Colbert nouveau Mécène seconda l’amour que l’Auguste de la France portoit aux beaux arts. […] Son zèle, sa probité, l’amour de sa patrie et une moralité pure furent de puissants remparts que ses vertus lui élevèrent ; les menées, les cabales, les intrigues de cour, la calomnie, la jalousie et toutes les passions qui dégradent les hommes, ne firent contre lui que des attaques infructueuses : fort de sa conscience, il méprisa tous ces petits orages, et les brouillards que l’envie élevoit pour l’éclipser, étoient bientôt, dissipés par les rayons actifs, et bienfaisans du Monarque qu’il servoit avec fidélité. […] Germain eu laye sur le théâtre du Château, le triomphe de l’Amour, opéra-ballet de Quinault, musique de Lully. […] Le triomphe de l’amour fit autant de bruit à Paris qu’il en avoit fait à la cour.