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1 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Épître à Monsieur F. A. Blasis mon Père, » pp. 1-4
ur de la Section philharmonique de la Société du Muséum d’instruction publique de Bordeaux [1] Des amis qui s’intéressent à mo
ienveillance à l’auteur. [2] J’ai réfléchi sur ces avantages, que le public apprécie toujours assez juste pour ce qu’ils vale
s en musique dont vous êtes doué, les ouvrages lyriques, applaudis du public , que vous avez produits pour la scène, placent vo
s des arts et de l’harmonie. Eh bien ! Ce sera sous votre nom, que le public , indulgent pour votre fils, votre élève, recevra
2 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »
Chapitre VII. Des Bals publics Le nombre multiplié des Bals masqués pendant le
ns contrainte firent l’ornement des Bals masqués qu’ils donnèrent. Le Public en jouit ; mais les Particuliers effrayés de la s
endant très funeste. Par une ordonnance du 31 décembre 1715, les Bals publics furent permis trois fois la semaine dans la salle
privilège. Mais la Danse qui fut l’objet, ou le prétexte de ces Bals publics , bien loin d’y gagner pour le progrès de l’Art, y
e cette espèce, et pour le progrès de la Danse et pour l’amusement du Public  ! Avec un peu de soin, une imagination médiocre,
i nous le fait trouver si agréable. On peut mettre au nombre des Bals publics ceux que la Ville de Paris a donnés dans les occa
3 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre dernier. Au public » pp. 186-188
Chapitre dernier. Au public I Ami lecteur, je suis forcée d’arrêter i
le bachelier, mais d’une ballerine — ils n’ont forcée à rendre ma vie publique . — Je l’ai rendue publique. Mon existence est à j
llerine — ils n’ont forcée à rendre ma vie publique. — Je l’ai rendue publique . Mon existence est à jour à présent, et Rigolboch
4 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IV. Objection : On danse en public. » pp. 175-176
Chapitre IV. Objection : On danse en public . On objecte en troisième lieu contre ce qui a
contre ce qui a été dit pour condamner les danses, que se faisant en public , il ne peut rien s’y passer de bien criminel ; la
i corrompu, que souvent on ne rougit pas de prendre ou de souffrir en public des libertés très criminelles, dont plusieurs de
5 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98
de n’y pas employer le temps du service divin. Mais toutes les danses publiques sont expressément défendues ces jours-là, sans au
-là, sans aucune restriction ; et, s’il est seulement parlé de danses publiques , c’est que les juges à qui il est ordonné d’emplo
sur ce point, ne peuvent à cet égard l’exercer que contre les délits publics .) Ecoutons donc parler M. de Héricourt. « Les Fi
les et solennelles, aucunes foires et marchés soient tenus, ni danses publiques faites ; et leur enjoignons de punir ceux qui y c
s, portant défenses de tenir des foires et des marchés, et des danses publiques les dimanches et fêtes, d’ouvrir les jeux de paum
n des dimanches et des fêtes, en défendant en ces jours-là les danses publiques . C’est donc manquer tout à la fois à ce qu’on doi
6 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48
e, (j’ai pensé dire pour un Auteur) de déclarer, à la face de tout un Public , qu’il n’est qu’un imbécille, ou que du moins on
s pas le sens commun ; & son idée lui a paru devoir être celle du Public . Qu’il me soit permis au moins de me plaindre de
ée de se soumettre, il faudrait qu’il fût conforme à celui de tout le Public  : & c’est le nombre des éditions d’un Livre,
ne, n’attendent-ils pas leur succès des applaudissemens continuels du Public  ? L’homme le plus savant, le plus raisonnable pro
squ’ils donnent leurs avis comme des loix, & veulent apprendre au Public ce qu’il doit estimer ou dédaigner. Voilà des réf
tions de mon esprit, & je me suis dit qu’il fallait les donner au Public sans y rien changer. Ainsi je raisonne de ma Pan
t été jouée, tandis qu’elle ne l’a point été ; j’en parle comme si le Public l’avait très-bien reçue, tandis qu’il ne la conna
n vrai paradoxe, que de prétendre qu’il n’appartient absolument qu’au Public de décider du mérite des Ouvrages littéraires. Un
rononcer à l’Académie Française M. de Lamoignon de Malesherbes : « Le Public s’est élevé un Tribunal indépendant de toutes les
des Magistrats, & aucun n’a refusé de reconnaître ce Tribunal du Public , comme le Juge Souverain de tous les Juges de la
7 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »
entait. C’était une Oraison funèbre muette, qui retraçait aux yeux du public , toute la vie du citoyen qui n’était plus. L’Arch
nus, par la crainte d’être un jour exposés sans ménagement à la haine publique , à la vengeance de leurs contemporains, au mépris
onnaissaient d’avance le sort qui les attendait un jour, par la risée publique , à laquelle ils voyaient exposés leurs semblables
8 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115
les fêtes nationales. Vous me parlez, dans votre lettre, de fêtes publiques  ; vous êtes bien bon, Monsieur, d’honorer de ce n
à faire sur les fêtes en général. Je demanderois dabord si les fêtes publiques doivent être exécutées par le peuple ou pour le p
de Nicolet, gouteroient peu les chefs-d’œuvre de Corneille. Les fêtes publiques ont eu jusqu’ici différens objets, tantôt celui d
oivent plus coûter à l’imagination, au goût et au génie, qu’au revenu public . Colbert donnoit des fêtes qui, en attirant des
seul satisfait. Robespierre donnoit des fêtes qui ruinoient le trésor public , faisoient fuir les gens sensés, les gens de goût
nt à moi à calculer les ressources et à fixer l’emploi de la richesse publique . Je repeterai encore que Colbert regardoit comme
9 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201
, elles ont été en usage, surtout dans les occasions de réjouissances publiques . Est-il croyable, dit-on, que s’il y avoit tant d
jection à laquelle je réponds, on prétend que, dans les réjouissances publiques , le bal et les danses, qui y sont ordinaires, et
ime de saint Paul ne doit-elle pas être suivie dans les réjouissances publiques comme dans les particulières ? Et n’avons-nous pa
e à aller au temple du Seigneur pour lui rendre des actions de grâces publiques  ; mais lorsqu’aux cantiques d’actions de grâces o
fait le sujet de leur joie ; mais alors leur joie et les témoignages publics qu’ils en donnent, prenant leur source dans la pi
ennemis. Cette injuste accusation étoit fondée sur ce qu’en ces fêtes publiques ils ne se livroient pas aux mêmes excès et aux mê
ur défense. (c. 75.) « Vous traitez, dit-il, les chrétiens en ennemis publics , parce qu’ils ne rendent pas aux empereurs des ho
sfaire ses désirs impudîques ? Ne peut-on donc prendre part à la joie publique qu’en se déshonorant publiquement ? Et convient-i
les puissances, pour le bon état des affaires et pour la tranquillité publique . » N’est-ce pas là donner des preuves plus réell
ce et pour le bien de l’état, que de se livrer dans les réjouissances publiques à toutes sortes de folies et d’excès ? Salvien, p
gnoit de ce que de son temps, après avoir reçu de Dieu quelque faveur publique , on alloit, en signe de réjouissance et avec plus
ond de la Religion, nous apprendront si l’occasion d’une réjouissance publique peut rendre les bals et les danses plus légitimes
10 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36
tte scène en prémier, vous la jouerez ensuite à votre manière ; et le public jugera quel est celui de nous qui mérité le scépt
ette idée platte, et ridiculement fausse fut applaudie à outrance. Le public cria au miracle ; les dames Romaines, à qui le je
sion de la physionomie, des regards et des gestes, tout transporta le public , et au silence de l’admiration succéda bientôt le
ta pour cet instant, et ordonna qu’il fut fouetté dans tous les lieux publics de Rome. Cette correction humiliante ne changea p
grands, et insultoit même étant en scène au goût, et aux decisions du public . Un jour représentant Hercule furieux, l’action f
bale excitée par Batyle et Ilylas, fortifiée par le mécontentement du public , à la têète de la quelle se trouvoit un grand per
air important, et saisit si bien les traits de sa physionomie, que le public reconnut le grand personnage ; et sans égard pour
i dit insolemment : ingrat, de quoi te mêles tu ? que ne laisse-tu le public s’amuser do nos querelles ? Auguste ne changea ri
11 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »
ages que pouvait lui procurer le goût des Romains pour les Spectacles publics , et il fonda sur leur magie, la tranquillité de s
aient un effet encore plus grand. Les Spectacles anciens sont pour le Public comme une vieille habitude : il les voit, il les
l ne s’agit plus, dans les cercles, dans les familles, dans les lieux publics , que du spectacle en vogue. Auguste pressentit ce
e la Danse à la mode. Il l’aimait, ou, ce qui revient au même pour le Public , lorsqu’on règne, il feignit de l’aimer. De ce mo
une injustice, qui allait jusqu’à la tyrannie, dans l’exil d’un homme public , qui était devenu nécessaire aux plaisirs de Rome
12 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82
s, leur imprimoit un caractère de tristesse, plus propre à ennuier le public qu’à l’intéresser. La première danseuse qui parut
cinq années. Si l’on doit juger de ses talens par les regrets que le public montra lorsqu’elle quitta la scène, on doit augur
é, danseuse remplie de graces et d’expression, faisoit les délices du public . Je ne puis tous fixer l’année de son début ni ce
d’avoir une danseuse aussi animée, et dont l’enjouement pût tirer le public de l’assoupissement où le plongeait la monotonie.
, étoit naturellement triste et sérieuse ; et après avoir entraîné le public à la joie et au plaisir ; après avoir obtenu les
13 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
s le règne de Tibère. Audronicus désespéré de sa situation supplia le public de lui permettre de faire réciter son rôle par so
feroit les gestes propres à prêter de l’énergie à la déclamation ; le public toujours avide de nouveauté applaudit, avec trans
édie et la comédie tombèrent dans un état de médiocrité telle, que le public eu général abandonna ce théatre, qui peu de tems
fatigante. Leur lot sera de végéter dans l’obscurité et d’ennnyer le public par leur médiocrité. Ces masques des anciens n’êt
ité donc pouvoient-ils être ? Seroit-ce un avantage que de dérober au public la partie la plus essentielle à l’expréssion de l
ent sur le visage de l’acteur. Que je me permette une comparaison. Le public pourroit-il jouir des grands effets que lui offre
14 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58
que cette fête fut célébrée pendant huit jours comme une réjouissance publique , qui consistoit en danses aux chants des Cantique
des Cantiques & des Hymnes à la louange de Dieu, avec des festins publics , & autres plaisirs honnêtes, pour l’accomplis
a danse dans le chœur de leurs Eglises, comme faisoient dans les Jeux publics chez les Grecs, ceux qui menoient le branle de la
, lui disant au contraire : S’il faut que tu danses aux réjouissances publiques , danse tant que tu voudras, mais danse comme Davi
es graves & innocentes ont toujours été admises aux réjouissances publiques & aux spectacles, & elles ont paru même t
s d’instrumens, & former des danses par les rues & les places publiques , qu’il soit excommunié & regardé comme un imp
pratique dans les Eglises, dans les Cimmetieres & aux Processions publiques . Ces constitutions ont été plusieurs fois appuyée
e faisoient par les peuples les Fêtes & Dimanches dans les places publiques , aussi-bien que la danse des Brandons qui se fais
est donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques appellées fêtes baladoires, & autres semblabl
est donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques & fêtes appelées baladoires introduites par q
nt, conformément aux Ordonnances, seront & demeureront les danses publiques appelées Fêtes Baladoires & autres semblables
tems se servit pour composer des danses convenables aux réjouissances publiques . Il est encore à présumer que c’est de la danse S
15 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -
mp; aux Processions les jours de grandes Fêtes & de réjouissances publiques ordonnées par les Souverains. Pareilles cérémonie
ent qu’avec peine l’ancien usage de louer des halles & des places publiques à des troupes de Danseurs de corde, Baladins, Sal
Cours ; parce que le Magistrat plus humain, toujours attentif au bien public , les tolere, seulement ad duritiam cordis, pour d
16 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182
que les Danseurs de corde sont devenus depuis un tems si agréables au Public , par l’embellissement de leurs Jeux & par la
r établissement : on peut même le regarder comme le premier spectacle public qui ait paru chez les Grecs, puisqu’il étoit en u
é du Commerce, & qu’ils dressoient leurs Théâtres dans les Places publiques , pour assembler le peuple, & pour servir de d
Quatre-Nations. Mais les Curez de Paris voyant que ce divertissement public attiroit & détournoit le peuple du Service di
oyaume que dans le tems des Foires, & à découvert dans les Places publiques . C’est apparamment sur les remontrances des Curez
pour les sauts périlleux, avoient dressé leur Théâtre dans une Place publique , & qu’ils alloient commencer leurs Jeux pour
rde étoient dans ce tems-là en quelque réputation pour les spectacles publics  : les Empereurs Romains y assistoient aussi pour
x qui font profession de gagner leur vie aux représentations des Jeux publics . J’ai vû à Naples un Turc danser sans contrepoids
qui composoient les Jeux Olimpiques. Les Grecs avoient des Académies publiques qu’on appeloit Gymnastes, d’où nos Colléges &
l dit entre autres que les Juifs célébrerent une fête de réjouissance publique , qui consistoit en festins & en danses, pour
17 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147
Chapitre X Sommaire. — Le public des Délassements. — Sa sympathie avec le théâtre.
. — Rolland le contrôleur en chef et un spectateur gratis. I Le public des Délassements est un public spécial, qui sembl
ef et un spectateur gratis. I Le public des Délassements est un public spécial, qui semble avoir été créé expressément p
ues-uns des types de ces catégories. Du même coup j’aurai crayonné le public des Délassements. II La première catégorie
18 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97
l, un conte de fées. Enfin, elle donna sa première représentation. Le public , les journalistes semblaient devenir fous, complè
e effleurer le sol, puis s’arrêta au milieu de la scène et regarda le public , ce public d’acteurs. Soudain le délire éclata, u
le sol, puis s’arrêta au milieu de la scène et regarda le public, ce public d’acteurs. Soudain le délire éclata, une folie pa
elle — empêchée de jouer par les clameurs de la salle — qui sembla le public . Elle regardait, — tour à tour intéressée, passio
inale que suivit un grand tumulte de bravos et de cris. Maintenant le public sortait lentement, comme au regret de quitter l’a
ait un jour à Paris, y monterait sur une scène, elle aussi, devant un public frémissant d’enthousiasme et que Sarah Bernhardt
. Et pour moi ! Etait-ce possible ? J’entrai en scène, et regardai le public qui emplissait la salle du haut en bas. Dans ma g
-ce vrai ? Etait-ce moi ? Etait-ce Elle ? Je devenais, à mon tour, le public et, comme je ne voyais qu’elle ; « son public ».
evenais, à mon tour, le public et, comme je ne voyais qu’elle ; « son public  ». Et voilà qu’elle jouait, à ma profonde, à ma d
19 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »
silence à grand renfort de gestes imitatifs put être comprise par le public grâce à un argument détaillé, précaution qui est
ument détaillé, précaution qui est une belle preuve d’impuissance. Le public est admirable au Salon d’Automne, très nombreux,
re estime pour sa sincérité… Nous constaterons également qu’elle a un public nombreux et fidèle. Et pour nous soustraire aux t
20 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Question d’un homme de lettres sur la musique. » pp. 4-7
devient un axiôme ; on y croit sans examen, on la respecte sur la foi publique  ; et la proposer comme un doute, paroît une insig
facent tour à tour. En France on joue un opéra aussi long-tems que le public le trouve agréable, et vingt années de de succès
uvrage, on joue, on boit, on mange, ou l’on jase comme dans une place publique , ou dans un café bruyant. En France, on écoute to
21 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
[Première partie] [1] Le Spectacle que je présente au Public est un Ballet Pantomime dans le goût des Anciens.
e en Danse Pantomime. C’est le fruit de mes études que je présente au Public  ; et j’ouvre une nouvelle carrière aux Maîtres de
par un jeu muet pourquoi nous serait-il interdit de le tenter ? Si le Public ne veut pas se priver des plus grandes beautés de
peut-être mieux lorsque j’aurai ajouté l’expérience à l’étude ; et le Public me fera certainement un mérite de l’avoir entrepr
22 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »
s de deux qui finit par venir. Mais voilà que je ne reconnais plus le public  ! Car ce public, soi-disant revenu de tout, sait
nit par venir. Mais voilà que je ne reconnais plus le public ! Car ce public , soi-disant revenu de tout, sait par cœur l’adage
evenait indiscutable et bientôt indiscutée. On voit par là combien le public a raison de se passionner pour ces hauts faits de
23 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -
, auquel j’ai certainement plus attribué le succès qu’il a eu dans le Public , qu’à tout autre mérite ; ce qui fera peut-être t
joye dans les plus grandes occasions de Fêtes & de réjouissances publiques . Il est vrai que ce Traité auroit reçû plus de
24 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29
s accordoient aux compositions de leur maître de chapelle, à privé le public et les amateurs de la jouissance de ces belles pr
puisse plaire au génie. Je dois dire cependant, à la justification du public , que plusieurs sottises n’ont pas peu contribué a
es prématurées et mensongères, ne contribuèrent pas peu à dégouter le public  ; les louanges outrées que cet ex-directeur ne ce
Si j’ajoute à ces inconvéniens l’effet révoltant que produisit sur le public l’impôt arbitraire que le directeur mit indistinc
25 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61
t à l’opéra depuis sept heures jusqu’à onze heures du soir, et que le public regarde comme autant de corps célestes, n’ont pas
ous ces contre-facteurs des talens dégradent la scène et fatiguent le public éclairé. Il est des chemins divers et des routes
il y a un triage à faire dans les réputations de nos jours, et que le public qui juge et qui prononce sur le mérite, ne voit p
rer ni embéllir notre scène. Lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public tels que ceux de la scène, il faut avoir reçu de
26 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88
idoient a tous leurs mouvemens ; ces pas faisoient tourner la tête au public enchanté, sans le secours de la pirouette. La Dll
secours de la pirouette. La Dlle. Guymard fixa les applaudissemens du public depuis son début jusqu’à sa retraite ; les grâces
’elle auroit pu ajouter aux charmes de la plus correcte exécution. Le public hérita ensuite des talens distingués de la Dlle.
moissonné une partie et d’ont l’autre est nulle pour les plaisirs du public , je vous entretiendrai, Madame, des artistes actu
27 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261
este toujours à craindre l’inconstance de la Fortune, les caprices du public , les intrigues et les cabales. C’est ce que put c
énement artistique, la première représentation de la Juive, occupa le public . La pompe extraordinaire de cet opéra, la qualité
, Nina Lassave. Mille détails, donnés en pâture par les journaux à un public avide, absorbaient son attention. La tragique réa
d’amis. Le souvenir de leurs anciens succès y était resté vivace. Le public retomba aussitôt sous le charme et les dédommagea
e Sa Majesté, pour achever, rue Le Peletier, la difficile conquête du public le plus cultivé, mais aussi le plus récalcitrant
s y voir uniquement de l’afféterie et le désir de capter la faveur du public . Avant de se figer en pli professionnel, le souri
rinde s’épuise en vains efforts pour arracher des applaudissements au public rendu inerte par les maléfices d’Asmodée, et dans
danse du ventre pour une époque plus voisine de nous. « Il fallut au public , au vrai public, écrit Charles de Boigne, quelque
pour une époque plus voisine de nous. « Il fallut au public, au vrai public , écrit Charles de Boigne, quelques représentation
t très appréciés des télescopes de l’orchestre et des avant-scène. Le public , le vrai public, eut plus de peine à accepter ces
des télescopes de l’orchestre et des avant-scène. Le public, le vrai public , eut plus de peine à accepter ces témérités choré
lle voudra faire entendre un autre son que celui des castagnettes, le public surpris la considérera comme une usurpatrice. Le
après une disparition de près d’une année, pour reconquérir auprès du public parisien son prestige d’autrefois. Elle avait bes
s Elssler, Mlle Taglioni n’avait qu’à se montrer pour reconquérir son public … La danse de Mlle Fanny Elssler, il faut bien le
tout à fait là-haut qui s’abandonne à sa chaste et naïve passion, le public la reconnaît et s’écrie : C’est elle ! Et le part
iteux ou la Sylphide l’affligeait comme une preuve de la frivolité du public , et voici comment il essayait de se consoler de c
liberté de la cachucha. Le Mémorial bordelais rappelait à Fanny et au public qui applaudissait cette danse « qu’il y avait dan
sortant du théâtre : « Est-ce que je retrouverais ici le bon, le cher public de Paris ? » Les petites minauderies que la criti
ais. « Lorsqu’il lui arrive, disait le Mémorial, de vouloir capter le public déjà pantelant de plaisir par une de ces salutati
malheur provoqua en France. C’est au milieu de cette espèce de deuil public que tomba la nouvelle de la maladie de Fanny Elss
28 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »
donc, dans le pas des Lutteurs des Fêtes Grecques et Romaines que le Public a si constamment applaudi, une faute de compositi
action de Danse, que son succès doit avoir gravée dans le souvenir du Public , et dans l’esprit de nos jeunes Danseurs, afin de
jeunesse vive et brillante qui êtes l’ornement du Théâtre, l’amour du Public , et l’espoir de l’Art, ouvrez les yeux, et lisez.
29 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -
nt rarement l’aurore du talent. Ces Messieurs ne pensent pas comme le Public , & devraient bien avoir pour les Auteurs l’in
fiers, trop délicats, rébarbatifs ; peu m’importe. En dépit d’eux, le Public va me connaître. Grace au sieur Nicolet, je suis
! Ce ferait leur jouer un assez mauvais tour, & rendre service au Public .... Exécutons un aussi noble dessein ; qu’ils ap
30 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39
s veuves et leurs enfans. Ces établissemens ne coûtent rien au trésor public  : c’est l’amour de l’humanité et la générosité na
mort pour rendre hommage à sa mémoire, L’estime et la reconnoissance publique ont voulu que ce grand compositeur jouit de son t
ent de ce même fonds dépend de la générosité et de la bienfaisance du public .
31 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231
e et je décidai d’organiser des soirées afin de la produire devant un public qui saurait l’apprécier et la comprendre. Dans ce
cesse, elle me promit donc sa présence. Certaine enfin d’avoir un bon public , je retournai à l’hôtel et dis à mon amie que l’o
, lui expliquant qu’elle risquait par sa négligence de mécontenter un public qui pouvait la lancer définitivement. Mes paroles
stume si insuffisant ? Alors je compris soudain l’attitude étrange du public , et, poussée par une sorte d’inspiration, je m’éc
ai dû passer pour une imposteuse, car mon amie continua à paraître en public dans ce que j’avais appelé sa robe de travail et
32 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219
lude d’une campagne menée à grand fracas pour exciter la curiosité du public et le préparer à recevoir avec faveur les deux re
me danseuse. Joies. » Les entrefilets destinés à tenir l’attention du public en éveil se multiplient. Ils donnent les noms des
a Sylphide, et mis en musique par Schneitzhœffer. Afin de préparer le public à comprendre et à goûter le sujet, Charles Mauric
ués de la direction faisaient connaître la distribution des rôles. Le public était tenu au courant du travail des répétitions.
ment gradués, de manière à surexciter la curiosité et l’impatience du public , la première représentation de la Tempête eut lie
s de son manteau. C’est une suite de scènes d’un intérêt médiocre. Le public manifeste plutôt de l’ennui. Les lettrés se deman
te. Les fictions de Shakespeare, accommodées de la sorte, laissent le public froid. On fait un accueil aimable à Mlle Duvernay
e représentation de ce ballet-pantomime on avait tellement fatigué le public de promesses et d’éloges qu’on lui avait presque
our de paraître. Elle tremble en sentant de l’autre côté du rideau ce public parisien dont elle brûlait si vivement jadis de r
Alcine avait à peine fait quelques pas, que déjà les dispositions du public étaient changées. Il oubliait que le livret était
Ce n’était pas assez de la montrer du haut de la scène de l’Opéra au public enchanté. Il éprouvait le besoin de la promener e
mations qui couvrent le petit bruit de ses petites pointes, et que le public artificiel du lustre laissera faire au public sér
ites pointes, et que le public artificiel du lustre laissera faire au public sérieux. » Le grand public fut invité à se prono
ic artificiel du lustre laissera faire au public sérieux. » Le grand public fut invité à se prononcer sur les mérites des deu
ure à elle-même, en la privant, le premier soir où elle affrontait le public parisien, de l’appui de sa sœur. Fanny était habi
33 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
Pour la première fois, ils rencontrèrent la résistance acharnée d’un public de fidèles. Défaite glorieuse ou triomphe douteux
je préfère le pandæmonium de jadis, le corps à corps furieux des deux publics de 1913 à l’approbation bénigne et blasée des spe
Aucune conviction n’anime les exécutants qui ne cachent nullement au public leur désillusion ironique. Aujourd’hui comme jadi
34 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
nds talens a été forcée, en quelque façon, pour satisfaire au goût du public , et se mettre à la mode, d’associer les danses à
tissemens sont plus ou moins nombreux. L’indulgence avec la quelle le public applaudit à de simples ébauches, devroit, ce me s
delà de ce qu’ils savent, et qu’ils touchent aux bornes de l’art. Le public , de son côté, aime à se faire une douce illusion,
ux minauderies de nos danseuses. Je ne parle point de cette partie du public , qui en est l’ame et le ressort, de ces hommes se
35 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « [Avertissement] » p. 
[Avertissement] N. B. L’Auteur croit devoir prier le Public de ne point le confondre avec un artiste du même
36 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Privilege du roy. » pp. -
yant fait remontrer qu’il souhaiteroit faire imprimez & donner au Public un ouvrage de sa composition qui a pour titre : H
qu’il en fera ensuite remis deux Exemplaires dans notre Bibliothéque publique , un dans celle de notre Château du Louvre & u
37 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Avertissement. » pp. 33-34
effet, c’est d’après eux que la plupart des ballets qu’on a donnés au public depuis moi ont été dessinés ; on a fait mieux, on
ti de déposer et de consigner le peu qui me reste, afin que 1’opinion publique , je n’ose dire la postérité, puisse le reconnoîtr
38 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32
aux artistes de donner l’essor à leur imagination, et qui rassurât le public sur des craintes que des événemens fâcheux ne ren
tielles, et qui, jusqu’à ce moment ont été oubliées : La commodité du public qui paye, et le droit qu’il a de voir et d’entend
ations et des tableaux variés que lui offre la danse, de sorte que le public qui donne son argent, ne voit que le profil des o
olument essentielles aux charmes de la représentation, à la sureté du public , et à celle du service, qui en raison de la varié
on pût y pratiquer de larges trotoirs, qui préservassent la partie du public la plus nombreuse du danger d’être écrasée par le
n négliger enfin de ce qui contribue à la commodité et à la sûreté du public  ; distribution, qu’il lui est impossible d’exécut
neront dès chefs d’œuvre, et toutes les sources taries de la richesse publique deviendront abondantes : c’est alors que la mode
er l’argent nécessaire à cette dépense utile ; elle tranquillisera le public , et en veillant à sa sûreté, elle s’occupera égal
en très peu de teins. Une chose tout aussi nécessaire à la sureté du public , et qui doit d’autant plus fixer l’attention de l
ision : mais ces salles m’ont toujours parues trop grandes et pour le public et pour les acteurs, et surtout pour la mesquiner
lité du service. J’ai déjà souhaité pour l’effet du spectacle, que le public ne pût appercevoir aucune lumière dans les chassi
clairer si fausse, si désagréable pour l’acteur, si fatigante pour le public , et si diamétralement opposée aux règles de la na
’ai point oublié celle d’une grande nation. La commodité et la sureté publique ont sollicité mon attention ; j’ai pensé que ce v
et sans confusion. 2°. Quant à la partie de la salle destinée pour le public , elle doit être assez spacieuse, pour que les rec
39 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »
ent occupé du plaisir. Sur des Chœurs de Musique entretenus des fonds publics , on voyait un jour les hommes déjà faits41 former
sur leurs attitudes. Ces deux troupes se réunissaient dans les places publiques , pour chanter en chœur des Hymnes en l’honneur d’
nneur de Saturne. 43. « Y ayant, dit Amyot, ès fêtes solennelles et publiques toujours trois Danses : celle des Vieillards comm
40 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »
vait à peine. Aussi parlait-il à ses Camarades comme à des sujets, au Public assemblé comme à une armée dont il aurait été le
uggère, il en est une que la faiblesse, la légèreté, l’inconstance du Public rendent presque toujours infaillible. Ils ont sur
ès tous ces préparatifs, le moment arrive, l’impulsion est donnée. Le Public la suit, et toujours extrême dans sa saveur comme
41 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -
Festins, qui a rapport à nos Bals de cérémonie pour les réjouissances publiques  ; quoique Philostrate en attribue l’invention à C
tablirent des régles & des preceptes pour perfectioner les danses publiques . C’est du mélange de toutes ces danses que les Gr
ce qu’elles occupoient les jours de Fêtes la populace dans les places publiques , à passer un tems qui devoit être consacré au Ser
u goût du tems, que parce qu’il paroît avoir été le premier spectacle public représenté chez les Grecs, qui appeloient ces Dan
42 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
s talents, a été forcée, en quelque façon, pour satisfaire au goût du Public , & se mettre à la mode, d’associer les Danses
tissements sont plus ou moins nombreux. L’indulgence avec laquelle le Public applaudit à de simples ébauches, devroit, ce me s
là de ce qu’ils savent, & qu’ils touchent aux bornes de l’Art. Le Public de son côté aime à se faire une douce illusion, &
ux minauderies de nos Danseuses. Je ne parle point de cette partie du Public qui en est l’ame & le ressort, de ces hommes
43 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-
clames, tout était fait pour elle, et que si elle ne dansait plus, le public pourrait protester. — Eh bien, dans ce cas, je da
serpentine, n° 2 la violette, n° 3 le papillon, n° 4 une danse que le public désigna plus tard du nom de danse blanche. Pour f
la représentation tout était prêt pour mes débuts. L’enthousiasme du public montait progressivement tandis que je dansais. Lo
ns pas besoin. Celles que vous venez de danser ont suffi à enlever le public . N’entendez-vous pas les acclamations ? Un instan
44 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-
iva. J’étais d’une impatience fébrile. On n’avait rien fait savoir au public marseillais, car nous regardions cette première s
e trop peu nombreux me sembla d’un mince effet dans un tel espace. Le public , qui se trouvait de l’autre côté des pièces d’eau
anse s’achevait. Mes projecteurs, en s’éteignant, nous laissèrent, le public et moi, dans la complète obscurité. Le fracas des
Je dansai quatre fois, et les différentes sensations exprimées par le public furent tout à fait surhumaines et me donnèrent la
45 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »
Isadora qui ramena les foules vers la danse, qui lui créa un nouveau public . Elle sut déterminer un mouvement d’opinion. Cela
ptions déplorables et mesquines, qu’elle faussât la sensibilité de ce public . Grâce à elle, ceux qui viennent déblayer le terr
grand souffle qui passe. D’ailleurs, cette emprise de la danse sur un public à peu près aussi candide et par conséquent aussi
a, selon lui, une valeur indiscutable : mais c’est du déjà vu. Or le public français serait routinier et conservateur par lui
46 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108
ésente un grand corps de danse, propre à exécuter et à transmettre au public toutes les idées d’un compositeur ingénieux. Les
rente danseurs, et, qu’on me passe l’expression, le pain quotidien du public . A l’exemple de Vestris tous les danseurs et les
is tous les danseurs et les danseuses tournent et avec eux la tête du public . Si dans un grand ballet, tous les sujets y sont
urs et des chanteuses qui font le charme de l’opéra et les délices du public  ; c’est à M. Gretri qu’il appartient de faire leu
47 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -
ûjours beaucoup plus d’effet, que ceux qui sont dénuez de secours. Le Public n’attend pas d’un homme comme moi, qui a passé to
qui approcha le plus de Ballon, & qui consola en quelque façon le public . Il eut l’avantage d’être d’abord associé pour le
amais d’embellir le spectacle, & d’attirer les applaudissemens du public . Le commencement de la réputation de Marcel est u
ire ce rôle, & le remplit si bien qu’il engagea dès ce jour-là le public à remarquer avec plus d’attention les talens qu’i
48 (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428
nfluence cette scène a exercée à des époques différentes sur l’esprit public  ; on aime à reconnaître comment, à son tour, elle
gréable de nos spectacles. L’antiquité connaissait l’opéra. Les fêtes publiques , les cérémonies religieuses offraient toujours ch
rut à Vincennes. Perrin n’abandonna pas son projet de l’établissement public de ce spectacle. Le 28 juin 1669, il obtint des l
Paris et autres du royaume, des académies de musique, pour chanter en public des pièces de théâtre, comme il se pratique en It
le premier opéra italien représenté devant la cour, on joua devant le public le premier opéra français, Pomone, paroles de Per
orme une des principales époques de l’Opéra ; elle occupa vivement le public  ; on la regarda comme d’un heureux présage pour l
maine, qui confiait aux magistrats de la ville le soin des spectacles publics . On s’occupa de régler les attributions et les ob
vantes, si elles ont lieu sans interruption ; sans quoi, si le dégoût public arrête l’ouvrage, ils ne pourront rien prétendre
après mademoiselle Fontaine ; mademoiselle Guyot lui succéda dans la publique admiration. Elle quitta le théâtre pour le couven
a tour à tour encombré et troublé ; l’Opéra, véritable œil-de-bœuf de publique dépravation, était tellement fréquenté par la cou
nt régénérer le peuple ; c’était un levier trop puissant sur l’esprit public , pour qu’on négligeât de s’en servir. L’Opéra, ce
si remplis d’émotions entraînantes, devait surtout fixer l’attention publique . Son étendue, ses ressources, la pompe et le luxe
teurs. C’était donc a lui qu’appartenait le premier rôle de séduction publique . La commune de Paris, en 1792, avait succédé à to
contredit le théâtre qui avait le plus contribué à échauffer l’esprit public par des scènes patriotiques. L’Offrande à la Libe
bourgeoises et industrielles, en appelant incessamment l’attention du public sur l’Opéra, en choisissant pour l’initier à cett
s d’une fois enlacé à un tel point, qu’il s’est vu forcé de mettre le public dans la confidence des dégoûts qu’il éprouvait. E
, de tous les gouvernemens de l’Opéra, celui qui convient le mieux au public par les plaisirs dont elle le dote, et à l’État,
a ; autant vaudrait-il prétendre que l’Opéra n’est point fait pour le public . Remercions M. Véron d’avoir pensé autrement ; s’
rampes. L’égalité règne à l’Opéra, et peut-être le spectacle d’un tel public offre-t-il autant d’attraits que les magnificence
vantes, un luxe inouï d’éclairage, tout a été employé pour ramener le public . La foule s’y est précipitée, non pas grave, noir
é, le plaisir et surtout l’intérêt y tiennent le sceptre de la morale publique . Si nous le voulions, nous pourrions dérouler des
cle tout émaillé de ravissantes : bigarrures. La salle envahie par un public qui se confond à toutes les places ; les dieux et
ballet : c’est un genre nouveau qui participe de tous les autres ; le public a fait le meilleur accueil à ces heureuses combin
cteur dans l’intérêt du Gouvernement, des artistes et des plaisirs du public  ; elle doit surtout faire usage de ses pouvoirs p
49 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Avertissement du libraire.  » p. 
u Comédies-mêlées-d’ariettes. Il faut varier la Scène & donner au Public des Pantomimes : voilà ce qui s’appelle du neuf,
50 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160
est pourquoi il ne convient pas à tous de donner ce divertissement au Public , sans s’exposer à la discrétion des masques : c’e
r entrer les masques que par billets, est très-contraire à la liberté publique & à l’institution des bals masquez, parce que
ille écus : témoin ceux que le Prince Emanuel de Portugal a donnez au Public au mois de Juin 1715, à l’Hôtel de Bretonvilliers
ée dans Paris, S.A.R. Monseigneur le Régent a permis d’établir un bal public dans la Salle de l’Opéra, trois fois la Semaine,
armes aux masques ; ce divertissement s’est trouvé si fort au goût du Public & des Etrangers, que chaque jour de bal a pro
51 (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226
lorsque Fourcroy exerçait les fonctions de Directeur de l’Instruction publique . Les deux ballets auxquels Gardel fait allusion f
Il est possible qu’il ait eu des difficultés avec le Comité de Salut Public . Le document suivant tendrait à nous le faire cro
seignements qui lui deviennent nécessaires dans l’intérêt de la chose publique . Les représentants du peuple, membres du Comité d
on Juan chanté par Rubini, Tamburini, Lablache, Grisi et Persiani. Le public était très froid surtout pour Grisi. Elle s’est f
à ce qu’il paraît, s’était très bien conduit pour elle ; cela rend le public froid et tout le succès retombe sur la Persiani.
52 (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108
iés la permission d’établir des académies de musique, pour chanter en public des pièces de théâtre pendant douze années conséc
médiatement la consternation fit place aux hourras et à la gaieté. Le public ne songea plus qu’à saluer de ses éclats de rire
L’Académie royale de musique fut appelée Opéra en 1791, et depuis, le public n’a cessé de lui donner ce nom. Mademoiselle Mont
est rivé à une chaîne plus courte que celle qui attache l’actrice au public  ? et que de maîtres, sans compter le public ! L’a
qui attache l’actrice au public ? et que de maîtres, sans compter le public  ! L’actrice doit plaire et sourire à tous, heureu
53 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »
s assez vaste pour pressentir comme Auguste, l’utilité des Spectacles publics . Ses vues restèrent resserrées dans le cercle étr
ues à Venise. Ces sortes de Concerts firent quelque sensation dans le Public . Les gens de la bonne compagnie, qui sont toujour
54 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114
coup plus de facilité pour composer des pas que je devais exécuter en public  ; ayant surtout quelque peu de temps pour les mie
t ou négligent les principes, tout en dansant, ou en se présentant au public . C’est un grand défaut au théâtre, et qui choque
e dans les moments de repos ou dans l’instant que l’on se présente au public , pour l’exécution du pas. La manière de bien marc
55 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13
teurs : ils ont l’art de faire payer chèrement leurs productions : le public , amateur de nouveautés, achète tout, et est tromp
c’est à dire, tous les morceaux qui ont été vivement applaudis par le public , et qui portent avec le caractère de la nouveauté
et la dépense. En France, dîtes-vous, on joue un opéra autant que le public le trouve agréable, et vingt années de succès ne
56 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »
de ces Opéras Bouffons qu’on y représente séparément sur des Théâtres publics . On ne compose guère depuis longtemps ces ouvrage
embellir. 85. Je ne connais que ce seul Ballet qui ait été donné au Public , comme Spectacle, ailleurs que dans les Cours des
57 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96
ublé de ces deux visages, ne devoit jamais montrer la face entière au public , et a l’éxemple d’un soldat bien exercé, il fallo
de s’associer aux mimes, et de jouer plusieurs rôles sur les théatres publics  ; lorsque cet Empereur représentoit, un décurion,
e chose désagréable et tout aussi fatigante pour l’acteur que pour le public . Il faut convenir que les auteurs anciens n’ont j
mmencèrent par réprésenter des pièces parfaitement connues, et que le public savoit presque par coeur. Rome, à cette époque av
58 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187
e extraordinaire, elle l’obtint, non pas en flattant les habitudes du public , mais au contraire en les heurtant de front, en r
rité des Parisiens. A Stuttgart elle conquérait, avec la sympathie du public , l’affection de la reine. A Munich, où elle fut e
us brillants sujets de l’Opéra, Mmes Legallois, Anatole, Montessu. Le public put mesurer l’énorme distance qui sépare le talen
oirée triomphale qui fait date dans l’histoire de la danse. Ce que le public applaudit frénétiquement ce jour-là, ce ne fut pl
ps encore au pinacle où la Sylphide l’avait élevée. L’enthousiasme du public ne diminua point lorsque, l’année suivante, le 4 
out simplement, d’après notre auteur, la protestation d’une partie du public contre l’abus que Véron faisait de la claque. « 
is profanée, toi que vierge je veux voir, toi que chaste j’admire ! —  Public  ! pudeur, sinon respect pour elle ! Pudeur pour s
à l’idéalisme de la danse de Marie Taglioni. Celle-ci conquérait son public , à Berlin, à Milan, comme à Paris, par sa légèret
is Rahel reconnaît que les défauts mêmes qu’elle censure séduisent le public , cet enfant. Aber gerade das entzückt Publikümche
jour, à Londres, au King’s Theatre, le rideau tardait à se lever. Le public perdit patience et fit du bruit. Le directeur, La
ue la même année le bénéfice de Nourrit, un artiste pourtant choyé du public , n’avait produit que 24 000 francs, les guinées,
’il n’avait pu maintenir la discipline dans sa troupe, ni empêcher le public payant d’être très chaleureux à l’égard de Perrot
59 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 18 février 1662 »
février 1662 Maintenant, qu’en grattant ma têtes, Cette Lettre au public j’apprête, D’un style morne, et non follet, On da
60 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »
Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques Toutes les actions publiques des Anciens avaien
Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques Toutes les actions publiques des Anciens avaient quelque Analogie avec leurs s
61 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 26 décembre 1666 »
ui j’écris, Vous savez tout ce que je dis ; Mais, comme ma Lettre est publique , Aux lecteurs aussi je l’indique. Sur ce, je fe
62 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 14 octobre : Le Bourgeois Gentilhomme — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 22 novembre 1670 »
héâtre de Molière Et que, par grâce singulière Mardi, l’on y donne au Public De bout en bout et ric à ric, Son charmant Bourge
63 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32
plus aujourd’hui que comme un art simplement utile au divertissement public  ; & même, suivant l’opinion de l’Eglise, comm
ux de joie, & des jeux innocens, pour augmenter les réjouissances publiques , entretenir les peuples dans la soumission, &
suite des tems, les habitans de la Colchide l’ajouterent à leurs jeux publics  : ce qui passa en usage chez les Grecs, chez les
exercices du corps, vû qu’ils s’exerçoient à la Danse dans les salles publiques depuis l’âge de cinq ans, jusqu’à trente, comme o
a sienne. Elles étoient accompagnées de festins & d’illuminations publiques , avec toute sorte d’instrumens ; elles étoient su
les rues, qui étoient illuminées le soir, où l’on dansoit des danses publiques  ; desorte que ce jour-là il n’étoit pas permis, s
euses. Cicéron reprocha à Gabinius homme Consulaire, d’avoir dansé en public  : ce qui fait voir que dès ce tems, la Danse avoi
la prophanation des danses Sacrées, que par la corruption des danses publiques  ; & l’on vit chez les Romains toutes les Dans
64 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-
la jouâmes d’abord dans les provinces avant de venir la présenter au public de New-York. Je fis donc mes débuts de « danseuse
es pieds tout enveloppée dans le nuage soyeux de la légère étoffe. Le public bissa la scène, puis la bissa encore… et tant et
deux ans d’absence de New-York m’avaient fait complètement oublier du public , et qu’en essayant de me rappeler à son souvenir,
t-il, ce n’est pas l’âge qui compte, c’est le temps pendant lequel le public vous a connue, et vous avez été trop connue comme
pparition baignée dans une lumière bleue. La salle était bondée et le public fut absolument enthousiaste. Je dansai mon premie
ndre, car on avait négligé de le mettre sur le programme ! Lorsque le public apprit que la nouvelle danseuse était son ancienn
65 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
teurs et de les placer derrière les coulisses, de telle sorte, que le public ne pût les appercevoir, et je promis de les rempl
expression du chant et de combiner la chose de manière à persuader au public que les objets qu’il voyoit agir étoient ceux qui
 ; si comblé d’allégresse, il fait ouvrir les rideaux qui dérobent au public cette action sanguinaire ; s’il frappe du poignar
ce ballet tragique. Le site du cinquième acte représentoit une place publique au milieu de la quelle s’élevoit un bûcher ; les
e la mort d’Agamemnon des choeurs chantants et dérobés aux regards du public . Oreste prévenu à l’avance du retour de son père
66 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »
. Soit que l’esprit se fût développé par la continuité des Spectacles publics , qui sont toujours l’École la plus instructive de
-vous mutuellement ; estimez-vous, encouragez-vous : donnez le ton au Public qui ne demande pas mieux que de le prendre. Son p
avec amitié. Si vous voulez vivre heureux, si vous aspirez à l’estime publique , si l’honneur de votre nom vous intéresse, employ
67 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »
l. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. L’Opéra vient d’offrir au public plusieurs soirées composées intégralement de dans
éaliser ce qu’ils avaient suggéré. Des expériences sont tentées et le public s’y passionne. Les jours sont loin de la fuite ép
68 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76
de la comédie Française. Il y avoit toujours six opéras sur pied. Le public qui paye, aime la variété et ne s’embarrasse pas
es premiers sujets qui avoient fixé l’amour et les applaudissemens du public pendant trente années, n’obtenoient que 3000 liv.
69 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Catalogue. Des Danses dont je fais mention dans cette Histoire. » p. 212
a danse Astronomique. De la danse des festins, pour les réjouissances publiques . De la danse des Fêtes Saturnales. De la danse de
70 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128
était un industriel adroit, qui, ayant bien compris les goûts du gros public , le servait à souhait et réalisait, par une fabri
s plus populaires. Le théâtre devait parler avant tout aux sens de ce public de banquiers et de négociants, et lui faire oubli
x et qui réunissait à un moment sept cents personnes sur la scène. Le public s’extasia de même devant les tableaux de la Juive
meilleur opéra ; il acquit la conviction que la plus grande partie du public était animée des mêmes sentiments, que la plupart
leur offrît le même plaisir que Franconi. Le grand Véron et le grand public se comprirent ; celui-là sut rendre la musique in
ne donna que des pièces à grand spectacle ; celui-ci, je veux dire le public , put avec ses filles et ses épouses se rendre à l
e de fréquenter l’Opéra, il avait acquis du flair ; il connaissait le public  ; il savait les morceaux qui portaient ; il savai
Bouge-Variétés et n’en demandât la fermeture, par mesure de salubrité publique . Malheur à l’artiste qui ne partageait pas avec l
en ce temps-là les journaux n’avaient pas encore usé la crédulité du public . Celui-ci croyait à la beauté des pièces que prôn
adères. Enfin ce directeur aux ressources infinies attira l’attention publique sur lui et sur l’Opéra au moyen des bals qui s’y
71 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319
entourée de ses admirateurs idolâtres, toujours sûre d’ensorceler le public . Incapable décidément de s’entendre avec Duponche
ecteur de lui rendre sa liberté. Le 4 avril, il faisait ses adieux au public parisien, en pleine force, dans tout l’éclat de s
qui avaient fait honneur au pays natal devant l’aréopage suprême, le public de Paris. Mais on se demandait en même temps si l
la danse dont ils portaient le nom. La cachucha devenait une calamité publique . Il y aurait eu de quoi maudire l’importatrice du
son modèle ; elle songe au succès qu’elle lui devra ; elle entend le public l’applaudir, elle pense qu’un si grand effort lui
contraire. Quant à Fanny, elle fut entièrement mise hors de cause. Le public et la presse reconnurent que si le ballet offrait
prince. Partout où ils la rencontraient, dans la rue, dans les lieux publics , ils lui manifestaient une affectueuse déférence.
fut dansée par Fanny et par Thérèse avec une telle perfection que le public ne s’offusqua pas de l’étrangeté du sujet. Mlle M
r d’être extrêmement fructueuse, car c’est l’actrice la plus aimée du public , et c’est justice. Si la somme d’argent qu’elle r
ître au second acte et aller jusqu’au bout de son rôle. Une partie du public manifesta une vive approbation. De ce côté se tro
r la terre ce ciel auquel il ne lui est pas permis de s’élever. » Le public sembla partager l’opinion des taglionistes. Les r
u’il portait l’affaire devant les tribunaux. On livra à l’indignation publique le nom d’Auguste, qui avait, dit le Bon Sens, « l
pas le même retentissement que celles du Diable boiteux. L’attention publique était détournée à ce moment-là du ballet par d’au
ir comprise par de beaux esprits comme Th. Gautier. Mais sur le grand public , qu’elle avait cru conquis un moment, son action
urs de Her Majesty’s Theatre avaient traité Fanny avec rigueur. « Le public anglais, écrivait Chaudes-Aigues, aurait pu répon
agaçante de Mlle Fanny Elssler. Il est vrai de dire, pour l’excuse du public anglais, que quelques jours auparavant, à une rep
aussi un peu par la tiédeur croissante qu’elle croyait sentir chez le public , Fanny Elssler prêta volontiers l’oreille à des p
e repos imposé, prématurément peut-être, par les caprices injustes du public  ; elle songeait à s’assurer une retraite dorée. E
72 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VI. Définition, et Division de la Danse sacrée »
lennelles établies par la Loi, ou dans les occasions de réjouissances publiques , pour rendre grâces à Dieu, l’honorer, et publier
73 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 7 au 12 mai : Les Plaisirs de l’Isle enchantée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 8 novembre 1664 »
Cet Art moralement plaisant, Qui nous charme en nous instruisant, En public , mêmement, expose (Partie en vers, partie en Pros
74 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
re, faire répandre dans la tragédie un torrent de larmes, effrayer le public , l’entrainer à la terreur, et l’épouvanter par la
rge grossière du plus beau talent, augmentèrent encore les regrets du public . Cette tradition précieuse qu’il avoit établie av
fforce en vain d’imiter, auroit disparû, ou se seroit affoibli, et le public eût été privé d’une actrice célèbre, qui lui à fa
s ont fait verser de larmes délicieuses ? Combien elle étoit chère au public , et combien ce précieux chef-d’oeuvre de la natur
u, et avança que Mademoiselle Clairon qui connoissoit parfaitement le public , avoit peut-être gagné autant d’admirateurs avec
tant plus ridicule, qu’ils y avoient presque tous débutés ; et que le public de nos villes de parlement étoit aussi éclairé, e
75 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-
étais sûre d’obtenir en Europe. Il me conseilla d’aller à Paris où un public d’artistes ferait à mes danses l’accueil qu’elles
lle semblait vide totalement. Je vis, quand j’eus achevé, que tout le public se trouvait dans les galeries formant balcon à mi
habitude de le faire au théâtre, je revins en scène pour remercier le public de ses applaudissements et je vis devant moi, en
76 (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231
u reste parfaitement prévue de Tchaïkovski et de Marius Petipa sur le public de Leicester-Square, je la considérais surtout co
uichotte chargeant un troupeau de brebis, — tant d’engouement béat le public « insulaire » a invariablement montré aux auditio
s ou bien neuf je l’ai vu de mes yeux au « Théâtre Marie », mêlé à un public de gardes rouges et de matelots « en corvée »… Le
77 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71
ères, nous défendons, sous peine d’excommunication, toutes les danses publiques aux principales fêtes de l’année, (ces fêtes sont
x et les danses, par la fréquentation des tavernes, par des débauches publiques et scandaleuses, au mépris du service divin, qui
4 novembre 1654, pour les exhorter à faire un bon usage des calamités publiques dont il avoit plu à Dieu de les visiter les année
s coutumes, que je viens de toucher. Il faut les reprendre souvent en public dans la chaire de vérité, en représenter vivement
Parlement de Paris avoit rendu deux arrèts pour interdire les danses publiques , sous peine de cent livres d’amende, tant contre
eigneur et à ses officiers, de permettre ni de souffrir aucunes danse publique dans le lieu de Récy, à peine de deux cents livre
tationum genera periculosa.  » Il y a quelques années qu’on donna au public les décisions d’un assez grand nombre de docteurs
78 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre I. De la Danse profane »
dans les premiers temps une expression simple de joie dans les Fêtes publiques ou particulières et successivement les différente
79 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
mie, s’il oublie que c’est un poème intéressant, qu’il doit offrir au public et non un divertissement fastidieux de danse mort
tes et leurs chûtes corrigent insensiblement ; en écoulant la voix du public et celle de l’expérience, ils choisissent des suj
lheureusement inconnue ; ils pourront alors se vanter de présenter au public un tableau vraiment neuf et intéressant. Mais ce
ire ; tout doit y être grand, expressif et majestueux et entrainer le public a celle illusion vive qui lui fait prendre la cho
80 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Monseignevr : Monseignevr le marqvis de Buckingham Grand Escuier, & Grand Admiral d’Angleterre, &c. »
e que fauourable a vne ambition qui a pris pour obiect l’vtilité d’un public & laquelle ie desire passionnement (Monseigne
81 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre I. Des Ballets Ambulatoires »
e nom de pompe Tyrrhénique88. La mer, le rivage, les rues, les places publiques , sont les Théâtres sur lesquels on fait voir succ
uter des Danses vives sur des Symphonies qui exprimaient l’allégresse publique  : dans tous les détours des rues, une foule d’Ins
82 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »
« affranchit » la main, on cria au prodige ! C’est que la majorité du public hait inconsciemment les exigences impérieuses de
met, dans un geste beau entre tous, de tendre, agenouillée en face du public , un vase d’argile à Orion debout derrière elle. M
83 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »
s le culte qu’ils rendaient à leurs divinités et, dans les cérémonies publiques , le pratiquèrent avec tant de succès qu’on a de l
racieux, les membres déliés et les mouvements aisés. En présentant au public ce traité élémentaire, je crois lui fournir des m
84 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
unes artistes qui excitent en ce moment, à l’Opéra, l’enthousiasme du public , ne peuvent s’y trouver. La saison de la Danse es
ce moment ; cela aurait entraîné quelque éloge pour chacun ; c’est au public à les juger.   N. B. L’auteur de cette faible im
L’autre a peur de ramper ; il se perd dans la nue. Voulez-vous du public mériter les amours ? 70 Sans cesse en écrivant v
L’autre a peur de ramper ; il se perd dans la nue. Voulez-vous du public mériter les amours ? Sachez de votre corps varier
, Plaisant sans être ignoble, agréable sans fard. N’offrez rien au public que ce qui peut lui plaire. Jusque dans votre mar
autant, imitez le ressort du ballon20. Dans cet art enchanteur que le public adore, C’est par-là que plaisait l’aimable Théodo
sa mode, Et fut digne pourtant de son heureux destin : Mais chéri du public , du succès trop certain, Chant I, vers Vit da
on ressort. Chant I, vers Craignez-vous pour vos vers la censure publique  ? Soyez-vous à vous-même un sévère critique : 18
auteur intraitable &c. Craignez-vous pour vos pas la censure publique  ? Soyez-vous à vous-même un sévère critique : L’i
ntéressé flatteur, Conducteur de cabale et pilier de parterre, Que le public invite ou contraint à se taire : Pour des billets
ance un plaisir ignoré. Des pélerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première ; &c. Art de
masque plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’un théâtre en public exhaussé Fit paraître l’acteur d’un brodequin cha
leur faux agrément, A ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace, 110 Leur nombre impétueux
leur faux agrément, A ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace, Leur nombre impétueux s’emp
brusque et grossier, enseigner l’art de plaire17. Et vous qui, du public , excitez les transports, Danseurs, pour nous char
outh, M. le duc de Villeroy, et M.le marquis de Rossen, y parurent en public une fois devant le Roi, qui vint voir ce spectacl
l’air avant que de retomber à terre, nous prouve que de tout temps le public a aimé qu’on l’étonnât. Cependant son genre ordin
ue de la Danse par Cahusac, tome premier, chap. 3. 7. Le spectacle public de l’Opéra n’existait pas encore. Louis xiv aimai
gagé par les principaux seigneurs de la Cour à remettre le masque, le public trouva aussi ridicule de voir danser masqué, qu’i
e est plus gaie, plus surprenante, et, en général, plaît davantage au public . Mademoiselle Allard fut très-renommée dans ce ge
ent le langage des mains des pantomimes. Il y avait à Rome des écoles publiques , pour apprendre cet art. Ce langage s’imprime ais
effet, se donne depuis quinze ans, avec les mêmes applaudissemens du public . 5. Pierre Gardel. Voyez la note 6 du premier
85 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
, et ensuite les introduisirent dans les fêtes et les divertissements publics . Peu à peu on dansa sur les théâtres, et les Grec
Peut-être que mon zèle, réuni à mes efforts, m’obtiendra l’indulgence publique , et que les jeunes danseurs me sauront gré de l’i
onde ; car nous voyons très souvent de mauvais sauteurs « plaire à un public aveuglé par des tours de force, par des gambades
86 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114
s arrêts, se sont joints aux saints conciles pour défendre les danses publiques les saints jours de dimanches et de fêtes, et sur
u conseil d’état, soit des cours souveraines qui défendent les danses publiques les saints jours de dimanches et de fêtes, il ne
quand ils seroient innocens. On voit bien que cette marque de la joie publique ne conviendroit pas avec le deuil solennel de tou
ce qu’on ne pouvoit les célébrer qu’avec une démonstration de la joie publique . Cet esprit se conserve encore dans l’Eglise, com
87 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364
. Le 14 mai 1840, Fanny Elssler parut pour la première fois devant le public de New-York dans la Tarentule. Elle eut un succès
ont les musiciens (la chose se passe à Boston) qui rivalisent avec le public pour fêter la triomphatrice et qui hissent avec e
e d’hommages, brisée de fatigue, Fanny monte dans sa chambre. Mais le public idolâtre ne lâche point sa proie. Des musiciens e
mposaient à Fanny un surcroît d’efforts : il lui fallait haranguer le public . Elle prit l’habitude de jeter par-dessus la ramp
lle toute bouleversée de cette réception extraordinaire. Les affaires publiques souffrirent de l’engouement du monde politique po
ie baptisa du même nom sacré une de ses locomotives. Un autre service public eut des gracieusetés pour l’artiste : l’administr
lles fussent allumées », pendant qu’elle s’habillait dans sa loge, le public impatient lui témoignait, par des trépignements,
rouva même un peu prude ; il dit : « Poussant à l’excès la crainte du public américain dont on lui a sans doute exagéré les pu
nnaissait aucune liaison ; dans sa vie, que les journaux étalaient au public , le censeur le plus austère ne découvrait aucun d
de Mlle Elssler, si pleine de retenue, de bon ton, de décence, que le public américain est tombé en admiration devant cette ch
e, une pensée qui venait du cœur, fut l’œuvre qu’elle recommandait au public de New-York du haut de la scène, la fondation d’u
et âcre. Quelle différence entre ces Béotiens du Nouveau-Monde et le public si fin, si cultivé, de Paris ! Sa pensée revenait
88 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre V. De quelques Danses des Romains »
le Règne de Domitien, jusqu’à des Pères Conscrits, qui s’avilirent en public par cet indigne exercice. Ils furent exclus du Sé
89 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « A Monseigneur le duc de Rets, pair de France, et capitaine des gardes du corps. » pp. -
d’abord inventée pour le plaisir, & ensuite employée à l’utilité publique , ne mérite de la consideration. Fille de l’Harmon
90 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »
représentations secrètes qu’on ne pouvait plus voir sur des Théâtres publics . La familiarité entre les Spectateurs et les Dans
n’en connut que la partie la plus grossière. Il rouvrit les Théâtres publics des Pantomimes que Tibère avait fermés. Sous un p
91 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-
mps d’aller au buffet. C’était vraiment une habile façon d’obliger le public à renoncer à ses habitudes. Au lieu d’en appeler
s acteurs d’Europe puissent venir y jouer des pièces de leur pays. Le public nippon s’apprête à leur faire le meilleur accueil
92 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre V. Des Bals Masqués »
Bals masqués magnifiques durant le règne de Louis XIV, mais les bals publics , dont je parlerai bientôt, firent tomber tous les
93 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »
olennelles établies par la loi, ou dans des occasions de réjouissance publique , pour rendre grâces à Dieu, l’honorer, et publier
es sacrifices, des mystères d’Isis, de Cérès, etc. ou dans les places publiques , comme les bacchanales ; ou dans les bois, comme
du Créateur, donna dans les suites l’idée de celles que l’allégresse publique , les fêtes des particuliers, les mariages des roi
entait. C’était une oraison funèbre muette, qui retraçait aux yeux du public toute la vie du citoyen qui n’était plus. L’archi
enus par la crainte d’être un jour exposés sans ménagement à la haine publique , à la vengeance de leurs contemporains, au mépris
onnaissaient d’avance le sort qui les attendait un jour, par la risée publique à laquelle ils voyaient exposés leurs semblables.
des pères conscrits qui s’étaient avilis jusqu’au point d’exécuter en public ces sortes de danses. (B) Danse pyrrhique
94 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87
lus qu’un événement, — une révolution presque. Les ballerines dont le public s’était contenté jusqu’alors appartenaient, en ef
ur le bord des rampes d’un côté à l’autre du théâtre. Chaque soir, le public attendait ce passage avec la plus vive impatience
en rit à gorge déployée. Mais il fallait une satisfaction à la morale publique … Gruer perdit son privilège… Mademoiselle de Cama
Allard déclara que pendant six semaines elle ne pourrait paraître en public . Cette ballerine prit sa retraite en 1781. Ma
use et le danseur se réconcilièrent, le verre en main, pendant que le public attendait l’exécution de ses volontés. Puis ils r
1769, elle ne pouvait faire face, si l’on en croit Bachaumont : « Le public craint de perdre la Guimard. On dit qu’elle est à
, Allard, Théodore et Heinel, vit sa statuette offerte à l’admiration publique à la suite d’une souscription faite parmi les hab
95 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145
ine des Bals de cérémonie, qui se font à l’occasion des réjouissances publiques , ou des fêtes particulieres, si ce n’est à Bacchu
it fort. Malchus assure que Pithagore se faisoit honneur de danser en public , & d’y passer pour bon danseur, s’étant perfe
t que les plus grands Héros se faisoient un honneur de bien danser en public , aux fêtes solemnelles, entre autres Bacchus, Osi
C’est un usage en France, qu’à toutes les occasions des réjouissances publiques , l’Hôtel de Ville de Paris donne une fête qui con
prier de leur accorder un petit droit sur les Robinets des Fontaines publiques de la Ville, pour régaler les Cantons. Henri IV.
ais sitôt qu’ils furent sortis, tout fut abandonné à la discrétion du public  : tout ce grand appareil fut pillé en moins d’un
96 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93
magistrats chrétiens ne doivent point souffrir qu’on donne des leçons publiques de danse. Dans le même endroit, Vossius rapporte
quentoient les danses, les jugeant indignes d’assister aux assemblées publiques de prières, et de faire la cène. Plus bas, (pag. 
cond moyen est de reprendre en particulier, et même, s’il le faut, en public , ceux qu’on voit fréquenter les danses. Le troisi
ont l’autorité temporelle, le premier est de ne souffrir aucune école publique de danse ; le second, de condamner à des amendes
x et celles qu’on surprendra dansant dans les foires, dans les places publiques ou dans les rues, après que la défense en aura ét
supporter comme choses indifférentes, et sous prétexte d’aucun profit public ou particulier. Si notre vie a quelquefois besoin
97 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196
le comique, et qui s’attire sans bassesse les suffrages unanimes d’un public éclairé, doit être plus que dédommagé de la priva
rtie de la beauté de l’ébauche ; mais un écolier que l’on présente au public est comme un tableau qu’un peintre expose au sall
e faire revivre ses talens dans ceux d’un écolier ? eh ! Monsieur, le public pourroit-il savoir mauvais gré à Jéliote 1, s’il
me semble, appartenir de droit aux danseurs. Ils auroient éclairé le public et les danseurs ; et en illustrant l’art, ils se
de ballets, après avoir composé ceux d’un opéra à la satisfaction du public , soit obligé nécessairement d’en conserver l’idée
98 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395
comique, & qui s’attire sans bassesse les suffrages unanimes d’un Public éclairé, doit être plus que dédommagé de la priva
rtie de la beauté de l’ébauche ; mais un Ecolier que l’on présente au Public est comme un tableau qu’un Peintre expose au Sall
faire revivre ses talents dans ceux d’un Ecolier ? Eh ! Monsieur, le Public pourroit-il savoir mauvais gré à Mr. Jeliote,8 s’
que je leur dois ; quiconque a contribué long-temps aux plaisirs d’un Public aussi éclairé que celui de Paris, est & sera
Lany, après avoir composé les Ballets d’un Opéra à la satisfaction du Public , soit obligé nécessairement d’en conserver ainsi
99 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VI. Des Mascarades »
t qui réussit à son théâtre, parce que tout ce qu’il donnait alors au public était reçu avec enthousiasme. C’est surtout à la
100 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 28 décembre. Nostalgie d’étoile. »
ant on se tient à quelques scies musicales qui aliènent au danseur le public des concerts qui aurait pu devenir le sien.
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