*** Les ballets que Véron trouva au répertoire, quand il prit possession du fauteuil directorial, étaient de deux sortes : il y avait les divertissements intercalés dans les opéras et les ballets proprement dits, appelés alors ballets d’action, qui développaient une intrigue en un ou plusieurs actes de danses et de scènes mimées. […] Elle s’appelait alors Mlle Paul. […] Il l’appelait d’un nom à consonance espagnole, Louise Fitz-James à longs os. […] L’auteur des Chroniques secrètes et galantes de l’Opéra, Touchard-Lafosse, après avoir constaté les vides nombreux causés par les fructueux engagements qui appelaient les danseuses à l’étranger, ajoute : « Mais on a compté aussi dans les régions de l’Académie lyrique plus d’un exil quasi politique. […] Henri Heine appelait cette troupe la « pairie de la danse », pairie aussi riche en perruques et en momies que celle qui siégeait au Luxembourg.