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32. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Ses amis lui jurent que sa danse tombe la mienne, qu’elle est mille fois plus gracieuse que moi, que son coup de pied a plus de fantaisie et son balancement plus de brio. […] Une de mes amies a fait un jour la réponse suivante à son protecteur, qui tenait à lui prouver son infidélité : — Ah çà, mon cher, lui a-t-elle dit, si tu ne veux plus te laisser tromper, dis-le, on te cherchera d’autres distractions. […] XV Un jour, au Bois, elle se prit de pitié pour un petit Savoyard de six ou sept ans qui lui demandait la charité ; comme elle avait du temps à perdre, elle le pria de raconter son histoire, ce que le petit fit d’une manière si touchante, que les assistants — deux amies et un Saint-Gaudens abâtardi — faillirent pleurer.

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