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1 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233
Habitans de la Pensylvanie. Officiers Anglais. Quakers. Matelots. La scène est en Pensylvanie. La décoration réprésente des
réprésente des habitations et des plantations voisines de la mer. Scène i. Plusieurs Colons, Quakers et Officiers Angl
Plusieurs Colons, Quakers et Officiers Anglois sont répandus sur la scène  ; les uns jouent, les autres boivent et conversen
is qu’une grande troupe de Nègres et de Négresses travaillent(1). Scène ii. Pendant cette action, un jeune Officier An
eux nationaux, avec tous les instrumens en usage dans leurs pays. Scène iii. Un grand bruit d’acclamations interrompt
Nègres s’emparent de leurs matelots ; et tout le monde se retire. Scène iv. La nuit commence à étendre ses voiles ; on
Zoraïm, frère de la jeune Indienne, amante de Belton. Il parcourt la scène et cherche les habitations. Comme il se décide a
ucteur. Il lui ordonne de le quitter et de le suivre à l’instant. Scène v. La jeune femme fait ses efforts pour l’appa
il se décide, il prend les deux enfans dans ses bras et la suit. Scène vi. Belton paroît retournant dans son logement
inte du jour. L’esclave va porter ce billet, et Belton se retire. Scène vii. Le jour commence à poindre insensiblement
rir ; elle tombe évanouie entre les bras de ses nouveaux maîtres. Scène viii. Cependant le jour s’est levé. Les Colons
et part comme un trait. Tous se retirent et emmenent l’Indienne. Scène ix. Belton paroît dans le fond de la scène sui
mmenent l’Indienne. Scène ix. Belton paroît dans le fond de la scène suivi de quelques esclaves chargés de balots ; il
ole à ses enfans ; ils paroîssent implorer la grace de leur père. Scène x. Dans ce moment Zirca et Fatmé qui ont suivi
le les pas de Zoraïm leur fils, paroîssent inopinément. Témoins de la scène qui se passe, ils expriment leur surprise et leur
resse régnent dans tous les cœurs et brillent dans tous les yeux. Scène xi. L’assemblée vivement touchée de la scène q
ns tous les yeux. Scène xi. L’assemblée vivement touchée de la scène qui vient de se passer, et voulant terminer ce be
isance accorde la liberté aux nëgres. Ils sont rangés d’un coté de la scène . Les colons leur otent la petite chaîne qu’ils po
e chaque quadrille exige. FIN. (1). On parviendra à donner à cette scène un mouvement vif et intéressant en consultant l’E
2 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175
e partie. La décoration représente un sallon du palais de Vénus. Scène I. Vénus donne une fête à Mars. L’Amour, les
s voluptueux de cette fête qu’un bruit de guerre se fait entendre. Scène II. Un officier annonce à Mars qu’on l’attend
que Vénus se livre au plaisir d’aller trouver Adonis qui l’attend. Scène III. La décoration représente une vaste forêt.
présentent une vaste forêt, la gauche offre des bosquets délicieux. Scène I. Les Nymphes jouent avec l’Amour. Le Petit D
Faunes, et se retire avec eux dans un endroit écarté de la forêt. Scène II. Vénus cherche Adonis ; elle exprime son im
t il part dans la résolution de se venger des caprices de sa mère. Scène III. Vénus se mêle aux jeux des Faunes et des
s, et des tourterelles, symbole de la confiance et de la fidélité. Scène IV. Leur hommage est interrompu par un bruit d
ient ; mais au lieu de lui présenter Adonis, il lui amène Vulcain. Scène V. Vulcain est reçu avec indifférence ; il vie
dans la résolution de se venger de Vénus, de Mars, et de l’Amour. Scène VI. Le divertissement devient général ; Adonis
3 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134
tableaux, les situations et les grouppes perpétuellement variés de la scène nocturne du premier acte ; il faudroit beaucoup d
la rapidité de l’éclair. J’oserai seulement dire, que tout dans cette scène y est ménagé par la décence, qu’il n’y avoit qu’u
e le respect et l’honnêteté doivent également ménager. Au reste cette scène absolument neuve à la pantomime héroïque, peut êt
ration représente un lieu aride, terminé par une montagne escarpée. Scène I. Psyché en habit de victime est enchaînée s
plus propre à exprimer l’excès de sa douleur et de son désespoir. Scène II. L’Amour, vivement épris des charmes de Ps
ourmens que lui préparoit l’implacable jalousie de sa mère, quitte la scène en exprimant l’excès de son bonheur. Seconde
et les fleurs les plus belles ornent et décorent ce sallon magique. Scène I. Psyché endormie sur de riches carreaux, est
sions délicieuses que la troupe enjouée se plaît à lui peindre(1). Scène II. Un trait vif et brillant d’harmonie annonc
Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito. A la fin de cette scène nocturne, dont il est impossible de décrire les s
rimant tout à la fois et son courroux et l’intérêt le plus tendre. Scène III. Psyché vole après son amant qui est souda
s, lui ordonnent de le déplacer et de le traîner vers le milieu de la scène  : la malheureuse Psyché, succombe en obéissant à
es rochers, poursuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit. Scène II. L’Amour, sensible aux larmes et aux maux d
qu’il arrachera Psyché à la mort qu’on lui prépare : il disparoît. Scène III. La terre s’en trouve et laisse un libre p
plaisir barbare de lui faire éprouver les plus cruels tourmens. Cette scène d’horreur offre une foule de tableaux plus déchir
La décoration représente le palais de Vénus, terminé par un trône. Scène I. Vénus est placée sur son trône ; Adonis ama
i ne respirent que le plaisir, l’expriment par des danses légères. Scène II. L’Amour et Psyché paroissent ; et leur pré
ux pieds de Vénus pour fléchir son courroux ; elle est inéxorable. Scène III. Le Dieu d’Hymen paroît, et loin d’appaise
n. L’encens brûle ; tout annonce l’allégresse d’un si bel instant. Scène IV. Un éclair perce la nue et est suivi d’un c
core donner l’immortalité à colle qui à su lui plaire et le fixer. Scène V et dernière. Mercure descend de l’Olimpe ; i
la joye de ceux qui en sont les témoins. (1). La musique de cette scène doit être douce et mélodieuse ; elle doit servir
4 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108
es . Acte I. La décoration représente une isle de l’Oronte. Scène I. Renaud ayant délivré les captifs d’Armide,
t aucune des merveilles promises, se dispose à regagner le rivage. Scène II. Les Nayades sortent du sein des eaux et se
le couronnent de fleurs et elles l’enchaînent avec des guirlandes. Scène III. Armide paroît et triomphe. Une vapeur sop
a décoration représente les magnifiques jardins du palais d’Armide. Scène I. Cette Princesse paroît avec son vainqueur ;
n’egale leur bonheur. Ils quittent ainsi que leur suite le lieu de la scène , pour parcourir tous les endroits délicieux du ja
pour parcourir tous les endroits délicieux du jardin enchanté(1). Scène II. Ubalde et le chevalier Danois ayant surmon
il l’agite, et les fantômes voluptueux disparoissent à l’instant. Scène III. Les deux guerriers vont poursuivre leur e
décoration représente un salon richement décoré du palais d’Armide. Scène I. Armide et son amant sont suivis du plus bri
l’idée d’en être séparé un instant, jette le trouble dans son âme. Scène II. Ubalde et le chevalier Danois qui ont été
lieu où son cœur pourroit courir encore quelques nouveaux dangers. Scène III. Ils vont partir, lorsqu’Armide instruite
Armide, et en peignant tous les sentimens qui déchirent son cœur. Scène dernière. Armide en revoyant la lumière ne peu
cachées dans cette isle : passe si tu veux les connoître. (1). Cette scène ne doit pas être symétriquement composée. Elle do
té par des Amours et des Zéphirs descend des deux, et couvre toute la scène . Dans cet instant le grouppe devient général. Une
5 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169
coüent journellement ; le célèbre Shakespéar, ce génie brillant de la scène Anglaise, les laissa toujours derrière lui. J’ai
t fournir à l’action, et au mouvement rapide et précis qu’exigent les scènes pantomimes. La mort d’Agamemnon ne m’eût donné qu
emier. Le théâtre représente une partie des jardins de Mycènes. Scène i. Egisthe et Clytemnestre paroissent ; ils se
ous les objets qui pourroient s’opposer à leur mutuelle félicité. Scène ii. Dans ce moment un bruit éloigné de timbale
 : Egisthe se relève avec autant de précipitation que de crainte. Scène iii. Un Messager envoyé par Agamemnon se prost
que son message va mettre fin à ses douleurs et à ses infortunes. Scène IV. Clytemnestre et Egisthe se rapprochent : C
les différentes victoires qu’ils ont remportées sur leurs ennemis. Scène i. Une foule innombrable de peuple s’assemble
rsemer de fleurs les chemins par les quels Agamemnon doit passer, Scène ii. Ce Prince, en descendant de son char, est
daigne point de s’y associer et engage sa famille à les embellir. Scène iii. Cette fête générale est interrompue penda
gamemnon, Clytenmestre, Egisthe, Electre, Iphise et Cassandre ; cette scène dialoguée, en développant le caractère et les pas
pour se dérober aux regards des personnes qui sont dans ce salon. Scène i. Clytemnestre, dont la vue de Cassandre a re
a délivrera bientôt de deux objets qui lui sont odieux. Pendant cette scène , les jeunes Princesses, qui se sont arrêtées à l’
s s’éloignent rapidement pour porter à leur père ce funeste avis. Scène ii. Clytemnestre sort en peignant tout à la fo
la fois son impatience, son inquiétude et le trouble qui l’agite. Scène iii. Egisthe seul s’abandonne à ses réflexions
ré un nouvel effroi ; il fuit et se dérobe à l’aide des colonnes. Scène iv. Agamemnon et Cassandre entrent dans le sal
ulant d’horreur, et aux quels Agamemnon ne peut croire. Pendant cette scène , Egisthe, que les colonnes dérobent aux regards d
ennent son bras et balancent dans son cœur le crime et la fureur. Scène v. C’est dans ce moment de trouble et d’irréso
ependant dans leur action le trouble qui suit les grandes crimes. Scène vi. Electre et Iphise , qui ont vainement cher
non, que la jeune Iphise n’a point cessé d’arroser de ses larmes. Scène vii. Les cris d’Eleclre ont attiré les Dames e
ours de leur Roi, et les femmes se grouppent autour de Cassandre. Scène viii. Egisthe et Clytemnestre ajoutent à la no
st partagée entre là fureur, le désespoir et la vengeance. Pendant la scène précédente où Clytemnestre et Egisthe paroîssent
dans l’ame et sur la physionomie l’horreur d’un crime découvert. Scène ix. Electre vole aux pieds de son père, lui pa
un salon faisant partie des appartemens d’Electre et d’Iphise. Scène i. Ces Princesses paroissent ; elles sont couv
se ; Iphise et les femmes font de vains efforts pour la consoler. Scène ii. Clytemnestre, éffrayée de son crime et per
t entendre qu’elle la fera promptement repentir de son insolence. Scène iii. Electre furieuse et hors d’elle-même, fai
à la douceur de penser qu’elle aura quelques nouvelles d’Oreste. Scène iv. Les etrangers sont intrnduits. Oreste, pou
fin qu’elle ne soit point surprise par les ennemis de sa famille. Scène v. Oreste, qui voit ses sœurs et leurs femmes
sthe pour le percer de mille coups. Sa sœur et Pylade l’arrêtent. Scène vi. Dans ce moment, la jeune Iphise et les fem
frère à l’amitié de Pylade, et aux soins vigilans de ses femmes. Scène vii. Egisthe entre ; les plaintes amères que l
d’elle ; Iphise suit les pas d’Egisthe pour tacher de le fléchir. Scène viii. Electre, à la vue de ses fers, exprime s
usant Egisthe des coups dont il expire, ils frémissent d’horreur. Scène ix. Oreste et Pylade paroîssent. Les Officiers
nes et qu’il purgera la terre d’un monstre excérable. Ils quittent la scène , ainsi que les personnes de leur suite, en exprim
e sacrifier le barbare Egisthe aux manes d’Agamemnon. Acte V. La scène est dans la nuit. La décoration représente un
uppe de figures de marbre qui expriment les regrets et la douleur. Scène i. Oreste et Pylade paroîssent dans ce bois so
et se cache dans les bosquets obscurs qui entourent le monument. Scène ii. Une marche triste et lugubre annonce l’arr
ui lui sont offerts que par des éclairs et des coups de tonnerre. Scène iii, Le tombeau s’ouvre ; on y voit Oreste acc
ouvanté fuit de toutes part. On entraine Egisthe et Clytemnestre. Scène iv. Dans ce moment les furies sortent du tombe
ante et terrible, rejette ses pleurs, ses sanglots, et disparoît. Scène vi et dernière. Oreste qui ne peut plus suppor
6 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
s, et les premières danseuses, l’action devient froide, la marche des scènes se ralentit, et l’exécution est sans effet. Les
aut point d’inutilité au théâtre ; conséquemment on doit bannir de la scène ce qui peut y jetter du froid, et n’y introduire
t en action doit être une pièce de ce genre ; il doit être divisé par scènes et par actes ; chaque scène en particulier doit a
ce de ce genre ; il doit être divisé par scènes et par actes ; chaque scène en particulier doit avoir, ainsi que l’acte, un c
uatre personnes qui seront de leur suite. S’ils ne disent rien sur la scène , ils y sont de trop, et doivent en être bannis ;
lisse, puisqu’ils l’ont naturellement, et qu’ils sont les héros de la scène  ; la difficulté consiste à y introduire les figur
ue les figurans ne doivent prendre la place de l’acteur qui quitte la scène , que pour la remplir à leur tour, non pas simplem
Je comprends que le compositeur a tout sacrifié à l’effet, et que la scène des fléches en l’air prêtes à percer l’Amour, l’a
fléches en l’air prêtes à percer l’Amour, l’avoit séduit ; mais cette scène étoit déplacée. Nulle vraisemblance dailleurs dan
te que d’une furie ; Endimion peu reconnoissant, et peu sensible à la scène qui se passoit en sa faveur, paroissoit moins ten
galerie du Luxembourg peinte par Rubens : chaque tableau présente une scène  ; cette scène conduit naturellement à une autre ;
embourg peinte par Rubens : chaque tableau présente une scène ; cette scène conduit naturellement à une autre ; de scène en s
ésente une scène ; cette scène conduit naturellement à une autre ; de scène en scène on arrive au dénouement, et l’œil lit sa
e scène ; cette scène conduit naturellement à une autre ; de scène en scène on arrive au dénouement, et l’œil lit sans peine
7 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147
on représente un bois sacré, terminé par un temple dédié à Junon. Scène I. Didon, vivement éprise d’Enée, cherche la s
pée que du désir de lui plaire, et que du bonheur d’en être aimée. Scène II. Enée, non moins sensible que Didon, cherch
e jeune Ascagne, ou plutôt l’enfant de Cythère, s’amuse pendant cette scène à cueillir des fleurs ; il en compose une guirlan
ndifférence ; il dissimule son dépit. Le jeune Ascagne, pendant cette scène , s’est approché de ce Prince. Il a ouvert son cœu
val, et se venger de la préférence offensante qu’on lui oppose. Cette scène d’action est suivie d’un fête générale de trois q
une cascade rustique ; des arbres s’élèvent au dessus du rocher. Scène I. Cette chasse devant être l’instant de la dé
des amans. L’Hymen qui aime la pompe et l’appareil ne promet rien. Scène II. Une suite nombreuse devance la chasse : le
nue, la foudre gronde ; la grêle et la pluie obscurcissent encore la scène  ; la cascade se déborde et tombe avec fracas sur
il annonce par son retour le tems le plus calme et le plus serein. Scène III. Junon, satisfaite de son ouvrage, paroît 
Didon et toutes les gradations de sentimens qui peuvent colorier une scène amoureuse, sont rendus avec les pinceaux et les c
Hymen confus et pénétré de honte, fuit en exprimant son désespoir. Scène IV. Enée et Didon au comble de la félicité, so
ctérisent leur bonheur, et ne respirent que l’Amour et la volupté. Scène V. Jarbe, enivré d’amour et dévoré de jalousie
elle pare de son bouclier le coup que son adversaire lui portoit. scène vi. La suite d’Jarbe et celle du Prince Troyen
e, qui fuit avec les siens, en exprimant sa rage et son désespoir. Scène VII. Didon, qui s’étoit rangée du côté des Tro
uatrième partie. La décoration représente l’appartement d’Enée. La scène est dans la nuit, un riche baldaquin couronne une
de Carthage, et un bûcher élevé pour faire un sacrifice aux Dieux. Scène I. Enée, accompagné des officiers Troyens, don
 ; elle lui reproche tout à la fois son parjure et son infidélité. Scène II et dernière. Didon abandonnée n’écoute plus
8 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224
ière partie. La décoration représente un lieu aride et inhabité. Scène I. Orphée, en proye à sa douleur, ne peut se
ace, a résolu de le conduire aux Enfers et de lui rendre Euridice. Scène II. L’Amour paroît ; Orphée tombe à ses pieds,
és lancent des flammes : Caron est assis sur la proüe de sa barque. Scène I. Ce vieux Nautonier frémit de rage à la vue
Troisième partie. La décoration représente les Champs Elisés. Scène I. La vue d’un mortel étonne les ombres heureu
ur trône ; les Juges des Enfers et la cour infernale l’environnent. Scène I. L’Amour a répandu sa douce influence. Orphé
ration offre l’aspect d’une grotte des Enfers voisine de l’Achéron. Scène I. Orphée y est conduit ; Euridice lui est ren
jaloux de son bonheur la lui a ravie ; il se retourne et la voit. Scène II. Dans cet instant des démons, conduits par
eprésente le mont Rhodope : l’Hebre serpente au bas de ses coteaux. Scène I. Orphée inconsolable de la double perte d’Eu
exprimant leur dépit, et en le menaçant d’une vengeance éclatante. Scène II. Aux accens de la lyre d’Orphée, la décora
mpressant d’embéllir sa sollitude par ces agréables métamorphoses. Scène III. Les femmes irritées paroissent à la tête
, et en le renversant sur un rocher pour le sacrifier à leur rage. Scène IV et dernière. Bacchus justement irrité, et s
une composition aussi difficile que celui de l’Amour et de Psyché. La scène qui le suit offre les plus grands et les plus int
9 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203
Garçons et filles de Salency. Garçons et filles de Varennes.   La scène est à Salency. Scène première. Au point du
lency. Garçons et filles de Varennes.   La scène est à Salency. Scène première. Au point du jour les garçons du vil
jeux des paysans ; elle danse avec eux, et appelle ensuite Julie. Scène II. Javotte montre avec empressement à Julie l
elle pour instruire son père et sa mère du choix de la communauté. Scène III. Le bailli, qui est épris de Julie, et que
en la menaçant de se venger de ses mépris et de son indifférence. Scène IV. Colin aborde Julie avec le trouble du sent
et il se sépare d’elle pour rejoindre ses camarades.   Pendant cette scène , le Bailli est aux aguets avec quelques filles du
ns cette confiance, et sont remplacées par les garçons de la fête. Scène V. A l’aspect du Bailli, Julie court chez elle
colère du Bailli, il arrache les guirlandes, il enlève le drapeau. Scène VI. Colin accourt ; son expression est celle d
réparer l’injure qu’il vient de faire à l’innocence et à la vertu. Scène VII. Colin, qui est fermier du Seigneur de Sal
e le suit des yeux, et fait des vœux pour le succès de son voyage. Scène VIII. Julie s’abandonne à la plus excessive do
désabuser, et les instruire des intentions criminelles du Bailli. Scène IX. L’orage augmente. On voit les débris du bâ
ent précipitamment chez eux pour apporter du secours à leur nièce. Scène X. Julie revient à elle, et revoit la lumière.
ssent et le conduisent chez eux en exprimant l’excès de leur joye. Scène XI. Le Bailli paroît avec les habitans de Sale
u Bailli, et de leur bonheur… un bruit de chasse se fait entendre. Scène XII et dernière. C’est le Seigneur, son épouse
10 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256
s sentimens moins barbares. Le songe du Tyran est une imitation de la scène Anglaise ; cette action pantomime est frappée au
Thoas. Soldats de Thoas. Soldats d’Oreste et de Pylade. Matelots. La scène est en Tauride. Première partie. La décorat
élèvent dans les nues, forment des grottes et des antres obscurs. La scène est dans la nuit. Scène i. La mer est agit
ent des grottes et des antres obscurs. La scène est dans la nuit. Scène i. La mer est agitée par une horrible tempête
esprit, il poursuit en furieux l’ombre de sa mère qui disparoît. Scène ii Des Gardes de Thoas portant des torches al
à coucher de Thoas ; une couchette est placée sur un des cotés de la scène  ; elle est couronnée par un baldaquin surmonté de
artement qu’elle ne réfléchit la lumière sur les traits de Thoas. La scène est au crepuscule du matin. Scène i. Thoas
ère sur les traits de Thoas. La scène est au crepuscule du matin. Scène i. Thoas est endormi. Un songe affreux agite s
de son corps ; il tombe, il appelle et l’on vient à son secours. Scène ii. Isménie, précédée de deux esclaves portant
ouvellent bientôt la soif qu’ il a de répandre le sang des Grecs. Scène iii. C’est en vain qu’il les questionne sur le
arbare de les faire égorger, est infléxible aux larmes d’Isménie. Scène iv. Thoas, commande à ses guerriers de se livr
un peu plus loin et sur un plan plus élevé est la statue de Diane. Scène i. Iphigénie, le cœur déchiré par les fonction
éesse et effacer par ses larmes le sang dont l’autel est souillé. Scène ii. Eumène accourt ; elle annonce à Iphigénie,
aînés au cruel Thoas ; elle mêle ses larmes à celles d’Iphigénie. Scène iii. Les Prêtresses paroîssent ; Iphigénie leu
s le vestibule du temple, et interrompues par l’arrivée de Thoas. Scène iv. Le Tyran est suivi des deux victimes ; Ism
yé de tant de fermeté, fuit en ordonnant qu’on hâte le sacrifice. Scène v. Isménie, aussi humaine que son époux est ba
ttant à Iphigénie de mettre tout en usage pour fléchir son époux. Scène vi. Iphigénie ordonne aux Prétresses de rentre
tre tout en usage pour déterminer son père à servir ses desseins. Scène vii. Iphigénie s’approche d’Oreste et de Pylad
e, se dérobe à leurs prières et entre dans l’intérieur du temple. Scène viii. Ce combat de sentiment continue entre Or
t à prendre la fuite, et tous deux restent pour recevoir la mort. Scène ix. Iphigénie, tenant une lettre à la main, pa
leur fidélité et se jette de nouveau dans ses bras. Thoas paraît. Scène ii. Arbas est enchaîné, il a été surpris par l
magination ; il veut lui même immoler Oreste et s’élance sur lui. Scène iii. Isménie accourt, l’arrête, et, en embrass
s pour lui porter le coup mortel. Pylade paroît avec ses soldats. Scène iv. Il se jette avec la rapidité de l’éclair s
rs ; et un vaisseau magnifiquement orné est sur le bord du rivage. Scène dernière. La mort d’un Prince farouche, cruel
OLUME. (1). Ces objets effrayans paroissent successivement sur la scène  ; car sans leur apparition le rêve ne seroit poin
11 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120
Hérauts d’armes. Juges du camp. Ecuyers. Pages.   Le lieu de la scène est le palais du Comte de Ponthieu. Acte I.
. La décoration représente un superbe salon du palais de Renaud. Scène I. Des chevaliers et des dames magnifiquement
on la conduit dans son appartement, et tout le monde se disperse. Scène II. Alphonse interdit, se livre à des inquiétu
ureur. Acte II. La décoration représente le cabinet d’Adèle. Scène I. Elle profite de l’instant ou elle est seule
let à une de ses femmes, dont elle connoît la fidélité et le zèle. Scène II. Dans le moment où elle lui commande le sec
e à ses genoux, pour lui témoigner son amour et sa reconnoissance. Scène III. Alphonse paroît ; ce chevalier d’un carac
aymond, et se livre sans ménagement à tous les excès de sa fureur. Scène IV. Renaud, qui arrive, devient aussi la victi
el, quoi qu’il ne lui soit pas proposé par un chevalier. Il quitte la scène comme un furieux, en provoquant son rival au comb
ar des balustrades couvertes et ornées de riches tapis. Le fond de la scène offre un amphithéatre circulaire, qui communique
au centre de l’amphithéatre. Une barrière partage cette décoration. Scène I. Une marche guerrière et triomphale annonce
ui jure qu’elles sont le garant de son triomphe et de son bonheur. Scène II. Une musique bruyante se fait entendre. On
12 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50
Acte I. La décoration représente une salle du palais d’Horace. Scène I. Camille, Julie. Camille aime tendrement l’a
mour. Julie se dispose à remplir cet ordre lorsque Curiace paroît. Scène II . Camille, l’ainé des Curiaces. Il vole ve
tudes ; il lui fait les plus tendres adieux. Camille peint dans cette scène tout ce que l’amour, en opposition avec le devoir
un fauteuil, absorbée par la crainte, la douleur et le désespoir. Scène III. Camille, les trois Horaces. Les Horaces
dans leurs bras, et les arrose des larmes précieuses de l’amitié. Scène IV. Les acteurs précédens. Le vieil Horace, Pr
rix qu’il accordera à l’ainé des Vainqueurs. Camille, témoin de cette scène et des vœux qui se forment aux dépens de sa félic
t à la tête des Albains Les trois Curiaces sont rangés près de lui. Scène I. Tullus, Métius, les trois Horaces, les tro
dmiration le vainqueur. Tullus le couronne en présence de l’armée. Scène II. Acteurs précédens. Le vieil Horace et Proc
impatience. Acte III. La décoration représente le Capitole. Scène I. Acteurs précédens. Fulvie, dames Romaines,
te fête que Camille paroît pour y semer l’horreur et la confusion. Scène II. Les Précédens, Camille. Cette fière Romain
traîné au parricide, il s’élance vers sa sœur ; on l’arrête, et cette scène , offre un grouppe général. D’un coté, on voit Cam
ration représente un souterrain du Capitole, éclairé par une lampe. Scène I. Horace. Horace est placé près d’une table,
’avoir méconnu son sang, et d’avoir puni une ennemie de la patrie. Scène II. Horace, Fulvie. Fulvie a su corrompre la
ecours, il tombe à ses pieds, anéanti sous le poids de sa douleur. Scène III. Le vieil Horace. Le père d’Horace paroît 
foiblesse indigne de son cœur, le sang qui coule dans ses veines. Scène IV. Les acteurs précédens. Procule, Chevalier
place, et le peuple est placé derrière elle sur des gradins élevés. Scène I. Le vieil Horace, Horace, Fulvie, Procule, D
usique éclate de nouveau ; et le cortège fait le tour de la place. Scène dernière. Les acteurs précédens. Tullus. Une
13 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195
ouchette, surmontée d’un riche baldaquin est placée à la gauche de la scène . Scène i. Danaüs désespéré de l’union de s
surmontée d’un riche baldaquin est placée à la gauche de la scène. Scène i. Danaüs désespéré de l’union de ses filles
noux tremblans supportent avec peine le poids de son corps agité. Scène ii. Il veut fuir ; mais il est arrêté par des
’effacent ; les gouffres se ferment, et Danaüs revoit la lumière. Scène iii. Un de ses principaux Officiers vient l’av
rémonie, est dispersé dans les différentes parties de cet édifice. Scène i. Danaüs, vivement troublé, se fait violence
e leur père, que ces statues sont celles de l’Hymen et de l’Amour. Scène i. Danaüs devancé par deux Officiers fait pose
résente une magnifique gallerie qui aboutit à la chambre nuptiale. La scène est dans la nuit. Scène i. Danaüs est devan
erie qui aboutit à la chambre nuptiale. La scène est dans la nuit. Scène i. Danaüs est devancé par des Officiers portan
ts, il ordonne aux Officiers de fermer les rideaux, et se retire. Scène ii. Hypermnestre tremblante paroît tenant un p
s funéraires et lugubres les précipitent dans l’empire des morts. Scène iii. Danaüs, toujours inquiet et toujours tour
de reproches, et ordonne qu’on l’éloigne pour jamais de ses yeux. Scène iv. Lincée désarmé et chargé de chaînes est co
s cette place, pour être témoin de l’execution qui doit s’y faire. Scène i. On amene Lincée paré d’ornemens funéraires 
Argos, et on lui prête d’une commune voix le serment de fidelité. Scène ii. et dernière. Danaüs, averti de la révolte,
14 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182
oyens que son art lui offre, s’egare et se perd Les transpositions de scènes ont jetté une confusion monstrueuse dans ce plan
s branchages forment un demi ceintre au dessus d’elles. Le fond de la scène représente la mer ; les deux côtés de cette mer p
ne de petits rochers. Cette décoration est terminée par l’horison. Scène i. Thétis et Pélée sont devancés par un nombr
ît et jette le trouble et la confusion dans toute l’assemblée(2). Scène ii. Elle entre d’un pas précipité et reproche
u Mont Ida ; une mer vaste et tranquille termine cette décoration. Scène i. Les Bergers et les Bergères s’empressent à
r ; il leur exprime sa reconnoissance et se mêle à leurs jeux(1). Scène ii. Mercure descend des cieux ; il remet à Par
e porte dans son cœur le sentiment de la crainte et du désespoir. Scène iii. Une musique céleste annonce l’arrivée des
lles. Paris tremblant et consterné se retire. Insensiblement toute la scène se couvre de nuages légers et brillants, et se di
mpriment dans tous ses mouvemens ; Pâris est dans l’enchantement. Scène iv. Pâris avance d’un air noble et modeste : i
lle ; Vénus et l’Amour lui en promettent la possession. Pendant cette scène , Junon et Pallas expriment leurs craintes et leur
retirent, en exprimant leur haine, leur désespoir et leur fureur. Scène v. et derniere. Ce spectacle se termine par un
le ; j’étois privé de tous les grands moyens, qui peuvent embellir la scène . Mais je le donnai à Stuttgardt, sur le superbe t
15 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16
onviens ; mais ils donnent moins de préceptes, que de conseils. Cette scène me paroit rendue foiblement ; vous ne mettez pas
oète. Le maître de ballets, à son exemple, doit faire recommencer une scène en action, jusqu’à ce qu’enfin ceux qui l’exécute
au spectateur, qui le transporte, en un instant, dans le lieu, où la scène a dû se passer ; qui met son âme dans la même sit
nt, pour la plupart, vides de sens, et n’offrent qu’un amas confus de scènes aussi mal consues que désagréablement conduites ;
e de faire paroitre Mentor à propos, et le talent de l’éloigner de la scène , dès l’instant qu’il pourroit la refroidir.   Si
grand, l’ennui, personnage qui ne devroit jamais trouver place sur la scène .   C’est un défaut bien capital que celui de voul
défaut, que de doubler et de tripler les objets : ces répétitions de scènes refroidissent l’action, et appauvrissent le sujet
ccèder avec rapidité : si l’action ne marche avec promptitude, si les scènes languissent, si le feu ne se communique également
elle traîne après elle.   J’ai vu, le croiriez-vous, Monsieur, quatre scènes semblables dans le méme sujet ; j’ai vu des meubl
idens burlesques à l’action la plus noble et la plus voluptueuse ; la scène se passoit cependant dans un lieu respecté de tou
16 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-
L’auteur, pendant notre travail, eut l’idée d’ajouter à sa pièce une scène où le docteur Quack hypnotisait une jeune veuve.
L’hypnotisme était à ce moment très en vogue à New-York. Pour que la scène donnât tout son effet, il lui fallait une musique
peu ridicule même, et c’était tout à fait ce qui convenait pour cette scène d’hypnotisme que nous ne prenions pas au sérieux.
lle. A la fin de la pièce, le soir de la première, nous jouâmes notre scène d’hypnotisme. Le décor, représentant un jardin, é
bras en l’air, tandis que je continuais à voltiger tout autour de la scène comme un esprit ailé. Un cri soudain jaillit de l
apillon ! Je me mis à tourner sur moi-même en courant d’un bout de la scène à l’autre, et il y eut un second cri : — Une orch
applaudissements nourris éclatèrent. Le docteur glissait autour de la scène , de plus en plus vite, et de plus en plus vite je
veloppée dans le nuage soyeux de la légère étoffe. Le public bissa la scène , puis la bissa encore… et tant et si bien que nou
théâtre. La pièce n’eut — doit-on le dire ? — aucun succès, et notre scène d’hypnotisme elle-même fut impuissante à la sauve
n article follement élogieux de ce qu’il appelait « mon jeu » dans la scène de l’hypnotisme. Mais la pièce ayant fait four, p
fait four, personne ne songea qu’il serait possible d’en détacher une scène , et je continuai à rester sans engagement. D’aill
bscurité avec un seul rayon de lumière jaune traversant le fond de la scène . Lorsque j’eus fini l’étude de mes danses, je me
ous primes par l’entrée des artistes. Un seul bec de gaz éclairait la scène complètement vide. Dans la salle également sombre
précieuse quand même. Je n’hésitai donc pas à revêtir mon costume, en scène et par-dessus ma robe de ville. Puis je fredonnai
ngement. Je continuai à danser, m’effaçant dans l’ombre au fond de la scène , puis revenant sous le bec de gaz et tournoyant a
ux, escomptant fébrilement l’heure où je paraîtrais, enfin, sur cette scène de la grande ville. Au cours de cette tournée, et
les avais conçues : nuit dans la salle et lumières de couleur sur la scène avec première apparition baignée dans une lumière
17 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168
de ornée des travaux d’Hercule et terminée par un Arc-de-Triomphe. Scène I. Un bruit de guerre se fait entendre, et un
anses guerrières, qui sont interrompues par l’arrivée de Déjanire. Scène II. Déjanire accompagnée d’une suite aussi bri
t Hilias se mêlent à cette fête pour en augmenter la magnificence. Scène III. La décoration représente un Superbe sallo
se promet d’un Hymen qui mettra le comble au bonheur de son fils. Scène IV. Hercule épris pour le moins autant qu’Hili
olonne, pénétré tout à la fois de jalousie, de remords et d’amour. Scène V. Philoclète reparoît ; il rappelle Hercule à
à Déjanire, et qu’il va consentir à l’hymen de son fils et d’Jolé. Scène VI. Ces deux amans paroissent : Hercule frémit
entimens de gloire et de générosité qu’il vient de faire paroître. Scène VII. La décoration représente une grotte des j
x plus tristes pensées. Ses yeux s’appésantissent ; elle s’endort. Scène VIII. Junon traverse les airs ; elle est suivi
rer, du sein de cette malheureuse Princesse), annonce sa victoire. Scène IX. Déjanire s’éveille ; elle est épouvantée ;
nocente qui doit cimenter à jamais son bonheur et sa tranquillité. Scène X. La décoration représente une forêt mêlée de
alternativement tous les moyens qui peuvent le délivrer de la vie. Scène XII et dernière. Le ciel s’entr’ouvre ; Jupite
18 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155
e offre une grotte de rochers, et la gaucho des bosquets délicieux. Scène I. Une troupe de jeunes Athéniennes se rassem
approche imprévue, l’épouvante dans l’âme des jeunes Athéniennes. Scène II. Les Corsaires débarquent, regardent avec a
ecourir sa maîtresse et la débarrasser des bras de ces ravisseurs. Scène III. D’autres Corsaires paroissent, qui disput
ls peignent leur joye par des danses caractéristiques ; pendant cette scène , les Athéniennes expriment la plus vive douleur,
plus vive douleur, et les Corsaires yvres et fatigués s’endorment. Scène IV. Un jeune enfant effrayé et mouillé par l’o
à embrasse sa sœur ; le jeune Hyménée est entouré par ses amis. Cette scène offre un tableau plein d’intérêt ; l’amour patern
19 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 14 février : Le Sicilien ou L’Amour peintre — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 13 février 1667 »
oux Plaisirs le Séjour. Le grand BALLET s’y danse encores83, Avec une SCÈNE de MORES, Scène nouvelle et qui vraiment Plaît, d
Séjour. Le grand BALLET s’y danse encores83, Avec une SCÈNE de MORES, Scène nouvelle et qui vraiment Plaît, dit-on, merveille
20 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 28 décembre. Nostalgie d’étoile. »
veraine se condense, se matérialise, descend dans l’espace réel d’une scène de music-hall. Mlle Stacia Napierkowska, dansant
nse d’Anitra, cette rengaine orientaliste qui poursuit le critique de scène en scène. Pourquoi l’horizon musical du danseur e
tra, cette rengaine orientaliste qui poursuit le critique de scène en scène . Pourquoi l’horizon musical du danseur est-il si
21 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240
nir a pour titre l’Amour Corsaire, ou l’Embarquement pour Cythère. La scène se passe sur le bord de la mer dans l’isle de Mis
s hommes qui échappent à la fureur des flots. Le sujet de la première scène est l’admission d’un étranger sauvé du naufrage.
acher à ce genre, mais les larmes que le public a données a plusieurs scènes de mes ballets, l’émotion vive qu’ils ont causée,
e, et se livre à la douleur et au désespoir. Béatrix témoin de cette scène , fait alors des efforts pour les raccommoder, et
tous trois pénétrés de la joie la plus vive. Clitandre paroît sur la scène . Son entrée est un monologue ; elle emprûnte ses
u’il baise la main de Béatrix, en prend occasion pour se venger de la scène que la jalousie de son amant lui a fait essuyer,
dans les bras des Espagnols. Inès qui dans les commencemens de cette scène , jouissoit du plaisir d’une vengeance qu’elle cro
ts de l’amante la plus passionnée. Les différens evénemens que cette scène à produits rendent l’action générale ; le plaisir
e s’appercevoir, Monsieur, que ce ballet n’est qu’une combinaison des scènes les plus saillantes de plusieurs drames de notre
rrête ? ose tout ; Dans un cœur tout à toi laisse tomber le coup. La scène de dépit, les lettres déchirées et les portraits
lettres déchirées et les portraits rendus avec mépris, présentent la scène du dépit amoureux de Molière. Le raccommodement d
la danse. Tout eût du succès dans ce ballet, sans en excepter même la scène du dépit, jouée partie assis et partie debout ; e
st à dire, du vrai et du beau simple, cherche également à enrichir la scène Française d’un genre qu’il a moins puisé dans son
uit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la scène , et quoique privées de la nouvelle force qu’elles
ver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces pièces : ces scènes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre
oit l’écueil contre le quel la plupart des comédiens échoueroient. La scène muette est épineuse, c’est la pierre de touche de
les mœurs et par la supériorité des talens. Je suis, etc. 1. Cette scène en remontant à l’arrivée de Constance et de Clair
st pour parer celui que l’on porte à l’objet de leur tendresse. Cette scène longue à la lecture est vive et animée à l’exécut
chaude, plus animée et plus intéressante que celle qui résulte d’une scène dialoguée. Je crois, Monsieur, que celle que je v
Quelques choses qu’aient pu dire les petits critiques au sujet de la scène simultanée de M. Diderot, et de la partie de Tric
née de M. Diderot, et de la partie de Trictrac jouée dans la première scène du pere du famille, ce qui la rend plus vraie et
que par un spectacle continuel de Dieux et de héros introduits sur la scène  ?
22 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »
La chorégraphie simpliste et usée ainsi que l’ensemble de la mise en scène ont fait songer au Châtelet et aux frères Cognard
, parfois nous entendions danser, mais nous n’apercevions rien sur la scène . Les acteurs de cette fiction entomologique sont
baguette du chef d’orchestre, de ses ailes diaprées, exigeait sur la scène de grandes envolées de temps sautés. Le plateau s
nt. Le décor est une vignette agrandie et coloriée avec goût. Mais la scène n’est pas la page d’un bouquin, elle n’est pas un
23 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8
tableaux liés entre eux par l’action qui fait le sujet du ballet ; la scène est, pour ainsi dire, la toile sur laquelle le co
’ils s’attacheront à copier fidèlement la nature, et à peindre sur la scène les différentes passions, avec les nuances et le
é des jambes ; mais la symétrie doit faire place à la nature dans les scènes d’action. Un exemple, quelque foible qu’il soit,
c une adresse égale à leur legèreté, etc. Voilà ce que j’appelle une scène d’action, où la danse doit parler avec feu, avec
e, sans affoiblir l’action et refroidir l’intérêt. Voilà, dis-je, une scène , qui doit offrir un beau désordre, et où l’art du
règles de l’opéra ; mais il fera un exercice froid et compassé d’une scène d’action qui doit être pleine de feu. Des critiqu
int assez l’art pour juger de ses différents effets, diront que cette scène ne doit offrir que deux tableaux ; que le desir d
24 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184
parlé que superficiellement, me paroit trop essentiel au charme de la scène , pour que je ne revienne pas sur cet objet. Les c
e s’est malheusement introduit à l’opéra surtout dans les ballets. La scène brillante de ce spectacle magnifique s’est métamo
La scène brillante de ce spectacle magnifique s’est métamorphosée en scène de scandale et d’impudeur. Les femmes de la ville
, je reviens au costume, comme à la partie la plus intéressante de la scène . Il est le portrait fidèle de toutes les nations
plaisir. Les loix du costume s’étendent sur toutes les parties de la scène , sur tous les objets qui s’y montrent, sur tous l
le vêtement, mais encore sur tous les objets animés et inanimés de la scène . Si le costume n’est point absolument vrai, il do
ractère sevère de la nation éloignée que l’autour a transporté sur la scène . Sans cette précaution l’éffet sera nul, le but s
ires soit d’utilité, soit d’ornement, embellissent les tableaux de la scène  ; mais la forme variée de ces accéssoires doit êt
x règles, il ne voudra pas sortir les ordres adoptés par l’art. Si la scène est chez les Péruviens, et qu’il doive tracer le
tre la boussole du maître des ballets ; le guider dans le choix de la scène ou des décorations, des bâtimens, des jardins et
25 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63
race la marche que le génie a pris relativement à la distribution des scènes , aux épisodes et à l’ordonnance du tableau en gén
s Témessiennes. Jeunes hommes de Témesse. Peuple. Soldats.   La scène est à Témesse. Scène première La décoration
s hommes de Témesse. Peuple. Soldats.   La scène est à Témesse. Scène première La décoration représente la mer héris
se la tombe de cet officier entourée de Cyprès : vers le milieu de la scène , un autel. Le jour étant arrivé, où l’on doit im
er sur elle ; mais il est suspendu par l’arrivée d’un jeune homme. Scène II. Ce jeune homme est Euthyme, amant passionn
it éclore en son ame tant d’humanité, d’intrépidité et de courage. Scène III. La décoration représente un salon. Euchar
son hymen, et on se livre ensuite à l’expression vive de la joye. Scène IV. Euthyme paroît, orné de l’habit nuptial. I
ieu que l’innocence et le courage doivent être unis pour toujours. Scène dernière. La décoration représente le temple d
26 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »
s de dix ans que M. Jacques Rouché, outré par le marasme de la grande scène subventionnée, osa, tel un torpilleur affrontant
he. Il annonça dès lors une « grande saison française », monta sur la scène exiguë de son petit Théâtre des Arts des œuvres d
ans, où M. Dalcroze fait mimer aux gosses de la classe de solfège la scène de la visite du docteur. On avait confectionné po
Depuis on a monté un mystère de Claudel. Aujourd’hui, on escalade la scène de l’Opéra. Mais, oh ! la laideur des dos voûtés
27 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97
r immortalité. J’ai ajouté (parce que je n’ai pu m’en dispenser) à la scène de Daphnis et de Philis ; j’ai fait enfin interve
adiennes. Vénus. Jeux, Ris et Plaisirs de la suite de Vénus.   La scène est en Arcadie. Avertissement. Il est à pr
ntre l’Amour et les Graces, et celle du dénouement de l’intrigue. Les scènes suivantes tiennent plus à l’épisode qu’au sujet m
de buissons, d’arbustes fleuris et de quelques cascades rustiques. Scène première. L’amour égaré, las et fatigué, se c
t, produit autour de lui un tapis émaillé de fleurs odoriférantes. Scène II. Trois jeunes filles d’une beauté ravissant
é, et on l’emporte en triomphe en jouant et en folâtrant avec lui. Scène III. La décoration représente l’intérieur de l
accablant de l’incertitude, lorsqu’enfin ils les voyent paroître. Scène IV. Lycénion leur fait les plus tendres reproc
e en les embrassant ; Vous êtes mes sœurs, vous êtes les Graces ! Scène V. Tant de prodiges excitent la curiosité des
leur côté les Graces et s’embellissent en marchant sur leurs pas. Scène VI. La décoration représente un paysage agréab
plaisir, toujours délicieux, quand il est l’ouvrage du sentiment. Scène VII. Philis triste et rêveuse, fixe un rameau
ne Daphnis caché derrière un buisson de fleurs observe son amante. Scène VIII. Le moment est favorable ; Philis plongée
plaisance sur le Berger, dont les charmes lui paroissent nouveaux. Scène IX. L’Amour qui est allé chercher les Graces,
eur troupe et se jurent encore en se quittant de s’aimer à jamais. Scène X. Déjà le coteau est rempli d’une foule de Be
qui expriment tout à la fois la joye, le plaisir et l’enjouement. Scène XI. Un prodige inattendu interrompt la fête :
28 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Avertissement. » pp. 33-34
t mieux, on ma fait l’honneur d’en prendre plusieurs et de les suivre scène par scène. Assurément je suis très flatté de cett
n ma fait l’honneur d’en prendre plusieurs et de les suivre scène par scène . Assurément je suis très flatté de cette préféren
ons qui forment les actes, et les sous-divisions, qui déterminent les scènes . Ce sont des espèces d’extraits de pièces dramati
29 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »
tte à projeter mentalement notre vision dans l’espace grandiose de la scène . Si cette transposition facilement fallacieuse de
des enchantements illusoires et tant soit peu barbares de la mise en scène , est l’un des plus vifs qu’on puisse imaginer. Su
sente, fascinée par le désir de perfection. Elle ne vit pas encore en scène , désinvolte, oublieuse de l’effort ; encore elle
Scala et de San Carlo ne se sont pas évanouies — et je ne cite pas la scène romaine dont se réclame Mme Leonidoff, car je cro
romaine dont se réclame Mme Leonidoff, car je crois savoir que cette scène n’a jamais eu de tradition chorégraphique. À ce p
d’une pièce, mais ne répondent à aucune formule plausible de mise en scène . Quelquefois les motifs sont heureux ; quelquefoi
30 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
iganò regagna l’Italie et fit paraître aux yeux des Vénitiens, sur la scène du San Samuele dont son père était l’impresario,
l affirmait d’ailleurs son admiration pour son maître en mettant à la scène à la Fenice La Fille mal gardée du chorégraphe fr
sol. On admira la pantomime de Marguerite angoissée par un rêve et la scène en laquelle des gardes accouraient de toutes part
partir de 1812, Salvatore Viganò se fixe à Milan. C’est pour la vaste scène de la Scala sur laquelle peut manœuvrer à l’aise
s attendent des heures entières que le maestro leur indique le jeu de scène à exécuter. Stendhal nous le montre « environné d
Stendhal nous le montre « environné de quatre-vingts danseurs sur la scène de la Scala, ayant à ses pieds un orchestre de di
gine quel travail devait être pour le chorégraphe la mise au point de scènes comme la réception d’Othello par le Sénat de Veni
igues amoureuses, Viganò reprenait le vieux mythe pour peindre sur la scène l’humanité primitive et les origines de la civili
leau apparaissait d’une originalité puissante et contrastait avec les scènes habituelles de ballet illustrant les amours d’un
udes qui trahissaient leur stupidité bestiale ou bien erraient sur la scène en paraissant s’ignorer les uns les autres. Dans
ettait en pratique les idées de Noverre sur le réalisme de la mise en scène et de la mimique, idées que le réformateur lui-mê
aux interprètes ? Nullement, car il ne s’agissait pas ici de jeux de scène laissés à l’initiative des acteurs. Tous les gest
ale s’explique moins aisément. L’action en est obscure, mais quelques scènes d’un effet grandiose suffirent à assurer un triom
Titans, on ne saurait assez admirer l’harmonieux équilibre entre les scènes à grande figuration est celles dont l’action se c
torni dans sa minutieuse description du jeu des deux acteurs en cette scène de séduction qui mettait Stendhal dans un état di
s l’emporte dans ses bras. À cet instant, le feu sacré s’éteint et la scène se trouve plongée dans l’obscurité. Émilia échapp
u bruit, les vestales accourent et se désespèrent de la flamme morte. Scène de désordre et d’épouvante dans les ténèbres qu’é
nation romantique, sa vision toute picturale, son entente des grandes scènes à nombreuse figuration. Dans les Titans il ne fai
t long. Le quatrième suscita de nouveau l’enthousiasme. Les dernières scènes ennuyèrent. Stendhal écrivait de Milan à de Mares
t travailler par groupe et lorsque le moment était venu de répéter la scène entière on reconnaissait avec surprise que tous l
ndé par Sanquirico. L’imagination du chorégraphe lui représentait les scènes d’un ballet comme une succession de fresques anim
ne a réalisé un tableau chorégraphique du même genre dans l’admirable scène des pirates frappés de terreur panique dans le ba
de Daphnis et Chloé (musique de Maurice Ravel). La pantomime de cette scène est rythmée musicalement. 16. Rome, Naples et F
31 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 30 décembre. Polyphème. »
gère, le « Waldweben » antique imaginé par M. Cras se déroule sur une scène encombrée par d’énormes rochers praticables ; de
sur tous les plans, toute une flore artificielle complète la mise en scène . Qu’y avait-il à faire ? Mme Stichel fait tourner
32 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189
elier d’Apelles, terminé dans le fond par une gallerie de tableaux. Scène I. Apelles instruit de la visite d’Alexandre,
Une Nymphe prépare la palette et une autre les pinceaux d’Apelles. Scène II. Un bruit d’instrumens militaires annonce l
iées du héros, et aux lauriers que ses victoires lui ont mérités.) Scène III. Roxane qui a des droits sur le cœur d’Ale
sort en faisant à Campaspe les plus tendres adieux, et pendant cette scène , il va examiner les chefs d’œuvres qui composent
va examiner les chefs d’œuvres qui composent la galerie d’Apelles. Scène IV. L’amour qu’Apelles a conçu pour Campaspe,
s’agite ; tout annonce en lui le désordre de ses sens. Pendant cette scène , Campaspe participe à l’action ; elle exprime sa
l se saisit de sa main, la baise avec transport. Alexandre paroît. Scène V. Ce Prince est accompagné d’Ephestion. Roxan
33 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7
’exposition de l’action. La chasse suivante contrastera bien avec les scènes précédentes, tant pour l’action que pour la décor
ojet, et exprimera par ses gestes l’éxcès de sa satisfaction. Ici, la scène changera, elle représentera un endroit délicieux
armes embellies par ce que la galanterie a de plus recherché. A cette scène variée succédera un pas de deux entre Henri et la
der leurs projets en blessant le coeur du héros ; comme le lieu de la scène est embélli par ce Dieu, et que ce que la volupté
secouant son flambeau, l’autre en écrasant ses serpens. Le lieu de la scène offriroit le temple de l’immortalité dérobé en pa
34 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »
e représenter. Un Médecin et un Apothicaire qui formèrent la première Scène , s’y réjouissaient de ce que les maux du monde fa
riche, il ne fallait que faire banqueroute deux ou trois fois. Cette Scène fut suivie d’une Entrée dans laquelle un Marchand
rent alors les différents personnages que cette Muse introduit sur la Scène . Ils entourent par ses ordres la Vérité, la dégui
35 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
de l’esprit. L’action se divise en Actes ; chaque Acte est partagé en Scènes  ; les Scènes amènent successivement les situation
L’action se divise en Actes ; chaque Acte est partagé en Scènes ; les Scènes amènent successivement les situations ; les situa
36 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-
ant désiré. En Amérique, souvent, j’avais dansé, sur les plus grandes scènes lyriques, entre deux actes d’un opéra, et j’imagi
este d’un homme qui avait joué jadis le rôle de Méphistophélès sur la scène qu’il dirigeait aujourd’hui, Marten Stein n’osa p
à mes tempes. Je fermai les yeux. Quand je les rouvris, j’aperçus, en scène , une de mes compatriotes qui jadis, m’ayant empru
nterprète. La salle s’était vidée. Nous n’étions plus que six sur la scène  : M. Marchand, sa femme, le second chef d’orchest
de nombreux amis parisiens dans la salle. Il en vint beaucoup sur la scène pour me féliciter et, parmi eux, Calvé. Elle me p
37 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-
salle entière avait été louée par les étudiants. Lorsque j’arrivai en scène chaque spectateur me jeta un bouquet de violettes
evé de danser, ce fut une nouvelle avalanche fleurie qui roula sur la scène . Au moment où je quittai le théâtre, les étudiant
avorable à l’éclat des figures claires de premier plan. Au pied de la scène , se trouvaient deux bassins qui laissaient jailli
éteindre les lumières, un homme vint me dire, tandis que j’entrais en scène  : — Regardez avant qu’on éteigne, le flot humain
qu’il avait déclaré à son père qu’il voulait m’épouser. Il y eut une scène violente entre les deux hommes. Le père menaça de
38 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214
le dédié à Jupiter ; la droite offre une partie du palais de Priam. Scène I. Pyrrhus, profitant de la brèche que les Tr
tente de Pyrrhus est distinguée par sa richesse et sa magnificence. Scène I. Une marche de triomphe annonce l’arrivée du
s, au bruit des timballes et des instrumens consacrés à la guerre. Scène II. Polixène, fille de Priam, qui avoit tenté
rent, s’évitent, et se retrouvent. Ces deux amans peignent dans cette scène muette tous les mouvemens qui agitent leur ame. P
tés offrent les campagnes de Sigée. On y voit le tombeau d’Achille. Scène I. Les sacrificateurs et les prêtres se prépar
39 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206
représente les jardins du Sérail du Sophi de Perse ; la droite de la scène offre une terrasse ornée de balustrades et ombrag
aves sont dispersés sur l’escalier dans différentes attitudes ; cette scène tranquille et contrastée de tableaux reçoit un no
ité de Zulmire l’en aime davantage ; et, pour faire diversion à cette scène affligeante, il ordonne des jeux ; on se livre à
ophi la suit pour la calmer. Fatnie, qui avoit épié malignement cette scène , se livre à tous les projets de sa vengeance ; el
mélange les couleurs d’après les sentimens de son cœur. Pendant cette scène la cruelle Fatnie paroît vers le fond avec Zélis 
40 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61
nneteté. Pourroit-on s’étonner, Madame, de ne pas trouver derrière la scène , la décence, la considération de soi-même, les ég
vouerez, Madame, que tous ces contre-facteurs des talens dégradent la scène et fatiguent le public éclairé. Il est des chemin
de petites productions, qui ne peuvent ni illustrer ni embéllir notre scène . Lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public
. Lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public tels que ceux de la scène , il faut avoir reçu de la nature les dons précieu
41 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »
laboratoire, en permanence de recherches théâtrales dont les grandes scènes , voire surtout le cinéma, finissent par profiter.
e que le manteau d’Hamlet ou le cothurne de Roscius. Mais les grandes scènes payent, fait aussi regrettable que paradoxal, leu
Le music-hall, quelquefois, glane où le théâtre a passé. Ainsi cette scène de la Conquérante que j’ai vue aux Folies-Bergère
’est un accès de jalousie furieuse qui est censé déterminer ce jeu de scène exhilarant. C’est ainsi que l’épanouissement libr
42 (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428
investigation, appliquée à la plus vaste, à la plus somptueuse de nos scènes , et à un établissement tout-à-fait national, pren
curiosité et d’intérêt-général. On aime à voir quelle influence cette scène a exercée à des époques différentes sur l’esprit
ers ce qu’on a si pompeusement appelé depuis ce temps la vérité de la scène . On rapporte comme un fait merveilleux que le che
a, on comptait cinquante-neuf poètes qui avaient travaillé pour cette scène . Parmi eux, on citait les noms de l’abbé Perrin,
et dames de la cour. Cette réunion de personnes des deux sexes sur la scène fut si fort goûtée, que lorsqu’on donna ce ballet
l’esprit public, pour qu’on négligeât de s’en servir. L’Opéra, cette scène vaste que l’on pouvait animer de mouvemens si rem
acé sous la protection de la République. Alors, on distinguait sur la scène , les Laïs les Lainez, les Gardel, les Vestris, le
éâtre qui avait le plus contribué à échauffer l’esprit public par des scènes patriotiques. L’Offrande à la Liberté, scène lyri
l’esprit public par des scènes patriotiques. L’Offrande à la Liberté, scène lyrique composée par Gardel et Gossec, avait été
pectacles. On proposa pour ces théâtres un répertoire dans lequel les scènes d’opéra devaient jouer : l’Apothéose de Beaurepai
ions civiques ; on y avait donné la Fête des vieillards. Ainsi, cette scène que la vieille royauté avait édifiée et entretenu
pâle rayon du siècle de Louis XV avait pénétré dans la salle, sur la scène et dans les coulisses ; c’était une aurore, auror
cent treize individus, dont cent quatre-vingt-six appartenaient à la scène , quatre-vingts à l’orchestre, le reste aux différ
r la porte, pour le faire rentrer par les fenêtres. » Notre première scène lyrique était donc réinstallée à la Cour : elle e
t saluer de ses acclamations. Combien toutes les proportions de cette scène ne s’étaient-elles pas alors agrandies ! En 1793,
achevaient leur existence de renommée ; la jeunesse manquait à cette scène , aucun talent nouveau ne s’y montrait ; la danse
on théâtrale était dès-lors impossible dans ce lieu, de la part d’une scène dont la cassette royale faisait les frais. On con
Taglioni. La musique et la danse, le décors, le costume, l’art de la scène et celui du machiniste marchèrent alors d’un pas
ant le progrès musical commencé, en suivant les traditions de mise en scène et de décors que la Muette de Portici avait légué
peut répéter le nom sans y joindre un éloge nouveau, de la plus belle scène lyrique nationale5, où brillent les Nourrit, les
n tel public offre-t-il autant d’attraits que les magnificences de la scène . L’Opéra est actuellement l’établissement le plus
ts ; les génies qui rient et courent dans les escaliers ; forment des scènes imprévues qui charment et qui étonnent. J’ai vu T
chant. Cette nomination est de 1833. 4. Les effets de cette mise en scène , si palpitante d’énergique vérité, ne se sont pas
té gracieuse des danses et des groupes, ne purent être admises sur la scène de l’Opéra que par le talent et la persévérance d
évérance de M. Duponchel, qui nous a donné depuis ce temps la mise en scène de Gustave, de la Tentation, de Don Juan et de Ro
part, ils s’y mêlèrent, et c’est à cette innovation que sont dues les scènes si entraînantes de la conspiration, de la révolte
43 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 9 octobre. Madame Joergen-Jensen dans « Coppélia ». »
, car elle est une traditionaliste convaincue. Mais elle ravive cette scène par son beau regard sombre et par de bien piquant
du grotesque. Quant au reste de l’exécution et surtout de la mise en scène , j’ai trop peu à en dire — ou trop, si je m’y met
44 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « [Épigraphe] »
pigraphe] C’est en vain qu’aujourd’hui des chants mélodieux Sur la Scène appellent les Grâces, Si la danse n’amuse, et ne
45 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
ettrai ici, une réflexion, depuis Louis quatorze jusqu’a ce moment la scène Française s’est soutenue glorieusement, malgré le
ts des anciens des noms des femmes dont les talens avoient embelli la scène  ; ils ne parlent que d’Ampuse, de Tymèle, et de D
mes font les délices de la société, elles font encore le charme de la scène  ; elles l’animent, l’embellissent, et elles y ajo
l que celui de l’opéra, si on ne levoit jamais le rideau qui cache la scène  ? voilà, je crois, les masques : qu’on les laisse
46 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36
présenter Agamemnon, et dit insolemment à Pilade : « Je rendrai cette scène en prémier, vous la jouerez ensuite à votre maniè
bien mérité de cet excellent pantomime. Pylade alors s’avança sur la scène , et dit froidement à Hilas : « Jeune homme, nous
ades, ne faisoit point sa cour aux grands, et insultoit même étant en scène au goût, et aux decisions du public. Un jour repr
é publiquement, l’avoit couvert de ridicule. Auguste indigné de cette scène scandaleuse à la quelle il avoit assisté, voulut
s farceurs, les dames Romaines, et leurs filles joüoient avec eux les scènes les plus indécentes, et se prostituèrent sans auc
47 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
leur éloquence au conservatoire où dans les coulisses de l’opéra ? La scène Française ne m’offre-1-elle point Corneille, Raci
ie, et dont les successeurs font encore aujourd’hui les délices de la scène Française ; si leur éloquence est secondaire, il
oit un homme chargé d’accompagner, probablement les accents de chaque scène étoient notés en piano en forté, et en semi-tons,
ce vrai, ce naturel qui embellit les arts ; je n’apperçois sur cette scène antique qu’un amas de ridicules et d’invraisembla
que celle des Grecs et des Romains et que le costume adopté par notre scène Française, s’avoisine de la vérité, autant que ce
48 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97
J’avais à peu près seize ans. Je jouais alors les ingénues ; sur les scènes de province, lorsque parut à l’horizon théâtral l
ais sûre dé ne jamais arriver à la voir, cette merveilleuse fée de la scène  ! Je savais d’avance qu’il n’y aurait pas de plac
e, paraissant à peine effleurer le sol, puis s’arrêta au milieu de la scène et regarda le public, ce public d’acteurs. Soudai
rappels et des rappels après chaque acte, puis le rideau tomba sur la scène finale que suivit un grand tumulte de bravos et d
blic sortait lentement, comme au regret de quitter l’atmosphère de la scène . Tandis que je m’en allais, une voix d’or — la vo
etite fille de l’Ouest viendrait un jour à Paris, y monterait sur une scène , elle aussi, devant un public frémissant d’enthou
e ? Mon idole était là. Et pour moi ! Etait-ce possible ? J’entrai en scène , et regardai le public qui emplissait la salle du
49 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37
uve du Malabar, Timoleon, Gaston & Bayard, &c. &c. Notre Scène comique va bientôt aussi ne peindre que par des g
out cela prouve qu’on est encore loin d’avoir approfondi le genre des Scènes muettes. « On se donne bien de garde, lorsqu’on
a Pantomime n’était pas le talent « de faire agir des hommes sur la Scène  », & d’imaginer des changemens singuliers ; m
arté dans le geste, la simplicité dans la marche. J’ai déployé sur la Scène l’ame rusée & fourbe d’Arlequin, le comique &
engageassent le petit nombre de ceux qui se disputent aujourd’hui la Scène Pantomimique, à rentrer dans l’ancienne route, qu
ituations à retenir », ou de ces coups de théâtre, si fréquens sur la Scène moderne. « Je crois bien que vous m’en saurez bon
iguer ma mémoire par de longues recherches, je vous rappellerai cette Scène de Zaïre, où, pour toute réponse aux discours du
la Comédie Lyrique. (Autre note de l’Editeur). 6. Voyez la dernière Scène d’une Tragédie intitulée : Timoléon. (Note du gra
50 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
ue. Corriger souvent le poème, lier la danse à l’action, imaginer des scènes analogues aux drames, les adapter adroitement aux
a supprimer, sans affoiblir l’intérêt, sans interrompre la marche des scènes et sans en refroidir l’action. La plupart des poè
froids et dèsagréables. Chaque ballet devroit, à mon sens, offrir une scène qui enchaînât, et qui liât intimement le premier
le premier acte avec le second, le second avec le troisième etc. ces scènes , absolument nécessaires à la marche du drame, ser
Lully me fait une impression semblable à celle que j’éprouve dans la scène des Deux Docteurs du Mariage forcé de Molière. Ce
s contraires aussi choquans ne peuvent en vérité trouver place sur la scène  ; ils en détruisent le charme et l’harmonie et pr
si ridicule qu’un opéra sans paroles : jugez-en je vous prie, par la scène d’Antonin Caracalla dans la petite pièce de la No
avante, mais toujours agréable et toujours voluptueuse, a paru sur la scène . Que n’eût-il pas fait, si l’usage de se consulte
t se trouver dans les décorations, à l’effet d’indiquer le lieu de la scène . Comment peut-il réussir, s’il ignore l’endroit o
ngés symétriquement qui éclaire bien un théatre et qui fait valoir la scène  ; le talent consiste à savoir distribuer les lumi
se et des chœurs ? que fait l’orchestre ? il détruit les idées que la scène vient d’imprimer dans mon âme ; il joue un passe-
ute, car le monologue tient à l’action ; il marche de concert avec la scène  ; il peint, il retrace il instruit. Mais comment
araitre mauvais à la lecture, mais il fera le plus grand effet sur la scène  ; il n’offre pas un instant que le peintre ne pui
s sont de vrais monologues. Les deux pas de trois, sont l’image de la scène dialoguée dans deux genres différens ; et le ball
hassé, acteur unique, qui avoit l’art de mettre de l’intérêt dans des scènes froides, et d’exprimer par le geste les pensées l
51 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »
Femina, Lâcheté, mimodrame de Bakst, on reprend à l’Opéra Pétrouchka, scènes burlesques. Il y a, entre ces deux étonnantes fic
assourdissante qui d’un exubérant mouvement d’allégresse accapare la scène  ; c’est le rythme puissant, multiple, singulièrem
52 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 juin. Les ballets de Loïe Fuller. »
éâtre ; c’est à Loïe Fuller que j’aurais confié (si j’étais roi !) la scène des Sorcières de Macbeth, l’Ariel de la Tempête,
is tellement amusé au théâtre ! Voilà bien la Fuller ! L’ombre sur la scène n’avait jusqu’alors été qu’un élément fortuit et
53 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Table des matières » pp. 419-423
de Scribe. — Robert le Diable. — Rénovation du décor et de la mise en scène . — Les « principes » de Véron. — La claque ; Augu
apartistes. — La Tempête ; les répétitions ; dépenses pour la mise en scène . — Première représentation le 15 septembre 1834. 
ducci. — Les soirées de Saint-Pétersbourg et de Moscou. — Adieux à la scène , le 21 juin 1851, à Vienne. — Poésie de Grillparz
54 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 août : Ballet du Temps accompagnant la tragédie de collège Gusmans — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 8 août 1666 »
Qui se font grands Hommes chez Eux, Une TRAGÉDIE excellente, Dont la Scène était fort brillante, Et même le BALLET du TEMPS,
55 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 25 juillet 1671 »
t prêché, Paraît, la chose est bien certaine, Présentement, dessus la Scène ,149 Avec tout le pompeux Arroy, Qu’elle parut au
56 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 26 septembre 1671 »
Et bien-tôt, étant drue, et saine, Icelle reprendra son Rôle, sur la Scène . 156. Madle Molière
57 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Avertissement du libraire.  » p. 
des Opéras bouffons, ou Comédies-mêlées-d’ariettes. Il faut varier la Scène & donner au Public des Pantomimes : voilà ce
58 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »
ors », voilà la matière, la raison d’être du ballet. Or le metteur en scène de Cydalise s’est méfié des ressources de la dans
s une trombe de jetés en tournant et de déboulés, décrit autour de la scène le cercle magique du « manège », le public est éb
59 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 13 juin : Le Favori — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juin 1665 »
Robinet, lettre du 21 juin 1665 […] Dessus la Scène du milieu, La TROUPE plaisante et comique Qu’on p
60 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87
s et de baisers ! *** Voici la première danseuse qui ait paru sur la scène de l’Opéra, où, avant elle, quelques dames, — mad
moiselle Le Rochois lui faisait travailler, dans le rôle de Médée, la scène du troisième acte où l’amante abandonnée adresse
cuté un ballet pantomime avec Balon, comme elle artiste à l’Opéra. La scène choisie fut la dernière d’Horace, de Corneille, m
, et, un soir qu’un danseur manquait son entrée, elle s’élança sur la scène et improvisa un pas qui porta à son comble l’enth
aginez-vous qu’une fille honnête et de qualité ose se produire sur la scène sans cette précaution ? Le soir, cette repartie é
efusé tout ce qu’il faut pour en avoir. » Aussitôt qu’elle entrait en scène , on oubliait sa figure. On n’avait pas, d’ailleur
es du roi avaient emmené loin de Paris, ne voulut pas paraître sur la scène  : elle ne reprit son service qu’au retour du prin
as aborder : Quand, sous la forme d’un démon, Lyonnais parait sur la scène , Chacun dit à son compagnon : Je sens que le diab
Vestris cet injuste abus de pouvoir. Aussitôt que le danseur parut en scène , il fut assailli par une bordée de sifflets, des
vait un théâtre où elle donnait des représentations. Ce fut sur cette scène suburbaine qu’elle « enleva » avec d’Auberval cet
61 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16
urs. Plusieurs petits Génies. Troupe de Démons. Foule de Peuple. La Scène est dans la Turquie Européenne. Scene premier
de ceux qui sont pauvres. Paillasse ne peut en acheter qu’une seule. Scène plaisante de ceux qui, par orgueil, en prennent p
uté par sa maitresse, qui le voit sans le sol. Tous les Acteurs de la scène sortent après lui, en se moquant du pauvre Arlequ
tres, toujours pauvres, restent dans leur premier état. Pendant cette Scène , plusieurs femmes charmantes distribuent de ces r
62 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35
 — Singulière musique de danse. — La fatigue. — Une répétition sur la scène . — Comment on démontre la pantomime d’un ballet. 
leçon ; c est le cours ; ce sont les répétitions, au foyer ou sur la scène , des pas, des groupes et des ensemble. Tout cela
us plaît-il d’avoir un léger crayon d’une répétition ordinaire sur la scène de l’Opéra ? D’abord, sur celle-ci, — dont le rid
chorégraphique qui ressemble au patois des Nègres : — Attention ! la scène de la prison et le pas des captives !… Vous êtes
63 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32
t très avantageux de se passer, prive le spectateur des charmes de la scène , des effets des décorations et des tableaux varié
ectacle. C’est alors qu’il n’y auroit ni tumulte ni confusion, que la scène seroit libre, que les acteurs seroient tranquille
récieuse à l’administration, que loin de diminuer la magnificence des scènes , elle y ajouterait infiniment. Il me sera facile
héatre est indispensablement nécessaire aux charmes de l’illusion. La scène est comme un tableau dont on ne peut sentir tout
ières incommodes et lorsqu’il veut ensuite ramener ses regards sur la scène , tout lui paroît noir et confus, son œil fatigué
et privent enfin le spectateur d’une des parties enchanteresses de la scène . Voici encore un inconvénient plus destructif des
e dessein de Pilade, je m’en occupe, j’oublie les acteurs qui sont en scène , mon attention se partage, et mon imagination se
ège, et rien ne peut me ramener à l’intérêt qu’on m’a fait perdre. La scène en effet ne peut faire illusion, se jouer de nos
ompeux que les décorations ; rien de si pauvre et de si maigre que la scène , composée presque toujours de deux ou trois inter
des dépenses ruineuses ; il faut que la partie proprement dite de la scène ne soit ni beaucoup plus longue ni beaucoup plus
uations, et tout ce qui tient enfin aux charmes et à l’illusion de la scène , s’oppéreront facilement et avec précision. Le pe
nfusion, sans désordre, et cette partie brillante et magnifique de la scène (malheureusement trop négligée) reparoîtra avec é
64 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
es proportionnées à la grandeur des sujets que je transportois sur la scène , des succès soutenus dans le genre que j’ai crée,
un sujet dans son répertoire, il faut, avant de le transporter sur la scène , qu’il l’examine scrupuleusement ; un pressentime
lorsqu’ils deviennent inutiles ; car ils ne peuvent être témoins des scènes mystérieuses qui se passent, qui forment le noeud
nes comme lui. Un tel maître de ballets, Monsieur, doit abandonner la scène , et prendre un état qui n’exige que la routine de
ire ? Si Agamemnon, Clitemnestre, Achille et Iphigenie se trouvent en scène , voilà quatre rôles à enseigner ; chacun des acte
65 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458
ie sur la coulisse lorsqu’elle est accablée de douleur, comme dans la scène de Médée et d’Eglé de l’opéra de Thésée. On se se
seconde coulisse, et il en sort par la cinquième, selon l’état de la scène . Au théâtre de l’Opéra de Paris, il n’y a que six
u’on puisse, suivant les occasions, élargir ou rétrécir le lieu de la scène  ; que d’ailleurs la coulisse qui avance laisse la
nificence, et l’ensemble de sa composition, représenter le lieu de la scène et arracher le spectateur d’un local réel, pour l
es locaux, pour établir aux yeux du spectateur le lieu où se passe la scène . Ce qui nous reste des ouvrages dramatiques des G
l’invention. Ce n’est pas assez d’imaginer des lieux convenables à la scène , il faut encore varier le coup d’œil que présente
66 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
, mais il savoit encore ceux des interlocuteurs, qui se trouvoient en scène avec lui ; aussi s’exprimoit-il avec autant de fa
Après cet exposé, Garrick commença ; il mit successivement dans cette scène , toutes les gradations dont elle étoit susceptibl
ure semble avoir refusé tout ce qui est nécessaires aux charmes de la scène , soit si parfait et si sublime ? Non, ajoutoit il
acteur est de faire oublier jusqu’à son nom, lorsqu’il paroit sur la scène . C’est ce que vous savez si bien faire, mon cher
ubilité nuancée de sa diction, l’intérêt soutenu qu’elle mettoit a la scène , lui avoient acquis des droits à l’estime que Gar
e monde, sans grimaces et sans charge ; il étoit perpétuellement à la scène  ; il avoit un masque frippon et mobile, qui se pl
cet acteur, vraiment fait pour être un des plus beaux ornemens de la scène française. Je lui répondis que le mépris des comé
67 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — Début septembre (le 2 ?) : Remèdes à tous maux — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 8 septembre 1668 »
Qui sont magnifiques et belles, En ont une sur le Tapis (C’est sur la Scène que je dis), Qui ne doit rien à ses Aînées, Qu’en
68 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 3 mai. « Artémis troublée ». »
zon très haut. De toutes parts, l’œil est ramené vers le milieu de la scène où se dresse, somptueuse, la tente bleue et jaune
s en est en même temps le protagoniste. Il danse le vent, traverse la scène par d’amples et pathétiques jetés qui font ployer
69 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »
nfié à des exécutants de deuxième plan, agrémenté de nouveaux jeux de scène « amusants », tombent à plat. J’imagine la fureur
es grandes virtuoses italiennes avaient tenu la première place sur la scène impériale ; San Carlo et la Scala prêtaient leurs
70 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — VI » p. 137
 ; elle se répète sans cesse, elle radote. La splendeur de la mise en scène n’y change rien. Le ballet est si vieilli qu’il t
71 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
la tourner du côté de mon art et à en faire une seconde dans quelques scènes de mes ballets, lorsque les circonstances me le p
amations propres à rendre plus effrayans les tableaux déchirans de la scène . Dans l’instant de l’horrible massacre des fils d
sent et se disent les plus tendres adieux. Danaiis exprime dans cette scène tous les sentimens que la crainte et la haine lui
iis ordonne qu’on les sépare et qu’on les entraîne au supplice. Cette scène peinte avec les couleurs fortes et les pinceaux h
, est en proye à tous les tourmens qu’elles lui font éprouver ; cette scène offre des groupes et des situations dont il résul
72 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137
i dit plus haut, — est le régisseur général du lieu. Comme metteur en scène et comme acteur, il possède un talent réellement
t chargé de prévenir ces dames et de veiller à ce qu’elles entrent en scène à temps. C’est lui qui va les voir quand elles so
garantie par moi, — pour deux ans. UNE RÉPÉTITION AUX DÉLASSEMENTS La scène se passe sur le théâtre, — face aux acteurs (je m
seize bergers, il en manque quatorze… Il est impossible de mettre en scène dans ces conditions-là… L’auteur. Ça n’est pas
73 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166
e les actrices et les spectateurs. — Les conversations des loges à la scène . — Les correspondances épistolaires. — L’invitati
aire une comédie. — Ce qui m’en a empêché. — Encore M. Jules Janin. —  Scènes dialoguées. — Le moyen de s’en aller seule quand
te cordiale qui règne entre le public et le théâtre. « Des loges à la scène , dit-il, on a toujours quelque chose à se dire, t
s poussée par mes instincts littéraires, j’ai sténographié une de ces scènes de mœurs. Je la livre au lecteur. J’avais d’abord
74 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189
mari, dont elle cessa de porter le nom. En 1854, elle se retira de la scène . On pouvait lire, il y a quelques années, dans le
. Figurait-elle dans un pas de trois ou de quatre, après son écho, la scène n’appartenait qu’à elle : elle se campait résolum
on simultanément avec celle de notre Théâtre-Italien. A son entrée en scène , le soir de son début, son pied se prit dans une
Quand, en quatre enjambées, comme un tourbillon, elle traversa la scène de la rue Le Peletier, — le 11 août 1856, dans le
75 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36
exploité en 1815 par le comte Palffy, qui faisait représenter sur une scène vaste des pièces à grand spectacle, des opéras, d
eneur du nom de Horchelt exploitait avec un succès remarquable sur la scène du théâtre An der Wien les dispositions naturelle
naient des représentations chez des particuliers. Mais, à la suite de scènes fâcheuses qui se produisirent au palais Kaunitz,
ergondage. Ce fut un coup mortel porté au théâtre An der Wien. Sur la scène de la Porte de Carinthie régnait la danse noble q
e et du Conservatoire. Après s’être produit comme ténor sur plusieurs scènes d’Allemagne, Jean Elssler s’établit professeur de
, Anna, qui parut, peu de temps d’ailleurs, en qualité de mime sur la scène du Kærnthner-Thor, sans arriver à la notoriété. A
es menottes se cramponnent au bord du récipient de bois ! » Certes la scène eût été plaisante, mais c’est une fable que le mê
ièrent pas immédiatement ses mérites. Des étrangères régnaient sur la scène du Kærnthner-Thor, et les Viennois furent assez l
. Après avoir vanté la beauté de Fanny et son excellente tenue sur la scène , elle apprécia sa danse : « C’est, dit-elle, la p
ns la Laitière suisse, des grands progrès qu’elle avait faits. Sur la scène du Kærnthner-Thor, Fanny retrouvait une de ses co
ble, de ce qui est sublime se réveille, lorsque sur une des premières scènes de l’Allemagne règnent les spectacles qui exciten
76 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
is art ne fut plus encouragé par les applaudissemens que le nôtre. La scène Française, la plus riche de l’Europe en drames de
idées sur le papier, relisez les cent fois ; divisez votre drame par scènes  ; que chacune d’elles soit intéressante, et condu
des mains. »   Ces avis donnés et suivis, Monsieur, délivreroient la scène d’une quantité innombrable de mauvais danseurs, d
77 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »
posé de cinq Actes, de trois ou d’un seul ; et un Acte est composé de Scènes en dialogue ou en monologue. Or, chaque Acte, cha
omposé de Scènes en dialogue ou en monologue. Or, chaque Acte, chaque Scène doit avoir son exposition, son nœud et son dénoue
78 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »
aître, des mouvements de danse populaires. Pour les poupées, dans les scènes d’intérieur le procédé diffère. Pétrouchka est un
e un être humain ; il tâche de s’exprimer. Ceci détermine ses jeux de scène . En vain l’âme se débat contre l’armature qui l’e
79 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — VIII » p. 138
ément qu’elle va boiter dans la coulisse ; car elle ne sortira pas de scène , sans avoir trébuché. Cette façon de penser enfan
80 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-
non seulement son métier, mais encore sa passion favorite, la mise en scène de sa beauté et son principal titre aux libéralit
r un nuage qui remontait dans les frises. Le choc la précipita sur la scène , où son trône, détaché de la gloire, tomba sur el
ux ou trois admirables morceaux d’Halévy, à la richesse de la mise en scène , au grand escalier volcanique construit en feu so
beaucoup d’Anglais s’étant plaints au bureau de cette suppression, la scène du monstre serait rétablie comme à la première re
ant les manœuvres militaires du corps de ballet, il se formait sur la scène un conseil de guerre composé des officiers supéri
re général et des applaudissements unanimes accueillirent ces jeux de scène gais et comiques. La jeune danseuse avait ajouté
ez pour faire cesser une pareille situation. Quinze jours après cette scène de désolation politique, mademoiselle Pauline Duv
Elle s’appela plus tard Madame Pouch-Lafarge, joua son drame sur une scène beaucoup plus vaste que celle de l’Opéra et acqui
eoir au parterre de l’Opéra. Puis, sitôt que l’une d’elles entrait en scène , il s’écriait, en s’adressant à son voisin : — Pa
rare illustration que celle du rang social. Ce début eut lieu sur la scène de l’Académie impériale de musique, au commenceme
a course activait l’action dévorante, bondir çà et là et sillonner la scène en tous sens au milieu des cris de terreur ! La m
n voyant brûler sa fille ! Toutes les danseuses, qui se trouvaient en scène , s’étaient enfuies, affolées de terreur. On les r
81 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
à bien peindre les mœurs, les âges, les passions qu’ils mettaient en Scène . Sans cette précaution, cette partie aurait été t
iété, leur harmonie, leur son particulier paraissait ainsi changer la Scène , et donner à chacun des Danseurs la physionomie d
82 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
1844. Pour ses débuts, cette dame fâcheusement illustre arriva sur la scène d’un bond de panthère, s’arrêta net sur la pointe
n âge ingrat. Derrière les ventres dorés qui occupent le devant de la scène , derrière les spéculateurs, les financiers, les a
83 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »
e vaste Cité, Flore, que le Printemps r’amène, Se découvre dessus la Scène , En des Atours fort gracieux, Avec ses Nymphes, &
Airs, La Solennité de la Noce, Comme s’ils étaient chez Mandoce. La Scène , au reste, incessamment, Comme, par un Enchanteme
84 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-
d’attendre jusqu’à ce que quelqu’un vînt me chercher pour paraître en scène . Une heure, et même davantage, se passa. Enfin, u
s fois, comme j’avais l’habitude de le faire au théâtre, je revins en scène pour remercier le public de ses applaudissements
irée au bénéfice des matelots et je consentis à danser. On dressa une scène sur le pont. Et là, avec la mer pour toile de fon
85 (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205
et des petits sujets, des coryphées, des quadrilles paraissent sur la scène . D’après les états de situation du ministère, on
ecteur qui… Une tête d’homme coupée — en carton — serait jetée sur la scène par les lions de la loge infernale. La salle étai
uvantait à l’idée de voir un simulacre de tête tranchée rouler sur la scène . Les lions s’empressèrent de déférer à son vœu, e
fin de danser en mesure, et qu’elles apprennent à bien marcher sur la scène . Beaucoup ne s’en doutent même pas. Les anciens d
ant les manœuvres militaires du corps de ballet, il se formait sur la scène un conseil de guerre composé des officiers supéri
re général et des applaudissements unanimes accueillirent ces jeux de scène gais et comiques… Elle mit à l’épreuve un jeune d
marques gaies, caustiques. Celle-là n’engendre la mélancolie, ni à la scène , ni dans la vie privée, proclament Charles Bocher
86 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 15 février : La Fête de Vénus — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 7 juillet 1668 »
e dire encor des Ornements, De tous les riches Changements Par qui la Scène est si brillante, Et si superbe, et si riante, En
87 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »
seur entre ou sort sans nécessité, si les Chœurs de Danse occupent la scène ou la quittent, sans que l’action qu’on représent
au Peuple, que le prix ne devait être donné qu’à lui. 149. Dans la Scène troisième, dès qu’Alcibiade paraît sur le théâtre
88 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »
d’esprit, de grâce mutine. Aussi, c’est Carlotta Zambelli qui est en scène , amazone et monture à la fois. Qu’y a-t-il encore
e départageant le plateau, ces deux tourbillons isolés remplissent la scène d’un beau vertige dionysiaque. Dans le ballet de
89 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 28 décembre. Les Ballets Léonidoff. »
 Ballets Léonidoff » qui se produisent actuellement sur la plus belle scène de Paris ne causent qu’une profonde stupeur. C’es
90 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 13 juin : Le Favori — Lettres en vers à Madame la Duchesse de Nemours de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 21 juin 1665 »
e couleurs, Dans des vases de porcelaine, Pour mieux faire éclater la Scène . Les plus grands Seigneurs de la Cour, Avec les D
91 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 22 octobre 1667 »
ssent, Par le sentiment du plaisir Qui vient doucement les saisir. La Scène est pompeuse et brillante, Plus que n’est la Sphè
92 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187
’Emma Livry, la malheureuse artiste qui, enveloppée de flammes sur la scène , mourut de ses brûlures, il dit : « Elle apparte
e bossue », qu’avaient raillée les élèves de Coulon, disputait sur la scène du théâtre impérial de Vienne la première place à
rle. Enhardie par ce succès et par ceux qu’elle remporta sur diverses scènes d’Allemagne, Marie Taglioni vint tenter la fortun
battus. L’usage, qui devint vite un abus, de jeter des fleurs sur la scène , ne s’était pas encore établi alors. La main qui
raissent ; plus de ces poses laborieusement voluptueuses, plus de ces scènes soi-disant lascives, qui se jouent avec le sourir
é aujourd’hui au musée de l’Opéra, dont elle aimait à se parer sur la scène . La Russie fut également démonstrative à sa façon
a poétique sylphide, l’immatérielle créature qui apparaissait, sur la scène , étrangère aux basses réalités, avait dans les qu
eur, Laporte, parut et annonça que Mlle Taglioni refusait d’entrer en scène . C’est que Laporte, toujours à deux doigts de la
rot avait été associé à son triomphe, elle fit dans les coulisses une scène ridicule. « N’est-il pas affreux, s’écriait-elle,
93 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261
ruit. Fortement attiré vers le théâtre, il avait rêvé pour la mise en scène des améliorations importantes, et, en effet, sous
60 000 francs pour monter les Huguenots. Malgré l’éclat de la mise en scène , personne ne se plaignit maintenant que la musiqu
licitait d’avoir, avec l’œuvre de Meyerbeer, restauré sur la première scène française le règne du grand art. En réalité le no
s Ruy Blas, après avoir, sous le nom d’Orientales, décrit surtout des scènes espagnoles. Emile Deschamps rendait populaire le
ile de la troupe, qui se montra pendant plusieurs années sur diverses scènes parisiennes, et dont Théophile Gautier donnait ce
l’apparentait au chahut, pour en faire un spectacle acceptable sur la scène officielle de l’Académie royale de Musique. Elle
heatre, faisait faillite, selon l’habitude des directeurs des grandes scènes de Londres. Un certain nombre d’artistes, dont Ma
sons, des révérences de toutes nuances, choses qui, représentées à la scène , ont toujours un attrait nouveau pour les personn
ux situations surtout elle pouvait déployer tout son talent : dans la scène où Florinde s’épuise en vains efforts pour arrach
 C’est qu’en vérité, écrivait-il, on ne doit être acteur de pareilles scènes que lorsqu’on n’a ni os ni muscles, lorsqu’on peu
e Elssler113 ». Le Diable boiteux faisait prévaloir avec éclat sur la scène de l’Opéra une conception plus libre de la danse.
94 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Épître à Monsieur F. A. Blasis mon Père, » pp. 1-4
uvrages lyriques, applaudis du public, que vous avez produits pour la scène , placent votre nom à côté des artistes dont la mé
95 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »
Taglioni et que quatre générations successives représentèrent sur la scène de la capitale russe, Marius Petipa resta à la tê
et russe, époque marquée par l’avènement de la musique nationale à la scène chorégraphique, par la suprématie de la danseuse
96 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »
u langage abstrait des formes, décrit dans l’espace circonscrit de la scène des paraboles ou des spirales, de magnifiques et
et vanité. Ce n’est qu’en libérant la danse, en l’intronisant sur la scène , que l’on résoudra le problème du spectacle choré
97 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121
et perpétuellement variés d intérêt et de situation ; chacune de ces scènes doit offrir des contrastes heureux et artistement
Ce beau poëme est divisé en plusieurs chants ; chacun d’eux offre des scènes variées, des sentimens, des passions et des intér
98 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128
x de Scribe, parce qu’ils offraient « d’heureux prétextes de mises en scène originales et variées et d’ingénieux à-propos pou
on élément, lorsqu’il s’agissait de réaliser avec magnificence sur la scène les conceptions du librettiste et du compositeur.
eu de l’être, comme autrefois, à rideau levé. Il modernisa la mise en scène et l’imprégna de romantisme. Les anciens palais c
« Rien ne fut ménagé, dit Véron, pour donner de l’éclat à la mise en scène de ce bal ; les quadrilles furent des plus variés
es nouveaux et qui réunissait à un moment sept cents personnes sur la scène . Le public s’extasia de même devant les tableaux
vue tout l’ouvrage, dit Véron, depuis la première jusqu’à la dernière scène  ; je ne lui imposais point mes opinions, j’écouta
e collection de lettres adressées à l’auteur par les célébrités de la scène . On y voit les plus grands noms au bas des billet
e doit reprocher à Véron d’avoir solidement établi sur notre première scène lyrique un type d’opéra qui allait être funeste a
99 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
beauté, il se jette avec transport dans ses bras ; et cette première scène offre ce que la volupté, la coquetterie et les gr
t les Nymphes courent et volent après le plaisir qui les suit. Cette scène , Monsieur, perd tout à la lecture ; vous ne voyez
s qui n’ont point perdu le Dieu de vue, entrent précipitamment sur la scène  ; mais quelle est leur crainte ! elles ne voient
ur. Voilà, Monsieur, une description bien foible d’un enchaînement de scènes qui toutes intéressent réellement. L’instant ou l
vous faire saisir. Je suis dans la même impuissance relativement aux scènes simultanées que j’avois placées dans ce ballet. L
oissoient que dans le jardin, et que je ne les avois associés à cette scène que pour faire cortège, et pour rendre l’arrivée
100 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-
d’années, au Grand-Théâtre de Boston : Une jeune danseuse, était en scène , très audacieuse, très ardente et choyée du publi
d ? L’enfant avait raison : elle se sentait destinée à de plus vastes scènes , et peu lui importaient les petites misères du pr
t tout le second etage de l’hôtel : Le plancher est incliné, comme la scène de l’Opéra, et aboutit à une glace, d’un seul mor
demi-dieu. Aussi, lorsqu’Halanzier l’emmena pour lui faire visiter la scène du nouvel Opéra : — Eh bien, est-ce assez grand c
ui demanda-t-il. Elle ne répondit pas, s’en alla au mur de fond de la scène , s’y arrêta une seconde, prit son élan et vint to
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