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39. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Cet amant magnifique faisait à sa maîtresse un revenu annuel de douze cent mille francs. […] L’amant délaissé se vengea par un couplet qui courut tout Paris sur le vaudeville de circonstance : A soixante ans… Je cultivais, dans un riant bocage, Joli bouton d’une brillante fleur ; J’allais, pour prix de mes soins sans partage, Voir s’entr’ouvrir son calice enchanteur. […] Une danseuse qui ne fait jamais de faux pas, qui préfère le cercle d’amis à la foule des amants, qui vient au théâtre à pied et qui s’en retourne de même ! […] Son amant – au désespoir – la supplia de lui apprendre la cause de ce chagrin subit.

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