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108. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

En considération de ces nouvelles concessions, l’actrice s’engageait à payer au directeur la somme de 60 000 fr. dans le cas où elle ne ferait pas acte de présence à Paris le 1er janvier 1841. […] Le nouvel agréé de Fanny, Me Châle, développait l’argumentation suivante : Un artiste n’est pas un négociant ; un engagement d’artiste ne peut être apprécié que par les tribunaux civils, n’étant pas l’acte de quelqu’un qui spécule ; un artiste n’est pas un facteur, ni un commis du directeur. « Je le demande à mon adversaire lui-même, dit-il en s’adressant à Me Durmont, agréé de Léon Pillet ; il n’est pas étranger aux émotions du théâtre, et si, lorsqu’il venait d’applaudir au talent, à la grâce de Fanny Elssler, on était venu lui demander si elle était la factrice ou le commis de M.

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