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1 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
instruments de ces deux Arts auxquels ils ont donné lieu, et dont la Nature elle-même est le principe. Dès qu’il y a eu des h
e dans le monde, jusqu’au moment où leur raison se développe c’est la Nature primitive qui se peint dans les sons de leur voix
x mouvements du corps les agréments dont ils étaient susceptibles. La Nature a fourni les positions : l’expérience a donné les
t ; parce qu’on développe, par le secours de l’Art, le don reçu de la nature .
2 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14
e sont, Monsieur, ou ne doivent être qu’une copie fidelle de la belle nature  : c’est par la vérité de cette imitation que les
tume en font le coloris ; enfin, le Compositeur est le Peintre. Si la nature lui a donné ce feu & cet enthousiasme, l’ame
x des grands Peintres ; cet examen les rapprocheroit sans doute de la nature  ; ils éviteroient alors, le plus souvent qu’il le
es sentiront le vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidelement la nature , & à peindre sur la Scene les différentes pas
amp; à l’agilité des jambes ; mais la symmétrie doit faire place à la nature dans les Scenes d’action. Un exemple, quelque foi
amp; où l’Art du Compositeur ne doit se montrer, que pour embellir la nature . Un Maître de Ballets, sans intelligence & sa
oins de véhémence & d’impétuosité. Ce principe posé, & que la nature démontre tous les jours, il y auroit donc plus de
ette diversité est d’autant plus séduisante qu’elle est l’image de la nature . Convenez donc avec moi, Monsieur, que la symmétr
3 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149
est elle enfin qui réduira à dos principes constans et puisés dans la nature , des règles, qui jusqu’à présent, n’ont été que v
. Il voudra exiger les mêmes moyens dans son écolier que ceux dont la nature le fait jouir ; il rapportera tout à lui, sans s’
ences, ni des difficultés que l’écolier ne peut vaincre, parce que la nature s’y oppose ; qu’elle se prête, mais qu’elle ne se
on que le jardinier lui impose : de même, le maître habile guétera la nature , l’assujétira à ses desseins, et d’une main indus
vent se prêter, soit en prenant des routes contraires à celles que la nature indique pour remédier à toutes les bizarreries qu
attachés ensemble par des ligamens et exécutant les mouvemens que la nature leur a assignés par le moyen des muscles qui y ab
ouvemens. Pour que ces mouvemens se lassent avec plus de facilité, la nature a formé des os qui ont des cavités, et des os qui
l’on nomme articulations. Elles sont autant de points mobiles que la nature à ménagés dans la magnifique charpente du corps h
n adoucissant les angles, les rendent moins saillants. Mais ce que la nature ne peut faire entièrement, l’art y supplée, et le
le goût seul qui leur assigne leurs mouvemens et leurs contours ; la nature se prête et obéit à ce goût ; elle ne refuse poin
ctement tendu ; mais toutes ces observations, quoique puisées dans la nature , ne sont que vagues quant à l’expression et à la
on que ses mouvemens fussent aussi complets que ceux du bras, mais la nature ne l’ayant pas jugé nécessaire, et la position de
ue les ligamens en sont plus forts et les muscles plus multipliés. La nature sage et prudente dans ses opérations, ne pouvoit
s considérable et proportionné à sa chûte, il étoit nécessaire que la nature assignât à ces deux colonnes une force supérieure
jeux contractés, ce seroit vainement fouiller dans les mystères de la nature  ; il est des secrets qu’elle ne révèle point, pas
secrets qu’elle ne révèle point, pas même sur le cadavre ; lorsque la nature fait un effort violent, comme l’entrechat dans le
4 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8
e sont, Monsieur, ou ne doivent être qu’une copie fidèlle de la belle nature . C’est par la vérité de l’imitation que les ouvra
le costume en sont le coloris ; le compositeur est le peintre. Si la nature lui a donné ce feu et cet enthousiasme, ame de to
x des grands peintres ; cet examen les rapprocheroit sans doute de la nature  ; ils éviteroient alors, le plus souvent qu’il le
es sentiront le vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidèlement la nature , et à peindre sur la scène les différentes passio
s, et à l’agilité des jambes ; mais la symétrie doit faire place à la nature dans les scènes d’action. Un exemple, quelque foi
e, et où l’art du compositeur ne doit se montrer que pour embellir la nature . Un maître de ballets, sans intelligence et sans
s ou moins de véhémence et d’impétuosité. Ce principe posé, et que la nature démontre tous les jours, on doit diversifier les
tte diversité est d’autant plus séduisante, qu’elle est l’image de la nature . Convenez donc avec moi, Monsieur, que la symétri
5 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
ces des règles étroites de l’école, pour suivre les impressions de la nature , et donner à la danse l’ame et l’action qu’elle d
bras doit avoir une expression différente. La vraie pantomime suit la nature dans toutes ses nuances : S’en écarte-t-elle un i
paroitre dans la danse en action, pour faire place au sentiment de la nature . Rien n’est si difficile à ménager que ce qu’on a
upportable. Il n’appartient pas à tout le monde d’avoir du goût ; la nature seule le donne ; l’éducation le raffine et le per
eut réussir dans l’action pantomime, sans être également servi par la nature  ; lorsqu’elle nous donne les premières leçons les
contents de leurs écoliers ? Roscius ne le fut que d’un seul, que la nature sans doute avoit servi ; encore y trouvoit-il tou
té. On ne peut se distinguer au théatre que lorsqu’on est aidé par la nature  ; c’étoit le sentiment de Roscius. Selon lui, dit
de l’âme ; elle est au dessus des règles et ne se peut enseigner ; la nature seule la donne. Pour hater les progrès de notre a
âme, ils cessent dèslors d’être aimables et de plaire : la voix de la nature et l’expression fidelle du sentiment porteront to
s, ingénieux. Le goût n’est pas dans les difficultés ; il tient de la nature ses agrémens. Tant que l’on sacrifiera le goût au
physionomie et les gestes, ils me fassent entendre le sentiment de la nature . Je veux encore que les pas soient placés avec au
ette expression de sentiment qui est l’âme de la vraie pantomime : La nature fut toujours au dessus de l’art ; il n’appartient
à la quelle ils parviennent. De deux acteurs également servis par la nature , celui qui sera le plus éclairé, sera, sans contr
branle leur ame et qui ouvre leur cœur à la sensibilité. Le cri de la nature et les mouvemens vrais de l’action pantomime doiv
6 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
ace des regles étroites de l’Ecole, pour suivre les impressions de la nature & donner à la Danse l’ame & l’action qu’e
une expression différente ; la vraie Pantomime en tout genre, suit la nature dans toutes ses nuances. S’en écarte-t-elle un in
ole doivent disparoître dans la Danse en action pour faire place à la nature . Rien n’est si difficile à ménager que ce que l’o
nsoutenable. Il n’appartient pas à tout le monde d’avoir du goût ; la nature seule le donne, l’éducation le rafine & le pe
eut réussir dans l’action Pantomime, sans être également servi par la nature  ; lorsqu’elle nous donne les premieres leçons, le
s contents de leurs écoliers ? Roscius ne le fut que d’un seul que la nature sans doute avoit servi, encore y trouvoit-il touj
e. On ne peut se distinguer au Théatre que lorsqu’on est aidé par la nature , c’étoit le sentiment de Roscius. Selon lui, dit
l’ame ; elle est au-dessus des regles & ne se peut enseigner ; la nature seule la donne. Pour hâter les progrès de notre A
ils cessent dès-lors d’être aimables & de plaire ; la voix de la nature & l’expression fidelle du sentiment jetteront
oujours sous les colifichets de la mode ; le simple est son fard ; la nature compose ses agréments ; les graces ajoutent à ses
x, la physionomie & les pas, ils me fassent entendre le cri de la nature . Je veux encore que les pas soient placés avec au
ette expression de sentiment qui est l’ame de la vraie Pantomime : la nature fut toujours au-dessus de l’Art, il n’appartient
n à laquelle ils parviennent. De deux Acteurs également servis par la nature , celui qui sera le plus éclairé sera sans contred
le leur ame, & qui force leur cœur à la sensibilité. Le cri de la nature , ou les mouvements vrais de l’action Pantomime do
7 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
 ; il joint à la plus belle diction le ton et les accents vrais de la nature , faire répandre dans la tragédie un torrent de la
’une expression vraie, d’une déclamation animée, qui tient tout de la nature , et qui n’emprunte presque rien de l’art. Après a
gue. Ces situations pénibles et forcées tiennent de loin en loin à la nature . Je les regarde comme le trop plein d’une âme for
it être à son avantage. Garrick étoit pour ainsi dire à l’affût de la nature  ; il la guettoit sans cesse et la saisissoit touj
ure vive et animée ; ses yeux disoient tout ce qu’il vouloit dire. La nature lui avoit fait, un don bien précieux, en prêtant
ur état exige, parceque les premiers moyens leurs sont refusés par la nature , et que tous les secours réunis de l’art ne peuve
ceux de Préville ; il disoit que cet acteur étoit l’enfant gâté de la nature  ; il se lia intimement avec lui ; l’estime et l’a
respectueux ; comment est-il possible, disoit-il, qu’un être à qui la nature semble avoir refusé tout ce qui est nécessaires a
mes de la scène, soit si parfait et si sublime ? Non, ajoutoit il, la nature a tant fait pour elle, qu’elle a méprisé tous les
rapide, des gestes éloquens sans principes, et ce cri déchirant de la nature , que l’art s’efforce envain de vouloir imiter, et
arionnette. Les principes d’un art étranger auroient fait grimacer la nature  ; ce beau désordre, qui l’embellit, et que l’art
lle étoit chère au public, et combien ce précieux chef-d’oeuvre de la nature à été …… Garrick n’en dit pas davantage, et quelq
le s’étoit frayée. L’art fit pour Mademoiselle Clairon tout ce que la nature avoit fait pour Mademoiselle Dumesnil. Garrick ad
u’ils lui ont coûté infiniment de peine à acquérir. Elle ne doit à la nature que la beauté de son organe ; tout le reste appar
ment, j’ajouterai que son modèle, étoit l’amie et la confidente de la nature  ; que rien n’étoit étudié chez elle que tout jusq
8 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Avx cavaliers et avx dames, par luy mesme. »
ar fait Le chemin du bien estre : Ioignant comme il a fait, Et la Nature a l’Art, & l’Art a la Nature. F. De Valse.
 : Ioignant comme il a fait, Et la Nature a l’Art, & l’Art a la Nature . F. De Valse.
9 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
ipser au théatre par un masque, et préférer l’art grossier à la belle nature . Comment le danseur peindra-t-il, si on le prive
ent-elles dessinées dans les règles de l’art et les proportions de la nature , il me seroit malaisé de saisir l’intention de l’
er enfin de regarder ce tableau comme une copie fort imparfaite de la nature , puisque je ne rencontrerois pas cette variété qu
t l’esprit dans la matière, et s’il substitue aux traits variés de la nature ceux d’un plâtre mal dessiné et enluminé de la ma
cès lorsqu’il abandonne la charge, et qu’il cherche à imiter la belle nature  ; cesse-t-il de faire grimacer ? il devient froid
ques ? Non, Monsieur, le magasin de Ducreux ne fût jamais celui de la nature  ; ses masques en offrent la charge et ne lui ress
exemples vivans que l’on ne pourra rejetter, si l’on est enfant de la nature , si la simplicité séduit, si le vrai semble préfé
rossières ne sont plus de notre siècle : mais ne pouvant consulter la nature à l’égard de ces êtres chimériques, consultons du
tre qui emprûnte sa couleur de l’élément qu’ils habitent ; je sens la nature , et je la vois partout ; elle ne se perd point so
avoir ? On ne peut rejetter cette proposition, sans ignorer ce que la nature peut produire lorsqu’elle est aidée et embellie d
ement et les métamorphoses intéressantes qu’il opère sans éclipser la nature , sans la défigurer, sans affoiblir ses traits, sa
grand acteur fut bas, trivial, et grimacier : fidèle imitateur de la nature , il en sût faire le plus beau choix ; il la montr
eux que ses forfaits lui présentoient, il luttoit contre la mort ; la nature sembloit faire un dernier effort. Cette situation
ouve qu’elle altère la vérité et qu’elle détruit la vraisemblance. La nature est elle uniforme dans ses productions ? quel est
sans doute, les gradations et les dégradations des productions de la nature sont infinies ; leur variété est immense et incom
de la ressemblance est admirée dans deux jumeaux, comme un jeu de la nature , quelle doit être ma surprise, lorsque je verrai
ans les traits, nulle expression, nul caractère : tout languit, et la nature gémit sous un masque mort et désagréable. Pourquo
leurs mouvemens sont dans une contention forcée, et qui contraint la nature  ? D’où vient enfin ont-elles l’art de dérober la
miques. Ils doivent imiter cette simplicité, cette joye franche de la nature en belle humeur. Il n’est donc question, Monsieur
dans les traits. Que tous ceux au contraire que sont favorisés de la nature , qui ont un goût vif et décidé pour la danse, et
orce et du caractère ; il lui apprend à connoitre les mouvemens de la nature  ; il lui indique la manière de distribuer avec ar
ppans et variés dans les têtes, et de l’expression partout ; c’est la nature qui m’est offerte pas les mains habiles de l’art 
eroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à la nature , et la danse produiroit des effets si frappans, q
et enjouée, sont des contrastes, qui ne se rencontrent point dans la nature , et qui sont trop révoltans pour que l’imaginatio
aison. On a senti que ces ombres inanimées et imparfaites de la belle nature s’opposoient à la vérité et à la perfection des c
s quitter la gêne, abandonner les masques et en briser les moules, la nature ne peut s’associer à l’art grossier ; ce qui l’éc
10 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
ser au Théatre par un masque & préférer l’Art grossier à la belle nature  ? Comment le Danseur peindra-t-il, si on le prive
-elles dessinées dans les regles de l’Art & les proportions de la nature , il me seroit mal-aisé de saisir l’intention de l
er enfin de regarder ce Tableau comme une copie fort imparfaite de la nature , puisque je n’y rencontrerois pas cette variété q
’esprit dans la matiere, & s’il substitue aux traits variés de la nature ceux d’un plâtre mal dessiné & enluminé de la
s lorsqu’il abandonne la charge & qu’il cherche à imiter la belle nature  ; cesse-t-il de la faire grimacer ? il devient fr
ques ? Non, Monsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jamais celui de la nature  ; ses masques en offrent la charge & ne lui r
exemples vivants que l’on ne pourra rejetter si l’on est enfant de la nature , si la simplicité séduit, si le vrai semble préfé
rossieres ne sont plus de notre siecle ; mais ne pouvant consulter la nature à l’égard de ces êtres chimériques, consultons du
re, qui emprunte sa couleur de l’élément qu’ils habitent ; je sens la nature & je la vois par-tout ; elle ne se perd point
avoir ? On ne peut rejetter cette proposition, sans ignorer ce que la nature peut produire lorsqu’elle est aidée & embelli
nt & les métamorphoses intéressantes qu’il opére sans éclipser la nature , sans la défigurer, sans affoiblir ses traits, sa
nd Acteur soit bas, trivial & grimacier ; fidelle imitateur de la nature , il en sait faire le plus beau choix, il la montr
eux que ses forfaits lui présentoient, il luttoit contre la mort ; la nature sembloit faire un dernier effort : cette situatio
e qu’elle altere la vérité & qu’elle détruit la vraisemblance. La nature est-elle uniforme dans ses productions ? Quel est
ns doute, les gradations & les dégradations des productions de la nature sont infinies ; leur variété est immense & in
de la ressemblance est admirée dans deux jumeaux, comme un jeu de la nature , quelle doit être ma surprise, lorsque je verrai
nulle expression, nul caractere : tout meurt, tout languit, & la nature gémit sous un masque froid & désagréable. Pou
s mouvements, sont dans une contention forcée, & qui contraint la nature  ? D’où vient enfin ont-elles l’Art de dérober la
anseurs comiques. Ils doivent être, pour ainsi dire, les singes de la nature , & imiter cette simplicité, cette joie franch
dans les traits. Que tous ceux au contraire qui sont favorisés de la nature , qui ont un goût vif & décidé pour la Danse,
& du caractere ; il lui apprend à connoître les mouvements de la nature  ; il lui indique la maniere de distribuer avec Ar
amp; variés dans les têtes, & de l’expression par-tout ; c’est la nature qui m’est offerte par les mains habiles de l’Art 
seroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à la nature , & la Danse produiroit des effets si frappant
amp; enjouée, sont des contrastes qui ne se rencontrent point dans la nature , & qui sont trop révoltants, pour que l’imagi
on. On a senti que ces ombres inanimées & imparfaites de la belle nature , s’opposoient à la vérité & à la perfection d
itter la gêne, abandonner les masques, & en briser les moules. La nature ne peut s’associer à l’art grossier ; ce qui l’éc
11 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194
VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature . Pour servir de Supplément à l’Histoire de la
aton & Aristoxene, qui ont reconnu un être souverain Auteur de la Nature , ont aussi crû qu’il a réglé les mouvemens des Ci
ns. Ces Philosophes prétendent encore que tout ce qui se meut dans la nature n’agit que sur les principes de cette Musique nat
t qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la nature , par un effet de la Providence divine, qui a voul
x est, ce me semble, une preuve de la résidence de la Musique dans la nature . Pline, Liv. 16, chap. 36. Solin dit aussi qu’en
faire rejaillir. Mais comme les eaux des fontaines sont de differente nature , le ton qui convient à l’une pour la faire danser
ndrement ces beaux airs de flute des Operas de Lully, qui émeuvent la nature  ; & quand l’eau est bien agitée, elle danse a
12 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20
ur l’objet intéressant et fugitif de votre demande, je consulterai la nature , mais elle est souvent mystérieuse ; ses secrets
ent sur cet objet ; mais comme on se trompe rarement en consultant la nature , je me bornerai à chercher dans celle de l’homme
primitive ? Il faut conclure d’après ces observations puisées dans la nature de l’homme, que la danse, et la musique privées d
nstant à sentir et à apprécier le brillant et pompeux spectacle de la nature . Frappés à la vüe de ses merveilles, ils l’étudié
ouchant qui n’emprunte rien de l’art et qui doit tout au goût et à la nature a surnagé sur les flots tumultueux des siècles ;
e les artistes n’ont produit que des caricatures informes de la belle nature , jusqu’au moment, où ils parvinrent à l’imiter, e
gloire de leurs siècles, et sont encore aujourd’hui l’ornement de la nature humaine. Avant de finir ma lettre je veux vous éx
des arts imitateurs. Je sais qu’elle emprunte plusieurs choses de la nature . L’idée des trones d’arbres employés dans les cab
jet presqu’imperceptible ; j’ai puisé toutes mes observations dans la nature de l’homme ; je ne crois pas être tombé dans l’er
13 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
il y a de passions dans l’homme. Autant de tableaux qu’il y a dans la nature de manières d’être, autant d’occasions de les var
’ont frappée ; son talent s’est développé par l’étude constante de la nature . Il saisit alors le pinceau. Les grands hommes re
n. Jeunes talents qui entrez dans la carrière du Théâtre ; étudiez la nature , approfondissez l’Art. Venez. Suivez la multitude
14 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »
n. Voici sur ce point une règle aussi sûre que simple. Il faut que la nature soit en tout le guide de l’Art, et que l’Art cher
t en tout le guide de l’Art, et que l’Art cherche en tout à imiter la nature . Au surplus, c’est toujours au talent seul qu’il
t. Vous remplissez votre vocation ; je vous en loue. Mais vous que la nature a comblé de ses dons, jeunesse vive et brillante
peut vous répondre d’avance, qu’ils seront une imitation de la belle nature . 150. M. de Lami [Lany].
15 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
héâtrale Tous les Arts en général, ont pour objet l’imitation de la nature . La Musique rend ses traits, par l’arrangement su
pression naïve des sensations de l’homme, pécherait, contre sa propre nature , si elle cessait d’être une imitation. Ainsi, tou
16 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55
rts s’entr’aident, Monsieur, s’ils offrent des secours à la danse, la nature semble s’empresser à lui en présenter à chaque in
un maître de ballets connoisse les beautés et les imperfections de la nature . Cette étude le déterminera toujours à en faire u
mpenser et chérir les vertus. Si le maître de ballets doit étudier la nature , et en faire un beau choix ; si le choix des suje
it au défaut d’expression ; et cette imitation, quoique prise dans la nature , révolteroit l’humanité, et ne traceroit que le t
es, à ces demi-talens, dont l’existence ne marque que le ridicule. La nature ne nous offre pas toujours des modèles parfaits ;
aiment beaux. Le difficile, comme je l’ai déjà dit, est d’embellir la nature , sans la défigurer ; de savoir conserver tous ses
-aisé de le saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La nature  ! la nature ! et nos compositions seront belles :
saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La nature ! la nature  ! et nos compositions seront belles : renonçons à
rtion, et s’ils péchent contre les règles que l’art à puisées dans la nature par la comparaison des objets ? C’est dans les ta
toutes les parties en sont d’accord, et que les artistes prennent la nature pour leur guide et leur modèle. Je crois que j’au
17 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109
ts s’entr’aident, Monsieur ; s’ils offrent des secours à la Danse, la Nature semble s’empresser à lui en présenter à chaque in
Maître de Ballets connoisse les beautés & les imperfections de la nature . Cette étude le déterminera toujours à en faire u
nser & chérir les vertus. Si le Maître de Ballets doit étudier la nature , & en faire un beau choix ; si celui des suje
au défaut d’expression, & cette imitation, quoique prise dans la nature , révolteroit l’humanité, & ne traceroit que l
ent aux pieds des grands, & encenser les idoles de l’opulence. La nature ne nous offre pas toujours des modeles parfaits ;
aiment beaux. Le difficile, comme je l’ai déjà dit, est d’embellir la nature sans la défigurer ; de savoir conserver tous ses
-aisé de le saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La nature  ! la nature ! & nos compositions seront belle
saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La nature ! la nature  ! & nos compositions seront belles ; renonçon
tion, & s’ils péchent contre les regles que l’Art a puisé dans la nature par la comparaison des objets ? C’est dans les Ta
utes les parties en sont d’accord, & que les artistes prennent la nature pour leur guide & leur modele. Je crois que j
18 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
sent seront mieux organisés. Un beau tableau n’est qu’une copie de la nature  ; un beau ballet est la nature même, embellie de
beau tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau ballet est la nature même, embellie de tous les charmes de l’art. Si d
ns du peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la nature , de la faire parler, de l’entendre et de lui repo
les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la nature  ; ils dérobent vos traits ; ils éclipsent, pour a
près les études que vous aurez faites ; copiez, mais ne copiez que la nature  ; c’est un beau modèle, elle n’égare jamais ceux
19 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »
ne devrions trouver entre eux d’autres différences que celles que la nature a pu répandre sur leurs divers organes. Que l’art
oumons s’élance dans le même temps, et le son alors semble changer de nature  ; il perd la douceur dont il était susceptible, a
opre, ne sont entre eux dans une parfaite égalité. C’est ainsi que la nature a donné à l’homme l’organe qu’elle a destiné au c
constituent sa beauté. Voyez Etendue. L’égalité est un don rare de la nature  ; mais l’art peut y suppléer, lorsqu’il s’exerce
e, Voix [Article de Rousseau]. (B) Etendue Etendue, (Voix.) La nature a donné à la voix humaine une étendue fixe de ton
l’homme. Voyez Chant. Mais ce chant formé de sons qui tiennent de la nature l’expression du sentiment qui leur est propre, a
en apprécier la valeur. Nos Musiciens en France n’ont consulté que la nature , et voici la division qui leur sert de règle. Dan
plus légère, la mieux timbrée et la moins lourde basse-taille que la nature eût encore offerte en France à l’art de nos Music
duit des voix de dessus, qu’on croit fort supérieures aux voix que la nature a voulu faire ; et de ce premier écart on a passé
n en retire. On a vu plus haut quelle est l’étendue déterminée par la nature des voix de dessus. Les musiciens d’Italie ont tr
ui montre l’art à découvert, et qui par conséquent dépare toujours la nature . L’étendue factice des voix procurée par l’art, n
eurs resserrés dans les bornes de dix tons et demi, prescrites par la nature , se trouvaient bien plus à leur aise avec des voi
es de l’art. Il n’est et ne doit être qu’une agréable imitation de la nature  ; ainsi le chant réduit en règles, soumis à des l
er : or il n’est point de situation de l’âme que l’organe, tel que la nature l’a donné, ne puisse rendre. Puisque le son de la
t sans expression, puisqu’ils sont inconnus, étrangers, inutiles à la nature . Ils ne sont donc qu’un abus de l’art, et tels qu
vrage sublime de l’art, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la nature  : mais l’art seul et sans elle, ne peut rien sur
20 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »
et ces objets sont tels, que la connaissance de l’art et celle de la nature a pu seule les lui suggérer. Dans les premiers te
end des nuances différentes, des couleurs, des tons divers suivant la nature des événements, le caractère des Nations, la qual
dramatique. La règle est constante, parce qu’elle est puisée dans la nature , que l’expérience de tous les siècles la confirme
21 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
sent seront mieux organisés. Un beau Tableau n’est qu’une copie de la nature  ; un beau Ballet est la nature même, embellie de
beau Tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau Ballet est la nature même, embellie de tous les charmes de l’Art. Si d
ns du Peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la nature , de la faire parler, de l’entendre & de lui r
les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la nature  ; ils dérobent vos traits, ils éclipsent, pour ai
près les études que vous aurez faites : copiez, mais ne copiez que la nature  ; c’est un beau modele, il n’égara jamais ceux qu
22 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484
garer ; on dédaigne de le suivre. Mr. Diderot ce Philosophe ami de la nature , c’est-à-dire, du vrai & du beau simple, cher
ité ; il voudroit substituer la Pantomime aux manieres ; le ton de la nature au ton ampoulé de l’Art ; les habits simples aux
on entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la nature & qui l’enlaidissent ; il voudroit, dis-je, q
ntre le genre qu’il indique : pourquoi ? c’est qu’il est pris dans la nature  ; c’est qu’il faut des hommes pour le rendre, &am
par l’élégance de la parure, il auroit besoin pour plaire de la belle nature , rien ne masqueroit ses imperfections, & les
par excellence ; il n’emprunte ses traits & ses graces que de la nature . Si les avis & les conseils de Mrs. Diderot &
x & de Parodistes détestables qui ont abandonné les accents de la nature , qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur
siecles ne produisoient toujours quelques hommes rares qui prenant la nature pour modele & le génie pour guide, s’élevent
ceux qui sont subjugués par l’imitation oublieront toujours la belle nature pour ne penser uniquement qu’au modele qui les fr
amp; au changement, parce qu’ils ignoreront qu’ils sont enfants de la nature  ; qu’ils ne doivent suivre qu’elle, & qu’ils
e but que celui de la perfection du Théatre ; il vouloit ramener à la nature tous les Comédiens qui s’en sont écartés. Mr. de
les états un mal incurable. En vain cherche-t-on à ramener l’Art à la nature , la désertion est générale ; il n’est point d’amn
tissus par le sentiment que la Barbarie cherche à rompre, mais que la nature & Constance s’efforcent de serrer davantage.
oquet, & la Musique de M. Granier. Elle imitoit les accents de la nature  : sans être d’un chant uniforme elle étoit harmon
l qu’un Auteur abandonne ses sentiments & renonce sans cesse à la nature pour se livrer à des féeries & à des bambocha
23 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314
e l’Art ont peine à réparer. Seroit-ce par une fatalité attachée à la nature humaine que nous nous éloignons toujours de ce qu
es ont acquis leur dernier degré de force & de consistance, où la nature a pris son pli, & où le défaut à vaincre s’es
on ne varie point enfin ses leçons à proportion des diversités que la nature ou que l’habitude souvent plus rebelle que la nat
iversités que la nature ou que l’habitude souvent plus rebelle que la nature même, nous offre & nous présente. C’est donc
ts continuels & multipliés. Si l’Art peut alors l’emporter sur la nature , de quels éloges le Danseur ne se rend-il pas dig
mitables, ils vous convaincront qu’il est un Art qui en corrigeant la nature , sait l’embellir. Le premier est arqué ; il a tir
il est glorieux pour lui d’être le modele de son genre en dépit de la nature . Monsieur Vestris est jarreté, & les gens de
’ils ont corrigé leurs défauts, c’est avouer qu’ils n’en ont plus. La nature n’a pas exempté le beau sexe des imperfections do
24 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114
faut qu’elles aient, toute la force des parole et l’expression de la nature , car la pantomime a ses accens et son sublime, ai
les embrâsoint. Ce sublime d’intonation, ces accens, et ce cri de la nature qui font couler les larmes du spectateur, et le t
ns combinés des pieds, et des bras ; si ce danseur est favoisé par la nature , ses progrès seront rapides : il doit être, pour
nations doit être assimilée aux qualités diverses qui règnent dans la nature et composition particulière de chaque portion de
’ai dit, des hommes privilégiés, et particulièrement favorisés par la nature , pour les quels l’étude n’est qu’un jeu, et qui p
25 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240
garer ; on dédaigne de le suivre. M. Diderot, ce philosophe ami de la nature , c’est à dire, du vrai et du beau simple, cherche
ité ; il voudroit substituer la pantomime aux manières ; le ton de la nature au ton empoulé de l’art ; les habits simples aux
on entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la nature , et qui l’enlaidissent ; il voudroit, dis-je, que
ntre le genre qu’il indique ; pourquoi ? c’est qu’il est pris dans la nature , c’est qu’il faut des hommes pour le rendre, et n
par l’elégance de la parure, il auroit besoin pour plaire de la belle nature  ; rien ne masqueroit ses imperfections, et les ye
nre par excellence ; il n’emprûnte ses traits et ses graces que de la nature . Si les avis et les conseils de M. M. Diderot et
faux, et de parodistes détestables qui ont abandonné les accens de la nature , qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur
ècles ne produisoient toujours quelques hommes rares, qui, prenant la nature pour modèle, et le génie pour guide, s’élèvent d’
ceux qui sont subjugués par l’imitation oublieront toujours la belle nature , pour ne penser uniquement qu’au modèle qui les f
ce et au changement, parce qu’ils ignoreront qu’ils sont enfans de la nature , qu’ils ne doivent suivre qu’elle et qu’ils doive
e but que celui de la perfection du théatre ; il vouloit ramener à la nature tous les comédiens qui s’en sont écartés. M. de C
les états un mal incurable. En vain cherche-t-on à ramener l’art à la nature , la desertion est générale ; il n’est point d’amn
M. Boquet, et la musique de M. Granier. Elle imitoit les accens de la nature  : sans être d’un chant uniforme, elle étoit harmo
onnêtes, faut-il qu’un auteur abandonne ses sentimens et renonce à la nature , pour se livrer à des Féeries et des Bambochades 
26 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39
’entre eux ne peut exceller, s’il n’est véritablement favorisé par la nature . De quoi peut-on être capable sans le secours du
vaux une grande partie de sa vie ; il en a soigneusement recherché la nature  ; il en a reconnu jusqu’aux fibres les plus délié
nique but de ses études anatomiques ; il a forcé, pour ainsi dire, la nature à lui avouer ce qu’elle avoit constamment refusé
ous les chairs, pour que la figure soit dessinée dans la vérité de la nature , et dans les proportions raisonnées de l’art. Le
ires, à moins qu’il ne soit doué de cette sensibilité d’organe que la nature donne plus communément que l’art, et qui est fort
27 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77
d’entr’eux ne peut exceller, s’il n’est véritablement favorisé par la nature . De quoi peut-on être capable sans le secours du
aux, une grande partie de sa vie ; il en a soigneusement recherché la nature  ; il en a reconnu jusques aux fibres les plus dél
nique but de ses études anatomiques ; il a forcé, pour ainsi dire, la nature à lui avouer ce qu’elle avoit constamment refusé
ous les chairs, pour que la Figure soit dessinée dans la vérité de la nature , & dans les proportions raisonnées de l’Art.
res, à moins qu’il ne soit doué de cette sensibilité d’organe, que la nature donne plus communément que l’Art, & qui est f
28 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -
étaient accompagnés de cris de joie, et surtout de danses : toute la nature semblait sourire à leurs fêtes publiques. Ils ava
ette méthode, que j’ai puisée dans l’expérience et dans l’étude de la nature . Je reviens, en finissant, sur les avantages de l
t recherchée. La danse relève, embellit, perfectionne l’ouvrage de la nature . Se présenter dans un cercle avec une aisance aim
29 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »
prend un nouvel essor, et ce n’est plus que l’expression fidèle de la nature embellie. Nouveau Protée, elle revêt, avec un suc
rai. Que d’autres relèvent avec empressement ces dons aimables que la nature , en souriant, a versé sur votre personne, moi je
30 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »
re ornement que les belles proportions dont elle était redevable à la nature . Un jeune homme leste, vigoureux et d’une contena
aibles, languissantes, inutiles, et reconnaissez l’insuffisance de la Nature . Entrez dans ces jardins plantés, et cultivés par
plus peut, à rendre les hommes vertueux la nourriture que non pas la Nature . » Plut. Œuvres mor. dits not. des Lacéd. traduct
31 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156
l’art ont peine à déguiser, seroit-ce par une fatalité attachée à la nature humaine, que nous nous éloignons toujours de ce q
rties ont acquis leur dernier dégré de force et de consistance, où la nature a pris son pli, et où le défaut à vaincre s’est f
on ne varie point enfin ses leçons à proportion des diversités que la nature ou que l’habitude, souvent plus rébelle que la na
versités que la nature ou que l’habitude, souvent plus rébelle que la nature même, nous offre et nous présente. C’est donc ess
s efforts continuels et variés. Si l’art peut alors l’emporter sur la nature , de quels éloges le danseur ne se rend-il pas dig
de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber. La nature n’a pas exempté le beau sexe des imperfections do
32 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »
r âme réduites presque à l’instinct, ne sont occupées qu’à sentir. La Nature semble avoir chargé de penser pour eux certains ê
saillies à une sorte de mesure. C’est le poison le plus subtil que la Nature souffle au-dedans : une commotion vive en arrête
33 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
ention en est moderne : elle est composée de pas différents, selon la nature des airs sur lesquels on danse. Au bal de l’Opéra
; une des premières expressions du sentiment données à l’homme par la nature . Voyez Chant, Voix [Article de Rousseau], Danse,
angage de toutes les nations : on l’entend dans tous les climats ; la nature , à quelques modifications près, fut et sera toujo
rimitive ; et c’est par cette attribution, établie par les lois de la nature , qu’il embellit l’art dont il est le tout, et cel
peint qu’on puisse le faire, est toujours inférieur à la teinte de la nature , ne peut avoir aucun mouvement, et ne peut être j
et l’autre ce que la Danse devait être, est un aide sûr pour la belle nature  ; le geste qu’elle anime trouve dans leurs pratiq
ille moyens de s’embellir ; ils ont étudié les ressorts secrets de la nature humaine ; ils en connaissent les forces, les poss
34 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24
e : & ne tireray point ma consequence de l’ordre qu’on donne à la nature de ceste admirable proportion des causes, ny de c
lles) ont donné vn corps & vne ame, l’estimant estre vn animal de nature immortelle ie lairray ceste matiere pour l’exerci
ie : Mais on a beau dire, ces Messieurs n’altereront pas pour cela la nature de leurs Colleges, & ne souscriront iamais qu
z & difformes qui ne peuuent cacher les deffauts qu’ils ont de la nature qu’en la ruine de la bien seance, non plus qu’aue
estant plus noble elle soit moins recherchee. Seneque dict, que si la nature nous a donné l’estre nous sommes redeuables à l’e
amp; aux Dames qui veulent anoblir les charmes qu’ils ont desia de la Nature , des actions & des graces qu’elle ne leur a p
ui couuroit son Asne de la peau du Lyon, croyant luy faire changer de nature . Les autres sont si fort esclaues de la vanité qu
35 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
ortent ; rien ne peut affaiblir en eux cette passion raisonnée que la nature donne et que le goût dirige. Paroît-il une produc
icules, au lieu de donner des copies nobles et raisonnées de la belle nature . Prenons Boucher pour exemple. Ce peintre, né ave
familiarise le plus aisément avec les contrastes ; ces loupes que la nature nous a données, sont souvent fausses et infidelle
re, et qu’il n’est pas en son pouvoir de changer ce qu’il tient de la nature . De là cette différence sensible qui règne dans l
 : cependant tous avoient le même objet, celui d’imiter fidélement la nature . Ils la prenoient pour modèle, la peignoient tell
risable emploi de copiste ? les artistes n’ont-ils plus le goût et la nature pour guides ? Il faut convenir que l’on a si fort
les environnent. Que ces jeunes artistes fixent leurs regards sur la nature  ; qu’ils n’oublient point qu’elle est mère des ar
36 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121
l’autre ; que le but de leurs travaux est un, l’imitation de la belle nature  ; qu’ils y arrivent par des principes différens e
ée, dégrade l’artiste, et choque le bon goût. L’imitation de la belle nature , doit lui ressembler, et être, autant qu’il se pe
belle nature, doit lui ressembler, et être, autant qu’il se peut, la nature même. Si cette imitation est exagerée, ou manieré
37 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211
sont très-harmonieux. Ils racontent encore plusieurs choses de cette nature , qui ne paroissent pas moins surprenantes que fab
l’Empereur attribua encore cet événement aux effets ordinaires de la nature , & ordonna de les recommencer le lendemain, q
se étoit apparemment désagréable à Dieu qui avoit réglé l’ordre de la nature dans le tems de sa création. Ce prodige est aussi
ui fait voir qu’il n’appartient pas aux hommes de vouloir réformer la nature sans la participation de son Créateur. Ce n’est p
ncore que Cicéron qui vivoit l’an 706 de Rome, a fait un Traité de la nature des Dieux, & qu’il dit avec Plutarque & d
38 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61
t en raison inverse du quarré des distances. Cette loi immuable de la nature ne fut jamais celle des corps pirouettans de l’op
llement à l’artiste, sois original, deviens modèle, et n’imite que la nature . Voilà la marche ordinaire du génie, voilà celle
laisirs du public tels que ceux de la scène, il faut avoir reçu de la nature les dons précieux qu’elle n’accorde qu’à un petit
39 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
pprendra que leurs créations doivent emprunter les traits de la belle nature  ; ce n’est qu’en l’imitant que leurs productions
dépasser ; s’entêtent-ils à vouloir franchir les limites sages que la nature a posées ? ils s’égarent et ne rencontrent dans l
es berceaux, des allées, de petites collines, des bancs placés par la nature , des eaux tombant de terreins inégaux. Tout cela
position. Ce paysage varié doit offrir, pour ainsi dire, une nouvelle nature  ; d’autres arbres, d’autres plantes, d’autres fle
ic a celle illusion vive qui lui fait prendre la chose imitée pour la nature même.   Je suis, etc. (1). J’ai composé ce pas
40 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »
sse, d’esprit, de sensibilité, de jugement, que vous aurez reçu de la nature . Or ce que vous éprouvez dans ce moment est une i
vivacité, de ses connaissances, de sa délicatesse. Or il est dans la nature que l’âme n’éprouve point de sentiment, sans form
ésent, pense-t-on qu’on donnera du génie ou du talent à ceux à qui la nature aura refusé un don si rare ? A ces objections gén
je répondrai 1°. Qu’il n’est point d’erreur dans les Arts, de quelque nature qu’elle soit, qu’il ne paraisse évidemment utile
e, et que la réflexion, loin de l’éteindre, le justifie. Il est de la nature de l’enthousiasme de se communiquer et de se repr
me de ceux qui l’écoutent ; c’est un mécanisme constant établi par la nature . L’enthousiasme de ce genre le plus vif s’éteint,
aires, etc. Ce n’est donc que par une étude assidue et profonde de la nature , des passions, des chefs-d’œuvre des Arts, qu’on
41 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Madame la marqvise de Bvckingham, &c. » p. 52
cuser d’effronterie ny d’imprudence, (car il ne pouuoit resister à la Nature , qui l’oblige de rechercher en vostre faueur la c
42 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre V. Premier emploi de la Danse »
de la Danse Le Chant et la Danse une fois connus, il était dans la nature qu’on les fît d’abord servir à la démonstration d
43 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre troisième. Étude du corps » pp. 52-56
perfection de cet art. Cette force est, sans contredit, un don de la nature . N’est-elle pas cultivée par les soins d’un maîtr
a ceinture assurée et les reins fermes. L’art chez eux a suppléé à la nature , parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’e
44 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184
éphirs faisoit voltiger à son gré et à celui des amateurs de la belle nature . Cette mise scandaleuse fut adoptée par toutes le
xemple, elles ont quitté leurs cheveux, ce magnifique ornement que la nature a placé sur leur tête pour couronner leur front e
cils et les cils des yeux qui restent constament de la couleur que la nature leur a primordialement imprimée. Ces perruques on
qui favorise cet art et qui est étudié partiellement, dans ce que la nature présente de plus parlait, ne peut être adopté pou
ont enfin l’oreille aux accens de la vérité et aux sages leçons de la nature . Eu comparant le costume actuel avec celui des Ro
45 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121
le éprouve. Le geste, comme je l’entends, est un second organe que la nature à donné à l’homme ; mais il ne se fait entendre q
ostume plus vrai, et de se montrer avec les traits intéressants de la nature . Vest ris le père avoit obtenu de la cour de Fra
ement les productions de mon imagination. J’ai fait, d’accord avec la nature , trois élèves ; ils ont dans des genres opposés d
46 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95
font respirer la toile, et leurs couleurs brillantes nous montrent la nature parée de tous les charmes de l’art. Leurs noms bi
musique, sont les plumes dont les artistes se servent pour imiter la nature et pour l’embellir. C’est dans leurs compositions
. Le tems qu’ils donnent à l’étude de leur art et à l’imitation de la nature , ne leur permet pas d’approfondir la langue des H
47 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180
t n’est qu’imaginaire, c’est qu’un peintre pécheroit autant contre la nature que contre les règles de son art, s’il plaçoit so
ion que l’art lui aura prescrites. Vous voyez, Monsieur, que voilà la nature changée ; mais cette opération une fois faite, il
e faire un second miracle, en rendant à l’arbre sa première forme. La nature dans certaines parties, ne se prête à des changem
rioles, et qui se sont multipliés à mesure que l’on a voulu outrer la nature , et la contraindre à des actions le plus souvent
perfection de cet art. Cette force est, sans contredit, un don de la nature . N’est-elle pas cultivée par les soins d’un maîtr
a ceinture assurée et les reins fermes. L’art chez eux a supplée à la nature , parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’e
et qui, dépendant bien moins de l’étude et du raisonnement que de la nature , ne peut s’acquérir que lorsque l’on est servi pa
compte ses temps avec exactitude ; ces concerts dictés par la simple nature et exécutés par les gens les plus vils ont un ens
e la gaité, leur danse est séduisante, parce qu’elle tient tout de la nature  ; leurs mouvemens ne respirent que la joye et le
48 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361
t n’est qu’imaginaire, c’est qu’un Peintre pécheroit autant contre la nature que contre les regles de son Art, s’il plaçoit so
ction que l’Art lui aura prescrit. Vous voyez, Monsieur, que voilà la nature changée ; mais cette opération une fois faite, il
e faire un second miracle, en rendant à l’arbre sa premiere forme. La nature dans certaines parties, ne se prête à des changem
les, & qui se sont multipliés à mesure que l’on a voulu outrer la nature & la contraindre à des actions le plus souven
la perfection de cet Art. Cette force est sans contredit un don de la nature  ; n’est-elle pas cultivée par les soins du Maître
inture assurée & les reins fermes ; l’Art chez eux a suppléé à la nature , parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’e
; qui dépendant bien moins de l’étude & du raisonnement que de la nature , ne peut s’acquérir que lorsque l’on est servi pa
compte ses temps avec exactitude ; ces Concerts dictés par la simple nature & exécutés par les gens les plus vils ont un
e la gaieté. Leur Danse est séduisante, parcequ’elle tient tout de la nature  : leurs mouvements ne respirent que la joie &
49 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Réponse de Voltaire » pp. 8-9
que votre mérite sera bien senti en Angleterre parce qu’on y aime la nature  ; mais ou trouverrez vous des acteurs capables d’
50 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « A SON ALTESSE SÉRÉNISSIME, » pp. -
lle cet asyle tranquille, capable seul de les faire éclorre, là où la nature n’en avoit mis que le germe, & de les faire d
51 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — I » p. 134
et toute à la volupté : elle n’en a même pas les mélancolies, tant sa nature est légère. Ainsi, après l’avoir saisie humblemen
52 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
lui donnèrent la préférence ; mais il a oublié de nous dire de quelle nature étoit cette pierre, et à quelle espèce elle appar
s offrir. Je reviens aux masques, ces figures hideuses qui cachent la nature pour ne nous en montrer qu’une copie difforme et
u’on lève la toile, alors on jouira tout à la fois des miracles de la nature et. de l’art.   Je suis, etc.
53 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
avait pas !… Dans son début, la musique n’a été que l’harmonie de la nature  : le bruit des cascades, le mugisment de la tempê
’est un renouvellement continu causé par les produits chimiques de la nature qui se composent et se décomposent. Un jour viend
ulsion ; j’ai le mouvement, cela signifie que tous les éléments de la nature sont exprimables. Prenons une « tranche de vie ».
le point de départ de tout effort d’expression et il est fidèle à la nature . En ressentant une sensation, nous ne pouvons pas
54 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — XI » p. 141
XI J’admire en riant comme ma solution est de nature à satisfaire tous les amours propres. Les gens de
55 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
e les unes et les autres. Il n’existait rien, par conséquent, dans la nature , et l’imagination brillante des Poètes ne pouvait
me nouveau à leur représentation, l’art devait venir au secours de la nature  ; et on trouva, dans les forces mouvantes, dans l
56 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133
grettable que le monde entier ne puisse considérer ce joli tableau de nature près de la beauté de vos collections. — Laisser v
Regardez ! Il raconta l’histoire des papillons, ajoutant : — C’est la nature que personne ne peut peindre exactement. Elle y a
e peut peindre exactement. Elle y a réussi, elle est un peintre de la Nature . Puis il montra les bois pétrifiés, et en parla,
57 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -
est la Danse qui donne la grace aux avantages que nous recevons de la nature , en reglant tous les mouvemens du corps, & l’
tout sembloit y contribuer. Ce Prince qui avoit reçû des mains de la Nature une figure noble & majestueuse, avoit aimé dè
; de l’autre n’étoit pas le même. Ils étoient tous deux formez par la nature avec les graces, & avec toutes les dispositio
58 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. »
Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. Comme la Nature a donné à l’homme des gestes relatifs à toutes se
59 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre I. De l’utilité de la Théorie dans tous les Arts. »
e avec fruit. Un Artiste entraîné par cette espèce d’instinct, que la Nature seule donne, et que rien ne supplée, franchit que
60 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Monseignevr : Monseignevr le marqvis de Buckingham Grand Escuier, & Grand Admiral d’Angleterre, &c. »
dans vne authorité qui ne soit pas commune : Ce liure estant de ceste Nature (au regard de son inuention) ne pouuoit veoir le
61 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
s’écarter sans se perdre, où s’egarer, c’est l’imitation de la belle nature . Les productions qui ne portent point cette empre
roduire que des ébauches grimacières, et des copies imparfaites de la nature , sentirent la nécessité de mettre des bornes à le
ne seront plus arbitraires ; il n’exigera de son éléve que ce que la nature lui permettra de faire. Mais si elle n’a pas fait
i l’homme qui s’y destine n’a pas été primordialement favorisé par la nature , il languira dans la médiocrité, et l’art qu’il a
vainement à son secours, ne lui prêtera que le masque infidèle de la nature . Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père,
62 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98
s. D’ailleurs, si les danses étoient un divertissement innocent de sa nature , tout ce qu’on devroit recommander par rapport à
esquels les docteurs de l’Eglise décident que les danses sont de leur nature dangereuses et nuisibles à l’ame, ne sont-ils pas
63 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »
mble pas d’abord mériter : mais si l’on réfléchit sur la forme que la nature nous a donnée, sur les fonctions qu’elle a attrib
l est indubitable que la danse corrige les vices et les erreurs de la nature . Si l’on considère ses effets, tant sur le moral
64 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
ion, de forme, d’attitude et de caractère, que l’on rencontre dans la nature  ; si ces nuances délicates, mais vraies, qui peig
tout intéresse, parce que tout est vrai ; parce que l’imitation de la nature est fidelle ; en un mot, parce que tout concourt
ression, qui ne présentent que des copies tiédes et imparfaites de la nature , ne doivent s’appeller que des divertissemens fas
65 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
n, de forme, d’attitude & de caractere que l’on rencontre dans la nature  ; si ces nuances légeres, mais imperceptibles, qu
tout intéresse, parce que tout est vrai ; parce que l’imitation de la nature est fidelle ; en un mot, parce que la toile sembl
ion ; qui ne présentent que des copies tiedes & imparfaites de la nature , ne doivent s’appeller que des divertissements fa
66 (1921) L’âme et la danse pp. 99-128
s étroitement à des remèdes évidents, conjugués un contre un par leur nature . PHÈDRE Quels remèdes ? ÉRYXIMAQUE Il y en a huit
e Terre qui l’a envoyée, la rappelle, et la rend toute haletante à sa nature de femme et à son ami… PHÈDRE Miracle !… Merveill
le marche avec naturel sur le sommet qu’elle a atteint. Cette seconde nature est ce qu’il y a de plus éloigné de la première,
je m’entretiens de merveilles avec moi-même. Je m’inquiète comment la nature a su enfermer dans cette fille si frêle et si fin
aussi bien qu’homme du monde, tous les secrets de l’art et ceux de la nature , toutefois ne prescris, ni ne préconises, baumes,
l d’entre les maux, ce poison des poisons, ce venin opposé à toute la nature  ?… PHÈDRE Quel venin ? SOCRATE … Qui se nomme : l
n, sans doute, rien de plus morbide en soi, rien de plus ennemi de la nature , que de voir les choses comme elles sont. Une fro
t. — Voici donc les humains délirant et pensant, introduisant dans la nature le principe des erreurs illimitées, et cette myri
!… Elle jette ses gestes comme des scintillations !… Elle dérobe à la nature des attitudes impossibles, sous l’œil même du Tem
et par son acte, est assez puissant pour altérer plus profondément la nature des choses que jamais l’esprit dans ses spéculati
67 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
gèreté. Ce sont là nos Colonnes d’Hercule, et ce n’est ensuite que la nature qui nous fait sortir quelquefois de ce cercle étr
ux préceptes d’Horace ce que notre Art exige indispensablement par sa nature . 14On sent bien d’abord que les trois unités de
is Danseurs, ne saurait faire durer ses Pièces plus long temps que la nature de son Art ne peut le permettre. Il faut même qu’
souvent à un nombre considérable de paroles, resserre lui-même par sa nature la durée de l’Action pantomime, lorsque le plan e
68 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — X » p. 139
précis finit par lui nuire ; elle-même nuit toujours à l’action : par nature , elle l’arrête, elle la fixe. Le cri est le contr
69 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
bservation de M. l’abbé Le Batteux 1, que les arts, tous enfans de la nature , unis par une liaison intime et par une espèce de
nse théâtrale et des trois genres principaux de Danse indiqués par la nature , d’après les différentes tailles des danseurs, gr
es amorces, Et consultez long-temps votre esprit et vos forces. La nature , fertile en esprits excellens, Sait entre les aut
s amorces, Et consultez long-temps votre oreille et vos forces. La nature , fertile en danseurs excellens, Selon leurs facul
28, Dans son vieux genre encore a des graces nouvelles ; Servi par la nature , il fut noble, il fut beau, Et montra pour danser
es loix, ainsi que la peinture, Et ces loix sont un choix de la belle nature . Occupez-vous sans cesse à vous bien dessiner.
eu les genoux et beaucoup la ceinture. La, c’est un autre fou sans nature et sans art, Qu’un beau feu pour la Danse échauff
… Chant III, vers 295 On dirait que pour plaire, instruits par la nature , Homère ait à Vénus dérobé sa ceinture. &c…
n ses plus beaux ornemens, Telle, Guimard 10, pour plaire, imitant la nature , Semble avoir de Vénus, dérobé la ceinture. Son a
rs du comique. &c. Présentez-en par-tout les images naïves ; La nature , féconde en bizarres portraits, 370 Dans chaque
r, Expriment vos desirs, vos craintes, votre amour. Et vous que la nature a faits pour le comique12, Ne vous montrez jamais
s les danses expressives, Présentez-en par-tout les images naïves. La nature est féconde en bizarres portraits ; Ayez l’art d’
ami cherchez donc à vous voir. Jeunes gens, vainement vous forcez la nature  : Croyez-moi, travaillez d’après votre structure,
’attiédir Un spectateur toujours paresseux d’applaudir. &c. La nature est en nous plus diverse et plus sage ; Chaque pa
attiédir7 Un spectateur toujours paresseux d’applaudir. Imitez la nature , elle est diverse et sage ; Chaque passion parle
enir8. Ainsi le Pantomime agit, marche, et s’explique, Conduit par la nature , aidé par la musique. Le Spectacle pompeux d’u
mie royale de Musique. 1. L’élégance dans la taille est un don de la nature que très-peu de personnes possèdent ; il faut êtr
position. 3°. Grace de mouvemens. La première nous est donnée par la nature  ; elle est très-rare. La deuxième peut s’acquérir
tout cela, il faut une ame. Les graces sont ce je ne sais quoi que la nature donne à bien peu de monde. 33. Rien n’est plus
elle obtint un succès continuel. Nulle femme n’eut plus de graces. La nature l’avait douée de toutes les qualités nécessaires,
l y a près d’un siècle, c’est-à-dire en 1711. …… Comme l’art imite la nature , on peut dire que la Danse l’imite à l’égard de l
70 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82
margo. C’est à tort que quelques auteurs lui ont prêté des graces. La nature lui avoit refusé tout ce qu’il faut pour en avoir
ement organisée, mais à la quelle il manquoit une âme. Il devoit à la nature les belles proportions de son corps ; et de cette
71 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Avertissement. » pp. -1
r tour. Fatigués de copier les autres, qu’ils s’attachent à imiter la nature  ; alors ils seront poètes et peintres, et leurs t
72 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187
est pas permis de l’exposer volontairement à aucun danger, de quelque nature qu’il soit. Mais que feront donc ceux à qui l’on
an Chrysostôme répond que, sans courir au théâtre, nous trouverons la nature si riche en spectacles divertissans ; et que d’ai
Ainsi le Verbe fait chair, la vérité éternelle, manifestée dans notre nature , en a pu prendre les peines qui sont réelles, mai
73 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
n’éstimons les arts, qu’autant qu’ils nous offrent l’imitation de la nature . Les peintres de l’antiquité ne se sont pas conte
rité, autant que celui des anciens s’en éloignoit ; tout étoit contre nature dans l’accoutrement de leurs acteurs ; 1’homme di
AEsopus et aux Roscius. Ces deux acteurs modernes nous montroient la nature embellie par les charmes de l’art ; on voyoit leu
74 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 février. Danses de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. »
t être mieux faite. Elle possède pour mettre en valeur ces dons de la nature une éducation chorégraphique quelque peu rudiment
75 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118
ouvrage. [6] Ch. I, pag. 21, n. (2). Spesso vinta, etc. — Souvent la nature vaincue cède à leur supériorité. [7] Ch. I, pag.
la soutient. [18] Ch. VI, pag. 76, n. (I). La natura opera, ec. — La nature enseigne et agit d’elle-même, sans qu’on ait beso
76 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »
ses sont susceptibles de faire un ballet français sans faillir à leur nature , les Français ne sauraient faire un ballet russe
ses. Parlerai-je encore une fois de Mlle Zambelli ? Rare et précieuse nature s’exprimant complètement, parfaitement dans un be
77 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88
édoit au plus haut dégré. Dauberval, mon élève ou plutôt celui de la nature , arriva à Paris. Né avec de l’esprit, du goût, de
e Gardel, (actuellement maître des ballets) pour le genre sérieux. La nature lui avoit donné tout ce qu’il falloit pour rempla
78 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre II. De la position des Bras & de l’élevation qu’ils doivent avoir. » pp. 197-199
ion, & que l’on est obligé d’aider ou de cacher les défauts de la nature , c’est dans cette occasion que les Maîtres doiven
79 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
inture. Il est toujours réel dans la Danse. Elle agit toujours par sa nature . Il ne lui manque sur notre Théâtre que l’intenti
80 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre premier. Réponses aux objections qu’on fait pour affoiblir, et détruire même, s’il étoit possible, ce qui a été dit contre les Danses. » pp. 149-150
noncer les vérités contraires aux sentimens et aux inclinations de la nature corrompue, et qui les combattent. En effet, s’agi
81 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIII. De la maniere dont les Demoiselles doivent marcher, & celle de se bien presenter. » pp. 38-41
donne tout le brillant qu’il a, outre que je retrancherois ce que la Nature a fait de plus gracieux ; c’est que sans la prese
82 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101
vec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qu
vec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qu
83 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iii. sur le même sujet. » pp. 122-128
te fois ces arts ont atteint leur unique but, l’imitation de la belle nature  ; l’ont-ils manqué, le charme s’évanouit, le plai
et celle dont Voltaire a parlé. Ces figures quoique plus grandes que nature , ne disoient rien, n’annonçoient rien ; elles éto
84 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
ntes passagères de volupté, telles qu’on les ressent lorsque la belle nature parée de ses grâces naïves, et aidée de celles d’
ion dénuée de cette force, et de cette vérité éloquente qu’emploie la nature dans ses spectacles réels. 40La Danse Pantomime-
égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ». 2. Horace, Poétique, traduc
85 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
est l’une des deux premières expressions du sentiment, données par la nature . Voyez Geste. C’est par les différents sons de la
e les hommes ont dû exprimer d’abord leurs différentes sensations. La nature leur donna les sons de la voix, pour peindre à l’
s, est aussi entendu par tous les hommes, parce qu’il est celui de la nature . Lorsque les enfants viennent à exprimer leurs se
ssaire, et il semble que sur ce point, comme en beaucoup d’autres, la nature se repose, lorsque l’art agit. On appelle ce chan
ps après, et on réduisit en art ce qui avait été d’abord donné par la nature  ; car rien n’est plus naturel à l’homme que le ch
la fatigue, sont suspendus ou disparaissent. Le chant consacré par la nature pour nous distraire de nos peines, ou pour adouci
plus ou moins mélodieux, selon le plus ou le moins d’agrément que la nature a donné à leur organe. Au rapport de Juan Christo
le, et prétendre par exemple que le chant Italien n’est point dans la nature , parce que plusieurs traits de ce chant paraissen
’est comme si l’on disait que la langue Italienne n’est point dans la nature , ou qu’un Italien a tort de parler sa langue. Voy
ette espèce de productions de l’Art, comme de toutes les autres de la nature . Une vraiment belle femme, de quelque nation qu’e
sens fatiguant pour les oreilles délicates. Ce principe puisé dans la nature , et toujours sûr pour la Musique en général, est
86 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XI. Des Usages de quelques Peuples, et de certaines Lois de Lacédémone. »
, les continuelles émotions de l’Art, aux mouvements perpétuels de la Nature . Dans le Plan extraordinaire de réforme qu’il eut
87 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »
ordinaire qui ne peut rendre qu’un seul moment, et le Théâtre par sa nature est fait pour représenter une suite de moments, d
88 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 17 janvier : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »
près, Se recréa sur ses Attraits. La brune COMTESSE de GUICHE, À qui Nature fut peu chiche De ce qui des Cœurs est l’Aimant,
89 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95
bleau du genre pastoral. L’élève pour y bien parvenir doit étudier la nature et les meilleurs peintres qui se sont plu à nous
à tous les autres. Dans ce genre, il s’est entièrement modelé sur la nature , et il n’a jamais eu de rivaux. Depuis sa retrait
90 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
minutions, ces modifications différentes, en un mot, qui sont dans la nature  : mais elles se manifestent d’une manière encore
entation d’une chose naturelle ou merveilleuse, il n’est rien dans la nature , et l’imagination brillante des Poètes n’a pu rie
e action doit être galante, intéressante, badine, ou noble suivant la nature des sujets. Tous les ballets qui sont restés au t
que pour peindre tout ce qui est de plus noble ou de plus bas dans la nature . Ils n’admettent point de milieu. Ils répandent a
ompettes, et que les basses marquent fortement les cadences. Selon la nature des airs on manie les chevaux terre à terre, par
chargea de la représentation des actions gaies, vives et badines. La nature avait donné à ces deux hommes le génie et les qua
91 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VIII. Des Moralités »
Ours et de plusieurs Animaux sauvages, lesquels avaient délaissé leur nature farouche et cruelle, en l’oyant chanter, et jouer
92 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50
vons donnée en commençant ; sont mauvaises par elles-mêmes et de leur nature  ; et qu’ainsi il n’est aucun jour, ni aucune circ
nité de désordres, et par conséquent dangereuses et mauvaises de leur nature  : ce qu’on verra en relisant ce que j’ai rapporté
93 (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -
la fois voluptueux et mystiques qui interprêtent les phénomènes de la nature et les métamorphoses des êtres. Anatole France.
94 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »
e. Pétrouchka nous apparaît — sous les espèces d’un guignol grandeur nature — comme l’épanouissement suprême de l’ancien Sain
95 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XII. » pp. 70-72
t point en France. Il fût cédé à Molière en 1660, et ce peintre de la nature y représenta tous ses chefs-d’œuvres, jusqu’au mo
96 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8
e je vais d’écrire ; on n’y trouvera que les propres mouvemens que la nature fait. Je suppose que vous ayez le pied gauche dev
97 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16
fficile à atteindre, qu’il est subordonné à l’imitation fidelle de la nature , et qu’il est mal-aisé, pour ne pas dire impossib
deux défauts s’opposent également à la ressemblance : l’un exagère la nature , l’autre la dégrade. Les ballets etant des représ
98 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
ifficile à atteindre qu’il est subordonné à l’imitation fidelle de la nature , & qu’il est mal-aisé, pour ne pas dire impos
éfauts s’opposent également à la ressemblance ; l’un fait minauder la nature , l’autre la dégrade. Les Ballets étant des représ
99 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »
re confiance à la danse pure, dépouillée de tout apport étranger à sa nature  ? Cependant, un troisième « numéro » est venu met
100 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juillet 1668 »
ux, les Plasirs, Les Labyrinthes, la Verdure, L’Art, en un mot, et la Nature Fassent par leurs beaux Agréments Le doux charme
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