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1 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194
Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la N
’Auteur de la Nature. Pour servir de Supplément à l’Histoire de la Musique , imprimée en 1715. Quoique cette matiere soit
sophes de l’Antiquité prétendent que c’est sur les principes de cette Musique naturelle, que Dieu a créé l’Univers, & qu’il
en & d’Architecte du monde. Saint Augustin, dans son Traité de la Musique vocale & instrumentale, & Saint Thomas, d
Musique vocale & instrumentale, & Saint Thomas, disent que la Musique naturelle est renfermée dans l’ordre de l’harmoni
t ce qui se meut dans la nature n’agit que sur les principes de cette Musique naturelle, & qu’elle régle tous les mouvemens
umettre notre jugement, par rapport aux effets de la voix & de la Musique céleste, qui passe pour être émanée de l’idée de
aité de la Hiérarchie, & ce que les anciens Philosophes ont nommé Musique divine ou Musique naturelle. Cette matiere m’enga
hie, & ce que les anciens Philosophes ont nommé Musique divine ou Musique naturelle. Cette matiere m’engage à mêler des fai
qui en ont écrit ; pour faire voir autant qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la nature, par un e
oissance aux hommes dès la création du monde, sur les principes de la Musique céleste ou naturelle, d’où les premiers Philosoph
céleste ou naturelle, d’où les premiers Philosophes prétendent que la Musique vocale s’est établie, & qu’elle en tire son o
m’arrêter à celle des anciens Payens, qui attribuent l’origine de la Musique aux faussez Divinitez ou à leurs Législateurs. Pl
ce son mélodieux est, ce me semble, une preuve de la résidence de la Musique dans la nature. Pline, Liv. 16, chap. 36. Solin d
aire l’expérience, comme l’Abbé Brossard auteur du Dictionnaire de la Musique , m’a dit l’avoir fait avec un bon joueur de flute
e expérience peut convaincre les plus incrédules sur les effets de la Musique naturelle. C’est ce que les Anciens ont voulu nou
ortent sur leur dos des lignes noirâtres, sur lesquelles les notes de Musique sont marquées ; & l’on voit une espece de cle
firment ce que j’en rapporte. Cardan nous donne encore une idée de la Musique naturelle, par l’examen qu’il a fait de la compos
ps humain, qui n’agit, à ce qu’il dit, que sur les principes de cette Musique . Il prétend que le corps humain est un instrument
c la matiere la plus pure des quatre élémens, sur les principes de la Musique naturelle, dont les quatre humeurs dominantes son
rt. C’est peut-être sur la connoissance que les Anciens avoient de la Musique naturelle, & de sa conformité avec l’organisa
main, que les Médecins dans l’antiquité étoient obligez de sçavoir la Musique pour l’éxercice de leur Profession. Pline dit que
on des Anciens. La Mothe le Vayer, dans son Discours sceptique sur la Musique , rapporte que dans l’Amérique on trouve fort comm
l’inventeur de ces six tons, & de les attribuer aux effets de la Musique naturelle. On trouve encore dans les Antiquitez d
ent marquer l’impression des sons du tonnerre, comme sur un papier de Musique  ; ce qui a été regardé comme un prodige, mais qui
qui a été regardé comme un prodige, mais qui peut faire croire que la Musique naturelle réside & produit ses effets dans to
le flux & le reflux de la mer se faisoit sur les principes de la Musique naturelle, fondez sur ce que Dieu a dit qu’il avo
dit qu’il avoit réglé ses bornes ; du moins peut-on croire que cette Musique existe dans tous les élémens. Le P. Mércenne, dan
umens. Mais comme tous les faits que je rapporte de cette présupposée Musique céleste, ou naturelle, ou élémentaire, paroissent
nner aux Planetes un mouvement harmonieux, sur les principes de cette Musique naturelle, comme l’a crû Pitagore. C’est en ce se
ceux qui veulent, comme les Philosophes Pitagoriciens, que tout soit Musique dans l’Univers, nous disent qu’il y en a une Divi
r en quoi les Philosophes de l’Antiquité ont fait encore consister la Musique élémentaire & celle des Oracles.
2 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »
ilence. Si d’autres s’en tiennent avant tout à l’interprétation de la musique ou encore tentent de la « traduire intégralement 
ore tentent de la « traduire intégralement », si Mlle Sérac use de la musique comme d’un agent psychologique qui, ayant déclenc
éliminé de leur art toute base musicale. Elles ne veulent plus de la musique ni comme d’un régulateur du rythme, ni comme d’un
ur aboutir, pour l’emporter dans ce duel avec les enchantements de la musique , il aurait fallu une autorité plastique, une plén
navant ne se conformer qu’à sa loi immanente. La danse ordonne que la musique abdique sa tyrannie, qu’elle plie son rythme aux
exigences du rythme naturel du corps humain. La danse obtiendra de la musique de danse qu’elle redevienne un art appliqué, calq
ouvement, ancilla choregraphiæ. La danse a donné à pleines mains à la musique qui aujourd’hui, présomptueuse, la prime : la for
e la suite, voire de la symphonie, mille impulsions, mille thèmes. La musique s’obstine, la danse la congédie. Elle use de son
épendance esthétique. Nous constatons que dans la collaboration de la musique avec la danse la priorité revient à cette dernièr
chappés au syncrétisme wagnérien, qui était au fond un attentat de la musique à s’emparer de la toute-puissance, reprennent con
3 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
ent qu’à l’enlaidir et. à la faire grimacer. Quintillien accorde à la musique une puissance sans bornes ; il la regarde comme l
nce, plus le rivage de la perféction s’éloigne. Suivant cet auteur la musique dirige nos sentimens et nos affections ; elle don
i probablemeut n’étoient danseurs ni l’un ni l’autre) ont confondu la musique et la mesure ; car danser en mesure n’est pas êtr
aysan le plus grossier danse en mesure. Quintillien dit encore que la musique seul peut former le célèbre orateur, le grand act
seigner la grammaire, il est essentiel de s’appliquer à l’étude de la musique , parce que sans elle le grammairien ne pourroit e
. Eh bien ! Monsieur, tous ces génies rares n’avoient point appris la musique . Cochin, Gerbier, Séguier, qui illustrèrent le b
ls appris à être éloquens à l’école de Lully et de Rameau ? est-ce la musique , qu’ils ignoroient parfaitement, qui leur a inspi
, et nous font pleurer sur des maux imaginaires. Il paroît que le mot musique avoit chez les anciens une accéption très étendue
’architecture, etc. Il s’en suit que l’idée que nous attachons au mot musique , combinaison de sons simples et harmoniques, n’es
ns de la voix, dans le discours, me paraissent encore étrangères à la musique ainsi que le geste ; il suffit d’avoir une âme. J
que le geste ; il suffit d’avoir une âme. Je conclus donc que le mot musique chez les anciens, étoit employé métaphoriquement
étoit employé métaphoriquement comme notre mot harmonie. On appelloit musique hypocritique, l’art du comédien ; d’où est venu l
te, pour exprimer un mime qui contrefait l’homme de bien. On nominoit musique rithmique, ce que nous appelions mesure ; mais la
thmique, ce que nous appelions mesure ; mais la mesure n’est point la musique  ; ce n’est qu’une division de temps, et il est ce
musique ; ce n’est qu’une division de temps, et il est certain qu’une musique très agréable peut exister sans mesure ; témoin l
ne haranguoit jamais sans instrument. Je crois pouvoir comparer cette musique a celle du plein-chant, dans la quelle le serpent
ient pour donner les inflexions convenables, ce que nous exprimons en musique par piano, crescendo, forté. L’usage étoit chez l
on dit avoir vu des pièces sérieuses de Mévius et d’Andronicus, ou la musique étoit si pétulent, que les acteur (forcés de la s
eroit plus juste de dire qu’ils y alloient en marchant au bruit d’une musique guerrière ; qu’ils régloient leurs pas au mouveme
oule de musiciens ; qu’il mêloit les accords de sa harpe à ceux de la musique instrumentale, et qu’au moment où les choeurs ent
lamation des anciens ; comme elle, il est sans harmonie ; il n’est ni musique , ni chant, ni langage et provoque le public à l’e
ennui, et au sommeil. Le récitatif des premiers opéra Français mis en musique par Cambert et par Lully étoit egalement dénué d’
vre de nos compositeurs ; les rares talens de ceux qui exécutent leur musique savante, le mérite rare des artistes convoitants 
plus licites en instrumens que les Grecs et les Romains, et que notre musique est aussi savante et sans doute plus agréable que
4 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — XI » p. 141
de la métaphysique et de la religion qu’elles se résolvent en art, en musique et en poème : toutes ces fumées sont bien faites
’avouer ? L’amour, tel que l’homme l’a conçu, le cœur, la charité, la musique , l’art enfin ne sont point de la raison ni du bon
la musique, l’art enfin ne sont point de la raison ni du bon sens. La musique est métaphysique en son fond. Elle est du temps q
ysique en son fond. Elle est du temps qui se fait oublier. Grâce à la musique , le temps est l’espace du cœur, ou de l’esprit re
pace du cœur, ou de l’esprit rendu sensible au cœur par l’émotion. La musique est désormais la véritable expression de la relig
l’est sans doute pas moins ; mais il ne s’adresse qu’au solitaire. La musique seule fait l’assemblée. Infini ou absolu, Amour e
5 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34
né les peuples de l’Allemagne à l’étude constante et habituelle de la musique . Le besoin et la nécessité peuvent être regardés
à la nécessité que l’on doit attribuer le goût des Allemands pour la musique , et les progrès qu’ils ont faits successivement d
ou me perdre. Plusieurs causes ont concouru à hâter les progrès de la musique en Allemagne. Ce pays est divisé en un grand nomb
’employer les instrumens. Ceux qui savent à quel point la plus foible musique agit sur les sens, conviendront que sur mille inv
courage des guerriers , au moment de marcher au combat. Voilà donc la musique introduite dans les armées. La guerre étant termi
ntraîne, ont dû célébrer le retour de la paix, et accompagner de leur musique guerrière les hymnes qu’ils adressoient aux dieux
. Peut-être n’en fallut il pas d’avantage pour répandre le goût de la musique chez un peuple stagnant. Mais je découvre une cau
emens avantageux ? Après bien des combinaisons, ils auront préféré la musique , cet art cosmopolite, qui ouvroit à leurs malheur
appellé chez eux les arts et les talens, et fait principalement de la musique , le premier objet de leur luxe. Cette science ser
t de tous les pays, celui où l’on cultive et où l’on aime le mieux la musique . Vous en voyez la raison ; c’est que cet art est
é le charme et les effets séducteurs. Il ne faut avoir, pour aimer la musique et en sentir tout le prix qu’une oreille délicate
6 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23
jet. Avant de vous nommer, Monsieur, le peuple qui aime le mieux la musique , qui la cultive avec passion, et qui en fait l’ag
 ; jugement bien propre à prouver que le peuple, qui aime le mieux la musique , n’est pas celui qui sait le mieux en apprécier l
t un bon tableau, en lisant de beaux vers, en écoutant une excellente musique , sont un thermomètre parfait qui assigne à chaque
intenant notre manière leste de prononcer sur les chefs-d’œuvre de la musique , et voyons si la nation qui aime le mieux cet art
vert de gloire et comblé d’éloges, voulut donner Cythère assiégée. La musique en étoit fraîche, savante et agréable ; et cet ou
chef-d’œuvre musical, il n’obtint de la nation, qui aime le mieux la musique , qu’un quart de succès. Nos connoisseurs sans con
Baron de Thoudy, auteur des paroles d’Echo et Narcisse, d’en faire la musique  ; il céda aux instances des amis de l’auteur : ce
ette nouvelle circule dans tout Paris, ou ceux qui aiment le mieux la musique répandirent le dégoût dans les sociétés, en annon
ajouta qu’il falloit encore trente années pour que le bon goût de la musique se propageât à Paris ; que la majorité du public,
oit point encore l’organe assez sensible pour juger des charmes de la musique , et qu’en général, elle avoit les oreilles doublé
nt la nation qui aime le plus passionnément et le plus constamment la musique . Je suis, etc.
7 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
e ce quelque chose est un composé de la lumière, de la couleur, de la musique et de la danse et plus particulièrement de la lum
de la variation de ces effets est exactement au point où en était la musique … alors qu’il n’y en avait pas !… Dans son début,
était la musique… alors qu’il n’y en avait pas !… Dans son début, la musique n’a été que l’harmonie de la nature : le bruit de
harmonie existait, l’homme, classant et cataloguant les sons, créa la musique . On sait ce qu’il a su en tirer depuis !… Or, auj
au savoir qu’il y a autant d’harmonie dans les mouvements que dans la musique et dans la couleur, nous n’apprenons pas l’harmon
» Mais a-t-on jamais réfléchi que tel mouvement est produit par telle musique . Une polka ou une valse que nous entendons, nous
’il faut observer quand on danse avec accompagnement de lumière et de musique harmonisées ensemble. Lumière, couleur, mouvement
re et de musique harmonisées ensemble. Lumière, couleur, mouvement et musique . Observation, intuition, et enfin compréhension.
figure avec l’autre bras et l’autre jambe. S’il y a accompagnement de musique , chaque note demande un mouvement correspondant,
sans dire, doit guider plutôt la note et la mesure que l’esprit de la musique . Tant pis pour la pauvre créature qui ne peut pas
ce qu’il faut de force et d’agilité, pour mener tout cela à bien. La musique lente réclame une danse lente, de même qu’une mus
cela à bien. La musique lente réclame une danse lente, de même qu’une musique rapide oblige à une danse rapide. Généralement, l
ême qu’une musique rapide oblige à une danse rapide. Généralement, la musique doit suivre la danse. Le meilleur musicien est ce
eur musicien est celui qui peut permettre à la danseuse de diriger la musique , au lieu que ce soit la musique qui inspire la da
permettre à la danseuse de diriger la musique, au lieu que ce soit la musique qui inspire la danse. Tout ceci nous prouve le ré
une raison pour danser. En effet, une danseuse dit, en entendant une musique inconnue : « Oh ! je ne peux pas danser sur cet a
Oh ! je ne peux pas danser sur cet air-là. » Et, pour danser avec une musique nouvelle, la danseuse doit apprendre des pas conv
la danseuse doit apprendre des pas convenus qui s’adapteront à cette musique . Tout au contraire, la musique devrait indiquer,
pas convenus qui s’adapteront à cette musique. Tout au contraire, la musique devrait indiquer, avec le feu de l’instinct, l’ha
rions-nous pas encore exprimer les sensations que provoque en nous la musique , que ce soit un nocturne de Chopin, une sonate de
8 (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108
assons maintenant à l’Opéra. L’établissement d’une Académie royale de musique à Paris date du seizième siècle. Jean-Antoine Baï
parmi les Français qui tenta l’accord de la poésie française avec la musique . Malheureusement il se trompa dans l’exécution ;
t dans sa maison, située rue des Fossés-Saint-Victor, une Académie de musique autorisée par lettres-patentes de Charles IX, qui
sarda, en 1659, une pastorale que Lambert, beau-père de Lulli, mit en musique . Cette pièce obtint le plus grand succès et fut d
cordèrent aux trois associés la permission d’établir des académies de musique , pour chanter en public des pièces de théâtre pen
ége qui lui accordait l’autorisation d’établir une Académie royale de musique , composée de tel nombre et qualité de personnes
compositeur . Les lettres-patentes portaient que l’Académie royale de musique était érigée sur le pied des académies d’Italie,
e Quinault ! Devenu seul directeur privilégié de l’Académie royale de musique , Lulli transféra son théâtre de la rue Mazarine a
et aux danseuses. Il serait fastidieux de suivre l’Académie royale de musique à travers toutes ses phases. En 1781, au moment o
s étoffes très à la mode couleur de feu d’Opéra. L’Académie royale de musique , chassée par l’incendie du Palais-Royal, alla s’i
la stérilité et du vide d’intérêt des poëmes destinés à l’Académie de musique , Louis XVI fonda un prix annuel pour le meilleur
en 1788, aucun ne fut jugé digne de l’admission. L’Académie royale de musique fut appelée Opéra en 1791, et depuis, le public n
, un décret organisa l’Opéra, qui prit le nom d’Académie impériale de musique . Depuis 1792, ce théâtre a successivement porté l
92, ce théâtre a successivement porté les noms suivants : Académie de musique , Opéra-National, Théâtre de la République et des
des Arts, Théâtre de l’Opéra, Théâtre des Arts, Académie impériale de musique , Académie royale de musique, Théâtre de la Nation
, Théâtre des Arts, Académie impériale de musique, Académie royale de musique , Théâtre de la Nation, Académie nationale de musi
adémie royale de musique, Théâtre de la Nation, Académie nationale de musique . Chaque gouvernement a voulu tenir ce théâtre sur
tat. La muse n’a pas élu domicile dans les coulisses de l’Académie de musique , et ne fait pas encore partie du corps des ballet
dans un filet, tenez pour certain que jamais le rat de l’Académie de musique ne songera, comme celui de la fable, à ronger les
et en général de tous les brillants animaux femelles de l’Académie de musique , sont messieurs les abonnés de la loge infernale,
9 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — IV » p. 136
juste place, donnant le secours de la plastique et du mouvement à la musique et au poème, peuvent faire la plus belle et la pl
plus essentiel ou le plus fécond en résonances, en échos pensants. La musique aspire à cette forme suprême, comme à sa délivran
S’il dépouille le comédien, le chanteur n’en est que plus fidèle à la musique . Le bon serait que l’on vit de belles figures mim
r l’avarice ou la paresse des chefs d’orchestre : Tristan excepté, sa musique y est plus musique et plus elle-même qu’à la scèn
aresse des chefs d’orchestre : Tristan excepté, sa musique y est plus musique et plus elle-même qu’à la scène, où le spectacle
le touche, les abîmes où elle se penche, les autres horizons. Pour la musique , tout poème doit être plus ou moins mystique. Les
10 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
Sur la musique moderne Basse-contre Basse-contre, s. f.
de quatre, de trois syllabes sont réservés au canevas ; la phrase de Musique qu’il faut rendre donne la loi ; une note quelque
es vers répondent aux différents repos, et aux temps des phases de la Musique . Alors le redoublement des rimes est un nouvel ag
Cantate, s. f. (Belles-Lettres.) petit poème fait pour être mis en musique , contenant le récit d’une action galante ou héroï
feu poétique dont ce génie rare était animé : elles ont été mises en musique par les Musiciens les plus célèbres de son temps.
éhémente, douce, harmonieuse ; parce qu’elle doit être jointe avec la musique , qui ne s’accommode pas de toutes sortes de parol
la lect. des Poèt. tom. I. (G) On appelle aussi cantate, la pièce de Musique vocale accompagnée d’instruments, composée sur le
qui venait de chanter à celui qui chantait après lui. Enfin quand la Musique se perfectionna dans la Grèce, et qu’on employa l
hacun ne chantait pas à son rang, mais seulement ceux qui savaient la musique , lesquels se trouvaient dispersés çà et là, placé
entendre. (S) Chant — avec Jean-Jacques Rousseau Chant, s. m. ( Musique .) est en général une sorte de modification de la
e sont point harmoniques, qui ne font point partie de nos systèmes de Musique , et qui par conséquent ne peuvent être exprimés e
t être exprimés en notes. Chant, appliqué plus particulièrement à la Musique , se dit de toute musique vocale ; et dans celle q
Chant, appliqué plus particulièrement à la Musique, se dit de toute musique vocale ; et dans celle qui est mêlée d’instrument
ière de conduire la mélodie dans toutes sortes d’airs et de pièces de musique . Les chants agréables frappent d’abord ; ils se g
r à l’expression de la tendresse. Voilà les différentes sources de la Musique et de la Poésie. Le nom de Poète et de Musicien f
aux peuples, et de-là prirent naissance les concerts et les chœurs de Musique . Voyez Chœurs et Concert. Les Grecs n’eurent poin
à l’aspect de l’oiseau de proie, qui forme dans Platée un morceau de musique du plus grand genre. Voyez Ballet et Opéra [Artic
stable, il est aisé de concilier les différences qu’on trouve dans la Musique vocale des diverses nations. Ainsi disputer sur c
nventés que pour imiter les sons de la voix, il s’ensuit aussi que la Musique instrumentale des différentes nations doit avoir
ession que produisent et la belle femme de tous les pays, et la bonne musique de toutes les nations, ne vient jamais que de la
chapitres pour chanter dans les offices, les récits, ou les chœurs de musique , etc. On ne dit jamais chanteur, que lorsqu’il s’
s chantre, que lorsqu’il s’agit du chant d’église. Les chantres de la musique des chapitres sont soumis au grand-chantre, qui e
musiciens de la chapelle. Ceux mêmes des chapitres qui exécutent la musique , ne veulent point qu’on leur donne ce nom ; ils p
simple. (B) Chœur — avec Jean-Jacques Rousseau Chœur, est, en Musique , un morceau d’harmonie complète, à quatre parties
ents qui demandent le plus de délicatesse et de précision. Il y a des musiques à deux ou plusieurs chœurs qui se répondent et ch
limes. (B) Concert– avec Jean-Jacques Rousseau Concert, s. m. ( Musique .) assemblée de voix et d’instruments qui exécuten
ue.) assemblée de voix et d’instruments qui exécutent des morceaux de musique . On le dit aussi pour exprimer la musique même qu
i exécutent des morceaux de musique. On le dit aussi pour exprimer la musique même qu’on exécute. Les Indes galantes sont gravé
e pour une assemblée d’au moins quatre ou cinq musiciens, et pour une musique à plusieurs parties, tant vocales qu’instrumental
es. Quant aux anciens, comme il paraît qu’ils ne connaissaient pas la musique à plusieurs parties, leurs concerts ne s’exécutai
bli en forme par lettres patentes, et a le titre d’académie royale de Musique . Il est administré par des directeurs élus par le
s anciens maîtres Français. C’est un hommage que l’académie royale de Musique rend au Roi. On ignore pourquoi l’ancienne musiqu
académie royale de Musique rend au Roi. On ignore pourquoi l’ancienne musique , beaucoup moins brillante que la nouvelle, et par
s qui en ont été chargées. Anne Daveau, dit Philidor, ordinaire de la musique du Roi, en donna l’idée en 1725. C’est un spectac
l’idée en 1725. C’est un spectacle tributaire de l’académie royale de Musique  : elle l’a régi pendant quelque temps elle-même ;
ur des dieux sur la terre, dont les paroles sont de M. Tanevot, et la musique de M. Colin de Blamont ; et en 1729, la cantate q
soin d’y faire paraître, le rendent fort agréable aux amateurs de la Musique  ; et lorsqu’on a l’art de varier les morceaux qu’
aux motets de M. Mondonville. Ce célèbre compositeur dans ce genre de Musique est au concert spirituel, ce que M. Rameau est à
sus Dessus, (Opéra.) voyez l’article précédent [Article « Dessus ( Musique ) » de Rousseau] On dit d’une actrice de l’opéra e
, s. f. (Opéra) on se sert de ce terme pour exprimer la façon dont la musique vocale et instrumentale sont rendues. Il est diff
ment l’impression de plaisir, ou d’ennui. La meilleure composition en musique paraît désagréable, insipide, et même fatigante,
oin de naître. Ses compositions furent donc en proportion de la bonne musique de son temps, et de la force de ceux qui devaient
elquefois leur reprocher ; toutes ces différentes parties enfin de la musique vocale trouvées de nos jours, ne pouvaient venir
aits en Italie, où l’on a naturellement une plus grande aptitude à la musique  ; et comme les compositions de Pergolèse, de Haen
ules accréditent, on voit qu’il n’est rien arrivé de nos jours sur la Musique , qui ne lui soit commun avec tous les autres arts
développements. Mais ces arts ont avancé d’un pas plus rapide que la Musique , parce que leur perfection dépendait du génie seu
e leur perfection dépendait du génie seul de ceux qui ont composé. La Musique au contraire ne pouvait parvenir à la perfection,
acune des parties du sujet qu’on traite. La Poésie, la Peinture et la Musique sont une imitation. Comme la première ne consiste
it être tout autre chose qu’un simple mélange de couleurs, de même la Musique n’est rien moins qu’une suite sans objet de sons
u plutôt que l’expression est l’imitation même. Il y a deux sortes de Musique , l’une instrumentale, l’autre vocale, et l’expres
délicates. Ce principe puisé dans la nature, et toujours sûr pour la Musique en général, est encore plus particulièrement appl
Musique en général, est encore plus particulièrement applicable à la musique dramatique ; c’est un édifice régulier qu’il faut
bles de Quinault, a toujours été le modèle de l’expression dans notre musique de récitatif. Voyez Récitatif [Article de Roussea
lui-même dans l’expression de presque toutes les autres parties de sa musique . Les fautes d’un faible artiste ne sont point dan
ation, de cette espèce de vie que l’expression seule peut donner à la Musique . On sait qu’on peut citer dans les opéras de ce b
aire sentir la vérité de cette proposition, il faut le suivre dans sa musique instrumentale et dans sa musique vocale. Sur la p
oposition, il faut le suivre dans sa musique instrumentale et dans sa musique vocale. Sur la première il suffit de citer des en
s qu’elle ait à craindre. Tel est le plan donné, et quel plan pour la musique ! Tout ce que la magie a de redoutable ou de sédui
e l’Opéra Français »] C’est donc le défaut seul d’expression dans la musique de cette partie d’Armide, qui l’a rendue froide,
jugé de près de quatre-vingts ans, il faut remonter aux principes. La Musique est une imitation, et l’imitation n’est et ne peu
. La Poésie exprime par les paroles, la Peinture par les couleurs, la Musique par les chants ; et les paroles, les couleurs, le
premier, une nouvelle force, et c’est là ce qu’on nomme expression en Musique . On doit donc trouver dans la bonne Musique vocal
qu’on nomme expression en Musique. On doit donc trouver dans la bonne Musique vocale, l’expression que les paroles ont par elle
est donnée par la poésie ; celle qu’il faut qu’elles reçoivent de la musique  ; et une dernière qui doit réunir les trois autre
i leur est donnée par le chanteur qui les exécute. Or, en général, la musique vocale de Lully, autre, on le répète, que le pur
comme il est réellement, de l’expression qu’il devait recevoir de la musique , qu’on juge de l’impression étonnante qu’il aurai
s de rendre très croyable ce qu’on lit dans l’histoire ancienne de la musique des Grecs : plusieurs de leurs poésies nous reste
la musique des Grecs : plusieurs de leurs poésies nous restent ; leur musique leur prêtait sûrement une nouvelle expression, le
es, qui par elles-mêmes expriment le sentiment? On répond, 1°. que la musique étant une imitation, et ne pouvant point y avoir
surmontable ; le gros des spectateurs sortait en déclamant contre une musique surchargée de doubles croches, dont on ne pouvait
11 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — X » p. 139
X Si propre aux sentiments et à la passion, la musique l’est beaucoup moins au drame. Tout ce qui est tr
certain point le dialogue même. Dès qu’elle parle au sentiment, toute musique est lente. Au contraire, elle invite au rêve ; el
l ne peut plus y avoir de métaphysique persuasive ou pénétrante qu’en musique . Et cette musique doit être un poème de danse, ou
voir de métaphysique persuasive ou pénétrante qu’en musique. Et cette musique doit être un poème de danse, ou ne s’en mêler pas
lus directe. L’art y répond ; et entre tous les arts, la poésie et la musique .
12 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13
re question : Est-ce en France ou en Italie que l’on aime le mieux la musique  ? comme nous ne sommes pas d’accord sur les obser
procédions ensemble à un nouvel examen. Vous dites que l’étude de la musique est devenue chez nous si générale, que des artisa
je connois très-peu de filles et même de garçons qui sachent lire la musique , l’écrire et chanter, ou jouer d’un instrument qu
Italie, les personnes riches ne sont pas les seules qui cultivent la musique  ; que le goût de cet art y est généralement plus
l opéra ne se soutient que par la perfection du poëme, l’empire de la musique , des décorations et des ballets : quant aux parol
ime tout : c’est encore une folie ; la sottise reste aux marchands de musique . Plusieurs d’entre eux ne savent ni la lire ni l’
cas de dire que la majeure partie de nos auteurs en littérature et en musique , font tout-à-la-fois gémir la presse, l’imprimeur
ur de graver tout, peut-elle prouver que les Français aiment mieux la musique que les Italiens ? En Italie on ne grave que rare
soigneusement toutes ces partitions, et en forme une bibliothèque de musique , où l’on trouve les chefs-d’œuvre des grands maît
econde, peut-être, une troisième, que sais-je, une quatrième ; car la musique , cet art devin et difficile, ne doit pas être tra
13 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29
s deux étrangers, tous deux nés dans le pays où l’on aime le mieux la musique , d’Hayden et de Mozart. Nous connoissions le prem
ner à l’ouvrage d’Hayden, portoient le caractère du charlatanisme. La musique de la création du monde n’étoit point, disoit-il,
e. La musique de la création du monde n’étoit point, disoit-il, de la musique  ; c’étoit de nouveaux sons inspirés par une émana
conséquence de faire célébrer, le jour de Pâques, une grande messe en musique , sur le théâtre de l’opéra. Mozart no fut pas mi
obtinrent le suffrage unanime d’une nation qui aime passionnément la musique . Un de ses derniers ouvrages, la flûte enchantée,
iration. J’ai à vous nommer maintenant le peuple qui aime le mieux la musique , qui la cultive le plus habituellement et qui en
J’ai voyagé 25 ans dans ce vaste empire ; j’y ai entendu d’excellente musique chez les souverains, à leurs concerts, à leurs th
a même jouissance chez les riches et chez ceux qui ne le sont pas. La musique règne également partout ; on la trouve dans les v
caveaux du Jardin-Egalité ; je leur repondrai que ce n’est pas de la musique  ; mais qu’en Allemagne on en entend d’excellente
ères qui ont nécessité chez ce grand peuple, le goût et l’étude de la musique  : permettez moi donc de remettre à un autre insta
14 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Question d’un homme de lettres sur la musique. » pp. 4-7
Question d’un homme de lettres sur la musique . Est-ce en France ou en Italie que l’on aime le
la musique. Est-ce en France ou en Italie que l’on aime le mieux la musique  ? Il est des questions qui semblent résolues au
s cultiver cet art, au moins comme amateurs. En France, l’étude de la musique est si générale, que des artisans mêmes en font l
s seulement, vingt mille personnes des deux sexes, qui savent lire la musique et l’exécuter avec la voix, ou sur un instrument
mine tellement sur toutes les autres, que la symphonie ou toute autre musique instrumentale y est souvent négligée, je veux dir
s opéras, en exceptant le seul Métastase. En France, on pardonne à la musique d’être vraie, analogue au sens des paroles ; et q
récrier : mais quand ils auront affirmé qu’en Italie on aime mieux la musique , je leur demanderai encore dans quel pays on l’ai
15 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39
répondu, Monsieur, trop longuement peut-être à votre question sur la musique , mais je voulois la résoudre et ne vous laisser a
cès ; que vos poëmes lyriques ont enrichi nos théatres et fourni à la musique les moyens de s’exercer avec éclat. Mais a-t-elle
été heureusement distribuées ? car leclair-obscur doit règner dans la musique comme il règne dans la peinture, sans lui point d
s ces conditions ont été remplies : tout ce que je sais, c’est que la musique a besoin de la poësie on d’un art auxiliaire, pou
iaire, pour être vraiment imitative. J’abandonne la composition de la musique , pour vous faire part de deux établissemens qui r
que l’Autriche et l’Angleterre sont les pays où l’on aime le mieux la musique  ; puisque ce sont ceux qui assurent aux musiciens
16 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
st l’inventeur ; car Perrin, auteur des premiers Ouvrages Français en Musique représentés à Paris, n’effleura pas même le genre
d’Athènes. Dépouillons toute prédilection pour l’une ou pour l’autre Musique , question tout à fait étrangère à celle dont il s
t retenu leurs chœurs, et ne s’en font point servis. En conservant la musique , ils ont proscrit la Danse. Il est assez vraisemb
e Poète honoré à Vienne, dont les ouvrages dramatiques ont été mis en Musique tant de fois par les meilleurs Compositeurs d’Ita
u’il y soit suivi avec le plus extrême empressement. Une partie de la Musique en est saillante, les Chanteurs du plus rare tale
ra tout au plus que pendant trois mois de l’année, et on y songe à la musique tous les jours de la Musique tous les jours de la
rois mois de l’année, et on y songe à la musique tous les jours de la Musique tous les jours de la vie. Nous avions un Théâtre
Poète avait préféré ; et c’est-là qu’il allait choisir ses sujets. La Musique , la Danse, les Chœurs étaient bannis de ce Théâtr
antes à la vie commune, pour que, dans nos mœurs reçues, le Chant, la Musique et la Danse ne forment pas une disparate ridicule
ec la vraisemblance suffisante au Théâtre, la Poésie, la Peinture, la Musique , la Danse, la Mécanique, et que de tous ces arts
re. 119. Tous les Ouvrages Dramatiques Grecs étaient représentés en Musique . Les preuves en sont évidentes pour qui a quelque
ingt ans de l’Abbé Métastase. On n’écoute dans l’Opéra Italien que la Musique . Ce sont les Français qui en lisant l’Abbé Métast
rsqu’on représente quelquefois les Tragédies de l’abbé Métastase sans musique . 123. Les Italiens ne sont pas plus réguliers da
17 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
Tous les Arts en général, ont pour objet l’imitation de la nature. La Musique rend ses traits, par l’arrangement successif des
ar une suite cadencée de gestes. C’est là l’institution primitive. La Musique qui n’exprimerait pas ; la peinture qui ne serait
mauvais goût. Ces principes sont incontestables, pour toute sorte de Musique , pour quelque Peinture que ce puisse être, pour t
18 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Seconde lettre. Sur le même sujet. » pp. 14-18
nt et s’effacent tour à tour. Les jeunes gens qui n’étudient point la musique , peuvent fort bien ne pas connoître les chefs-d’œ
et nous n’en n’avons qu’un. Les Italiens aiment donc passionnément la musique , puisqu’ils ont une pépinière inépuisable de comp
parties de la salle ; ce sont des brevets d’honneur que l’amour de la musique distribue tantôt aux compositeurs, tantôt aux act
trez encore, Monsieur, de n’être pas tout-à-fait de votre avis sur la musique instrumentale. Il a existé et il existe encore en
pour la résoudre, sans offenser les parties, c’est de convenir que la musique a fait en France des progrès inouis, et qu’on y a
range pas, je m’engage à vous nommer le pays où l’on aime le mieux la musique , où elle est le plus généralement cultivée ; car
19 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »
18 novembre. Le débat de la musique et du silence. Les Vendredis de Danse à la Comé
ilence de Mlle Yvonne Sérac et un essai de traduction intégrale de la musique par la danse tenté par Mme Odic-Kinzel et ses élè
ic-Kinzel. C’est là une théoricienne. Son ambition est de donner à la musique une interprétation intégrale selon une méthode ob
e méthode objective. Je crains fort que la tendance à extérioriser la musique par la danse ne soit en elle-même abusive. Mais j
it avec un sens très réel dynamisme latent que comporte le morceau de musique . Mais il importe, après avoir trouvé, d’exécuter.
20 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
paux aient une vive expression qu’accompagne une grâce séduisante. La musique doit être sans cesse d’accord avec votre danse ;
ecommander aux jeunes élèves l’étude indispensable du dessin et de la musique  ; rien ne sera plus utile à leur art. Dessinateur
il s’est proposé. Madame Catalani en offre un exemple fameux. Dans la musique , dans la peinture, etc., l’on n’a pas besoin d’un
soyez sûr de n’être jamais rien. « Il en est de la danse comme de la musique , et des danseurs comme des musiciens ; notre art
musiciens ; notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des
stesse.) 24. Ce charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la musique et des mouvements du danseur, enchaîne ceux même
oreille la plus ingrate et la moins susceptible de l’impression de la musique . « Ces deux arts sont frères, et se tiennent par
p. 416 ; voir Lettres sur la danse, XII, éd. de 1760, p. 356.] La musique d’un pas ou d’un ballet doit avoir encore plus de
s ou d’un ballet doit avoir encore plus de cadence et d’accent que la musique vocale, parce qu’elle est chargée de signifier pl
danse ne peut dire aux yeux du spectateur (J.-J. Rousseau, Dict. de Musique ). La pantomime exprime beaucoup sans doute, mai
ns doute, mais sans l’accent et le sentiment des sons mélodieux de la musique , elle ne peut nous toucher et nous émouvoir entiè
uvoir entièrement. 25. La cadence (a) est une qualité de la bonne musique qui donne à ceux qui l’exécutent un sentiment vif
ne se marque pas toujours comme se bat la mesure. Ainsi le maître de musique marque le mouvement du menuet en frappant au comm
tant pour former les quatre pas du menuet. (J.-J. Rousseau, Dict. de Musique ). (a) On appelle aussi cadence ce battement de
la proportion qu’ont entre elles les parties d’un même tout. C’est en musique la différence du mouvement qui résulte de la vite
des temps. C’est la définition de Platon. (J.-J. Rousseau, Dict. de Musique .) Ritmo, voce greca che significa numero. « I
u, terpein) Bien, Charmer, signifie plaisir : cette Muse préside à la musique . « Euterpe a de la flûte animé les doux sons, « 
21 (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428
lait, en parlant de l’opéra, écrire en même-temps la généalogie de la musique , ce travail serait certainement autant au-dessus
e, qui publia en 1753 une Histoire du théâtre de l’Académie royale de musique , déclare que, dès 1706, Brossard, à la fin de son
que, déclare que, dès 1706, Brossard, à la fin de son Dictionnaire de musique , fait le dénombrement de neuf cent soixante-et-tr
soixante-et-treize auteurs, anciens et modernes qui ont traité de la musique  ; Brossard ajoute qu’il en a omis une quantité pl
que les Égyptiens paraissent avoir été les premiers inventeurs de la musique  ; qu’ils l’ont transmise aux Hébreux, lesquels, d
ennes, nous appellerons opéra « une pièce de théâtre en vers, mise en musique et en chants, accompagnée de danses, de machines
A leurs yeux il était la réunion des beaux arts, de la poésie, de la musique , de la danse, de la peinture, de l’optique et des
nnes qu’on représente s’étaient ridiculement ajustées pour traiter en musique et les plus communes et les plus importantes affa
meur le conduit à définir l’opéra, un travail bizarre de poésie et de musique , où le poète et le musicien, gênés l’un par l’aut
offraient toujours chez les anciens le mélange de la poésie et de la musique . Le joueur de flûte, qui avec un double instrumen
deux pièces dans son Ariane. Ce même compositeur, devenu maître de la musique de Saint-Marc à Venise, y introduisit cette maniè
titulée : la Calandra, qui est une des premières pièces italiennes en musique qui aient paru sur les théâtres. Plus de cent soi
il se rendit si illustre à la cour par ses inventions de ballets, de musique , de festins et de représentations, qu’on ne parla
, fit rentrer ce jeune seigneur dans son bon sens. L’impression de la musique fut beaucoup moins vive sur le roi, car il est di
rrousels, les comédies et les mascarades dans lesquels on unissait la musique à la poésie, ne manquèrent pas sous les règnes de
e Corneille donna Andromède, tragédie en machines, avec des chants et musique  ; elle fut aussi représentée sur le théâtre du Pe
es obstacles ; il hasarda des paroles françaises, qui furent mises en musique par Cambert, organiste de Saint-Honoré et intenda
en musique par Cambert, organiste de Saint-Honoré et intendant de la musique de la reine-mère. C’était une pastorale en cinq a
d’établir en la ville de Paris et autres du royaume, des académies de musique , pour chanter en public des pièces de théâtre, co
re, pendant l’espace de douze années. » Il s’associa Cambert, pour la musique  ; le marquis de Sourdéac, pour les machines ; et
evant le public le premier opéra français, Pomone, paroles de Perrin, musique de Cambert et ballet de Beauchamp. La vogue de ce
tour des lettres-patentes pour la fondation d’une Académie royale de musique  ; elles furent enregistrées au parlement le 27 ju
qu’au mois d’août 1687, dans l’espace de quinze années, il composa la musique de quinze tragédies lyriques, dont voici les titr
de l’Amour médecin, de Pourceaugnac et du Bourgeois gentilhomme : la musique de Psyché, tragédie-ballet, et celle des entr’act
ime qu’il faisait de ces succès, que Lulli réchauffait des sons de sa musique . A Lulli, en 1687, succéda dans la direction de
de tout ce qui concerne la police et la régie de l’Académie royale de Musique . Destouches, d’abord inspecteur-général, remplaça
nna à la ville de Paris la direction générale de l’Académie royale de Musique , sous les ordres de M. le comte d’Argenson, minis
l’Opéra, et ces officiers prirent possession de l’Académie royale de Musique , en vertu des ordres de sa majesté. Cette mesure
que Napoléon data du Kremlin ! D’abord on fonda une école gratuite de musique , de danse et d’instrumens, pour former des sujets
ens avaient concouru à ces représentations, pour la composition de la musique . Parmi eux on citait Cambert, Colasse et les troi
aite avec une pension de 1,500 livres. A côté de l’Académie royale de Musique , on fonda une Académie royale de Danse ; elle vit
lement. Les concerts spirituels et les bals dont l’Académie royale de Musique avait été dotée, formaient, à ses côtés, deux fil
ent jours, par les soins de l’architecte Lenoir. L’Académie royale de Musique avait été dirigée par des mains bien diverses dep
palité de Paris. Elle raya de l’affiche le titre d’Académie royale de Musique  : elle y substitua celui d’Opéra 2. Les noms des
’Apothéose de Beaurepaire ; le Camp de Grand-pré, paroles de Chénier, musique de Gossec ; Fabius, Horatius-Coclès, paroles d’Ar
nier, musique de Gossec ; Fabius, Horatius-Coclès, paroles d’Arnault, musique de Méhul ; la Journée du dix août, ou l’Inaugurat
e loi du 18 brumaire an II (8 novembre 1793) créa le Conservatoire de musique  ; l’année suivante, le 16 thermidor an III, il fu
mpire ouvrit à l’Opéra une carrière nouvelle. L’Académie impériale de Musique procéda comme un émigré rentré ; elle se réintégr
nte. L’Opéra reprit son titre ancien : il s’appela Académie royale de Musique , comme il s’était appelé Académie impériale de Mu
émie royale de Musique, comme il s’était appelé Académie impériale de Musique  ; il fit partie de la maison du roi, comme il ava
scène, aucun talent nouveau ne s’y montrait ; la danse prenait sur la musique une supériorité que celle-ci ne songeait pas à lu
816, est presque le seul ouvrage qu’on puisse citer à la gloire de la musique . L’Opéra se mourait de langueur ; il dormait sur
la révolution de Belgique4 et les débuts de mademoiselle Taglioni. La musique et la danse, le décors, le costume, l’art de la s
s et les musiciens. 2. Depuis le 22 juin 1791, l’Académie royale de Musique a été obligée de changer plusieurs fois de dénomi
Martin, après le départ de Louis XVI, Opéra. Le 29 juin, Académie de Musique . Du 17 septembre 1791 au 10 août 1792, Académie
de Musique. Du 17 septembre 1791 au 10 août 1792, Académie royale de Musique . Du 15 août 1792 au 11 août 1793, Académie de Mu
émie royale de Musique. Du 15 août 1792 au 11 août 1793, Académie de Musique . Le 12 août 1793, Opéra. Le 27 du premier mois
l’Opéra. Le 10 messidor an XII (29 juin 1804), Académie impériale de Musique . Le 5 avril 1814, Académie de Musique. Le 8 avr
n 1804), Académie impériale de Musique. Le 5 avril 1814, Académie de Musique . Le 8 avril 1814, Académie royale de Musique. L
avril 1814, Académie de Musique. Le 8 avril 1814, Académie royale de Musique . Le 21 mars 1815, après le retour de l’Empereur,
Le 21 mars 1815, après le retour de l’Empereur, Académie impériale de Musique . Le 9 juillet 1815, après la rentrée de Louis XV
e 9 juillet 1815, après la rentrée de Louis XVIII, Académie royale de Musique . Note de l’Éditeur. 3. Madame Cinti-Damoreau e
22 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »
de la Mer Rouge, Moïse et sa Sœur rassemblèrent deux grands Chœurs de Musique , l’un composé d’hommes, et l’autre de femmes. Moï
ntique que nous lisons dans l’Exode13. Ces instruments, ces chœurs de Musique rassemblés et arrangés avec tant de promptitude,
s de Danseurs, au son des Harpes et de tous les autres Instruments de Musique , en usage chez les Juifs15. Dans presque tous les
mention, une troupe d’hommes dansants au son de divers instruments de Musique . Car, je ne crois pas qu’on puisse douter de la m
23 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
die et protégée s’est dégagée depuis quelque tems des entraves que la musique vouloit lui donner. Non seulement M. Lany fait ex
s aux vieux-opéra, et substitue aux chants simples et monotones de la musique de Lulli, des morceaux pleins d’expression et de
cet égard bien plus sages que nous. Moins constans pour leur ancienne musique , mais plus fidéles à Métastasio, ils l’ont et le
es à Métastasio, ils l’ont et le font mettre encore tous les jours en musique par tous les maîtres de chapelle qui ont des tale
d’Angleterre ont conservé pour ce grand poète la même vénération ; la musique varie à l’infini, et les paroles, quoique toujour
rs les mêmes, ont toujours le prix de la nouveauté ; chaque maître de musique donne à ce poète une nouvelle expression, une nou
cette foule de gens qui ne voient rien au dessus de Lulli, mettre en musique les chefs-d’œuvre du père et du créateur de la po
vües de cet auteur, produire des chefs-d’œuvre différens. Maîtres de musique et de ballets, chanteurs et danseurs, chœurs, tou
sai-je me faire une multitude d’ennemis sexagénaires, je dirai que la musique dansante de Lully est froide, langoureuse et sans
ement ce que c’est que l’expression. Tout étoit donc à merveille ; la musique étoit faite pour la danse, et la danse pour la mu
merveille ; la musique étoit faite pour la danse, et la danse pour la musique  ; mais ce qui se marioit alors, ne peut plus s’al
itions variées ; tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette musique tranquille et ce chant uniforme qui règne dans la
le charme et l’harmonie et privent les tableaux de leur ensemble. La musique est à la danse ce que les paroles sont à la musiq
leur ensemble. La musique est à la danse ce que les paroles sont à la musique  : ce paralèlle ne signifie autre chose, si ce n’e
la musique : ce paralèlle ne signifie autre chose, si ce n’est que la musique dansante est ou devroit être le poème écrit, qui
doit rendre et qui doit expliquer clairement les idées écrites de la musique . Rien ne seroit si ridicule qu’un opéra sans paro
que chose à l’action des chanteurs ? eh bien, Monsieur, la danse sans musique , n’est pas plus expressive que le chant sans paro
é sur un air froid et monotone, voilà ce que j’appelle une danse sans musique . C’est à la composition variée et harmonieuse de
léthargie où elle étoit plongée, dès l’instant que ce créateur d’une musique savante, mais toujours agréable et toujours volup
le doit rendre dans telle ou telle situation ! C’est pour lors que la musique auroit porté le caractère du poème, qu’elle auroi
tention, et, se livrant à la fertilité de son génie, il compose de la musique qui ne signifie rien, parce qu’il n’a pas entendu
de rien : on le charge d’une partition ; il compose les danses sur la musique qui lui est présentée ; il distribue les pas part
ivant doit la terminer et me porter les derniers coups ; or, de cette musique gaie et triviale, on passe subitement à une ritou
ableau. Les peintres qui secondent son imagination sont, le maître de musique , le maître de ballets, le peintre-décorateur, le
sentiment d’un auteur qui dit que les grands morceaux de peinture, de musique et de danse qui ne frappent pas à un certain poin
s. Sans être musicien, un poéte ne peut-il pas sentir si tel trait de musique rend sa pensée ; si tel autre n’affoiblit pas l’e
pose à leurs effets, à leur jeu et à leur activité. Un compositeur de musique devroit savoir la danse, ou du moins connoître le
La danse de nos jours est neuve ; il est absolument nécessaire que la musique le soit aussi.   On se plaint que les danseurs on
gramme que je viens de vous tracer, il faut de toute nécessité que la musique abandonne les mouvemens et les modulations pauvre
a variété et la vérité dans le costume y sont aussi rares que dans la musique , dans les ballets, et dans la danse simple. L’ent
sensibilité et n’essuyoient nos larmes. Je suis, etc. 1. Maître de musique du Roi de Prusse. 2. Maître de chapelle du Roi d
24 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique ancienne »
Sur la musique ancienne Epodes Epodes, (Musique.) chant
Sur la musique ancienne Epodes Epodes, ( Musique .) chant des anciens chœurs des Grecs, qu’ils exéc
25 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »
e. Le moment des beaux-Arts n’était point encore arrivé pour nous. La Musique même, celui de tous qui a le don de séduire le pl
re Baïf son père, et de retour en France après sa mort, y fit pour la Musique les mêmes tentatives que le Cardinal Riari avait
n père, les commencements d’une bonne éducation, il y avait appris la Musique , qu’il avait depuis cultivée. Il aimait les arts
de crédit et de pouvoir. Il établit chez lui une espèce d’Académie de Musique , où on exécuta des compositions imitées de celles
26 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
& protégée s’est défait depuis quelque temps des entraves que la Musique vouloit lui donner. Non seulement M. Lany fait ex
vieux Opéra & substitue aux chants simples & monotones de la musique de Lully, des morceaux pleins d’expression &
et égard bien plus sages que nous. Moins constants pour leur ancienne Musique mais plus fidelles à Metastasio, ils l’ont fait &
astasio, ils l’ont fait & le font mettre encore tous les jours en Musique par tous les Maîtres de Chapelle qui ont des tale
l’Angleterre ont conservé pour ce grand Poëte la même vénération ; la Musique varie à l’infini, & les paroles quoique toujo
cette foule de gens qui ne voient rien au-dessus de Lully, mettre en Musique les chefs-d’œuvres du Pere & du Créateur de l
sai-je me faire une multitude d’ennemis sexagenaires, je dirai que la Musique dansante de Lully est froide, langoureuse & s
ement ce que c’est que l’expression. Tout étoit donc à merveille ; la Musique étoit faite pour la Danse, & la Danse pour la
veille ; la Musique étoit faite pour la Danse, & la Danse pour la Musique  ; mais ce qui se marioit alors ne peut plus s’all
sitions variées, tout cela, dis-je, ne peut plus s’ajuster avec cette Musique tranquille & ce chant uniforme qui regne dans
arme & l’harmonie & privent les Tableaux de leur ensemble. La Musique est à la Danse ce que les paroles sont à la Musiq
leur ensemble. La Musique est à la Danse ce que les paroles sont à la Musique  ; ce parallele ne signifie autre chose, si ce n’e
la Musique ; ce parallele ne signifie autre chose, si ce n’est que la Musique dansante est ou devroit être le Poëme écrit qui f
t rendre, & qui doit expliquer clairement les idées écrites de la Musique . Rien ne seroit si ridicule qu’un Opéra sans paro
que chose à l’action des Chanteurs ? eh bien, Monsieur, la Danse sans Musique n’est pas plus expressive que le Chant sans parol
ur un air froid & monotone, voilà ce que j’appelle une Danse sans musique  ? C’est à la composition variée & harmonieuse
léthargie où elle étoit plongée, dès l’instant que ce créateur d’une Musique savante mais toujours agréable & toujours vol
le doit rendre dans telle ou telle situation ! C’est pour lors que la Musique auroit porté le caractere du Poëme ; qu’elle auro
ntion, & se livrant à la fertilité de son génie, il compose de la Musique qui ne signifie rien, parce qu’il n’a pas entendu
de rien ; on le charge d’une partition, il compose des Danses sur la Musique qui lui est présentée ; il distribue les pas part
ant doit la terminer & me porter les derniers coups ; or de cette Musique gaie & triviale, on passe subitement à une Ri
ntiment d’un Auteur, qui dit, que les grands morceaux de Peinture, de Musique & de Danse qui ne frappent pas à un certain p
s. Sans être Musicien, un Poëte ne peut-il pas sentir si tel trait de Musique rend sa pensée, si tel autre n’affoiblit pas l’ex
à leurs effets, à leur jeu & à leur activité. Un Compositeur de Musique devroit savoir la Danse, on du moins connoître le
La Danse de nos jours est neuve, il est absolument nécessaire que sa Musique le soit à son tour. On se plaint que les Danseurs
gramme que je viens de vous tracer, il faut de toute nécessité que la Musique abandonne les mouvements & les modulations pa
ariété & la vérité dans le costume y sont aussi rares que dans la Musique , dans les Ballets & dans la Danse simple. L’e
27 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Plan du ballet] »
beaucoup d’intelligence par le Sig. Quaglio. M. Gluck en a composé la Musique . Il a saisi parfaitement le terrible de l’Action.
assions qui y jouent, et l’épouvante qui règnedans la catastrophe. La Musique est essentielle aux Pantomimes : c’est elle qui p
ion. Il nous serait presque impossible de nous faire entendre sans la Musique , et plus elle est appropriée à ce que nous voulon
28 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128
rcher Fanny Elssler à Londres, était un médecin. L’Académie royale de Musique , installée alors rue Le Peletier, était bien mala
és et tous les défauts nécessaires pour faire de l’Académie royale de Musique une excellente maison de rapport. Louis Véron éta
itement compte de ce que signifiait son entrée à l’Académie royale de Musique . Il nous communique, dans ses Mémoires, les réfle
endez-vous dans une atmosphère de luxe sous prétexte d’entendre de la musique , Véron s’efforça de parer de toutes les élégances
s’étaient pas demandé si le nouveau directeur de l’Académie royale de Musique comprenait quelque chose à la musique. De fait, s
recteur de l’Académie royale de Musique comprenait quelque chose à la musique . De fait, sa culture musicale était nulle. Il évi
, c’est-à-dire des inventions à la manière de Scribe, entourées de la musique des compositeurs les plus populaires. Le théâtre
journée tous les ressorts de son intelligence et de sa volonté. Si la musique et la poésie restaient lettre close pour ce direc
, de même, comme directeur de l’Opéra, il inventa un remède contre la musique . En effet, il avait fait, en s’observant lui-même
enchaînait leur attention au point de les rendre sourds à la maudite musique . Le grand Véron eut en conséquence cette idée de
hez les gens le goût du spectacle pour les yeux à un tel degré que la musique n’arrivât plus à les incommoder et que l’Opéra le
grand Véron et le grand public se comprirent ; celui-là sut rendre la musique inoffensive, et, sous le titre d’opéras, ne donna
mme riche. Le nom de Véron vivra éternellement dans les annales de la musique  ; il a embelli le temple de la déesse, mais la dé
rt aux retentissants succès qu’eut à enregistrer l’Académie royale de Musique . *** La presse parisienne, et en particulier la p
riablement, obstinément, aux pieds du Jupiter de l’Académie royale de Musique . Les comptes rendus des premières représentations
irèrent d’avoir illuminé d’un prestige nouveau la vieille Académie de Musique , d’y avoir attiré, par des spectacles somptueux e
heureux des théâtres ». Il considère Véron comme un bienfaiteur de la musique , et, par suite, de la nation. « Dans ce siècle de
ion. « Dans ce siècle de désillusions et de ruines, dit l’article, la musique a conservé son prestige… Cette puissance de la mu
l’article, la musique a conservé son prestige… Cette puissance de la musique à l’époque actuelle s’explique par les circonstan
al. Déjà Castil-Blaze et Henri Heine signalaient les dangers, pour la musique , de l’opéra-franconi. Même en laissant de côté le
année (1907), n°s 2 à 7. 25. Castil-Blaze, l’Académie impériale de Musique , Paris, 1855, t. II, p. 189. 26. Joseph d’Arçay,
29 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »
s en tuniques lamées, qui, assises sur des planches nues, écoutent la musique vibrer en elles. Tout est suggéré, rien n’est réa
la Suite n’est plus qu’un trottinement de pieds nus tout autour de la musique  ; on respire un instant quand deux toutes petites
t, pour reproduire servilement la structure rythmique d’un morceau de musique . Autonome, elle se suffit à elle-même ; pour expr
on rythme propre, rythme corporel, elle demande sa collaboration à la musique . Mais en toute indépendance, elle détermine elle-
30 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »
xerce cette œuvre unique apparaît plus intense. Quelle joie que cette musique , ce bruit puissamment organisé, forgé par le ryth
e musique, ce bruit puissamment organisé, forgé par le rythme ; cette musique où d’innombrables harmonies imitatives sont fondu
apparaissent les procédés d’exécution de cette admirable pantomime en musique . L’interprétation est bonne : Idzikovsky-Pétrouch
its gestes souvent trop répétés — et le franc plaisir que donne cette musique limpide, saturée de rythmes populaires, qui délas
31 (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268
des jeunes danseuses. — La forêt, la gymnastique, l’hydrothérapie, la musique . — Pieds nus et jambes nues. — L’Impératrice et l
terons des artiste. Vous nous prenez nos musiciens, vous imitez notre musique , nous prendrons modèle sur vos sculpteurs et sur
vé, que des jambes remuant des plis de tunique, au rythme d’une belle musique , qu’une main se tendant vers une fleur invisible,
t c’est cela, avec mille autres grâces, qu’elle ressuscite au son des musiques de notre temps. C’est cela qu’elle veut faire rev
nts grecs, tels qu’on les voit sur des bas-reliefs qui demeurent. Une musique accompagne leur gymnastique dansante, car le but
ts bras s’agitant au rythme des jambes et des pieds nus, au son d’une musique suave, la grâce merveilleuse du moindre de leurs
e sourire me rappela celui des images saintes qu’aima mon enfance. La musique aidant, j’eus l’illusion d’une sorte de miracle r
32 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -
rappante et aussi durable que celle que Gluck a operée depuis dans la musique . Les succès même qu’obtiennent aujourd’hui mes im
cision et facilité des pas sur des temps et des mesures donnés par la musique , comme la musique elle-même n’est que l’art de co
des pas sur des temps et des mesures donnés par la musique, comme la musique elle-même n’est que l’art de combiner des sons et
ujet faisoit naître. Ce n’étoit qu’aprés ce travail que j’appelois la musique à mon secours. En mettant sous les yeux du musici
ails du tableau que je venois d’esquisser, je lui demandois alors une musique adoptée à chaque situation et à chaque sentiment.
s m’exprimer ainsi, le dialogue de mon ballet, et je faisois faire la musique pour chaque phrase et chaque idée. Ce fut ainsi
èbre compositeur le caractère de la composition de ce beau morceau de musique .   Mes idées ne s’arreterent pas là. La pantomime
33 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — I » p. 134
’est pas satisfaite : elle retombe ou le spectacle l’a prise, d’où la musique l’a relevée, l’invitant à la suivre, mais ou la d
nt par la main, après s’être suspendue à ses bras, la danse trahit la musique . Elle lui demande ce grand cœur, passionné et ten
34 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — III » p. 135
pas de sens. Le destin de la danse est d’être enfin la servante de la musique . En musique, comme en tout, c’est le poème qui co
Le destin de la danse est d’être enfin la servante de la musique. En musique , comme en tout, c’est le poème qui compte le plus
35 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55
aucuns moyens de succès ; nous n’avions ni acteurs, ni chanteurs. La musique à peine sortie de son berceau ne donnoit que les
issement d’un opéra national, sentit qu’il ne parviendroit à tirer la musique Française des langes dans les quels la routine l’
ciens et nos poètes. Le pressentiment du Cardinal se trouva juste. La musique et la poésie lyrique sortirent de leur engourdiss
aris un opéra Français ; il en fit les paroles, Cambert en composa la musique  ; il donna ce nouveau spectacle à Issy, village a
posoient pour-elle étoient lents et posés. Cette danse noble et cette musique traînante n’offroient que la monotonie de la tris
de l’invention de Benserade et de l’Abbé Perrin. La composition de la musique étoit confiée à Cambert, Sous-Intendant de la mus
mposition de la musique étoit confiée à Cambert, Sous-Intendant de la musique du Roi. Mais au milieu de tant de spectacles on d
r, pour titre, la Toison d’or, tragédie de Pierre Corneille, mêlée de musique et de danse, et ornée de chants, de décorations e
ût des décorations, le jeu intéressant des acteurs, les charmes de la musique et de la danse, tout porta les spectateurs a l’ad
ière ébauche. Il fit deux opéras Ariane et Pornone, qui fûrent mis en musique par Campert ; ils obtinrent par la suite des lett
vilège de ce nouveau spectacle sons le titre des Académies d’opéra en musique et en vers. Le Marquis de Sourdéac s’associa à ce
théâtre du Château, le triomphe de l’Amour, opéra-ballet de Quinault, musique de Lully. Ce fut dans ce spectacle magnifique que
urs-pensionnaires de sa Majesté, et tous ceux de l’Académie Royale de Musique . Ce prodigieux assemblage produisit les plus beau
36 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -
Peinture & de la Poésie, & le Supplément de l’Histoire de la Musique , par M. Bonnet, ancien Payeur des Gages du Parlem
& en Languedoc, avec toute sorte d’instrumens qui accompagnent la Musique . Les plus grands Rois du monde se sont fait un pl
la Peinture & de la Poésie, avec un Supplément à l’Histoire de la Musique , qu’il a donnée il y a quelques années. Ces agréa
37 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « De la manière de jouer les airs de contredanse. » pp. 129-132
cité, il est nécessaire de présenter une règle pour l’exécution de la musique des contredanses. Mouvemens à 2/4 ou 6/8. C
s environ quarante mesures à la minute, dérogeant aux principes de la musique qui veut que l’on presse ou ralentise selon la qu
s de la mesure. C’est alors un défaut d’observer des silences dans la musique , quand ils ne sont pas remplis par des accompagne
38 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
iconographiques, des relations contemporaines, des scénarios et de la musique nous pouvons donner une très légère idée des ball
sion d’un peintre et à la sensibilité d’un musicien. Viganò fit de la musique une étude particulière comme s’il avait eu l’inte
Partout appelés, partout fêtés, les danseurs de l’Académie royale de Musique faisaient les beaux jours des cours étrangères. C
e et Grétry. Les Viennois applaudirent un défilé si bien réglé sur la musique que les fers des chevaux retombaient en cadence s
une gesticulation expressive, rigoureusement rythmée et réglée par la musique . Il ne pourra d’un seul coup s’affranchir du ball
gination servie par un sens rare de la composition picturale et de la musique . Stendhal nous affirme qu’il avait ces trois dons
oyen des scénarios, des relations contemporaines, des estampes, de la musique , enfin surtout du livre précieux de Carlo Ritorni
r ravir la pomme. Ce tableau, qui était réglé sur quarante mesures de musique , produisait, dit Ritorni, une impression profonde
nerve passaient sur un char au milieu des constellations au son de la musique écrite par Haydn pour peindre « la Création du mo
anò tous les mouvements s’effectuaient sur un rythme déterminé par la musique . Inutile d’insister sur les autres ballets de Vig
s’en souvient après de longues années… Chaque imagination émue par la musique prend son vol et fait discourir à sa manière ces
d’action entièrement « dansé ». La complète soumission du geste à la musique était une autre caractéristique de l’art de Vigan
herini, Salvatore avait en sa jeunesse poussé très loin l’étude de la musique . Il excellait à choisir dans les opéras et les œu
ui fut l’époux de « l’immortelle bien-aimée » Giuletta Guicciardi. La musique de Viganò est infiniment supérieure à celle des A
’aventurer comme Stendhal à prétendre que Viganò avait le génie de la musique , on peut affirmer qu’il était admirablement doué
trouve dans les relations contemporaines de fréquentes allusions à la musique des ballets de Viganò et l’on vante toujours la p
rs la parfaite adaptation des airs choisis aux sujets représentés. La musique tenait une grande place dans les préoccupations d
la pantomime et de la danse en une action dramatique, rythmée par la musique , est ce vers quoi tendent plus ou moins consciemm
rgio Banni qui connaît mieux que personne les choses de théâtre et de musique du début du xixe  siècle. 8. Prod’homme : La jeu
irates frappés de terreur panique dans le ballet de Daphnis et Chloé ( musique de Maurice Ravel). La pantomime de cette scène es
la bonne fortune de retrouver à un étalage, dans une rue de Rome, la musique de plusieurs ballets de Viganò que l’on croyait p
39 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211
e faire voir en quoi les anciens Philosophes ont fait consister cette Musique  : la matiere en pourra paroître fabuleuse à ceux
ommencement de ce Chapitre, ont fondé leur sistême de cette prétendue Musique élémentaire. Fauchet, Antiquitez, Liv. 7, ch. 4,
urs Idoles en procession sur leurs épaules, en chantant des hymnes en musique à leur louange, & que ces Idoles répondoient
ntion des chênes de la Forêt de Dodonne, qui rendoient des Oracles en musique  ; ils disent que l’agitation de ces arbres causée
s Dieux, & qu’il y en avoit qui s’expliquoient quelquefois par la Musique , qu’ils appellent élémentaire. Outre que Platon d
anciens Auteurs qui en ont parlé, ont fait consister cette prétendue Musique élémentaire & magique, & dont je n’ai tra
malgré toutes ces preuves, que par raport à l’Histoire Générale de la Musique  ; sçachant bien que toutes ces opinions qui ont r
40 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20
les principes innés de la danse, et de la pantomime sans règle, de la musique , et de la mélodie sans étude. L’homme, condamné d
s observations puisées dans la nature de l’homme, que la danse, et la musique privées de règles et de principes, sont aussi anc
ux contraste produit en nous une délicieuse sensation, et embellit la musique par ce clair-obscur, qui est l’âme des beaux arts
a danse ; ils furent mieux ordonnés, et moins diffus : ce fut donc la musique , dans son enfance qui donna les premières regles
donna les premières regles à la danse sortant à peine du berceau. La musique cultivée par un instinct, ou un goût inné s’effor
la poésie, les Homère, les Sophocle, les Euripide et les Virgile ; la musique , les Antigénide, les Anaxénor, les Archiloque, et
tems foibles et languissants. La poësie ne faisoit que balbutier ; la musique au berceau n’articuloit que les sons de l’enfance
41 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »
sary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une « danse sans musique  » et qui s’énonce sous les espèces de « chœurs du
lèves sur un programme ?) plusieurs pantomimes dans le silence, où la musique est remplacée par un tapage terrible de pieds sur
ensibilité au moyen de la danse sans recourir à l’intermédiaire de la musique . Mais cependant, à quoi bon minauder et faire ces
42 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 31 juillet. Notes de vacances sur quelques souvenirs de la saison. »
ppela son interlude : Symphonie descriptive. Il entendait donc que sa musique se suffise à elle-même. Que dis-je ? Son ambition
la tâche. À l’Opéra, on en a jugé autrement ; on a voulu étayer cette musique par les réalités palpables du spectacle ; on n’a
chérir. Donc on a dansé la chasse, ou plutôt marché, couru et posé en musique . Et voilà qu’en considérant toute cette vaine et
43 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -
e la liberté de lui présenter il y a quelques années l’Histoire de la Musique , un des Arts pour lequel Elle semble avoir eu une
néanmoins pris en faveur de l’Histoire de la Danse, comme sœur de la Musique  : c’est une cadette qui n’a pas besoin d’une prot
44 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »
s, ou qui chante dans les chœurs des tragédies, et des ballets mis en musique . Les chanteurs de l’opéra sont donc divisés en ré
z tous ces différents mots, et l’article Parties [Article « Partie de musique  » de Rousseau]. Parmi ceux qui exécutent les rôle
éra ; et ils prennent la qualité d’ordinaires de l’académie royale de Musique . Les exécutants dans l’orchestre et dans les chœu
lettres-parentes du 28 Juin 1669, par lesquelles l’académie royale de Musique a été créée, et des nouvelles lettres données le
concerts chez le Roi et chez la Reine, sont appelés ordinaires de la Musique de la chambre du Roi. Lorsque Louis XIV donnait d
45 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -
ien de Nation, étant venu en France à l’âge de neuf ans ; y appris la Musique  : & comme il avoit un genie rare & sublim
u-dessus de tous les Compositeurs de son tems. Après avoir composé la Musique des divers Ballets dont je viens de parler, il en
ient inventez. Il ne se borna point à leur donner tout l’éclat que la Musique pouvoit fournir ; comme il étoit obligé de repres
s à la Cour Compositeur des Ballets du Roi, comme Lully l’étoit de la Musique , fut choisi pour composer les Danses de l’Opera.
Campra qui de tous les successeurs de Lully dans la composition de la Musique , a donné au Theatre le plus grand nombre de beaux
46 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 16 janvier. Une soirée à l’hôtel Charpentier. »
es exalter et les rajeunir. Lulli, Rameau, Gluck, trois époques de la musique de danse française ont fourni la matière de trois
hettes attachées à ses chevilles nues ; le caractère occidental de la musique dont elle s’inspira nous déconcerta quelque peu.
47 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36
ands comme pour les humbles une des principales distractions était la musique . Vienne leur en versait à tous des flots inépuisa
. Vienne leur en versait à tous des flots inépuisables. La Société de musique fondée en 1813 avait pour but, comme disait son p
3 avait pour but, comme disait son programme, « l’essor à donner à la musique en toutes ses parties ». Quatre cent cinquante ar
taient en branle toutes les jambes, aristocratiques et populaires. La musique enveloppait toute la ville comme d’une atmosphère
abitants soixante-cinq manufactures1. Les deux principaux théâtres de musique étaient celui de la Porte de Carinthie, Kœniglich
ante de plaisir, dans cette atmosphère chargée de volupté, saturée de musique , se formait avec une précocité rare un talent qui
ydn. Joseph Elssler fut engagé par le prince Nicolas comme copiste de musique et attaché en outre, en qualité de domestique, à
un habile ouvrier, presque un artiste, il consacrait ses loisirs à la musique . Deux de ses fils, Antoine et Michel, héritèrent
irait. Dès sa plus tendre enfance, Fanny fut enveloppée, imprégnée de musique . Or la musique qu’elle respira, pour ainsi dire,
lus tendre enfance, Fanny fut enveloppée, imprégnée de musique. Or la musique qu’elle respira, pour ainsi dire, dans ses jeunes
ns ses jeunes années était celle du génie tutélaire de sa famille, la musique sereine et nettement rythmée d’Haydn, souvent ale
mpante, mais par moments aussi pleine d’émotion et de noblesse. Cette musique lui passa dans le sang et détermina sa manière d’
Fanny à Marie Taglioni, reprochant à celle-ci de danser à côté de la musique , tandis que chez celle-là tous les membres en éta
la lutte mémorable qui mit aux prises pendant des années à Vienne la musique italienne représentée par Rossini et la musique a
es années à Vienne la musique italienne représentée par Rossini et la musique allemande héroïquement défendue par Weber. L’anné
et de Prométhée, héros fabuleux que Vigano fit danser aux sons de la musique de Beethoven7. Malgré l’autorité des chorégraphe
48 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180
danseur sont exactement subordonnés aux temps et aux mouvemens de la musique . En partant de ce principe, il n’est pas douteux
et du brillant. Ce charme, qui nait de l’harmonie des mouvemens de la musique et des mouvemens du danseur, entraîne ceux même q
oreille la plus ingrate et la moins susceptible des impressions de la musique . Il est des pays, où les habitans jouissent génér
peuples de la Germanie naissent avec un goût vif et déterminé pour la musique  ; ils portent en eux le germe de l’harmonie ; et
le l’ecole, et retrace la foiblesse et l’enfance dans la quelle notre musique étoit plongée il y a soixante ans. Les étrangers
nôtres, bien plus variés en instrumens, et infiniment plus riches en musique savante et difficultueuse, ne peuvent s’accoutume
ce qui fut inventé pour conduire des talens naissans. Ce hochet de la musique au berceau, paroît inutile dans l’adolescence de
ruit désagréable et dissonnant qu’il produit, lorsque le préfet de la musique entre dans l’enthousiasme, et qu’il brise le pupi
airs et s’oppose à toute impression. Ce goût naturel et inné pour la musique entraîne après lui celui de la danse. Ces deux ar
st faux chez lui ; sa danse n’a ni raisonnement ni expression ; et la musique qui devroit diriger ses mouvemens, fixer ses pas
ert qu’à déceler son insuffisance et ses imperfections. L’étude de la musique peut, comme je vous l’ai déja dit, remédier à ce
re d’allier et de varier ses temps. Il en est de la danse comme de la musique , et des danseurs comme des musiciens : Notre art
musiciens : Notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des
49 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361
seur sont exactement subordonnés aux temps & aux mouvements de la Musique . En partant de ce principe, il n’est pas douteux
p; du brillant. Ce charme qui naît de l’harmonie des mouvements de la Musique & des mouvements du Danseur enchaîne ceux mêm
ille la plus ingrate & la moins susceptible des impressions de la Musique . Il est des Pays où les Habitants jouissent génér
ples de la Germanie naissent avec un goût vif & déterminé pour la Musique  ; ils portent en eux le germe de l’harmonie, &
& retrace la foiblesse & & l’enfance dans laquelle notre Musique étoit plongée, il y a soixante ans. Les Etrangers
res, bien plus variées en instruments & infiniment plus riches en Musique savante & difficultueuse, ne peuvent s’accout
qui fut inventé pour conduire des talents naissants ; ce hochet de la Musique au berceau, paroît inutile dans l’adolescence de
it désagréable & dissonant qu’il produit, lorsque le Préfet de la Musique entre dans l’enthousiasme, & qu’il brise le p
& s’oppose à toute impression. Ce goût naturel & inné pour la Musique entraîne après lui celui de la Danse. Ces deux Ar
t faux chez lui, sa Danse n’a ni raisonnement ni expression, & la Musique qui devroit diriger ses mouvements, fixer ses pas
qu’à décéler son insuffisance & ses imperfections. L’étude de la Musique peut, comme je vous l’ai déjà dit, remédier à ce
’allier & de varier ses temps. Il en est de la Danse, comme de la Musique , & des Danseurs comme des Musiciens ; notre A
Musiciens ; notre Art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la Musique l’est en notes ; mais nous avons des Octaves, des
50 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »
t un volume entier pour établir un système tout à fait nouveau sur la Musique et la Danse des Grecs et des Romains. Il prétend
re un système inadmissible. Premièrement les parties mécaniques de la Musique , du Chant et de la Danse des Grecs et des Romains
ensibilité2 moins grande que la leur est la seconde. Je laisse ici la Musique ancienne dont je parlerai à fond dans un ouvrage
nos Opéras et principalement celles de Lully, le plus grand Poète en Musique dont nous ayons des ouvrages, rendent vraisemblab
uvrages, rendent vraisemblables les effets les plus surprenants de la Musique des Anciens. Cette contradiction n’est pas la seu
naît de là une question très difficile à résoudre. La sensibilité en Musique est-elle plus grande lorsqu’elle est exercée que
angres. La Chorégraphie est l’art de noter la Danse, comme on note la Musique . 9. Je n’ai point encore joui du plaisir d’enten
51 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80
té des chefs-d’oeuvre, que la poésie, la peinture, la sculpture et la musique ont enfantés, je dois regarder le ballet comme le
art, et c’est à la peinture que je dois une partie de mes succès. La musique surtout m’a été du plus grand secours ; je lui di
s embrasés de leur feu, rendoient encore plus vifs et plus animés. La musique abandonnant les richesses, et les éclats vigoureu
félicité de deux amants heureux couronnés par l’amour et l’hymen : la musique alors emploiyoit les couleurs tendres et aimables
u coeur s’associoit intimement à l’action de la pantomime. Lorsque la musique et la danse travaillent de concert, les effets qu
52 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
is uniquement de la partition de Stravinsky ; c’est le démon de cette musique — aux « hétérophonies » déchirant l’oreille, aux
s d’un improvisateur-cannibale. Qu’en a-t-il fait, Nijinsky, de cette musique défiant toute transposition plastique ? L’unique
u musicien, le sortilège des sonorités intenses reste intact. Mais la musique n’arrive pas jusqu’aux danseurs et les danses n’a
53 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155
’il avait constaté : « Le public exige avant tout dans un ballet une musique variée et saisissante, des costumes nouveaux et c
’agissait de bâtir un opéra ; des sous-Scribe suffisaient. Quant à la musique que Véron voulait « variée et saisissante », il l
s habituels, Gide, fut adjoint, mais sans grand succès, Halévy. Si la musique de l’Ile des Pirates ne fut pas toujours « saisis
datait de 1784. C’était la Caravane au Caire, en trois actes, dont la musique était de Grétry, le livret de Monsieur, comte de
1 à Flore et Zéphire, ballet anacréontique en deux actes, de Didelot, musique de Hus-Desforges et Venua, représenté pour la pre
us ou les Filets de Vulcain. Quatre actes arrangés par Blache, mis en musique par Schneitzhœffer, exposaient, avec profusion de
re, où Beethoven mourait après avoir élargi à l’infini le champ de la musique , où pénétraient en France les accents si frais, s
si vigoureux de Freyschütz. Il n’était pas possible que l’Académie de Musique restât la Bastille inviolée de traditions suranné
olée de traditions surannées. Des sujets romantiques, si ce n’est une musique romantique, s’y introduisaient avec Guillaume Tel
de de Gœthe, il tirait Le Dieu et la Bayadère, dont Auber écrivait la musique . Mais, s’il était capable de fabriquer des scenar
de Paris, t. III, p. 221. 52. Castil-Blaze, l’Académie impériale de Musique , t. II, p. 205. 53. Henri Heine, Der Karneval in
’un Bourgeois de Paris, t. III, p. 224. 57. L’Académie impériale de Musique , t. II, p. 153. 58. Mémoires d’un Bourgeois de
54 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32
aussi l’inventeur des Contre-danses. La Danse est tellement unie à la Musique , qu’on ne peut faire en général un beau spectacle
ant que de former l’esprit par l’étude des Sciences ; qu’on apprit la Musique pour régler la voix, & la Danse pour donner à
t les premiers Poëtes, qui ont introduit chez les Grecs des chœurs de Musique & des Entrées de Balet dans les Entractes, no
t dire qu’ils doivent une partie de leur gloire à la Danse & à la Musique  : la jeunesse ne s’y exerçoit pas moins qu’aux ar
t pas qu’on pût être initié dans les misteres, sans la Danse & la Musique , surtout pour la célébration des Orgies en l’honn
s on ne faisoit point de sacrifices sans y employer la Danse & la Musique  ; on y voyoit des chœurs de jeunes garçons, où le
x, en la paix & en la guerre, & faire de la Danse & de la Musique le simbole de la paix. Socrate, le plus sage de s
haiter la bonne année aux grans Seigneurs, avec des accompagnemens de musique , des danseurs & des danseuses ; il y avoit un
rius Philosophe Cynique, qui disoit que ce n’étoit qu’une suite de la Musique , à laquelle on avoit ajoûté des gestes & des
’à l’âge de trente ans. Dès l’enfance ils leur faisoient apprendre la Musique & les exercices, à chanter les hymnes de leur
55 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VIII. Des Moralités »
. Après vint Mercure qui pria Orphée de continuer les doux airs de sa Musique , l’assurant que non seulement les bêtes farouches
leur de flammes, tenant des lances noires, lesquels ravis aussi de la musique d’Orphée, lui en rendirent une infinité de louang
56 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »
ois qui vous entraînent dans leur ronde folâtre. On se gorge de cette musique qui est du soleil condensé. Cela mousse, cela fus
précipités, de cette comédie touffue mais si légère sont réalisés en musique , sont misurati comme aurait dit ce Salvatore Viga
57 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242
grande. 93. 29. toujours courrue, lisés : toujours courue. 97. 3. la musique seul, lises ; la musique seule, id. 19. le égarre
courrue, lisés : toujours courue. 97. 3. la musique seul, lises ; la musique seule, id. 19. le égarremens, lisés : les égareme
58 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »
de ce Spectacle. Le Triomphe de l’Amour 138 fut le premier ouvrage en Musique où quatre vraies femmes dansantes furent introdui
redevable encore de deux genres aimables, qui pouvaient procurer à la Musique des moyens de se varier, et à la Danse des occasi
es singes. [Voir Ballet] 137. Les paroles étaient de Quinault et la Musique de Lully. Cet ouvrage fut fait à la hâte pour rem
59 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »
élicieusement affectée par des formules expressives, tout, dans cette musique , sollicite nos sensations motrices. On peut dire
M. Guerra renonça délibérément au pastiche et ne s’inspira que de la musique . Je crois qu’il faut lui donner raison et nous co
te brusquement dans un grand mouvement décoratif, et immédiatement la musique des sphères se tait : effet saisissant. Mlle Zamb
60 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »
tes, précédés d’un prologue. Le Carnaval de Venise de Regnard, mis en musique par Campra, est la première comédie-ballet qu’on
ieux et très bien écrit, donné en 1704, qui soit resté au théâtre. La musique est de Destouches. Cet ouvrage n’est point copie
qu’on introduisit en France des danseuses dans les représentations en musique  ; il n’y avait auparavant que quatre ou six danse
e prendre une autre coupe que la sienne), quelque bonne qu’ait été la musique , et quelque élégance qu’on ait répandu dans le po
dont on se sert également pour désigner tous les petits poèmes mis en musique , qu’on exécute sur le théâtre ou en concert ; et
sion, et sans l’illusion il n’y a plus de charme dans un spectacle en musique . Voyez Illusion [Article de Diderot]. Le grand ba
noy. Voyez Fêtes de la Cour. MM. Rebel et Francœur qui en ont fait la musique , ont répandu dans le chant une expression aimable
s un ton d’enchantement qui fait illusion : c’est presque partout une musique qui peint, et il n’y a que celle-là qui prouve le
ommunément du terme de fête pour les divertissements des tragédies en musique , que pour ceux des ballets. C’est un plus grand m
61 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 juin. Les ballets de Loïe Fuller. »
as, que nous avons vu gambader, toutes mignonnes, à la Gaîté, sur des musiques de Mozart et de Mendelssohn ? Fuller elle-même re
nous en fait voir de toutes les couleurs », l’abus qu’elle fait de la musique rebattue de Grieg et l’audace singulière qu’elle
62 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »
fut si grande, y compris les Tournois, Mascarades, Présents, Devises, musique , Livrées, que le bruit était que le Roi n’en sera
s qui restait ne lui permettant point de se charger des Récits, de la musique et des Décorations ; la Reine, à sa prière, comma
ire les Vers ; Beaulieu Musicien de la Reine eut ordre de composer la musique  ; et Jacques Patin Peintre du Roi fut chargé des
s la grande excellence qui se vit les jours de Mardi et Jeudi, fut la Musique de voix et d’instruments la plus harmonieuse et l
63 (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231
anchissant enfin de la tutelle des virtuoses italiens, renonçant à la musique étrangère fabriquée par des musiciens appointés.
e comme l’élément primordial, imposant ses caractères rythmiques a la musique qui l’accompagne. Tchaïkovski composant toutes le
ment les danses de Petipa. Si, comme je suis tenté de le supposer, la musique de danse est un art applique, l’œuvre de Tchaïkov
Parmi les hommes M. Idzikovski, admirable sauteur, léger, vibrant de musique , dénué, du reste, de qualités plastiques, M. Vlad
64 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »
reste, beaucoup moins étranger à la question, — mais surtout on parle musique . Aussi que de jugements faussés où la force de la
er, suggérer, la danse, comme le vers, comme l’architecture, comme la musique , est toujours un langage de formes. Elle doit êtr
époque héroïque du ballet russe, époque marquée par l’avènement de la musique nationale à la scène chorégraphique, par la supré
65 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
injuste si je quittais la plume sans rendre à M. Gluck qui a fait la musique de Sémiramis tout ce qui lui est dû. Si je réussi
. Si je réussis, je dois partager avec lui l’honneur du succès. 43La Musique est la Poésie des Ballets Pantomimes. Nous pouvon
tes, les attitudes, les expressions aux Rôles que nous jouons, sur la musique qui se fait entendre dans l’Orchestre. 44Une par
sur la musique qui se fait entendre dans l’Orchestre. 44Une pareille musique est aussi difficile à faire qu’il est difficile d
cile de versifier le plan d’une tragédie, tout doit parler dans cette musique  : elle doit nous aider à nous faire entendre ; et
66 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »
pes physiques des défauts sans nombre qui l’ont énervée. La Danse, la Musique instrumentale et vocale, l’art de la décoration,
agique, c’est le chant. N’en déplaise aux Inventeurs des Tragédies en Musique , Poèmes aussi ridicules que nouveaux, et qu’on ne
67 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — VII »
VII En tout art, mais en musique plus qu’en nul autre, nous allons à un discours l
68 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pour un répertoire. »
venirs. Fokine est venu, en 1921, danser à l’Opéra sa Marquise sur la musique des Petits riens de Mozart. Il paraît qu’il fit m
iens de Mozart. Il paraît qu’il fit merveille. Mais sait-on que cette musique a été faite à l’intention de Noverre, le « Shakes
69 (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17
e signification littéraire. Vous vous trompez. Nous dansons sur de la musique . La musique signifie-t-elle toujours quelque chos
ion littéraire. Vous vous trompez. Nous dansons sur de la musique. La musique signifie-t-elle toujours quelque chose ? Prenez a
rs, pourquoi voulez-vous que notre art ait une signification quand la musique même qui nous anime peut être belle et sans pensé
n fa. Ce sera ma seule réponse. La danse classique est morte comme la musique classique, mais alors que les partitions de 1730
70 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16
s appaiser. Scene IV. Le Sultan, désespéré, reste seul. Une Musique agréable se sait entendre. Un Magicien descend du
Foule de Peuple de tout âge & de toute condition. On entend une Musique éclatante. Plusieurs petits Génies descendent sur
Scene XXV. Le jour s’obscurcit ; un bruit affreux & une musique délicieuse se font entendre alternativement ; la
ressions qu’il éprouve ; & tout le monde se retire au bruit d’une musique vive, qui exprime tour-à-tour les horreurs de la
71 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39
privé d’ensemble et d’harmonie. Le maître de ballets qui ignorera la musique phrasera mal les airs ; il n’en saisira pas l’esp
hrases l’est à l’éloquence. Ce sont les mouvemens et les traits de la musique , qui fixent et déterminent tous ceux du danseur.
ra froid et languissant. Par le rapport intime qui se trouve entre la musique et la danse, il n’est pas douteux, Monsieur, qu’u
essifs et variés, la danse ne pourra manquer de l’être à son tour. La musique bien faite doit peindre, doit parler : la danse,
72 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77
ivé d’ensemble & d’harmonie. Le Maître de Ballets qui ignorera la musique , phrasera mal les airs ; il n’en saisira pas l’es
es l’est à l’éloquence. Ce sont les mouvements & les traits de la musique qui fixent & déterminent tous ceux du danseur
froid & languissant. Par le rapport intime qui se trouve entre la Musique & la Danse, il n’est pas douteux, Monsieur, q
ifs & variés, la Danse ne pourra manquer de l’être à son tour. La Musique bien faite, doit peindre, doit parler ; la Danse
73 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 20 ou 22 novembre : Xerxès — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 27 novembre 1660 »
le Louvre, dernièrement, On eut, pour divertissement, Une Comédie en Musique , De Xerxès, Monarque Persique, Dont les Intermède
74 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »
nses se multiplia34, le goût leur assigna leurs divers caractères, la Musique si expressive chez les Grecs, suivit les idées pr
jour les travaux étaient suspendus. Après le festin, les concerts de Musique et les Danses recommençaient, on ne songeait qu’a
75 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — V »
tinés et félins de Florence sur l’Arno. Je vois fort bien un poème de musique mimée, dont les grands rythmes seraient faits uni
76 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 20 ou 22 novembre : Xerxès — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 4 décembre 1660 »
u 4 décembre 1660 Xerxès, Poème Dramatique, Qu’on ne récite qu’en musique , S’est plusieurs fois représenté Au logis de Sa M
77 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »
l’oreille, et toujours correspondantes aux intervalles admis dans la Musique , et aux notes qui les expriment. La première chos
. Tous les chanteurs et chanteuses qui composent l’académie royale de Musique sont dans cette position. L’opéra est le lieu d’o
son établissement, et le motif de son érection en académie royale de Musique . Tous les sujets qui composent cette académie dev
n signé], Opéra [Article de Jaucourt]. (B) Débit Débit, s. m. ( Musique .) manière rapide de rendre un rôle de chant. Le d
itatif [Article de Rousseau]. (B) Débiter Débiter, verbe act. ( Musique .) terme d’opéra ; rendre avec vivacité, nuances e
s gens qui ont savouré le brillant, la variété, le feu de la nouvelle Musique , sont ennuyés de la trop grande quantité de décla
u’elle y soit unie à des divertissements ingénieux, à des tableaux de musique , à des chants légers, etc. et enfin ils pensent q
aussets. Nous n’admettons donc en France dans la composition de notre musique vocale, que six sortes de voix, deux dans les fem
l’homme ; on s’en sert peu cependant pour nos théâtres et pour notre musique latine. On croit en avoir aperçu la cause, 1° dan
i au théâtre du chant ; les détails y sont ralentis et répétés par la musique  ; et c’est là que le contresens, quand il y est u
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
opéras. Les passepieds, et les menuets me tuent ; la monotonie de la musique m’engourdit, et je deviens aussi pauvre qu’elle.
ie de la musique m’engourdit, et je deviens aussi pauvre qu’elle. Une musique au contraire expressive, harmonieuse et variée, t
ux ont crû pouvoir remarquer dans mes ballets ; effets naturels de la musique sur la danse, et de la danse sur la musique lorsq
s ; effets naturels de la musique sur la danse, et de la danse sur la musique lorsque les deux artistes se concilient et lorsqu
uillages mélés de fleurs. J’avois encore imaginé des silences dans la musique et ces silences produisoient l’effet le plus flat
l’ensemble ; rien n’échappoit à ses regards. Cette suspension dans la musique et dans les mouvemens du corps, répand un calme e
t que toutes ont également de plaire à leur maître. Aux charmes d’une musique tendre et du murmure des eaux, succède un air fie
re pouvoir décider d’un objet sans lumières. Je suis, etc. 1. Cette musique est de M. Granier, accompagnateur du concert de L
79 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
Opéra. Les Passepieds & les Menuets me tuent ; la monotonie de la Musique m’engourdit & je deviens aussi pauvre qu’elle
le substitue, pour ainsi dire, en moi la stérilité à l’abondance. Une Musique au contraire expressive, harmonieuse & variée
ux ont cru pouvoir remarquer dans mes Ballets ; effets naturels de la Musique sur la Danse, & de la Danse sur la Musique, l
effets naturels de la Musique sur la Danse, & de la Danse sur la Musique , lorsque les deux Artistes se concilient, & l
euillage mêlée de fleurs. J’avois encore imaginé des silences dans la Musique , & ces silences produisoient l’effet le plus
’ensemble ; rien n’échappoit à ses regards ; cette suspension dans la Musique & dans les mouvements du corps répand un calm
t que toutes ont également de plaire à leur maître. Aux charmes d’une Musique tendre & du murmure des eaux, succede un air
ouvoir décider d’un objet sans lumieres. Je suis, &c. 9. Cette Musique est de M. Granier, accompagnateur du Concert de L
80 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « De la danse »
qui doit s’exécuter dans l’intervalle de deux mesures entières de la musique . Le pas incomplet est formé de pliés, de glissés,
81 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189
’Henri V, d’Alexandre Duval, et dont Ambroise Thomas avait composé la musique . Dans une revue de l’année 1846, on chantait ce c
éo-Carlotta. On lui commanda le ballet de la Fille de Marbre. Livret, musique , décors, costumes, tout fut entrepris en même tem
mps. Tout était prêt avant deux mois. La Fille de Marbre réussit. La musique d’Adam réussit ; les pirouettes de Saint-Léon réu
avaient écrit, pour Amalia Ferraris, l’un, le livret, et l’autre, la musique de Sacountala, et rien ne pouvait rendre la langu
82 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 11 août : Le Ballet de l’Innocence accompagnant la tragédie de collège Andronicus Martyr — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 13 août 1667 »
tion Était, certes, fort magnifique ; Bonne pareillement se trouva la Musique , Et tout, bref, y donnait de l’admiration. Mais c
83 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
n s’évertue, L’oreille à la saisir aisément s’habitue ; Au joug de la musique alors le pas fléchit, Et, loin de le gêner, cet a
utile à l’art Chorégraphique, Nous montra tous les pas tracés sous la musique . Pécour 25, long-temps aimable et cher à la beau
re un bon Sonnet ! Que de choses, Marcel vit dans un Menuet17 ! La musique changea. Pour la suivre, la Danse Laissant le Men
s sans art, le genre très-borné, N’est souvent qu’un seul pas, par la musique orné. L’ardeur de corriger, et non pas de médi
e pétri, malgré son corps rustique, Fièrement il néglige et graces et musique  ; Sa danse déréglée, en ses pas vagabonds, Ne s’é
omime agit, marche, et s’explique, Conduit par la nature, aidé par la musique . Le Spectacle pompeux d’un ballet d’action, Se
rgantua10, Ou quelque autre sujet froid, inconnu, bizarre, Orné d’une musique ou burlesque, ou barbare. Peignez-moi les amou
n a récompensé par des bienfaits et pensions. 1. Académie royale de Musique . 1. L’élégance dans la taille est un don de la n
Cadence ou Rhythme ; termes dont on se sert dans la poésie, dans la musique , et dans la Danse, pour exprimer la même chose. E
ient frappés en même temps, que le spectateur ne sache laquelle de la musique ou de la Danse obéit à l’autre. Tous les mouvemen
mens appartiennent à la Danse, comme tous les sons appartiennent à la musique  ; c’est à l’artiste à choisir ce qui lui convient
pas liés les uns aux autres, sur une certaine quantité de mesures de musique . 14. Des danseurs Italiens vinrent à Paris danse
lle avait dans sa Danse, ce moelleux, ce ballon, qui lient si bien la musique et la Danse. Mad. Pérignon, qui lui succéda dans
nu des lettres-patentes pour l’établissement d’une académie royale de musique , s’associa, pour la musique, avec le sieur Chaber
l’établissement d’une académie royale de musique, s’associa, pour la musique , avec le sieur Chabert, et pour les machines, ave
Roi Louis xiv, en 1661, et maître des ballets de l’Académie royale de Musique , en 1671 : mort en 1705. Il dansait avec le Roi d
de, à une autre. Les temps sont à la Danse ce que les notes sont à la musique  ; ils ont différentes valeurs, suivant la volonté
ait trois parties ou trois actes. Voyez le détail dans l’Essai sur la Musique , par M. de la Borde, tome premier, p. 119.   Bal
Il se rendit si illustre à la Cour, par ses inventions de ballets, de musique , de fêtes et de représentations, qu’on ne parlait
ien d’honneur s’acquiert, le tien est assuré. Des Représentations en musique , p. 271. 3. Tricotets ; Danse ancienne que da
assembla la convention nationale. 10. Passacaille, ancien terme de musique . Nom qui désigne un air très-lent, à trois temps.
dehors. Cagneux, genoux tournés en dedans. 1. Chaconne, terme de musique et de danse. Cet air est à trois temps, un peu vi
nse noble ou grave. La Chaconne est en Danse ce qu’est un concerto en musique pour les solo, quatuors et chœurs. 2. Dans le s
une fête, la Chaconne qui se compose d’une longue suite de phrases de musique , variée et chantante, donnait au maître de ballet
n voit, que ce qu’on entend. Nos ancêtres, dit Cassiodore, ont appelé musique muette celui des arts musicaux qui montre à parle
nds parler, sache plusieurs choses, comme la poésie, la géométrie, la musique , la philosophie, quoiqu’il n’ait pas besoin des e
84 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre III. Des Positions, & de leur origine. » pp. 9-10
i est très-necessaire pour un Compositeur de Ballet aussi-bien que la Musique ,) ce rare génie trouva que rien n’étoit plus impo
85 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50
es dames amies de Fulvie. Le char s’arrête au milieu de la place ; la musique cesse ; et dans cet instant le peuple s’abandonne
es frappent de leurs sabres leurs boucliers en signe d’allégresse. La musique éclate de nouveau ; et le cortège fait le tour de
ce. Scène dernière. Les acteurs précédens. Tullus. Une seconde musique militaire annonce l’arrivée de Tullus. Ce Roi veu
xécutent, se rassemblent à l’entour de Tullus. Cessation totale de la musique . L’attention redouble, l’intérêt s’accroît et la
ste tableau. C’est par ce grouppe général, et au bruit éclatant d’une musique guerrière que se termine ce ballet. 1. Ces de
86 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
s infidèles ont écrit sur la déclamation, les masques, le costume, la musique , et la pantomime des Grecs et des Romains, est re
les Romains ; même costume, même accoutrement, mêmes masques, et même musique . Mais un accident qui arriva au poêle Andronicus,
i dit ailleurs, dans le triomphe de l’Amour opéra de Quinault, mis en musique par Lulli, et jusqu’à cette époque il n’existoit
87 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Du menuet »
dans l’intervalle de deux mesures à trois temps, qui est la mesure de musique du menuet.
88 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — II »
n conte ou une épopée sans paroles, que les gestes figurent et que la musique accompagne avec un excès de fidélité. Le ballet s
89 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
ofilo, et tous les autres grands Maîtres les imitèrent. L’amour de la Musique se répandit ainsi avec une rapidité surprenante,
ice. Ainsi on imagina un second genre qui les unît aux douceurs de la Musique , aux charmes de la Poésie, et au merveilleux des
90 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
s œillades enflammées. La danse s’encanaillait à l’Académie royale de Musique . La barrière s’abaissait entre le corps de ballet
nie humain. La femme en est l’âme. Elle devient le rythme incarné, la musique faite visible. Lorsqu’elle apparaît, traduisant u
91 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »
Au reste, le Sieur de Sablière,162 D’intelligence singulière, En la Musique , a fait les Chants, Tout de même, en très-peu de
ous les autres Chantres, surpasse. 161. Ordinaire 162. Chef de la musique de Monsieur
92 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75
s impressions lorsque je danse. — Mes émotions. — Le magnétisme de la musique . — Mes fureurs chorégraphiques. — Les applaudisse
remiers accords de l’orchestre. Alors je m’immobilise et je laisse la musique m’envahir et m’envelopper. Pendant quelques insta
illements et les mêmes douleurs que la somnambule qu’on magnétise. La musique se condense dans ma poitrine et me monte au cerve
93 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-
rendre auprès de M. Gailhard, le directeur de l’Académie nationale de musique et de chorégraphie, à qui j’avais écrit, d’Allema
— Eh bien, dans ce cas, je danserai à sa place, sous son nom, avec sa musique , jusqu’à ce que vous ayez tout arrangé pour mon d
les bravos furent si assourdissants qu’on ne pouvait pas entendre la musique qui préludait pour le n° 5. Le rideau, sur l’ordr
94 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206
e ; d’autres sont assises à l’entour du bassin ; celles-cy font de la musique , tandis que celles-là prennent l’amusement de la
la glace, elle propose des danses ; elle fait un geste ; soudain une musique tendre et mélodieuse se fait entendre derrière le
ssaires à cette cérémonie. Le silence succède au bruit éclatant de la musique  : le Sophi pose la main sur le livre de la loi ;
95 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 janvier. Quelques danses sur des airs populaires espagnols. »
baissé que de subir ces auditions blafardes où l’on gâche de la belle musique .
96 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
s en peinture, pour exprimer tous les mystères de leur culte. Sur une musique de caractère, ils composèrent des danses sublimes
lles : les figures sont la seconde : les mouvements la troisième : la Musique qui comprend les chants, les ritournelles, et les
à Saint-Germain le Triomphe de l’Amour, fait par Quinault, et mis en musique par Lully : de ce moment il ne fut plus question
utres nations : mais il est vraisemblable qu’un jour, sans changer de musique (ce qui est impossible) on changera toute la cons
est propre à rendre le comique. Les Italiens paraissent penser que la musique n’est faite que pour peindre tout ce qui est de p
pectateur, des moyens plus fréquents à la poésie, à la peinture, à la musique , d’étaler leurs richesses ; et au théâtre lyrique
ou perdront leur supériorité, selon que le goût de la nation pour la musique se fortifiera, ou s’affaiblira par la suite. Le t
Galéas duc de Milan avec Isabelle d’Aragon. Tout ce que la poésie, la musique , la danse, les machines peuvent fournir de plus b
97 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre V. Des Ballets Allégoriques »
alants des mortels. Toutes ces choses soutenues par les charmes de la Musique , et par les grâces de la Danse, embellies par les
98 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 3 décembre. Danses du « Grand Mogol ». »
allet, a-t-elle pris le parti fort judicieux de ne pas utiliser cette musique parisienne du siècle passé pour en tirer quelque
99 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
te sur une chaconne, ou sur un air de ce mouvement. Voyez Chaconne en Musique [Article de Rousseau et d’Alembert]. On a porté f
es Rousseau et l’auteur des termes d’orchestique Courante, s. f. ( Musique et Danse.) ancienne espèce de danse dont l’air es
nt, et sont par conséquent la cause première de toutes les espèces de Musique possibles. Voyez Chant, Musique [Article de Rouss
use première de toutes les espèces de Musique possibles. Voyez Chant, Musique [Article de Rousseau]. Les gestes ont été de la m
rler, autant de charmes qu’en étalent la bonne poésie et l’excellente musique . Les pas de deux, sur tout de galanterie ou de pa
100 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »
t de trouver bien une chose qu’il n’avait pas faite, il rejeta sur la Musique l’impression forte qu’il avait éprouvée. Il s’en
e. La multitude discuta les Acteurs, le spectacle, le genre. On parla Musique sans la savoir, et on disputa sur la Danse sans l
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