Il est évident que des chrétiens qui sont tellement attachés aux danses, qu’ils aiment mieux renoncer aux sacremens que de renoncer à un si dangereux divertissement, sont pour cela seul tout-à-fait indignes d’en approcher ; et que, s’ils en approchent dans cette disposition, ils ne peuvent s’en approcher que par routine, par bienséance, et à leur condamnation. Le mal de s’éloigner des sacremens par une attache excessive à son plaisir, est très-grand ; mais celui de les profaner n’est-il pas encore plus grand ? […] Au reste, le vrai moyen d’attirer les ames à Dieu n’est pas de violer les règles selon lesquelles les ames doivent être conduites, mais de les porter à les observer fidèlement ; parce que c’est à cette observation que Dieu attache sa bénédiction sur le ministère.