Creuse, qui suit les pas de son père, interprête défavorablement son inquiétude, il l’apperçoit, il lui tend les bras, elle y vole et s’y précipite ; Créon, après s’être mystérieusement assuré de n’être point entendu, lui confie ses desseins, il trouve dans l’aine de Creuse, tous les sentimens qui peuvent flatter son espoir ; elle applaudit avec transport à un projet qui s’accorde si bien avec les intérêts de son cœur. […] Créon, après avoir uni Jason à sa fille, le couronne de sa propre main, et le conduit au trône ; le peuple tombe aux pieds du nouveau Roi ; les cris d’allégresse éclatent de toutes parts ; le bruit des timballes et des trompettes retentit dans les airs ; le peuple applaudit au choix de Créon.