ein n’est pas de soutenir que la Peinture l’emporte absolument sur la
Poésie
. Je n’ai jamais douté que ces deux Arts ne soient
ion qui témoignent de la répugnance à placer la Peinture à côté de la
Poésie
. Quelque inclination que j’aye à suivre leur avis
s cependant qu’il est bon d’avertir qu’en parlant comme je fais de la
Poésie
& de la Peinture, je les suppose toujours dan
t dégré de perfection où elles puissent arriver. Ce n’est donc pas la
Poésie
que j’entreprens d’attaquer ; c’est la Peinture q
e. Quand à force d’éxercice & de réfléxions, la Peinture & la
Poésie
se furent enfin montrées dans leur plus grand lus
Abbé Genest, la Fontaine, la Mothe & Rousseau ont excellé dans la
Poésie
; que poussez d’un même esprit, ils ont fait tous
de Raphael & du Titien. Il y a néanmoins cette différence, que la
Poésie
n’a fait que disparoître en Italie, & qu’elle
is ce tems-là, étoit toute marquée, & que la véritable idée de la
Poésie
ne s’est point perdue ; ou du-moins il étoit aisé
ssi certains, & des ouvrages aussi parfaits qu’étoient ceux de la
Poésie
, rien n’empêche que nous ne puissions en concevoi
ce que nous en ont dit ceux mêmes qui nous ont donné les régles de la
Poésie
, comme Aristote & Horace : le premier assure
aitement à sa fin. Ce Philosophe est donc fort éloigné de préférer la
Poésie
à la Peinture. Pour Horace, il déclare nettement
Peinture. Pour Horace, il déclare nettement que la Peinture & la
Poésie
ont toujours marché de pas égal, & qu’elles o
pas ces autoritez, nos sens & la raison nous disent assez que la
Poésie
ne fait entendre aucun événement, que la Peinture
t leur office & leur nom ; on appelle communément la Peinture une
Poésie
muette, & la Poésie une Peinture parlante. El
nom ; on appelle communément la Peinture une Poésie muette, & la
Poésie
une Peinture parlante. Elles demandent toutes deu
e, ou qui ne mérite pas d’être représenté. Enfin la Peinture & la
Poésie
partent du même lieu, tiennent la même route, arr
s plus heureux que celles de leurs concurrens ; tous les genres de la
Poésie
ont eu leurs louanges & leurs protecteurs. On
si elle se passoit effectivement. » La fin de la Peinture comme de la
Poésie
, est de surprendre de telle sorte, que leurs imit
ompé, Voilà à peu près les rapports naturels que la Peinture & la
Poésie
ont ensemble, & qui ont de tout tems, comme d
lement dans la pratique & dans l’exécution : cette pratique de la
Poésie
se remarque dans la diction & dans la versifi
a versification, supposé que la versification soit de l’essence de la
Poésie
. On pourroit y ajouter la déclamation, à cause qu
mœurs & les actions des hommes, ce qui est cependant la fin de la
Poésie
; l’exécution de la Peinture consiste dans le des
imagination. Ces differentes manieres d’exécuter la Peinture & la
Poésie
, ont leurs prix & leurs difficultez : mais l’
Peinture demande beaucoup plus d’étude & de tems que celle de la
Poésie
; car la diction s’acquiert par l’étude de la Gra
e je viens de dire, qu’elle ne manque pas de ressorts non plus que la
Poésie
, pour plaire aux hommes, pour leur imposer, &
& pour ébranler leurs esprits. Mais quoique la Peinture & la
Poésie
soient deux sœurs qui se ressemblent en ce qu’ell
pourroit néanmoins attribuer à la Peinture plusieurs avantages sur la
Poésie
; je me contenterai d’en toucher ici quelques-uns
e dévelope, & nous éclaire en se faisant voir tout d’un coup ; la
Poésie
ne va à son but & ne produit son effet qu’en
te, & touche bien plus vivement que tout ce qui est diffus. Si la
Poésie
augmente le plaisir par la variété des épisodes &
ectateur : le plaisir qu’elle donne est donc plus vif que celui de la
Poésie
. On peut encore accorder cet avantage à la Peintu
s effets qu’elle produit sur l’esprit, il faut tomber d’accord que la
Poésie
, comme la Peinture, a la propriété d’instruire ;
iere. Je ne veux point ici obmettre une chose qui est en faveur de la
Poésie
: c’est que les épisodes font d’autant plus de pl
que l’on m’a faites. On m’objecte donc que la Peinture emprunte de la
Poésie
; qu’Aristote dit que les Arts qui se servent du
e servent du secours de la main, sont les moins nobles : enfin que la
Poésie
est toute spirituelle ; au lieu que la Peinture e
ent se passer l’un de l’autre : la Peinture n’emprunte pas plus de la
Poésie
, que la Poésie emprunte de la Peinture. Cela est
’un de l’autre : la Peinture n’emprunte pas plus de la Poésie, que la
Poésie
emprunte de la Peinture. Cela est si vrai, que le
u d’Appellès ne l’avoit fait connoître ; desorte qu’à cet égard si la
Poésie
a publié les beautez de Vénus, la Peinture en avo
pour la Peinture, mais qui devoit sa fortune & sa réputation à la
Poésie
, dit que les Peintres & les Poëtes se sont to
ut ce que je viens de dire touchant la Fable & l’Histoire, que la
Poésie
emprunte du moins autant de la Peinture, que la P
prunte du moins autant de la Peinture, que la Peinture emprunte de la
Poésie
. A l’égard de ce que dit Aristote, que les Arts q
e la main sont les moins nobles, & de ce que l’on a ajoûté que la
Poésie
est toute spirituelle, au lieu que la Peinture es
répond que la main n’est à la Peinture que ce que la parole est à la
Poésie
; elles sont les ministres de l’esprit, & le
rts : le même Horace qui nous a donné des régles si excellentes de la
Poésie
, dit qu’un tableau tient également en suspens les
ont la plume, l’encre & le papier sont les effets matériels de la
Poésie
. Mais il faut bien un autre art pour exécuter la
’on dit que ce précieux appanage de l’homme, qui se rencontre dans la
Poésie
avec tous ses ornemens, ne se trouve pas dans la
eur trouve du raisonnement dans la Peinture, comme l’Auditeur dans la
Poésie
. On entend par le mot de raisonnement, ou la caus
bon effet, il y a autant de raisonnement dans la Peinture que dans la
Poésie
, parce qu’elles agissent l’une & l’autre en v
chose par la connoissance d’une autre, il se trouve également dans la
Poésie
& dans la Peinture, quand l’occasion s’en pré
’éxiger de la sorte ; car encore que les raisonnemens entrent dans la
Poésie
& dans la Peinture ; les ouvrages de ces deux
urs susceptibles ; les Métamorphoses d’Ovide qui sont des ouvrages de
Poésie
, ne sont la plupart que des descriptions. Il est
our agréable ; le sublime s’y découvre aussi sensiblement que dans la
Poésie
; l’harmonie même qui les introduit toutes deux &
e ne peut suppléer qu’imparfaitement ; mais je sçai bien aussi que la
Poésie
est fort éloignée d’exprimer avec autant de vérit
la Peinture de parler par les choses, comme il est de l’essence de la
Poésie
de peindre par les paroles. Il n’est pas véritabl
que de-là venoit la préférence que quelques-uns ont voulu donner à la
Poésie
; j’ai taché de faire voir la conformité qui se r
rfection des spectacles. Les Hébreux ont prétendu que l’origine de la
Poésie
venoit d’une inspiration divine, comme nous le vo
rts. C’est aussi par où je finis le Traité de la Peinture & de la
Poésie
, que je regarde comme deux sœurs, que la jalousie
e que si les Poëtes se vantent d’avoir Apollon pour l’inventeur de la
Poésie
, les Peintres peuvent s’attribuer aussi le Dieu V
essif des sons ; la Peinture, par le mélange adroit des couleurs ; la
Poésie
, par le feu varié du discours ; la Danse, par une
as ; la peinture qui ne serait qu’un vain assemblage de couleurs ; la
Poésie
qui n’offrirait qu’un arrangement mécanique de mo
pour quelque Peinture que ce puisse être, pour toutes les espèces de
Poésie
, pour tous les différents genres de Danse. L’imit
— Comment, dit le président, vous ne savez pas que Loïe a récité des
poésies
dimanche ? Ma mère était presque épouvantée, tant
et dit à très haute voix : « Chut !… Taisez-vous, je vais réciter ma
poésie
. » Elle ne bougea pas tant que le silence ne fut
ugea pas tant que le silence ne fut pas rétabli. Loïe récita alors sa
poésie
, comme elle l’avait promis, puis retourna à sa pl
oir le plaisir d’entendre notre petite amie, Loïe Fuller, réciter une
poésie
intitulée : « Marie avait un petit agneau. » Ma
Pétais rappelée. A partir de cette époque je récitai constamment des
poésies
partout où je me trouvais. Je faisais des speechs
Italie, et ils y accoururent. Dès lors la Sculpture, la Peinture, la
Poésie
, la Musique fleurirent. Les plaisirs de l’esprit
ater dans un même ensemble l’illusion de la Peinture, le charme de la
Poésie
, les grâces de la Danse. Suivons l’histoire de ce
t besoin d’être soutenus par la Musique & d’être expliqués par la
Poésie
, ce qui équivaut sans doute à l’espece de Héros d
honteuse médiocrité. Vous savez que le langage de la Peinture, de la
Poésie
& de la Sculpture, étoit déjà celui de l’éloq
es, la richesse des vêtements, la pompe du costume, les charmes de la
Poésie
, de la Musique & de la Déclamation, le séduis
quelque genre qu’il soit, doit avoir, suivant Aristote, ainsi que la
Poésie
deux parties différentes qu’il nomme partie de qu
vous voyez, les Ballets subordonnés en quelque sorte aux regles de la
Poésie
; cependant ils différent des Tragédies & des
e je vous ai dit dans mes autres Lettres ; puisque ces deux genres de
Poésie
doivent également avoir une exposition, un nœud &
s, & ses révolutions, avec le Paralele de la Peinture & de la
Poésie
, & le Supplément de l’Histoire de la Musique,
outé à l’Histoire de la Danse, un Paralele de la Peinture & de la
Poésie
, avec un Supplément à l’Histoire de la Musique, q
t bien que ses autres poèmes lyriques aient l’agrément de ceux-ci. La
Poésie
de style n’est pas ce qui leur manque : c’est la
ue toutes les autres parties. Voyez Coupe. (B) La cantate demande une
poésie
plutôt noble que véhémente, douce, harmonieuse ;
images ; le second ne l’est guère souvent que par l’expression : les
poésies
de Sapho n’étaient que des chansons vives et pass
i la consumait, animait son style et ses vers. (B) En un mot toute la
poésie
lyrique n’était proprement que des chansons : mai
de la tendresse. Voilà les différentes sources de la Musique et de la
Poésie
. Le nom de Poète et de Musicien furent longtemps
œurs de Musique. Voyez Chœurs et Concert. Les Grecs n’eurent point de
poésie
qui ne fût chantée ; la lyrique se chantait avec
pagnement d’instruments, ce qui la fit nommer mélique. Le chant de la
poésie
épique et dramatique était moins chargé d’inflexi
’on examine avec attention tout ce qu’ont écrit les anciens sur leurs
poésies
, on ne peut pas révoquer en doute cette vérité. V
et depuis parmi nous. En effet, les Latins ne chantèrent point leurs
poésies
; à la réserve de quelques odes et de leurs tragé
s les jugements qu’il a portés en matière de goût. On dit chantre, en
Poésie
, pour dire poète : ainsi on désigne Orphée sous l
ue, qui ne lui soit commun avec tous les autres arts. La Peinture, la
Poésie
, la Sculpture, dans toutes leurs différentes tran
uation, au caractère de chacune des parties du sujet qu’on traite. La
Poésie
, la Peinture et la Musique sont une imitation. Co
t être que l’expression véritable du sentiment qu’on veut peindre. La
Poésie
exprime par les paroles, la Peinture par les coul
rimer ce qu’on veut dire, peindre ou chanter. Mais les paroles que la
Poésie
emploie, reçoivent de l’arrangement, de l’art, un
ue les paroles ont par elles-mêmes ; celle qui leur est donnée par la
poésie
; celle qu’il faut qu’elles reçoivent de la musiq
dans l’histoire ancienne de la musique des Grecs : plusieurs de leurs
poésies
nous restent ; leur musique leur prêtait sûrement
LETTRE PREMIERE. La
Poésie
, la Peinture & la Danse ne sont, Monsieur, ou
donné ce feu & cet enthousiasme, l’ame de la Peinture & de la
Poésie
, l’immortalité lui est également assurée. L’Artis
peut s’embellir & se varier à l’infini. L’Histoire, la Fable, la
Poésie
, la Peinture, tout lui tend les bras pour le tire
ns leurs tableaux que des Personnages connus. Il n’est permis qu’à la
Poésie
de faire connaître ses personnages, même puisés d
de Ballets, et des Danseurs différents avec les différents genres de
Poésie
Dramatique et les différents talents des Poètes,
. 40La Danse Pantomime-tragique est par conséquent la Tragédie de la
Poésie
; elle est celle des Sophocle, des Euripide, des
, je dois partager avec lui l’honneur du succès. 43La Musique est la
Poésie
des Ballets Pantomimes. Nous pouvons, tout aussi
n’a plus rien à faire ici. Où la logique prend fin, que le rêve de la
poésie
commence. Faut-il l’avouer ? L’amour, tel que l’h
e, sinon la plus directe. L’art y répond ; et entre tous les arts, la
poésie
et la musique.
uelques traits échappés à plusieurs auteurs sur la sublimité de cette
poésie
muette, en ont donné la plus haute opinion. Mais
ome, dans le tems de sa perfection, si le geste étoit expliqué par la
poésie
; si la pantomime étoit fortifiée par les Interlo
r excellence ; je me garderai bien de le mettre en parallelle avec la
poésie
qui dit tout, et avec l’architecture qui ne dit r
parmi d’affreuses misères, cette Achmadova qui est la Karsavina de la
poésie
, le charmant Kouzmine vieilli, austère, absorbé p
sensations que produisent tels « ralentis » et tel repos qui sont la
poésie
de l’adage. Car, dans un développé, c’est en suiv
. La Danse est l’objet principal. Or la Danse théâtrale, ainsi que la
Poésie
dramatique, doit toujours peindre, retracer, être
s à faire éclater les grands mouvements de l’âme. Par cet artifice la
Poésie
et la Musique119 unies pour former une expression
fut la base de leurs ouvrages, et qui sera toujours l’âme de la belle
Poésie
, serait souffert encore par des Spectateurs instr
t, parce qu’il réunit avec la vraisemblance suffisante au Théâtre, la
Poésie
, la Peinture, la Musique, la Danse, la Mécanique,
histoire et de la mythologie, se pénétrer de toutes les beautés de la
poésie
, lire Homère, Virgile, l’Arioste et le Tasse, con
sujets de la mythologie, et le troisième contiendra ceux qu’offre la
poésie
; c’est dans ce répertoire abrégé qu’il trouvera
s ne sont que descriptives et historiques, elles font le charme de la
poésie
et ne peuvent faire celui de la danse. Ces ombres
que j’oserais nommer sublimes, que la danse, rivale audacieuse de la
poésie
et de la musique, s’affranchissant enfin de ses g
la mienne. L’abbé Du Bos [Dubos], à la suite de ses réflexions sur la
Poésie
et la Peinture, a fait un volume entier pour étab
es principales de la prédilection qu’on conserve pour les ouvrages de
poésie
, pour les tableaux, pour les spectacles qu’on con
vivant dont on feint de se soucier beaucoup. 10. Réflexions sur la
Poésie
et la Peinture. 3. v. sec. 10.
itué à l’Opéra. Le ballet a ses classiques comme la comédie, comme la
poésie
. La Péri de Gautier et Coraly a droit de survivre
a blonde est délicate, faible, langoureuse, lymphatique. Elle aime la
poésie
, les soupirs étouffés, les clignements d’yeux, le
ême moi, qui suis de la confrérie. XIII Or, avant : employer la
poésie
. Après : aimer les brunes. Passons à l’autre leço
[Épigraphe] Le bal est une
poésie
muette, et la poésie un bal parlant. ………… Tout vi
[Épigraphe] Le bal est une poésie muette, et la
poésie
un bal parlant. ………… Tout vieil que je suis, enco
9, question 15, traitant de ce qu’il y a de commun entre l’art de la
poésie
et l’art de baller. – Traduction d’Amyot. Ave
Avertissement sur l’art de la danse, et de ses rapprochemens avec la
Poésie
. E n lisant l’Art Poétique de Boileau , je fu
rt Poétique de Boileau , je fus frappé de l’analogie des règles de la
Poésie
avec celles de la Danse. Je sentis la justesse de
. N. B. pour les rapprochemens de l’Art de la Danse et de celui de la
Poésie
. Vu les transpositions des vers de l’Art poétique
ouvenir. Ainsi la Tragédie agit, marche, et s’explique. (………………. la
poésie
épique,) Dans le vaste récit d’une longue actio
; &c… Sans tous ces ornemens le vers tombe en langueur ; 190 La
poésie
est morte, ou rampe sans vigueur ; &c… Mais
-agréable. 8. Cadence ou Rhythme ; termes dont on se sert dans la
poésie
, dans la musique, et dans la Danse, pour exprimer
ours exposé à la contrefaction et à l’imposture. Si l’on voit dans la
poésie
des esprits lourds et laborieux, qui s’occupent à
volumes. Voyez aussi l’abbé Dubos à la suite de ses Réflexions sur la
Poésie
et la Peinture ; le Traité de la Danse par Lucien
cius avaient fait, par leur déclamation, les délices des Romains ; la
poésie
dramatique était de leur temps en possession des
it à la douceur de la voix, à l’énergie des discours, au charme de la
poésie
. Cahusac, chap. v, liv. 3, tome 1. 7. J’ai vu
qui est celui dont j’entends parler, sache plusieurs choses, comme la
poésie
, la géométrie, la musique, la philosophie, quoiqu
sica, della Filosofia. «Il faut que le Danseur Pantomime connaisse la
Poésie
, la Géométrie, la Musique, la Philosophie, l’Hist
int partie de l’Art dramatique, et marcha alors d’un pas égal avec la
Poésie
, l’Éloquence et la Musique. Dans les derniers siè
ître du fond du sujet chacun de leurs emplois différents. En effet la
Poésie
, la Peinture, la Danse, la Mécanique n’y sont jam
cond genre qui les unît aux douceurs de la Musique, aux charmes de la
Poésie
, et au merveilleux des machines. C’est alors que
positions inspire, ils ont souvent la hardiesse de mutiler les belles
poésies
de Metastase ; ils mêlent l’argile à l’or pur, et
du corps, sont donc ce qui constitue le ballet. Il est une espèce de
poésie
muette qui parle, selon l’expression de Plutarque
t la quatrième : la décoration et les machines sont la cinquième : la
Poésie
est la dernière ; elle n’était chargée que de don
ources pour l’amusement du spectateur, des moyens plus fréquents à la
poésie
, à la peinture, à la musique, d’étaler leurs rich
mariage de Galéas duc de Milan avec Isabelle d’Aragon. Tout ce que la
poésie
, la musique, la danse, les machines peuvent fourn
Roscius avaient fait par leur déclamation les délices des Romains. La
Poésie
Dramatique était de leur temps en possession des
ra, genre faiblement estimé, fort peu connu, et de tous les genres de
Poésie
Dramatique, le plus difficile, les plus petites p
losophe. Suivant lui, il faut que le Danseur Pantomime connaisse « la
Poésie
, la Géométrie, la Musique, la Philosophie, l’Hist
ésenter ces sujets terribles, versifiés avec toute cette pompe que la
Poésie
la plus sublime puisse imaginer, et joués par des
bourg et de Moscou. — Adieux à la scène, le 21 juin 1851, à Vienne. —
Poésie
de Grillparzer. — Séjour à Hambourg. — Fanny reti
toutes ces grandes parties qu’on croit peut-être fort étrangères à la
poésie
. Qu’on s’occupe à sonder avec quelque soin la mar
Que de belles idées doivent naître d’une imagination échauffée par la
poésie
et guidée par l’instruction, et de la verve d’un
tion, et entièrement disposés à lui offrir toutes leurs richesses. La
poésie
, la musique vocale et instrumentale ; l’architect
onnée d’apprendre que la porte du temple des beaux-arts, ouverte à la
poésie
, à la musique et à la peinture, soit constamment
aissances glorieuses à l’art ; mais qui le rendent très difficile. La
Poésie
doit orner ses compositions ; la Musique les anim
compositeur des Balets, les Pantomimes & les Danseurs sçussent la
Poésie
, la Géometrie, la Musique, la Phisique, & mêm
la Géometrie, la Musique, la Phisique, & même la Philosophie : la
Poésie
, pour composer & inventer les sujets ; la Géo
mp; dans les festins, où des Musiciens chantoient & dansoient les
Poésies
d’Homere : car Aristocles écrivant des Chœurs de
inspirent. C’est ce qui a fait dire à Plutarque que le Balet est une
Poésie
muette, qui parle ; parce que sans rien dire, il
Lettre première. La
poésie
, la peinture, et la danse, ne sont, Monsieur, ou
les éloges & les applaudissements que toute l’Europe accorde à la
Poésie
& à la Peinture, les récompenses glorieuses d
Sylphide, c’est le cadre du tableau ; mademoiselle Taglioni, c’est la
poésie
, c’est l’image, c’est l’idéal. Dans une rustique
e fille de vingt ans viendra prêter, à cette histoire, la grâce et la
poésie
de sa bienfaisante jeunesse. Le malheur, c’est d’
s arts imitateurs. En admirant l’immensité des chefs-d’oeuvre, que la
poésie
, la peinture, la sculpture et la musique ont enfa
nes, la richesse des vêtemens, la pompe du costume, les charmes de la
poésie
, de la musique et de la déclamation, le séduisant
mérite de faire ressortir par la déclamation toutes les beautés de la
poésie
; car combien ces belles productions ne perdent-e
isme, mais dont Gentz et Fanny savouraient ensemble, en cachette, les
poésies
, comme il l’avouera plus tard à Rahel. Voilà quel
beauté féminine et que l’amour, Fanny a réveillé en lui le goût de la
poésie
. Il s’est plongé dans la lecture de poètes ancien
ces pages si frondeuses, si dangereuses, mais coupées de si exquises
poésies
. Aujourd’hui c’est le Buch der Lieder qui le char
sera ni la seule, ni la dernière en son genre. » Un écho de la même
poésie
de Heine se retrouve dans un billet que Gentz env
ue le monde aurait encore à m’offrir. » Ce n’est pas seulement de la
poésie
qui envahit à présent l’âme et les lettres de Gen
miration, des recherches déplacées, de l’érudition sans grâces, de la
Poésie
inutile, beaucoup de magnificence perdue, et pas
iphile, les Protogène, les Appolonius, les Appelle et les Xeuxis ; la
poésie
, les Homère, les Sophocle, les Euripide et les Vi
r cent, il n’y en a que trente qui soient véritablement tragiques. La
poésie
et la fable présentent au maître de ballets de ma
bassadeur, fut le premier parmi les Français qui tenta l’accord de la
poésie
française avec la musique. Malheureusement il se
chaste ». L’Europe admirait ses « décentes agaceries », la Paix « la
poésie
et la pudeur » de sa danse. Toutes les résistance
rôles qui lui convenaient. L’Indicateur disait assez justement : « La
poésie
de Fanny ne monte pas jusqu’à l’invisible, pour s
es et la pourpre des Château-Margaux étincelaient dans les verres. La
poésie
coula en flots non moins abondants. Une cantate t
ture a soumis à leurs pinceaux ; et tout ce que les livres saints, la
poésie
, la fable et l’histoire leur offrent d’agréable,
esprit humain. A leurs yeux il était la réunion des beaux arts, de la
poésie
, de la musique, de la danse, de la peinture, de l
a mauvaise humeur le conduit à définir l’opéra, un travail bizarre de
poésie
et de musique, où le poète et le musicien, gênés
nies religieuses offraient toujours chez les anciens le mélange de la
poésie
et de la musique. Le joueur de flûte, qui avec un
comédies et les mascarades dans lesquels on unissait la musique à la
poésie
, ne manquèrent pas sous les règnes de Charles IX
ire, grâce à des pièces habilement bâties, mais dénuées de vérité, de
poésie
et de style. C’était un industriel adroit, qui, a
es ressorts de son intelligence et de sa volonté. Si la musique et la
poésie
restaient lettre close pour ce directeur d’Opéra,
trouvé. » L’analyse du talent de Marie Taglioni, qui est appelée « la
poésie
de la danse », amenait la comparaison avec d’autr
e terre-à-terre, et transportée dans les régions de la danse et de la
poésie
. » Voici maintenant le grand grief : on en veut à
romancier Karl von Holtei, qui vanta ses dons de comédienne dans une
poésie
intitulée Fanny Elssler als Schauspielerin. La fo
gorie, Monsieur, est employée quelquefois dans la peinture et dans la
poésie
, le ballet étant une peinture vivante et une poés
inture et dans la poésie, le ballet étant une peinture vivante et une
poésie
muette, peut s’en servir à son tour. Les allégori
s d’ailes, sortaient des vêtements, donnaient à elles seules toute la
poésie
de la danse, danse de séduction ou danse de terre
iers, accentués, mal équarris s’estompent et s’adoucissent jusqu’à la
poésie
… La rampe est fée. Elle fausse les tons et transf
qui lui donne, sans parler, autant de charmes qu’en étalent la bonne
poésie
et l’excellente musique. Les pas de deux, sur tou
aroît trop sévère. Bon s’ils n’avoient en vue que l’état actuel de la
poésie
, et la décadence de l’art dramatique ; mais les a
aimer mieux. On ne m’a pas appris à faire de l’amour un idéal et une
poésie
. On m’a laissé systématiquement ignorer les volup
e l’on seroit forcé de la placer au niveau de la Peinture & de la
Poésie
. Si nos Maîtres de Ballets étoient des Auteurs in
ine. Orphée & Linus, suivant Quintilien, en parloient dans leurs
Poésies
: mais à quoi servoient-ils dans ce temps-là au T
réquents des plus beaux génies qui l’ont tenté, il en est peu dans la
poésie
qui doive avoir la préférence sur le lyrique. Aus
et large, une grâce colorée et vague, une imagination imprégnée de la
poésie
traditionnelle, assurèrent à cette œuvre limpide
èreté ! quel rythme de mouvements ! quelle noblesse de geste ! quelle
poésie
d’attitude et surtout quelle douce mélancolie, qu
oètes. Le pressentiment du Cardinal se trouva juste. La musique et la
poésie
lyrique sortirent de leur engourdissement, le goû
le considèrent ou des corps qui s’y livrent, est tout simplement une
poésie
générale de l’action des êtres vivants : elle iso
ise, à Vienne, en Angleterre. Elle y chanta aussi, et Malibran, cette
poésie
vivante, cette intelligence si prompte et si fine
un drame, j’ose croire que, s’il peut être comparé à quelque genre de
poésie
, ce n’est qu’au poëme ; mais il a une analogie bi
tait ; ce fut son art qu’elle pouvait déployer pleinement ; ce fut la
poésie
romantique qu’elle établissait définitivement dan
avec une pieuse admiration le souvenir du vainqueur d’Austerlitz. La
poésie
chante la grande épopée. Victor Hugo a écrit l’od
de, ils s’égarent et se perdent. J’ouvre encore un nouveau champ à la
poésie
en la délivrant des entraves qui restreignoient l
mettre en Musique les chefs-d’œuvres du Pere & du Créateur de la
Poésie
lyrique. Cet homme d’un génie vaste & sublime
unes de son instruction. Monti regrettait qu’il ne se fût adonné à la
poésie
, assurant qu’il y avait chez lui l’étoffe d’un no
s’écria la divine Fanny, en voyant le bateau fendre les eaux ! Quelle
poésie
et quels nobles hommes ! » Le lieutenant sourit e
aient ouvert aux imaginations de vastes perspectives, en décrivant la
poésie
des immenses solitudes, des forêts mystérieuses e
ume compacte s’est mise un moment entre ma mémoire et l’horizon de la
poésie
antique ; par l’effet d’un mirage alphabétique, i
▲