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1 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269
A PEINTUREET DELA POESIE. Mon dessein n’est pas de soutenir que la Peinture l’emporte absolument sur la Poésie. Je n’ai jamai
des personnes d’érudition qui témoignent de la répugnance à placer la Peinture à côté de la Poésie. Quelque inclination que j’ay
st bon d’avertir qu’en parlant comme je fais de la Poésie & de la Peinture , je les suppose toujours dans le plus haut dégré
r. Ce n’est donc pas la Poésie que j’entreprens d’attaquer ; c’est la Peinture que je veux défendre. Quand à force d’éxercice &a
ue je veux défendre. Quand à force d’éxercice & de réfléxions, la Peinture & la Poésie se furent enfin montrées dans leu
inci, Raphael, le Titien, Paul Veronese & Rubens ont paru pour la Peinture  ; comme Pétrarque, Dante, le Tasse, Pindare, Maro
amp; aux régles infaillibles dont je viens de parler : au lieu que la Peinture a été entierement anéantie pendant un fort long-t
les ; car je ne compte que pour très peu de choses quelques restes de peinture antique que l’on voit à Rome : comme en effet l’H
natif de noble famille de Florence, se trouva un génie si porté à la Peinture , qu’il en fut le restaurateur, & que Giotto s
il ne s’est rien conservé qui puisse nous donner une idée juste de la Peinture , comme elle se pratiquoit anciennement, c’est-à-d
achez, une prévention qui les porte à lui donner la préférence sur la Peinture . Car il faut avouer qu’il y a beaucoup de gens d’
t avouer qu’il y a beaucoup de gens d’esprit, qui loin de regarder la Peinture du côté de la perfection & de l’estime où ell
si ces mêmes personnes font tant que de regarder quelques ouvrages de peinture , elles jugent de l’art par le tableau, au lieu qu
art. Cependant quoique nous n’ayions pas encore recouvré l’idée de la Peinture dans toute son étendue, & que dans son rétabl
t & donne plus de plaisir. Et dans un autre endroit il dit que la Peinture cause une extrême satisfaction : la raison qu’il
que nous ne pourrions voir dans la nature sans horreur, nous font en peinture un fort grand plaisir ; il ajoute à cette raison
t en peinture un fort grand plaisir ; il ajoute à cette raison que la peinture instruit, & qu’elle donne matiere de raisonne
instruisent, & par celle dont ils arrivent à leur fin, dit que la Peinture donne un plaisir infini, qu’elle instruit plus gé
a fin. Ce Philosophe est donc fort éloigné de préférer la Poésie à la Peinture . Pour Horace, il déclare nettement que la Peintur
rer la Poésie à la Peinture. Pour Horace, il déclare nettement que la Peinture & la Poésie ont toujours marché de pas égal,
s disent assez que la Poésie ne fait entendre aucun événement, que la Peinture ne puisse faire voir : il y a longtems qu’elles o
lternativement leur office & leur nom ; on appelle communément la Peinture une Poésie muette, & la Poésie une Peinture p
ppelle communément la Peinture une Poésie muette, & la Poésie une Peinture parlante. Elles demandent toutes deux un génie ex
des Poëtes qui étoient en réputation, pour profiter de leurs avis. La Peinture & la Poësie tendent à même fin, qui est l’imi
leur est contraire, ou qui ne mérite pas d’être représenté. Enfin la Peinture & la Poésie partent du même lieu, tiennent la
estime & d’amour ne leur a-t-il point données ? Il ordonna que la Peinture tiendroit le premier rang parmi les Arts libéraux
it plaisir à s’entretenir avec Appellès des choses qui regardoient la Peinture . Pline dit que touché de la beauté de l’une de se
r un pareil sujet. Aussi ne ferai-je point ici de différence entre la Peinture & la Sculpture ; car celle-ci n’a rien que la
e entre la Peinture & la Sculpture ; car celle-ci n’a rien que la Peinture ne doive bien entendre pour être parfaite : ce qu
parfaite : ce que la Sculpture a de plus beau, lui est commun avec la Peinture . Ces deux Arts se sont maintenus de tous les tems
mme elles font l’étonnement des Modernes, que peut-on concevoir de la Peinture de ces mêmes tems-là ? puisqu’avec le goût &
respectable par leurs ouvrages. Si nous regardons la maniere dont la Peinture a été récompensée, nous verrons que les tableaux
sans nombre ; d’où Quintilien infere que rien n’est plus noble que la Peinture , puisque la plûpart des autres choses se marchand
s autres choses se marchandent & ont un prix fixe, au lieu que la Peinture n’en a point. L’Histoire remarque entre autres qu
é aux dépens du Public, dans tous les lieux où il passeroit. Aussi la Peinture étoit alors si honorée, que les habiles Peintres
eur des flammes : il n’étoit pas permis de retenir comme en prison la peinture sur les murailles, elle demeuroit indifféremment
où étoit le Cabinet de cet homme illustre, il aima mieux épargner la Peinture , que de recevoir la victoire qui lui étoit offert
t sauvé de l’insolence des soldats. De grands Personnages ont aimé la Peinture avec passion, & s’y sont exercez avec plaisir
es anciens Romains, qui au rapport de Cicéron, lorsqu’il eut goûté la Peinture & qu’il s’y fut exercé, voulut être appelé Fa
ouveau lustre à sa naissance, selon l’idée que l’on avoit alors de la Peinture  ; car ce qui est admirable en cet art, dit Pline,
é d’Anjou Roi de Naples, marque encore la passion qu’il avoit pour la Peinture  : il peignoit une perdrix dans le tems qu’on lui
ept pechez mortels, peints par M. le Brun. Ces deux chefs-d’œuvres de Peinture peuvent bien être mis en paralele avec l’excellen
: Titien mérite d’être servi par César. Mais supposé que l’idée de la Peinture , à la considérer dans sa perfection, ne soit pas
uer sans rougir. C’est un mal, dit un Auteur grave, de n’aimer pas la Peinture , & de lui refuser l’estime qui lui est due :
les hommes, & à leur donner l’immortalité. Pour les effets que la Peinture & la Poësie font sur les esprits, il est cert
nt encore tous les jours des larmes des yeux de leurs spectateurs, la Peinture peut faire la même chose, quand le sujet le deman
igne de pitié, & je ne les ai jamais retiré sans larmes ; tant la Peinture a sçu représenter la chose comme si elle se passo
enter la chose comme si elle se passoit effectivement. » La fin de la Peinture comme de la Poésie, est de surprendre de telle so
seaux, puisqu’ils vinrent becqueter ses fruits, est une marque que la Peinture de ces tems-là avoit accoutumé de tromper les yeu
avoit pas assez trompé, Voilà à peu près les rapports naturels que la Peinture & la Poésie ont ensemble, & qui ont de to
car l’on voit dans l’une de ses Satyres, qu’il aimoit extrémement la Peinture , & qu’il passoit pour un fin connoisseur. Cep
hommes, ce qui est cependant la fin de la Poésie ; l’exécution de la Peinture consiste dans le dessein, le coloris, & l’ima
coloris, & l’imagination. Ces differentes manieres d’exécuter la Peinture & la Poésie, ont leurs prix & leurs diffi
ésie, ont leurs prix & leurs difficultez : mais l’exécution de la Peinture demande beaucoup plus d’étude & de tems que c
es passions de l’ame, partie si nécessaire & si estimable dans la Peinture  ; tel que M. le Brun l’a fait voir dans les vingt
n’aurois jamais fini, si je voulois parcourir tous les moyens qu’a la Peinture d’exprimer tout ce qu’elle médite : l’on voit ass
pour leur imposer, & pour ébranler leurs esprits. Mais quoique la Peinture & la Poésie soient deux sœurs qui se ressembl
qu’elles ont de plus spirituel, on pourroit néanmoins attribuer à la Peinture plusieurs avantages sur la Poésie ; je me content
tres, se fait entendre de tous les peuples de la terre. D’ailleurs la Peinture se dévelope, & nous éclaire en se faisant voi
par la variété des épisodes & par le détail des circonstances, la Peinture peut en représenter tant qu’on voudra, & entr
vif que celui de la Poésie. On peut encore accorder cet avantage à la Peinture , qu’elle vient à nous par le sens le plus subtil,
produit sur l’esprit, il faut tomber d’accord que la Poésie, comme la Peinture , a la propriété d’instruire ; mais celle-ci le fa
euples n’ayant pas l’usage de l’écriture, envoyoient des relations en peinture de ce qui se passoit dans le Royaume d’une Provin
soit dans le Royaume d’une Province à l’autre, par l’expression de la Peinture dont ils avoient l’usage au défaut de l’écriture 
tes & ceux des animaux, peuvent-ils se passer de l’utilité que la Peinture est toujours prête à leur donner ? Fernand Cortez
es plumes ajustées si au naturel, qu’ils surpassoient la beauté de la peinture ordinaire : ils ont tant de patience pour ces sor
re-Sainte, quelle joie pleine de vénération n’aurions-nous pas, si la Peinture avoit pû nous conserver jusqu’à présent le Temple
fin du Poëte est d’imiter les mœurs & les actions des hommes. La Peinture a le même objet, mais elle y va d’une maniere bie
d’abord s’est manifestée par des créatures visibles ; au lieu que la Peinture avec un peu de couleurs & comme de rien, form
dans les airs, que nous les croyons véritables ; car l’essence de la Peinture est de séduire nos yeux, & de nous surprendre
surprendre par cent objets différens. C’est dans cet esprit-là qu’un Peinture habile m’a dit que quand il tenoit à la main sa p
’elles y sont incréées & liées imperceptiblement ; au lieu que la Peinture peut bien représenter tous les faits d’une histoi
ire quelques objections que l’on m’a faites. On m’objecte donc que la Peinture emprunte de la Poésie ; qu’Aristote dit que les A
s nobles : enfin que la Poésie est toute spirituelle ; au lieu que la Peinture est en partie spirituelle & en partie matérie
el des Arts justifie qu’ils ne peuvent se passer l’un de l’autre : la Peinture n’emprunte pas plus de la Poésie, que la Poésie e
inture n’emprunte pas plus de la Poésie, que la Poésie emprunte de la Peinture . Cela est si vrai, que les fausses Divinitez qui
desorte qu’à cet égard si la Poésie a publié les beautez de Vénus, la Peinture en avoit tracé la figure & le caractere. Hora
le caractere. Horace qui avoit véritablement beaucoup de goût pour la Peinture , mais qui devoit sa fortune & sa réputation à
onfirmez par les médailles & les bas-reliefs antiques, ou par les peintures dont les Chrétiens ont décoré les lieux souterrai
découvert une autre ville sous terre, fut ravi d’y voir représenté en peinture les choses qu’il avoit lues dans ses histoires. E
t écrit de gros volumes de Rome souterraine, nous découvrent dans les peintures qui s’y sont conservées jusqu’aujourd’hui, l’anti
ues des bas-reliefs & des médailles. Enfin ces ouvrages & les peintures anciennes dont on vient de parler, sont les sourc
Fable & l’Histoire, que la Poésie emprunte du moins autant de la Peinture , que la Peinture emprunte de la Poésie. A l’égard
stoire, que la Poésie emprunte du moins autant de la Peinture, que la Peinture emprunte de la Poésie. A l’égard de ce que dit Ar
que l’on a ajoûté que la Poésie est toute spirituelle, au lieu que la Peinture est en partie spirituelle & en partie matérie
ituelle & en partie matérielle ; on répond que la main n’est à la Peinture que ce que la parole est à la Poésie ; elles sont
p; ceux de l’esprit. Ce qu’on veut appeller partie matérielle dans la Peinture , n’est autre chose que l’exécution de la partie s
à ajouter aux talens extérieurs de la nature ; mais l’exécution de la Peinture demande beaucoup de réfléxion & d’intelligenc
nduite par la tête : ainsi à proprement parler, il n’y a rien dans la Peinture qui ne soit l’effet d’une profonde spéculation :
ontre dans la Poésie avec tous ses ornemens, ne se trouve pas dans la Peinture . Tout ce que je viens de dire seroit plus que suf
estion de faire voir que le spectateur trouve du raisonnement dans la Peinture , comme l’Auditeur dans la Poésie. On entend par l
le l’ouvrage fait un bon effet, il y a autant de raisonnement dans la Peinture que dans la Poésie, parce qu’elles agissent l’une
ance d’une autre, il se trouve également dans la Poésie & dans la Peinture , quand l’occasion s’en présente ; le plus sûr moy
s, mais qui peut l’emporter sur eux comme un chef-d’œuvre de l’art de Peinture . Il n’y a point d’habile Peintre qui ne nous ait
car encore que les raisonnemens entrent dans la Poésie & dans la Peinture  ; les ouvrages de ces deux arts n’en sont pas tou
s descriptions. Il est vrai que le raisonnement qui se trouve dans la Peinture , n’est pas pour toutes sortes d’esprits ; mais ce
lus attentifs aux véritez qu’elles signifioient. On tire encore de la Peinture des inductions par les attitudes, par les express
istote même ne fait aucune difficulté d’accorder le raisonnement à la Peinture , quand il dit que cet art instruit, & qu’il d
ment aux Philosophes, mais à tous les hommes. Quintilien avoue que la Peinture pénétre si avant dans notre esprit, & qu’elle
monde. Mais la raison ne se trouve pas seulement dans les ouvrages de Peinture , elle s’y fait encore voir ornée d’une élégance &
illes. Mais, me dira-t-on, quelque esprit que l’on puisse donner à la Peinture , elle n’exprimera jamais aussi nettement ni aussi
sçai bien que l’on peut attribuer à la parole des expressions que la Peinture ne peut suppléer qu’imparfaitement ; mais je sçai
t éloignée d’exprimer avec autant de vérité & d’éxactitude que la Peinture  : tout ce qui tombe sous le sens de l’ouie, quelq
’incertitude dans l’esprit ; ils n’approcheront jamais de ceux que la Peinture nous expose. L’on a vu plusieurs Peintres qui ne
ux mêmes dont la profession étoit de persuader, ont souvent appelé la Peinture à leur secours pour toucher les cœurs, parce que
pouvoit bien gagner les suffrages en particulier ; mais sitôt que la peinture du tort qui avoit été fait paroissoit devant tout
son en est que la parole n’est que le signe de la chose, & que la Peinture qui représente plus vivement la réalité, ébranle
ucoup plus fortement que le discours. Enfin il est de l’essence de la Peinture de parler par les choses, comme il est de l’essen
ndre par les paroles. Il n’est pas véritable, poursuivra-t-on, que la Peinture parle & se fasse entendre par les choses même
n des choses. On répond que c’est justement ce qui fait le prix de la Peinture , puisque par cette imitation, comme nous l’avons
e, puisque par cette imitation, comme nous l’avons fait remarquer, la Peinture plaît davantage que les choses mêmes. J’aurois pû
autoritez des Auteurs les plus célébres pour soutenir le mérite de la Peinture , si je n’avois appréhendé de rendre cette Dissert
ire observer dans ce petit discours, combien l’idée qu’on avoit de la Peinture étoit imparfaite dans la plupart des esprits, &am
la qualité de saints aux Poëtes qui excelloient dans cet art. Pour la Peinture , elle doit son origine au hazard, suivant l’opini
et le requéroit, & qui les affranchit de l’ancienne rudesse de la Peinture par l’adoucissement des traits. Diodore, dans ses
ien, & dit que les premiers Peintres qui ont enseigné l’art de la Peinture , sont Adrien natif de Corinthe, & Téléphane S
près bien d’autres, que les Egyptiens se vantoient d’avoir inventé la Peinture plus de 6000 ans avant que les Grecs en eussent l
Sciences & des Arts. C’est aussi par où je finis le Traité de la Peinture & de la Poésie, que je regarde comme deux sœu
2 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre cinquième. Positions principales et leurs dérivés ; » pp. 64-70
mmons arabesques 53 ; les bas-reliefs antiques, quelques fragments de peintures grecques, ainsi que celles à fresque, des loges d
on addormentata. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la peinture , ch. CCXLII.] Appliquez-vous à donner un parfai
ogni attitudine. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la peinture , ch. CLXXXXII.] 50. Il faut que le danseur,
tà che sostiene. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la peinture , ch. CCI.] (Voyez la fìg. i, planc. X). Le cent
in terra posata. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la peinture , ch. CCVI.] (Voyez la fìg. 2, planc. VIII, etc.
uo sostentacolo. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la peinture , ch. CCXV.] (Voyez fig. 2, 4 et la fig. 3, diri
s doivent aussi apprendre à se dessiner d’après ces sculptures et ces peintures , remplies d’esprit et de grâces ; c’est à cette s
nte, des attitudes, des arabesques et des groupes que m’offrirent les peintures , les bronzes et les marbres qui nous sont parvenu
3 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
La Musique rend ses traits, par l’arrangement successif des sons ; la Peinture , par le mélange adroit des couleurs ; la Poésie,
est là l’institution primitive. La Musique qui n’exprimerait pas ; la peinture qui ne serait qu’un vain assemblage de couleurs ;
ncipes sont incontestables, pour toute sorte de Musique, pour quelque Peinture que ce puisse être, pour toutes les espèces de Po
4 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
anse en action La parole n’est pas plus expressive que le geste. La Peinture qui retrace à nos yeux les images les plus sortes
e elle. [Voir Geste, Geste (Danse), Geste (Chant du Théâtre)] Mais la Peinture n’a qu’un moment qu’elle puisse exprimer. La Dans
bleaux, auxquels le mouvement donne la vie. Il n’est qu’imité dans la Peinture . Il est toujours réel dans la Danse. Elle agit to
5 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20
ntredit le premier versificateur du monde. Il me reste à parler de la peinture et de la sculpture. Il ne peut exister de tableau
ut exister de tableau sans dessin ; il est la base fondamentale de la peinture  ; les traits qu’il trace sont autant de limites s
ortions et leur ressemblance. Si le dessin est le corps inanimé de la peinture , les couleurs, employées avec art, en sont, l’ame
lpture dont le dessin est encore la baze, parut probablement après la peinture  ; et l’argile soumise à une main industrieuse pri
teint les Agésandre, les Téléclés, les Praxitélle, et les Phidias. La peinture nous offre les Antiphile, les Protogène, les Appo
iculoit que les sons de l’enfance ; la danse se trainoit à peine ; la peinture sans dessin, privée de la variété des couleurs et
n y élevant des temples, des palais, des théatres et des colonnes. La peinture et la sculpture enrichissoient ces pompeux édific
6 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
it serré d’une excellente Pièce Dramatique écrite. La Danse, comme la Peinture , ne retrace à nos yeux que les situations ; et to
en extraire toutes les situations propres à fournir des tableaux à la Peinture . Il n’y a que ces parties qui doivent entrer dans
7 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre I. Renaissance des Arts »
es rappela en Italie, et ils y accoururent. Dès lors la Sculpture, la Peinture , la Poésie, la Musique fleurirent. Les plaisirs d
gnificence, pour faire éclater dans un même ensemble l’illusion de la Peinture , le charme de la Poésie, les grâces de la Danse.
8 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »
tionaux, quelques personnages de la Fable, ou de l’Histoire ; mais sa peinture ressemble alors à la peinture ordinaire qui ne pe
de la Fable, ou de l’Histoire ; mais sa peinture ressemble alors à la peinture ordinaire qui ne peut rendre qu’un seul moment, e
9 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95
e du temple des beaux-arts, ouverte à la poésie, à la musique et à la peinture , soit constamment fermée aux maîtres des ballets
s arts imitateurs ; c’est là qu’ils étalérent les chefs-d’œuvre de la peinture , de la sculpture et de l’architecture ; c’est-là
la composition qu’il falloit attaquer.   Les pinceaux brillans de la peinture , le cizeau hardi de la sculpture, le compas et la
limes de Virgile, d’Homère etc. Leurs ouvrages immortels offrent à la peinture et à la danse une foule de tableaux que les tradu
10 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
, parce que l’imitation a pour nous un charme secret, qui fait que la peinture des choses les plus horribles & les plus mons
seul est capable d’être touché des spectacles. C’est le propre de la Peinture & du Balet d’imiter & de représenter tout
ésenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la Peinture qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figure
ont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la Peinture , néanmoins ils n’ont qu’une seule action. Les Anc
11 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — Début septembre (le 2 ?) : Remèdes à tous maux — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 8 septembre 1668 »
ur les Concerts, Les Jardins les Architectures, Les Perspectives, les Peintures Et les risibles Incidents, Qui, sans fin, font mo
12 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109
ployées, si toutefois vous avez une ame. Tout ce qui peut servir à la Peinture , doit servir à la Danse ; que l’on me prouve que
e. Cette étude le déterminera toujours à en faire un beau choix ; ces peintures d’ailleurs, pouvant être tour-à-tour historiques,
rconstances, surtout à l’Opéra, Théatre de la fiction ; Théatre où la Peinture peut déployer tous ses trésors ; Théatre qui souv
es gens de goût regarderont toujours comme un enfant illégitime de la Peinture . Les couleurs des draperies & des habillement
s, lorsqu’on s’y attache & qu’on s’en occupe dans les morceaux de Peinture qui ne sont qu’accessoires au Tableau ? Jupiter p
repoussoir au Ballet ; celui-ci à son tour augmentera le charme de la Peinture , & lui prêtera toutes les forces capables de
13 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — VI » p. 137
se en scène n’y change rien. Le ballet est si vieilli qu’il tourne en peinture  : c’est un tableau vivant, que la symphonie veut
14 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 3 octobre : Ballet des Noces de Village — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 6 octobre 1663 »
ent Royal, Un petit Ballet jovial, Qui d’une Noce de Village Était la Peinture , ou l’Image, Qui fut des mieux exécuté, Et dont é
15 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
’illusion s’efface, et que l’enthousiasme de la nouveauté diminue. La peinture et la Danse ont cet avantage sur les autres arts,
ent ! Il n’est pas douteux que les ballets ne deviennent rivaux de la peinture , lorsque ceux qui les exécutent seront moins auto
t. Si de simples images m’entrainent à l’illusion ; si la magie de la peinture me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un
16 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — III » p. 135
oins grossières : des Mille et Une Nuits, on leur fera une galerie de peintures persanes ; et demain, on leur offrira, en guise d
17 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14
LETTRE PREMIERE. La Poésie, la Peinture & la Danse ne sont, Monsieur, ou ne doivent ê
. Si la nature lui a donné ce feu & cet enthousiasme, l’ame de la Peinture & de la Poésie, l’immortalité lui est égaleme
ellir & se varier à l’infini. L’Histoire, la Fable, la Poésie, la Peinture , tout lui tend les bras pour le tirer de l’obscur
18 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
llusion s’efface & que l’enthousiasme de la nouveauté diminue. La Peinture & la Danse ont cet avantage sur les autres Ar
nt ! Il n’est pas douteux que les Ballets auront la préférence sur la Peinture , lorsque ceux qui les exécutent seront moins auto
t. Si de simples images m’entraînent à l’illusion ; si la magie de la Peinture me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un
19 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »
ute la Cour admira. On y voit, comme en Mignature, Et très délicate Peinture , La belle, et tendre Passion De Diane, et d’Endim
mpli d’Appas, Célébrer l’aimable Aventure : Qui, ce me semble, est la Peinture , Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’amour, et d
20 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16
orsqu’il est produit par le sentiment. Le ballet bien composé est une peinture vivante des passions, des mœurs, des usages, des
nre de composition ne peut souffrir de médiocrité ; à l’exemple de la peinture , il exige une perfection d’autant plus difficile
t les applaudissemens que toute l’Europe accorde à la poèsie, et à la peinture , les récompenses glorieuses dont on les honore. J
21 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
orsqu’il est produit par le sentiment. Le Ballet bien composé est une Peinture vivante des passions, des mœurs, des usages, des
nre de composition ne peut souffrir de médiocrité ; à l’exemple de la Peinture , il exige une perfection d’autant plus difficile
es applaudissements que toute l’Europe accorde à la Poésie & à la Peinture , les récompenses glorieuses dont on les honore.
22 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55
ployées si toute fois vous avez une ame. Tout ce qui peut servir à la peinture , doit servir à la danse : que l’on me prouve que
e. Cette étude le déterminera toujours à en faire un beau choix ; ces peintures dailleurs pouvant être tour à tour historiques, p
onstances, surtoût, à l’opéra, théâtre de la fiction ; théâtre, où la peinture peut déployer tous ses trésors ; théâtre, qui sou
lles, lorsqu’on s’y attache et qu’on s’en occupe dans les morceaux de peinture qui ne sont qu’accessoires au tableau ? Jupiter,
poussoir au ballet : Celui-ci, à son tour, augmentera le charme de la peinture , et lui prêtera toutes les forces capables de séd
23 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184
ns, s’est naturalisé en France : il n’étoit employé jadis que pour la peinture , la sculpture et le théâtre. Les François lui ont
des beaux arts, dans le climat et chez la nation dont on lui trace la peinture . Les lois du costume ne se bornent point au vêtem
est dissous. Il est extravagant de confondre le costume adopté par la peinture avec celui qui est propre au théâtre. Dans la pei
adopté par la peinture avec celui qui est propre au théâtre. Dans la peinture , les objets une fois placés n’ont que le mouvemen
24 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre V. De quelques Danses des Romains »
lle, étaient les mêmes, que celles dont on vient de parler, furent la peinture la plus licencieuse, et firent les délices de Rom
25 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iii. sur le même sujet. » pp. 122-128
atteint son but, il est imitateur et divin. Les autres arts, comme la peinture , l’architecture, la sculpture et la danse, n’ont,
vocale et instrumentale ; l’architecture et la sculpture feintes ; la peinture dans tous ses genres, la danse et les ballets, la
26 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
e les images fournissent au véritable talent. Plus la danse, comme la peinture , embrassera d’objets ; et plus elle aura des moye
27 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre X. » pp. 64-66
eux, si noir et si mal-propre, qu’on n’y appercevoit aucun vestige de peinture . Cet ensemble bizarrement combiné ressembloit bie
28 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121
rise cessera lorsqu’il saura que la musique n’a que sept notes, et la peinture sept couleurs ; mais le mélange de ces notes et d
leurs ; mais le mélange de ces notes et de ces couleurs offre pour la peinture une variété immense de teintes et de demi-teintes
29 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
Madame Catalani en offre un exemple fameux. Dans la musique, dans la peinture , etc., l’on n’a pas besoin d’un travail aussi opi
pittore. » [traduction] 16. Arabica ornamenta (latin), terme de peinture  : ce sont ces ornements composés de plantes, d’ar
e expression, à raison des tableaux ressemblants aux arabesques de la peinture , par les groupes qu’ils ont formé de danseurs et
onnu que sous son nom, est regardé comme l’un des chefs-d’œuvre de la peinture . 18. « Les gestes et les pas, d’un mutuel acco
30 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »
Décorateur, s. m. (Spectacle.) homme expérimenté dans le dessein, la peinture , la sculpture, l’architecture, et la perspective,
secondes, et telle (pour m’aider encore d’une comparaison prise de la Peinture ), telle, dis-je, qu’est la toile sous la main du
asme une tragédie intéressante, un bel opéra, un excellent morceau de peinture , un magnifique édifice, etc. ainsi la définition
est d’émouvoir par l’expression, et il n’y a point d’expression sans peinture . Voyez la question plus au long aux articles Expr
31 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »
dernier effort de la mécanique, les Décorations comme des prodiges de peinture . Au milieu de ce mouvement universel, Quinault ce
32 (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -
ure aérienne, comparable en grâce à ces danseuses qu’on voit, sur les peintures de Pompeï, flotter dans leurs voiles légers. Un j
33 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8
Lettre première. La poésie, la peinture , et la danse, ne sont, Monsieur, ou ne doivent êt
goût peut s’embellir, se varier à l’infini. L’histoire, la fable, la peinture , tous les arts se réunissent pour tirer leur frèr
34 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »
Spectateurs frappés de la justesse, de la dignité, de l’énergie d’une peinture si expressive, entraînés hors d’eux-mêmes par un
35 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80
ateurs. En admirant l’immensité des chefs-d’oeuvre, que la poésie, la peinture , la sculpture et la musique ont enfantés, je dois
issances ; je les tournai toutes au progrès de mon art, et c’est à la peinture que je dois une partie de mes succès. La musique
36 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241
manque qu’un ornement extérieur, ne plairoient-ils pas ? pourquoi la peinture naïve d’un incident malheureux ne nous intéresser
des Plaisirs ; frappé des brillans tableaux de l’une, séduit par les peintures touchantes de l’autre, il ne peut faire un choix.
emploient leurs charmes et leurs atraits pour triompher : toutes ces peintures affectent vivement le jeune Héros ; son coeur ind
s graces etc. L’Allégorie, Monsieur, est employée quelquefois dans la peinture et dans la poésie, le ballet étant une peinture v
e quelquefois dans la peinture et dans la poésie, le ballet étant une peinture vivante et une poésie muette, peut s’en servir à
ui peuvent caractériser les tableaux effrayons de la victoire, et les peintures ensanglantées de la guerre. D’après cet exemple,
37 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »
bservons cependant, que la Danse du théâtre, dès sa naissance, fut la peinture d’une action. Les grâces du corps, la souplesse d
38 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169
n’est qu’au poëme ; mais il a une analogie bien plus parfaite avec la peinture  : celle-ci est une pantomine fixe et tranquille ;
séduit et intéresse par l’expression vraie de la nature elle-même. La peinture a des règles de proportion, de contraste, de posi
, d’harmonie ; la danse a les mêmes principes. Ce qui fait tableau en peinture , fait tableau en danse : l’effet de ces deux arts
les positions mâles et hardies, voilà ce qui parle en danse comme en peinture  ; tout ce qui est adopté par la danse peut former
a danse peut former des tableaux, et tout ce qui fait tableau dans la peinture peut servir de modèle à la danse, de même que to
39 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »
le d’œuvres théâtrales, qui subordonna pendant plus d’une saison à la peinture la Mode jusqu’alors incoercible, cependant que l’
40 (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo III. Delle qualità del Ballerino »
rimer les passions, et les mouvements de l’âme, que il emprunte de la Peinture , et de la Sculpture, les différentes postures et
41 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
nt peu varié et sans âme. On la réduisit dans les grands Ballets à la peinture momentanée de quelques caractères ; dans les Masc
d du sujet chacun de leurs emplois différents. En effet la Poésie, la Peinture , la Danse, la Mécanique n’y sont jamais que dans
42 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
ueur et dans une honteuse médiocrité. Vous savez que le langage de la peinture , de la poèsie, et de la sculpture étoit déjà celu
tions. Le ballet est, suivant Plutarque, une conversation muette, une peinture parlante et animée, qui exprime par les mouvemens
43 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189
vu de si beau, recule de surprise, et d’admiration. Alexandre par des peintures vivantes, veut augmenter l’enthousiasme de l’Arti
egards prêtent l’ame et la vie aux positions de son corps, toutes ces peintures délicieuses enchantent Apelles, et portent à son
44 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39
car leclair-obscur doit règner dans la musique comme il règne dans la peinture , sans lui point d’effet, point de magie, point d’
45 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
r & dans une honteuse médiocrité. Vous savez que le langage de la Peinture , de la Poésie & de la Sculpture, étoit déjà c
tions. Le Ballet est, suivant Plutarque, une conversation muette, une peinture parlante & animée qui exprime par les mouveme
46 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
cours de la nature ; et on trouva, dans les forces mouvantes, dans la Peinture , dans la Menuiserie, dans la Sculpture, etc., tou
47 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »
lendemain Mercredi, Je promets, à toute aventure, D’en recommencer la peinture , Car je ne suis pas satisfait De ce qu’aujourd’hu
48 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »
Balcons, Et, depuis son brillant Plat-fons, Jusques, en bas, tant de Peintures , D’Enrichissemens, & Dorures, Que l’on croid,
49 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
me aux opinions reçues. La danse la plus composée, les miracles de la peinture , les prodiges de la mécanique, l’harmonie, la per
’il réunit avec la vraisemblance suffisante au Théâtre, la Poésie, la Peinture , la Musique, la Danse, la Mécanique, et que de to
50 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-
trop grand. Il me sembla qu’un voile de tristesse couvrait soudain la peinture , et je me demandai si la Princesse ne regretterai
voir un grand album dans lequel elle avait peint des fleurs. Une des peintures représentait des glycines qui pendaient mélancoli
51 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »
r besoin du discours a tous les caractères, les traits plaisants, les peintures badines d’une bonne Comédie. Qu’on juge du charme
52 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55
quatre nations ; il se déclara le protecteur de l’Académie Royale de peinture et de sculpture, à la quelle il fit accorder des
rts s’empressèrent de l’embellir et d’y déployer leurs richesses ; la peinture , la sculpture, l’architecture et la dorure donnèr
gloire, et à immortaliser son nom. Afin d’accélérer les progrès de la peinture , de la sculpture et de l’architecture, il fit agr
53 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
n’y auroit n’y lointain, ni perspective : de même, si les morceaux de peinture divisés pour former un tout, sont éclairés avec l
e un grand tableau qui doit offrir le merveilleux et le sublime de la peinture dans tous les genres, dont le sujet doit être des
. Je suis du sentiment d’un auteur qui dit que les grands morceaux de peinture , de musique et de danse qui ne frappent pas à un
perie dans des sens différens ; voilà ce qui nous rapprocheroit de la peinture , et par conséquent de la nature : voilà ce qui pr
les bras ensanglantés, les cheveux hérissés et les yeux égarés. Cette peinture forte, mais naturelle, frappa, intéressa, jetta l
54 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
t à tracer, à séduire et à toucher par la naïveté et la vérité de ses peintures .   Je serois fort embarrassé de démêler l’idée d’
urs dégradations ? Cette variété immense qui échappe quelquefois à la peinture , et qui est la pierre de touche du grand peintre,
s. Voyons présentement, en les comparant avec les chefs-d’œuvre de la peinture , s’ils ont quelque ressemblance. Je vois dans les
eaucoup plus estimable. Mais dans l’état où sont les choses une bonne peinture m’affecte plus qu’un ballet. Ici je vois de la co
ffets si frappans, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la peinture et de la poësie1. Si nos maitres de ballets étoie
55 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
l n’y auroit ni lointain ni perspective ; de même, si les morceaux de Peinture divisés pour former un tout sont éclairés avec la
n grand Tableau qui doit offrir le merveilleux & le sublime de la Peinture dans tous les genres ; dont la toile doit être es
Je suis du sentiment d’un Auteur, qui dit, que les grands morceaux de Peinture , de Musique & de Danse qui ne frappent pas à
erie dans des sens différents : voilà ce qui nous rapprocheroit de la Peinture , & par conséquent de la Nature ; voilà ce qui
bras ensanglantés, les cheveux hérissés & les yeux égarés. Cette Peinture forte mais naturelle frappa, intéressa & jett
56 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
acer, à séduire & à toucher par la naïveté & la vérité de ses peintures . Je serois fort embarrassé de démêler l’idée d’un
urs dégradations ? Cette variété immense qui échappe quelquefois à la Peinture & qui est la pierre de touche du grand Peintr
 : voyons présentement en les comparant avec les chefs-d’œuvres de la Peinture s’ils ont quelque ressemblance ; je vois dans les
plus estimable. Mais dans la situation où sont les choses, une bonne peinture m’affecte plus qu’un Ballet. Ici je vois de la co
fets si frappants, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la Peinture & de la Poésie. Si nos Maîtres de Ballets éto
57 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »
abbé Du Bos [Dubos], à la suite de ses réflexions sur la Poésie et la Peinture , a fait un volume entier pour établir un système
on feint de se soucier beaucoup. 10. Réflexions sur la Poésie et la Peinture . 3. v. sec. 10.
58 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
oignarde ses propres enfans, et embrâse le palais de Créon, offre des peintures riantes et agréables ? Cependant ce ballet a eu à
et l’histoire leur offrent d’agréable, de sérieux et de tragique, la peinture en jouissant du privilège sanctionné par le génie
59 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »
, il me semble, distinguer. On commence, paraît-il, à se douter qu’en peinture tout tableau est avant tout une surface plane et
60 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »
mble décoratif, une touche colorée dans un tableau, le décalque d’une peinture de vase ou un mannequin pour costume historique.
61 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
au dessus lorsqu’il est médiocre. On ne peut ni juger d’un cabinet de peinture par le catalogue des tableaux qu’il renferme, ni
ider dans son entreprise, en disposant leur âme à la tendresse par la peinture de tout ce que la volupté offre de plus touchant.
endroient aussi funestes à la danse qu’elles le sont quelquefois à la peinture , lorsqu’on en abuse. Passons aux Fêtes, ou aux Ja
62 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
au-dessus lorsqu’il est médiocre. On ne peut ni juger d’un Cabinet de peinture par le Catalogue des Tableaux qu’il renferme, ni
ider dans son entreprise, en disposant leur ame à la tendresse par la peinture de tout ce que la volupté offre de plus touchant.
endroient aussi funestes à la Danse qu’elles le sont quelquefois à la Peinture , lorsqu’on en abuse. Passons aux Fêtes ou aux Jal
63 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
’œil ? n’hésitez pas, changez. Ce bel art a ses loix, ainsi que la peinture , Et ces loix sont un choix de la belle nature.
nous arracha des larmes. &c.. 95 De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. &am
e expressive où Pylade excella6. Des Ballets d’action, la sensible peinture , Est pour aller au cœur la marche la plus sûre.
e, ou rampe sans vigueur ; &c… Mais, dans une profane et riante peinture , 220 De n’oser de la fable employer la figure ;
sez donc de la fable employer la figure ; Imitez sa magique et riante peinture . Maintenez les Tritons dans l’empire des eaux ; L
art eût remporté le prix, 395 Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures Il n’eût pas fait souvent grimacer ses figures, Q
peut-être eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses vives peintures Il n’eût fait quelquefois grimacer ses figures, Q
x spectateurs, laquelle était très-remarquable, par les sculptures et peintures précieuses qu’elle contenait. La Comédie Français
z aussi l’abbé Dubos à la suite de ses Réflexions sur la Poésie et la Peinture  ; le Traité de la Danse par Lucien, deuxième dial
ouvemens de l’ame que la rhétorique enseigne, et qu’il emprunte de la peinture et de la sculpture les diverses postures et conte
64 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63
e, parce qu’il doit toujours éviter l’uniformité des lignes, comme la peinture le recommande à ses élèves. (Voyez Exemples d’opp
65 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »
étranger, il l’intègre, l’assimile, le résorbe. Un Poussin fait de la peinture française avec des paysages d’Italie. Un Watteau
66 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »
un mot, les ballets, sous l’ascendant de leur génie, sont devenus une peinture vivante des passions, des mœurs, des cérémonies e
67 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29
et des plus douces illusions ; où la danse et les ballets offrent les peintures les plus voluptueuses ; dont, les costumes légers
68 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458
ces par châssis. Voyez Perspective [Article de Jaucourt], Décoration, Peinture [Article de Jaucourt], etc. (B) Ciel Ciel,
our le transporter dans un local feint. L’invention, le dessein et la peinture , en forment les trois principales parties. La pre
69 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103
dégradations ni clair-obscur. Si donc ces qualités essentielles à la peinture , comme à la danse, n’existent pas, l’ouvrage ne p
70 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
effrayans d’une révolution qui brisa les pinceaux et la palette de la peinture  ; qui émoussa les ciseaux de la sculpture, et arr
c autant d’ardeur que de modestie. Alors l’exposition des ouvrages de peinture , de dessin, de sculpture et d’architecture, sera
71 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78
umenta il salto. » [traduction] [NdE Léonard de Vinci, Traité de la peinture , ch. CCLXII.] Léonard définit parfaitement l’ac
72 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »
ue lui enseigne à connaître, à réprimer, à émouvoir les passions ; la Peinture à dessiner ses attitudes ; la Sculpture à former
73 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196
doit moins regretter lorsqu’il sait qu’il la mérite légitimement. La peinture n’auroit certainement pas produit tant d’hommes i
sont des tableaux vivans, s’ils doivent réunir tous les charmes de la peinture , pourquoi n’est-il pas permis à nos maîtres d’exp
74 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395
e doit plus regretter lorsqu’il sait qu’il la mérite légitimement. La Peinture n’auroit certainement pas produit tant d’hommes i
nt des tableaux vivants ; s’ils doivent réunir tous les charmes de la Peinture , pourquoi n’est-il pas permis à nos Maîtres d’exp
75 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136
parti plus sage que celui que je propose. L’architecture feinte et la peinture déployeroient, dans l’enceinte du Champ de Mars,
76 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
ui se destinent à cet art d’imitation, la vue des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture, surtout dans l’antique : ces
77 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231
et les fresques de Pompéi. Elle était la réalisation vivante dont ces peintures n’étaient que l’imitation, et, de même que les or
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -
’elle devoit s’associer avec les arts qui flattent le plus la vüe. La peinture , l’architecture, la perspective et l’optique devi
79 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
un peintre et à un maître de ballets de faire un poème ou un drame en peinture et en danse, qu’il ne l’est à un poète d’en compo
80 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96
s d’un rare mérite, et en présence des pères de la sculpture et de la peinture  ; arts portés à la perfection sous le gouvernemen
81 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
amp; à un célebre Maître de Ballets, de faire un Poëme ou un Drame en Peinture & en Danse, qu’il est aisé à un excellent Poë
82 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32
pavillons offriroit aux peintres décorateurs un attelier commode à la peinture des décorations. L’autre présenteroit de vastes m
un autre absolument contraire au plaisir des yeux et à la magie de la peinture  : l’ordre de la décoration est interrompu, et les
au d’avant-scène, les loges, et le décore du grand foyer offrent à la peinture la faculté d’employer et de répandre les charmes
83 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36
, et au libertinage le plus dégoûtant. Dans cet état de corruption la peinture , la sculpture, et l’architecture furent délaissée
84 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
sur la Musique, qui ne lui soit commun avec tous les autres arts. La Peinture , la Poésie, la Sculpture, dans toutes leurs diffé
caractère de chacune des parties du sujet qu’on traite. La Poésie, la Peinture et la Musique sont une imitation. Comme la premiè
fautes avec les beautés, on admire les unes, on adopte les autres. La Peinture serait peut-être encore en Europe un art languiss
u sentiment qu’on veut peindre. La Poésie exprime par les paroles, la Peinture par les couleurs, la Musique par les chants ; et
85 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
danses des hiéroglyphes d’action, comme ils en avaient de figurés en peinture , pour exprimer tous les mystères de leur culte. S
’amusement du spectateur, des moyens plus fréquents à la poésie, à la peinture , à la musique, d’étaler leurs richesses ; et au t
86 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
il pas de travaux et de soins ? cette répétition des mouvemens, cette peinture animée des passions, cette action commandée par l
87 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111
s les usages de la vie civile ; & qu’ils empruntassent même de la Peinture & de la Sculpture, pour juger des atitudes po
la Fable, dans l’Histoire, dans les Romans, dans les Poétes, dans la Peinture , & dans le Caprice, que l’on ne puisse imiter
88 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
primer les passions et les mouvements de l’âme ; qu’il emprunte de la Peinture et de la Sculpture les différentes postures et co
89 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60
qui représentait l’événement dont il était question, afin, par cette peinture muette, d’émouvoir plus sûrement le cœur des Juge
90 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128
n des tendances nouvelles qui, après avoir rajeuni la littérature, la peinture et la sculpture, allaient s’étendre aux arts auxi
appelait « les Delacroix, les Decamps, les Marilhat, les Cabat de la peinture de théâtre36 ». Les costumes et les accessoires f
91 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182
rts : l’Histoire nous en fournit quantité d’éxemples, surtout pour la Peinture & la Sculpture. La Danseuse qu’on appelloit l
92 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
ont d’innovateur et de fanatique ; mais je les renverrai à l’école de peinture et de sculpture, et je leur demanderai ensuite s’
93 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
, et la disposition mal entendüe des figures ; c’est un logogriphe en peinture que l’esprit ne peut ni concevoir ni deviner. L’a
94 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
’innovateur & de fanatique, mais je les renverrai à l’Ecole de la Peinture & de la Sculpture, & je leur demanderai e
95 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287
ourd’hui, avec ses colonnes cannelées, son lustre de bronze doré, les peintures de ses panneaux et les médaillons de son plafond.
96 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
beau tableau de l’Albane que nous avons devant les yeux : la céleste peinture de l’âge d’or. Des enfants, des petites filles, d
naturel tout ce que l’esprit peut concevoir de plus séduisant pour la peinture d’un âge si heureux22. » Une brève action trouvai
97 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319
à destination. Les dames choristes avaient posé, disait-on, pour les peintures qui décoraient les murs. Les huguenotes de Meyerb
ivienne. Les murs de ce paradis des viveurs d’alors étaient ornés de peintures qui figuraient les danses les plus connues. A la
e prince s’était plaint de voir son portrait placé, à l’Exposition de peinture , à côté de celui de Léontine Fay et avait exigé l
98 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37
sont encore loin d’y mettre l’action, le jeu nécessaires, & cette peinture des mœurs, sans laquelle un Ouvrage est dénué de
99 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149
danse enfin ne peut être agréable sans contours ; les angles comme en peinture doivent être évités ; c’est la hanche qui opère ;
100 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-
aignac. Un pastel représentant madame Sangalli mère lui fait face. En peinture , comme chez elle, comme à l’Opéra, Rita vit sous
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