L’éclat fascinateur des eaux profondes, et le rayon lointain du sable qui frissonne sous le cristal tremblant, ont fait rêver les paysans de la forêt Noire et des bords de la Saale, âmes poétiques à leur insu. […] répondit l’Ondin, ce ne sont que les âmes des noyés que je garde pour les empêcher de s’échapper ! » Le paysan ne dit mot ; mais quand il fut de retour dans sa chaumière, le souvenir de ces pauvres âmes l’inquiéta fort ; il résolut de les mettre en liberté. […] Il retourna tous les pots l’un après l’autre ; les âmes des noyés se hâtèrent de remonter hors de l’eau sous la forme de bulles d’air.