Ils sentent, et toutes les puissances de leur âme réduites presque à l’instinct, ne sont occupées qu’à sentir. […] C’est ainsi que les Sages des premiers temps, aperçurent dans la Danse un exercice avantageux pour le corps, un délassement honnête pour l’esprit, et un préservatif efficace contre les maladies de l’âme. […] Cette distraction est une espèce de relâche, qui ménage à l’âme de nouvelles forces pour agir. Mais lorsque l’âme agit, surtout au printemps de l’âge, que de passions contraires l’embarrassent, que d’ennemis domestiques l’assiègent ! […] La crainte flétrit le cœur, la mélancolie obscurcit l’esprit, et l’âme est emportée loin d’elle-même par la colère et par la joie.