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1 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
ter adroitement aux sujets, suppléer à ce qui est échappé au génie du poète , remplir enfin les vides et les lacunes qui font
e plus d’avantage ; mais, par un malheur qui nait de l’entêtement des poètes , ou de la mal-adresse des maitres de ballets, la
re la marche des scènes et sans en refroidir l’action. La plupart des poètes modernes se servent des ballets comme d’un orneme
ent ; ces sujets puisés du fond même du drame, seroient écrits par le poète  ; le musicien seroit chargé de les traduire avec
ne, d’Espagne, de Portugal et d’Angleterre ont conservé pour ce grand poète la même vénération ; la musique varie à l’infini,
oujours le prix de la nouveauté ; chaque maître de musique donne à ce poète une nouvelle expression, une nouvelle grace ; tel
cée, et toujours en action ; mais il seroit facile de faire ce que le poète a négligé, et de finir ce qui de sa part ne peut
t, si l’usage de se consulter mutuellement eût règné à l’opéra, si le poète et le maître de ballets lui avoient communiqué le
auroit porté le caractère du poème, qu’elle auroit tracé les idées du poète , qu’elle auroit été parlante et expressive, et qu
i lui sont essentielles, opérent sans se communiquer leurs idées ? Le poète s’imagine que son art l’élève au dessus du musici
re, commande souverainement aux manœuvres du théatre. Pour peu que le poète s’humanisât, il donneroit le ton, et les choses c
peinture dans tous les genres, dont le sujet doit être dessiné par le poète , et peint ensuite par des peintres habiles dans d
ligence qui annoncent et qui caractérisent les vrais talens. C’est du poëte premiérement que dépend le succès, puisque c’est
t à la beauté de l’ouvrage, en suivant exactement l’idée primitive du poète qui à son tour doit veiller soigneusement sur le
nfant, né pour plaire, devient maussade et ennuyeux. Voilà l’image du poète dans celui du père, et l’exemple du drame dans ce
ame dans celui de l’enfant. Vous me direz peut-être, que je fais d’un poète un homme universel ? non, Monsieur ; mais un poèt
, que je fais d’un poète un homme universel ? non, Monsieur ; mais un poète doit avoir de l’esprit et du goût. Je suis du sen
ne peut s’exécuter sans des contradictions infinies, à moins que les poètes ne se prêtent à cet arrangement, et ne travaillen
l’exécution d’un plan bien magnifique et bien ingénieux ! qu’exige le poète  ? que tous les personnages du ballet dansent, et
mitation en seroit plus naturelle et plus séduisante ; mais c’est aux poètes , comme je l’ai dit, à chercher les moyens de fair
, et toute l’intelligence qu’elles montrent, leur sont prêtées par le poète  : on n’est nullement inquiet sur la réussite ; on
2 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »
genre tout neuf, acquit l’avantage de se faire copier à son tour. Ce Poète , dont un de ses amis a dit, que sa mort même n’av
as moins une composition originale qui aurait dû combler de gloire le Poète qui l’a imaginée. Ses contemporains ont été injus
ipser celui des vivants, a commencé de nos jours, la réputation de ce Poète Philosophe. Le Théâtre Lyrique qui lui doit le Ba
ors en France des progrès proportionnés à ceux de tous les autres. Ce Poète a porté à l’Opéra, la Pastorale et l’Allégorie139
3 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »
al auquel elle est liée, et dont elle devient une partie par l’Art du Poète , pouvait absolument subsister sans elle. C’est un
ement de l’invention de la Danseuse. Elle avait embelli le dessein du Poète , et dès lors, elle avait franchi le rang où sont
occasions de les bien placer : aussi est-ce moins à eux qu’aux jeunes Poètes qui voudront tenter à l’avenir la carrière du Thé
critique puisse être à l’Art, je ne me la serais point permise, si le Poète qui a composé cet ouvrage était encore vivant. Le
4 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458
ure, en forment les trois principales parties. La première regarde le poète lyrique, et il doit avoir une connaissance fort é
rdre et la mécanique des opéras de Quinault, malgré la modestie de ce poète , qui n’a cherché à nous donner ni par des explica
goût. Ces exemples seraient sans doute suffisants pour prouver qu’un poète lyrique ne peut acquérir trop de lumières sur les
feu poétique si brillant, ne doit pas sans doute paraître inutile aux poètes qui viennent après eux, quelques talents qu’ils s
d’œil que présentent les lieux, par les décorations qu’on y amène. Un poète qui a une heureuse invention jointe à une connais
le plan donné. Que de beautés ne doivent pas résulter du concours du poète et de l’artiste ? Que de belles idées doivent naî
, et qui en indique tous les effets ? D’ailleurs, l’œil vigilant d’un poète plein de son plan général, doit être d’un grand s
ut par ce seul moyen prévenir, doit paraître bien puissant à tous les poètes qui se livrent au genre lyrique. Comment imaginer
ndue de toutes ces parties différentes. Voilà le modèle : malheur aux poètes lyriques, eussent-ils même le génie de Quinault,
5 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
la Fête de Bergonce de Botta, et les belles compositions des anciens Poètes tragiques. La forme qu’ils ont adoptée tient beau
leur éducation avaient dû nécessairement faire naître d’abord à leurs Poètes l’idée de ces actions qui intéressent des peuples
ncore plus dissemblables des Tragédies Grecques. L’Abbé Métastase, ce Poète honoré à Vienne, dont les ouvrages dramatiques on
ande réputation120 qu’à la France, où on ne les représente jamais, ce Poète , dis-je, a abandonné la Fable, et n’a puisé ses f
Français fut imaginé. L’Histoire était le champ fertile que ce grand Poète avait préféré ; et c’est-là qu’il allait choisir
ouvement, la Nature entière animée fournissaient dès lors au génie du Poète et du Musicien mille tableaux variés, et la matiè
emiers dans leurs Écrits, tout ce que valaient les Poèmes de ce grand Poète moderne. 121. Nous le nommons improprement Ariet
6 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre I. Renaissance des Arts »
airée. On pourrait peut-être dire des Arts et de la gloire ce que les Poètes racontent d’Alphée et d’Aréthuse. Ce Fleuve amour
recs et des Romains qui avaient déjà servi de guide aux Peintres, aux Poètes , aux Sculpteurs, furent les modèles des Architect
7 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -
s seulement la difficulté ou le manque de génie, qui doit arrêter les Poètes modernes. Des raisons plus pressantes, des embarr
va bientôt être supprimée pour toujours. Si ce projet s’effectue, les Poètes dramatiques seront encouragés, & l’on fera di
blimes, merveilleuses : j’en jure par le Parnasse, aussi respecté des Poètes que le Styx était redoutable aux Dieux de la Myth
8 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 juin. Le gala Karsavina. »
e pourrais-je bien dire de vous qui avez toujours été la danseuse des poètes , vous dont le nom suave s’est fondu dans le rythm
qui était alors la résidence royale des Muses russes, l’élite de nos poètes et de nos peintres vous apporta son hommage ? De
9 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »
u’on lui demandait, il y aurait mis sans doute plus de correction. Ce Poète devint bientôt célèbre dans ce genre ; mais le P…
nserade. Quelques quatrains assez ingénieux avaient plus fait pour le Poète de Société, que vingt Ballets représentés avec su
que vingt Ballets représentés avec succès n’avaient pu faire pour le Poète en titre d’office. Ce n’était pas tout. À mesure
enserade par une autre. [Voir Ballet, Fêtes de la Cour de France] Les Poètes , les gens de Lettres, les Artistes ne seront-ils
10 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
ent : ces Poëmes puisés du fonds même du Drame seroient écrits par le Poëte  ; le Musicien seroit chargé de les traduire avec
l’Espagne, le Portugal & l’Angleterre ont conservé pour ce grand Poëte la même vénération ; la Musique varie à l’infini,
oujours le prix de la nouveauté ; chaque Maître de Musique donne à ce Poëte une nouvelle expression, une nouvelle grace ; tel
e & toujours en action ; mais il seroit facile de faire ce que le Poëte a négligé, & de finir ce qui de sa part ne pe
it si l’usage de se consulter mutuellement eût régné à l’Opéra, si le Poëte & le Maître de Ballets lui avoient communiqué
uroit porté le caractere du Poëme ; qu’elle auroit tracé les idées du Poëte , qu’elle auroit été parlante & expressive, &a
i lui sont essentielles, opérent sans se communiquer leurs idées ? Le Poëte s’imagine que son Art l’éleve au-dessus du Musici
re, commande souverainement aux manœuvres du Théatre. Pour peu que le Poëte s’humanisât, il donneroit le ton & les choses
vec autant de goût que d’Art, & qui a esquissé la toile, voilà le Poëte  ; c’est de lui premiérement que dépend le succès,
; à la beauté de l’Ouvrage, en suivant exactement l’idée primitive du Poëte , qui à son tour doit veiller soigneusement sur le
ant né pour plaire, devient maussade & ennuyeux. Voilà l’image du Poëte dans celui du Pere, & l’exemple du Drame dans
rame dans celui de l’enfant. Vous me direz peut-être que je fais d’un Poëte un homme universel ? Non, Monsieur, mais un Poëte
re que je fais d’un Poëte un homme universel ? Non, Monsieur, mais un Poëte doit avoir de l’esprit & du goût. Je suis du
nt bien organisé sont ou mauvais ou médiocres. Sans être Musicien, un Poëte ne peut-il pas sentir si tel trait de Musique ren
xécution d’un plan bien magnifique & bien ingénieux ! Qu’exige le Poëte  ? que tous les Personnages du Ballet dansent, &am
amp; toute l’intelligence qu’elles montrent leurs sont prêtées par le Poëte , on n’est nullement inquiet sur la réussite ; on
11 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »
s enfers ; enfin tout ce qu’ont imaginé Homère, Hésiode et les autres poètes . »  Lucien n’exigeait point trop des Compositeur
éral fort supérieurs aux nôtres. Leurs Compositeurs étaient à la fois Poètes , Musiciens et Acteurs. De nos jours le Poète n’es
teurs étaient à la fois Poètes, Musiciens et Acteurs. De nos jours le Poète n’est guère Musicien, le Musicien n’est jamais Po
De nos jours le Poète n’est guère Musicien, le Musicien n’est jamais Poète , et les Acteurs trop souvent ne sont ni l’un ni l
12 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
té exécuté par l’orchestre et la danse. Ces mots servent de modèle au Poète pour en arranger d’autres de la même mesure, et q
ouve des vers de neuf syllabes, dont le repos est à la troisième ; ce Poète admirable ne s’en est servi que dans ces occasion
ce Poète admirable ne s’en est servi que dans ces occasions. Les bons Poètes lyriques ne s’écartent jamais de la règle qui veu
. La correction dans l’arrangement des vers, est une grande partie du Poète lyrique ; les vers de douze syllabes, ceux de dix
us délicate, et où la prosodie Française doive être plus observée. Le Poète qui est en même temps Musicien, a dans ces sortes
ns ces sortes de découpures un grand avantage sur celui qui n’est que Poète . (B) Aussi, comme l’observe M. Rousseau, il y a b
et exactitude, afin de cadrer avec l’application qu’en veut faire le poète . Princ. pour la lect. des Poèt. tom. I. (G) On ap
oilà les différentes sources de la Musique et de la Poésie. Le nom de Poète et de Musicien furent longtemps communs à tous ce
chants connus furent des vers en l’honneur des dieux, chantés par les poètes eux-mêmes. Bientôt adoptés par les prêtres, ils p
es et de leurs tragédies, tout le reste fut récité. César disait à un poète de son temps qui lui faisait la lecture de quelqu
’il a portés en matière de goût. On dit chantre, en Poésie, pour dire poète  : ainsi on désigne Orphée sous la qualification d
in, en fontaine, en flamme. Voilà le dessein brillant et varié que le poète fournissait au musicien. Voyez l’air froid, monot
rmide ; on se demande avec surprise depuis plus de 60 ans, comment un poète a pu imaginer un acte si misérable. Serait-il pos
es spectateurs y laissait apercevoir, était sans examen rejeté sur le poète . On sait que Quinault était un homme modeste et t
ervation, qu’on examine Armide ; qu’on réfléchisse sur la position du poète et du musicien, sur le dessein donné, et sur la m
nt ses terreurs, doit ranimer sa prévoyance. Telle est la position du poète et du musicien au quatrième acte. Voilà donc Armi
e la dernière reprise, et qu’on décide ensuite s’il est possible à un poète d’imaginer un plus beau plan, et à un musicien de
as, ou s’ils font quelque sensation, c’est toujours au désavantage du poète . Mais ce n’est pas seulement dans ses symphonies
n remonter aux sources. Dans les commencements on n’a point aperçu le poète dans les opéras de Lully : ce musicien n’eut poin
st certain qu’un excellent comédien ajoute beaucoup à l’expression du poète par sa manière de débiter, il faut aussi que le r
13 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
ion Dramatique quelconque, soit qu’elle eût été déjà composée par des Poètes célèbres pour être déclamée, ou chantée, soit qu’
t toujours Lucien nous trouvons que tout ce qui a été inventé par les Poètes , et principalement les Tragiques, peut être trait
. Tout ce qui a servi à Eschyle, à Sophocle, à Euripide et à tous les Poètes Dramatiques de l’Antiquité, se trouve compris dan
les Athéniens faisaient jouer les Pièces Dramatiques de leurs grands Poètes . Quelques Auteurs ont assuré que la représentatio
é, on peut mettre à profit cette étendue qui lui a été donnée par des Poètes illustres, soit pour enrichir la décoration du Sp
me les plus parfaites. L’étendue des 24 heures me paraît accordée aux Poètes Dramatiques aux dépens du vraisemblable, peut-êtr
14 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »
des machines, étaient, pour ainsi dire, au berceau ; et le dessein du Poète aurait exigé des exécutants consommés dans tous c
t l’élever. Tout ce peuple d’Artistes, qui ne vit dans Quinault qu’un Poète peu considérable, était encore à cent ans loin de
15 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 6 août : Le Ballet des Comètes accompagnant la tragédie de collège Irlande — Lettres en vers à Madame la Duchesse de Nemours de la Gravette de Mayolas : — La Gravette de Mayolas, lettre du 16 août 1665 »
s déliés, Dont la veine docte et fertile Egale Sénèque et Virgile, Ce poète et grand Orateur, De cet Ouvrage fut l’Auteur, Do
16 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
de la Danse et toutes ses possibilités. Il faudrait cependant que ce Poète n’en eût eu que des idées très bornées, s’il n’en
ns presque toutes les autres occasions qu’a fourni le génie fécond du Poète . Le moyen que ceux qui exécutaient ne fussent pas
és, pour rendre à mes yeux et à mon oreille l’intention ingénieuse du poète . [Voir Expression] Le même vice me frappe dans pr
e incertain sur le projet de Quinault. Il n’en faut point douter ; ce Poète lui avait destiné cette action. Qu’on se rappelle
17 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »
CE, Est le Ballet des neufs BEAUTÉS Ou savantes DIVINITÉS De qui tout POÈTE au PARNASSE Pour rimer implore la grâce. C’est
Sans le Secours de qui l’on chope Dans la Structure du beau Vers, Des POÈTES de talents divers La divertissent par leur Danse,
18 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
différents genres de Poésie Dramatique et les différents talents des Poètes , je me rendrai d’abord intelligible à mes lecteur
qu’on doit ranger les Compositeurs de tels Ballets dans la Classe des Poètes qui font des parades, et les Danseurs Grotesques
lque Roman. Les compositeurs de ces Ballets peuvent être comparés aux Poètes qui font des Comédies, des Eglogues, des Pastoral
es yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes , et que je m’approprie en qualité de compositeur
19 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
tion s’échauffa : ils se communiquèrent leurs idées. Le premier était Poète , le second était Musicien. Ils appelèrent à leur
rien, par conséquent, dans la nature, et l’imagination brillante des Poètes ne pouvait rien inventer qui ne fût de son ressor
20 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
r la cime des blés et l’azur des fontaines. Un autre jour, l’aimable poète envoyait un salut mélancolique aux trois enchante
ons avec joie et nous saluons avec respect une cohorte d’artistes, de poètes et de rêveurs. A côté du Veau d’or la Chimère se
21 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre I. De l’utilité de la Théorie dans tous les Arts. »
é Rotrou : la théorie seule, n’a pu faire de l’abbé d’Aubignac, qu’un Poète froid et stérile : les deux ensemble ont produit
22 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »
soin d’un assemblage de talents beaucoup plus rare. Ils devaient être Poètes et fort bons Poètes. Tous les trésors de la mémoi
de talents beaucoup plus rare. Ils devaient être Poètes et fort bons Poètes . Tous les trésors de la mémoire, de l’esprit et d
23 (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162
de révolution théâtrale que fut intimement mêlé Théophile Gautier, le poète d’Émaux et Camées, tant par son action de critiqu
« chronique parisienne » Marie Taglioni comme « l’un des plus grands poètes de notre temps ». Stendhal compara Vigano à Shake
inédite. Taglioni était d’une autre génération que Théo, le début du poète correspondait à l’apogée de l’actrice. Bien diffé
r la cantatrice Viardot, qui devait en plus décider de sa vocation de poète dramatique, Carlotta Grisi est une première fois
e Carlotta fleurir tant de pages de l’œuvre formidable et parfaite du poète . Évidemment ces nombreuses créations d’auteur dra
ntiels quelques-unes de ces pages étincelantes et fluides qui font du poète d’Albertus l’un des classiques de la critique de
24 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185
rands yeux bleus à force d’être noirs, qui, suivant l’expression d’un poëte de l’endroit, semblent porter le deuil des victim
maîtresse, le moyen de rester son amant, c’est de se métamorphoser en poëte . Chez toutes les femmes - de quelle couleur qu’el
ur devenir l’objet aimé d’une rousse, on doit : Être châtain, Galant, Poëte par bouffées, Indifférent par caprices, Avoir enf
25 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Table des matières » pp. 419-423
’idéalisme. — Les panégyristes de Marie ; Jules Janin. — Hommages des poètes  ; Méry. — Succès dans toute l’Europe. — Critiques
Europe. — Représentations de Fanny à Vienne. — Ovations à Berlin ; le poète Rückert ; les feuilletons de Rellstab. — Londres,
26 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Avertissement. » pp. -1
les autres, qu’ils s’attachent à imiter la nature ; alors ils seront poètes et peintres, et leurs tableaux seront originaux.
27 (1927) Paul Valéry philosophe de la danse
chronisme paraît patent et excessif. Cependant la présumée licence du poète s’étaye des arguments surprenants de l’érudition.
let incantatoire ? L’obscur sage d’Ephèse ou ce Djellaledin Roumi, le poète persan qui traita de la vertu occulte de la ronde
i en aurait été imposé. Le hasard aurait tout conduit. De même que le poète du Narcisse, Goethe ne cessait d’affirmer que tou
r le rite. La condition du véritable danseur est précisément celle du poète  : « consentement de l’âme à des gênes exquises, e
ble. Le « frémissement de plume vers l’idée » enchante la songerie du poète . Or, les « pédestres tourterelles » qui, dans le
chorégraphie de symboles. » Nous retrouvons dans l’éloge que fait un poète de son temps de Balthazar Beaujoyeux qui régla le
28 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »
ore plus bornée que la première) donnèrent à leur tour à la verve des poètes , dont il n’est pas donné aux esprits froids de pé
s froids de pénétrer la cause, le nom superbe de fureur poétique. Les poètes flattés qu’on les crût des êtres inspirés, n’eure
du sculpteur, et le marbre s’anime ; les vers coulent de la plume du poète , et le théâtre s’embellit de mille actions nouvel
erreur, quel désavantage en résulterait-il pour les Arts ? Les grands poètes , les bons peintres, les musiciens excellents qu’o
jamais détruits, et les Artistes triomphent. On pourra désormais être poète excellent, sans cesser de passer pour un homme sa
29 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 19 février 1661 »
n dire encor deux petits mots : Mais si l’entrée on me refuse, Foi de Poète , ou foi de Muse, Et, même, foi d’Homme de bien, J
30 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »
houe, et le pilote lui-même perd la tête et se noie. Voyez Couper. Le poète dans ces compositions ne tient que le second rang
nt faits en société. Il n’y a pas vingt ans qu’on s’est aperçu que ce poète était un génie rare ; et malgré cette découverte
r la possibilité, l’opinion commune suffit pour donner la liberté aux poètes de les introduire dans un genre consacré à la fic
à l’opéra qu’à propos. Il n’est qu’un ressort de plus dans la main du poète pour faire agir la passion, et pour lui faire cré
ano, ne sont que des copies de ces brillants originaux. Mais ce grand poète n’introduisit la féerie dans ses opéras, qu’en so
31 (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23
savoir ce que va dire la Revue d’Édimbourg ! Pâle et douce image d’un poète insouciant qui croit avoir tout fait pour la gloi
a même ballade ; qui dit l’un, dit l’autre. Trilby, c’est le chant du poète  ; la Sylphide, c’est le cadre du tableau ; mademo
ier lui-même, l’écrivain charmant et railleur, n’est plus rien, comme poète , à côté de mademoiselle Taglioni ; il n’a plus qu
tre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards ! »Ainsi parle le poète , ainsi danse la fille de l’air ! La fête est gran
et pourtant qui voudrait le plaindre ? Il faudrait plaindre aussi le poète , l’amoureux, le rêveur, le jeune homme, toutes le
32 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
urs fut admise pour toujours. Voici le fait. Il étoit d’usage que les poètes jouassent les personnages les plus marquans de le
st a croire que cet Andronicus étoit aussi bon tragédien qu’excellent poëte , puisqu’il fut applaudi avec enthousiasme, qu’on
33 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »
its défectueux que ses ennemis relevèrent. Tout ce qui n’était pas du Poète en apparence, fut élevé jusqu’aux nues ; tout ce
34 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »
s dominée, ni par le musicien, ni par le peintre de décors, ni par le poète , peut souffler un peu avant de reprendre son élan
35 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16
tte situation me laisse quelque chose à desirer : voila le langage du poète . Le maître de ballets, à son exemple, doit faire
.. non.. crime.. et.. l’échafaud. Cependant ces mots arrangés par le poète , composent ce beau vers du Comte d’Essex : Le cr
36 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 février 1661 »
petit Dupin, Pas guères plus grand qu’un Lapin, Il contrefit (foi de Poète ) Si naïvement la Chouette, En battant de l’aile e
37 (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17
i Et après ? Victor Hugo non plus n’aurait jamais passé son examen de poète  : il ne savait faire ni les textines, ni les ball
a chorégraphie, je vous admire, mademoiselle, plus que la plupart des poètes ou des musiciens vivants. Le graveur est parfois
38 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »
t pu atteindre rapidement à la plus éminente perfection, parce que ce Poète n’en a point fait dans lequel il n’ait tracé, ave
39 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »
rococo, on éprouve une sympathie douloureuse. Car comme l’Albatros du poète , ses ailes trop longues l’empêchent de marcher. E
40 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »
icien spontané et subtil l’a composé en s’inspirant de la pensée d’un poète . La chorégraphie est ajoutée après coup. Ceci, po
41 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269
du tableau, qui attend le jugement de Ptolomée. Je ne crois pas qu’un Poëte puisse mieux exprimer un pareil sujet. Aussi ne f
urs étoit accompagné de figures démonstratives ? La principale fin du Poëte est d’imiter les mœurs & les actions des homm
ute-puissance, c’est-à-dire dans la création des choses visibles : le Poëte peut bien en faire la description par la force de
ent déja exposées aux yeux des Egiptiens pour les adorer. Ovide, tout Poëte qu’il est, dit que Vénus, cette Déesse que la plu
a pensée du Peintre, comme la déclamation est l’effet de la pensée du Poëte , dont la plume, l’encre & le papier sont les
fférentes phisionomies & les différens mouvemens des passions, Un Poëte peut-il mieux exprimer par un Poëme épique ou dra
dre un langage d’esprit qui n’est fait que pour les yeux. Y a-t-il un Poëte qui vous représente plus agréablement les amours
42 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
c’est moins la faute du célèbre maître qui les compose que celle des poètes . Le ballet, dans quelque genre qu’il soit, doit a
r les piéges qu’elle tend à l’imagination ; piéges dangereux dont les poètes Anglais les plus célèbres n’ont pas eu la force d
43 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413
bénéfice donnée le 22 novembre les jeta dans un véritable délire. Le poète Frédéric Rückert nota ces accès de folie dans un
fait amère. Il appartient, dit-il, à une génération qui honorait les poètes par-dessus tout, tandis qu’à présent une ballerin
s vices des fils de Caïn se dissipent au souffle de ses lèvres, et le poète qui avait maudit la mime s’écrie maintenant : « M
ssler, mais dans le groupe sacré de Dante et de Raphael. La pensée du poète s’élève. Il veut plonger dans le mystère de l’ave
tristesse d’une cérémonie funèbre et caresse les âmes endolories. Le poète crie son affection à Venise déchue et lui promet
evelir dans une retraite prématurée son talent divin. Ce fut le grand poète national, Grillparzer, enfant de Vienne comme Fan
ieillesse. Au premier rang des intimes se place Betty Paoli, la femme poète , dont l’âme passionnée avait été meurtrie par une
éparable compagne jusque dans la mort, vint reposer à côté d’elle. Le poète latin Martial nous fournit un bout de prière à di
44 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
nom. » Horace. [15] Les plus grands artistes, soit peintres, soit poètes , ou musiciens, se sont bien gardés de confondre l
es, qui sont si rarement privilégiés de la nature. II était musicien, poète , mécanicien, géomètre, mathématicien, architecte,
en usage, « Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. » Le poète a rendu hommage à l’art choréographique des Nover
45 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »
t du jeune Hymen un Dieu, qu’ils invoquèrent dans leurs Mariages. Les Poètes , qui étaient les seuls Généalogistes de ces temps
46 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
s’imposer. Depuis, Massine a imaginé une interprétation différente du poète cyclopéen de Stravinsky : aujourd’hui nous assist
47 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Seconde lettre. Sur le même sujet. » pp. 14-18
ses, qui brillent avec tant d’éclat dans les riches productions de ce poëte  : mais leur impudence ne peut s’étendre sur ces c
48 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
illeuse, il n’est rien dans la nature, et l’imagination brillante des Poètes n’a pu rien inventer, qui ne fût de son ressort.
qu’elle représentait, et à ceux à qui les récits étaient adressés. Ce poète avait un talent particulier pour les petites part
en est un. Les Fêtes Vénitiennes ont ouvert une carrière nouvelle aux Poètes et aux Musiciens, qui auront le courage de croire
eureuse mourut à la peine. On était peu galant, quoi qu’en disent les Poètes , dans ces temps reculés. L’aventure d’Eriphanis f
49 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »
« Il a tout mis en ballets, en danses et en airs de violons », et le poète Collé, qui collabora incidemment avec Rameau, s’e
50 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »
riorité de Mérion dans la Danse. Les Historiens, les Philosophes, les Poètes , les Orateurs, toute l’antiquité désignent cet ar
honies de nos Opéras et principalement celles de Lully, le plus grand Poète en Musique dont nous ayons des ouvrages, rendent
51 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60
et a le langage d’un homme de Cour ; & le Marquis, dépeint par le Poète comme un agréable répandu dans les meilleures Soc
is on représenterait à l’ordinaire chacune des Pièces des plus fameux Poètes  : on donnerait aussi quelquefois, à la manière us
52 (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428
à définir l’opéra, un travail bizarre de poésie et de musique, où le poète et le musicien, gênés l’un par l’autre, se donnen
ernes, on fait honneur de l’invention de l’opéra à Ottavio Rinuccini, poète florentin, qui, de concert avec Giacomo Corsi, ge
Pour les noces de M. de Joyeuse et de mademoiselle de Vaudemont, les poètes , les musiciens et les décorateurs s’associèrent p
nt de les reproduire, se montra, selon les chroniqueurs, aussi fameux poète que grand musicien. Mais ils prennent soin d’ajou
années de service. Le droit des auteurs est ainsi déterminé : pour le poète et pour le musicien, cent livres à chacun, pour c
gt-seize ans après l’ouverture de l’Opéra, on comptait cinquante-neuf poètes qui avaient travaillé pour cette scène. Parmi eux
résenté à l’occasion du sacre de Reims, avait inutilement employé les poètes et les musiciens suivant la Cour ; cet appareil n
ans cesse dérogé par des traités particuliers entre la direction, les poètes et les musiciens. 2. Depuis le 22 juin 1791, l’
53 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
e leur Art sont immortalisées par les Historiens, les Orateurs et les Poètes . Lucien nous a même laissé un Traité de cet Art c
54 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »
rai pas ! Car pendant vingt ans ou plus l’élite des esthéticiens, des poètes , des peintres d’avant-garde a constamment battu e
55 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 janvier. « Cydalise et le Chèvre-pied ». »
re-pied ». Il est bien rare que l’auteur d’un ballet fasse œuvre de poète . Si, par hasard, un livret n’est pas l’adaptation
56 (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205
héologales, les défauts et qualités d’ordre secondaire, l’opinion des poètes et des mondains, des initiés et des ignorants, il
ses pieds divins, qu’elle dansait en causant. Mais les compliments de poètes  ! Ne faut-il pas leur appliquer le proverbe itali
infernales ou célestes. Et pour elles je propose cette épitaphe qu’un poète de l’anthologie grecque composa en l’honneur d’un
57 (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24
feuilletonistes. Giselle la plaça tout d’un coup au premier rang. Un poète de nos amis trouva dans une légende allemande, po
moue de la Esméralda, cette Grisi bohémienne rêvée par le plus grand poète des temps modernes, et peut-être bien aussi des t
ir d’une si jolie mort. Ce n’est pas d’eux que l’on peut dire avec le poète  : Il aimait trop le bal, c’est ce qui l’a tué !
58 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »
s par le génie de leur art, ils exécutaient par son secours ce que le poète produit avec des paroles, le musicien avec des so
59 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187
nce ! Pudeur, ou pitié, pour moi qui l’aime ! » Un chœur nombreux de poètes entonna des hymnes à la louange de cette prêtress
us l’onde79, Sylphide de l’air et des eaux. *** Auber, l’harmonieux poète , Te guide, l’orchestre à la main. Pour te voir, l
e d’église. Les invocations s’y succèdent comme dans des litanies. Le poète , dans un langage liturgique qui semble emprunté a
nheiten. La patrie des muses, l’Italie, glorifiait par la voix de ses poètes la Terpsichore terrestre ; Solera lui dédiait un
60 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147
eunes filles, il traite, dans la section troisième, de la lecture des poètes , de la musique et de la danse. Je laisse ce qu’il
e la musique et de la danse. Je laisse ce qu’il dit de la lecture des poètes et de la musique, parce que cela est étranger à m
61 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55
a, par la magie et les charmes de son art, ainsi que le peintre et le poète , faire détester et punir les vices, récompenser e
ître de ballets doit saisir. Les compositeurs célèbres, ainsi que les poètes et les poëtes et les peintres illustres se dégrad
62 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
n sur les règles communes à tous les arts imitateurs. On ne peut être poëte sans génie. La ménardière fit une tragédie intitu
osent un moment perdre un sujet de vue. etc. » L’opinion de ce grand poète étage solidement la mienne, et me persuade que le
63 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
s voulez composer d’après l’histoire, et vous l’ignorez ; d’après les poètes , et vous ne les connoissez pas : appliquez-vous à
64 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
ux, et purement d’imagination ; ils ont été crées et enfantés par les poètes  ; les peintres leur ont donné ensuite une réalité
nce de l’homme et de ces êtres engendrés de la fiction du cerveau des poètes , n’est-elle pas nécessaire, et les habitants des
e si gai que lui au contraire, les jours, où il devoit représenter un poète , un artisan, un homme du peuple, un nouvelliste,
il joignoit au mérite d’exceller dans la comédie, celui d’être un des poètes les plus agréables de sa nation ; je lui ai vu, d
65 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37
e catalogue de vos talens divers ; lorsqu’on nombrera vos qualités de Poète , d’Historien, de Géometre, de Physicien, de Roman
n résultent, j’ai grande envie de comparer les meilleurs endroits des Poètes dramatiques à quelques situations frappantes de m
66 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
nt du ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne l’a formé poète , 5 Dans son génie étroit il est toujours captif 
retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, 130 Rendit plu
dante hyperbole. &c. Chant III, vers Mais souvent parmi nous un poète sans art, Qu’un beau feu quelquefois échauffe par
;c… Mais, pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être poète  ; il faut être amoureux.. &c… La froide e
traças Mirza, la Rosière, Ninette, Tout à-la-fois danseur, musicien, poète , Ingénieux Gardel 7, mon maître et mon ami, Combi
lent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu’écrivain du commun et poète vulgaire. Suivez de Despréaux ce précepte exc
éâtres de France, tome 3, p. 30. – Histoire de l’Opéra, page 13.   Un poète de la Cour de Henri iii fit ces vers à sa louange
ges, marqués au cachet du bon goût. Tout à-la-fois danseur, musicien, poète . Il était excellent musicien, pinçant fort bien d
67 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59
réussit pas infailliblement, surtout quand le provincial est un futur poëte ou un vaudevilliste de l’avenir dont le gousset e
68 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
asier. Le P. Radere Jésuite, qui a travaillé sur les épigrammes de ce Poëte , dit qu’on vit sur le Théâtre des Romains les per
69 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »
uaient leur tâche ardue dans un isolement moral complet ; artistes et poètes se désintéressaient de cette grande tradition. Et
70 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114
t, ne brille point par les produits de son imagination, tandis que le poëte chez le quel elle est dans une activité continuel
71 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224
e de leur patrie abandonnent leurs allées ombragées de lauriers : Les poètes qui ont chanté leurs victoires, quittent les mont
72 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
lle situation me laisse quelque chose â desirer : voilà le langage du Poëte . Le Maître de Ballets, à son exemple, doit faire
73 (1841) Physiologie de la lorette pp. -127
ière de l’invocation. J’ai vécu trois jours dans la persuasion que le poète devait partir de la quatrième voyelle de l’alphab
nélope a eu son Homère, la grisette a eu son Béranger, vous aurez vos poètes , vos historiens, vos feuilletonistes, vos vaudevi
. O Lorettes, que d’ovations vous attendent ! braquez donc sur votre poète vos lorgnettes-Derepas, et dites-vous : Voilà cel
exclusivement le monopole de vos couronnes, ô grisettes si fières du poète qui vous a chantées ; les souples lianes qui atta
ns le champ poétique et gravons le nom de Lorette, afin qu’il dise au poète touriste qu’il y a encore quelque chose ici-bas à
chansonnette N’est pas un enfant d’Apollon ; C’n’est pas Béranger le poète , C’n’est pas ce farceur de Piron : C’est un’ Lolo
74 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55
plus précieux en acteurs, en chanteurs et en musiciens. Il appella un poëte , un machiniste, et des peintres-décorateurs. Cett
cès comme un stimulant, actif propre à réveiller nos musiciens et nos poètes . Le pressentiment du Cardinal se trouva juste. La
75 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43
écrit des lettres poétiques et fait tout ce qui concerne le métier de poëte à l’heure. La maîtresse de Finette a une centaine
76 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145
en l’idée qu’il se faisait de la beauté et de l’art qu’il en devint «  poète  ». Voici quelques vers que j’inspirai, deux ans p
77 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -
ssion foible et languissante : d’où je conclus que les expressions du poète se trouvent rarement à l’unisson de la sensibilit
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
ire un poème ou un drame en peinture et en danse, qu’il ne l’est à un poète d’en composer un ; car, si le génie manque, on n’
79 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39
vons espérer de réussir dans nos compositions. Réunissons le génie du poète et le génie du peintre, l’un pour conçevoir, l’au
80 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
ou un Drame en Peinture & en Danse, qu’il est aisé à un excellent Poëte d’en composer un ; mais si le génie manque, on n’
81 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77
vons espérer de réussir dans nos compositions. Réunissons le génie du Poëte & le génie du Peintre, puisque notre Art n’em
82 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32
forcent le peintre, le maître des ballets, le musicien, et souvent le poète , à sacrifier au rétréci du local, les grands effe
andes compositions ; je vais offrir un seul exemple. Je suppose qu’un poète fit entrer dans le plan de son opéra l’attaque d’
andeur et de l’intérêt à cette entrée triomphale, comment, dis-je, le poète s’y prendroit-il pour faire exécuter cette idée G
83 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319
chait pour les siennes. Elle évoquait devant le plus plastique de nos poètes des visions de beauté antique. Elle réalisait un
es de journal, dans les feuilletons de la Presse et du Figaro, que le poète dit à la ballerine toute la ferveur de son culte.
dans la Démocratie en Amérique, publiée de 1836 à 1840. En Allemagne, poètes et prosateurs donnaient du pays d’outre-mer une i
libre, aux peuples abâtardis du vieux continent, et bientôt, un grand poète autrichien, Lenau, allait continuer, au delà de l
ffectueuses, fraternelles, sans madrigaux et sans galanteries, le bon poète faisait ses offres de services littéraires à la c
84 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
la déclamation d’une pièce de théâtre, mit son nom à côté de celui du poëte , et il se nommoit artiste de déclamation. Il paro
85 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203
fauteuil en cuir vert de la mère Monge, et, à côté de ce fauteuil, le poète sur lequel mijotait le café au lait ou la soupe a
86 (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226
t, son assertion sur l’exemple des Compositeurs de Musique et sur les Poètes lyriques qui (mérite à part) jouissent également
87 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261
ne visite illustre, celle de son compatriote Grillparzer. Le glorieux poète , qui venait de mettre le sceau à sa réputation en
avait fini par donner un rôle à Thérèse. Voici les impressions que le poète consigna dans son Journal du voyage en France et
là, à ses plus ambitieuses espérances. C’est à cette occasion que les poètes , Méry, J. Canonge et d’autres, adressèrent à Mari
88 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
tous les âges et toutes les conditions ; les héros, les héroïnes, les poètes , les philosophes et les orateurs agiront, l’adole
89 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-
donnait l’impression de quelque princesse byzantine. Jean Aicard, le poète , disait un jour que sa voix est de velours, que s
90 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156
le nous sommes de nous-mêmes, qui produit la foule immense de mauvais poètes , de peintres médiocres, de plats comédiens, de mu
91 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184
leau ; elles doivent être préparées à recevoir les personnages que le poète ou le maître de ballets y distribuent. Sans cet a
92 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96
parzer nous donne une description de l’intérieur de Gentz. En 1824 le poète , dont la censure gardait indéfiniment le drame d’
oint protégés contre la folie. Il invite son jeune confident, qui est poète à ses heures, à écrire quelques variations sur l’
eillé en lui le goût de la poésie. Il s’est plongé dans la lecture de poètes anciens et modernes, latins, allemands, italiens,
e expérience décrite en termes si frappants par un de nos plus grands poètes de l’antiquité, un de ceux qui de tout temps ont
93 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24
nature immortelle ie lairray ceste matiere pour l’exercice de quelque Poëte , & les prieray de considerer auec moy, que le
94 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
ciseaux de la sculpture, et arracha les plumes savantes des mains du poëte et de l’historien ; il n’est pas étonnant, que le
95 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109
la magie & les charmes de son Art, ainsi que le Peintre & le Poëte , faire détester & punir les vices, récompense
96 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
en de si gai que lui au contraire les jours où il doit représenter un Poëte , un Artisan, un Homme du Peuple, un Nouvelliste,
hé, car il joint au mérite d’exceller dans la Comédie celui d’être le Poëte le plus agréable de sa Nation ; je lui ai vu, dis
97 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
Arioste. Il est incontestable que Viganò sut unir l’imagination d’un poète à la vision d’un peintre et à la sensibilité d’un
uxion de poitrine. Milan lui fit des obsèques solennelles et tous les poètes d’Italie lui composèrent d’émouvantes épitaphes.
98 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175
Crispum sub crotalo docto movere latus… L’esclave syrienne que le poète aimait à voir se trémousser sous la treille blond
! qu’elle est à son aise en l’air ! C’est la danseuse aérienne que le poète voit descendre et monter l’escalier de cristal de
99 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
u de l’ignorance et de la routine dont ils s’enveloppoient. Le nom du poète , celui du peintre, du sculpteur, du graveur et du
100 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256
nité ; si c’est une licence, elle m’est d’autant plus permise, que le poëte Grec termine son Iphigénie par l’arrivée céleste
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