Le Tribunal considérant : « Que dans la cause Duponchel et Léon Pillet agissaient comme directeurs-entrepreneurs de l’Académie royale de Musique ; « Que d’après l’art. 634 les tribunaux de commerce ont qualité pour connaître des actions contre les facteurs, commis des marchands ou leurs serviteurs… ; « Que chacun des acteurs ou artistes engagés à l’administration d’un théâtre concourt en ce qui le concerne à l’exploitation d’une entreprise commerciale…, etc., etc. » ; se déclara compétent, ordonna, malgré les observations de Me Châle, que l’affaire fût plaidée au fond, débouta Fanny de son opposition à un jugement précédent et la condamna par corps à payer le dédit de 60 000 francs. […] Quand il s’agissait de danse, elle était un oracle indiscuté.