instruments de ces deux Arts auxquels ils ont donné lieu, et dont la
Nature
elle-même est le principe. Dès qu’il y a eu des h
e dans le monde, jusqu’au moment où leur raison se développe c’est la
Nature
primitive qui se peint dans les sons de leur voix
x mouvements du corps les agréments dont ils étaient susceptibles. La
Nature
a fourni les positions : l’expérience a donné les
t ; parce qu’on développe, par le secours de l’Art, le don reçu de la
nature
.
e sont, Monsieur, ou ne doivent être qu’une copie fidelle de la belle
nature
: c’est par la vérité de cette imitation que les
tume en font le coloris ; enfin, le Compositeur est le Peintre. Si la
nature
lui a donné ce feu & cet enthousiasme, l’ame
x des grands Peintres ; cet examen les rapprocheroit sans doute de la
nature
; ils éviteroient alors, le plus souvent qu’il le
es sentiront le vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidelement la
nature
, & à peindre sur la Scene les différentes pas
amp; à l’agilité des jambes ; mais la symmétrie doit faire place à la
nature
dans les Scenes d’action. Un exemple, quelque foi
amp; où l’Art du Compositeur ne doit se montrer, que pour embellir la
nature
. Un Maître de Ballets, sans intelligence & sa
oins de véhémence & d’impétuosité. Ce principe posé, & que la
nature
démontre tous les jours, il y auroit donc plus de
ette diversité est d’autant plus séduisante qu’elle est l’image de la
nature
. Convenez donc avec moi, Monsieur, que la symmétr
est elle enfin qui réduira à dos principes constans et puisés dans la
nature
, des règles, qui jusqu’à présent, n’ont été que v
. Il voudra exiger les mêmes moyens dans son écolier que ceux dont la
nature
le fait jouir ; il rapportera tout à lui, sans s’
ences, ni des difficultés que l’écolier ne peut vaincre, parce que la
nature
s’y oppose ; qu’elle se prête, mais qu’elle ne se
on que le jardinier lui impose : de même, le maître habile guétera la
nature
, l’assujétira à ses desseins, et d’une main indus
vent se prêter, soit en prenant des routes contraires à celles que la
nature
indique pour remédier à toutes les bizarreries qu
attachés ensemble par des ligamens et exécutant les mouvemens que la
nature
leur a assignés par le moyen des muscles qui y ab
ouvemens. Pour que ces mouvemens se lassent avec plus de facilité, la
nature
a formé des os qui ont des cavités, et des os qui
l’on nomme articulations. Elles sont autant de points mobiles que la
nature
à ménagés dans la magnifique charpente du corps h
n adoucissant les angles, les rendent moins saillants. Mais ce que la
nature
ne peut faire entièrement, l’art y supplée, et le
le goût seul qui leur assigne leurs mouvemens et leurs contours ; la
nature
se prête et obéit à ce goût ; elle ne refuse poin
ctement tendu ; mais toutes ces observations, quoique puisées dans la
nature
, ne sont que vagues quant à l’expression et à la
on que ses mouvemens fussent aussi complets que ceux du bras, mais la
nature
ne l’ayant pas jugé nécessaire, et la position de
ue les ligamens en sont plus forts et les muscles plus multipliés. La
nature
sage et prudente dans ses opérations, ne pouvoit
s considérable et proportionné à sa chûte, il étoit nécessaire que la
nature
assignât à ces deux colonnes une force supérieure
jeux contractés, ce seroit vainement fouiller dans les mystères de la
nature
; il est des secrets qu’elle ne révèle point, pas
secrets qu’elle ne révèle point, pas même sur le cadavre ; lorsque la
nature
fait un effort violent, comme l’entrechat dans le
e sont, Monsieur, ou ne doivent être qu’une copie fidèlle de la belle
nature
. C’est par la vérité de l’imitation que les ouvra
le costume en sont le coloris ; le compositeur est le peintre. Si la
nature
lui a donné ce feu et cet enthousiasme, ame de to
x des grands peintres ; cet examen les rapprocheroit sans doute de la
nature
; ils éviteroient alors, le plus souvent qu’il le
es sentiront le vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidèlement la
nature
, et à peindre sur la scène les différentes passio
s, et à l’agilité des jambes ; mais la symétrie doit faire place à la
nature
dans les scènes d’action. Un exemple, quelque foi
e, et où l’art du compositeur ne doit se montrer que pour embellir la
nature
. Un maître de ballets, sans intelligence et sans
s ou moins de véhémence et d’impétuosité. Ce principe posé, et que la
nature
démontre tous les jours, on doit diversifier les
tte diversité est d’autant plus séduisante, qu’elle est l’image de la
nature
. Convenez donc avec moi, Monsieur, que la symétri
ces des règles étroites de l’école, pour suivre les impressions de la
nature
, et donner à la danse l’ame et l’action qu’elle d
bras doit avoir une expression différente. La vraie pantomime suit la
nature
dans toutes ses nuances : S’en écarte-t-elle un i
paroitre dans la danse en action, pour faire place au sentiment de la
nature
. Rien n’est si difficile à ménager que ce qu’on a
upportable. Il n’appartient pas à tout le monde d’avoir du goût ; la
nature
seule le donne ; l’éducation le raffine et le per
eut réussir dans l’action pantomime, sans être également servi par la
nature
; lorsqu’elle nous donne les premières leçons les
contents de leurs écoliers ? Roscius ne le fut que d’un seul, que la
nature
sans doute avoit servi ; encore y trouvoit-il tou
té. On ne peut se distinguer au théatre que lorsqu’on est aidé par la
nature
; c’étoit le sentiment de Roscius. Selon lui, dit
de l’âme ; elle est au dessus des règles et ne se peut enseigner ; la
nature
seule la donne. Pour hater les progrès de notre a
âme, ils cessent dèslors d’être aimables et de plaire : la voix de la
nature
et l’expression fidelle du sentiment porteront to
s, ingénieux. Le goût n’est pas dans les difficultés ; il tient de la
nature
ses agrémens. Tant que l’on sacrifiera le goût au
physionomie et les gestes, ils me fassent entendre le sentiment de la
nature
. Je veux encore que les pas soient placés avec au
ette expression de sentiment qui est l’âme de la vraie pantomime : La
nature
fut toujours au dessus de l’art ; il n’appartient
à la quelle ils parviennent. De deux acteurs également servis par la
nature
, celui qui sera le plus éclairé, sera, sans contr
branle leur ame et qui ouvre leur cœur à la sensibilité. Le cri de la
nature
et les mouvemens vrais de l’action pantomime doiv
ace des regles étroites de l’Ecole, pour suivre les impressions de la
nature
& donner à la Danse l’ame & l’action qu’e
une expression différente ; la vraie Pantomime en tout genre, suit la
nature
dans toutes ses nuances. S’en écarte-t-elle un in
ole doivent disparoître dans la Danse en action pour faire place à la
nature
. Rien n’est si difficile à ménager que ce que l’o
nsoutenable. Il n’appartient pas à tout le monde d’avoir du goût ; la
nature
seule le donne, l’éducation le rafine & le pe
eut réussir dans l’action Pantomime, sans être également servi par la
nature
; lorsqu’elle nous donne les premieres leçons, le
s contents de leurs écoliers ? Roscius ne le fut que d’un seul que la
nature
sans doute avoit servi, encore y trouvoit-il touj
e. On ne peut se distinguer au Théatre que lorsqu’on est aidé par la
nature
, c’étoit le sentiment de Roscius. Selon lui, dit
l’ame ; elle est au-dessus des regles & ne se peut enseigner ; la
nature
seule la donne. Pour hâter les progrès de notre A
ils cessent dès-lors d’être aimables & de plaire ; la voix de la
nature
& l’expression fidelle du sentiment jetteront
oujours sous les colifichets de la mode ; le simple est son fard ; la
nature
compose ses agréments ; les graces ajoutent à ses
x, la physionomie & les pas, ils me fassent entendre le cri de la
nature
. Je veux encore que les pas soient placés avec au
ette expression de sentiment qui est l’ame de la vraie Pantomime : la
nature
fut toujours au-dessus de l’Art, il n’appartient
n à laquelle ils parviennent. De deux Acteurs également servis par la
nature
, celui qui sera le plus éclairé sera sans contred
le leur ame, & qui force leur cœur à la sensibilité. Le cri de la
nature
, ou les mouvements vrais de l’action Pantomime do
; il joint à la plus belle diction le ton et les accents vrais de la
nature
, faire répandre dans la tragédie un torrent de la
’une expression vraie, d’une déclamation animée, qui tient tout de la
nature
, et qui n’emprunte presque rien de l’art. Après a
gue. Ces situations pénibles et forcées tiennent de loin en loin à la
nature
. Je les regarde comme le trop plein d’une âme for
it être à son avantage. Garrick étoit pour ainsi dire à l’affût de la
nature
; il la guettoit sans cesse et la saisissoit touj
ure vive et animée ; ses yeux disoient tout ce qu’il vouloit dire. La
nature
lui avoit fait, un don bien précieux, en prêtant
ur état exige, parceque les premiers moyens leurs sont refusés par la
nature
, et que tous les secours réunis de l’art ne peuve
ceux de Préville ; il disoit que cet acteur étoit l’enfant gâté de la
nature
; il se lia intimement avec lui ; l’estime et l’a
respectueux ; comment est-il possible, disoit-il, qu’un être à qui la
nature
semble avoir refusé tout ce qui est nécessaires a
mes de la scène, soit si parfait et si sublime ? Non, ajoutoit il, la
nature
a tant fait pour elle, qu’elle a méprisé tous les
rapide, des gestes éloquens sans principes, et ce cri déchirant de la
nature
, que l’art s’efforce envain de vouloir imiter, et
arionnette. Les principes d’un art étranger auroient fait grimacer la
nature
; ce beau désordre, qui l’embellit, et que l’art
lle étoit chère au public, et combien ce précieux chef-d’oeuvre de la
nature
à été …… Garrick n’en dit pas davantage, et quelq
le s’étoit frayée. L’art fit pour Mademoiselle Clairon tout ce que la
nature
avoit fait pour Mademoiselle Dumesnil. Garrick ad
u’ils lui ont coûté infiniment de peine à acquérir. Elle ne doit à la
nature
que la beauté de son organe ; tout le reste appar
ment, j’ajouterai que son modèle, étoit l’amie et la confidente de la
nature
; que rien n’étoit étudié chez elle que tout jusq
ar fait Le chemin du bien estre : Ioignant comme il a fait, Et la
Nature
a l’Art, & l’Art a la Nature. F. De Valse.
: Ioignant comme il a fait, Et la Nature a l’Art, & l’Art a la
Nature
. F. De Valse.
ipser au théatre par un masque, et préférer l’art grossier à la belle
nature
. Comment le danseur peindra-t-il, si on le prive
ent-elles dessinées dans les règles de l’art et les proportions de la
nature
, il me seroit malaisé de saisir l’intention de l’
er enfin de regarder ce tableau comme une copie fort imparfaite de la
nature
, puisque je ne rencontrerois pas cette variété qu
t l’esprit dans la matière, et s’il substitue aux traits variés de la
nature
ceux d’un plâtre mal dessiné et enluminé de la ma
cès lorsqu’il abandonne la charge, et qu’il cherche à imiter la belle
nature
; cesse-t-il de faire grimacer ? il devient froid
ques ? Non, Monsieur, le magasin de Ducreux ne fût jamais celui de la
nature
; ses masques en offrent la charge et ne lui ress
exemples vivans que l’on ne pourra rejetter, si l’on est enfant de la
nature
, si la simplicité séduit, si le vrai semble préfé
rossières ne sont plus de notre siècle : mais ne pouvant consulter la
nature
à l’égard de ces êtres chimériques, consultons du
tre qui emprûnte sa couleur de l’élément qu’ils habitent ; je sens la
nature
, et je la vois partout ; elle ne se perd point so
avoir ? On ne peut rejetter cette proposition, sans ignorer ce que la
nature
peut produire lorsqu’elle est aidée et embellie d
ement et les métamorphoses intéressantes qu’il opère sans éclipser la
nature
, sans la défigurer, sans affoiblir ses traits, sa
grand acteur fut bas, trivial, et grimacier : fidèle imitateur de la
nature
, il en sût faire le plus beau choix ; il la montr
eux que ses forfaits lui présentoient, il luttoit contre la mort ; la
nature
sembloit faire un dernier effort. Cette situation
ouve qu’elle altère la vérité et qu’elle détruit la vraisemblance. La
nature
est elle uniforme dans ses productions ? quel est
sans doute, les gradations et les dégradations des productions de la
nature
sont infinies ; leur variété est immense et incom
de la ressemblance est admirée dans deux jumeaux, comme un jeu de la
nature
, quelle doit être ma surprise, lorsque je verrai
ans les traits, nulle expression, nul caractère : tout languit, et la
nature
gémit sous un masque mort et désagréable. Pourquo
leurs mouvemens sont dans une contention forcée, et qui contraint la
nature
? D’où vient enfin ont-elles l’art de dérober la
miques. Ils doivent imiter cette simplicité, cette joye franche de la
nature
en belle humeur. Il n’est donc question, Monsieur
dans les traits. Que tous ceux au contraire que sont favorisés de la
nature
, qui ont un goût vif et décidé pour la danse, et
orce et du caractère ; il lui apprend à connoitre les mouvemens de la
nature
; il lui indique la manière de distribuer avec ar
ppans et variés dans les têtes, et de l’expression partout ; c’est la
nature
qui m’est offerte pas les mains habiles de l’art
eroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à la
nature
, et la danse produiroit des effets si frappans, q
et enjouée, sont des contrastes, qui ne se rencontrent point dans la
nature
, et qui sont trop révoltans pour que l’imaginatio
aison. On a senti que ces ombres inanimées et imparfaites de la belle
nature
s’opposoient à la vérité et à la perfection des c
s quitter la gêne, abandonner les masques et en briser les moules, la
nature
ne peut s’associer à l’art grossier ; ce qui l’éc
ser au Théatre par un masque & préférer l’Art grossier à la belle
nature
? Comment le Danseur peindra-t-il, si on le prive
-elles dessinées dans les regles de l’Art & les proportions de la
nature
, il me seroit mal-aisé de saisir l’intention de l
er enfin de regarder ce Tableau comme une copie fort imparfaite de la
nature
, puisque je n’y rencontrerois pas cette variété q
’esprit dans la matiere, & s’il substitue aux traits variés de la
nature
ceux d’un plâtre mal dessiné & enluminé de la
s lorsqu’il abandonne la charge & qu’il cherche à imiter la belle
nature
; cesse-t-il de la faire grimacer ? il devient fr
ques ? Non, Monsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jamais celui de la
nature
; ses masques en offrent la charge & ne lui r
exemples vivants que l’on ne pourra rejetter si l’on est enfant de la
nature
, si la simplicité séduit, si le vrai semble préfé
rossieres ne sont plus de notre siecle ; mais ne pouvant consulter la
nature
à l’égard de ces êtres chimériques, consultons du
re, qui emprunte sa couleur de l’élément qu’ils habitent ; je sens la
nature
& je la vois par-tout ; elle ne se perd point
avoir ? On ne peut rejetter cette proposition, sans ignorer ce que la
nature
peut produire lorsqu’elle est aidée & embelli
nt & les métamorphoses intéressantes qu’il opére sans éclipser la
nature
, sans la défigurer, sans affoiblir ses traits, sa
nd Acteur soit bas, trivial & grimacier ; fidelle imitateur de la
nature
, il en sait faire le plus beau choix, il la montr
eux que ses forfaits lui présentoient, il luttoit contre la mort ; la
nature
sembloit faire un dernier effort : cette situatio
e qu’elle altere la vérité & qu’elle détruit la vraisemblance. La
nature
est-elle uniforme dans ses productions ? Quel est
ns doute, les gradations & les dégradations des productions de la
nature
sont infinies ; leur variété est immense & in
de la ressemblance est admirée dans deux jumeaux, comme un jeu de la
nature
, quelle doit être ma surprise, lorsque je verrai
nulle expression, nul caractere : tout meurt, tout languit, & la
nature
gémit sous un masque froid & désagréable. Pou
s mouvements, sont dans une contention forcée, & qui contraint la
nature
? D’où vient enfin ont-elles l’Art de dérober la
anseurs comiques. Ils doivent être, pour ainsi dire, les singes de la
nature
, & imiter cette simplicité, cette joie franch
dans les traits. Que tous ceux au contraire qui sont favorisés de la
nature
, qui ont un goût vif & décidé pour la Danse,
& du caractere ; il lui apprend à connoître les mouvements de la
nature
; il lui indique la maniere de distribuer avec Ar
amp; variés dans les têtes, & de l’expression par-tout ; c’est la
nature
qui m’est offerte par les mains habiles de l’Art
seroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à la
nature
, & la Danse produiroit des effets si frappant
amp; enjouée, sont des contrastes qui ne se rencontrent point dans la
nature
, & qui sont trop révoltants, pour que l’imagi
on. On a senti que ces ombres inanimées & imparfaites de la belle
nature
, s’opposoient à la vérité & à la perfection d
itter la gêne, abandonner les masques, & en briser les moules. La
nature
ne peut s’associer à l’art grossier ; ce qui l’éc
VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la
Nature
. Pour servir de Supplément à l’Histoire de la
aton & Aristoxene, qui ont reconnu un être souverain Auteur de la
Nature
, ont aussi crû qu’il a réglé les mouvemens des Ci
ns. Ces Philosophes prétendent encore que tout ce qui se meut dans la
nature
n’agit que sur les principes de cette Musique nat
t qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la
nature
, par un effet de la Providence divine, qui a voul
x est, ce me semble, une preuve de la résidence de la Musique dans la
nature
. Pline, Liv. 16, chap. 36. Solin dit aussi qu’en
faire rejaillir. Mais comme les eaux des fontaines sont de differente
nature
, le ton qui convient à l’une pour la faire danser
ndrement ces beaux airs de flute des Operas de Lully, qui émeuvent la
nature
; & quand l’eau est bien agitée, elle danse a
ur l’objet intéressant et fugitif de votre demande, je consulterai la
nature
, mais elle est souvent mystérieuse ; ses secrets
ent sur cet objet ; mais comme on se trompe rarement en consultant la
nature
, je me bornerai à chercher dans celle de l’homme
primitive ? Il faut conclure d’après ces observations puisées dans la
nature
de l’homme, que la danse, et la musique privées d
nstant à sentir et à apprécier le brillant et pompeux spectacle de la
nature
. Frappés à la vüe de ses merveilles, ils l’étudié
ouchant qui n’emprunte rien de l’art et qui doit tout au goût et à la
nature
a surnagé sur les flots tumultueux des siècles ;
e les artistes n’ont produit que des caricatures informes de la belle
nature
, jusqu’au moment, où ils parvinrent à l’imiter, e
gloire de leurs siècles, et sont encore aujourd’hui l’ornement de la
nature
humaine. Avant de finir ma lettre je veux vous éx
des arts imitateurs. Je sais qu’elle emprunte plusieurs choses de la
nature
. L’idée des trones d’arbres employés dans les cab
jet presqu’imperceptible ; j’ai puisé toutes mes observations dans la
nature
de l’homme ; je ne crois pas être tombé dans l’er
il y a de passions dans l’homme. Autant de tableaux qu’il y a dans la
nature
de manières d’être, autant d’occasions de les var
’ont frappée ; son talent s’est développé par l’étude constante de la
nature
. Il saisit alors le pinceau. Les grands hommes re
n. Jeunes talents qui entrez dans la carrière du Théâtre ; étudiez la
nature
, approfondissez l’Art. Venez. Suivez la multitude
n. Voici sur ce point une règle aussi sûre que simple. Il faut que la
nature
soit en tout le guide de l’Art, et que l’Art cher
t en tout le guide de l’Art, et que l’Art cherche en tout à imiter la
nature
. Au surplus, c’est toujours au talent seul qu’il
t. Vous remplissez votre vocation ; je vous en loue. Mais vous que la
nature
a comblé de ses dons, jeunesse vive et brillante
peut vous répondre d’avance, qu’ils seront une imitation de la belle
nature
. 150. M. de Lami [Lany].
héâtrale Tous les Arts en général, ont pour objet l’imitation de la
nature
. La Musique rend ses traits, par l’arrangement su
pression naïve des sensations de l’homme, pécherait, contre sa propre
nature
, si elle cessait d’être une imitation. Ainsi, tou
rts s’entr’aident, Monsieur, s’ils offrent des secours à la danse, la
nature
semble s’empresser à lui en présenter à chaque in
un maître de ballets connoisse les beautés et les imperfections de la
nature
. Cette étude le déterminera toujours à en faire u
mpenser et chérir les vertus. Si le maître de ballets doit étudier la
nature
, et en faire un beau choix ; si le choix des suje
it au défaut d’expression ; et cette imitation, quoique prise dans la
nature
, révolteroit l’humanité, et ne traceroit que le t
es, à ces demi-talens, dont l’existence ne marque que le ridicule. La
nature
ne nous offre pas toujours des modèles parfaits ;
aiment beaux. Le difficile, comme je l’ai déjà dit, est d’embellir la
nature
, sans la défigurer ; de savoir conserver tous ses
-aisé de le saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La
nature
! la nature ! et nos compositions seront belles :
saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La nature ! la
nature
! et nos compositions seront belles : renonçons à
rtion, et s’ils péchent contre les règles que l’art à puisées dans la
nature
par la comparaison des objets ? C’est dans les ta
toutes les parties en sont d’accord, et que les artistes prennent la
nature
pour leur guide et leur modèle. Je crois que j’au
ts s’entr’aident, Monsieur ; s’ils offrent des secours à la Danse, la
Nature
semble s’empresser à lui en présenter à chaque in
Maître de Ballets connoisse les beautés & les imperfections de la
nature
. Cette étude le déterminera toujours à en faire u
nser & chérir les vertus. Si le Maître de Ballets doit étudier la
nature
, & en faire un beau choix ; si celui des suje
au défaut d’expression, & cette imitation, quoique prise dans la
nature
, révolteroit l’humanité, & ne traceroit que l
ent aux pieds des grands, & encenser les idoles de l’opulence. La
nature
ne nous offre pas toujours des modeles parfaits ;
aiment beaux. Le difficile, comme je l’ai déjà dit, est d’embellir la
nature
sans la défigurer ; de savoir conserver tous ses
-aisé de le saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La
nature
! la nature ! & nos compositions seront belle
saisir, encore plus mal-aisé de le rendre avec vérité. La nature ! la
nature
! & nos compositions seront belles ; renonçon
tion, & s’ils péchent contre les regles que l’Art a puisé dans la
nature
par la comparaison des objets ? C’est dans les Ta
utes les parties en sont d’accord, & que les artistes prennent la
nature
pour leur guide & leur modele. Je crois que j
sent seront mieux organisés. Un beau tableau n’est qu’une copie de la
nature
; un beau ballet est la nature même, embellie de
beau tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau ballet est la
nature
même, embellie de tous les charmes de l’art. Si d
ns du peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la
nature
, de la faire parler, de l’entendre et de lui repo
les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la
nature
; ils dérobent vos traits ; ils éclipsent, pour a
près les études que vous aurez faites ; copiez, mais ne copiez que la
nature
; c’est un beau modèle, elle n’égare jamais ceux
ne devrions trouver entre eux d’autres différences que celles que la
nature
a pu répandre sur leurs divers organes. Que l’art
oumons s’élance dans le même temps, et le son alors semble changer de
nature
; il perd la douceur dont il était susceptible, a
opre, ne sont entre eux dans une parfaite égalité. C’est ainsi que la
nature
a donné à l’homme l’organe qu’elle a destiné au c
constituent sa beauté. Voyez Etendue. L’égalité est un don rare de la
nature
; mais l’art peut y suppléer, lorsqu’il s’exerce
e, Voix [Article de Rousseau]. (B) Etendue Etendue, (Voix.) La
nature
a donné à la voix humaine une étendue fixe de ton
l’homme. Voyez Chant. Mais ce chant formé de sons qui tiennent de la
nature
l’expression du sentiment qui leur est propre, a
en apprécier la valeur. Nos Musiciens en France n’ont consulté que la
nature
, et voici la division qui leur sert de règle. Dan
plus légère, la mieux timbrée et la moins lourde basse-taille que la
nature
eût encore offerte en France à l’art de nos Music
duit des voix de dessus, qu’on croit fort supérieures aux voix que la
nature
a voulu faire ; et de ce premier écart on a passé
n en retire. On a vu plus haut quelle est l’étendue déterminée par la
nature
des voix de dessus. Les musiciens d’Italie ont tr
ui montre l’art à découvert, et qui par conséquent dépare toujours la
nature
. L’étendue factice des voix procurée par l’art, n
eurs resserrés dans les bornes de dix tons et demi, prescrites par la
nature
, se trouvaient bien plus à leur aise avec des voi
es de l’art. Il n’est et ne doit être qu’une agréable imitation de la
nature
; ainsi le chant réduit en règles, soumis à des l
er : or il n’est point de situation de l’âme que l’organe, tel que la
nature
l’a donné, ne puisse rendre. Puisque le son de la
t sans expression, puisqu’ils sont inconnus, étrangers, inutiles à la
nature
. Ils ne sont donc qu’un abus de l’art, et tels qu
vrage sublime de l’art, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la
nature
: mais l’art seul et sans elle, ne peut rien sur
et ces objets sont tels, que la connaissance de l’art et celle de la
nature
a pu seule les lui suggérer. Dans les premiers te
end des nuances différentes, des couleurs, des tons divers suivant la
nature
des événements, le caractère des Nations, la qual
dramatique. La règle est constante, parce qu’elle est puisée dans la
nature
, que l’expérience de tous les siècles la confirme
sent seront mieux organisés. Un beau Tableau n’est qu’une copie de la
nature
; un beau Ballet est la nature même, embellie de
beau Tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau Ballet est la
nature
même, embellie de tous les charmes de l’Art. Si d
ns du Peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la
nature
, de la faire parler, de l’entendre & de lui r
les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la
nature
; ils dérobent vos traits, ils éclipsent, pour ai
près les études que vous aurez faites : copiez, mais ne copiez que la
nature
; c’est un beau modele, il n’égara jamais ceux qu
garer ; on dédaigne de le suivre. Mr. Diderot ce Philosophe ami de la
nature
, c’est-à-dire, du vrai & du beau simple, cher
ité ; il voudroit substituer la Pantomime aux manieres ; le ton de la
nature
au ton ampoulé de l’Art ; les habits simples aux
on entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la
nature
& qui l’enlaidissent ; il voudroit, dis-je, q
ntre le genre qu’il indique : pourquoi ? c’est qu’il est pris dans la
nature
; c’est qu’il faut des hommes pour le rendre, &am
par l’élégance de la parure, il auroit besoin pour plaire de la belle
nature
, rien ne masqueroit ses imperfections, & les
par excellence ; il n’emprunte ses traits & ses graces que de la
nature
. Si les avis & les conseils de Mrs. Diderot &
x & de Parodistes détestables qui ont abandonné les accents de la
nature
, qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur
siecles ne produisoient toujours quelques hommes rares qui prenant la
nature
pour modele & le génie pour guide, s’élevent
ceux qui sont subjugués par l’imitation oublieront toujours la belle
nature
pour ne penser uniquement qu’au modele qui les fr
amp; au changement, parce qu’ils ignoreront qu’ils sont enfants de la
nature
; qu’ils ne doivent suivre qu’elle, & qu’ils
e but que celui de la perfection du Théatre ; il vouloit ramener à la
nature
tous les Comédiens qui s’en sont écartés. Mr. de
les états un mal incurable. En vain cherche-t-on à ramener l’Art à la
nature
, la désertion est générale ; il n’est point d’amn
tissus par le sentiment que la Barbarie cherche à rompre, mais que la
nature
& Constance s’efforcent de serrer davantage.
oquet, & la Musique de M. Granier. Elle imitoit les accents de la
nature
: sans être d’un chant uniforme elle étoit harmon
l qu’un Auteur abandonne ses sentiments & renonce sans cesse à la
nature
pour se livrer à des féeries & à des bambocha
e l’Art ont peine à réparer. Seroit-ce par une fatalité attachée à la
nature
humaine que nous nous éloignons toujours de ce qu
es ont acquis leur dernier degré de force & de consistance, où la
nature
a pris son pli, & où le défaut à vaincre s’es
on ne varie point enfin ses leçons à proportion des diversités que la
nature
ou que l’habitude souvent plus rebelle que la nat
iversités que la nature ou que l’habitude souvent plus rebelle que la
nature
même, nous offre & nous présente. C’est donc
ts continuels & multipliés. Si l’Art peut alors l’emporter sur la
nature
, de quels éloges le Danseur ne se rend-il pas dig
mitables, ils vous convaincront qu’il est un Art qui en corrigeant la
nature
, sait l’embellir. Le premier est arqué ; il a tir
il est glorieux pour lui d’être le modele de son genre en dépit de la
nature
. Monsieur Vestris est jarreté, & les gens de
’ils ont corrigé leurs défauts, c’est avouer qu’ils n’en ont plus. La
nature
n’a pas exempté le beau sexe des imperfections do
faut qu’elles aient, toute la force des parole et l’expression de la
nature
, car la pantomime a ses accens et son sublime, ai
les embrâsoint. Ce sublime d’intonation, ces accens, et ce cri de la
nature
qui font couler les larmes du spectateur, et le t
ns combinés des pieds, et des bras ; si ce danseur est favoisé par la
nature
, ses progrès seront rapides : il doit être, pour
nations doit être assimilée aux qualités diverses qui règnent dans la
nature
et composition particulière de chaque portion de
’ai dit, des hommes privilégiés, et particulièrement favorisés par la
nature
, pour les quels l’étude n’est qu’un jeu, et qui p
garer ; on dédaigne de le suivre. M. Diderot, ce philosophe ami de la
nature
, c’est à dire, du vrai et du beau simple, cherche
ité ; il voudroit substituer la pantomime aux manières ; le ton de la
nature
au ton empoulé de l’art ; les habits simples aux
on entortillé, à ces petits portraits mal peints qui font grimacer la
nature
, et qui l’enlaidissent ; il voudroit, dis-je, que
ntre le genre qu’il indique ; pourquoi ? c’est qu’il est pris dans la
nature
, c’est qu’il faut des hommes pour le rendre, et n
par l’elégance de la parure, il auroit besoin pour plaire de la belle
nature
; rien ne masqueroit ses imperfections, et les ye
nre par excellence ; il n’emprûnte ses traits et ses graces que de la
nature
. Si les avis et les conseils de M. M. Diderot et
faux, et de parodistes détestables qui ont abandonné les accens de la
nature
, qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur
ècles ne produisoient toujours quelques hommes rares, qui, prenant la
nature
pour modèle, et le génie pour guide, s’élèvent d’
ceux qui sont subjugués par l’imitation oublieront toujours la belle
nature
, pour ne penser uniquement qu’au modèle qui les f
ce et au changement, parce qu’ils ignoreront qu’ils sont enfans de la
nature
, qu’ils ne doivent suivre qu’elle et qu’ils doive
e but que celui de la perfection du théatre ; il vouloit ramener à la
nature
tous les comédiens qui s’en sont écartés. M. de C
les états un mal incurable. En vain cherche-t-on à ramener l’art à la
nature
, la desertion est générale ; il n’est point d’amn
M. Boquet, et la musique de M. Granier. Elle imitoit les accens de la
nature
: sans être d’un chant uniforme, elle étoit harmo
onnêtes, faut-il qu’un auteur abandonne ses sentimens et renonce à la
nature
, pour se livrer à des Féeries et des Bambochades
’entre eux ne peut exceller, s’il n’est véritablement favorisé par la
nature
. De quoi peut-on être capable sans le secours du
vaux une grande partie de sa vie ; il en a soigneusement recherché la
nature
; il en a reconnu jusqu’aux fibres les plus délié
nique but de ses études anatomiques ; il a forcé, pour ainsi dire, la
nature
à lui avouer ce qu’elle avoit constamment refusé
ous les chairs, pour que la figure soit dessinée dans la vérité de la
nature
, et dans les proportions raisonnées de l’art. Le
ires, à moins qu’il ne soit doué de cette sensibilité d’organe que la
nature
donne plus communément que l’art, et qui est fort
d’entr’eux ne peut exceller, s’il n’est véritablement favorisé par la
nature
. De quoi peut-on être capable sans le secours du
aux, une grande partie de sa vie ; il en a soigneusement recherché la
nature
; il en a reconnu jusques aux fibres les plus dél
nique but de ses études anatomiques ; il a forcé, pour ainsi dire, la
nature
à lui avouer ce qu’elle avoit constamment refusé
ous les chairs, pour que la Figure soit dessinée dans la vérité de la
nature
, & dans les proportions raisonnées de l’Art.
res, à moins qu’il ne soit doué de cette sensibilité d’organe, que la
nature
donne plus communément que l’Art, & qui est f
étaient accompagnés de cris de joie, et surtout de danses : toute la
nature
semblait sourire à leurs fêtes publiques. Ils ava
ette méthode, que j’ai puisée dans l’expérience et dans l’étude de la
nature
. Je reviens, en finissant, sur les avantages de l
t recherchée. La danse relève, embellit, perfectionne l’ouvrage de la
nature
. Se présenter dans un cercle avec une aisance aim
prend un nouvel essor, et ce n’est plus que l’expression fidèle de la
nature
embellie. Nouveau Protée, elle revêt, avec un suc
rai. Que d’autres relèvent avec empressement ces dons aimables que la
nature
, en souriant, a versé sur votre personne, moi je
re ornement que les belles proportions dont elle était redevable à la
nature
. Un jeune homme leste, vigoureux et d’une contena
aibles, languissantes, inutiles, et reconnaissez l’insuffisance de la
Nature
. Entrez dans ces jardins plantés, et cultivés par
plus peut, à rendre les hommes vertueux la nourriture que non pas la
Nature
. » Plut. Œuvres mor. dits not. des Lacéd. traduct
l’art ont peine à déguiser, seroit-ce par une fatalité attachée à la
nature
humaine, que nous nous éloignons toujours de ce q
rties ont acquis leur dernier dégré de force et de consistance, où la
nature
a pris son pli, et où le défaut à vaincre s’est f
on ne varie point enfin ses leçons à proportion des diversités que la
nature
ou que l’habitude, souvent plus rébelle que la na
versités que la nature ou que l’habitude, souvent plus rébelle que la
nature
même, nous offre et nous présente. C’est donc ess
s efforts continuels et variés. Si l’art peut alors l’emporter sur la
nature
, de quels éloges le danseur ne se rend-il pas dig
de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber. La
nature
n’a pas exempté le beau sexe des imperfections do
r âme réduites presque à l’instinct, ne sont occupées qu’à sentir. La
Nature
semble avoir chargé de penser pour eux certains ê
saillies à une sorte de mesure. C’est le poison le plus subtil que la
Nature
souffle au-dedans : une commotion vive en arrête
ention en est moderne : elle est composée de pas différents, selon la
nature
des airs sur lesquels on danse. Au bal de l’Opéra
; une des premières expressions du sentiment données à l’homme par la
nature
. Voyez Chant, Voix [Article de Rousseau], Danse,
angage de toutes les nations : on l’entend dans tous les climats ; la
nature
, à quelques modifications près, fut et sera toujo
rimitive ; et c’est par cette attribution, établie par les lois de la
nature
, qu’il embellit l’art dont il est le tout, et cel
peint qu’on puisse le faire, est toujours inférieur à la teinte de la
nature
, ne peut avoir aucun mouvement, et ne peut être j
et l’autre ce que la Danse devait être, est un aide sûr pour la belle
nature
; le geste qu’elle anime trouve dans leurs pratiq
ille moyens de s’embellir ; ils ont étudié les ressorts secrets de la
nature
humaine ; ils en connaissent les forces, les poss
e : & ne tireray point ma consequence de l’ordre qu’on donne à la
nature
de ceste admirable proportion des causes, ny de c
lles) ont donné vn corps & vne ame, l’estimant estre vn animal de
nature
immortelle ie lairray ceste matiere pour l’exerci
ie : Mais on a beau dire, ces Messieurs n’altereront pas pour cela la
nature
de leurs Colleges, & ne souscriront iamais qu
z & difformes qui ne peuuent cacher les deffauts qu’ils ont de la
nature
qu’en la ruine de la bien seance, non plus qu’aue
estant plus noble elle soit moins recherchee. Seneque dict, que si la
nature
nous a donné l’estre nous sommes redeuables à l’e
amp; aux Dames qui veulent anoblir les charmes qu’ils ont desia de la
Nature
, des actions & des graces qu’elle ne leur a p
ui couuroit son Asne de la peau du Lyon, croyant luy faire changer de
nature
. Les autres sont si fort esclaues de la vanité qu
ortent ; rien ne peut affaiblir en eux cette passion raisonnée que la
nature
donne et que le goût dirige. Paroît-il une produc
icules, au lieu de donner des copies nobles et raisonnées de la belle
nature
. Prenons Boucher pour exemple. Ce peintre, né ave
familiarise le plus aisément avec les contrastes ; ces loupes que la
nature
nous a données, sont souvent fausses et infidelle
re, et qu’il n’est pas en son pouvoir de changer ce qu’il tient de la
nature
. De là cette différence sensible qui règne dans l
: cependant tous avoient le même objet, celui d’imiter fidélement la
nature
. Ils la prenoient pour modèle, la peignoient tell
risable emploi de copiste ? les artistes n’ont-ils plus le goût et la
nature
pour guides ? Il faut convenir que l’on a si fort
les environnent. Que ces jeunes artistes fixent leurs regards sur la
nature
; qu’ils n’oublient point qu’elle est mère des ar
l’autre ; que le but de leurs travaux est un, l’imitation de la belle
nature
; qu’ils y arrivent par des principes différens e
ée, dégrade l’artiste, et choque le bon goût. L’imitation de la belle
nature
, doit lui ressembler, et être, autant qu’il se pe
belle nature, doit lui ressembler, et être, autant qu’il se peut, la
nature
même. Si cette imitation est exagerée, ou manieré
sont très-harmonieux. Ils racontent encore plusieurs choses de cette
nature
, qui ne paroissent pas moins surprenantes que fab
l’Empereur attribua encore cet événement aux effets ordinaires de la
nature
, & ordonna de les recommencer le lendemain, q
se étoit apparemment désagréable à Dieu qui avoit réglé l’ordre de la
nature
dans le tems de sa création. Ce prodige est aussi
ui fait voir qu’il n’appartient pas aux hommes de vouloir réformer la
nature
sans la participation de son Créateur. Ce n’est p
ncore que Cicéron qui vivoit l’an 706 de Rome, a fait un Traité de la
nature
des Dieux, & qu’il dit avec Plutarque & d
t en raison inverse du quarré des distances. Cette loi immuable de la
nature
ne fut jamais celle des corps pirouettans de l’op
llement à l’artiste, sois original, deviens modèle, et n’imite que la
nature
. Voilà la marche ordinaire du génie, voilà celle
laisirs du public tels que ceux de la scène, il faut avoir reçu de la
nature
les dons précieux qu’elle n’accorde qu’à un petit
pprendra que leurs créations doivent emprunter les traits de la belle
nature
; ce n’est qu’en l’imitant que leurs productions
dépasser ; s’entêtent-ils à vouloir franchir les limites sages que la
nature
a posées ? ils s’égarent et ne rencontrent dans l
es berceaux, des allées, de petites collines, des bancs placés par la
nature
, des eaux tombant de terreins inégaux. Tout cela
position. Ce paysage varié doit offrir, pour ainsi dire, une nouvelle
nature
; d’autres arbres, d’autres plantes, d’autres fle
ic a celle illusion vive qui lui fait prendre la chose imitée pour la
nature
même. Je suis, etc. (1). J’ai composé ce pas
sse, d’esprit, de sensibilité, de jugement, que vous aurez reçu de la
nature
. Or ce que vous éprouvez dans ce moment est une i
vivacité, de ses connaissances, de sa délicatesse. Or il est dans la
nature
que l’âme n’éprouve point de sentiment, sans form
ésent, pense-t-on qu’on donnera du génie ou du talent à ceux à qui la
nature
aura refusé un don si rare ? A ces objections gén
je répondrai 1°. Qu’il n’est point d’erreur dans les Arts, de quelque
nature
qu’elle soit, qu’il ne paraisse évidemment utile
e, et que la réflexion, loin de l’éteindre, le justifie. Il est de la
nature
de l’enthousiasme de se communiquer et de se repr
me de ceux qui l’écoutent ; c’est un mécanisme constant établi par la
nature
. L’enthousiasme de ce genre le plus vif s’éteint,
aires, etc. Ce n’est donc que par une étude assidue et profonde de la
nature
, des passions, des chefs-d’œuvre des Arts, qu’on
cuser d’effronterie ny d’imprudence, (car il ne pouuoit resister à la
Nature
, qui l’oblige de rechercher en vostre faueur la c
de la Danse Le Chant et la Danse une fois connus, il était dans la
nature
qu’on les fît d’abord servir à la démonstration d
perfection de cet art. Cette force est, sans contredit, un don de la
nature
. N’est-elle pas cultivée par les soins d’un maîtr
a ceinture assurée et les reins fermes. L’art chez eux a suppléé à la
nature
, parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’e
éphirs faisoit voltiger à son gré et à celui des amateurs de la belle
nature
. Cette mise scandaleuse fut adoptée par toutes le
xemple, elles ont quitté leurs cheveux, ce magnifique ornement que la
nature
a placé sur leur tête pour couronner leur front e
cils et les cils des yeux qui restent constament de la couleur que la
nature
leur a primordialement imprimée. Ces perruques on
qui favorise cet art et qui est étudié partiellement, dans ce que la
nature
présente de plus parlait, ne peut être adopté pou
ont enfin l’oreille aux accens de la vérité et aux sages leçons de la
nature
. Eu comparant le costume actuel avec celui des Ro
le éprouve. Le geste, comme je l’entends, est un second organe que la
nature
à donné à l’homme ; mais il ne se fait entendre q
ostume plus vrai, et de se montrer avec les traits intéressants de la
nature
. Vest ris le père avoit obtenu de la cour de Fra
ement les productions de mon imagination. J’ai fait, d’accord avec la
nature
, trois élèves ; ils ont dans des genres opposés d
font respirer la toile, et leurs couleurs brillantes nous montrent la
nature
parée de tous les charmes de l’art. Leurs noms bi
musique, sont les plumes dont les artistes se servent pour imiter la
nature
et pour l’embellir. C’est dans leurs compositions
. Le tems qu’ils donnent à l’étude de leur art et à l’imitation de la
nature
, ne leur permet pas d’approfondir la langue des H
t n’est qu’imaginaire, c’est qu’un peintre pécheroit autant contre la
nature
que contre les règles de son art, s’il plaçoit so
ion que l’art lui aura prescrites. Vous voyez, Monsieur, que voilà la
nature
changée ; mais cette opération une fois faite, il
e faire un second miracle, en rendant à l’arbre sa première forme. La
nature
dans certaines parties, ne se prête à des changem
rioles, et qui se sont multipliés à mesure que l’on a voulu outrer la
nature
, et la contraindre à des actions le plus souvent
perfection de cet art. Cette force est, sans contredit, un don de la
nature
. N’est-elle pas cultivée par les soins d’un maîtr
a ceinture assurée et les reins fermes. L’art chez eux a supplée à la
nature
, parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’e
et qui, dépendant bien moins de l’étude et du raisonnement que de la
nature
, ne peut s’acquérir que lorsque l’on est servi pa
compte ses temps avec exactitude ; ces concerts dictés par la simple
nature
et exécutés par les gens les plus vils ont un ens
e la gaité, leur danse est séduisante, parce qu’elle tient tout de la
nature
; leurs mouvemens ne respirent que la joye et le
t n’est qu’imaginaire, c’est qu’un Peintre pécheroit autant contre la
nature
que contre les regles de son Art, s’il plaçoit so
ction que l’Art lui aura prescrit. Vous voyez, Monsieur, que voilà la
nature
changée ; mais cette opération une fois faite, il
e faire un second miracle, en rendant à l’arbre sa premiere forme. La
nature
dans certaines parties, ne se prête à des changem
les, & qui se sont multipliés à mesure que l’on a voulu outrer la
nature
& la contraindre à des actions le plus souven
la perfection de cet Art. Cette force est sans contredit un don de la
nature
; n’est-elle pas cultivée par les soins du Maître
inture assurée & les reins fermes ; l’Art chez eux a suppléé à la
nature
, parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’e
; qui dépendant bien moins de l’étude & du raisonnement que de la
nature
, ne peut s’acquérir que lorsque l’on est servi pa
compte ses temps avec exactitude ; ces Concerts dictés par la simple
nature
& exécutés par les gens les plus vils ont un
e la gaieté. Leur Danse est séduisante, parcequ’elle tient tout de la
nature
: leurs mouvements ne respirent que la joie &
que votre mérite sera bien senti en Angleterre parce qu’on y aime la
nature
; mais ou trouverrez vous des acteurs capables d’
lle cet asyle tranquille, capable seul de les faire éclorre, là où la
nature
n’en avoit mis que le germe, & de les faire d
et toute à la volupté : elle n’en a même pas les mélancolies, tant sa
nature
est légère. Ainsi, après l’avoir saisie humblemen
lui donnèrent la préférence ; mais il a oublié de nous dire de quelle
nature
étoit cette pierre, et à quelle espèce elle appar
s offrir. Je reviens aux masques, ces figures hideuses qui cachent la
nature
pour ne nous en montrer qu’une copie difforme et
u’on lève la toile, alors on jouira tout à la fois des miracles de la
nature
et. de l’art. Je suis, etc.
avait pas !… Dans son début, la musique n’a été que l’harmonie de la
nature
: le bruit des cascades, le mugisment de la tempê
’est un renouvellement continu causé par les produits chimiques de la
nature
qui se composent et se décomposent. Un jour viend
ulsion ; j’ai le mouvement, cela signifie que tous les éléments de la
nature
sont exprimables. Prenons une « tranche de vie ».
le point de départ de tout effort d’expression et il est fidèle à la
nature
. En ressentant une sensation, nous ne pouvons pas
XI J’admire en riant comme ma solution est de
nature
à satisfaire tous les amours propres. Les gens de
e les unes et les autres. Il n’existait rien, par conséquent, dans la
nature
, et l’imagination brillante des Poètes ne pouvait
me nouveau à leur représentation, l’art devait venir au secours de la
nature
; et on trouva, dans les forces mouvantes, dans l
grettable que le monde entier ne puisse considérer ce joli tableau de
nature
près de la beauté de vos collections. — Laisser v
Regardez ! Il raconta l’histoire des papillons, ajoutant : — C’est la
nature
que personne ne peut peindre exactement. Elle y a
e peut peindre exactement. Elle y a réussi, elle est un peintre de la
Nature
. Puis il montra les bois pétrifiés, et en parla,
est la Danse qui donne la grace aux avantages que nous recevons de la
nature
, en reglant tous les mouvemens du corps, & l’
tout sembloit y contribuer. Ce Prince qui avoit reçû des mains de la
Nature
une figure noble & majestueuse, avoit aimé dè
; de l’autre n’étoit pas le même. Ils étoient tous deux formez par la
nature
avec les graces, & avec toutes les dispositio
Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. Comme la
Nature
a donné à l’homme des gestes relatifs à toutes se
e avec fruit. Un Artiste entraîné par cette espèce d’instinct, que la
Nature
seule donne, et que rien ne supplée, franchit que
dans vne authorité qui ne soit pas commune : Ce liure estant de ceste
Nature
(au regard de son inuention) ne pouuoit veoir le
s’écarter sans se perdre, où s’egarer, c’est l’imitation de la belle
nature
. Les productions qui ne portent point cette empre
roduire que des ébauches grimacières, et des copies imparfaites de la
nature
, sentirent la nécessité de mettre des bornes à le
ne seront plus arbitraires ; il n’exigera de son éléve que ce que la
nature
lui permettra de faire. Mais si elle n’a pas fait
i l’homme qui s’y destine n’a pas été primordialement favorisé par la
nature
, il languira dans la médiocrité, et l’art qu’il a
vainement à son secours, ne lui prêtera que le masque infidèle de la
nature
. Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père,
s. D’ailleurs, si les danses étoient un divertissement innocent de sa
nature
, tout ce qu’on devroit recommander par rapport à
esquels les docteurs de l’Eglise décident que les danses sont de leur
nature
dangereuses et nuisibles à l’ame, ne sont-ils pas
mble pas d’abord mériter : mais si l’on réfléchit sur la forme que la
nature
nous a donnée, sur les fonctions qu’elle a attrib
l est indubitable que la danse corrige les vices et les erreurs de la
nature
. Si l’on considère ses effets, tant sur le moral
ion, de forme, d’attitude et de caractère, que l’on rencontre dans la
nature
; si ces nuances délicates, mais vraies, qui peig
tout intéresse, parce que tout est vrai ; parce que l’imitation de la
nature
est fidelle ; en un mot, parce que tout concourt
ression, qui ne présentent que des copies tiédes et imparfaites de la
nature
, ne doivent s’appeller que des divertissemens fas
n, de forme, d’attitude & de caractere que l’on rencontre dans la
nature
; si ces nuances légeres, mais imperceptibles, qu
tout intéresse, parce que tout est vrai ; parce que l’imitation de la
nature
est fidelle ; en un mot, parce que la toile sembl
ion ; qui ne présentent que des copies tiedes & imparfaites de la
nature
, ne doivent s’appeller que des divertissements fa
s étroitement à des remèdes évidents, conjugués un contre un par leur
nature
. PHÈDRE Quels remèdes ? ÉRYXIMAQUE Il y en a huit
e Terre qui l’a envoyée, la rappelle, et la rend toute haletante à sa
nature
de femme et à son ami… PHÈDRE Miracle !… Merveill
le marche avec naturel sur le sommet qu’elle a atteint. Cette seconde
nature
est ce qu’il y a de plus éloigné de la première,
je m’entretiens de merveilles avec moi-même. Je m’inquiète comment la
nature
a su enfermer dans cette fille si frêle et si fin
aussi bien qu’homme du monde, tous les secrets de l’art et ceux de la
nature
, toutefois ne prescris, ni ne préconises, baumes,
l d’entre les maux, ce poison des poisons, ce venin opposé à toute la
nature
?… PHÈDRE Quel venin ? SOCRATE … Qui se nomme : l
n, sans doute, rien de plus morbide en soi, rien de plus ennemi de la
nature
, que de voir les choses comme elles sont. Une fro
t. — Voici donc les humains délirant et pensant, introduisant dans la
nature
le principe des erreurs illimitées, et cette myri
!… Elle jette ses gestes comme des scintillations !… Elle dérobe à la
nature
des attitudes impossibles, sous l’œil même du Tem
et par son acte, est assez puissant pour altérer plus profondément la
nature
des choses que jamais l’esprit dans ses spéculati
gèreté. Ce sont là nos Colonnes d’Hercule, et ce n’est ensuite que la
nature
qui nous fait sortir quelquefois de ce cercle étr
ux préceptes d’Horace ce que notre Art exige indispensablement par sa
nature
. 14On sent bien d’abord que les trois unités de
is Danseurs, ne saurait faire durer ses Pièces plus long temps que la
nature
de son Art ne peut le permettre. Il faut même qu’
souvent à un nombre considérable de paroles, resserre lui-même par sa
nature
la durée de l’Action pantomime, lorsque le plan e
précis finit par lui nuire ; elle-même nuit toujours à l’action : par
nature
, elle l’arrête, elle la fixe. Le cri est le contr
bservation de M. l’abbé Le Batteux 1, que les arts, tous enfans de la
nature
, unis par une liaison intime et par une espèce de
nse théâtrale et des trois genres principaux de Danse indiqués par la
nature
, d’après les différentes tailles des danseurs, gr
es amorces, Et consultez long-temps votre esprit et vos forces. La
nature
, fertile en esprits excellens, Sait entre les aut
s amorces, Et consultez long-temps votre oreille et vos forces. La
nature
, fertile en danseurs excellens, Selon leurs facul
28, Dans son vieux genre encore a des graces nouvelles ; Servi par la
nature
, il fut noble, il fut beau, Et montra pour danser
es loix, ainsi que la peinture, Et ces loix sont un choix de la belle
nature
. Occupez-vous sans cesse à vous bien dessiner.
eu les genoux et beaucoup la ceinture. La, c’est un autre fou sans
nature
et sans art, Qu’un beau feu pour la Danse échauff
… Chant III, vers 295 On dirait que pour plaire, instruits par la
nature
, Homère ait à Vénus dérobé sa ceinture. &c…
n ses plus beaux ornemens, Telle, Guimard 10, pour plaire, imitant la
nature
, Semble avoir de Vénus, dérobé la ceinture. Son a
rs du comique. &c. Présentez-en par-tout les images naïves ; La
nature
, féconde en bizarres portraits, 370 Dans chaque
r, Expriment vos desirs, vos craintes, votre amour. Et vous que la
nature
a faits pour le comique12, Ne vous montrez jamais
s les danses expressives, Présentez-en par-tout les images naïves. La
nature
est féconde en bizarres portraits ; Ayez l’art d’
ami cherchez donc à vous voir. Jeunes gens, vainement vous forcez la
nature
: Croyez-moi, travaillez d’après votre structure,
’attiédir Un spectateur toujours paresseux d’applaudir. &c. La
nature
est en nous plus diverse et plus sage ; Chaque pa
attiédir7 Un spectateur toujours paresseux d’applaudir. Imitez la
nature
, elle est diverse et sage ; Chaque passion parle
enir8. Ainsi le Pantomime agit, marche, et s’explique, Conduit par la
nature
, aidé par la musique. Le Spectacle pompeux d’u
mie royale de Musique. 1. L’élégance dans la taille est un don de la
nature
que très-peu de personnes possèdent ; il faut êtr
position. 3°. Grace de mouvemens. La première nous est donnée par la
nature
; elle est très-rare. La deuxième peut s’acquérir
tout cela, il faut une ame. Les graces sont ce je ne sais quoi que la
nature
donne à bien peu de monde. 33. Rien n’est plus
elle obtint un succès continuel. Nulle femme n’eut plus de graces. La
nature
l’avait douée de toutes les qualités nécessaires,
l y a près d’un siècle, c’est-à-dire en 1711. …… Comme l’art imite la
nature
, on peut dire que la Danse l’imite à l’égard de l
margo. C’est à tort que quelques auteurs lui ont prêté des graces. La
nature
lui avoit refusé tout ce qu’il faut pour en avoir
ement organisée, mais à la quelle il manquoit une âme. Il devoit à la
nature
les belles proportions de son corps ; et de cette
r tour. Fatigués de copier les autres, qu’ils s’attachent à imiter la
nature
; alors ils seront poètes et peintres, et leurs t
est pas permis de l’exposer volontairement à aucun danger, de quelque
nature
qu’il soit. Mais que feront donc ceux à qui l’on
an Chrysostôme répond que, sans courir au théâtre, nous trouverons la
nature
si riche en spectacles divertissans ; et que d’ai
Ainsi le Verbe fait chair, la vérité éternelle, manifestée dans notre
nature
, en a pu prendre les peines qui sont réelles, mai
n’éstimons les arts, qu’autant qu’ils nous offrent l’imitation de la
nature
. Les peintres de l’antiquité ne se sont pas conte
rité, autant que celui des anciens s’en éloignoit ; tout étoit contre
nature
dans l’accoutrement de leurs acteurs ; 1’homme di
AEsopus et aux Roscius. Ces deux acteurs modernes nous montroient la
nature
embellie par les charmes de l’art ; on voyoit leu
t être mieux faite. Elle possède pour mettre en valeur ces dons de la
nature
une éducation chorégraphique quelque peu rudiment
ouvrage. [6] Ch. I, pag. 21, n. (2). Spesso vinta, etc. — Souvent la
nature
vaincue cède à leur supériorité. [7] Ch. I, pag.
la soutient. [18] Ch. VI, pag. 76, n. (I). La natura opera, ec. — La
nature
enseigne et agit d’elle-même, sans qu’on ait beso
ses sont susceptibles de faire un ballet français sans faillir à leur
nature
, les Français ne sauraient faire un ballet russe
ses. Parlerai-je encore une fois de Mlle Zambelli ? Rare et précieuse
nature
s’exprimant complètement, parfaitement dans un be
édoit au plus haut dégré. Dauberval, mon élève ou plutôt celui de la
nature
, arriva à Paris. Né avec de l’esprit, du goût, de
e Gardel, (actuellement maître des ballets) pour le genre sérieux. La
nature
lui avoit donné tout ce qu’il falloit pour rempla
ion, & que l’on est obligé d’aider ou de cacher les défauts de la
nature
, c’est dans cette occasion que les Maîtres doiven
inture. Il est toujours réel dans la Danse. Elle agit toujours par sa
nature
. Il ne lui manque sur notre Théâtre que l’intenti
noncer les vérités contraires aux sentimens et aux inclinations de la
nature
corrompue, et qui les combattent. En effet, s’agi
donne tout le brillant qu’il a, outre que je retrancherois ce que la
Nature
a fait de plus gracieux ; c’est que sans la prese
vec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la
nature
lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qu
vec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la
nature
lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qu
te fois ces arts ont atteint leur unique but, l’imitation de la belle
nature
; l’ont-ils manqué, le charme s’évanouit, le plai
et celle dont Voltaire a parlé. Ces figures quoique plus grandes que
nature
, ne disoient rien, n’annonçoient rien ; elles éto
ntes passagères de volupté, telles qu’on les ressent lorsque la belle
nature
parée de ses grâces naïves, et aidée de celles d’
ion dénuée de cette force, et de cette vérité éloquente qu’emploie la
nature
dans ses spectacles réels. 40La Danse Pantomime-
égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la
nature
invite à pleurer ». 2. Horace, Poétique, traduc
est l’une des deux premières expressions du sentiment, données par la
nature
. Voyez Geste. C’est par les différents sons de la
e les hommes ont dû exprimer d’abord leurs différentes sensations. La
nature
leur donna les sons de la voix, pour peindre à l’
s, est aussi entendu par tous les hommes, parce qu’il est celui de la
nature
. Lorsque les enfants viennent à exprimer leurs se
ssaire, et il semble que sur ce point, comme en beaucoup d’autres, la
nature
se repose, lorsque l’art agit. On appelle ce chan
ps après, et on réduisit en art ce qui avait été d’abord donné par la
nature
; car rien n’est plus naturel à l’homme que le ch
la fatigue, sont suspendus ou disparaissent. Le chant consacré par la
nature
pour nous distraire de nos peines, ou pour adouci
plus ou moins mélodieux, selon le plus ou le moins d’agrément que la
nature
a donné à leur organe. Au rapport de Juan Christo
le, et prétendre par exemple que le chant Italien n’est point dans la
nature
, parce que plusieurs traits de ce chant paraissen
’est comme si l’on disait que la langue Italienne n’est point dans la
nature
, ou qu’un Italien a tort de parler sa langue. Voy
ette espèce de productions de l’Art, comme de toutes les autres de la
nature
. Une vraiment belle femme, de quelque nation qu’e
sens fatiguant pour les oreilles délicates. Ce principe puisé dans la
nature
, et toujours sûr pour la Musique en général, est
, les continuelles émotions de l’Art, aux mouvements perpétuels de la
Nature
. Dans le Plan extraordinaire de réforme qu’il eut
ordinaire qui ne peut rendre qu’un seul moment, et le Théâtre par sa
nature
est fait pour représenter une suite de moments, d
près, Se recréa sur ses Attraits. La brune COMTESSE de GUICHE, À qui
Nature
fut peu chiche De ce qui des Cœurs est l’Aimant,
bleau du genre pastoral. L’élève pour y bien parvenir doit étudier la
nature
et les meilleurs peintres qui se sont plu à nous
à tous les autres. Dans ce genre, il s’est entièrement modelé sur la
nature
, et il n’a jamais eu de rivaux. Depuis sa retrait
minutions, ces modifications différentes, en un mot, qui sont dans la
nature
: mais elles se manifestent d’une manière encore
entation d’une chose naturelle ou merveilleuse, il n’est rien dans la
nature
, et l’imagination brillante des Poètes n’a pu rie
e action doit être galante, intéressante, badine, ou noble suivant la
nature
des sujets. Tous les ballets qui sont restés au t
que pour peindre tout ce qui est de plus noble ou de plus bas dans la
nature
. Ils n’admettent point de milieu. Ils répandent a
ompettes, et que les basses marquent fortement les cadences. Selon la
nature
des airs on manie les chevaux terre à terre, par
chargea de la représentation des actions gaies, vives et badines. La
nature
avait donné à ces deux hommes le génie et les qua
Ours et de plusieurs Animaux sauvages, lesquels avaient délaissé leur
nature
farouche et cruelle, en l’oyant chanter, et jouer
vons donnée en commençant ; sont mauvaises par elles-mêmes et de leur
nature
; et qu’ainsi il n’est aucun jour, ni aucune circ
nité de désordres, et par conséquent dangereuses et mauvaises de leur
nature
: ce qu’on verra en relisant ce que j’ai rapporté
la fois voluptueux et mystiques qui interprêtent les phénomènes de la
nature
et les métamorphoses des êtres. Anatole France.
e. Pétrouchka nous apparaît — sous les espèces d’un guignol grandeur
nature
— comme l’épanouissement suprême de l’ancien Sain
t point en France. Il fût cédé à Molière en 1660, et ce peintre de la
nature
y représenta tous ses chefs-d’œuvres, jusqu’au mo
e je vais d’écrire ; on n’y trouvera que les propres mouvemens que la
nature
fait. Je suppose que vous ayez le pied gauche dev
fficile à atteindre, qu’il est subordonné à l’imitation fidelle de la
nature
, et qu’il est mal-aisé, pour ne pas dire impossib
deux défauts s’opposent également à la ressemblance : l’un exagère la
nature
, l’autre la dégrade. Les ballets etant des représ
ifficile à atteindre qu’il est subordonné à l’imitation fidelle de la
nature
, & qu’il est mal-aisé, pour ne pas dire impos
éfauts s’opposent également à la ressemblance ; l’un fait minauder la
nature
, l’autre la dégrade. Les Ballets étant des représ
re confiance à la danse pure, dépouillée de tout apport étranger à sa
nature
? Cependant, un troisième « numéro » est venu met
ux, les Plasirs, Les Labyrinthes, la Verdure, L’Art, en un mot, et la
Nature
Fassent par leurs beaux Agréments Le doux charme
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