On s’imagine quel travail devait être pour le chorégraphe la mise au point de scènes comme la réception d’Othello par le Sénat de Venise en laquelle chaque personnage devait agir pour son compte tout en formant avec les autres des groupes expressifs et harmonieux. La difficulté augmentait encore du fait qu’il ne s’agissait pas de composer des tableaux vivants, mais des tableaux d’une continuelle mobilité puisque tous les personnages devaient agir en conformant leurs gestes aux injonctions du rythme musical. […] Nullement, car il ne s’agissait pas ici de jeux de scène laissés à l’initiative des acteurs.