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76. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

L’action dramatique du ballet-féerie est établie sur les données très simples fournies par le conte de Perrault que chacun se remémore. Les auteurs ont situé cette action dans un milieu Louis XV de fantaisie, d’une splendeur naïve, d’une majesté enfantine. […] Aussi toutes ces cérémonies et danses de cour s’accordent-elles parfaitement avec les éléments classiques de l’œuvre : danses d’ensemble des fées, variations de la princesse Aurore, des masques italiens, la célèbre valse villageoise avec guirlandes et corbeilles, le « pas de la vision » et des nymphes, épisode de « ballet blanc » venant se mêler à l’action fastueusement colorée.

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