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77. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

« Vous pourriez me rendre infiniment heureux, dit Gentz dans son billet d’envoi, si, sans ajouter une parole de remerciement, chose contre laquelle je proteste de toutes mes forces, vous vouliez bien écrire de votre jolie main sur un petit bout de papier ces mots : Vous avez eu raison. […] « Un tel calme, dit-il, suppose de l’harmonie et de la sécurité. » Et Gentz, qui raconte l’incident à la comtesse Fuchs, ajoute : « Il n’a pas tout à fait tort. » *** Cette quiétude adoucit pour Gentz les douleurs d’une longue séparation. […] Le prince ajoutait que d’ailleurs il aurait été une femme des plus séduisantes et qu’à un âge avancé il aurait encore, comme Ninon de Lenclos, tourné la tête aux hommes. […] Ajoutez (et cela aussi est la pure vérité) que ma santé même en souffre. » Cette « grande lettre de Presbourg », comme disait Rahel, grandis epistola, demande qu’on s’y arrête. […] Sur une lettre qu’elle écrivit à cette amie, le 27 juin 1837, et qui est conservée au musée d’Avignon, nous lisons cette note ajoutée, semble-t-il, par la main de M. de Mirbel : « Mlle Elssler est une célèbre danseuse et une fort bonne personne dont Mme de M… vient de faire le portrait.

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