A PEINTUREET DELA POESIE. Mon dessein n’est pas de soutenir que la
Peinture
l’emporte absolument sur la Poésie. Je n’ai jamai
des personnes d’érudition qui témoignent de la répugnance à placer la
Peinture
à côté de la Poésie. Quelque inclination que j’ay
st bon d’avertir qu’en parlant comme je fais de la Poésie & de la
Peinture
, je les suppose toujours dans le plus haut dégré
r. Ce n’est donc pas la Poésie que j’entreprens d’attaquer ; c’est la
Peinture
que je veux défendre. Quand à force d’éxercice &a
ue je veux défendre. Quand à force d’éxercice & de réfléxions, la
Peinture
& la Poésie se furent enfin montrées dans leu
inci, Raphael, le Titien, Paul Veronese & Rubens ont paru pour la
Peinture
; comme Pétrarque, Dante, le Tasse, Pindare, Maro
amp; aux régles infaillibles dont je viens de parler : au lieu que la
Peinture
a été entierement anéantie pendant un fort long-t
les ; car je ne compte que pour très peu de choses quelques restes de
peinture
antique que l’on voit à Rome : comme en effet l’H
natif de noble famille de Florence, se trouva un génie si porté à la
Peinture
, qu’il en fut le restaurateur, & que Giotto s
il ne s’est rien conservé qui puisse nous donner une idée juste de la
Peinture
, comme elle se pratiquoit anciennement, c’est-à-d
achez, une prévention qui les porte à lui donner la préférence sur la
Peinture
. Car il faut avouer qu’il y a beaucoup de gens d’
t avouer qu’il y a beaucoup de gens d’esprit, qui loin de regarder la
Peinture
du côté de la perfection & de l’estime où ell
si ces mêmes personnes font tant que de regarder quelques ouvrages de
peinture
, elles jugent de l’art par le tableau, au lieu qu
art. Cependant quoique nous n’ayions pas encore recouvré l’idée de la
Peinture
dans toute son étendue, & que dans son rétabl
t & donne plus de plaisir. Et dans un autre endroit il dit que la
Peinture
cause une extrême satisfaction : la raison qu’il
que nous ne pourrions voir dans la nature sans horreur, nous font en
peinture
un fort grand plaisir ; il ajoute à cette raison
t en peinture un fort grand plaisir ; il ajoute à cette raison que la
peinture
instruit, & qu’elle donne matiere de raisonne
instruisent, & par celle dont ils arrivent à leur fin, dit que la
Peinture
donne un plaisir infini, qu’elle instruit plus gé
a fin. Ce Philosophe est donc fort éloigné de préférer la Poésie à la
Peinture
. Pour Horace, il déclare nettement que la Peintur
rer la Poésie à la Peinture. Pour Horace, il déclare nettement que la
Peinture
& la Poésie ont toujours marché de pas égal,
s disent assez que la Poésie ne fait entendre aucun événement, que la
Peinture
ne puisse faire voir : il y a longtems qu’elles o
lternativement leur office & leur nom ; on appelle communément la
Peinture
une Poésie muette, & la Poésie une Peinture p
ppelle communément la Peinture une Poésie muette, & la Poésie une
Peinture
parlante. Elles demandent toutes deux un génie ex
des Poëtes qui étoient en réputation, pour profiter de leurs avis. La
Peinture
& la Poësie tendent à même fin, qui est l’imi
leur est contraire, ou qui ne mérite pas d’être représenté. Enfin la
Peinture
& la Poésie partent du même lieu, tiennent la
estime & d’amour ne leur a-t-il point données ? Il ordonna que la
Peinture
tiendroit le premier rang parmi les Arts libéraux
it plaisir à s’entretenir avec Appellès des choses qui regardoient la
Peinture
. Pline dit que touché de la beauté de l’une de se
r un pareil sujet. Aussi ne ferai-je point ici de différence entre la
Peinture
& la Sculpture ; car celle-ci n’a rien que la
e entre la Peinture & la Sculpture ; car celle-ci n’a rien que la
Peinture
ne doive bien entendre pour être parfaite : ce qu
parfaite : ce que la Sculpture a de plus beau, lui est commun avec la
Peinture
. Ces deux Arts se sont maintenus de tous les tems
mme elles font l’étonnement des Modernes, que peut-on concevoir de la
Peinture
de ces mêmes tems-là ? puisqu’avec le goût &
respectable par leurs ouvrages. Si nous regardons la maniere dont la
Peinture
a été récompensée, nous verrons que les tableaux
sans nombre ; d’où Quintilien infere que rien n’est plus noble que la
Peinture
, puisque la plûpart des autres choses se marchand
s autres choses se marchandent & ont un prix fixe, au lieu que la
Peinture
n’en a point. L’Histoire remarque entre autres qu
é aux dépens du Public, dans tous les lieux où il passeroit. Aussi la
Peinture
étoit alors si honorée, que les habiles Peintres
eur des flammes : il n’étoit pas permis de retenir comme en prison la
peinture
sur les murailles, elle demeuroit indifféremment
où étoit le Cabinet de cet homme illustre, il aima mieux épargner la
Peinture
, que de recevoir la victoire qui lui étoit offert
t sauvé de l’insolence des soldats. De grands Personnages ont aimé la
Peinture
avec passion, & s’y sont exercez avec plaisir
es anciens Romains, qui au rapport de Cicéron, lorsqu’il eut goûté la
Peinture
& qu’il s’y fut exercé, voulut être appelé Fa
ouveau lustre à sa naissance, selon l’idée que l’on avoit alors de la
Peinture
; car ce qui est admirable en cet art, dit Pline,
é d’Anjou Roi de Naples, marque encore la passion qu’il avoit pour la
Peinture
: il peignoit une perdrix dans le tems qu’on lui
ept pechez mortels, peints par M. le Brun. Ces deux chefs-d’œuvres de
Peinture
peuvent bien être mis en paralele avec l’excellen
: Titien mérite d’être servi par César. Mais supposé que l’idée de la
Peinture
, à la considérer dans sa perfection, ne soit pas
uer sans rougir. C’est un mal, dit un Auteur grave, de n’aimer pas la
Peinture
, & de lui refuser l’estime qui lui est due :
les hommes, & à leur donner l’immortalité. Pour les effets que la
Peinture
& la Poësie font sur les esprits, il est cert
nt encore tous les jours des larmes des yeux de leurs spectateurs, la
Peinture
peut faire la même chose, quand le sujet le deman
igne de pitié, & je ne les ai jamais retiré sans larmes ; tant la
Peinture
a sçu représenter la chose comme si elle se passo
enter la chose comme si elle se passoit effectivement. » La fin de la
Peinture
comme de la Poésie, est de surprendre de telle so
seaux, puisqu’ils vinrent becqueter ses fruits, est une marque que la
Peinture
de ces tems-là avoit accoutumé de tromper les yeu
avoit pas assez trompé, Voilà à peu près les rapports naturels que la
Peinture
& la Poésie ont ensemble, & qui ont de to
car l’on voit dans l’une de ses Satyres, qu’il aimoit extrémement la
Peinture
, & qu’il passoit pour un fin connoisseur. Cep
hommes, ce qui est cependant la fin de la Poésie ; l’exécution de la
Peinture
consiste dans le dessein, le coloris, & l’ima
coloris, & l’imagination. Ces differentes manieres d’exécuter la
Peinture
& la Poésie, ont leurs prix & leurs diffi
ésie, ont leurs prix & leurs difficultez : mais l’exécution de la
Peinture
demande beaucoup plus d’étude & de tems que c
es passions de l’ame, partie si nécessaire & si estimable dans la
Peinture
; tel que M. le Brun l’a fait voir dans les vingt
n’aurois jamais fini, si je voulois parcourir tous les moyens qu’a la
Peinture
d’exprimer tout ce qu’elle médite : l’on voit ass
pour leur imposer, & pour ébranler leurs esprits. Mais quoique la
Peinture
& la Poésie soient deux sœurs qui se ressembl
qu’elles ont de plus spirituel, on pourroit néanmoins attribuer à la
Peinture
plusieurs avantages sur la Poésie ; je me content
tres, se fait entendre de tous les peuples de la terre. D’ailleurs la
Peinture
se dévelope, & nous éclaire en se faisant voi
par la variété des épisodes & par le détail des circonstances, la
Peinture
peut en représenter tant qu’on voudra, & entr
vif que celui de la Poésie. On peut encore accorder cet avantage à la
Peinture
, qu’elle vient à nous par le sens le plus subtil,
produit sur l’esprit, il faut tomber d’accord que la Poésie, comme la
Peinture
, a la propriété d’instruire ; mais celle-ci le fa
euples n’ayant pas l’usage de l’écriture, envoyoient des relations en
peinture
de ce qui se passoit dans le Royaume d’une Provin
soit dans le Royaume d’une Province à l’autre, par l’expression de la
Peinture
dont ils avoient l’usage au défaut de l’écriture
tes & ceux des animaux, peuvent-ils se passer de l’utilité que la
Peinture
est toujours prête à leur donner ? Fernand Cortez
es plumes ajustées si au naturel, qu’ils surpassoient la beauté de la
peinture
ordinaire : ils ont tant de patience pour ces sor
re-Sainte, quelle joie pleine de vénération n’aurions-nous pas, si la
Peinture
avoit pû nous conserver jusqu’à présent le Temple
fin du Poëte est d’imiter les mœurs & les actions des hommes. La
Peinture
a le même objet, mais elle y va d’une maniere bie
d’abord s’est manifestée par des créatures visibles ; au lieu que la
Peinture
avec un peu de couleurs & comme de rien, form
dans les airs, que nous les croyons véritables ; car l’essence de la
Peinture
est de séduire nos yeux, & de nous surprendre
surprendre par cent objets différens. C’est dans cet esprit-là qu’un
Peinture
habile m’a dit que quand il tenoit à la main sa p
’elles y sont incréées & liées imperceptiblement ; au lieu que la
Peinture
peut bien représenter tous les faits d’une histoi
ire quelques objections que l’on m’a faites. On m’objecte donc que la
Peinture
emprunte de la Poésie ; qu’Aristote dit que les A
s nobles : enfin que la Poésie est toute spirituelle ; au lieu que la
Peinture
est en partie spirituelle & en partie matérie
el des Arts justifie qu’ils ne peuvent se passer l’un de l’autre : la
Peinture
n’emprunte pas plus de la Poésie, que la Poésie e
inture n’emprunte pas plus de la Poésie, que la Poésie emprunte de la
Peinture
. Cela est si vrai, que les fausses Divinitez qui
desorte qu’à cet égard si la Poésie a publié les beautez de Vénus, la
Peinture
en avoit tracé la figure & le caractere. Hora
le caractere. Horace qui avoit véritablement beaucoup de goût pour la
Peinture
, mais qui devoit sa fortune & sa réputation à
onfirmez par les médailles & les bas-reliefs antiques, ou par les
peintures
dont les Chrétiens ont décoré les lieux souterrai
découvert une autre ville sous terre, fut ravi d’y voir représenté en
peinture
les choses qu’il avoit lues dans ses histoires. E
t écrit de gros volumes de Rome souterraine, nous découvrent dans les
peintures
qui s’y sont conservées jusqu’aujourd’hui, l’anti
ues des bas-reliefs & des médailles. Enfin ces ouvrages & les
peintures
anciennes dont on vient de parler, sont les sourc
Fable & l’Histoire, que la Poésie emprunte du moins autant de la
Peinture
, que la Peinture emprunte de la Poésie. A l’égard
stoire, que la Poésie emprunte du moins autant de la Peinture, que la
Peinture
emprunte de la Poésie. A l’égard de ce que dit Ar
que l’on a ajoûté que la Poésie est toute spirituelle, au lieu que la
Peinture
est en partie spirituelle & en partie matérie
ituelle & en partie matérielle ; on répond que la main n’est à la
Peinture
que ce que la parole est à la Poésie ; elles sont
p; ceux de l’esprit. Ce qu’on veut appeller partie matérielle dans la
Peinture
, n’est autre chose que l’exécution de la partie s
à ajouter aux talens extérieurs de la nature ; mais l’exécution de la
Peinture
demande beaucoup de réfléxion & d’intelligenc
nduite par la tête : ainsi à proprement parler, il n’y a rien dans la
Peinture
qui ne soit l’effet d’une profonde spéculation :
ontre dans la Poésie avec tous ses ornemens, ne se trouve pas dans la
Peinture
. Tout ce que je viens de dire seroit plus que suf
estion de faire voir que le spectateur trouve du raisonnement dans la
Peinture
, comme l’Auditeur dans la Poésie. On entend par l
le l’ouvrage fait un bon effet, il y a autant de raisonnement dans la
Peinture
que dans la Poésie, parce qu’elles agissent l’une
ance d’une autre, il se trouve également dans la Poésie & dans la
Peinture
, quand l’occasion s’en présente ; le plus sûr moy
s, mais qui peut l’emporter sur eux comme un chef-d’œuvre de l’art de
Peinture
. Il n’y a point d’habile Peintre qui ne nous ait
car encore que les raisonnemens entrent dans la Poésie & dans la
Peinture
; les ouvrages de ces deux arts n’en sont pas tou
s descriptions. Il est vrai que le raisonnement qui se trouve dans la
Peinture
, n’est pas pour toutes sortes d’esprits ; mais ce
lus attentifs aux véritez qu’elles signifioient. On tire encore de la
Peinture
des inductions par les attitudes, par les express
istote même ne fait aucune difficulté d’accorder le raisonnement à la
Peinture
, quand il dit que cet art instruit, & qu’il d
ment aux Philosophes, mais à tous les hommes. Quintilien avoue que la
Peinture
pénétre si avant dans notre esprit, & qu’elle
monde. Mais la raison ne se trouve pas seulement dans les ouvrages de
Peinture
, elle s’y fait encore voir ornée d’une élégance &
illes. Mais, me dira-t-on, quelque esprit que l’on puisse donner à la
Peinture
, elle n’exprimera jamais aussi nettement ni aussi
sçai bien que l’on peut attribuer à la parole des expressions que la
Peinture
ne peut suppléer qu’imparfaitement ; mais je sçai
t éloignée d’exprimer avec autant de vérité & d’éxactitude que la
Peinture
: tout ce qui tombe sous le sens de l’ouie, quelq
’incertitude dans l’esprit ; ils n’approcheront jamais de ceux que la
Peinture
nous expose. L’on a vu plusieurs Peintres qui ne
ux mêmes dont la profession étoit de persuader, ont souvent appelé la
Peinture
à leur secours pour toucher les cœurs, parce que
pouvoit bien gagner les suffrages en particulier ; mais sitôt que la
peinture
du tort qui avoit été fait paroissoit devant tout
son en est que la parole n’est que le signe de la chose, & que la
Peinture
qui représente plus vivement la réalité, ébranle
ucoup plus fortement que le discours. Enfin il est de l’essence de la
Peinture
de parler par les choses, comme il est de l’essen
ndre par les paroles. Il n’est pas véritable, poursuivra-t-on, que la
Peinture
parle & se fasse entendre par les choses même
n des choses. On répond que c’est justement ce qui fait le prix de la
Peinture
, puisque par cette imitation, comme nous l’avons
e, puisque par cette imitation, comme nous l’avons fait remarquer, la
Peinture
plaît davantage que les choses mêmes. J’aurois pû
autoritez des Auteurs les plus célébres pour soutenir le mérite de la
Peinture
, si je n’avois appréhendé de rendre cette Dissert
ire observer dans ce petit discours, combien l’idée qu’on avoit de la
Peinture
étoit imparfaite dans la plupart des esprits, &am
la qualité de saints aux Poëtes qui excelloient dans cet art. Pour la
Peinture
, elle doit son origine au hazard, suivant l’opini
et le requéroit, & qui les affranchit de l’ancienne rudesse de la
Peinture
par l’adoucissement des traits. Diodore, dans ses
ien, & dit que les premiers Peintres qui ont enseigné l’art de la
Peinture
, sont Adrien natif de Corinthe, & Téléphane S
près bien d’autres, que les Egyptiens se vantoient d’avoir inventé la
Peinture
plus de 6000 ans avant que les Grecs en eussent l
Sciences & des Arts. C’est aussi par où je finis le Traité de la
Peinture
& de la Poésie, que je regarde comme deux sœu
mmons arabesques 53 ; les bas-reliefs antiques, quelques fragments de
peintures
grecques, ainsi que celles à fresque, des loges d
on addormentata. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la
peinture
, ch. CCXLII.] Appliquez-vous à donner un parfai
ogni attitudine. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la
peinture
, ch. CLXXXXII.] 50. Il faut que le danseur,
tà che sostiene. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la
peinture
, ch. CCI.] (Voyez la fìg. i, planc. X). Le cent
in terra posata. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la
peinture
, ch. CCVI.] (Voyez la fìg. 2, planc. VIII, etc.
uo sostentacolo. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la
peinture
, ch. CCXV.] (Voyez fig. 2, 4 et la fig. 3, diri
s doivent aussi apprendre à se dessiner d’après ces sculptures et ces
peintures
, remplies d’esprit et de grâces ; c’est à cette s
nte, des attitudes, des arabesques et des groupes que m’offrirent les
peintures
, les bronzes et les marbres qui nous sont parvenu
La Musique rend ses traits, par l’arrangement successif des sons ; la
Peinture
, par le mélange adroit des couleurs ; la Poésie,
est là l’institution primitive. La Musique qui n’exprimerait pas ; la
peinture
qui ne serait qu’un vain assemblage de couleurs ;
ncipes sont incontestables, pour toute sorte de Musique, pour quelque
Peinture
que ce puisse être, pour toutes les espèces de Po
anse en action La parole n’est pas plus expressive que le geste. La
Peinture
qui retrace à nos yeux les images les plus sortes
e elle. [Voir Geste, Geste (Danse), Geste (Chant du Théâtre)] Mais la
Peinture
n’a qu’un moment qu’elle puisse exprimer. La Dans
bleaux, auxquels le mouvement donne la vie. Il n’est qu’imité dans la
Peinture
. Il est toujours réel dans la Danse. Elle agit to
ntredit le premier versificateur du monde. Il me reste à parler de la
peinture
et de la sculpture. Il ne peut exister de tableau
ut exister de tableau sans dessin ; il est la base fondamentale de la
peinture
; les traits qu’il trace sont autant de limites s
ortions et leur ressemblance. Si le dessin est le corps inanimé de la
peinture
, les couleurs, employées avec art, en sont, l’ame
lpture dont le dessin est encore la baze, parut probablement après la
peinture
; et l’argile soumise à une main industrieuse pri
teint les Agésandre, les Téléclés, les Praxitélle, et les Phidias. La
peinture
nous offre les Antiphile, les Protogène, les Appo
iculoit que les sons de l’enfance ; la danse se trainoit à peine ; la
peinture
sans dessin, privée de la variété des couleurs et
n y élevant des temples, des palais, des théatres et des colonnes. La
peinture
et la sculpture enrichissoient ces pompeux édific
it serré d’une excellente Pièce Dramatique écrite. La Danse, comme la
Peinture
, ne retrace à nos yeux que les situations ; et to
en extraire toutes les situations propres à fournir des tableaux à la
Peinture
. Il n’y a que ces parties qui doivent entrer dans
es rappela en Italie, et ils y accoururent. Dès lors la Sculpture, la
Peinture
, la Poésie, la Musique fleurirent. Les plaisirs d
gnificence, pour faire éclater dans un même ensemble l’illusion de la
Peinture
, le charme de la Poésie, les grâces de la Danse.
tionaux, quelques personnages de la Fable, ou de l’Histoire ; mais sa
peinture
ressemble alors à la peinture ordinaire qui ne pe
de la Fable, ou de l’Histoire ; mais sa peinture ressemble alors à la
peinture
ordinaire qui ne peut rendre qu’un seul moment, e
e du temple des beaux-arts, ouverte à la poésie, à la musique et à la
peinture
, soit constamment fermée aux maîtres des ballets
s arts imitateurs ; c’est là qu’ils étalérent les chefs-d’œuvre de la
peinture
, de la sculpture et de l’architecture ; c’est-là
la composition qu’il falloit attaquer. Les pinceaux brillans de la
peinture
, le cizeau hardi de la sculpture, le compas et la
limes de Virgile, d’Homère etc. Leurs ouvrages immortels offrent à la
peinture
et à la danse une foule de tableaux que les tradu
, parce que l’imitation a pour nous un charme secret, qui fait que la
peinture
des choses les plus horribles & les plus mons
seul est capable d’être touché des spectacles. C’est le propre de la
Peinture
& du Balet d’imiter & de représenter tout
ésenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la
Peinture
qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figure
ont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la
Peinture
, néanmoins ils n’ont qu’une seule action. Les Anc
ur les Concerts, Les Jardins les Architectures, Les Perspectives, les
Peintures
Et les risibles Incidents, Qui, sans fin, font mo
ployées, si toutefois vous avez une ame. Tout ce qui peut servir à la
Peinture
, doit servir à la Danse ; que l’on me prouve que
e. Cette étude le déterminera toujours à en faire un beau choix ; ces
peintures
d’ailleurs, pouvant être tour-à-tour historiques,
rconstances, surtout à l’Opéra, Théatre de la fiction ; Théatre où la
Peinture
peut déployer tous ses trésors ; Théatre qui souv
es gens de goût regarderont toujours comme un enfant illégitime de la
Peinture
. Les couleurs des draperies & des habillement
s, lorsqu’on s’y attache & qu’on s’en occupe dans les morceaux de
Peinture
qui ne sont qu’accessoires au Tableau ? Jupiter p
repoussoir au Ballet ; celui-ci à son tour augmentera le charme de la
Peinture
, & lui prêtera toutes les forces capables de
se en scène n’y change rien. Le ballet est si vieilli qu’il tourne en
peinture
: c’est un tableau vivant, que la symphonie veut
ent Royal, Un petit Ballet jovial, Qui d’une Noce de Village Était la
Peinture
, ou l’Image, Qui fut des mieux exécuté, Et dont é
’illusion s’efface, et que l’enthousiasme de la nouveauté diminue. La
peinture
et la Danse ont cet avantage sur les autres arts,
ent ! Il n’est pas douteux que les ballets ne deviennent rivaux de la
peinture
, lorsque ceux qui les exécutent seront moins auto
t. Si de simples images m’entrainent à l’illusion ; si la magie de la
peinture
me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un
oins grossières : des Mille et Une Nuits, on leur fera une galerie de
peintures
persanes ; et demain, on leur offrira, en guise d
LETTRE PREMIERE. La Poésie, la
Peinture
& la Danse ne sont, Monsieur, ou ne doivent ê
. Si la nature lui a donné ce feu & cet enthousiasme, l’ame de la
Peinture
& de la Poésie, l’immortalité lui est égaleme
ellir & se varier à l’infini. L’Histoire, la Fable, la Poésie, la
Peinture
, tout lui tend les bras pour le tirer de l’obscur
llusion s’efface & que l’enthousiasme de la nouveauté diminue. La
Peinture
& la Danse ont cet avantage sur les autres Ar
nt ! Il n’est pas douteux que les Ballets auront la préférence sur la
Peinture
, lorsque ceux qui les exécutent seront moins auto
t. Si de simples images m’entraînent à l’illusion ; si la magie de la
Peinture
me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un
ute la Cour admira. On y voit, comme en Mignature, Et très délicate
Peinture
, La belle, et tendre Passion De Diane, et d’Endim
mpli d’Appas, Célébrer l’aimable Aventure : Qui, ce me semble, est la
Peinture
, Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’amour, et d
orsqu’il est produit par le sentiment. Le ballet bien composé est une
peinture
vivante des passions, des mœurs, des usages, des
nre de composition ne peut souffrir de médiocrité ; à l’exemple de la
peinture
, il exige une perfection d’autant plus difficile
t les applaudissemens que toute l’Europe accorde à la poèsie, et à la
peinture
, les récompenses glorieuses dont on les honore. J
orsqu’il est produit par le sentiment. Le Ballet bien composé est une
Peinture
vivante des passions, des mœurs, des usages, des
nre de composition ne peut souffrir de médiocrité ; à l’exemple de la
Peinture
, il exige une perfection d’autant plus difficile
es applaudissements que toute l’Europe accorde à la Poésie & à la
Peinture
, les récompenses glorieuses dont on les honore.
ployées si toute fois vous avez une ame. Tout ce qui peut servir à la
peinture
, doit servir à la danse : que l’on me prouve que
e. Cette étude le déterminera toujours à en faire un beau choix ; ces
peintures
dailleurs pouvant être tour à tour historiques, p
onstances, surtoût, à l’opéra, théâtre de la fiction ; théâtre, où la
peinture
peut déployer tous ses trésors ; théâtre, qui sou
lles, lorsqu’on s’y attache et qu’on s’en occupe dans les morceaux de
peinture
qui ne sont qu’accessoires au tableau ? Jupiter,
poussoir au ballet : Celui-ci, à son tour, augmentera le charme de la
peinture
, et lui prêtera toutes les forces capables de séd
ns, s’est naturalisé en France : il n’étoit employé jadis que pour la
peinture
, la sculpture et le théâtre. Les François lui ont
des beaux arts, dans le climat et chez la nation dont on lui trace la
peinture
. Les lois du costume ne se bornent point au vêtem
est dissous. Il est extravagant de confondre le costume adopté par la
peinture
avec celui qui est propre au théâtre. Dans la pei
adopté par la peinture avec celui qui est propre au théâtre. Dans la
peinture
, les objets une fois placés n’ont que le mouvemen
lle, étaient les mêmes, que celles dont on vient de parler, furent la
peinture
la plus licencieuse, et firent les délices de Rom
atteint son but, il est imitateur et divin. Les autres arts, comme la
peinture
, l’architecture, la sculpture et la danse, n’ont,
vocale et instrumentale ; l’architecture et la sculpture feintes ; la
peinture
dans tous ses genres, la danse et les ballets, la
e les images fournissent au véritable talent. Plus la danse, comme la
peinture
, embrassera d’objets ; et plus elle aura des moye
eux, si noir et si mal-propre, qu’on n’y appercevoit aucun vestige de
peinture
. Cet ensemble bizarrement combiné ressembloit bie
rise cessera lorsqu’il saura que la musique n’a que sept notes, et la
peinture
sept couleurs ; mais le mélange de ces notes et d
leurs ; mais le mélange de ces notes et de ces couleurs offre pour la
peinture
une variété immense de teintes et de demi-teintes
Madame Catalani en offre un exemple fameux. Dans la musique, dans la
peinture
, etc., l’on n’a pas besoin d’un travail aussi opi
pittore. » [traduction] 16. Arabica ornamenta (latin), terme de
peinture
: ce sont ces ornements composés de plantes, d’ar
e expression, à raison des tableaux ressemblants aux arabesques de la
peinture
, par les groupes qu’ils ont formé de danseurs et
onnu que sous son nom, est regardé comme l’un des chefs-d’œuvre de la
peinture
. 18. « Les gestes et les pas, d’un mutuel acco
Décorateur, s. m. (Spectacle.) homme expérimenté dans le dessein, la
peinture
, la sculpture, l’architecture, et la perspective,
secondes, et telle (pour m’aider encore d’une comparaison prise de la
Peinture
), telle, dis-je, qu’est la toile sous la main du
asme une tragédie intéressante, un bel opéra, un excellent morceau de
peinture
, un magnifique édifice, etc. ainsi la définition
est d’émouvoir par l’expression, et il n’y a point d’expression sans
peinture
. Voyez la question plus au long aux articles Expr
dernier effort de la mécanique, les Décorations comme des prodiges de
peinture
. Au milieu de ce mouvement universel, Quinault ce
ure aérienne, comparable en grâce à ces danseuses qu’on voit, sur les
peintures
de Pompeï, flotter dans leurs voiles légers. Un j
Lettre première. La poésie, la
peinture
, et la danse, ne sont, Monsieur, ou ne doivent êt
goût peut s’embellir, se varier à l’infini. L’histoire, la fable, la
peinture
, tous les arts se réunissent pour tirer leur frèr
Spectateurs frappés de la justesse, de la dignité, de l’énergie d’une
peinture
si expressive, entraînés hors d’eux-mêmes par un
ateurs. En admirant l’immensité des chefs-d’oeuvre, que la poésie, la
peinture
, la sculpture et la musique ont enfantés, je dois
issances ; je les tournai toutes au progrès de mon art, et c’est à la
peinture
que je dois une partie de mes succès. La musique
manque qu’un ornement extérieur, ne plairoient-ils pas ? pourquoi la
peinture
naïve d’un incident malheureux ne nous intéresser
des Plaisirs ; frappé des brillans tableaux de l’une, séduit par les
peintures
touchantes de l’autre, il ne peut faire un choix.
emploient leurs charmes et leurs atraits pour triompher : toutes ces
peintures
affectent vivement le jeune Héros ; son coeur ind
s graces etc. L’Allégorie, Monsieur, est employée quelquefois dans la
peinture
et dans la poésie, le ballet étant une peinture v
e quelquefois dans la peinture et dans la poésie, le ballet étant une
peinture
vivante et une poésie muette, peut s’en servir à
ui peuvent caractériser les tableaux effrayons de la victoire, et les
peintures
ensanglantées de la guerre. D’après cet exemple,
bservons cependant, que la Danse du théâtre, dès sa naissance, fut la
peinture
d’une action. Les grâces du corps, la souplesse d
n’est qu’au poëme ; mais il a une analogie bien plus parfaite avec la
peinture
: celle-ci est une pantomine fixe et tranquille ;
séduit et intéresse par l’expression vraie de la nature elle-même. La
peinture
a des règles de proportion, de contraste, de posi
, d’harmonie ; la danse a les mêmes principes. Ce qui fait tableau en
peinture
, fait tableau en danse : l’effet de ces deux arts
les positions mâles et hardies, voilà ce qui parle en danse comme en
peinture
; tout ce qui est adopté par la danse peut former
a danse peut former des tableaux, et tout ce qui fait tableau dans la
peinture
peut servir de modèle à la danse, de même que to
le d’œuvres théâtrales, qui subordonna pendant plus d’une saison à la
peinture
la Mode jusqu’alors incoercible, cependant que l’
rimer les passions, et les mouvements de l’âme, que il emprunte de la
Peinture
, et de la Sculpture, les différentes postures et
nt peu varié et sans âme. On la réduisit dans les grands Ballets à la
peinture
momentanée de quelques caractères ; dans les Masc
d du sujet chacun de leurs emplois différents. En effet la Poésie, la
Peinture
, la Danse, la Mécanique n’y sont jamais que dans
ueur et dans une honteuse médiocrité. Vous savez que le langage de la
peinture
, de la poèsie, et de la sculpture étoit déjà celu
tions. Le ballet est, suivant Plutarque, une conversation muette, une
peinture
parlante et animée, qui exprime par les mouvemens
vu de si beau, recule de surprise, et d’admiration. Alexandre par des
peintures
vivantes, veut augmenter l’enthousiasme de l’Arti
egards prêtent l’ame et la vie aux positions de son corps, toutes ces
peintures
délicieuses enchantent Apelles, et portent à son
car leclair-obscur doit règner dans la musique comme il règne dans la
peinture
, sans lui point d’effet, point de magie, point d’
r & dans une honteuse médiocrité. Vous savez que le langage de la
Peinture
, de la Poésie & de la Sculpture, étoit déjà c
tions. Le Ballet est, suivant Plutarque, une conversation muette, une
peinture
parlante & animée qui exprime par les mouveme
cours de la nature ; et on trouva, dans les forces mouvantes, dans la
Peinture
, dans la Menuiserie, dans la Sculpture, etc., tou
lendemain Mercredi, Je promets, à toute aventure, D’en recommencer la
peinture
, Car je ne suis pas satisfait De ce qu’aujourd’hu
Balcons, Et, depuis son brillant Plat-fons, Jusques, en bas, tant de
Peintures
, D’Enrichissemens, & Dorures, Que l’on croid,
me aux opinions reçues. La danse la plus composée, les miracles de la
peinture
, les prodiges de la mécanique, l’harmonie, la per
’il réunit avec la vraisemblance suffisante au Théâtre, la Poésie, la
Peinture
, la Musique, la Danse, la Mécanique, et que de to
trop grand. Il me sembla qu’un voile de tristesse couvrait soudain la
peinture
, et je me demandai si la Princesse ne regretterai
voir un grand album dans lequel elle avait peint des fleurs. Une des
peintures
représentait des glycines qui pendaient mélancoli
r besoin du discours a tous les caractères, les traits plaisants, les
peintures
badines d’une bonne Comédie. Qu’on juge du charme
quatre nations ; il se déclara le protecteur de l’Académie Royale de
peinture
et de sculpture, à la quelle il fit accorder des
rts s’empressèrent de l’embellir et d’y déployer leurs richesses ; la
peinture
, la sculpture, l’architecture et la dorure donnèr
gloire, et à immortaliser son nom. Afin d’accélérer les progrès de la
peinture
, de la sculpture et de l’architecture, il fit agr
n’y auroit n’y lointain, ni perspective : de même, si les morceaux de
peinture
divisés pour former un tout, sont éclairés avec l
e un grand tableau qui doit offrir le merveilleux et le sublime de la
peinture
dans tous les genres, dont le sujet doit être des
. Je suis du sentiment d’un auteur qui dit que les grands morceaux de
peinture
, de musique et de danse qui ne frappent pas à un
perie dans des sens différens ; voilà ce qui nous rapprocheroit de la
peinture
, et par conséquent de la nature : voilà ce qui pr
les bras ensanglantés, les cheveux hérissés et les yeux égarés. Cette
peinture
forte, mais naturelle, frappa, intéressa, jetta l
t à tracer, à séduire et à toucher par la naïveté et la vérité de ses
peintures
. Je serois fort embarrassé de démêler l’idée d’
urs dégradations ? Cette variété immense qui échappe quelquefois à la
peinture
, et qui est la pierre de touche du grand peintre,
s. Voyons présentement, en les comparant avec les chefs-d’œuvre de la
peinture
, s’ils ont quelque ressemblance. Je vois dans les
eaucoup plus estimable. Mais dans l’état où sont les choses une bonne
peinture
m’affecte plus qu’un ballet. Ici je vois de la co
ffets si frappans, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la
peinture
et de la poësie1. Si nos maitres de ballets étoie
l n’y auroit ni lointain ni perspective ; de même, si les morceaux de
Peinture
divisés pour former un tout sont éclairés avec la
n grand Tableau qui doit offrir le merveilleux & le sublime de la
Peinture
dans tous les genres ; dont la toile doit être es
Je suis du sentiment d’un Auteur, qui dit, que les grands morceaux de
Peinture
, de Musique & de Danse qui ne frappent pas à
erie dans des sens différents : voilà ce qui nous rapprocheroit de la
Peinture
, & par conséquent de la Nature ; voilà ce qui
bras ensanglantés, les cheveux hérissés & les yeux égarés. Cette
Peinture
forte mais naturelle frappa, intéressa & jett
acer, à séduire & à toucher par la naïveté & la vérité de ses
peintures
. Je serois fort embarrassé de démêler l’idée d’un
urs dégradations ? Cette variété immense qui échappe quelquefois à la
Peinture
& qui est la pierre de touche du grand Peintr
: voyons présentement en les comparant avec les chefs-d’œuvres de la
Peinture
s’ils ont quelque ressemblance ; je vois dans les
plus estimable. Mais dans la situation où sont les choses, une bonne
peinture
m’affecte plus qu’un Ballet. Ici je vois de la co
fets si frappants, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la
Peinture
& de la Poésie. Si nos Maîtres de Ballets éto
abbé Du Bos [Dubos], à la suite de ses réflexions sur la Poésie et la
Peinture
, a fait un volume entier pour établir un système
on feint de se soucier beaucoup. 10. Réflexions sur la Poésie et la
Peinture
. 3. v. sec. 10.
oignarde ses propres enfans, et embrâse le palais de Créon, offre des
peintures
riantes et agréables ? Cependant ce ballet a eu à
et l’histoire leur offrent d’agréable, de sérieux et de tragique, la
peinture
en jouissant du privilège sanctionné par le génie
, il me semble, distinguer. On commence, paraît-il, à se douter qu’en
peinture
tout tableau est avant tout une surface plane et
mble décoratif, une touche colorée dans un tableau, le décalque d’une
peinture
de vase ou un mannequin pour costume historique.
au dessus lorsqu’il est médiocre. On ne peut ni juger d’un cabinet de
peinture
par le catalogue des tableaux qu’il renferme, ni
ider dans son entreprise, en disposant leur âme à la tendresse par la
peinture
de tout ce que la volupté offre de plus touchant.
endroient aussi funestes à la danse qu’elles le sont quelquefois à la
peinture
, lorsqu’on en abuse. Passons aux Fêtes, ou aux Ja
au-dessus lorsqu’il est médiocre. On ne peut ni juger d’un Cabinet de
peinture
par le Catalogue des Tableaux qu’il renferme, ni
ider dans son entreprise, en disposant leur ame à la tendresse par la
peinture
de tout ce que la volupté offre de plus touchant.
endroient aussi funestes à la Danse qu’elles le sont quelquefois à la
Peinture
, lorsqu’on en abuse. Passons aux Fêtes ou aux Jal
’œil ? n’hésitez pas, changez. Ce bel art a ses loix, ainsi que la
peinture
, Et ces loix sont un choix de la belle nature.
nous arracha des larmes. &c.. 95 De cette passion la sensible
peinture
Est pour aller au cœur la route la plus sûre. &am
e expressive où Pylade excella6. Des Ballets d’action, la sensible
peinture
, Est pour aller au cœur la marche la plus sûre.
e, ou rampe sans vigueur ; &c… Mais, dans une profane et riante
peinture
, 220 De n’oser de la fable employer la figure ;
sez donc de la fable employer la figure ; Imitez sa magique et riante
peinture
. Maintenez les Tritons dans l’empire des eaux ; L
art eût remporté le prix, 395 Si, moins ami du peuple, en ses doctes
peintures
Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures, Q
peut-être eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses vives
peintures
Il n’eût fait quelquefois grimacer ses figures, Q
x spectateurs, laquelle était très-remarquable, par les sculptures et
peintures
précieuses qu’elle contenait. La Comédie Français
z aussi l’abbé Dubos à la suite de ses Réflexions sur la Poésie et la
Peinture
; le Traité de la Danse par Lucien, deuxième dial
ouvemens de l’ame que la rhétorique enseigne, et qu’il emprunte de la
peinture
et de la sculpture les diverses postures et conte
e, parce qu’il doit toujours éviter l’uniformité des lignes, comme la
peinture
le recommande à ses élèves. (Voyez Exemples d’opp
étranger, il l’intègre, l’assimile, le résorbe. Un Poussin fait de la
peinture
française avec des paysages d’Italie. Un Watteau
un mot, les ballets, sous l’ascendant de leur génie, sont devenus une
peinture
vivante des passions, des mœurs, des cérémonies e
et des plus douces illusions ; où la danse et les ballets offrent les
peintures
les plus voluptueuses ; dont, les costumes légers
ces par châssis. Voyez Perspective [Article de Jaucourt], Décoration,
Peinture
[Article de Jaucourt], etc. (B) Ciel Ciel,
our le transporter dans un local feint. L’invention, le dessein et la
peinture
, en forment les trois principales parties. La pre
dégradations ni clair-obscur. Si donc ces qualités essentielles à la
peinture
, comme à la danse, n’existent pas, l’ouvrage ne p
effrayans d’une révolution qui brisa les pinceaux et la palette de la
peinture
; qui émoussa les ciseaux de la sculpture, et arr
c autant d’ardeur que de modestie. Alors l’exposition des ouvrages de
peinture
, de dessin, de sculpture et d’architecture, sera
umenta il salto. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la
peinture
, ch. CCLXII.] Léonard définit parfaitement l’ac
ue lui enseigne à connaître, à réprimer, à émouvoir les passions ; la
Peinture
à dessiner ses attitudes ; la Sculpture à former
doit moins regretter lorsqu’il sait qu’il la mérite légitimement. La
peinture
n’auroit certainement pas produit tant d’hommes i
sont des tableaux vivans, s’ils doivent réunir tous les charmes de la
peinture
, pourquoi n’est-il pas permis à nos maîtres d’exp
e doit plus regretter lorsqu’il sait qu’il la mérite légitimement. La
Peinture
n’auroit certainement pas produit tant d’hommes i
nt des tableaux vivants ; s’ils doivent réunir tous les charmes de la
Peinture
, pourquoi n’est-il pas permis à nos Maîtres d’exp
parti plus sage que celui que je propose. L’architecture feinte et la
peinture
déployeroient, dans l’enceinte du Champ de Mars,
ui se destinent à cet art d’imitation, la vue des chefs-d’œuvre de la
peinture
et de la sculpture, surtout dans l’antique : ces
et les fresques de Pompéi. Elle était la réalisation vivante dont ces
peintures
n’étaient que l’imitation, et, de même que les or
’elle devoit s’associer avec les arts qui flattent le plus la vüe. La
peinture
, l’architecture, la perspective et l’optique devi
un peintre et à un maître de ballets de faire un poème ou un drame en
peinture
et en danse, qu’il ne l’est à un poète d’en compo
s d’un rare mérite, et en présence des pères de la sculpture et de la
peinture
; arts portés à la perfection sous le gouvernemen
amp; à un célebre Maître de Ballets, de faire un Poëme ou un Drame en
Peinture
& en Danse, qu’il est aisé à un excellent Poë
pavillons offriroit aux peintres décorateurs un attelier commode à la
peinture
des décorations. L’autre présenteroit de vastes m
un autre absolument contraire au plaisir des yeux et à la magie de la
peinture
: l’ordre de la décoration est interrompu, et les
au d’avant-scène, les loges, et le décore du grand foyer offrent à la
peinture
la faculté d’employer et de répandre les charmes
, et au libertinage le plus dégoûtant. Dans cet état de corruption la
peinture
, la sculpture, et l’architecture furent délaissée
sur la Musique, qui ne lui soit commun avec tous les autres arts. La
Peinture
, la Poésie, la Sculpture, dans toutes leurs diffé
caractère de chacune des parties du sujet qu’on traite. La Poésie, la
Peinture
et la Musique sont une imitation. Comme la premiè
fautes avec les beautés, on admire les unes, on adopte les autres. La
Peinture
serait peut-être encore en Europe un art languiss
u sentiment qu’on veut peindre. La Poésie exprime par les paroles, la
Peinture
par les couleurs, la Musique par les chants ; et
danses des hiéroglyphes d’action, comme ils en avaient de figurés en
peinture
, pour exprimer tous les mystères de leur culte. S
’amusement du spectateur, des moyens plus fréquents à la poésie, à la
peinture
, à la musique, d’étaler leurs richesses ; et au t
il pas de travaux et de soins ? cette répétition des mouvemens, cette
peinture
animée des passions, cette action commandée par l
s les usages de la vie civile ; & qu’ils empruntassent même de la
Peinture
& de la Sculpture, pour juger des atitudes po
la Fable, dans l’Histoire, dans les Romans, dans les Poétes, dans la
Peinture
, & dans le Caprice, que l’on ne puisse imiter
primer les passions et les mouvements de l’âme ; qu’il emprunte de la
Peinture
et de la Sculpture les différentes postures et co
89
Nougaret, Pierre-Jean-Baptiste.
(1775)
La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales]
«
Traité du geste,
Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. »
pp. 49-60
qui représentait l’événement dont il était question, afin, par cette
peinture
muette, d’émouvoir plus sûrement le cœur des Juge
n des tendances nouvelles qui, après avoir rajeuni la littérature, la
peinture
et la sculpture, allaient s’étendre aux arts auxi
appelait « les Delacroix, les Decamps, les Marilhat, les Cabat de la
peinture
de théâtre36 ». Les costumes et les accessoires f
rts : l’Histoire nous en fournit quantité d’éxemples, surtout pour la
Peinture
& la Sculpture. La Danseuse qu’on appelloit l
ont d’innovateur et de fanatique ; mais je les renverrai à l’école de
peinture
et de sculpture, et je leur demanderai ensuite s’
, et la disposition mal entendüe des figures ; c’est un logogriphe en
peinture
que l’esprit ne peut ni concevoir ni deviner. L’a
’innovateur & de fanatique, mais je les renverrai à l’Ecole de la
Peinture
& de la Sculpture, & je leur demanderai e
ourd’hui, avec ses colonnes cannelées, son lustre de bronze doré, les
peintures
de ses panneaux et les médaillons de son plafond.
beau tableau de l’Albane que nous avons devant les yeux : la céleste
peinture
de l’âge d’or. Des enfants, des petites filles, d
naturel tout ce que l’esprit peut concevoir de plus séduisant pour la
peinture
d’un âge si heureux22. » Une brève action trouvai
à destination. Les dames choristes avaient posé, disait-on, pour les
peintures
qui décoraient les murs. Les huguenotes de Meyerb
ivienne. Les murs de ce paradis des viveurs d’alors étaient ornés de
peintures
qui figuraient les danses les plus connues. A la
e prince s’était plaint de voir son portrait placé, à l’Exposition de
peinture
, à côté de celui de Léontine Fay et avait exigé l
sont encore loin d’y mettre l’action, le jeu nécessaires, & cette
peinture
des mœurs, sans laquelle un Ouvrage est dénué de
danse enfin ne peut être agréable sans contours ; les angles comme en
peinture
doivent être évités ; c’est la hanche qui opère ;
aignac. Un pastel représentant madame Sangalli mère lui fait face. En
peinture
, comme chez elle, comme à l’Opéra, Rita vit sous
▲