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294. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La magnificence des dorures, le talent remarquable qui a présidé à toutes les peintures qui l’embellissent, disent beaucoup à notre admiration pour les arts, mais n’ajoutent rien à nos ressources pour éteindre promptement les dépenses où nous ont entraînés des richesses si éclatantes. […] La jeune fille est rebelle à l’art des Audoyer et des Brard et Saint-Omer : non-seulement elle n’apprend pas à former les signes graphiques (c’est ainsi que les professeurs nomment l’alphabet) ; mais encore, économe du terrain comme une fille de laboureur qu’elle est, elle n’observe aucune distance dans le sillon, et toute la semence ou plutôt toutes les lettres se touchent et forment une chaîne sans solution de continuité. […] Depuis quelques années l’art de se loger gratis a fait de grands progrès vu la rapidité des constructions. […] Vieillir, ou plutôt savoir vieillir est un art que les Lorettes, mieux qu’aucune femme du monde, ont le secret de mettre à profit.

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