Marais. Ce sont, ce dit-on, des Merveilles Pour les yeux et pour les
Oreilles
: Pour les Oreilles, je le croi Ainsi qu’un Artic
dit-on, des Merveilles Pour les yeux et pour les Oreilles : Pour les
Oreilles
, je le croi Ainsi qu’un Article de Foi, Car BOYER
is goût) il est moins commun de rencontrer chez eux cette précision d’
oreille
, avantage rare mais inné, qui caractèrise la dans
us les mouvemens un sel qui les anime, et qui les vivifie. Il y a des
oreilles
fausses et insensibles aux mouvemens les plus sim
ntribuant à la vitesse, ajoute en quelque sorte à la délicatesse de l’
oreille
; je veux dire, que tel danseur peut avoir un trè
lations. Ce principe posé, la précision manque à celui qui ayant de l’
oreille
, ne sait pas prendre ses temps avec vitesse. L’él
la musique et des mouvemens du danseur, entraîne ceux même qui ont l’
oreille
la plus ingrate et la moins susceptible des impre
ique entre dans l’enthousiasme, et qu’il brise le pupitre, distrait l’
oreille
du spectateur, coupe l’harmonie, altère le chant
t expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux
oreilles
, des tableaux animés ; ces sens portent au cœur l
ure. Le contre-point qui sans contredit, est la pierre de toûche de l’
oreille
la plus délicate, est pour eux ce qu’il y a de mo
’on ne trouve point dans nos contredanses Françaises. Un danseur sans
oreille
est l’image d’un fou qui parle sans cesse, qui di
ndiquer aux gens sensés sa folie et son extravagance. Le danseur sans
oreille
, ainsi que le fou, fait des pas mal-combinés, s’é
manquer d’être froide et de vous déplaire ; c’est aux yeux et non aux
oreilles
que les pieds et les jambes doivent parler. Je me
goût ;) il est moins commun de rencontrer chez eux cette précision d’
oreille
, talent rare mais inné qui caractérise la Danse,
les mouvements un sel qui les anime & qui les vivifie. Il y a des
oreilles
fausses & insensibles aux mouvements les plus
ontribuant à la vîtesse ajoute en quelque sorte à la délicatesse de l’
oreille
, je veux dire que tel Danseur peut avoir un très-
lations. Ce principe posé, la précision manque à celui qui ayant de l’
oreille
, ne sait pas prendre ses temps avec vîtesse ; l’é
Musique & des mouvements du Danseur enchaîne ceux mêmes qui ont l’
oreille
la plus ingrate & la moins susceptible des im
e entre dans l’enthousiasme, & qu’il brise le pupitre, distrait l’
oreille
du Spectateur, coupe l’harmonie, altere le chant
pressifs de l’autre ; leurs talents réunis offrent aux yeux & aux
oreilles
les tableaux animés du sentiment ; ces sens porte
esure. Le contrepoint qui sans contredit est la pierre de touche de l’
oreille
la plus délicate est pour eux ce qu’il y a de moi
’on ne trouve point dans nos Contredanses françoises. Un Danseur sans
oreille
est l’image d’un fou qui parle sans cesse, qui di
quer aux gens sensés sa folie & son extravagance. Le Danseur sans
oreille
ainsi que le fou fait des pas mal combinés, s’éga
r d’être froide & de vous déplaire ; c’est aux yeux & non aux
oreilles
que les pieds & les jambes doivent parler. Je
mp; follet : Et des Voix pleines de merveilles56 Ravirent toutes les
oreilles
. 56. Mademoiselle Hilaire.
iés sur le volet, Eurent Comédie et Ballet, Et, bref, des yeux et des
oreilles
S’y divertissant à merveilles, Admirant les Appar
iecta fidelibus. Horace, De Arte Poetica. Ce qui ne frappe que l’
oreille
, fait moins d’impression sur Les esprits, que ce
1666 Vos Danseurs font-ils des merveilles ? Vous enchante-t-on les
oreilles
Par les airs du Ballet nouveau ? En un mot tout e
es beautés, Dont les surprenantes merveilles Charment les yeux et les
oreilles
: Et même le Roi Casimir De le voir ayant le dési
au parterre insulter Attila ; Et si le Roi des Huns, ne lui charme l’
oreille
, Traiter de Visigoths tous les vers de Corneille.
qu’il ne veut pas entendre. Les Grecs qui avaient la vue déliée et l’
oreille
fine, entendirent l’Oracle, et en conséquence, il
l, Audit Versaille138, ont fait merveilles, Charmant les yeux, et les
oreilles
, Et que ceux du Palais Royal, Chez qui, Molière e
qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les
Oreilles
. 80. L’Hôtel de Bourgogne.
nerfs à bout ne me permirent pas d’attendre davantage, et je dis à l’
oreille
de ma mère : — Je vais aller frapper à la porte.
commis un crime tellement ce petit coup résonna brutalement dans mes
oreilles
. Un « entrez » qui me sembla lugubre répondit et
e ! je t’aime ! » C’était aussi comme du cristal qui tintait dans mes
oreilles
. Qui aurait pu penser alors que la pauvre petite
s, tant ma pensée était pleine d’elle seule. Sa voix sonnait dans mes
oreilles
. Je ne comprenais pas un mot de ce qu’elle disait
! horrible ! » — Que dit-elle ? demanda-t-il en faisant autour de son
oreille
un cornet de sa main. Bonheur ! Il était sourd !
lui fis signe de se pencher vers moi pour que je pusse lui parler à l’
oreille
. — Elle dit que ces portraits ne sont pas dignes
e, est partie intégrale des fêtes ; n’ayant pour souverain juge que l’
oreille
, elle doit employer tous ses moyens pour lui plai
e, n’ont, à leur tour, que l’œil pour juge de leurs productions. Si l’
oreille
communique rapidement à l’ame les impressions dél
fuit ; la lassitude et l’ennui s’emparent de nous. Lorsque l’œil et l’
oreille
ces agens actifs de nos goûts et de nos sensation
ajesté ; Il ne m’a point, par ses merveilles, Charmé les yeux, ni les
oreilles
, Car je n’ai pu, pour voir cela, Parvenir encor j
tôt Paris la verra, On n’ira pas, on y courra ; Et chacun prêtant les
oreilles
À tant de charmantes merveilles, Y prendra plaisi
je) est Auteur, Et plusieurs, de belle hauteur, Disent que jamais les
oreilles
N’ouïrent de douceurs pareilles. Mais ce qui ravi
selon mon opinion,46 La douce et charmante union47 Fait goûter aux
oreilles
fines Des voluptés presque divines. Le Sujet, a
e, Vous le récitèrent si bien Que de tous les Latins ils charmèrent l’
oreille
. Ce noble Divertissement Était, avecque bienséanc
’Ici je vous en die, Ce n’est rien : il faut sur les Lieux Porter son
Oreille
et ses Yeux. Surtout, on y voit deux Esclaves86
qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les
Oreilles
. Depuis hier, pareillement, On a pour Divertiss
tout au moins, rempli de mousse, Qui rendait sa chute si douce, Que l’
oreille
elle chatouillait, De l’air dont elle gazouillait
es infléxions de la voix, ses modulations naturelles, la finesse de l’
oreille
, son tact et sa sensibilité ; enfin les gestes él
ec la simplicité touchante du sentiment et des graces ; elle charme l’
oreille
, et en parlant au goût, elle remue et berce pour
la quelle nous soupirions ; de même la mélodie repose agréablement l’
oreille
après le Fracas éclatant de l’harmonie. Cet heure
mier homme qui fit un air, le composa sans règle et sans mesure ; son
oreille
suppléa au défaut de principes ; mais par success
esse, Avec une voix charmeresse, Ses dignes Maximes chanta, Par qui l’
Oreille
elle enchanta Tant de Mâles que des Femelles, Qui
erts, S’unissant aux voix sans pareilles, Charmaient les cœurs et les
oreilles
. Par ces diverses raretés Tous les sens étaient e
, Ainsi que c’étaient toutes merveilles Pour les Yeux, & pour les
Oreilles
, Quoi que le beau Sexe enchanteur, Qui plaît le p
nnaît des EXPERTS Les Nouveautés et les Merveilles Dignes des Royales
Oreilles
? Que dire encor des Ornements, De tous les riche
, et qui, par la pratique de la danse, ont acquis une justesse dans l’
oreille
dont ils ne paraissaient pas susceptibles, et qu’
donné ; on concevra qu’elle fournit un moyen mécanique pour former l’
oreille
la moins exercée et la plus paresseuse. Mais auta
de l’aimable HILAIRE La voix mélancolique et claire, Qui flattait l’
oreille
et le cœur Du plus délicat Auditeur ; Les instrum
urd’hui), Y tient, sous ses rares merveilles, L’âme en Laisse par les
oreilles
. Les grands et petits Violons, Qui sont comme aut
Chanter, c’est faire différentes inflexions de voix agréables à l’
oreille
, et toujours correspondantes aux intervalles admi
laquelle donne la torture aux élèves, et retarde la formation de leur
oreille
. Voyez Octave [Article de Rousseau] et Solfier [A
t, comme dans tous les autres arts agréables, la médiocrité, dont les
oreilles
peu délicates se contentent, est insupportable à
re opéra, et ils y courent ; mais ils ouvrent en vain les yeux et les
oreilles
, ils n’y volent et n’y entendent rien de ce que n
a nature a donné à l’homme l’organe qu’elle a destiné au chant et aux
oreilles
françaises que la satiété n’a point encore gâtées
u large ou étroit, lourd ou léger : l’impression qu’il fait sur notre
oreille
, a des degrés d’agrément ; il étonne ou flatte, i
es à ces sortes d’écarts, et qu’il surprend et flatte même les bonnes
oreilles
françaises. Avec cet artifice les femmes se sont
le ; il faut des moments à la parole pour se former et pour frapper l’
oreille
; le geste que la sensibilité rend agile, part to
, quelle l’étendue. Un monde inconnu s’ouvre au sens du nombre et à l’
oreille
: il n’est pas possible qu’on s’en tienne toujour
e cœur d’une manière qui n’est propre qu’à lui. Les hommes frappent l’
oreille
du corps, mais le Saint-Esprit ouvre celle du cœu
u’il s’accomode à toutes sortes de mesures ; parce que ce n’est que l’
oreille
qui avertit de presser les mouvemens ou de les ra
Sieur Geoffroy Fit, bien de fois, rire le Roi, Ayant un béguin sur l’
oreille
, Et faisant l’aveugle à merveille. Ô Que la Mig
célèbres, elle est longue, et chargée de notes ; qu’offre-t-elle à l’
oreille
? un bruit incommode, un tapage fatiguant. Cette
ce Brouhaha musical ne peignant rien à la pensée, blesse également l’
oreille
et le goût. N’est-ce pas ici le cas de dire avec
ens nous consoler et guérir par les accens touchans de la mélodie nos
oreilles
impitoyablement déchirées. Ici, c’est l’éxpositio
n jettoit dans un vase d’argent son écu de six francs. Marcel avoit l’
oreille
line et sensible, et étoil attentif au son que pr
vertissement, Il était rempli de merveilles Pour les yeux et pour les
oreilles
, Il me parut digne des Dieux, Et jamais on ne dan
si galant, Etait fourmillant de merveilles, Par qui les Yeux, et les
Oreilles
Etaient charmés également, Et surpris à chaque mo
nt arroi, Et, même, avecque des merveilles Pour les Yeux, et pour les
Oreilles
, Qu’ailleurs, on n’y découvrait point. Vous savez
ieux Pour plaire à tout plein de beaux yeux, Les instruments pour les
oreilles
Ne firent pas moins de merveilles ; Les huit Réci
ondu par des positions, des sauts et des attitudes, aux sons dont les
oreilles
étaient frappées ; et c’est ainsi que le chant, q
rtisans, et la nombreuse troupe des Midas, « Connaisseurs aux belles
oreilles
». [7] Pour mieux parvenir au but que je me suis
combiner des sons et des modulations propres à flatter agréablement l’
oreille
. Mais le musicien doué de génie ne se renferme pa
à. La pantomime étant plus encore le spectacle des yeux que celui des
oreilles
, je conçus qu’elle devoit s’associer avec les art
aimables de la mélodie ; ce chant simple, et touchant qui ne frappe l’
oreille
que pour aller au coeur s’associoit intimement à
soumettre à les fréquenter, à parler sans langue, et à entendre sans
oreilles
? Fatigué d’un voyage de six cens lieues, que j’a
part. Entendu et vu, quoique cette constatation sonne étrangement à l’
oreille
. Maurice Ravel intitula une de ses œuvres récente
Décorum) et, avec cela, être subtil, inventif, judicieux, et avoir l’
oreille
très délicate». Lucien, De la Danse l. Su quai re
dire, que sur le Théâtre nouveau qu’il fondait, il a voulu parler à l’
oreille
par les sons suivis et modulés de la voix, et aux
ines s’étaient adroitement concertés, pour rendre à mes yeux et à mon
oreille
l’intention ingénieuse du poète. [Voir Expression
un vain plaisir les trompeuses amorces, Et consultez long-temps votre
oreille
et vos forces. La nature, fertile en danseurs
vers du jardin. Lorsqu’à la bien chercher d’abord on s’évertue, L’
oreille
à la saisir aisément s’habitue ; Au joug de la mu
rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une
oreille
sévère : 105 Que toujours dans vos vers le sens
mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. Prenez mieux votre ton. Soyez si
Par ce sage écrivain la langue réparée N’offrit plus rien de rude à l’
oreille
épurée. Les stances avec grace apprirent à tomber
atrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l’
oreille
; Et qu’ensuite six vers artistement rangés Fusse
as de mesure pareille, Lorsque l’air a trois temps, frappe six fois l’
oreille
, Par quatre mouvemens artistement rangés, Soient,
encor fredonner ses idylles gothiques, Et changer, sans respect de l’
oreille
et du son, Lycidas en Pierrot, et Philis en Toino
atte, chatouille, éveille, 10 Et jamais de grands mots n’épouvante l’
oreille
. &c… Chanter Flore, les champs, Pomone, les
amuse, flatte, éveille, Quand, choisissant des airs qui plaisent à l’
oreille
, Dans les jardins de Flore, au milieu des vergers
s de ses mesures. Il faut une si grande précision pour que l’œil et l’
oreille
soient frappés en même temps, que le spectateur n
ger ce qu’il fait : il serait comme un chanteur qui se boucherait les
oreilles
, pour s’exercer dans son art. 34. Plusieurs jeun
nt ce qu’on a vu. Hérodote dit que les yeux sont plus fidèles que les
oreilles
, parce qu’on croit plus aisément ce qu’on voit, q
e cette musique limpide, saturée de rythmes populaires, qui délasse l’
oreille
après les stridences pathétiques ou ricanantes de
ne faut avoir, pour aimer la musique et en sentir tout le prix qu’une
oreille
délicate et une âme sensible, propre à recevoir l
bien figurer, il me reste encore deux parties essentielles qui sont l’
oreille
, & les bras, pour cette premiere, si l’on n’a
Opéra là, Et je pensais n’avoir pas là Suffisamment, d’yeux, & d’
oreilles
, Pour toutes les rares Merveilles Que l’on y peut
isance : musiciens, ils auront un tact plus sûr qu’aucun autre ; leur
oreille
les rendra maîtres du mouvement, de la mesure, et
la musique et des mouvements du danseur, enchaîne ceux même qui ont l’
oreille
la plus ingrate et la moins susceptible de l’impr
t expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux
oreilles
des tableaux animés ; ces sons portent au cœur le
e à une bonne exécution, par le trop d’écartement des tems auxquels l’
oreille
n’est pas accoutumée. Vous êtes forcés de violer
; c’est le démon de cette musique — aux « hétérophonies » déchirant l’
oreille
, aux rythmes lourds et implacables — qui agite su
orchestre ; tous ces morceaux ressuscitent l’attention, réveillent l’
oreille
et l’œil assoupis ; ils sont applaudis avec entho
our juger des charmes de la musique, et qu’en général, elle avoit les
oreilles
doublées de peaux d’âne. J’ai encore à vous entre
ement, Expriment leur Deuil, à merveille, Et ravissent l’œil, & l’
oreille
. Une autre, de Cyclopes, suit, Mais, nullement,
antant :152 Et, n’ayant guére, de pareilles, Charme les yeux, et les
Oreilles
, Par sa Voix, et par des Appas Que toutes Chanteu
’aspect des tableaux qui en résultaient, fut un moyen aussi sûr que l’
oreille
, de faire passer l’émotion dans l’âme des Spectat
ce qui, en un mot, pouvait concourir à rendre sensibles aux yeux et l’
oreille
les prestiges des Arts, et les charmes de la natu
t ceux qui lui empruntent de l’argent, qui porte encore des boucles d’
oreilles
et qui, cependant, s’habille comme un jeune homme
evient insipide, et le plus souvent on se décourage. La justesse de l’
oreille
est encore un don précieux ; c’est elle qui souti
pour ainsi dire, noter avec les pieds l’expression du chant. C’est l’
oreille
seule qui peut servir de régulateur en ce point.
r de régulateur en ce point. On a comparé avec raison un danseur sans
oreille
à un fou qui, n’ayant aucune liaison dans les idé
t en même tems remplacer les battemens des mains pour l’exercice de l’
oreille
, en frappant chaque battement sur une mesure de c
particulier dans le pied, et du dehors. De la manière d’exercer l’
oreille
. L’oreille, qui dirige tous les mouvemens de l
ns le pied, et du dehors. De la manière d’exercer l’oreille. L’
oreille
, qui dirige tous les mouvemens de la danse, doit
nse ; que les airs soient variés progressivement, afin d’accoutumer l’
oreille
à toutes les difficultés qui existent dans la com
lupart des airs nouveaux pour le genre de composition. Pour exercer l’
oreille
et comprendre le tems qui marque la mesure, lorsq
a musique. Ce mouvement est celui de la joie ; il est sensible à l’
oreille
par sa vivacité et le nombre pair des tems de la
lus par les personnes qui ne sachant pas danser, ou qui n’ayant pas d’
oreille
, trouvent presque toujours trop long chaque trait
es choses qui concernent nos yeux que de celles qui s’adressent à nos
oreilles
. Peut-être est-ce parce que les yeux, dès l’enfan
’enfant que l’ouïe. Le champ d’harmonie de l’œil comparé à celui de l’
oreille
est comme le soleil par rapport à la lune. Et c’e
61
Nougaret, Pierre-Jean-Baptiste.
(1775)
La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales]
«
Traité du geste,
Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. »
pp. 49-60
elui-ci change souvent les voyelles en s, écorche impitoyablement les
oreilles
par ses barbares élisions, & gasconise comme
a-comique, & les airs sublimes du Chevalier Gluck ? Comment notre
oreille
se passerait-elle d’être si délicieusement chatou
l s’est donné la mort. Ils n’ont que des yeux pour nous entendre, les
oreilles
leur sont inutiles, il faut que nous leur fassion
fois le tour de son cou et un chapeau haut de forme enfoncé jusqu’aux
oreilles
. Je causais avec lui en ce mauvais français dont
ments intensément marqués. Puis, recueillie, immobile, vous prêtiez l’
oreille
et l’âme à l’incantation musicale ; vous l’absorb
onné du brouhaha et du bourdonnement affreux qui retentissoient à mes
oreilles
; je quittai la fête, car lorsque le parterre à d
voix pure comme son visage, avec peu d’inflexions. Cela coule dans l’
oreille
comme le bruit d’une eau qui court dans l’herbe d
agination à innover des pas et des enchaînements et pour habituer son
oreille
à saisir promptement le mouvement et le rythme de
sodies dont les Troubadours modernes assourdissent tous les jours nos
oreilles
, et qui pourtant font les délices de la majeure p
vel agrément : il n’est point d’ouvrage plus difficile, qui exige une
oreille
plus délicate, et où la prosodie Française doive
nnes, sur des doubles croches et des intervalles difficiles, choque l’
oreille
très désagréablement. Les Italiens, dont la langu
ture, parce que plusieurs traits de ce chant paraissent étrangers à l’
oreille
, c’est comme si l’on disait que la langue Italien
es chœurs un bruit agréable et harmonieux qui charme et remplisse les
oreilles
: un beau chœur est le chef-d’œuvre d’un habile c
eau qu’il soit d’ailleurs, n’est qu’un contre-sens fatiguant pour les
oreilles
délicates. Ce principe puisé dans la nature, et t
bon, soit beau, facile, noble, et qu’il fasse passer agréablement à l’
oreille
des paroles, qui par elles-mêmes expriment le sen
bleau dont voici la description. Il peignit un Prince avec de grandes
oreilles
d’âne, comme on peint Midas, assis sur un trône,
a vûe ; car les choses, dit Horace, qui entrent dans l’esprit par les
oreilles
, prennent un chemin bien plus long que celles qui
r les yeux, qui sont des témoins plus fidéles & plus surs que les
oreilles
. Si après ce premier mouvement on regarde les eff
es couleurs une harmonie par les yeux, comme on tire des sons par les
oreilles
. Mais, me dira-t-on, quelque esprit que l’on puis
les choses qui frappent les yeux, que par celles qui entrent par les
oreilles
; les paroles passent & s’envolent, comme on
le court et personne ne l’entend ; cependant on crie au miracle. Les
oreilles
n’ont point été flattées de son jeu, ses sons n’o
m’écoutez pas : ce passage est diabolique ; il ne flattera pas votre
oreille
, quoiqu’il fasse grand bruit ; mais il y a vingt
court & personne ne l’entend ; cependant on crie au miracle. Les
oreilles
n’ont point été flattées de son jeu, ses sons n’o
m’écoutez-pas : ce passage est diabolique ; il ne flattera pas votre
oreille
, quoiqu’il fasse grand bruit, mais il y a vingt a
stoïque, offrit le moment de fièvre demandé et une paire de boucles d’
oreilles
estimées quatre-vingt mille francs. *** Que dire,
cherchait un moyen et une formule, la mère se pencha tendrement à son
oreille
: — A présent, proposa-t-elle, si nous renvoyions
suis, et je la retrouve, et je ne puis jamais la perdre ; et si, les
oreilles
bouchées, je la regarde, tant elle est rythme et
pis, je crois, celle-ci qui t’enchante. SOCRATE De Rhodopis, alors, l’
oreille
est merveilleusement liée à la cheville… Qu’elle
ce monstre de souplesse ? ÉRYXIMAQUE Rhodonia. SOCRATE De Rhodonia, l’
oreille
est merveilleusement liée à la cheville. ÉRYXIMAQ
outes les armes étincelantes de la vie !… Les cymbales écrasent à nos
oreilles
toute voix des secrètes pensées. Elles sont bruya
rps. Il ne saurait avoir une conception trop facile. Un esprit vif, l’
oreille
fine, le jugement droit, l’imagination féconde, u
il est prêt à la maltraiter. Les trois négocians se disent un mot à l’
oreille
; l’un d’eux tire une bourse et la donne à Belton
voix de la vérité. « Je prêtois pourtant, ajoute-t-il, quelquefois l’
oreille
à cette harmonie céleste, et j’aurois bien voulu
ne foule de docteurs propres à satisfaire leurs désirs ; et fermant l’
oreille
à la vérité, ils l’ouvriront à des fables. N’est
de la bonté de Dieu à son égard. Quiconque n’auroit point d’yeux ni d’
oreilles
, quiconque pourroit assister à des danses sans y
it, elle m’entre dans les veines par les yeux, par la bouche, par les
oreilles
. Lorsque je suis pour ainsi dire imprégnée de mél
ouvement se fit à la porte, le contrôleur vint tout joyeux parler à l’
oreille
de Markouski, dont le front se dérida. — Ce sont
n, hélas ! devait être de courte durée. Je vis revenir Marten Stein l’
oreille
basse. Il avait été reçu par M. Pedro Gailhard, m
charmant. Elle brille comme un rayon de soleil. Elle me vit prêter l’
oreille
avec curiosité, car je continuais à chercher où s
t le bonheur. Le jeune enfant s’approche d’Orphée, lui dit un mot à l’
oreille
et disparoît ; il lui a ordonné de se rendre au p
mphe ; à-plomb, hardiesse, fermeté, brillant, belle formation de pas,
oreille
sensible et délicate ; telles étoient les qualité
immense cravate blanche dont les bouts montent jusque par-dessus les
oreilles
, afin de couvrir d’énormes écrouelles, de telle s
taille, le cou sanglé dans de hautes cravates qui montaient jusqu’aux
oreilles
, les cheveux s’enlevant en un toupet dont la foug
gne au Grand-Opéra, et celui-ci est à présent le paradis des gens à l’
oreille
dure38. » Ailleurs, le même auteur, décrivant le
isse sur les tiges des nénuphars. La vieille mère, attentive, prête l’
oreille
à ce frôlement léger, et ne peut rien apercevoir
n autre, — mais qui n’a rien d’extraordinaire et de blessant pour les
oreilles
britanniques, et qui d’ailleurs, dans un ballet m
doute ; mais l’être de ce chien ne donne aucune suite à cette vue. L’
oreille
de ce chien perçoit un bruit qui la dresse et l’i
un pianiste. Ne regardez que les mains de celui-ci. Bouchez-vous les
oreilles
, si vous l’osez. Mais ne voyez que ces mains. Voy
e vous voudrez, ma petite chérie ; j’entends la fée qui murmure à mon
oreille
qu’elle veut danser pour vous, toujours, toujours
lis gracieux, la tête couverte d’un morceau de feutre ramené vers les
oreilles
par un voile. Elle descendait du train de Francfo
la danse à ceux de la mesure avec cette précision, et cette finesse d’
oreille
qui sont absolument nécessaires, à moins qu’il ne
Danse à ceux de la mesure avec cette précision & cette finesse d’
oreille
, qui sont absolument nécessaires, à moins qu’il n
s par-ci, d’un velours ou d’un ruban par-là, d’une paire de boucles d’
oreilles
en verroteries, d’un porte-bonheur de cuivre doré
rs… Le gandin. On dit qu’elle s’appelle ?… L’ami lui dit le nom à l’
oreille
. Soyons discrets ! Le gandin. Elle n’est pas ma
des instrumens et des chansons ; or, ce son frappant agréablement les
oreilles
, n’a-t-il pas souvent pour effet d’amollir le cœu
quatre sous. Nota. Elle fait sortir la fumée par les narines ou par l’
oreille
, au choix de la société. La grisette devra renonc
ssale cuiller à potage en fer galvanisé. La Lorette se penche à votre
oreille
, et vous dit : Mon argenterie est absente, j’avai
ez une bouteille champagne. La maîtresse se baisse de nouveau à votre
oreille
, et vous dit : Je le fais payer six francs aux An
n aller sans payer mon dîner, La maîtresse de la maison se penche à l’
oreille
du nouveau venu et lui dit : « Pour faire cesser
offre, comme dans les mélodrames de M. de Pixerécourt, ses boucles d’
oreilles
et ses cheveux pour sauver son amant. Elle termin
e, n’aura qu’à paraître sur la scène, et elle entendra résonner à son
oreille
le concert des brava. Quelques-unes, nous devons
émon toutes les portes de ses sens, et en particulier vos yeux et vos
oreilles
, comme pour l’inviter à entrer dans votre ame san
le Décorum) et avec cela être subtil, inventif, judicieux, et avoir l’
oreille
très délicate »1. 6L’éducation de ceux qu’on de
chantait, faisoit des gestes ; peines inutiles ; les statues ont des
oreilles
et n’entendent point ; des yeux, et ne voyent rie
, et que les arts fatigués du bruit de ses grelots, prêteront enfin l’
oreille
aux accens de la vérité et aux sages leçons de la
insipide griffonnage. Si vous appercevez chez moi le petit bout de l’
oreille
, couvrez la de la main gauche, car je crains la d
▲