L’
Opéra
. Là, pour nous enchanter, tout est mis en usag
sultats qu’elle doit produire ? Telle est, en France, l’histoire de l’
opéra
; cette gloire de notre pays, cette féerie de l’O
avec la magie des légendes orientales. S’il fallait, en parlant de l’
opéra
, écrire en même-temps la généalogie de la musique
ces occidentales. Fidèles aux définitions anciennes, nous appellerons
opéra
« une pièce de théâtre en vers, mise en musique e
ssi formèrent le vœu que le poème répondit à tous les agrémens dont l’
opéra
est composé ; ils prétendaient qu’ils n’hésiterai
perfections humaines. Saint-Évremont commence ses observations sur l’
opéra
en disant que, quoique les sens soient agréableme
ot dans un combat. » Enfin, sa mauvaise humeur le conduit à définir l’
opéra
, un travail bizarre de poésie et de musique, où l
s, depuis cent quatre-vingt-dix ans, tout près de deux siècles, que l’
opéra
a été naturalisé en France, il a toujours été reg
t comme le plus agréable de nos spectacles. L’antiquité connaissait l’
opéra
. Les fêtes publiques, les cérémonies religieuses
sure poétique. Chez les modernes, on fait honneur de l’invention de l’
opéra
à Ottavio Rinuccini, poète florentin, qui, de con
de Circé. Le succès en fut immense ; il servit d’abord de modèle à un
opéra
d’Eurydice. Plus tard, Claude Montevre, musicien
goût pour ce spectacle, que, depuis 1637, date de l’introduction de l’
opéra
à Venise, jusqu’en 1700, c’est-à-dire dans un esp
de six cent cinquante, bien qu’on ne les jouât que pendant l’hiver. L’
opéra
est donc originaire de l’Italie, cette terre clas
la protection éclairée qu’ils leur accordèrent, ont eu des espèces d’
opéras
, comme ils ont eu des comédies à décorations et à
oin d’ajouter qu’on ne peut pas encore donner à ce spectacle le nom d’
opéra
, qui n’était pas connu dans ce royaume avant le c
tait pas connu dans ce royaume avant le cardinal Mazarin. Dès 1645, l’
opéra
existait à Paris. A cette époque, le cardinal Maz
essais imparfaits devaient conduire à l’intronisation définitive de l’
opéra
français sur un théâtre de Paris. Le préjugé cont
Sur ces entrefaites, le cardinal Mazarin, le protecteur déclaré de l’
opéra
naissant, mourut à Vincennes. Perrin n’abandonna
rue Mazarine, et au mois de mars 1671, vingt-six ans après le premier
opéra
italien représenté devant la cour, on joua devant
talien représenté devant la cour, on joua devant le public le premier
opéra
français, Pomone, paroles de Perrin, musique de C
strées au parlement le 27 juin 1672. Tel fut le long enfantement de l’
opéra
en France. Comme théâtre, sa naissance est toute
nous a porté à retracer avec quelques détails les premiers faits de l’
opéra
; nous avons voulu montrer d’où lui venait la sup
otection spéciale dont il a constamment été l’objet. Lulli fut pour l’
opéra
ce que Corneille avait été pour la tragédie, ce q
et lorsqu’il est arrivé qu’on ait donné à Lulli le titre de père de l’
opéra
français, personne n’a pensé à lui contester ce m
ançais, personne n’a pensé à lui contester ce mérite. L’histoire de l’
opéra
est donc celle de ce maître lui-même, pendant la
uer l’esquisse large et rapide qui doit nous amener de l’enfance de l’
opéra
à l’époque de sa virilité actuelle. Lulli fit con
ignaient s’associer. La Fontaine lui-même ne s’essaya-t-il pas dans l’
opéra
? La mésaventure de sa Daphné, par la persévéranc
sons de sa musique. A Lulli, en 1687, succéda dans la direction de l’
Opéra
Jean-Nicolas de Francine, son gendre, et maître-d
dont furent grevés les bénéfices acquis au moyen de la direction de l’
Opéra
; elles s’élevaient alors à dix-neuf mille deux c
t réduite à six mille livres. Il y a loin de cette charge imposée à l’
Opéra
, aux subventions qui lui ont été données dans la
ordonnances successives réglèrent la police et l’administration de l’
Opéra
; on y nomma des inspecteurs, et, en 1715, on voi
d’abord inspecteur-général, remplaça Francine dans la direction de l’
Opéra
en 1728. Un sieur Guyenet, payeur de rentes de l’
s sieurs Tréfontaine et Saint-Germain furent chargés de la régie de l’
Opéra
; enfin, en 1749, le roi donna à la ville de Pari
e 27 du mois d’avril 1749, à cinq heures du matin, au cul-de-sac de l’
Opéra
, apposer les scellés, et ensuite au magasin, rue
magasin, rue Saint-Nicaise, et chez le sieur Neuville, receveur de l’
Opéra
, et ces officiers prirent possession de l’Académi
es de sa majesté. Cette mesure forme une des principales époques de l’
Opéra
; elle occupa vivement le public ; on la regarda
ur les machines, ustensiles, plumes, masques et autres. Pour mettre l’
Opéra
sur pied, il en coûta environ quarante-cinq mille
its quelques directeurs, et notamment Lulli, en 1712, les dettes de l’
Opéra
montaient à quatre cent mille fr., que les cessio
mille livres d’arriéré, que l’hôtel-de-ville, chargé de la régie de l’
Opéra
, commença d’acquitter. Ce fut, pour le premier de
ant le sérieux avec lequel tout ce qui concernait l’exploitation de l’
Opéra
, dans ses moindres détails, fut réglé par le roi
uite de musique, de danse et d’instrumens, pour former des sujets à l’
Opéra
; c’est l’idée première de notre illustre Conserv
. Voici quel était, à cette époque, le nombre des sujets employés à l’
Opéra
: Acteurs pour les rôles, trois basses-tailles, t
même à celles qui faisaient partie de la maison du roi, d’entrer à l’
Opéra
sans payer ; défense à la livrée d’y entrer, même
s à l’avance. Ces deux répertoires devaient commencer par deux grands
opéras
nouveaux ; en cas de chute, on se rejetait aussit
un comité de lecture, qui sera, dit-elle, composé de gens d’esprit. L’
Opéra
n’admettait dans son sein que des sujets éprouvés
t capables d’étudier seuls les partitions de leurs rôles. Les jours d’
opéra
étaient les mardis, vendredis et dimanches, et le
la Passion (celui qui précède le dimanche de Pâques) exclusivement. L’
Opéra
ne représentait pas non plus le 2 février et le 2
u à toutes celles que la royale intervention avait déjà accordées à l’
Opéra
. Il était exprimé dans un édit : « que tous genti
onnes, puissent chanter (il n’est pas fait mention de la danse) audit
Opéra
, sans que pour cela ils dérogent au titre de nobl
ous les comédiens français et étrangers de se servir de la salle de l’
Opéra
, d’employer des musiciens au-delà du nombre de do
t point accordé de dommages et intérêts aux directeur et syndics de l’
Opéra
. On ne tolérait d’autres exceptions à ces règles
rmain. Telles sont les clauses principales du vieux gouvernement de l’
Opéra
; les chartes en sont conservées comme s’il s’agi
retrouve l’origine de tous les monopoles exercés dans la suite par l’
Opéra
, et de tous les priviléges dont il a joui. En 175
ont il a joui. En 1755, quatre-vingt-seize ans après l’ouverture de l’
Opéra
, on comptait cinquante-neuf poètes qui avaient tr
l, de Mondonville, de J.-J. Rousseau et de Saint-Foix. Onze auteurs d’
opéras
avaient siégé déjà sur les fauteuils de l’Académi
rt goûtée, que lorsqu’on donna ce ballet à Paris, sur le théâtre de l’
Opéra
, on y introduisit les danseuses ; depuis ce temps
; depuis ce temps, elles ont composé la partie la plus brillante de l’
Opéra
. Mademoiselle Subligny parut peu de temps après m
tres celui de montrer l’art de la danse. Le service de la garde de l’
Opéra
était fait par les gardes-françaises, L’Opéra éta
ervice de la garde de l’Opéra était fait par les gardes-françaises, L’
Opéra
était donc constitué, établi sur des bases larges
rgondage de la Régence, qui semblait avoir voulu placer tout exprès l’
Opéra
sous sa main, faire de la salle même une dépendan
dans toutes les sentences, et la justice bannie de tous jugemens. L’
Opéra
hérissé de querelles, de cris, d’ivresse et de br
ns. L’Opéra hérissé de querelles, de cris, d’ivresse et de bruit ; l’
Opéra
tour à tour encombré et troublé ; l’Opéra, vérita
, d’ivresse et de bruit ; l’Opéra tour à tour encombré et troublé ; l’
Opéra
, véritable œil-de-bœuf de publique dépravation, é
pas ici, c’est assurément ta parente. » L’indication était exacte. L’
Opéra
était alors bien éloigné du temps où sa dépense n
on reconstruisit sur des plans nouveaux la salle du Palais-Royal ; l’
Opéra
en prit possession. En 1780, le 8 juin, pendant l
ais-Royal ; l’Opéra en prit possession. En 1780, le 8 juin, pendant l’
opéra
d’Orphée, de Glück, cette salle brûla de nouveau.
; les bustes de Racine et de Quinault furent brisés dans le foyer. L’
Opéra
fit alors une courte halte dans la petite salle d
iche le titre d’Académie royale de Musique : elle y substitua celui d’
Opéra
2. Les noms des artistes du chant et de la danse
inscrits sur les affiches du jour. La révolution avait pénétré dans l’
Opéra
. La Nation en avait chassé la cour. Le théâtre ex
puissant sur l’esprit public, pour qu’on négligeât de s’en servir. L’
Opéra
, cette scène vaste que l’on pouvait animer de mou
la comédie le but d’instruire les hommes et de réformer les mœurs. L’
Opéra
avait une mission plus vague, mais aussi plus spa
a commune de Paris, en 1792, avait succédé à tous les directeurs de l’
Opéra
, dont les noms ne rappelaient, selon l’Almanach d
nt Menus-Plaisirs, toutes les décorations dont ils avaient besoin : l’
Opéra
avait été spécialement placé sous la protection d
s, les Beaupré et les Clotilde. Partout, on rendait cette justice à l’
Opéra
national, qu’il était sans contredit le théâtre q
ux des différentes sections. Mais ce qui acheva de placer bien haut l’
Opéra
dans l’opinion publique, ce fut la fête donnée po
u le sextidi, 6 brumaire de l’an II (27 octobre 1793). La façade de l’
Opéra
représentait une montagne, sur le sommet de laque
en même temps, l’orchestre fit entendre la marche des prêtresses de l’
opéra
d’Alceste ; on vit alors sortir du temple des jeu
urs leur modeste tombeau. Le mot modeste n’était pas flatteur pour l’
Opéra
, qui, dans cette circonstance avait fait du mieux
nt aux enfans des arts le serment qui suit, parodié sur le chœur de l’
opéra
d’Émelinde : Jurons, sur nos glaives sanglans, D
. On proposa pour ces théâtres un répertoire dans lequel les scènes d’
opéra
devaient jouer : l’Apothéose de Beaurepaire ; le
u parti que les idées républicaines ont tiré des représentations de l’
Opéra
, qui était aussi le centre de réunions civiques ;
les idées monarchiques. Il ne serait pas juste cependant de ne voir l’
Opéra
révolutionnaire que dans cette mythologie patriot
t droit à dix places d’élèves au Conservatoire. L’ancien magasin de l’
Opéra
et l’Académie de Danse, dont nous avons parlé, av
ou, les Norblin, les Baer et madame Cinti-Damoreau3, l’orchestre de l’
Opéra
si habilement conduit par un maître qui n’a quitt
poque, les sieurs Francœur, Denesle et Baco prirent la direction de l’
Opéra
. Le Directoire, époque de fastueux délire et d’op
a. Le Directoire, époque de fastueux délire et d’opulence, rendit à l’
Opéra
une partie de son éclat royal ; il fut le rendez-
tait à la fois éloignée des destinées passées et du destin futur de l’
Opéra
. Les plaisirs reprenaient possession du terrain q
ransitoire. Cependant, la munificence directoriale se complaisait à l’
Opéra
; les muscadins et les merveilleux y affluaient ;
ettes s’y remontrèrent, mais avec plus de prodigalité que de goût ; l’
Opéra
, auquel on ne peut pas contester le mérite d’avoi
rnissait ses loges et ses balcons. L’avénement de l’Empire ouvrit à l’
Opéra
une carrière nouvelle. L’Académie impériale de Mu
ieuse et frappante coïncidence entre cette période de l’histoire de l’
Opéra
et ce que nous avons rapporté de sa naissance. D’
que nous avons rapporté de sa naissance. D’abord, comme autrefois, l’
Opéra
fit partie de la maison du souverain, et fut sout
harge était alors occupée par M. de Luçay. En 1805, le personnel de l’
Opéra
était de cinq cent treize individus, dont cent qu
l ne faut pas croire que l’Empire fût une époque de parcimonie pour l’
Opéra
: l’empereur exigeait au contraire qu’il y fût dé
lui attribua ce propos célèbre, tenu par un habile directeur : « A l’
Opéra
, il faut jeter l’argent par la porte, pour le fai
le et se partageaient les applaudissemens. En 1810, les recettes de l’
Opéra
s’élevèrent à 660,327 fr. ; l’Empereur dépensa po
l’Empereur dépensa pour ce spectacle 1,027,676 fr. Il est vrai que l’
Opéra
marchait à la tête de ceux qui exaltaient la pers
ns de cette scène ne s’étaient-elles pas alors agrandies ! En 1793, l’
Opéra
n’avait reçu du Gouvernement, à titre de secours,
le ornière du régime tombé. On a tant parlé des anciens costumes de l’
Opéra
; on les a si souvent reproduits ; on s’en est te
Talma avait faite dans le costume tragique s’était étendue jusqu’à l’
Opéra
; la toge y était sévèrement portée ; la draperie
t dans une chacone que débuta le jeune Vestris. Historien rapide de l’
Opéra
, que ne puis-je jeter un voile sur les premières
et de voir sa foi politique, mobile comme celle d’un homme d’état ! L’
Opéra
qui avait chanté la Marseillaise, l’Opéra qui ava
celle d’un homme d’état ! L’Opéra qui avait chanté la Marseillaise, l’
Opéra
qui avait porté en triomphe le buste de Marat, l’
arseillaise, l’Opéra qui avait porté en triomphe le buste de Marat, l’
Opéra
qui avait traîné le char de Napoléon-Trajan, l’Op
uste de Marat, l’Opéra qui avait traîné le char de Napoléon-Trajan, l’
Opéra
qui avait interrompu ses chants et son récitatif
ce du fils de l’empereur et lire les bulletins de la Grande armée ; l’
Opéra
vint avec des fleurs nouvelles, des palmes fraîch
: « La victoire est à vous ! » Détestable et flétrissante variante. L’
Opéra
reprit son titre ancien : il s’appela Académie ro
ait même en ce temps-là d’assez bon goût à la Cour de mal parler de l’
Opéra
. Les artistes en étaient peu saillans, presque to
esque le seul ouvrage qu’on puisse citer à la gloire de la musique. L’
Opéra
se mourait de langueur ; il dormait sur sa subven
En 1820, le 13 février, le duc de Berry est assassiné à la porte de l’
Opéra
. On dresse à la hâte, pour le prince expirant, un
; toute la nuit ils entourent le lit de douleur ; le prince meurt à l’
Opéra
assiégé par les masques accourus pour le bal. Le
voué aux flammes, car telle est la destinée probable de ces salles d’
Opéra
. Les compagnies d’assurances ne veulent les assur
ons n’ont point encore réussi à écarter. Depuis 1822 jusqu’en 1830, l’
Opéra
vit renaître une partie de ses beaux jours ; mais
jeu de mots contemporain de cette époque analyse bien sa position : L’
Opéra
, disait-on, ne marche que sur les jambes de ses d
, ne marche que sur les jambes de ses danseurs. On ne chantait qu’à l’
Opéra
Italien et à Feydeau, quand mademoiselle Cinti, t
à Feydeau, quand mademoiselle Cinti, transfuge des Bouffes, parut à l’
Opéra
; elle était dépaysée et dans le plus complet iso
. Les ballets, au contraire, se montraient triomphans : ce fut dans l’
opéra
de la Lampe Merveilleuse, que défila cette armée
prélassaient dans leur loge attitrée, la foule ne se portait pas à l’
Opéra
: il était fashionable, mais point populaire ; la
u. La royauté s’y pavanait et s’y complimentait elle-même. Pharamond,
opéra
représenté à l’occasion du sacre de Reims, avait
il n’avait, dans la population parisienne, ni sympathie ni racine ; l’
Opéra
n’était pas le plus suivi de nos spectacles ; mai
ours le plus brillant. La restauration ne parvint jamais à faire de l’
Opéra
un spectacle populaire. Le luxe y régnait ; on y
o secundo ; Moïse, traduit de Mosè, qui depuis dix ans était joué à l’
Opéra
Italien. Une subvention royale qui de 1824 à 1828
a seconde, un déficit de 143,711 fr. Le thermomètre des recettes de l’
Opéra
présente d’étranges phénomènes : en 1793, au plus
ne leur donnait d’activité et d’élan. Le dernier acte politique de l’
Opéra
de la restauration fut la lecture du bulletin de
toutes les époques, les élémens de prospérité furent nombreux pour l’
Opéra
; dans les différentes phases que nous venons de
a chambre du roi était tombé ; il fallait lancer, en quelque sorte, l’
Opéra
dans le domaine de tous ; il fallait y amener la
mains et partout le luxe et la vérité, en intéressant au succès de l’
Opéra
tout ce qui concourt au mouvement intellectuel de
t industrielles, en appelant incessamment l’attention du public sur l’
Opéra
, en choisissant pour l’initier à cette splendeur,
r, en stimulant l’émulation des artistes ; en un mot, en faisant de l’
Opéra
, théâtre, salle et foyer, le centre de toutes les
alens, tantôt par le soin qu’il apporte à publier les spectacles de l’
Opéra
, tantôt par sa générosité envers les artistes, ta
pondrait par le ballet de Gustave, dont le faste est sans exemple à l’
Opéra
; elle répondrait surtout par cette réunion uniqu
s Noblet. L’Europe tout entière est tributaire des richesses de notre
Opéra
; son ballet est devenu cosmopolite. Les décors,
ien répertoire, ont tenu jusqu’à la fin le spectacle rempli. Jamais l’
Opéra
, le pays des miracles, n’avait vu ces prodiges. L
prodiges. La somme annuelle que touche aujourd’hui la direction de l’
Opéra
a été le sujet de bien des attaques. On n’a pas d
mblait devoir tout dessécher. Les secours que l’on a donnés alors à l’
Opéra
ont été grands, parce que les besoins étaient gra
ue ne donnait l’empereur, peu prodigue, comme on le sait, et auquel l’
Opéra
coûta, en 1810, un million vingt-sept mille fr. L
r les résultats qu’elle a obtenus, est, de tous les gouvernemens de l’
Opéra
, celui qui convient le mieux au public par les pl
M. Véron ne s’est pas considéré comme étant seulement directeur de l’
Opéra
; il a dû y chercher sa propre fortune. La noncha
recettes. A ce sujet, l’opinion officielle qu’on avait autrefois de l’
Opéra
n’est pas moins curieuse à rapporter ici que cell
n regarde encore les recettes comme un accessoire peu intéressant à l’
Opéra
; autant vaudrait-il prétendre que l’Opéra n’est
ssoire peu intéressant à l’Opéra ; autant vaudrait-il prétendre que l’
Opéra
n’est point fait pour le public. Remercions M. Vé
nie, qui s’est inspiré à la fois de Mozart, de Weber et de Rossini, l’
Opéra
a dépensé plus de 100,000 fr., et Paris a joui du
fr., et Paris a joui du plus beau spectacle du monde7. Maintenant l’
Opéra
est le plus fréquenté de tous les théâtres. Chaqu
se heurtent et se coudoient à toutes les rampes. L’égalité règne à l’
Opéra
, et peut-être le spectacle d’un tel public offre-
lic offre-t-il autant d’attraits que les magnificences de la scène. L’
Opéra
est actuellement l’établissement le plus populair
ances des chambres semblent s’y continuer. La chronique du foyer de l’
Opéra
résume à elle seule toute la politique de l’Europ
pas un étranger de distinction qui ne descende d’abord au foyer de l’
Opéra
; il n’est pas une seule réunion du monde élevé d
ra ; il n’est pas une seule réunion du monde élevé dont le foyer de l’
Opéra
ne répète les échos ; on y achève les dîners dipl
on y commence les soirées du château et de la banque ; le foyer de l’
Opéra
, pour la haute société politique, est une halte i
des bals masqués semble former une appendice nécessaire à celle de l’
Opéra
; mais les bals masqués, depuis leur origine, off
nce, pour favoriser les débauches du Palais-Royal, le bal masqué de l’
Opéra
fut d’abord brillant et animé ; on y jeta à profu
description qui nous a été laissée des dispositions de la salle de l’
Opéra
rappelait les ornemens du ballet de Gustave. L’in
enue et sans étiquette. Un moment même, elle a tenté d’introduire à l’
Opéra
cette danse dont on ne peut écrire le nom, et qui
désir jusqu’à la possession. Cette tentative a échoué. Si le bal de l’
Opéra
eût admis de telles mœurs, aux yeux des étrangers
démence et d’ivresse. Les fastes de la galanterie des coulisses de l’
Opéra
ont une telle renommée, qu’ils doivent au moins t
ns ce chapitre. Un peuple, une race, un monde tout entier, habitent l’
Opéra
. Derrière la toile, dans les foyers, dans les log
pas la rampe : croyez-moi. Cependant, les répétitions générales de l’
Opéra
offrent un spectacle tout émaillé de ravissantes
t regretter ces souvenirs. La riche galanterie s’en va peu à peu de l’
Opéra
; l’amour prodigue, la passion magnifique, dispar
’en prendre aux gouvernemens et aux rois, menace aussi l’empyrée de l’
Opéra
. Tous les soirs, à la sortie du spectacle, vous v
t de ses tendres ardeurs : c’est à cette sortie que la chronique de l’
Opéra
se révèle aux initiés. On n’a jamais cessé de fai
pour garder la morale sauve de toute atteinte dans les coulisses de l’
Opéra
. Dès sa naissance, il y eut, à deux reprises, deu
Sous les rois de nos pères, les grands seigneurs se glorifiaient de l’
Opéra
, et l’Opéra se glorifiait des grands seigneurs. M
s de nos pères, les grands seigneurs se glorifiaient de l’Opéra, et l’
Opéra
se glorifiait des grands seigneurs. M. le duc de
de Choiseul, président de la commission de surveillance attachée à l’
Opéra
, voyant les dépenses que dans Robert-le-Diable on
t nous qui payions cela ! » Ces temps sont effacés ; actuellement, l’
Opéra
vaut mieux que sa réputation : c’est un libertin
24 juin 1791, à la Porte-Saint-Martin, après le départ de Louis XVI,
Opéra
. Le 29 juin, Académie de Musique. Du 17 septemb
15 août 1792 au 11 août 1793, Académie de Musique. Le 12 août 1793,
Opéra
. Le 27 du premier mois de la 2e année républicai
républicaine, ou 27 vendémiaire an II (18 octobre 1793, vieux style),
Opéra
National, à la Porte-Saint-Martin. Le 20 thermido
s Théâtre des Arts. Le 5 fructidor an X (27 août 1802), Théâtre de l’
Opéra
. Le 10 messidor an XII (29 juin 1804), Académie
nés là. La première représentation de la Muette de Portici fut pour l’
Opéra
lui-même une révolution. La beauté des décors, et
e des danses et des groupes, ne purent être admises sur la scène de l’
Opéra
que par le talent et la persévérance de M. Duponc
révolution a porté ses fruits : l’invention musicale y a gagné, et l’
Opéra
a atteint un degré de vérité qui lui était inconn
position de ces œuvres ; tous concourent à l’action. Ce n’est plus un
opéra
; ce n’est pas un ballet : c’est un genre nouveau
s. E. B. 7. Une commission de surveillance a été établie près de l’
Opéra
et pour l’administration du Conservatoire ; elle
oit surtout faire usage de ses pouvoirs pour ne pas laisser déchoir l’
Opéra
de la splendeur à laquelle doit le maintenir la s
Sur les artistes de l’
opéra
Chanteur, Chanteuse Chanteur, euse, s. (M
Chanteur, Chanteuse Chanteur, euse, s. (Musicien.) acteur de l’
opéra
, qui récite, exécute, joue les rôles, ou qui chan
œurs des tragédies, et des ballets mis en musique. Les chanteurs de l’
opéra
sont donc divisés en récitants et en choristes, e
s doubles en sont les objets de déplaisance. On dit communément : cet
opéra
n’ira pas loin, il est en double. L’opéra de Par
. On dit communément : cet opéra n’ira pas loin, il est en double. L’
opéra
de Paris est composé actuellement de dix-sept cha
Chœur. On leur donne communément le nom d’acteurs et d’actrices de l’
opéra
; et ils prennent la qualité d’ordinaires de l’ac
l’orchestre et dans les chœurs prennent aussi la même qualité. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt] et Orchestre [Article de Ja
. Rameau a pressenties dans leurs voix flexibles et brillantes, que l’
opéra
doit ces morceaux saillants, dont cet illustre co
ettres données le mois de Mars 1671, les chanteurs et chanteuses de l’
opéra
ne dérogent point. Lorsqu’ils sont d’extraction n
s. Voyez Castrati [Article de d’Alembert], Chant, Chantre, Exécution,
Opéra
[Article de Jaucourt] (B) Chœurs Chœurs ,
llectif les chanteurs et les chanteuses qui exécutent les chœurs de l’
opéra
. Ils sont placés en haie sur les deux ailes du th
xerçait à agir conformément aux choses qu’on leur fait chanter. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) [voir Doubler] Chœurs
Choriste Choriste, s. m. chanteur qui chante dans les chœurs de l’
opéra
ou dans ceux des motets au concert spirituel, et
gnifie le sommet de la tête. On donne ce nom dans quelques-uns de nos
opéras
à un acteur principal, lorsqu’il chante des morce
articulièrement à ceux qui font profession de la danse. La danse de l’
opéra
de Paris est actuellement composée de huit danseu
ujets. Voyez Figurant. Dans les lettres patentes d’établissement de l’
opéra
, le privilège de non dérogeance n’est exprimé que
ue pour les chanteurs et chanteuses seulement. Voyez Chanteur, Danse,
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) Double Double,
Jaucourt]. (B) Double Double, s. m. On appelle de ce nom, à l’
opéra
, les acteurs en sous-ordre, qui remplacent les pr
les rôles qu’ils quittent par maladie ou défaut de zèle, ou lorsqu’un
opéra
est sur ses fins, et qu’on en prépare un autre. O
leurs doubles, et ceux-ci ont les leurs à leur tour ; en sorte que l’
opéra
à Paris, quelque accident qui survienne, est repr
sont hors d’état de danser leurs entrées. Le nombre des sujets dont l’
opéra
de Paris est composé, son établissement stable, s
semble ne dépendre maintenant que de très peu de circonstances. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) [voir Traité historiqu
. (Spectacle.) pour prendre la place, ou pour tenir la place, terme d’
opéra
. Les premiers acteurs sont doublés par les second
x-ci par les troisièmes ; en sorte que quelque accident qui arrive, l’
opéra
de Paris est toujours représenté. Les acteurs en
rt]. (B) Figurant, Figurante Figurant, figurante, adj. terme d’
opéra
; c’est le nom qu’on donne aux danseurs qui figur
igurer, v. act. terme de Danse : il y a des danseurs qui figurent à l’
opéra
. Les danseuses du corps d’entrée ne dansent point
s, et les autres figurantes. La plupart des danseurs qui figurent à l’
opéra
, sont de très bons maîtres à danser, qui savent f
Sur la poétique du ballet et de l’
opéra
Comédie-ballet Comédie-ballet : on donne
la première comédie-ballet qu’on ait représentée sur le théâtre de l’
opéra
: elle le fut en 1699. Nous n’avons dans ce genre
sque tous les auteurs qui ont tenté de se montrer sur le théâtre de l’
opéra
. Un poème lyrique paraît fort peu de chose à la p
oilà à quoi l’on croit que se bornent la charpente et l’ensemble d’un
opéra
. On s’embarque, plein de cette erreur, sur cette
mune. Lully a joui pendant la vie de Quinault, de toute la gloire des
opéras
qu’ils avaient faits en société. Il n’y a pas vin
comparaison qu’il faisait à la lecture d’une pièce de Racine avec un
opéra
de Quinault, l’amitié qu’il avait pour le premier
iment exquis ; toutes ces choses sont nécessaires pour bien couper un
opéra
; peut-être un jour s’en apercevra-t-on, et que c
ugé injuste, qui a nui plus qu’on ne pense au progrès de l’art. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt] (B) [Voir Traité historique
aité historique, IIe partie, livre III, chap. 5, « Établissement de l’
Opéra
Français », et chap. 6, « Défauts de l’exécution
rançais », et chap. 6, « Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’
Opéra
Français »] Couper Couper un opéra. Il fau
ution du Plan primitif de l’Opéra Français »] Couper Couper un
opéra
. Il faut couper un opéra bien différemment de tou
l’Opéra Français »] Couper Couper un opéra. Il faut couper un
opéra
bien différemment de tous les autres ouvrages dra
ue quatre ou six danseurs qui formaient tous les divertissements de l’
opéra
, et qui n’y portaient par conséquent que fort peu
roserpine qui l’avaient précédée. Quinault, en coupant ainsi tous ses
opéras
, avait eu une raison décisive ; mais ceux qui l’o
n’en connaissait point d’autre, voyez Coupe, Exécution, Déclamation,
Opéra
[Article de Jaucourt]) remplît l’espace d’environ
de tous) a été imaginé et goûté, toutes les fois qu’on a vu un grand
opéra
nouveau coupé comme ceux de Quinault (et tous les
e poème, le public a trouvé du froid, de la langueur, de l’ennui. Les
opéras
même de Quinault, malgré leur réputation, le préj
en patron, et on sait la différence qu’on doit faire de ses meilleurs
opéras
de cette dernière espèce, avec les trois dont on
qui puisse être utile à l’art, il est démontré, 1°. Que la durée d’un
opéra
doit être la même aujourd’hui qu’elle l’était du
es chants brillants, etc. sans cela l’ennui est sûr, et la chute de l’
opéra
infaillible. Il ne faut donc que trois quarts d’h
c que trois quarts d’heure à peu près de récitatif, par conséquent un
Opéra
doit être coupé aujourd’hui d’une manière toute d
it lui-même. Voyez Ballet, Coupe, Déclamation, Débit, Divertissement,
Opéra
[Article de Jaucourt], Récitatif [Article de Rous
danses et aux chants, qu’on introduit épisodiquement dans les actes d’
opéra
. Le triomphe de Thésée est un divertissement fort
ertissement très agréable ; mais le plus ingénieux divertissement des
opéras
anciens, est celui du quatrième acte de Roland. L
l’ouvrage. Le dernier divertissement, qui pour l’ordinaire termine l’
opéra
, paraît ne pas devoir être assujetti à cette règl
ir que la joie publique pour objet. Si les divertissements des grands
opéra
sont soumis à cette loi établie par le bon sens,
rtes d’ouvrages de la difficulté vaincue! Voyez Ballet, Coupe, Danse,
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) [voir Traité historiqu
n danse »] Enchantement Enchantement, (Belles-Lettres) terme d’
opéra
. Le merveilleux est le fonds de l’opéra français.
ent, (Belles-Lettres) terme d’opéra. Le merveilleux est le fonds de l’
opéra
français. Cette première idée que Quinault a eue
genre, est le germe des plus grandes beautés de ce spectacle. (Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]). C’est le théâtre des ench
’ils sont conduits par une main habile. Il y a un enchantement dans l’
opéra
d’Amadis, qui est le fonds d’un divertissement tr
hors de place ; cette espèce de merveilleux ne doit être employé à l’
opéra
qu’à propos. Il n’est qu’un ressort de plus dans
er le spectateur. Voyez Féerie, Magie [Article de Polier de Bottens],
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) Enchanteur Ench
Article de Jaucourt]. (B) Enchanteur Enchanteur, s. m. terme d’
opéra
. Il y a des rôles d’enchanteur. Tous ceux qui fon
Voyez Enchantement, Magicien [Article de Polier de Bottens], Féerie,
Opéra
[Article du Chevalier de Jaucourt]. (B) Entrac
se, est composé de quelques airs de violons qu’on n’écoute point. A l’
opéra
le spectacle va de suite ; l’entracte est une sym
ert d’entracte dans les drames de collège. Voyez Ballet de Collège. L’
opéra
italien a besoin d’entractes ; on les nomme en It
serait-on le dire ? aurait-on besoin de ce malheureux secours dans un
opéra
qu’un intérêt suivi ou qu’une variété agréable so
agréable soutiendraient réellement? On parle beaucoup en France de l’
opéra
italien : croit-on le connaître ? Voyez Opéra [Ar
beaucoup en France de l’opéra italien : croit-on le connaître ? Voyez
Opéra
[Article du Chevalier de Jaucourt]. Les Italiens
mme en Italie qui ait écouté de suite une seule fois en sa vie tout l’
opéra
italien. On a eu recours aux intermèdes de bouffo
ée, (Danse.) air de violon sur lequel les divertissements d’un acte d’
opéra
entrent sur le théâtre. On donne aussi ce nom à l
nieuse, c’est une des meilleures entrées de ballet que nous ayons à l’
opéra
. Voyez Ballet. Ce nom qu’on donne encore aux dive
tion : c’est la seule qu’on regarde comme indispensable dans le grand
opéra
; on le dispense des deux autres. L’entrée de bal
ballet, au contraire, est astreinte à toutes les trois. Voyez Ballet,
Opéra
[Article de Jaucourt], Poème lyrique [Article de
e Grimm] (B) Féerie Féerie, s. f. On a introduit la féerie à l’
opéra
, comme un nouveau moyen de produire le merveilleu
eul vrai fond de ce spectacle. Voyez Merveilleux [Article non signé],
Opéra
[Article de Jaucourt] On s’est servi d’abord de
lants originaux. Mais ce grand poète n’introduisit la féerie dans ses
opéras
, qu’en sous-ordre. Urgande dans Amadis, et Logist
alent, et qui mérite des éloges. (B) Fête Fête, est le nom à l’
opéra
de presque tous les divertissements. La fête que
elle que Jupiter lui donne dans le second. Un des grands défauts de l’
opéra
de Thétis, est d’avoir deux actes de suite sans f
l’habitude et le préjugé paraissent avoir décidé le plus grand. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt] (B)
Chapitre IX. Du Ballet Moderne Lors de l’Établissement de l’
Opéra
en France, on conserva le fond du grand Ballet do
reprit parmi nous sur tous nos théâtres, à l’exception de celui de l’
Opéra
, la place qu’elle avait occupée sur les Théâtres
. Le grand Ballet fut pour toujours relégué dans les Collèges, et à l’
Opéra
même le Chant prit tout à fait le dessus. On avai
ets. La disette des sujets était alors si grande en France, que notre
Opéra
fut exécuté pendant plus de dix ans sans Danseuse
partie des vices principaux qui ont énervé l’exécution primitive de l’
Opéra
Français. Ce beau génie qui avait eu des idées si
piste la marche des grands talents. Ainsi, après sa mort, on fit des
Opéras
coupés comme les siens [Voir Coupe] ; mais qui n’
sans autre liaison entre elles qu’un rapport vague et indéterminé. L’
Opéra
imaginé par Quinault est une grande action suivie
t du coloris. Ce genre, dans sa nouveauté, balança le succès du grand
Opéra
, parce que le goût est exclusif parmi nous, et qu
e est le premier de nos Ouvrages Lyriques qui n’a point ressemblé aux
Opéras
de Quinault. Ce genre appartient tout à fait à la
progrès proportionnés à ceux de tous les autres. Ce Poète a porté à l’
Opéra
, la Pastorale et l’Allégorie139. Il est galant, t
e, Issé, Le Carnaval et la Folie ne sont pas inférieurs aux meilleurs
Opéras
de ce beau génie ; mais il est froid, insipide, l
it d’ôter à Cambert pour le donner à Lully. 138. En 1681, dix grands
Opéras
avaient été représentés sans femmes dansantes. 1
us faire la déscription, ne fut point dans le principe déstiné pour l’
opéra
qui n’existoit point en France. Il fût cédé à Mol
dé à Lulli sur-intendant de la musique du Roi, pour y représenter ses
opéras
. Ce spectacle eût lieu pendant 90 années dans cet
tte salle informe, et elle seroit encore aujourd’hui le Domicile de l’
opéra
, si le feu ne l’eût pas entièrement consumée le 6
acles que le génie ne pouvoit surmonter. Comme il falloit une salle d’
opéra
et que sa construction exigeoit du tems, on sacri
u théâtre fut suffisante pour l’elévation de la salle provisoire de l’
opéra
. On y joua le 24 Janvier 1764 Castor et Pollux ;
te, construisit, sur le Boulevards St. Martin, une très-belle salle d’
opéra
en soixante huit jours. Enfin, Madame, l’opéra qu
une très-belle salle d’opéra en soixante huit jours. Enfin, Madame, l’
opéra
quitta le Boulevard, et alla s’établir sur un bea
e de Richelieu. Le gouvernement le trouva commode et s’en arrangea. L’
opéra
y fixa son domicile en 1794 et il y déployé encor
e Métastase, avec plus de grace et de justesse que l’on ne chante à l’
opéra
de Paris ; vous eussiez été surpris de rencontrer
les paroles n’y sont pas plus négligées qu’en France, ou le plus bel
opéra
ne se soutient que par la perfection du poëme, l’
istes, tous musiciens ; et comme il paroît toutes les années soixante
opéras
nouveaux, les copistes voyagent, correspondent en
d et s’oublie pour toujours. En Italie et dans les grandes villes un
opéra
se joue trois mois. On vous a trompé, ou vous vou
, et quatre grands ballets pendant l’Automne ; dans le Carnaval, deux
opéras
sérieux et six ballets en action. Ces quatre ouvr
fiés à quatre compositeurs de réputation. Celui qui a fait le premier
opéra
à Naples, arrive à Milan pour composer le second
arrive à Milan pour composer le second ; celui qui a fait le premier
opéra
a Milan, part pour aller composer le second à Tur
que tous ces hommes de mérite font la navette. Ils accompagnent leur
opéra
pendant trois réprésentations seulement, et parte
onne dans quelques villes, le Primavera c’est-à-dire, au printems, un
opéra
. On en donne encore à Vénise dans trois théâtres
Reggio, etc. on réprésente encore aux époques des foires, de grandes
opéras
ornés de ballets. Comment voudriez-vous, Monsieur
de ballets. Comment voudriez-vous, Monsieur, qu’on imprimât tous ces
opéras
. Nous n’en donnons que deux ou trois en France pa
en méritent la peine et la dépense. En France, dîtes-vous, on joue un
opéra
autant que le public le trouve agréable, et vingt
odie enchanteresse de Piccini. Que conservons - nous donc de tous les
opéras
qu’on nous à donnés, et qui n’ont obtenu qu’un de
r, Madame, à deux directions qui changèrent la forme antique de notre
opéra
. La première y introduisit la pompe et la magnifi
s chantans furent augmentés, et ces changemens, heureux donnèrent à l’
opéra
le caractère de grandeur et de majesté qui lui es
, en grâces et en attraits. Quelle différence ! Rien n’est stable à l’
opéra
en fait de direction. Celle-ci malgré ses effors,
etc. etc. tant de variations se sont opérées depuis la fondation de l’
opéra
fixée à l’année 1672. Ces changemens multipliés o
s vicieux et mal constitué. Le Sr. de Vismes fut nommé directeur de l’
opéra
. Il étoit Commis-principal à la ferme générale ;
rvir. Il crut, car il ne doutoit de rien, que l’on pouvoit conduire l’
opéra
comme une brigade des fermes, et il se trompa. Il
on se défia de lui et on cessa de l’aimer. Il mît le répertoire de l’
opéra
à l’instar de la comédie Française. Il y avoit to
e l’opéra à l’instar de la comédie Française. Il y avoit toujours six
opéras
sur pied. Le public qui paye, aime la variété et
ent rire personne ; ils ne furent ni fêtés ni courus. La recette de l’
opéra
alors très-abondante éprouva le contre-coup de la
Lettre XI. L’
opéra
de 1740 ne peut être comparé, Madame, à celui d’a
redi, étoient ordinairement très-minces. On ne donnoit alors que deux
opéras
par an, un d’hiver, tel que Roland ou Armide, et
ns ou les Fêtes Vénitiennes. Vous voyez, Madame, que l’ordinaire de l’
opéra
étoit bien maigre. Dans la belle saison, on repré
’étoit point heureux pour la recette. Le public n’arrivoit point et l’
opéra
se perdoit dans le vide. Ce spectacle étoit pauvr
oins longs et de moins larges. Voilà, Madame, l’esquisse fidèle de l’
opéra
en 1740. Je vous tracerai successivement celle de
dame, que ce récit n’est point amusant et qu’il est aussi froid que l’
opéra
d’alors. Mais il m’est impossible de prêter des c
s machines de théâtre Changement Changement, grande machine d’
opéra
, par le moyen de laquelle toute la décoration cha
volumes de planches gravées. (B) Chapelet Chapelet, machine d’
opéra
; on appelle ainsi plusieurs petits châssis de fo
uatre chapelets de nuages. Cette machine pourrait être fort utile à l’
Opéra
, si elle y était employée avec soin, et qu’on eût
s dont elle est composée. Voyez Char. (B) Char Char, machine d’
opéra
, espèce de trône qui sert pour la descente des di
e par le moyen du contrepoids. C’est la machine la plus ordinaire à l’
Opéra
, et par cette raison sans doute la moins soignée.
a ville de Paris, chargée désormais de ce magnifique spectacle. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt] et Chapelet. Les Grecs se s
e non rédigé]. (B) Châssis Châssis : on appelle de ce nom, a l’
Opéra
, tout ouvrage de menuiserie, composé de quatre rè
el Ciel, (Décoration théâtrale) on donne ce nom aux plafonds de l’
Opéra
, lorsque le théâtre représente un lieu découvert
n théâtrale) on donne ce nom à la partie du plancher de la salle de l’
Opéra
qui est sur l’orchestre. La partie du cintre qui
e non rédigé]. (B) Contrepoids Contrepoids (le) des machines d’
opéra
, est un corps pesant qui, en se haussant ou se ba
est accablée de douleur, comme dans la scène de Médée et d’Eglé de l’
opéra
de Thésée. On se sert aussi du même mot pour dési
l en sort par la cinquième, selon l’état de la scène. Au théâtre de l’
Opéra
de Paris, il n’y a que six coulisses ou châssis d
z Merveilleux [Article non signé]. (B) Décoration Décoration, (
Opéra
) ce spectacle est celui du merveilleux ; c’est là
est plus commun que d’imaginer une décoration en formant le plan d’un
opéra
; on place les lieux différents dans lesquels se
upe à sonder avec quelque soin la marche, l’ordre et la mécanique des
opéras
de Quinault, malgré la modestie de ce poète, qui
ière sans avoir pris la précaution de les acquérir. La décoration à l’
opéra
fait une partie de l’invention. Ce n’est pas asse
a variété, le contraste toujours juste et plein d’adresse de tous les
opéras
de Quinault, sont encore de nos jours un des poin
ritique de ces heureuses compositions. On dit plus : il n’y a point d’
opéra
de Quinault, dans lequel un homme de goût versé d
. Voyez Machine [Article de Mallet], Merveilleux [Article non signé],
Opéra
[Article de Jaucourt]. Voyez aussi l’article suiv
Planches gravées. (B) Faux-châssis Faux-châssis, s. m. terme d’
opéra
; ce sont trois montants de bois carrés, de quatr
s. Voyez Changements, Châssis, Coulisse. (B) Ferme Ferme, (à l’
Opéra
) c’est la partie de la décoration qui ferme le th
âtre, et c’est de-là qu’elle a pris son nom. La ferme au théâtre de l’
Opéra
de Paris, se place pour l’ordinaire après le sixi
[Article de Mallet], Décoration, etc. (B) Herse Herse, terme d’
opéra
, ce sont deux liteaux de bois d’environ huit pouc
Lettre xvii. La danse de l’
opéra
, Madame, est trop riche et trop nombreuse, pour q
de graces, dansans, sautans et pirouettans à merveille. La danse de l’
opéra
, peut-être trop nombreuse, me rappelle une galler
ies et d’un amas de petits tableautins assez médiocres. La danse de l’
opéra
a infiniment d’analogie avec cette galerie, soit
avec énergie. Voilà, malheureusement ce qui manque à notre danse de l’
opéra
. La pantomime, qui en augmenteroit le charme et l
tonnant de l’Europe, Vestris le fils, élève de son père, il parut à l’
opéra
dès l’âge le plus tendre. Son début dans le genre
rares qui distinguaient ce jeune danseur. Lany, qui étoit rentré à l’
opéra
, mais que les tracasseries en éloignèrent bientôt
il faisoit accompagné de la Dlle Guymard, le charme et les délices. L’
opéra
fit successivement des pertes que le temps n’a pu
é de cette imitation déraisonnable et fantastique ? que la danse de l’
opéra
est maintenant de la même couleur du même style,
tat de 1080 tours. Ne pourroit-on pas dire, Madame, que la danse de l’
opéra
semble avoir adopté, sans le savoir, le systême d
ant. Un petit danseur, à peine sorti de l’école, vient de débuter à l’
opéra
. Né adroit, entreprenant et audacieux, il s’est a
ère comme une nouvelle planète tombée du ciel, et qui s’est fixée à l’
opéra
. Cependant, chacun raisonne sur ce nouveau Phénom
subsiste également pour les danseurs. Depuis huit années je n’ai vu l’
opéra
que trois fois. A cette époque, les hommes dans l
us entretenir des chanteurs et des chanteuses qui font le charme de l’
opéra
et les délices du public ; c’est à M. Gretri qu’i
s riche et le plus magnifique Seigneur de la Hongrie, eût composé des
opéras
pour les spectacles de ce Prince, des messes pour
d’Hayden, intitulé la création du monde fut donné sur le théâtre de l’
opéra
; cet ouvrage rempli de science et de goût, de be
s et délicates. Les artistes qui composent le brillant orchestre de l’
opéra
, ainsi que les hommes à talens qui s’étoient réun
tribué a refroidir son goût. Le lieu de la scène étoit mal choisi : l’
opéra
, théâtre de la fiction, du merveilleux et des plu
ation du monde. Un temple n’eût-il pas été préférable au théâtre de l’
opéra
. Il y en avoit tant de vacans à cette époque, don
étoit facile de s’en procurer un. Malheureusement l’ex-directeur de l’
opéra
, bien différent du Roi Mydas, gâtoit tout ce qu’i
, le jour de Pâques, une grande messe en musique, sur le théâtre de l’
opéra
. Mozart no fut pas mieux traité qu’Hayden. Ce cé
s grands maîtres, et à l’age de 14 ans, il y composa plusieurs grands
opéras
, qui obtinrent le suffrage unanime d’une nation q
ûte enchantée, captiva l’estime et l’admiration des connoisseurs. Cet
opéra
fut donné dernièrement à Paris, sous le titre pom
és. Pauvres auteurs, comme on vous arrange ! comme on vous joue ! Cet
opéra
cependant a eu du succès, mais non pas celui qu’i
Chapitre III l’
opéra
de paris sous la direction véron L’homme qui d
l’opéra de paris sous la direction véron L’homme qui dirigeait l’
Opéra
de Paris en 1834 et qui alla, cette année-là, che
liste civile et une redevance d’environ 300 000 francs prélevée par l’
Opéra
sur les autres théâtres de Paris, l’administratio
aux danseuses des jupes longues. Mais avec lui l’art fut en péril. L’
Opéra
était éclipsé par le Théâtre-Italien qui, si son
, l’inertie. La Révolution de Juillet mit fin à cet état de choses. L’
Opéra
fut enlevé à la maison du roi et l’on adopta le p
l’homme qui tint pendant quatre ans, de 1831 à 1835, le sceptre de l’
Opéra
. *** Véron se rendait parfaitement compte de ce q
isie ; cette bourgeoisie victorieuse tiendra à trôner, à s’amuser ; l’
Opéra
deviendra son Versailles, elle y accourra en foul
nds seigneurs et de la cour exilés32. » Partant de ce principe que l’
Opéra
devait être un lieu de plaisir où la bourgeoisie
sputées. « Tout le monde, écrit Ch. de Boigne, veut avoir sa loge à l’
Opéra
, les uns une fois, les autres deux fois, les autr
étaient féroces. *** Lorsque les ministres de Louis-Philippe mirent l’
Opéra
aux mains de Véron, ils n’avaient négligé qu’un t
Si la musique et la poésie restaient lettre close pour ce directeur d’
Opéra
, il était, par contre, dans son élément, lorsqu’i
première apparition sensationnelle du romantisme dans les décors de l’
Opéra
, et ce fut une éclatante victoire, dont l’honneur
activement dans l’énorme travail que nécessite la mise sur pied d’un
opéra
. Il multipliait les conférences avec les peintres
billet de mille. Grâce à cette belle activité, les représentations d’
opéras
et de ballets furent en général très brillantes.
al très brillantes. Une des plus réussies fut celle de Gustave III, l’
opéra
de Scribe et d’Auber, dont le cinquième acte, cel
ed et à cheval. » A vrai dire, c’étaient des spectacles de cirque. L’
Opéra
rivalisait avec Franconi qui faisait en ce temps-
é une excellente drogue contre la toux, de même, comme directeur de l’
Opéra
, il inventa un remède contre la musique. En effet
’un spectacle de Franconi lui causait plus de plaisir que le meilleur
opéra
; il acquit la conviction que la plus grande part
ait animée des mêmes sentiments, que la plupart des gens allaient à l’
Opéra
par bon ton et ne s’y amusaient que lorsque la be
un tel degré que la musique n’arrivât plus à les incommoder et que l’
Opéra
leur offrît le même plaisir que Franconi. Le gran
ent ; celui-là sut rendre la musique inoffensive, et, sous le titre d’
opéras
, ne donna que des pièces à grand spectacle ; celu
veux dire le public, put avec ses filles et ses épouses se rendre à l’
Opéra
, comme il convient aux classes cultivées, sans mo
’ennui. L’Amérique était découverte, l’œuf se tenait sur la pointe, l’
Opéra
se remplissait chaque jour, Franconi fut dépassé
fauteuil directorial, ces natures admiratives étaient commandées à l’
Opéra
par un chef habile et majestueux, Auguste, devenu
et avait le génie de son état. Il vivait, il ne pouvait vivre qu’à l’
Opéra
: le jour, dans la cour, causant avec les artiste
fet cet Hercule n’était pas une brute ignare. A force de fréquenter l’
Opéra
, il avait acquis du flair ; il connaissait le pub
serpent de mer inventé par le Constitutionnel. Il se précipitait à l’
Opéra
, où les formidables applaudissements commandés pa
éron. Il ouvrit aux abonnés et à quelques habitués les coulisses de l’
Opéra
. C’était le contre-pied du système suivi par Sost
aux ressources infinies attira l’attention publique sur lui et sur l’
Opéra
au moyen des bals qui s’y donnèrent sous son règn
x Variétés et à Valentino. De son administration date l’invasion de l’
Opéra
par la cohue des fêtards de bas étage, des danseu
, le bal est autorisé. *** C’est avec ces moyens que Véron gouverna l’
Opéra
pendant quatre ans. Ils lui réussirent à merveill
été désastreuse, le choléra ayant vidé les théâtres. Les abonnés de l’
Opéra
redemandèrent l’argent qu’ils avaient payé pour l
ode disait, avec une arrière-pensée politique, mais sans ironie : « L’
Opéra
est redevenu à la mode et aujourd’hui il est pres
ncoliques, lorsqu’il annonce la retraite du directeur qui a fait de l’
Opéra
« le plus brillant et le plus heureux des théâtre
d’avoir solidement établi sur notre première scène lyrique un type d’
opéra
qui allait être funeste au drame musical. Déjà Ca
e Paris, t. III, p. 104. 33. Charles de Boigne, Petits Mémoires de l’
Opéra
, Paris, 1857, p. 303. 34. Mémoires d’un Bourgeo
en France, t. I, p. 191-192. 41. Ch. de Boigne, Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 86. 42. Berlioz, Mémoires, t. II, p. 91. 4
e Reichstadt ; les Mohicans de Paris ; l’Aiglon. 37 CHAPITRE III l’
opéra
de paris sous la direct ion véron Contre-coup de
us la direct ion véron Contre-coup de la révolution de Juillet sur l’
Opéra
. — L’invasion de l’esprit bourgeois à l’Opéra. —
lution de Juillet sur l’Opéra. — L’invasion de l’esprit bourgeois à l’
Opéra
. — Le Dr Louis Véron type du bourgeois. — Véron j
n portrait physique. — Conception bourgeoise de l’administration de l’
Opéra
. — Aménagement de la salle de la rue Le Peletier.
— La claque ; Auguste. — La presse ; Charles Maurice. — Les bals de l’
Opéra
. — Véron jugé par ses contemporains. 97 CHAPITRE
a. — Véron jugé par ses contemporains. 97 CHAPITRE IV le ballet a l’
opéra
vers 1830 Conception du ballet par Véron. — Le vi
mariage avec Gilbert de Voisins. — Difficultés avec la direction de l’
Opéra
. — Nécessité d’engager une autre danseuse 156 C
oni aux fêtes du couronnement à Londres. — Fanny dans la Sylphide à l’
Opéra
. — Le scandale du 22 octobre 1838. — La Gitana à
de la Revue des Deux Mondes contre Fanny. — Le procès de Fanny avec l’
Opéra
. — Rupture avec Paris. — Tournées en Europe. — Re
été que je vous ferois bailler. Mes écrits et mes observations sur l’
opéra
ne vous offriront que des descriptions séches et
rs se succédèrent avec rapidité. Attachés aux vieilles rubriques de l’
opéra
, ils ne firent rien pour le varier et l’embellir.
sembloit bien plus à l’antre ténébreux des Sybilles, qu’à une salle d’
opéra
. Le tout étoit éclairé par deux petits lustres qu
semble, leur prestesse et leur précision. Cette partie brillante de l’
opéra
s’est perdue depuis qu’on a renoncé à Quinaut et
eur de rose. Après-demain je vous parlerai de la marche monotone de l’
opéra
, des sujets qui en faisoient l’ornement, de la mé
ui dardaient : ceux de Carlotta Zambelli. Voilà plus de dix ans que l’
Opéra
a laissé tomber Namouna, reprise jadis parla dire
ngera plus ni à Pasteur ni au « bon Théo » ; ils ont eu leur tour ! L’
Opéra
, nous dira-t-on, n’a que faire d’un ballet en tro
mme. Ceci dit, constatons qu’un répertoire de ballet n’existe pas à l’
Opéra
. Gabriel Boissy a exposé ici même le plan de tran
onal composé de biens impérissables devait être de même constitué à l’
Opéra
. Le ballet a ses classiques comme la comédie, com
vants, recueillir des souvenirs. Fokine est venu, en 1921, danser à l’
Opéra
sa Marquise sur la musique des Petits riens de Mo
Et nous pourrons alors entendre et même voir Namouna sans bouger de l’
Opéra
.
Chapitre V. Établissement de l’
Opéra
Français L’Opéra Français est une composition d
Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français L’
Opéra
Français est une composition dramatique, qui pour
s après. Les Italiens eurent pour guides dans l’établissement de leur
Opéra
la Fête de Bergonce de Botta, et les belles compo
quité. Oublions la chaleur avec laquelle les Italiens parlent de leur
opéra
, et le ton de dédain dont les critiques du dernie
au plan général de Quinault, elle est une portion si essentielle de l’
Opéra
Français, que je ne puis me flatter de la faire b
ressemble moins à une Tragédie de Sophocle ou d’Euripide qu’un ancien
Opéra
italien : Arlequin n’est pas plus différent d’un
est pas plus différent d’un personnage raisonnable. [Voir Ballet] Les
Opéras
modernes, dont les détails sont si ornés de fleur
r. On leur donne pour l’ordinaire un morceau syllabique à la fin de l’
Opéra
; on leur fait faire des marches, on les place da
er le Théâtre. Voilà tout leur emploi. Telle est la constitution de l’
Opéra
d’Italie123, dont l’ensemble dénué de vraisemblan
a qu’un temps125. Dans les plus grandes Villes d’Italie, on ne voit l’
Opéra
tout au plus que pendant trois mois de l’année, e
e, et fondé pour jamais sur le sublime de ses compositions, lorsque l’
Opéra
Français fut imaginé. L’Histoire était le champ f
ut le Théâtre des Grecs ensemble. Quinault connaissait la marche de l’
Opéra
Italien, la simplicité noble, énergique, touchant
e parlait-on il y a vingt ans de l’Abbé Métastase. On n’écoute dans l’
Opéra
Italien que la Musique. Ce sont les Français qui
e leurs détails. Rien n’est moins théâtral que leur ensemble. 124. L’
opéra
d’Italie est sans danse. La durée de la représent
lle salle serait assez grande pour contenir les spectateurs, si notre
opéra
, tel qu’il est, n’était représenté que pendant tr
aussi avouer de bonne foi que les compositeurs Italiens, font plus d’
opéras
en une année que nous n’en faisons en dix ; ils o
plénitude de sa gloire. Je conviens avec vous qu’on n’écoute point l’
opéra
en Italie, avec une attention scrupuleuse ; que c
, et sans le goût et le génie de Mazarin, nous n’aurions peut-être ni
opéra
, ni musiciens, ni compositeurs célèbres. Ce minis
t alors d’une exécution difficile : en effet le Trio des parques de l’
opéra
, d’Hypolite et d’Aricie ne put être exécuté qu’ap
de répétitions : cependant-il étoit confié aux seconds chanteurs de l’
opéra
, en 1773 Rameau donna son opéra des Indes galante
oit confié aux seconds chanteurs de l’opéra, en 1773 Rameau donna son
opéra
des Indes galantes, ouvrage rempli tout à la fois
acte de cet ouvrage , ne put jamais être exécuté par l’orchestre de l’
opéra
; cependant des musiciens habiles et de bonne vol
[Chapitre XII. Extrait] Passons maintenant à l’
Opéra
. L’établissement d’une Académie royale de musique
urs plus tard, il y avait des étoffes très à la mode couleur de feu d’
Opéra
. L’Académie royale de musique, chassée par l’ince
ries ; puis l’administration obtint du roi la permission de jouer des
opéras
en un acte sur le théâtre des Menus-Plaisirs, rue
e. L’ouverture eut lieu le 14 août 1781, par le Devin du Village, cet
opéra
de Jean-Jacques Rousseau, et Myrtil et Lycoris. O
t jugé digne de l’admission. L’Académie royale de musique fut appelée
Opéra
en 1791, et depuis, le public n’a cessé de lui do
e-National. Le gouvernement en fit l’acquisition, et les acteurs de l’
Opéra
y jouèrent, pour la première fois, le 28 juillet
r la première fois, le 28 juillet 1794. En 1807, un décret organisa l’
Opéra
, qui prit le nom d’Académie impériale de musique.
e, Opéra-National, Théâtre de la République et des Arts, Théâtre de l’
Opéra
, Théâtre des Arts, Académie impériale de musique,
uc de Berry ayant été assassiné, le 13 février 1820, à la sortie de l’
Opéra
, la salle de la rue Richelieu fut fermée, puis dé
rchitecte Debut, n’a pas coûté moins de trois millions. La salle de l’
Opéra
est simplement décorée ; elle est circulaire, mai
la tourbe des dandys aux existences hypothétiques. Le personnel de l’
Opéra
s’élevait en 1713 à cent vingt-six artistes et em
ui, près de six cents artistes, employés, ouvriers, sont attachés à l’
Opéra
. Le chiffre des traitements des premiers ténors v
s dépasse 1,100,000 francs. Il y a progrès… dans les appointements. L’
Opéra
a une armée de chanteurs, de chanteuses, de danse
Chapitre IV le ballet a l’
opéra
vers 1830 Véron montra pour la danse une tend
tour de main d’un Scribe, si précieux quand il s’agissait de bâtir un
opéra
; des sous-Scribe suffisaient. Quant à la musique
lisation scénique des ballets. Il les entoura des mêmes soins que les
opéras
; il en dota quelques-uns avec prodigalité. Nous
lui dit M. Véron, si ce matin, avant dix heures, vos tuyaux sont à l’
Opéra
, posés, prêts à manœuvrer ! » ……………… « Le matin d
mportant service médical que le médecin directeur fit fonctionner à l’
Opéra
eut en particulier pour heureux résultat de contr
ler la danseuse de ses rêves. Sous son règne, le ballet atteignit à l’
Opéra
l’apogée de son prestige, il excita des curiosité
t de deux sortes : il y avait les divertissements intercalés dans les
opéras
et les ballets proprement dits, appelés alors bal
lusieurs actes de danses et de scènes mimées. L’habitude de couper un
opéra
par des danses avait été érigée en principe. C’ét
tradition. Pour lui, il n’y avait jamais trop de hors-d’œuvre dans un
opéra
, s’ils étaient brillants et propres à ébahir. Les
ur, œuvre pathétique, tirée en 1813, par Milon et Persuis, d’un petit
opéra
de Dalayrac, et qui fit encore une longue carrièr
ng que l’opéra-comique ou l’opérette à côté du solennel et majestueux
opéra
. Le ballet mythologique perpétuait et ressassait
omantisme. Les chefs de l’école nouvelle reprochaient à la danse de l’
Opéra
la régularité académique de ses figures, ses mouv
et les danseuses qui composaient, vers 1830, la troupe ordinaire de l’
Opéra
se contentaient de suivre docilement les précepte
ts rouillés. Un nom qui figure presque toujours sur les affiches de l’
Opéra
vers 1830 était celui de Mazilier, artiste consci
avait de l’art dans sa virtuosité. Perrot débuta le 23 juin 1830 à l’
Opéra
. Pour lui et pour Marie Taglioni fut repris le ba
pris le ballet de Flore et Zéphire, où tous deux furent excellents. L’
Opéra
ne sut point garder une si précieuse recrue. L’ar
la Renaissance d’où leurs succès les portèrent tout naturellement à l’
Opéra
. Là Perrot prouva de nouveau qu’en un siècle où l
s sœurs, dont la seconde, Mme Alexis Dupont, dansait, comme Lise, à l’
Opéra
, tandis que la troisième, Alexandrine, appartenai
ien, contre une orange, contre une loge au Gymnase, ou une stalle à l’
Opéra
, quand Mlle Fitz-James danse la bayadère60. » Une
de Louis-Philippe. L’auteur des Chroniques secrètes et galantes de l’
Opéra
, Touchard-Lafosse, après avoir constaté les vides
e ses chagrins intimes, et elle reprit avec empressement sa place à l’
Opéra
. Le 20 juin 1832 fut une date importante dans la
fort mal en point. Une médication énergique la sauva et la rendit à l’
Opéra
. Ce ne fut pas pour longtemps. La même année sa c
t qu’un moyen de paraître en public, dans cette lumière spéciale de l’
Opéra
qui donne du prestige aux plus insignifiantes cré
des Théâtres, 16 août 1835. 50. Ch. de Boigne, Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 79. 51. Mémoires d’un Bourgeois de Paris, t
s d’un Bourgeois de Paris, t. III, p. 214. 59. Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 19. 60. Histoire de l’Art dramatique, t. I,
mées. 62. G. Touchard-Lafosse, Chroniques secrètes et galantes de l’
Opéra
, 1667-1845, Paris, 1846, t. IV, p. 356. 63. Le
Lettre XIV. Je reviens, Madame, à l’année 1740. La danse de l’
opéra
n’offroit alors que des tableaux monotones ; les
nuier le public qu’à l’intéresser. La première danseuse qui parut à l’
opéra
depuis sa création, fut la Dlle. Prévost. Celles
e tems son élève et devint bientôt sa rivale. Cette danseuse quitta l’
opéra
en 1734, mais passionnée pour son art, elle y ren
née de son début ni celle de sa retraite. Elle ne paroissoit plus à l’
opéra
en 1745, époque où je commençai fréquenter ce spe
est à présumer que cette aimable danseuse ne resta pas long-tems à l’
opéra
, et que les deux voyages qu’elle fit à Londres, a
enre idéal et fantastique ne s’est pas perfectionné. Nos diables de l’
opéra
n’imitent point ceux d’Echyle ; ce sont de bons d
par le temps et le malheur a pu retenir sur les anciens danseurs de l’
opéra
. J’ai l’honneur d’être etc. 1. Mlle. Camargo, s
ions Épisodiques en Danse L’enchantement de la fausse Oriane dans l’
Opéra
d’Amadis est une action de Danse épisodique. [Voi
omme épisodiques toutes les actions de cette espèce. Il n’y a point d’
Opéra
de Quinault qui ne puisse fournir à la Danse, un
ement] La Mothe n’a connu que la Danse simple. Il l’a variée dans ses
Opéras
, en lui donnant quelques caractères nationaux ; m
plausible. Les occasions semblent leur manquer dans la plupart de nos
Opéras
; mais, lorsqu’on a de l’imagination, et une nobl
yrique, que j’ose adresser le peu de mots que je vais écrire. Dans un
Opéra
, genre faiblement estimé, fort peu connu, et de t
ue la raison réprouve, et qui décèlent le mauvais goût. Ainsi dans un
Opéra
, quelque brillante en soi que puisse être une Dan
Lettre VIII. La composition des ballets de l’
opéra
, exige, à mon gré, une imagination féconde et poè
onds, des carrés, des lignes droites, des moulinets et des chaînes. L’
opéra
n’est guéres fait que pour les yeux et les oreill
tre placée dans un jour plus avantageux ; j’avancerai seulement que l’
opéra
est son élément, que c’est là que l’art devroit p
l’intérêt diminue, et le plaisir s’envole. Tant que les ballets de l’
opéra
ne seront pas étroitement unis au drame, et qu’il
lus d’inutilité, plus de longueur et plus de froid dans la danse de l’
opéra
; tout seroit saillant et animé, tout marcheroit
tez à cela les désagrémens que tout auteur essuie des directeurs de l’
opéra
. On leur paroît sans goût, si l’on n’est aussi go
ur les autres arts qui concourent aux charmes et à la perfection de l’
opéra
, si le célèbre Rameau avoit pû, sans offenser les
vent avoir part à sa gloire. Ce n’est pas que la danse, dans tous les
opéra
de Quinault, soit généralement bien placée, et to
ent les idées écrites de la musique. Rien ne seroit si ridicule qu’un
opéra
sans paroles : jugez-en je vous prie, par la scèn
ût-il pas fait, si l’usage de se consulter mutuellement eût règné à l’
opéra
, si le poète et le maître de ballets lui avoient
nt scrupuleusement. Comment un spectacle aussi composé que celui de l’
opéra
peut-il réussir, si ceux qui sont à la tête des d
; quoiqu’étrangère à mon art, elle pourra peut-être devenir utile à l’
opéra
. La danse avertit en quelque façon le machiniste
on ; que les artistes chargés des différentes parties qui composent l’
opéra
agissent de concert et se prêtent mutuellement de
n ouvrage qui exige autant de détails et de beautés différentes que l’
opéra
. J’ai toujours regardé un opéra comme un grand ta
tails et de beautés différentes que l’opéra. J’ai toujours regardé un
opéra
comme un grand tableau qui doit offrir le merveil
ans tous les détails. Il n’en est point de petits et de minutieux à l’
opéra
; les choses qui paroissent de la plus foible con
t des compositeurs suivent, je le repéte, les vieilles rubriques de l’
opéra
; ils font des passe-pieds, parce que Mademoisell
lans, et de mettre la danse en action à la fin de tous les actes de l’
opéra
? non, sans doute, la tâche seroit trop pénible à
maginaire, cette dispute d’emplois et de genres, fournissent à chaque
opéra
, vingt entrées seules, qui sont dansées avec des
mmes en ce cas ont des prétentions très-ridicules. Enfin, Monsieur, l’
opéra
est, si j’ose m’exprimer ainsi, le spectacle des
ue. Je ne blâme point généralement, Monsieur, les entrées seules de l’
opéra
; j’en admire les beautés souvent dispersées, mai
s la danse simple. L’entêtement est égal dans toutes les parties de l’
opéra
; il préside en souverain à ce spectacle. Grec, R
r et du spectateur sans goût. Rien n’est si singulier que de voir à l’
opéra
une troupe de guérriers qui viennent de combattre
nseur cet air leste qu’il ne peut avoir sous le harnois gothique de l’
opéra
. Je diminuerois des trois quarts des paniers ridi
eprendre. M. Boquet, chargé des dessins et du costume des habits de l’
opéra
, a remédié en partie aux défauts qui règnent dans
, je ne vous en parlerai point ; elles ne péchent pas par le goût à l’
opéra
; elles pourroient même être belles, parce que le
, et étouffent leurs talens. Dailleurs, ce qui paroît en ce genre à l’
opéra
, ne porte jamais le nom de l’auteur, au moyen de
chercher les moyens de faire paroître des hommes sur le théatre de l’
opéra
. Où en seroit l’impossibilité ? Ce qui s’est fait
nel de Clytemnestre toucheront bien davantage que toute notre magie d’
opéra
. La Barbe-bleüe, et le Petit-Poucet n’attendrisse
tacle ; il est rare, pour ne pas dire impossible, que l’on sorte de l’
opéra
avec ce trouble, cette émotion et ce désordre enc
trio des Parques d’Hyppolite et Aricie, qui n’avoit pû être rendu à l’
opéra
tel qu’il est, offre un exemple de ce genre. Nous
danseuses. Les soirs de représentation, la danseuse doit arriver à l’
Opéra
sur le coup de huit heures. Remarquez qu’il en ét
r un peu d’appétit pour souper ! Un historiographe des coulisses de l’
Opéra
nous apprend qu’avant 1850, le corps de ballet ne
Après avoir franchi la porte de la partie nord (ou postérieure) de l’
Opéra
, — cette porte monumentale, une arcade jetée sur
ur leur apparaître, échappé du magasin des accessoires ! Car l’ancien
Opéra
avait ses traditions fantastiques, comme le Hartz
jor commandant le poste des soixante gardes-françaises de service à l’
Opéra
. Boismaison apprit son malheur, le jugea irrépara
jeune homme furieux, qu’ils déposèrent ensuite sous le péristyle de l’
Opéra
, où il passa la nuit ainsi garrotté. Le lendemain
r testament : Il léguait son corps à M. Lamairan, médecin attaché à l’
Opéra
, et qui avait son cabinet dans l’hôtel même. Le p
Nestor Roqueplan, qui, ayant été, — de 1847 à 1854, — directeur de l’
Opéra
, était, mieux que personne, en mesure d’en connaî
tant est qu’il ait jamais existé. *** Les personnes qui ont étudié l’
Opéra
dans les romans de mœurs et les vaudevilles d’auj
murer dans les groupes : — Sentinelles, prenez garde à vous ! *** A l’
Opéra
actuel, les loges sont vastes, aérées, confortabl
erait mon mastic ! *** Sous le règne du docteur Véron, il y avait à l’
Opéra
un coiffeur qui disait : « Mon plus grand titre d
tte ne fut pas étrangère à la mesure de sage police qui acclimata à l’
Opéra
ce vêtement de précaution. Mademoislle Mariette,
fillettes affectionnent les croix outre mesure. Les juives mêmes, à l’
Opéra
, n’affichent aucune répugnance à arborer ce symbo
rnom de « la Pie voleuse » sous lequel elle est connue maintenant à l’
Opéra
. Mais quoi ! les amoureux sont aveugles. La petit
tres de Ballets chargés, Monsieur, de la composition des Ballets de l’
Opéra
, auroient besoin, à mon gré, du génie le plus vas
, des quarrés, des lignes droites, des moulinets & des chaînes. L’
Opéra
n’est fait que pour les yeux & les oreilles ;
oit être placée dans un jour plus avantageux ; j’avancerai même que l’
Opéra
est son élément, que c’est là que l’Art devroit p
’intérêt diminue & le plaisir s’enfuit. Tant que les Ballets de l’
Opéra
ne seront pas unis étroitement au Drame, & qu
d’inutilité, plus de longueur & plus de froid dans la Danse de l’
Opéra
; tout seroit saillant & animé ; tout marcher
ez à cela les désagréments que tout Auteur essuie des Directeurs de l’
Opéra
. On leur paroît criminel si l’on n’est aussi goth
les airs dans le vrai goût, il en ajoute encore de modernes aux vieux
Opéra
& substitue aux chants simples & monotone
les autres Arts qui concourent aux charmes & à la perfection de l’
Opéra
, si le célebre Rameau avoit pu, sans offenser les
uvent avoir part à sa gloire. Ce n’est pas que la Danse dans tous les
Opéra
de Quinault soit généralement bien placée & t
ent les idées écrites de la Musique. Rien ne seroit si ridicule qu’un
Opéra
sans paroles ; jugez-en, je vous prie, par la Sce
eut-il pas fait si l’usage de se consulter mutuellement eût régné à l’
Opéra
, si le Poëte & le Maître de Ballets lui avoie
nt scrupuleusement. Comment un Spectacle aussi composé que celui de l’
Opéra
peut-il réussir, si ceux qui sont à la tête des d
; quoiqu’étrangere à mon Art, elle pourra peut-être devenir utile à l’
Opéra
. La Danse avertit en quelque façon le Machiniste
ion ; que les Artistes chargés de différentes parties qui composent l’
Opéra
agissent de concert, & se prêtent mutuellemen
uvrage qui exige autant de détails & de beautés différentes que l’
Opéra
. J’ai toujours regardé ce Spectacle comme un gran
tous les détails. Il n’en est point de petits & de minutieux à l’
Opéra
; les choses qui paroissent de la plus foible con
des Compositeurs, suivent, je le répete, les vieilles rubriques de l’
Opéra
; ils font des Passepieds, parce que Mademoiselle
s, & de mettre la Danse en action à la fin de tous les Actes de l’
Opéra
? Non, sans doute, la tâche seroit trop pénible à
ginaire, cette dispute d’emplois & de genres fournissent à chaque
Opéra
, vingt entrées seuls, qui sont dansées avec des h
mmes en ce cas ont des prétentions très-ridicules. Enfin, Monsieur, l’
Opéra
est, si j’ose m’exprimer ainsi, le Spectacle des
gue. Je ne blâme point généralement, Monsieur, les Entrées seuls de l’
Opéra
; j’en admire les beautés souvent dispersées, mai
s la Danse simple. L’entêtement est égal dans toutes les parties de l’
Opéra
; il préside en Souverain à ce Spectacle. Grec, R
amp; du Spectateur sans goût. Rien n’est si singulier que de voir à l’
Opéra
une troupe de Guerriers qui viennent de combattre
nseur cet air leste qu’il ne peut avoir sous le harnois gothique de l’
Opéra
. Je diminuerois des trois quarts les paniers ridi
gé depuis quelque temps des desseins & du costume des habits de l’
Opéra
, remediera facilement aux défauts qui régnent dan
, je ne vous en parlerai point ; elles ne péchent pas par le goût à l’
Opéra
, elles pourroient même être belles, parce que les
les étouffent leurs talents. D’ailleurs ce qui paroît en ce genre à l’
Opéra
ne porte jamais le nom de l’Auteur, sur-tout si l
nel de Clytemnestre toucheront bien davantage que toute notre magie d’
Opéra
. La Barbe-bleue & le petit Pousset n’attendri
tacle ; il est rare, pour ne pas dire impossible, que l’on sorte de l’
Opéra
avec ce trouble, cette émotion & ce désordre
des Parques d’Hippolite & d’Aricie qui n’avoit pu être rendu à l’
Opéra
tel qu’il est, offre un exemple de ce genre. Nous
Chapitre VIII. Suites du Vice primitif L’
Opéra
Français tel qu’on le forma dans sa nouveauté fut
oème plus faible que la Tragédie Française, fut mis sous les pieds. L’
Opéra
ravissait la Nation, et dans le même temps elle m
’Art. Il est arrivé de là que les vices primitifs ont subsisté dans l’
Opéra
Français, pendant que les connaissances des Spect
tif. La Danse était au berceau en France lors de l’établissement de l’
Opéra
: l’habitude, l’usage, la tradition, seules règle
1923. Carte de visite. Nous avons, au courant de l’année, vécu à l’
Opéra
tant d’heures magnifiques ou amères mais toujours
le ; qu’on ne laisse pas à l’étranger la gloire d’avoir monté avant l’
Opéra
des œuvres telles que la Valse de Ravel. Pour que
vel. Pour que toutes ces aspirations aboutissent, nous souhaitons à l’
Opéra
de pouvoir compléter les cadres actuels de la tro
intelligence courageuse son dessein de récréer la danse masculine à l’
Opéra
. Sur ce, le critique de Comœdia offre une cordial
ont paraître depuis assez long-temps des Tragédies, des Comédies, des
Opéras
sérieux, & sur-tout des Opéras bouffons, ou C
s des Tragédies, des Comédies, des Opéras sérieux, & sur-tout des
Opéras
bouffons, ou Comédies-mêlées-d’ariettes. Il faut
ncorde est rétablie, Entre Messieurs de l’Opera, Et qu’hier, méme, il
opéra
, En reproduisant sa Pomone, Plus vermeille qu’une
’aune, L’annonce leur Affiche jaune.159 159. ! Les affiches de l’
opéra
sont jaunes
é, et s’en viennent, en planant à travers les années, des lieux que l’
Opéra
a habités depuis deux siècles, — du Jeu de Paume
sers ! *** Voici la première danseuse qui ait paru sur la scène de l’
Opéra
, où, avant elle, quelques dames, — madame la Daup
vingt médaillons ovales qui décorent le foyer actuel de la danse à l’
Opéra
. Mademoiselle Desmatins qui finit chanteu
ui ait exécuté un ballet pantomime avec Balon, comme elle artiste à l’
Opéra
. La scène choisie fut la dernière d’Horace, de Co
dans la salle, tout le monde pleurait. Mademoiselle Prevost quitta l’
Opéra
en 1730. Mlle Marie-Anne Cupis De Camargo
e passage avec la plus vive impatience. Beaucoup de gens venaient à l’
Opéra
uniquement pour applaudir ce tour de force et se
amargo. Ce fut le premier motif de danse fabriqué avec un morceau d’
opéra
. Maîtresse du comte de Clermont, prince du sang e
ard représentés à Paris, mais à la Comédie-Italienne, les portes de l’
Opéra
leur étant restées fermées. L’auteur, en effet, é
nce qui doit épargner tant de peines et de regrets aux danseuses de l’
Opéra
. Il paraît, hélas ! que cette rigueur n’était qu’
et Poulette Les deux sœurs. La première eut tant d’influence à l’
Opéra
que, sur un refus de gratification que lui firent
passe des bras de l’homme le plus aimable dans ceux d’un gagiste de l’
Opéra
, avec qui elle fait la fortune de Ramponneau, en
même chroniqueur ajoute, le 28 juin suivant : « Les spectateurs de l’
Opéra
souffrent impatiemment de l’absence de mademoisel
, la demoiselle Carton, qui est d’excellent conseil et très utile à l’
Opéra
pour diriger la conduite de ses compagnes, prit l
es sentiments de jalousie et de colère. « En 1763, dit Bachaumont, l’
Opéra
fut à la veille de perdre mademoiselle Allard. Un
t qui n’a pas rencontré beaucoup d’imitateurs, dans le personnel de l’
Opéra
: Ayant appris que le duc de Lauzun allait être o
public attendait l’exécution de ses volontés. Puis ils revinrent à l’
Opéra
, aussi bien l’un que l’autre, et reparurent dans
héodore, pour quelques épigrammes spirituelles dites et écrites sur l’
Opéra
et sa direction, fut d’abord, au retour d’un voya
ppartint d’abord au ballet de la Comédie-Française et fut engagée à l’
Opéra
en 1762. Elle avait à peine dix-neuf ans. « Mad
emoiselle Guimard, dit Bachaumont (mai 1762), le nouveau sujet dont l’
Opéra
vient de faire l’acquisition, a doublé mademoisel
publique à la suite d’une souscription faite parmi les habitués de l’
Opéra
. Mademoiselle Beaupré Célèbre par son car
sous la remise Ce carrosse fragile avec raison vanté ; La vertu d’
Opéra
doit en toute entreprise L’emporter en fragilit
Le Ballet de l’
Opéra
, par Victor Du Bled Comme la cour des rois, co
nistration, comme tout empire, comme toute république, le ballet de l’
Opéra
a sa hiérarchie, son étiquette, hiérarchie dont l
. Je le ferai en me reportant à l’époque où je fréquentais beaucoup l’
Opéra
, entre 1890 et 1905 ; d’ailleurs le nombre des da
nué ; ceux des autres membres du corps de ballet et des employés de l’
Opéra
ont sensiblement progressé, si bien qu’aujourd’hu
as 25 000 francs. * * * C’est entre 1830 et 1870 que se place, pour l’
Opéra
, la période brillante du foyer, des coulisses et
allient force sympathies. Si bien que, pendant ces quarante années, l’
Opéra
a la vie, la splendeur et le mouvement d’où naiss
. Nestor Roqueplan affirme qu’il n’y eut jamais de loge infernale à l’
Opéra
: sauf la loge de l’Empereur et la loge voisine,
ière générale, les « experts » distinguent trois sortes de danses à l’
Opéra
: 1º Les danses d’attitude. 2º Les danses de circ
Henri Lavedan, leur horizon intellectuel ne dépasse guère celui de l’
Opéra
, leur instruction est médiocre, et elles n’ont pa
e peines on se donne pour vous plaire ! Bigottini eut pour rivale à l’
Opéra
cette Madame Gardel que Noverre appela la Vénus d
assez du foyer de la Comédie pour alimenter la causerie. Un soir, à l’
Opéra
, il remarque les disgrâces physiques des figurant
gères, des mères de famille respectées. Ce demi-sommeil du foyer de l’
Opéra
se prolongeait encore sous la Restauration, grâce
s dames. Des pantalons larges et des mœurs ! » L’émotion fut vive à l’
Opéra
. Toucher aux tutus, quelle profanation ! Les dans
sini, de le lier à la France par un traité en règle, et de donner à l’
Opéra
des chanteurs tels que Nourrit, Levasseur et Mme
s, ne lui tiennent point rigueur ; en lui fait de telles ovations à l’
Opéra
, que la reine Marie-Amélie ne peut s’empêcher de
ce, domine l’humanité. Et cette charmante Beaugrand qui dut quitter l’
Opéra
, à trente-huit ans, à l’apogée de son talent, en
amiste, au moment où il va pénétrer dans le cabinet du directeur de l’
Opéra
: « Mon cher, n’entrez pas ; il est en conférence
ins en marchant. » Et cette leçon de juron : « Quand une artiste de l’
Opéra
tient à jurer, elle doit se contenter de dire F…
uitté Paris, les grandes traditions de la danse furent continuées à l’
Opéra
par Carlotta Grisi et Fanny Cerrito. Malgré leur
lic qui se plaisait de plus en plus à des danses de bas tréteaux. A l’
Opéra
même apparaissaient des symptômes de corruption.
iers adversaires en France une danseuse, Mme Ferraris, le bannit de l’
opéra
. Malgré les glorieux exploits des Rosita Mauri, d
ouvoir se passer du luxe et de l’agrément que le ballet apportait à l’
opéra
d’autrefois. Mais, pour Dieu ! que la proscriptio
s chevaliers de l’esprit. Si le vulgaire ne demandait à la danse de l’
Opéra
que d’être une fastueuse exhibition, de fins conn
Basse-contre Basse-contre, s. f. acteur qui dans les chœurs de l’
opéra
et autres concerts chante la partie de bassecontr
erts chante la partie de bassecontre. Il y a peu de basses-contre à l’
opéra
; l’harmonie des chœurs y gagnerait, s’il y en av
grand nombre. (B) Basse-taille Basse-taille, s. m. acteur de l’
opéra
ou d’un concert qui chante les rôles de basse-tai
n signé] Ces rôles ont été les dominants ou en sous-ordre, dans les
opéras
, selon le plus ou le moins de goût que le public
de Grèce, etc. sont des rôles de basse-taille. On appelle Tancrède l’
opéra
des basse-tailles, parce qu’il n’y a point de rôl
oyez Parodie [Article non signé] Il y a de fort jolis canevas dans l’
opéra
de Tancrède ; aimable vainqueur, etc. d’Hésione,
Aussi, comme l’observe M. Rousseau, il y a bien des canevas dans nos
opéras
qui, pour l’ordinaire, n’ont ni sens ni esprit, e
t peut-être qu’une simple mécanique, et qui fait seule réussir plus d’
opéras
que toutes les autres parties. Voyez Coupe. (B) L
r leurs poésies, on ne peut pas révoquer en doute cette vérité. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]. C’est donc au propre qu’il
ans Platée un morceau de musique du plus grand genre. Voyez Ballet et
Opéra
[Article de Jaucourt]. Le chant naturel variant
u qu’un Italien a tort de parler sa langue. Voyez Chantre, Exécution,
Opéra
[Article de Jaucourt]. Les instruments d’ailleur
e Jaucourt]. (B) On appelle encore petit chœur, dans l’orchestre de l’
opéra
, un petit nombre des meilleurs instruments de cha
hantent quelquefois tous ensemble : on en peut voir un exemple dans l’
opéra
de Jephté. Mais cette pluralité de chœurs qui se
l soit inférieur au chœur O l’heureux temps, etc. du prologue du même
opéra
. Mais le plus beau qu’on connaisse maintenant à c
ôté du jardin, une espèce d’amphithéâtre : tous les symphonistes de l’
opéra
s’y rendent ; et à l’entrée de la nuit on forme u
parmi les meilleurs musiciens des églises de Paris, les actrices de l’
opéra
les plus goûtées du public, et les voix de la cha
e genre de Musique est au concert spirituel, ce que M. Rameau est à l’
opéra
: il a saisi dans ses compositions sacrées la gra
urait pas ouvertes avant lui. Voyez Chant. (B) Dessus Dessus, (
Opéra
.) voyez l’article précédent [Article « Dessus (Mu
[Article « Dessus (Musique) » de Rousseau] On dit d’une actrice de l’
opéra
et d’une chanteuse de concert, c’est un beau dess
dessus, pour dire une belle voix de dessus. Les chœurs de femmes à l’
opéra
sont composés de dessus et de bas-dessus ; les pr
des castrati. Voyez Chanteur. (B) Exécution Exécution, s. f. (
Opéra
) on se sert de ce terme pour exprimer la façon do
s firent venir des voix du Languedoc pour former l’établissement de l’
opéra
. Lully qui par la prévoyance de M. Colbert, fut b
dans ces commencements ce que sont tous les Arts à leur naissance. L’
opéra
italien avait donné l’idée de l’opéra français :
us les Arts à leur naissance. L’opéra italien avait donné l’idée de l’
opéra
français : Lully qui était Florentin, était music
sitions dramatiques. Voyez Chanteur, Orchestre [Article de Jaucourt],
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) Expression Expr
urt], Opéra [Article de Jaucourt]. (B) Expression Expression, (
Opéra
.) C’est le ton propre au sentiment, à la situatio
ion seule peut donner à la Musique. On sait qu’on peut citer dans les
opéras
de ce beau génie des ritournelles qui sont à l’ab
e, livre III, chap. 6, « Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’
Opéra
Français »] On regarde comme très défectueux le
r de la cour et du despotisme du théâtre, toutes les beautés de leurs
opéras
étaient constamment rapportées au musicien ; et q
emme toute puissante, est le premier tableau qui nous frappe dans cet
opéra
. Si l’amour l’emporte sur là gloire, sur le dépit
e, livre III, chap. 6, « Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’
Opéra
Français »] C’est donc le défaut seul d’expressi
sources. Dans les commencements on n’a point aperçu le poète dans les
opéras
de Lully : ce musicien n’eut point de rival à com
’art n’était encore qu’au berceau, Quinault n’avait pas pu couper ses
opéras
, comme il les aurait sûrement coupés de nos jours
ire un geste noble, naturel, et toujours d’accord avec le chant. Si l’
opéra
exige de l’expression dans tous les chants et dan
biter, Maître à chanter [Article non rédigé], Déclamation, Exécution,
Opéra
[Article de Jaucourt], Récitatif [Article de Rous
! si ce diable d’homme avait inauguré la partition de Tchaikowsky à l’
Opéra
, cela aurait pu être une victoire !) déconcertait
les et le sentiment de l’ensemble plastique. Ceux qui n’ont vu qu’à l’
Opéra
ce danseur inégal, mais capable des plus grandes
corps de ballet qui font très bien. En somme, le cadre grandiose de l’
Opéra
, témoin des plus grands jours des Ballets russes,
bli, a été jugé par le tems. En Italie et dans les grandes villes, un
opéra
se joue pendant trois mois, après les quels il co
epreneur ne sachant que donner, ne soit obligé de rechercher dans les
opéras
connus. Il est actuellement à Rome et à Naples de
uvrages s’y succèdent et s’effacent tour à tour. En France on joue un
opéra
aussi long-tems que le public le trouve agréable,
auditeurs. Je n’en veux donner d’autre preuve que les poëmes de leurs
opéras
, en exceptant le seul Métastase. En France, on pa
tait obligatoire ! Je sais bien que, pris dans son ensemble, ce vieil
Opéra
n’était pas aussi spacieux, aussi commode, aussi
comme dans une pièce de Dumas ou de Gondinet. Le corps de ballet de l’
Opéra
s’inscrit en faux contre l’expression populaire :
it en faux contre l’expression populaire : Bête comme ses pieds. A l’
Opéra
, les pieds seuls ont de l’esprit. Quant à leurs p
; parce qu’elle espère y danser elle-même le jour où elle quittera l’
Opéra
de Paris. De l’Asie, de l’Afrique, elle ne sait r
géographie de la danse. La danseuse rapporte tout, compare tout à l’
Opéra
. Admire-t-elle un paysage, elle s’écrie : — C’est
and Cortez, que le Mexique n’est point un mythe. Son univers, c’est l’
Opéra
. » Eh bien, c’est encore comme cela à présent.
mademoiselle X… à l’un de nos confrères. Je suis reçue marcheuse à l’
Opéra
! — Eh bien, ma fille, te voilà la porte toute gr
. — Il me semble que vous n’ètes pas mariée. — Non, mais je suis de l’
Opéra
. C’est par cette particularité, surtout, que les
n’en est plus ainsi de nos jours. De nos jours, ces demoiselles de l’
Opéra
n’ont plus besoin un seul instant de se soustrair
arina. C’est madame Cardinal qui présente elle-même « la petite » à l’
Opéra
. C’est elle qui l’accompagne à la leçon, et qui l
de mademoiselle Cléophile, travaillé comme une pièce d’orfèvrerie. L’
Opéra
est devenu pot-au-feu. Son premier sujet se conte
osition. *** … Et, maintenant, comment finissent ces demoiselles de l’
Opéra
? Il y en a qui se jettent & l’eau, comme mad
ala. Lucile Grahn Cette blonde fille du Danemark entrait à l’
Opéra
, au mois de juillet 1838, — par la porte vermoulu
m ? C’est toujours la sylphide Dont la place est marquée au ciel de l’
Opéra
. Tout souriait à la jeune artiste, le présent co
autres, elle ne put jamais se relever, — du moins pour reparaître à l’
Opéra
. Sophie Fuoco L’antipode de la précédente
a raison, du reste : Cette Betty, vaille que vaille, Croit faire à l’
Opéra
grand feu ; Mais j’ai peur que Fuoco ou feu, Ce n
tre-Manche. Depuis longtemps, d’ailleurs, son nom était populaire à l’
Opéra
; et, quand elle y battit ses prodigieux entrecha
es très noires. « Quatre noirceurs, ajoutent les Petits Mémoires de l’
Opéra
, qui donnent ordinairement de l’expression à une
om de plus était inscrit au Livre d’Or de la noblesse artistique de l’
Opéra
. Amalia Ferraris n’était danseuse qu’au théâtre.
f, Granzow, etc. Leur passage n’a pas laissé de traces sensibles à l’
Opéra
. Il n’aura guère servi qu’à constater la persista
s Bals publics furent permis trois fois la semaine dans la salle de l’
Opéra
. Les Directeurs firent faire une Machine106, avec
ermission. Leur peu de succès les rebuta ; leurs Bals cessèrent, et l’
Opéra
depuis a joui seul de ce privilège. Mais la Danse
ux où il leur était glorieux de faire briller leur adresse. Ceux de l’
Opéra
ont fait tomber tous ceux des Particuliers, et on
t, on rendrait ce Spectacle le fond et la ressource la plus sûre de l’
Opéra
, une école délicieuse de Danse pour notre jeune N
égié. Il veut avoir le droit de paraître seul deux fois, dans quelque
Opéra
qu’on mette au théâtre. Il penserait n’avoir pas
nt le prix de l’ensemble. 2°. S’il y a huit Danseurs ou Danseuses à l’
Opéra
, qui soient en droit d’avoir chacun deux entrées
maladie ancienne : elle tenait les Danseurs, dès l’établissement de l’
Opéra
Français. V. le Père Ménestrier, dans son Traité
énéral des Spectateurs, tous les Danseurs subalternes, le peuple de l’
Opéra
n’ont de la Danse qu’ils appellent noble que cett
17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. L’
Opéra
vient d’offrir au public plusieurs soirées compos
’absence d’une conception élaborée et stable de ce que doit être, à l’
Opéra
, le spectacle de danse ; l’absence d’un maître de
joie d’examiner minutieusement toutes les œuvres qui constituent, à l’
Opéra
, le répertoire de danse ; aujourd’hui, c’est l’ou
a monté un mystère de Claudel. Aujourd’hui, on escalade la scène de l’
Opéra
. Mais, oh ! la laideur des dos voûtés et des geno
rivés du plus pompeux et du plus magnifique spectacle de l’Europe, (l’
Opéra
Français), et nous en devons la jouissance au goû
s la perfection. Le Cardinal fortement occupé de l’établissement d’un
opéra
national, sentit qu’il ne parviendroit à tirer la
troupe débuta sur le théâtre du Palais Royal, par Orphée et Euridice,
opéra
Italien en cinq actes ; il eût le plus grand succ
Gaston de France Duc d’Orléans, fût le premier qui offrit à Paris un
opéra
Français ; il en fit les paroles, Cambert en comp
ncennes, en présence du Roi et de sa cour. Il faut considérer que cet
opéra
fut joué dans un petit local, et qu’il étoit priv
a musique du Roi. Mais au milieu de tant de spectacles on distingua l’
opéra
Italien ; il avoit pour titre Hercule amante, ou
s quatorze, les Princes et les seigneurs de sa cour y dansèrent ; cet
opéra
offrit ce que le goût et la somptuosité ont de pl
e inconnu alors et qui tient du merveilleux ; genre, qui convient à l’
opéra
, puisque ce magnifique spectacle est celui des ar
heureusement combinées, qui firent jadis une partie enchanteresse des
opéras
de Quinault. Ce fut enfin lui qui composa toutes
oins de ce Ministre furent couronnés par la plus heureuse réussite. L’
opéra
Français fut crée, et on lui doit sa naissance. O
e génie pour entrer dans les vües de Mazarin, en composant le premier
opéra
en langue Française. Protégé par le Prince qu’il
servoit il travailla à perfectionner sa première ébauche. Il fit deux
opéras
Ariane et Pornone, qui fûrent mis en musique par
et le privilège de ce nouveau spectacle sons le titre des Académies d’
opéra
en musique et en vers. Le Marquis de Sourdéac s’a
ruit à Paris qu’il en avoit fait à la cour. Le public voulut voir cet
opéra
. Lully et ses associés cédèrent à son voeu et lui
demoiselles et des gentilshommes disposés à figurer sur la scène de l’
Opéra
, autorise son « fidèle et bienaimé Jean-Baptiste
ui-même et qu’il écrivit de sa main le budget du corps de ballet de l’
Opéra
. L’ordonnance est du 11 janvier 1713. Les danseur
suivantes. *** Aujourd’hui, le « cahier des charges » a remplacé à l’
Opéra
les lettres-patentes et les ordonnances de Louis
dernier, à MM. Ritt et Gailhard, jamais, — entendez-vous, jamais, — l’
Opéra
ne nous a exhibé les SIX DANSEUSES DE PREMIER ORD
ère n’a pas été renouvelé ! *** Le personnel féminin de la danse, à l’
Opéra
, comptait, sur la fin de l’Empire, — 1869, — une
it succédé à celle-ci dans le poste de « concierge des artistes » à l’
Opéra
, — ont fait asseoir quelqu’une de ces affamées à
ette expression et l’on dit tout simplement, quand une ballerine de l’
Opéra
a fait une faute : « Mademoiselle une telle a ca
Observations sur la construction d’une salle d’
opéra
. LA quantité de salles de spectacles détruites
t ; on sentira qu’une salle construite et placée comme est celle de l’
opéra
, ne peut qu’exciter des craintes sans cesse renou
théâtre de Louvois construit légèrement à quatre ou cinq toises de l’
opéra
, tenant à une quantité de maisons mal baties, aug
s craintes que des événemens fâcheux ne rendent que trop légitimes. L’
opéra
brûlé deux fois en dix neuf ans, et dans ce même
les défauts ne surpassent les beautés. La construction d’une salle d’
opéra
est bien différente de celle d’une salle de coméd
n seul exemple. Je suppose qu’un poète fit entrer dans le plan de son
opéra
l’attaque d’une place fortifiée ; la destruction
ndiose sur un théâtre si petit, et aussi mal distribué que celui de l’
opéra
? il faudrait absolument qu’il renonçât à son pla
on. Cependant on voit de ces grands et magnifiques tableaux dans les
opéras
Italiens, naturellement décharnés, privés d’actio
ue la réunion des arts et la multiplicité des talens nous offrent à l’
opéra
; convenons de bonne foi qu’il nous reste encore
des danseuses et de tous les sujets employés à la représentation de l’
opéra
; on y pratiqueroit un grand foyer propre à l’exe
une variété dans les effets et un silence qui n’ont jamais existé à l’
opéra
. Est-il possible que dans un lieu resserré de tou
e genre de spectacle ; l’idée que l’on avoit conçue d’y transporter l’
opéra
n’étoit point admissible ; quelle différence entr
t observée ; déslors point, ou peu de changemens de décorations ; à l’
opéra
, les sites varient à chaque instant, et lorsqu’il
ersonnes sur le théâtre Français, il y en a trois cens sur celui de l’
opéra
sans compter les inutiles. Avant, de quitter la
en démontrera l’absolue nécessité. Dans un incendie égal à celui de l’
opéra
une foule de spectateurs prit la fuite avec préci
encore un inconvénient plus destructif des grands effets. Si dans un
opéra
, il y a un incident, un coup de théatre, une acti
acteurs, et surtout pour la mesquinerie qui règne en général dans les
opéras
Italiens. Dans les théatres trop vastes, les acte
s, lorsqu’il seroit question d’un nouvel ouvrage, on y répéteroit les
opéras
et les ballets ; un orchestre et un amphithéâtre
ères tributaires de nos goûts, de nos costumes et de nos fantaisies l’
opéra
n’a-t-il pas toujours ajouté un poids sensible da
que où ce monument seroit élevé. Il y auroit un moyen de construire l’
opéra
sans mise de fonds, en faisant une cession gratui
s talens. Ce que je viens de dire sur la construction d’une salle d’
opéra
, est environné d’un nuage, que le génie des artis
aité historique, IIe partie, livre III, chap. 5, « Établissement de l’
Opéra
Français »] Le mot ballet vient de ce qu’origina
s l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »] Lors de l’établissement de l’
opéra
en France, on conserva le fond du grand ballet :
our toujours relégué dans les collèges. Voyez Ballets de Collège. A l’
Opéra
même le chant prit le dessus. Il y avait plus de
ois des danseuses sur ce théâtre. Quinault qui avait créé en France l’
opéra
, qui en avait aperçu les principales beautés, et
ie singulier avait d’abord senti le vrai genre de ce spectacle (Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]) n’avait pas eu des vues au
ent à la piste la marche des grands talents. Après sa mort on fit des
opéras
coupés [voir Coupe] comme les siens, mais qui n’é
talie n’a rien qui lui ressemble. On ne verra sans doute jamais notre
opéra
passer chez les autres nations : mais il est vrai
usique (ce qui est impossible) on changera toute la constitution de l’
opéra
Italien, et qu’il prendra la forme nouvelle et pi
ublime dans leurs tragédies, et la plus basse plaisanterie dans leurs
opéras
bouffons, et ceux-ci n’ont réussi que dans les ma
plus célèbres. Peut-être dans dix ans pensera-t-on comme eux. Platée,
opéra
bouffon de M. Rameau, qui est celui de tous ses o
. Quinault avait senti que le merveilleux était le fond dominant de l’
opéra
. Voyez Opéra [Article de Jaucourt]. Pourquoi ne s
ait senti que le merveilleux était le fond dominant de l’opéra. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]. Pourquoi ne serait-il pas
théâtre ; il a cru modestement sans doute que ce qu’on appelle grand
opéra
, était seul digne de quelque considération. Son e
ient fait avec succès : on a encore moins de bons ballets que de bons
opéras
, si on en excepte les ouvrages de M. Rameau, du s
s branles sont des espèces de ballets aux chansons. Voyez Branle. A l’
opéra
on peut introduire des ballets de ce genre. Il y
st l’époque de la naissance des grands ballets, voyez Ballet, et de l’
opéra
, voyez Opéra [Article de Jaucourt]. (B) [voir Tra
e la naissance des grands ballets, voyez Ballet, et de l’opéra, voyez
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) [voir Traité historiqu
-la-Pipe. Ingénieuse et délicate plaisanterie ! N’est-ce pas dejà à l’
Opéra
, du reste, que Caroline Duprez, madame Vandenheuv
ette Mérante La nièce du prince Charmant de tous les ballets de l’
Opéra
. Experte en son art, comme son oncle, comme son p
Righetti, une transfuge du Théâtre-Lyrique qui a su s’acclimater à l’
Opéra
, retour de Londres. Elle ne manque pas d’école ;
le est femme deux fois et demie. C’est une cousine de l’ex-ténor de l’
Opéra
Comique. C’est aussi une des anciennes de l’Opéra
de l’ex-ténor de l’Opéra Comique. C’est aussi une des anciennes de l’
Opéra
. Elève du papa Mathieu. En 1866, elle sortait des
é ses mains ? Un pur chef-d’œuvre ! Elle a été très en vue à l’ancien
Opéra
. Vous rappelez-vous la Nubienne, de Faust ? Ses s
ns laquelle les dents ne sentent pas le renfermé. Sa famille vit de l’
Opéra
. Le père y était, je crois, musicien à l’orchestr
ademoiselle Lecerf vit sous l’aile de son frère, danseur lui-même à l’
Opéra
. Tout en elle est irréprochable comme un roman de
anqué et que l’on a pu, depuis, voir plus d’une fois Salle comble à l’
Opéra
. Mademoiselle Testa L’ennemie intime de m
on mettait Freyschutz en scène, M. Emile Perrin, alors directeur de l’
Opéra
, remarqua un enfant de huit à dix ans qui marchai
nt Colleuille prononça ces paroles mémorables : — Mesdemoiselles, à l’
Opéra
, quand une personne qui se respecte tient à jurer
uxquelles on pourra graver l’inscription suivante sur le fronton de l’
Opéra
: aux femmes fécondes la patrie reconnaissante.
’on faisait avec mademoiselle Ducosson, — une ancienne qui a quitté l’
Opéra
, — avec certain ténor aujourd’hui marié (un ténor
indispensable, mais dont la seconde est rigoureusement nécessaire à l’
Opéra
. Mademoiselle Hayet Une toute jeune fille
ça ! c’est donc une enceinte continue ! C’est le corps de ballet de l’
Opéra
parisien qui est une enceinte continue ! Mademois
», dont il est question, sur une mélodie charmante d’Hérold, dans un
opéra
de Planard. Une de ses amies ne m’a-t-elle pas af
sache… » Mademoiselle Perrot Le père et le frère dansent à l’
Opéra
. La mère a dansé à la Gaîté. Avec talent, avec su
nt exécuté ce pas de deux, du troisième acte de Coppélia, éliminé à l’
Opéra
, Mme Tréfilova nous donna une « danse japonaise »
tégré, réduit à quelques symboles succincts. La tradition du ballet d’
opéra
le veut ainsi. Que faut-il à la ballerine pour ch
MM. Mordkine, Valinine, Joukoff, Smolzoff — l’un des cinq « as » de l’
Opéra
de Moscou. Puissamment taillé, le torse un peu ét
n Clustine, dont la Suite de Chopin se maintient si honorablement à l’
Opéra
, qui régla les danses. Il sut manier avec beaucou
vide de sens. Et maintenant il est grand temps que je m’en aille à l’
Opéra
revoir ce ballet de Thaïs qui semble fait exprès
Lettre VIII. Les êtres, Madame, qui brillent à l’
opéra
depuis sept heures jusqu’à onze heures du soir, e
immuable de la nature ne fut jamais celle des corps pirouettans de l’
opéra
; ils n’ont aucune propension à se rapprocher ; s
offrent une harmonie si sublime, ressembloient aux petits mondes de l’
opéra
? je ne puis le comparer qu’à ces balons perdus,
autre avancé cette opinion s’ils avoient été maîtres des ballets de l’
opéra
. A la vue des chocs perpétuels de l’intrigue, de
overbe Normand, qu’il y a d’honnêtes gens par-toût ; qu’on trouve à l’
opéra
quelques êtres estimables, qui réunissent les mœu
mes dans les quels il joua les premiers personnages. Sa retraite de l’
opéra
porta un coup fatal à la belle danse : privée de
nre agréable avec elle. La Dlle. Lany, éléve de son frère, débuta à l’
opéra
à son retour de Berlin, et son début fut un triom
; on le nomma l’Apollon de la danse ; mais la cabale intérieure de l’
opéra
que j’appelle la Boite de Pandore, se joignit aux
se persuadoit qu’elle ne touchoit point la terre. Nivelon débuta a l’
opéra
dans le même moment que le Picq ; et ce jeune dan
plir ses devoirs, le rendirent le sujet le plus utile à la danse de l’
opéra
, mais on abusa de sa complaisance pour remplacer
père italien qui avait joué la comédie. Elle eut pour concurrente à l’
Opéra
madame Gardel (mademoiselle Miller) dont j’ai par
r mois ! « Mais, — raconte Nestor Roqueplan, dans ses Coulisses de l’
Opéra
, — Clotilde avait le cœur si bon, l’âme si charit
les récits du temps. Mécontente de M. D…, elle quitta la Gaîté pour l’
Opéra
. L’amant délaissé se vengea par un couplet qui co
es amis, plus de hallebardes ! — avait placé aux portes du foyer de l’
Opéra
des hallebardiers chargés d’en interdire l’accès
auté, sagesse, madame Gosselin suffirait seule pour faire surnommer l’
Opéra
le pays des merveilles. » Le chroniqueur ajoute
« C’est, assure la Pandore, un des sujets les mieux rembourrés de l’
Opéra
. L’œil le plus fin ne s’apercevrait pas de la sup
t 1833. Mademoiselle Legallois fit sa première apparition à l’
Opéra
dans Clary. Elle y mimait– non sans succès –depu
ces concessions, mademoiselle Noblet resta qu’en 1840 — attachée à l’
Opéra
. Il est vrai que le général Claparède lui servit
secondes. Mademoiselle Pauline Duvernay Ce fut l’esprit de l’
Opéra
comme Clotilde Mafleuroy en avait été la beauté.
de théâtre. Ecoutons l’auteur — déjà cité — des Petits Mémoires de l’
Opéra
, lequel semble avoir prodigué à cette physionomie
t pas. Ni enlevée ! ni noyée ! que pouvait-elle être devenue ? Tout l’
Opéra
courut à la découverte, et tout l’Opéra ne découv
it-elle être devenue ? Tout l’Opéra courut à la découverte, et tout l’
Opéra
ne découvrit rien. Camarades, directeur, mère et
te, elle s’était dégoûtée de la vie ascétique ; elle avait regretté l’
Opéra
, la Tentation, et elle avait voulu être rendue à
… Le soir, madame Alexis Dupont se trémoussait fort agréablement, à l’
Opéra
, dans la Muette, dans le Lac des Fées, dans le Di
arge, joua son drame sur une scène beaucoup plus vaste que celle de l’
Opéra
et acquit une célébrité européenne, qu’elle ne du
venait, les soirs où ses filles jouaient, s’asseoir au parterre de l’
Opéra
. Puis, sitôt que l’une d’elles entrait en scène,
de mademoiselle Taglioni, cesse d’appartenir au corps de ballet de l’
Opéra
. Nous craignons que l’ambition ne perde cette art
Mlle Albertine Coquillard On lit dans les Petits Mémoires de l’
Opéra
: « D’un talent agréable, mais d’une beauté plus
ui avait elle-même figuré, sans trop de gloire, sur les planches de l’
Opéra
, — confia sa progéniture aux soins de madame Caro
eur de la danse, et d’un machiniste. Le docteur Laborie, médecin de l’
Opéra
, et le docteur Rossignol donnèrent les premiers s
s’en couvrir, les morceaux de l’étoffe enflammée ! La concierge de l’
Opéra
nous montra tout ce qu’on conserva du costume de
r sage !… Mais je n’en avais pas le moyen ! 1. De l’orchestre de l’
Opéra
, — un des musiciens de la Tentation.
it la première fois que quelqu’un jetait un bouquet sur la scène de l’
Opéra
. La nouveauté du procédé attira l’attention sur c
grave que punissent sévèrement et pécuniairement les règlements de l’
Opéra
, — et Duponchel put murmurer, en regrettant les f
revanche. L’engagement de MarieTaglioni expirait le 27 avril 1837. L’
Opéra
comptait — depuis trois ans — les sœurs Elssler d
en se demandant : — Vous savez la nouvelle ? Taglioni n’est plus à l’
Opéra
! La plupart des journaux blâmèrent avec violence
d’amertume. Ce fut, je crois, la dernière fois que la reine parut à l’
Opéra
. Une clameur sortit des vomitoires de l’orchestre
de toile peinte. Au soleil de l’Italie, elle préférait le lustre de l’
Opéra
! En 1840 et en 1844, elle revint à Paris. Hélas
seau aux ailes mouillées !… Le public la bombarda de bouquets… Mais l’
Opéra
ne la rengagea pas… Elle retourna — désolée — dan
nt elle avait été si longtemps l’une des plus sublimes interprètes. L’
Opéra
lui fit fête en cette circonstance. Le 2 décembre
tine Agile comme un léopard, C’est bien elle ! — Elle est revenue ! L’
Opéra
chante son retour. Cette impératrice attendue A s
un engagement de quarante mille francs par an. L’idée de paraître à l’
Opéra
et de changer leur genre de vie germanique contre
’avait guère d’autre avantage que de gâter un des plus beaux sujets d’
opéra
qui se puisse rêver. On ne sait trop pourquoi Obé
lui dit M. Véron, si ce matin, avant dix heures, vos tuyaux sont à l’
Opéra
, posés, prêts à manœuvrer ! Et ils repartent pour
s représentations de la Tempête, deux écoles rivales se formèrent à l’
Opéra
. Fanny Elssler était plus désirable, plus terrest
cle de la statuette, que Barre venait de modeler, de la danseuse de l’
Opéra
: Bacchante aux cheveux noirs, courant sur le Mé
i de Prusse. *** En outre du Diable boiteux, Fanny Elssler créa à l’
Opéra
la Chatte métamorphosée en femme, la Tarentule, l
eur carrosse. Quelques années plus tard, Mlle P…, qui avait tenu à l’
Opéra
un emploi secondaire sous le règne des deux sœurs
ly à la Renaissance. — Les Zingari. — Appréciation et portrait. — A l’
Opéra
. — Place vacante, place prise. — Les déboires de
sauvèrent la figure, — ne pouvait se consoler d’avoir été banni de l’
Opéra
. Il voulait y revenir à tout prix. Mon Dieu, oui
autre. Dans certains cas, la géométrie peut avoir raison ; mais de l’
Opéra
à un ballerin disgracié, la plume de M. de Boigne
lssler, dans le pays des dollars ; Lucile Grahn avait mal au genou. L’
Opéra
était veuf ; sa première danseuse s’appelait Paul
cependant qu’il ne l’avait espéré. Il était, il est vrai, rentré à l’
Opéra
; mais à la suite et comme appoint de la jeune fe
sur le sein de l’esclave ! » *** Carlotta Grisi créa, en outre, à l’
Opéra
, le Diable à Quatre, Paquita, Griseldis et la Fil
s années, les noms des jeunes artistes qui excitent en ce moment, à l’
Opéra
, l’enthousiasme du public, ne peuvent s’y trouver
veaux danseurs et de nouvelles danseuses débutent sur le théâtre de l’
Opéra
, vont dans les pays étrangers, et sont remplacés
s halles : Des danseurs étrangers, de grossiers baladins, Vinrent à l’
Opéra
danser les paladins14. Cette contagion infecta le
en français, parlant grec et latin, Avant les premiers ans de l’
Opéra
françois22, Le caprice tout seul faisait toutes l
nouvel ornement : Ainsi, plus d’un auteur nous offrit sur la scène Un
opéra
charmant, tiré d’un conte obscène. De ces Dans
e, Quand j’attends un danseur, m’offrir une girouette. La danse à l’
Opéra
doit enchanter les yeux, Et non les effrayer par
Caprices de Galatée, ballet de M. Noverre. Il resta peu de temps à l’
Opéra
. Nivelon fit, pendant nombre d’années, grand pla
de musique. 14. Des danseurs Italiens vinrent à Paris danser dans un
opéra
intitulé les Paladins ; leur genre grotesque amus
on s’en dégoûta. 15. Slins’byk, Anglais, vint danser l’anglaise à l’
Opéra
de Paris dans un acte turc, il y a envion vingt-c
l alla à Fontainebleau ; il étonna, et bientôt il déplut. 16. Dans l’
opéra
d’Ernelinde, il y eut un pas de Lapon qui obtint
n 1759, morte en 1798. Elle fut une desplus charmantes danseuses de l’
Opéra
; Elle avait dans sa Danse, ce moelleux, ce ballo
remplacée par Mlle Chevigny, si expressive dans la pantomime. 22.
Opéra
Français. En 1669, l’abbé Perrin ayant obtenu des
r un théâtre bâti exprès dans le jeu de paume de l’hôtel Guénégaud, l’
opéra
de Pomone,au mois de mars 1671. Les Danses étaien
l’art, ne s’étant conservée que parmi les gens du monde. En formant l’
Opéra
comme spectacle maîtres à danser, dont la science
. Traité historique de la Danse, par Cahuzac ; &c. ou Recueil des
Opéras
, tome 1. 23. Beauchamps, directeur de l’Acadé
du danseur. 25. Pécour, premier danseur et maître des ballets de l’
Opéra
, débuta en 1674, et mourut en 1729. Son genre éta
, outre ces deux emplois, eut encore celui de maître des ballets de l’
Opéra
. Il déploya dans cette place différens talens : e
ieds sept à huit pouces ; il fut très-long-temps premier danseur de l’
Opéra
. Entré en 1720, il se retira en 1754. Cahusac en
père d’Auguste Vestris. Il fut, trente-trois ans, premier danseur à l’
Opéra
; il y débuta en 1748 ; taille élégante d’à-peu-p
vivacité. Excellent pantomime, charmant danseur. 30. Lany entra à l’
Opéra
en 1750 ; il s’est retiré en 1769. Il fut premier
el (frère aîné de Pierre Gardel, actuellement maître des ballets de l’
Opéra
), né à Munich, premier danseur de l’Opéra, en par
ent maître des ballets de l’Opéra), né à Munich, premier danseur de l’
Opéra
, en partage avec Vestris père. Il a été maître de
Opéra, en partage avec Vestris père. Il a été maître des ballets de l’
Opéra
et de la Cour. On lui doit beaucoup de ballets ch
ille de cinq pieds cinq pouces ; bien fait, mais fortement. Entré à l’
Opéra
en 1760, il périt par un fatal accident, en 1787.
rit par un fatal accident, en 1787. Dauberval, premier danseur à l’
Opéra
dans le genre demi-caractère et comique. Talent p
Recherches sur les Théâtres de France, tome 3, p. 30. – Histoire de l’
Opéra
, page 13. Un poète de la Cour de Henri iii fit
se par Cahusac, tome premier, chap. 3. 7. Le spectacle public de l’
Opéra
n’existait pas encore. Louis xiv aimait beaucoup
rieux ou nobles, galans, comiques, &c. Cet usage fut conservé à l’
Opéra
, pendant plus d’un siècle. Ce fut Gardel l’aîné q
is xv. On avait abattu le théâtre seulement, pour y faire une salle d’
Opéra
, lors du premier incendie de ce spectacle, rue Sa
s grand succès. Depuis, on l’a placée dans différens divertissemens d’
opéra
. Elle fut dansée quelquefois au bal. 25. Voûté
ique pour les solo, quatuors et chœurs. 2. Dans le second acte de l’
opéra
d’Iphigénie en Aulide, c’est sur un air de Chacon
mais de l’adresse et beaucoup de graces. 4. Presque tous les grands
opéras
étant terminés par une fête, la Chaconne qui se c
se, entre autres, une fort belle chaconne qui eut un grand succès à l’
Opéra
. Ingénieux Gardel, mon maître et mon ami, Combie
au ricochet. 10. Mademoiselle Guimard (Mad. Despréaux), débuta à l’
Opéra
en 1763, et demanda sa retraite en 1789. Pendant
. Mademoiselle Allard fut très-renommée dans ce genre. Elle entra à l’
Opéra
en 1760, et se retira en 1777 ; elle était d’une
ls exécutèrent ensemble le premier pas de deux en action dans Silvie,
opéra
de M. Laujon, donné en 1776. Dauberval avoit succ
jeune Duport, talent brillant, qui fait dans ce moment le charme de l’
Opéra
. 13. Mademoiselle Saulnier débuta à l’Opéra en
e moment le charme de l’Opéra. 13. Mademoiselle Saulnier débuta à l’
Opéra
en 1785. Elle joignoit à une superbe figure, une
14. Mademoiselle Miller (Mad. Gardel) parut pour la première fois à l’
Opéra
en 1786. Sa taille svelte et légère lui permet de
s surpasserent. Mademoiselle Heinel épousa Gaëtan Vestris. Entrée à l’
Opéra
en 1766, elle se retira du théâtre en 1780. Son g
en 1780, fut un des premiers grands ballets d’action représentés à l’
Opéra
. 4. Psyché, ballet pantomime de la composition
allet pantomime de Pierre Gardel. C’est son premier ouvrage donné à l’
Opéra
le 23 février 1790. Ce ballet est un des plus agr
au théâtre. Bacchus, ballet pantomime de Gallet : il fut exécuté à l’
Opéra
en 1791. Il fit très-grand plaisir. Paris, trois
e, ballet de la composition de Millon, second maître des ballets de l’
Opéra
; aimable folie de carnaval. Millon est auteur de
em délivrée, donné il y a plusieurs années au théâtre des Élèves de l’
Opéra
. 14. Ce ballet chinois, fait par M. Noverre, éta
, et débuté dans la même année. Le Pas de deux du troisième acte de l’
opéra
de Panurge, dans lequel ils joutèrent long-temps
ame-de-Lorette. Cette église, tout récemment achevée, à deux pas de l’
Opéra
, était selon l’esprit et le goût d’un quartier de
émoignait à la Vierge sa reconnaissance pour l’avoir fait engager à l’
Opéra
, par l’offrande d’un calice en argent que Véron e
res à une danseuse. Le 25 janvier elle fit sa première apparition à l’
Opéra
, au foyer de la danse. Ses camarades l’accueillir
7, eut un éclat extraordinaire. La recette, une des plus hautes que l’
Opéra
eût jamais atteintes jusque-là, fut de 35 784 fra
ann, et elle est venue tomber, sylphide légère, sur la scène de notre
Opéra
. Fanny, qui n’a jamais quitté la terre, a dansé d
nes avant le départ de Marie Taglioni, un autre vide s’était fait à l’
Opéra
. Pour ne pas laisser reposer sur les épaules de N
t que trente-cinq ans. Désormais les deux soutiens de la fortune de l’
Opéra
étaient Duprez et Fanny Elssler. Tous deux s’acqu
et la cachucha. Le prestige que ces deux beaux talents donnèrent à l’
Opéra
ne désarma pas les mécontents. Les gants-jaunes e
mande n’a pas été étouffée chez elles sous le corset de la danseuse d’
Opéra
; le cœur chaud et secourable de l’Autrichienne n
faitement cette vérité. Elle a plus osé qu’aucune autre danseuse de l’
Opéra
: la première elle a transporté sur ces planches
oiteux, dans la Tempête, dans Gustave, dans la Fille mal gardée que l’
Opéra
donna en septembre 1837. Elles firent également l
’accusa de laisser, par son incurie, tomber complètement la danse à l’
Opéra
et de ne s’intéresser qu’au chant ; on oubliait q
t une mystification puérile, triviale, indigne d’un théâtre tel que l’
Opéra
. » Si Th. Gautier parla peu de Fanny Elssler à p
son plein. La vogue de la cachucha persistait. On l’applaudissait à l’
Opéra
; on l’applaudissait dans une parodie qu’en donna
ympathie qui l’accueillait lorsqu’elle apparaissait sur la scène de l’
Opéra
. Le zénith de la popularité fut atteint le 5 mai
résentée par Fanny, le Décaméron, de Winterhalter, par des dames de l’
Opéra
, de la Comédie-Française et du Vaudeville. Dans d
he que tous les banquiers ensemble. La première, elle a introduit à l’
Opéra
, le sanctuaire de la pirouette classique, la foug
lhomme de lettres a noté, dans son Second memorandum, sa présence à l’
Opéra
, le soir du 22 septembre. Il dit : « On jouait le
ns ces débuts d’articles : « Un scandale inouï vient de déshonorer l’
Opéra
et d’épouvanter les honnêtes gens… » « Une scène
es honnêtes gens… » « Une scène horrible s’est passée avant-hier à l’
Opéra
… » « Il s’est passé hier à l’Opéra des scandales
rrible s’est passée avant-hier à l’Opéra… » « Il s’est passé hier à l’
Opéra
des scandales inouïs dans les fastes de ce théâtr
ux : à lire ces récits circonstanciés et lamentables, on dirait que l’
Opéra
a été le théâtre d’une Saint-Barthélemy plus sang
principale interprète aurait été, selon son habitude, incomparable. L’
Opéra
de Paris donna le ballet le 28 janvier. Le premie
quitté son pays, à la suite d’une aventure d’amour, avait débuté à l’
Opéra
, à la fin de novembre, dans Robert le Diable, sou
lui opposer une nouvelle rivale. Au mois de mai 1838 avait débuté à l’
Opéra
, dans un rôle modeste, une jeune Danoise, jolie,
mais nous pouvons bien dire que, puisque Mlle Elssler doit quitter l’
Opéra
pour deux ans, Mlle Grahn la remplacera sans trop
u foyer de la danse, on citait Mlle Céleste qui, simple marcheuse à l’
Opéra
, connue seulement par ses succès de galanterie, a
à la dédaigner ; ils verraient le vide que son départ laisserait à l’
Opéra
et souhaiteraient son retour. Pour toutes ces rai
geait sur Hambourg. Elle fut rejointe à Londres par son camarade de l’
Opéra
, Barrez, qui venait y donner avec elle une série
ce de Viel-Castel, Mémoires, t. I, p. 41. 119. Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 210 et p. 236. 120. Le Courrier des Théâtre
ue en France, t. I, p. 190. 134. Ch. de Boigne, Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 90. 135. La lettre de Th. Gautier et la répo
ui composent l’académie royale de Musique sont dans cette position. L’
opéra
est le lieu d’où la médiocrité, dans la manière d
Que l’art est cependant loin encore de cette perfection! Il n’y a à l’
opéra
que très peu de sujets qui chantent d’une manière
rticle non rédigé], Voix [Article de Rousseau]. Le poème entier d’un
opéra
doit être chanté ; il faut donc que les vers, le
ce genre, soient lyriques. Voyez Coupe, Lyrique [Article non signé],
Opéra
[Article de Jaucourt]. (B) Débit Débit, s.
Rousseau]. (B) Débiter Débiter, verbe act. (Musique.) terme d’
opéra
; rendre avec vivacité, nuances et précision un r
ix. Voyez Débit, Temps [Article de Rousseau], Déclamation. La scène d’
opéra
languit, si elle n’est pas débitée ; l’acteur qui
trangers cependant arrivent de sang-froid, nous leur parlons de notre
opéra
, et ils y courent ; mais ils ouvrent en vain les
r les personnes qui se dévouent à nos plaisirs. Débiter est donc à l’
opéra
une partie essentielle à l’acteur ; et débiter es
ont appris dans leur jeunesse avec le chant de Lully, reprochent aux
opéras
modernes qu’il y a trop peu de vers de déclamatio
e Musique, sont ennuyés de la trop grande quantité de déclamation des
opéras
anciens. Les gens de goût qui savent évaluer les
rt, veulent que l’on conserve avec soin la belle déclamation dans nos
opéras
, et qu’elle y soit unie à des divertissements ing
atoniquement l’étendue ordinaire des voix, on les suppose au ton de l’
opéra
, par exemple. Il n’y en a point qui, en prenant l
; elles remplissent et soutiennent l’harmonie : on en a trop peu à l’
opéra
, l’effet y gagnerait. Voyez Instruments [Article
voix ! et il faut premièrement chanter, et avoir de quoi chanter à l’
opéra
. Le fausset est une voix de dessus factice ; elle
gé]. (B) Geste (Chant du théâtre) Geste, (Chant du théâtre.) l’
opéra
français a pour objet de séduire l’esprit, de cha
mer les sens, de transporter l’âme dans des régions enchantées. Voyez
Opéra
[Article de Jaucourt] : si les ressorts de cette
bientôt à son plus haut point de gloire ; mais c’est surtout dans les
Opéras
de Quinault qu’il aurait pu atteindre rapidement
. 4. du Liv. 3. [« Vice du Grand Ballet »] 141. Ce qu’on dit ici des
Opéras
de Quinault, au sujet de la Danse, est vrai à la
en est de même de la décoration et de la machine. Dans chacun de ses
Opéras
, on trouve des moyens de Spectacle, dont jusqu’ic
s’astreint dès lors à une discipline artificielle — celle du ballet d’
opéra
ou bien celle de rites égyptiens, qu’importe ! Le
; il créa 57 ballets, en reconstitua 17 ; il imagina les danses de 32
opéras
; lui qui avait, dans le ballet de Perrot « l’aér
agnifique d’un art qui lamentablement s’étiolait sur son sol natal, l’
Opéra
de Paris, se réalisât, il avait fallu qu’il fût e
ignoré en France. Du reste la reprise de sa Belle au bois dormant à l’
Opéra
, par Diaghilev, sera pour sa mémoire le plus écla
ntation de la Juive, occupa le public. La pompe extraordinaire de cet
opéra
, la qualité des interprètes, la haute valeur que
rit le bruit qu’on essayait de faire autour du nouveau spectacle de l’
Opéra
. Le 28 juillet, le roi Louis-Philippe, entouré de
modernisée avec beaucoup de bonheur. Chose curieuse : ce directeur d’
Opéra
n’était pas ennemi de la musique. Quoiqu’il manqu
ar des prodiges de diplomatie. Bientôt elle mit l’administration de l’
Opéra
dans un grand embarras, lorsqu’elle souffrit d’un
a tous les médecins et chirurgiens ordinaires et extraordidaires de l’
Opéra
: mes amis de Guise, Roux, MM. Marjolin et Magend
t en traits précis et charmants. *** L’année 1836 vit se produire à l’
Opéra
des spectacles qui font date dans les annales de
marque sublime du génie. J. Janin constatait qu’avec les Huguenots l’
opéra
l’emportait sur le ballet, son rival séculaire. D
incipal était destiné à Fanny Elssler. Ce n’était pas un hasard, si l’
Opéra
montait un ballet dont l’action se passait en Esp
ire de la danse espagnole. On en avait vu des spécimens aux bals de l’
Opéra
, où une troupe espagnole avait exécuté, entre aut
nt et la fit applaudir de confiance. Le 2 mai, Grillparzer voyait à l’
Opéra
le Philtre et la Tempête. Dans ce ballet, on avai
nser l’amour sincère, conduit le jeune homme au foyer de la danse à l’
Opéra
. Là se présente l’ingénue Paquita dans l’espoir q
eo, las boleras, et d’autres. Paquita, plus heureuse qu’au foyer de l’
Opéra
, danse un pas rustique aux applaudissements de la
3 ». Le Diable boiteux faisait prévaloir avec éclat sur la scène de l’
Opéra
une conception plus libre de la danse. Marie Tagl
llets dans la moelle des os et de là dans le cœur. » Le plancher de l’
Opéra
vit de folles évolutions qui firent frémir dans l
rand événement, dit-il, préoccupait depuis quinze jours le foyer de l’
Opéra
… il n’y avait à l’Opéra qu’une pensée et un seul
préoccupait depuis quinze jours le foyer de l’Opéra… il n’y avait à l’
Opéra
qu’une pensée et un seul nom : Taglioni ! C’est q
e la reprise de la Sylphide, la chasteté de Mlle Taglioni : « Quand l’
Opéra
a revu sa grande passion — Taglioni qui lui reven
uand l’Opéra a revu sa grande passion — Taglioni qui lui revenait — l’
Opéra
l’a d’abord applaudie, avec cette admirable fureu
llet bordelais, la Sylphide, sans compter les pas intercalés dans des
opéras
tels que Robert le Diable, le Philtre, le Rossign
ruel embarras. Le 19 décembre elle signait le traité qui la liait à l’
Opéra
pour une nouvelle période de quatre années. Le 20
. L’Artiste, t. XI, 1836, p. 241 et 312. 112. Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 132. 113. Le Siècle, 18 juillet 1836. 114.
la chorégraphie. La première, Louise, fit une carrière honorable à l’
Opéra
sous l’Empire. Elle avait une sœur, réputée pour
danseuse, la plus parfaite qui ait jamais paru sur les planches de l’
Opéra
, c’est qu’elle était la danse elle-même64. » Ce
éputation si brillamment inaugurée en Allemagne. Elle vint donner à l’
Opéra
, ce « centre de l’univers », une série de représe
iative était celle de Duponchel, l’architecte qui allait bientôt, à l’
Opéra
, généraliser la réforme des décors et des costume
enaires qui comptaient cependant parmi les plus brillants sujets de l’
Opéra
, Mmes Legallois, Anatole, Montessu. Le public put
llemagne une artiste aussi remarquable. Mlle Taglioni fut engagée à l’
Opéra
. A défaut de ballets appropriés au talent de sa n
défaut de ballets appropriés au talent de sa nouvelle pensionnaire, l’
Opéra
reprit pour elle, pour la réformatrice, le vieux
les Filets de Vulcain, Flore et Zéphire ne furent plus possibles : l’
Opéra
fut livré aux gnomes, aux ondins, aux salamandres
arie Taglioni rapporta le diadème, conservé aujourd’hui au musée de l’
Opéra
, dont elle aimait à se parer sur la scène. La Rus
ressources. Ses appointements fixes qui étaient de 20 000 francs à l’
Opéra
, les feux, c’est-à-dire les cachets par soirée qu
it entre ses mains prodigues. Elle demandait souvent à la caisse de l’
Opéra
des avances sur ses émoluments du mois. Elle ne p
elle prélevait le soir même une part de la recette. Les archives de l’
Opéra
renferment un grand nombre de reçus signés par Ml
ouis XV, la charge d’intendant des menus chez l’ancien directeur de l’
Opéra
. Singulier homme que le comte de Voisins, mélange
, Marie Taglioni romprait un beau matin l’engagement qui la liait à l’
Opéra
, pour répondre à l’appel du plus offrant. La Russ
nfin il eût été imprudent de laisser reposer la fortune du ballet à l’
Opéra
sur le concours exclusif d’une artiste dont la ca
une Taglioni et, au besoin, de la remplacer ? Le meilleur sujet de l’
Opéra
, Mlle Duvernay, n’était point de taille à se mesu
Londres, l’astre montant de Fanny Elssler 64. Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 43. 65. Mémoires d’un Bourgeois de Paris, t
tance et mystère du but du voyage. Ils savaient que le directeur de l’
Opéra
se rendait à Londres pour étudier sur place le fo
ns mes projets, à leur donner une bonne idée de l’administration de l’
Opéra
de Paris. Je les invitai à dîner à Clarendon’s hô
si que Thérèse, à raison de 8 000 francs par an. Sur les comptes de l’
Opéra
, elle émargea chaque quinzaine pour une somme de
u encore par un rachat de congé, c’est-à-dire par une indemnité que l’
Opéra
leur payait, lorsqu’elles renonçaient en sa faveu
ler (sic) des choses qui fortifient l’espérance d’un grand succès à l’
Opéra
. La fortune de son extérieur, l’agaçante94 finess
nt pour les rues et boutiques des alentours. Il est indéniable qu’à l’
Opéra
tout le monde se donnait beaucoup de mal pour le
out le monde se donnait beaucoup de mal pour le ballet nouveau. « A l’
Opéra
, dit Charles de Boigne, on ne rêvait que Tempête
» Autre bruit de coulisses, le 3 septembre : « Plus les artistes de l’
Opéra
voient aux répétitions danser Mlle Fanny Elssler,
des historiens auxquels je réponds. Je tiens d’un grand amateur de l’
Opéra
de Vienne, d’un fidèle et fervent admirateur des
par lui. Ce n’était pas assez de la montrer du haut de la scène de l’
Opéra
au public enchanté. Il éprouvait le besoin de la
léristes et en taglionistes. Un énergumène écrivait sur les murs de l’
Opéra
ces mots : « La Sylphide ou la mort ! » La repris
ste. Quoiqu’elle restât dévouée à son fondateur devenu directeur de l’
Opéra
, qui ne pouvait approuver des attaques contre Fan
pour la première fois avec elles le 8 octobre. L’administration de l’
Opéra
comptait sur leur renom pour remettre à flot la p
tes ses places de ce que Paris renferme de sommités sociales, voilà l’
Opéra
pour ce soir. Bien fou qui y résisterait ! Encore
— — La Tentation ; Guillaume Tell, au bénéfice des pensionnaires de l’
Opéra
7 533 — 5 nov. 9e — — Le Comte Ory (144e) 6 2
e, avec accompagnement de mirlitons, du pas de deux que dansaient à l’
Opéra
Fanny Elssler et Perrot. Enfin, le succès de Fann
avait la valeur d’un éloge. 95. Ch. de Boigne, Petits Mémoires de l’
Opéra
, p. 78. 96. Voir le Petit Courrier des Dames, se
t que le fameux intermède musical des Troyens, je l’avais entendu à l’
Opéra
la veille de mon départ. Entendu et vu, quoique c
yens avait voulu que l’orchestre assumât la totalité de la tâche. À l’
Opéra
, on en a jugé autrement ; on a voulu étayer cette
u métro. Seulement, je passe cela à Gavroche, parce qu’il blague. À l’
Opéra
, quand on arrange Berlioz, c’est sérieux.
faut espérer pour leur gloire qu’ils auront un jour des académies. L’
opéra
a été regardé long-tems comme l’école du bon goût
lle s’empressoient de la consulter. Tout est bien changé, Monsieur, l’
opéra
, de modèle qu’il étoit, est devenu la copie des f
ue le tems avoit flétris. Ce costume s’est malheusement introduit à l’
opéra
surtout dans les ballets. La scène brillante de c
r a primordialement imprimée. Ces perruques ont passé de la ville à l’
opéra
. Les habitans de Paris ayant adopté ces éxtravaga
le lendemain Caracalla, et le surlendemain Brutus. Les danseurs de l’
opéra
ont pris le costume du jour, et se sont consacrés
és ; En l’année 1762 je déclarai la guerre aux énormes perruques de l’
opéra
parce qu’elles étaient ridicules et qu’elles s’op
un spectacle en Europe qui puisse réunir tant de talens divers que l’
opéra
. Tous les beaux arts s’empressent à lui prêter le
n art (le danseur doit beaucoup voir et bien examiner), et ce fut à l’
Opéra
de Paris, le plus beau temple qu’on ait élevé à T
ssédé de bons compositeurs et a fourni d’excellents danseurs même à l’
Opéra
de Paris. Depuis quelques années cette ville a do
Royale de Musique . Un journaliste disait, au sujet de mes débuts à l’
opéra
: Le théâtre de Bordeaux est destiné à nous appr
re désormais le dernier échelon pour s’élever à cet Olympe (le grand
opéra
). Que ceci soit dit en faveur du théâtre de Borde
23 octobre. Valses. Chopin à l’
opéra
. — Le sang viennois. La Suite de danses est ost
t, deux faibles — est à la mélopée virgilienne. On n’a pas voulu, à l’
opéra
, reprendre celle en ut dièse mineur, déjà réalisé
s Incroyables et ces Merveilleuses de chez le fripier que nous sort l’
Opéra
? D’autant plus que toute cette défroque Directoi
temps en tournant. Sa technique ? Quelques rares souvenirs du « rat d’
Opéra
» que naguère elle fut, quelques temps timidement
Sangalli mère lui fait face. En peinture, comme chez elle, comme à l’
Opéra
, Rita vit sous le regard de maman. Je ne sache pa
xtramoderne, une ravissante aquarelle de Lacoste, le dessinateur de l’
Opéra
, — et sur le piano, une poupée en porcelaine, eng
econd etage de l’hôtel : Le plancher est incliné, comme la scène de l’
Opéra
, et aboutit à une glace, d’un seul morceau, qui m
, lorsqu’Halanzier l’emmena pour lui faire visiter la scène du nouvel
Opéra
: — Eh bien, est-ce assez grand cette fois ? lui
ise au lit, le matin, à neuf heures ; à deux heures, en revenant de l’
Opéra
, un biscuit trempé dans un verre de malaga ; à si
es comme des nations… Heureuses celles qui n’ont pas d’histoire ! A l’
Opéra
, on dirait : d’histoires, — et ce pluriel ne para
cessèrent de se montrer inquiets sur l’avenir. On mit les petites à l’
Opéra
. A parler franc, Constance, l’aînée, n’avait de d
. Plus tard, après un brillant examen passé devant le sanhédrin de l’
Opéra
, — MM. Vaucorbeil, Meyer, Mérante, Pluque, Régnie
ignonne a dû se chanter, comme la Chonchon de la Grâce de Dieu : A l’
Opéra
, je serai reine ! En satin j’aurai des souliers,
ellents Maîtres de Musique, et ils concertèrent ensemble une espèce d’
Opéra
des amours d’Apollon et de Daphné qui fut représe
r de la Musique se répandit ainsi avec une rapidité surprenante, et l’
Opéra
fut reçu en Italie avec cette passion vive qu’ins
ils furent préparés. 83. Cette partie moins négligée rendrait notre
Opéra
le plus surprenant spectacle de l’Europe. Le jour
à la Cour, et à la Ville, lors même que nous avions, au Théâtre de l’
Opéra
, les meilleurs Danseurs qui y eussent paru depuis
e soit entièrement écroulée, n’est qu’un préjugé du petit peuple de l’
Opéra
, qui s’est glissé dans le monde, et qui s’y maint
e zélé de ma doctrine et n’en fut point le martyr ; il composa pour l’
opéra
de Silvie un pas de deux plein d’action et d’inté
incre les anciens préjugés ; de triompher des vieilles rubriques de l’
opéra
; de briser les masques ; d’adopter un costume pl
danseur ne s’étoit point exercé à l’art pantomime, inconnu alors à l’
opéra
; étonné de ma manière de faire et de la nouveaut
ar les succuès qu’il avoit obtenu dans ce nouveau genre, il donna à l’
opéra
mon ballet de Médée et Jason ; cette scène tragiq
sen dans « Coppélia ». C’est un bel et utile usage que renouvelle l’
Opéra
en recueillant de grand cœur les étoiles étrangèr
ui est une vertu de la confrérie chorégraphique. Entre le ballet de l’
Opéra
et celui du Théâtre Royal de Copenhague il existe
es Theater an der Wien. Le premier, inauguré en 1763, jouait le grand
opéra
et donnait chaque semaine, à jour fixe, des balle
ait représenter sur une scène vaste des pièces à grand spectacle, des
opéras
, des ballets et des pantomimes. Les deux théâtres
ans, plusieurs fois avec la collaboration de Scribe, des ballets à l’
Opéra
de Paris. L’autre était Mlle Bigottini. Cette bel
tait Mlle Bigottini. Cette belle Toulousaine avait débuté en 1801 à l’
Opéra
de Paris. Elle avait éclipsé une beauté fâcheusem
chant à Berlin et devint, dans cette ville, directeur des chœurs à l’
Opéra
Royal. Berlioz eut affaire à cet artiste, lorsqu’
çus de sa main eussent un prix inestimable. Berlin possédait aussi un
Opéra
dont Spontini avait fait un institut musical de p
tirer les égards des directeurs de théâtres. Les deux mois passés à l’
Opéra
Royal lui furent surtout utiles, parce qu’ils fur
sentations du Kærnthner-Thor, Alphonse Royer, le futur directeur de l’
Opéra
, va jusqu’à dire qu’elle n’obtenait qu’un très fa
ntations de l’opéra-ballet le Dieu et la Bayadère remplirent avec des
opéras
français le reste de la saison. Quelques esprits
critique de l’Allgemeine musikalische Zeitung, comment veut-on que l’
opéra
allemand prospère et que la notion de ce qui est
as repoussé les consolations que lui offrait un de ses camarades de l’
Opéra
de Berlin, le danseur Stuhlmuller, et les suites
ses admirateurs berlinois. Après avoir donné, le 15 février 1833, à l’
Opéra
Royal sa représentation d’adieux, elle se dirigea
tinée un cours inespéré et réalisa son rêve secret. Le directeur de l’
Opéra
de Paris, le docteur Véron, à qui, dès 1831, Alph
ttgart und Tübingen, 1832, p. 268. 11. Alphonse Royer, Histoire de l’
Opéra
, Paris, 1875, p. 174. 12. Revue Britannique, 18
éprouver une joie orgueilleuse. Car cet effort classe notre époque. L’
Opéra
vient de nous faire l’insigne honneur de reprendr
Ramoneurs, comme gouaillaient les « soiristes » du xviiie siècle, l’
Opéra
doit consentir des sacrifices. Tenons compte de t
llement », admet Diderot, un ennemi. Et « l’on danse partout dans les
opéras
de Rameau, même autour des tombeaux, » comme insi
26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’
Opéra
. Mademoiselle, Vous m’avez fait le grand plaisi
trop à l’étroit dans cet espace exigu, vous pour qui le plateau de l’
Opéra
n’est pas toujours assez vaste, pour qui il faudr
source classique ; nous voyons une inquiétude omineuse s’emparer de l’
Opéra
. Car un labeur énorme s’impose à qui voudrait rec
a rien de moins propre pour les Ballets Pantomimes, que les plans des
Opéra
Français ; et surtout si on voulait les suivre d’
oins intéressant aujourd’hui. Les épisodes surchargent d’ailleurs ces
Opéra
, et ils sont souvent amenés par le moyen d’une Ba
ns Anacréontiques et agréables, tout ce qui est enfin du ressort de l’
Opéra
François fournit des sujets aux compositeurs de c
t momentanée, telle qu’on l’éprouve à la représentation d’une Scène d’
Opéra
et d’un Dénouement heureux de quelque Comédie, ou
eurs qui les exécutent avec grâce, avec délicatesse, aux Acteurs de l’
Opéra
et de la Comédie. 38A l’égard de la haute danse
mauvais, ont le droit d’établir leurs productions sur le théâtre de l’
Opéra
de Paris, quel est l’homme à talent qui voudra re
ué, car la médiocrité compromettrait bien souvent le succès de maints
opéras
qui coûtent de 50 à 80 000 l. à monter. Qui chois
ect, GARDEL. Depuis 1793, Gardel, tout en s’occupant activement de l’
Opéra
, n’y avait pas eu de ballets représentés. Il est
Convention Nationale arrête que le Citoyen Gardel, directeur du grand
Opéra
, se rendra sur-le-champ au lieu ordinaire de ses
le succès retombe sur la Persiani. Personne n’a été redemandé après l’
opéra
. Le ballet qu’on donnait était Robert le Diable,
dessins presque toujours symétriques des divertissemeus attachés à l’
opéra
, et aux ballets en action. Si l’on ajoute à ce no
eaux de ténier lui offre les images variées. Le corps de ballets de l’
opéra
est sans contredit le plus nombreux de tous les t
la troupe militaire et n’existent point dans la troupe dansante de l’
opéra
; d’où il résulte qu’une parfaite exécution est i
âle, précis et correct qui règne dans l’exécution de l’orchestre de l’
opéra
; l’ensemble parfait qui résulte de la manière vi
ncertos, ni sonnates, ni symphonies. Gardel, maître des ballets de l’
opéra
est musicien, il joue fort bien du violon ; c’est
e ont donné l’idée de ces Intermèdes qu’on joint en Italie aux grands
Opéras
, et de ces Opéras Bouffons qu’on y représente sép
de ces Intermèdes qu’on joint en Italie aux grands Opéras, et de ces
Opéras
Bouffons qu’on y représente séparément sur des Th
de flâner, le matin, — entre neuf heures et midi, — aux environs de l’
Opéra
, vous avez sûrement rencontré, sur le trottoir de
lles ont moins de cheveux que de toupet. Ce sont ces demoiselles de l’
Opéra
qui s’en vont à leur ouvrage. L’ouvrage, c’est la
i vu, raconte M. Albéric Second dans ses curieux Petits Mystères de l’
Opéra
, j’ai vu mademoiselle Taglioni, après une leçon d
d’avoir un léger crayon d’une répétition ordinaire sur la scène de l’
Opéra
? D’abord, sur celle-ci, — dont le rideau relevé
Robinet, lettre du 11 avril 1671 À propos, le grand
Opéra
, Qui fait tant de bruit dans Lutèce,158 Attira l
e Midi et le Nord les accueilleroient avec plaisir ; et la danse de l’
opéra
, beaucoup trop nombreuse, n’en seroit pas moins b
ts produiroit une diminution d’appointemens et de feux. La danse de l’
opéra
a éprouvé des pertes. La plus récente est celle d
tance, frivolité ou dégoût, Didelot, des Hays et Laborie ont quitté l’
opéra
: le premier est à Pétersbourg, le second à Milan
de la donnée ? J’en doute fort. Quant à la chorégraphie réalisée à l’
Opéra
, elle est d’une insuffisance trop patente. C’est
euses qui figurent sur le programme ; puis, en désertant un instant l’
Opéra
, minuter quelques observations sur une singulière
Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’
Opéra
Français132 C’est un Spectacle de Chant et de
ond, dans l’épisode de Protée que Quinault a lié si naturellement à l’
Opéra
de Phaéton. Ce personnage connu dans la Fable par
e suspendre toute prévention. Je crois avoir aperçu dans un des beaux
opéras
de Quinault un trait singulier de génie qui est d
fut l’effet prodigieux que produisit dans la dernière reprise de cet
opéra
une petite Fête de la plus faible composition, qu
rapport aux actions humaines. De la Danse des Balets. De la danse des
Opéras
. De l’origine de la danse des Danseurs de corde,
puis un siecle ; de sorte que les Ballets de Phaëton ou de tout autre
Opéra
ancien, remis par un Compositeur moderne, différe
fférent si peu de ceux qui avoient été faits dans la nouveauté de ces
Opéra
, que l’on s’imagineroit que ce sont toujours les
Nymphes à gauche ; ce seroit pécher contres les vieilles regles de l’
Opéra
; mais il fera un exercice froid & compassé d
me, me paroît bien difficile à remplir. Vous exigez des détails sur l’
opéra
; vous voulez que je vous parle des gens à talens
ès la mise d’Armide, et le nouveau triomphe que Gluck obtint dans cet
opéra
, qui n’est point une tragédie, ce célèbre composi
il rioit de la prédiction de tous ces petits prophètes : il donna son
opéra
; mais l’esprit de parti triompha du charme, de l
n cette Fête Royale, Le meilleur de tout le Régale, Fut certain petit
Opéra
Que toute la Cour admira. On y voit, comme en
Répondant à son Amitié, Etre l’excellente Moitié. Pour retourner à l’
Opéra
, Le Lecteur, s’il lui plaît, saura, Que l’Autheur
is dansé, sur les plus grandes scènes lyriques, entre deux actes d’un
opéra
, et j’imaginais qu’il en serait de même à Paris.
gt et un ans de suite, a heurté les échos du cabinet directorial de l’
Opéra
, ne lui avait pas caché qu’il n’éprouvait que peu
ort en règle ? Avez-vous oublié que vous vous proposiez de danser à l’
Opéra
? Peut-être le sait-il !… — Peu importe, répondis
ostilités éclatèrent à l’occasion de la rentrée de Marie Taglioni à l’
Opéra
, en juillet 1840. Le 1er août, un collaborateur a
« Un vent de bénédiction a soufflé l’autre semaine sur la salle de l’
Opéra
… Les échos du théâtre ont dit : Taglioni ! et le
les cordages comme une enfant, Taglioni courait sur les planches de l’
Opéra
comme une danseuse sans rivale, comme Taglioni !
conduite, en effet, difficilement excusable, envers la direction de l’
Opéra
. Les engagements sont chose sacrée que même une d
ublié. En juin 1840, Léon Pillet, attaché depuis plusieurs années à l’
Opéra
en qualité de commissaire royal, prit la successi
ontracté en décembre 1836 par Mlle Fanny Elssler avec le théâtre de l’
Opéra
, en qualité de premier sujet de la danse et de la
de dédit, il ne reste plus à Mlle Fanny qu’à envoyer sa démission à l’
Opéra
, que tout sera à jamais fini entre elle et l’admi
es moyens. Il fit sommation à Fanny de se présenter immédiatement à l’
Opéra
pour y remplir les rôles de son emploi ; on répon
e M. Séguier, dans l’audience du 23 août 1842. Me Dupin plaida pour l’
Opéra
. Après un exposé impartial des faits, il démontra
2 : « Comme on le sait, la condamnation obtenue par le directeur de l’
Opéra
contre Fanny Elssler prononce la prise de corps.
s sommes qu’elle allait gagner. Mais lorsque Me Spinnael, au nom de l’
Opéra
, se rendit à la Monnaie pour opérer la saisie, on
réconciliée avec Léon Pillet, reparaîtrait bientôt sur la scène de l’
Opéra
. La nouvelle était malheureusement fausse. Ce n’e
s la fureur de tous les patriotes. Les purs maudirent une époque où l’
opéra
et la danse, disaient-ils, avaient fait oublier à
vraiment géniales, et ces trois artistes furent : la Malibran, dans l’
opéra
; Rachel, dans le drame ; Elssler dans le ballet.
France ces sortes de caractères, qui y étaient autrefois en usage, L’
Opéra
Comique les y avait fait revivre. La sagesse du g
t à la perfection du goût, les a sans doute bannis pour jamais. Voyez
Opéra
Comique [Article non signé] (B) Baladoire
suivi, cette danse ne paraissant pas assez noble pour le théâtre de l’
opéra
. (B) La bourrée est à deux temps, et composée de
fférents, selon la nature des airs sur lesquels on danse. Au bal de l’
Opéra
on danse dans les deux bouts de la salle des cont
côté ; et on lui donne alors ces noms différents. Deruel danseur de l’
opéra
du dernier siècle, faisait la cabriole en montant
et des lignes pures. Je songeais, en la regardant, aux ballerines des
Opéras
. Grâce à elle, je comprenais ce que veulent faire
scènes de l’Europe ! Elles veulent imiter les tanagras, les filles d’
opéra
qui mettent leurs bras en cerceau au-dessus de le
ylose empruntée et maladroite que donnent chez nous aux petits rats d’
opéra
les exercices mal compris, surtout leurs yeux, le
tous les danseurs des spectacles de l’Europe, et notamment ceux de l’
opéra
de Paris, spectacle qui étoit, qui est, et qui se
es, cedèrent à l’évidence, et se rangèrent alors sous mes drapeaux. L’
opéra
prit bientôt une nouvelle forme quant au costume
le n’avoit pas encore balbutié. Si l’on réfléchit sur ce qu’étoit l’
opéra
en 1760, et sur ce qu’il est aujourd’hui, il sera
nt avoir chanté ni dansé mieux qu’ils dansaient et chantaient à notre
Opéra
, il en a conclu, 1°. Que les sons qu’il entendait
était très persuadé, ainsi que lui, en France, que la Danse de notre
Opéra
était parvenue au point de perfection qu’il lui e
ans son premier volume, p. 443, édit. 1746, que les symphonies de nos
Opéras
et principalement celles de Lully, le plus grand
urds et Muets de M. Diderot. Voici cependant deux faits certains. Les
opéras
de Cambert transportèrent tout Paris de plaisir.
ières – qui étaient à l’origine insérées dans un ballet, un bal ou un
opéra
– sont orthographiés avec majuscule (p. ex. « Tri
rquoi n’est-il pas permis à nos maîtres d’exposer sur le théatre de l’
opéra
, trois morceaux de ce genre, l’un tiré de l’histo
et de la peine. Il seroit plaisant de voir un maître de ballets de l’
opéra
, un in-folio à la main, se casser la tête pour re
tête pour remettre les ballets des Indes galantes, ou de quelqu’autre
opéra
chargé de danses. Que de chemins différens ne fau
pas au surplus qu’un maître de ballets, après avoir composé ceux d’un
opéra
à la satisfaction du public, soit obligé nécessai
cle, l’ornement de la scène lyrique et le plus célèbre chanteur que l’
opéra
ait jamais eu. Il réunissoit aux charmes de la vo
été puiser leur éloquence au conservatoire où dans les coulisses de l’
opéra
? La scène Française ne m’offre-1-elle point Corn
ique qu’un amas de ridicules et d’invraisemblances. Le récitatif de l’
opéra
Italien a sans doute quelque analogie avec la déc
rovoque le public à l’ennui, et au sommeil. Le récitatif des premiers
opéra
Français mis en musique par Cambert et par Lully
nt de lumières et de foule, j’avais devant moi cette cour de l’ancien
Opéra
, qui s’ouvrait sur la rue Drouot, avec sa corbeil
a petitesse, d’une netteté de contours qui est passée en proverbe à l’
Opéra
. Le marquis de Massa lui apprenait la boxe ; mais
travailleuse, très forte d’exécution et de correction, la seule de l’
Opéra
qui sache danser une variation de violon. C’est m
t susceptible d’aucun de leurs agréments. Tel est le Carnaval mauvais
Opéra
formé des entrées de la Mascarade du même nom, co
. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. L’
Opéra
vient d’inaugurer une série de spectacles de dans
licieuse, en parlant d’une création récente, les emprunts faits par l’
Opéra
aux Russes. Le fait est patent ; il est de plus a
n nom familier aux fervents de la danse, Mlle Solange Schwarz, « de l’
Opéra
», interpréta avec la plus grande correction Le C
odernes ou tout récemment créées. Mais comment un humble habitué de l’
Opéra
, qui n’est même pas bachelier du tremplin, oserai
âge le mystère, le ballet romantique le fit éprouver aux abonnés de l’
Opéra
vers 1830. Le ballet fut, il sied de le préciser,
faitement cette vérité. Elle a plus osé qu’aucune autre danseuse de l’
Opéra
: la première, elle a transporté sur ces planches
portrait écrit » qu’il fait d’elle à ce propos dans Les beautés de l’
Opéra
, album où Jules Janin se charge du panégyrique de
la Renaissance dans le Zingaro, début qui lui ouvrit les portes de l’
Opéra
. C’est du reste « Perrot l’Aérien », son mari, «
t donné encore une fois de collaborer avec la Grisi sur la scène de l’
Opéra
. Avec la Péri il tente, vainement du reste, de ba
. Anton Birkmeyer semble y être autorisé. Il est premier danseur de l’
Opéra
de Vienne. Je me figure le dernier ! M. Birkmeyer
septembre. Je fais l’école buissonnière. Si j’affronte un ballet d’
opéra
avec ce sang-froid que nous donne une longue expé
éjour champêtre qui m’ont fait m’écarter du droit chemin qui mène à l’
Opéra
— n’est autre chose que la Cléopâtre des ballets
▲