plus utile à l’expression ; or, pourquoi l’éclipser au théatre par un
masque
, et préférer l’art grossier à la belle nature. Co
e tous les mouvemens de la pantomime : en voilà assez pour bannir les
masques
de la danse, cet art d’imitation, dont l’action d
era-t-il possible de changer la forme que le moule aura imprimé à son
masque
? Car un masque, de quelque genre qu’il soit, est
e de changer la forme que le moule aura imprimé à son masque ? Car un
masque
, de quelque genre qu’il soit, est froid ou plaisa
de faire grimacer ? il devient froid ; ses moules sont de glace ; ses
masques
sont sans caractère et sans vie ; il ne peut sais
grand peintre, peut-elle être rendue avec fidélité par un faiseur de
masques
? Non, Monsieur, le magasin de Ducreux ne fût jam
onsieur, le magasin de Ducreux ne fût jamais celui de la nature ; ses
masques
en offrent la charge et ne lui ressemblent point.
et ne lui ressemblent point. Il faudroit, pour autoriser l’usage des
masques
dans la danse en action, en mettre autant de diff
e parle pas mieux ; elle est totalement inanimée. Ceux qui aiment les
masques
, qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, e
eur mauvais goût, qu’il est des caractères au théatre qui exigent des
masques
; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les F
i facile à combattre qu’à détruire, je prouverai premièrement que les
masques
dont on se sert pour ces sortes de caractères, so
us enfin danser le mensonge avec une jambe de bois, un habit garni de
masques
et une lanterne sourde à la main ; ces allégories
ble aux hommes, la partie inférieure tient du bouc et du poisson. Les
masque
des Tritons sont verts et argent ; ceux des Démon
ction de quelqu’un qui fait des efforts pour souffler : tels sont nos
masques
. Voyons présentement, en les comparant avec les c
ents ne doivent-ils pas différer en quelque chose de l’humanité ? Les
masques
des Vents sont ceux qui ressemblent le mieux aux
originaux que les peintres nous ont donnés ; et si l’on a besoin d’un
masque
au théatre, c’est sans doute de celui-lâ. Deux ra
ouissent, sans satisfaire, qui surprennent sans intéresser ; ainsi le
masque
ne dérobe rien. Je trouve, Monsieur, ce genre si
’opéra que des Vents aussi fatigants qu’incommodes. En supprimant les
masques
ne seroit-il pas possible de déterminer les danse
. En imitant ce grand acteur, il ne seroit pas difficile d’abolir les
masques
, parce qu’alors les physionomies seroient parlant
et d’art que Garrick lui-même. Plusieurs personnes prétendent que les
masques
servent à deux usages : premiérement, à l’uniform
expression, nul caractère : tout languit, et la nature gémit sous un
masque
mort et désagréable. Pourquoi laisser aux acteurs
a suite, avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des
masques
bruns ! Les Démons dansans sont couleur de feu, e
formité prétendue absolument détruite. Est-elle nécessaire ? que l’on
masque
généralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’êtr
néralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’être ? que l’on brise les
masques
: car les raisons qui en interdisent l’usage aux
ieuse ; nous n’aurons plus de tics, et nous pourrons nous passer d’un
masque
qui, dans cette circonstance, aggrave le mal, san
nuellement sa physionomie. En effet, quel conseil peut-on donner à un
masque
? il seroit toujours froid et maussade en dépit d
s comme à l’opéra. Vous m’avez dit plusieurs fois que pour abolir les
masques
, il faudroit nécessairement que tous les danseurs
e fais pas plus de cas d’un visage triste, froid et inanimé, que d’un
masque
; mais comme il y a trois genres de danse réservé
, de grands traits, un caractère fier, un regard majestueux, voilà le
masque
du danseur sérieux. Des traits moins grands, une
en belle humeur. Il n’est donc question, Monsieur, pour se passer de
masque
et pour réussir, que de s’étudier soi-même. Consu
suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les
masques
, on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à
a routine des pieds, et les caractères variés de la physionomie à ces
masques
tiédes qui n’en portent aucun. On pourroit m’allé
s tiédes qui n’en portent aucun. On pourroit m’alléguer encore que le
masque
sérieux porte un caractère de noblesse ; qu’il ne
caractère, n’est pas une physionomie théatrale ; secondement, que le
masque
ayant une épaisseur, et résultant d’un moule dont
seuls organes du sentimens ? L’imagination, diront les défenseurs du
masque
, supplée à ce qui nous est caché ; et lorsque nou
lle soit, puisse les concilier. Voilà pourtant l’effet que produit le
masque
sérieux ; il est toujours gracieux et ne peut cha
e nouveaux. Il y a plus de deux mille ans, diront les Apologistes, du
masque
, que les visages postiches sont en usage ; mais i
é le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des
masques
énormes, à un ventre, à des mollets postiches et
doivent paroître sur la scène dans leurs proportions naturelles ; le
masque
leur devient étranger, il ne fait que cacher les
grès et à la perfection de leur art. Cependant, dira-t-on encore, les
masques
ont été imaginés pour la danse. Qu’est-ce que cel
schyle lui succèda, et ……… dans les chœurs jetta les personnages d’un
masque
plus honnête habilla les visages, sur les ais d’u
aussé, fit paroitre l’acteur d’un Brodequin chaussé. Voilà donc des
masques
; mais étoient-ils faits pour les danseurs ? Les
au ; ils perfectionnèrent seulement la tragédie, et ne changèrent aux
masques
d’Eschyle que la forme dont ils avoient besoins,
re plus régulier. L’histoire ne dit rien de ce qu’ils firent pour les
masques
: peut-être différencièrent-ils les masques comiq
ce qu’ils firent pour les masques : peut-être différencièrent-ils les
masques
comiques d’avec les tragiques. Je consulte encore
crate en spectacle dans sa pièce des Nuées, et qu’il fait sculpter un
masque
qui, en excitant la risée de la populace, n’offro
Je passe chez les Romains : Plaute et Térence ne me parlent point des
masques
destinés aux pantomimes. Je vois dans les anciens
gravées, sur les médailles et à la tête des comédies de Térence, des
masques
tout aussi hideux que ceux dont on se servoit à A
des danseurs. Je tâche en vain de découvrir le tems de l’origine des
masques
à Rome ; recherche inutile. Dioméde dit bien que
e, vû l’immensité des théatres ; et l’on fit, ainsi qu’à Athènes, des
masques
énormes. Grands yeux de travers, bouche large et
èvres pendantes, pustules au front, joues bouffies ; tels étoient les
masques
des anciens. On ajoutoit encore à ces masques une
fies ; tels étoient les masques des anciens. On ajoutoit encore à ces
masques
une espèce de cornet ou de porte-voix, qui portoi
un son semblable à celui de ce métal. Les anciens avoient encore des
masques
à deux visages ; le profil du côté droit étoit ga
étoit analogue à l’action qu’il avoit à rendre. On faisoit enfin des
masques
critiques ; on se donnoit la liberté de jouer les
de jouer les citoyens, et les sculpteurs, chargés de l’exécution des
masques
, imitoient la ressemblance de ceux qu’on donnoit
es, imitoient la ressemblance de ceux qu’on donnoit en spectacle. Ces
masques
énormes étoient sculptés en bois, et d’une pésant
ail lourd des Grecs et des Romains ? Il est vrai, dit Lucien, que les
masques
des pantomimes étoient moins difformes que ceux d
des acteurs, que leur équipage étoit propre et convenable ; mais les
masques
étoient-ils moins grands ? Les danseurs avoient-i
ul passage qui puisse faire penser que les pantomimes se servoient du
masque
; mais dans les auteurs anciens, ni dans les aute
est celui qui se rapproche le plus de celui des Grecs, n’a adopté les
masques
que pour la danse seulement, preuve convainquante
it imaginé qu’il pût imiter, on se seroit bien gardé de lui mettre un
masque
, et de le priver des sécours les plus utiles au l
à peindre et à imiter, il faut alors quitter la gêne, abandonner les
masques
et en briser les moules, la nature ne peut s’asso
e éclairé. Il est aussi difficile, Monsieur, de démêler l’origine des
masques
, que de se former une idée juste des spectacles e
xécution, l’expression vive et animée des pantomimes ; détruisons les
masques
, ayons une âme, et nous serons les premiers danse
rde. 1. Depuis la publication de cet ouvrage j’ai vu disparoitre ces
masques
contre lesquels je me suis si fortement élevé : c
plus utile à l’expression ; or pourquoi l’éclipser au Théatre par un
masque
& préférer l’Art grossier à la belle nature ?
tous les mouvements de la Pantomime : en voilà assez pour bannir les
masques
de la Danse cet Art de pure imitation, dont l’act
era-t-il possible de changer la forme que le moule aura imprimé à son
masque
? car un masque de quelque genre qu’il soit est f
e de changer la forme que le moule aura imprimé à son masque ? car un
masque
de quelque genre qu’il soit est froid ou plaisant
e la faire grimacer ? il devient froid, ses moules sont de glace, ses
masques
sont sans caractere & sans vie ; il ne peut s
grand Peintre, peut-elle être rendue avec fidélité par un faiseur de
masques
? Non, Monsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jam
onsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jamais celui de la nature ; ses
masques
en offrent la charge & ne lui ressemblent poi
amp; ne lui ressemblent point. Il faudroit pour autoriser l’usage des
masques
dans la Danse en action, en mettre autant de diff
e parle pas mieux ; elle est totalement inanimée. Ceux qui aiment les
masques
, qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, &
eur mauvais goût, qu’il est des caracteres au Théâtre qui exigent des
masques
; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les F
s facile à combattre qu’à détruire. Je prouverai premiérement que les
masques
dont on se sert pour ces sortes de caracteres son
us danser enfin le mensonge avec une jambe de bois, un habit garni de
masques
, & une lanterne sourde à la main. Ces allégor
aux hommes, la partie inférieure tient du Bouc & du Poisson. Les
masques
des Tritons sont verds & argent ; ceux des Dé
ction de quelqu’un qui fait des efforts pour souffler ; tels sont nos
masques
: voyons présentement en les comparant avec les c
ents ne doivent-ils pas différer en quelque chose de l’humanité ? Les
masques
des Vents sont ceux qui ressemblent le mieux aux
riginaux que les Peintres nous ont donné, & si l’on a besoin d’un
masque
au Théatre, c’est sans doute de celui-là. Deux ra
blouissent sans satisfaire, qui surprennent sans intéresser, ainsi le
masque
ne dérobe rien. Je trouve, Monsieur, ce genre si
’Opéra que des vents aussi fatigants qu’incommodes. En supprimant les
masques
, ne seroit-il pas possible de déterminer les Dans
e. En imitant ce grand homme, il ne seroit pas difficile d’abolir les
masques
, parce qu’alors les physionomies feroient parlant
d’Art que M. Garrick lui-même. Plusieurs personnes prétendent que les
masques
servent à deux usages : premiérement à l’uniformi
l caractere : tout meurt, tout languit, & la nature gémit sous un
masque
froid & désagréable. Pourquoi laisser aux Act
sa suite avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des
masques
bruns ! Les Démons dansants sont couleur de feu,
ormité prétendue, absolument détruite. Est-elle nécessaire ? que l’on
masque
généralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’êtr
néralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’être ? que l’on brise les
masques
; car les raisons qui en interdisent l’usage aux
se ; nous n’aurons plus de tics, & nous pourrons nous passer d’un
masque
qui dans cette circonstance aggrave le mal sans l
nuellement sa physionomie. En effet, quel conseil peut-on donner à un
masque
? il seroit toujours froid & maussade en dépi
à l’Opéra. Vous m’avez dit plusieurs fois que pour abolir l’usage des
masques
, il faudroit nécessairement que tous les Danseurs
fais pas plus de cas d’un visage triste, froid & inanimé que d’un
masque
; mais comme il y a trois genres de Danse, réserv
, de grands traits, un caractere fier, un regard majestueux, voilà le
masque
du Danseur sérieux. Des traits moins grands, une
regne au village. Il n’est donc question, Monsieur, pour se passer de
masque
& pour réussir, que de s’étudier soi-même. Co
suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les
masques
, on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à l
outine des pieds, & les caracteres variés de la physionomie à ces
masques
tiedes qui n’en portent aucun. On pourroit m’allé
s tiedes qui n’en portent aucun. On pourroit m’alléguer encore que le
masque
sérieux porte un caractere de noblesse ; qu’il ne
n caractere, n’est pas une physionomie théatrale. Secondement, que le
masque
ayant une épaisseur, & résultant d’un moule d
ur dans tous ses mouvements ? L’imagination, diront les défenseurs du
masque
, supplée à ce qui nous est caché, & lorsque n
elle soit puisse les concilier. Voilà pourtant l’effet que produit le
masque
sérieux ; il est toujours gracieux & ne peut
de nouveaux. Il y a plus de deux mille ans, diront les Apologistes du
masque
, que les visages postiches sont en usage ; mais i
é le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des
masques
énormes, à un ventre, à des mollets postiches &am
doivent paroître sur la Scene dans leurs proportions naturelles ; le
masque
leur devient étranger ; il ne fait que cacher les
grès & à la perfection de l’Art. Cependant, dira-t-on encore, les
masques
ont été imaginés pour la Danse. Il n’y a rien de
a, &. . . . . ..... Dans les Chœurs jetta les Personnages, D’un
masque
plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’u
aussé, Fit paroître l’Acteur d’un Brodequin chaussé. Voilà donc des
masques
: mais étoient-ils faits pour les Danseurs ? les
; ils perfectionnerent seulement la Tragédie, & ne changerent aux
masques
d’Eschyle que la forme dont ils avoient besoin po
re plus régulier. L’Histoire ne dit rien de ce qu’ils firent pour les
masques
: peut-être différencierent-ils les masques comiq
ce qu’ils firent pour les masques : peut-être différencierent-ils les
masques
comiques des tragiques. Je consulte encore Aristo
te en Spectacle dans sa Piece des Nuées, & qu’il fait sculpter un
masque
qui en excitant la risée de la Populace, n’offroi
passe chez les Romains ; Plaute & Térence ne me parlent point des
masques
destinés aux Pantomimes. Je vois dans les anciens
ravées, sur les Médailles & à la tête des Comédies de Térence des
masques
tout aussi hideux que ceux dont on se servoit à A
des Danseurs. Je tâche en vain de découvrir le temps de l’origine des
masques
à Rome, recherche inutile. Dioméde dit bien que c
e, vu l’immensité des Théatres, & on fit, ainsi qu’à Athenes, des
masques
énormes. Grands yeux de travers, bouche large &am
levres pendantes, pustules au front, joues bouffies, tels étoient les
masques
des anciens. On ajoutoit encore à ces masques une
ffies, tels étoient les masques des anciens. On ajoutoit encore à ces
masques
une espece de cornet ou de porte-voix, qui portoi
un son semblable à celui de ce métal. Les anciens avoient encore des
masques
à deux visages ; le profil du côté droit étoit ga
étoit analogue à l’action qu’il avoit à rendre. On faisoit enfin des
masques
critiques ; on se donnoit la liberté de jouer les
e jouer les Citoyens, & les Sculpteurs chargés de l’exécution des
masques
imitoient la ressemblance de ceux que l’on donnoi
imitoient la ressemblance de ceux que l’on donnoit en Spectacle. Ces
masques
énormes étoient sculptés en bois, & d’une pes
commode des Grecs & des Romains. Il est vrai, dit Lucien, que les
masques
des Pantomimes étoient moins difformes que ceux d
Acteurs ; que leur équipage étoit propre & convenable ; mais les
masques
étoient-ils moins grands ? Les Danseurs avoient-i
le seul passage qui puisse assurer que les Pantomimes se servoient du
masque
, mais il n’en est aucun dans les Auteurs anciens
est celui qui se rapproche le plus de celui des Grecs, n’a adopté les
masques
que pour la Danse seulement, preuve convaincante
it imaginé qu’il pût imiter, on se seroit bien gardé de lui mettre un
masque
, & de le priver des secours les plus utiles a
peindre & à imiter, il faut alors quitter la gêne, abandonner les
masques
, & en briser les moules. La nature ne peut s’
e éclairé. Il est aussi difficile, Monsieur, de démêler l’origine des
masques
, que de se former une idée juste des Spectacles &
ution, l’expression vive & animée des Pantomimes ; détruisons les
masques
, ayons une ame, & nous serons les premiers Da
Maîtres du bal de souper & d’assembler leurs amis, parce que les
masques
semblent se rendre les maîtres du bal, sitôt qu’i
onner ce divertissement au Public, sans s’exposer à la discrétion des
masques
: c’est un usage qui s’est toujours conservé depu
s inconvéniens. On sçait aussi qu’il n’est pas permis de démasquer un
masque
au bal, quelque personne que ce puisse être : ce
égles pour y conserver un ordre convenable aux mœurs de la nation. Le
masque
a même la liberté de prendre la Reine du bal pour
e l’ai vû arriver dans un bal que le Roi donnoit à Versailles, par un
masque
déguisé en paralitique, & envelopé d’une viei
l’accepter, pour ne pas rompre l’ordre du bal : on sçut depuis que ce
masque
n’étoit qu’un simple Officier de la Cour ; cepend
ue le bal masqué autorise. L’entrée du bal doit être libre à tous les
masques
, pendant le Carnaval, surtout après minuit. L’usa
ands Seigneurs ont pris depuis quelque tems, de ne laisser entrer les
masques
que par billets, est très-contraire à la liberté
reconnue. Mais les Suisses qui avoient ordre de ne laisser entrer les
masques
que par billets, refuserent l’entrée à la bande d
dans la cour, & l’on vit paroître dans le bal une bande de douze
masques
magnifiquement parez, avec une infinité de grison
ignoroient qu’il eût été de la partie : ils approuverent l’action des
masques
, & dirent qu’il falloit que les entrées d’un
amp; dirent qu’il falloit que les entrées d’un bal fussent libres aux
masques
dans le tems du Carnaval, après minuit ; & qu
’une Dame de la Reine, où toute la Cour étoit. Il y vint une bande de
masques
vêtus en sauvages, du nombre desquels étoit Charl
s de feu, dressées dans le jardin, dont la nouveauté surprit tous les
masques
. Rien ne manquoit d’ailleurs pour les rafraichiss
rs du Carnaval, en payant un écu de cent sols pour l’entrée de chaque
masque
, de l’un & de l’autre séxe. Comme la Salle es
l’ordre y est fort bien observé, outre la défense du port d’armes aux
masques
; ce divertissement s’est trouvé si fort au goût
t d’Amours, une belle Requête donnée par les maris jaloux, contre les
masques
. Je me souviens à propos du Carnaval, d’une criti
iquité et les traducteurs infidèles ont écrit sur la déclamation, les
masques
, le costume, la musique, et la pantomime des Grec
es Grecs et chez les Romains ; même costume, même accoutrement, mêmes
masques
, et même musique. Mais un accident qui arriva au
eurs ne vous le paroitra pas moins. Les acteurs étoient affublés d’un
masque
énorme à bouche béante, on y adaptoit une éspèce
ossible ; on en fabriquoit des cornets évasés du coté de la bouche du
masque
; cette pierre s’appelait Calcophonos, ou son d’a
ue je traite, et aux tableaux que je vais vous offrir. Je reviens aux
masques
, ces figures hideuses qui cachent la nature pour
t ils n’osent plus se montrer qu’aux bals ; J’ai toujours regardé ces
masques
de bois ou de cire, comme une enveloppe épaisse e
éter dans l’obscurité et d’ennnyer le public par leur médiocrité. Ces
masques
des anciens n’êtoiont-ils pas à la tête toutes se
’acteur, celle enfin qui met le sceau à la perfection de son jeu. Ces
masques
étoient de bois, et enveloppoient toute la tête,
toit consacré aux Bataves ;. on trouvoit encore dans ces magasins des
masques
de femmes tout, aussi volumineux, mais non pas si
pincipe de vie, et un intérêt, qu’elles seules peuvent inspirer. Les
masques
et les travestissemens ne pouvoient produire qu’u
en saisir toutes les gradations, et toutes les transitions, lorsqu’un
masque
qui n’a qu’une expression permanente, dérobe tout
ne levoit jamais le rideau qui cache la scène ? voilà, je crois, les
masques
: qu’on les laisse tomber, et qu’on lève la toile
ne sont pas d’accord sur les effets merveilleux que produisoient les
masques
de leurs acteurs ; ils ne le sont pas davantage s
forme de dialogue entre Solon et le Scythe Anacharsis, me ramène aux
masques
. Solon qui venoit de l’entretenir de l’utilité de
s tragédiens sont montés sur des éspèces d’échasses ; ils portent des
masques
énormes dont l’ouverture de la bouche est considé
s de bois, et vêtus à l’ordinaire ne crioient pas si haut, mais leurs
masques
étoient encore plus ridicules que ceux des premie
toient encore plus ridicules que ceux des premiers. » Il y avoit des
masques
à deux profils ; ils servoient à la comédie ; ces
y avoit des masques à deux profils ; ils servoient à la comédie ; ces
masques
exprimoient deux sentimens opposés, ou deux passi
Monsieur, est ridiculement plaisant, et n’inspire rien en faveur des
masques
, et de ceux qui les portoient. Julien Pollux, qui
ereur Adrien, dit affirmativement que l’on fit sculpter à Athènes des
masques
parfaitement ressemblans au citoyen que l’on voul
dicule. L’acteur qui le représentoit prit son nom, et à l’aide de son
masque
, sa ressemblance ; ce fut dans la comédie des nué
sentoit, un décurion, où un héros, il avoit soin de faire sculpter un
masque
qui lui ressembloit parfaitement, et lorsqu’il re
ésentoit quelque déesse, ou quelqu’héroïne, il faisoit faire alors un
masque
ressemblant à la femme qui en ce moment captivoit
ophant Néron a dit, « qu’il falloit mettre aux pieds de sa statue des
masques
, des thyrses, et la robe d’Antigone, comme trophé
rouve que cet empereur a joué le role de la fille d’Oedipe. Comme ces
masques
en général grossissoient prodigieusement la tête,
ux Que j’y vis de mes propres yeux, Cinquante autres rares Parties De
Masques
des mieux assorties, Nobles Vénitiens, Danois, Tu
atisfaire, Je t’assure que ce soir-là, (Car on m’a confirmé cela) Des
Masques
, environ deux mille, Tant de la Cour, que de la V
qués dans les circonstances où l’on voulut rire. Les aventures que le
Masque
servait, ou faisait naître, les caractères divers
s ces derniers l’ont connu fort tard, et il paraît surprenant que les
masques
en usage aux Théâtres des uns et des autres n’en
n Sauvage du Roi Charles VI et celle des Sorcier du Roi Henri IV. Les
Masques
n’étaient assujettis à aucune loi, et il leur éta
8 janvier 1668, fut la dernière, où ce Monarque Père des Arts prit le
masque
. Il n’avait pas encore trente ans.
Romains avaient une raison très puissante pour s’aider du secours du
masque
, non-seulement dans la Danse, mais encore dans la
ucun des traits du visage, si on n’avait eu recours à l’invention des
masques
qu’on changeait dans la même représentation, selo
me représentation, selon les divers besoins de l’action théâtrale. Le
masque
ne leur fit rien perdre, et il leur procura les d
ement les aurait privés. Nous sommes dans la situation contraire : le
masque
nous nuit toujours, et n’est utile presque jamais
eil exercice, que la gêne et l’affaiblissement. En considérant que le
masque
, quelque bien dessiné et peint qu’on puisse le fa
de théâtre. On convient qu’il y a quelques caractères qui exigent le
masque
; mais ils sont en petit nombre ; et ce n’est pas
e des efforts prétendus qu’il faut faire pour les bien danser, que le
masque
devient nécessaire, mais seulement parce qu’un vi
oppements des bras et des autres parties du corps qui se font sous un
masque
insensible, recevront enfin quelque jour, par les
clos, mais Porte ouverte, Où mainte et mainte Troupe alerte, Vint en
Masque
, en tant de façons, Que Callot, dans ses Visions,
i coussi, Et, dès qu’elle eut levé le Casque (Non, je voulais dire le
Masque
), Chacun, et de loin et de près, Se recréa sur se
confusion & le mécontentement ; comme aussi lorsqu’il arrive des
Masques
, de les faire danser des premiers, afin qu’ils pr
de leur compagnie de suite. On doit faire honneur préferablement aux
Masques
, car très-souvent ce déguisement cache des Person
Robinet, lettre du 2 mars 1669 Ici, partout, on
masque
, on balle, Et du bel air on se régale118 Selon l
toute feinte, interdite. De même que l’harmonie naturelle révèle sans
masque
le génie sensible du musicien, l’arabesque sonore
ns grands coups de poings faire battre le monde. Comme elle allait en
masque
un de ces derniers jours, Des gens que vous voyez
et de Fokine, élégant et narquois, amoindrit le Carnaval de Schumann,
masque
de dentelles devant une face tourmentée de rêveur
r inassouvi et tragique. Chez Fokine, on n’entrevoit rien derrière le
masque
; mais au moins, le point de la dentelle est-il d
son Saint Antoine.120 Droitement travestis, ainsi Qu’étaient lesdits
Masques
ici. Notre MONARQUE et notre REINE, Dont la Pui
jambe, des bras en l’air, du sourire collé au visage humain, comme un
masque
de bouche à l’autre masque : même dans le feu, ce
e Heur, & notre Joie, Et ces beaux jours filez de soie. Une, de
Masques
non follets,91 Mais sérieux et des mieux faits,
n fut ravi des belles Voix Qui chantaient ses divines Loix.126 Force
Masques
, non pas célestes, Mais, à ce qu’on écrit, très l
rcueil. Il prenait les habits du défunt et se couvrait le visage d’un
masque
qui retraçait tous ses traits. Sur les symphonies
sujet : un imbroglio italien où des grotesques de Callot bernent des
masques
échappés du Ridotto vénitien, où travestissements
passe, hideuse et ricanante, blêmissent sous le regard sans yeux des
masques
hostiles. Comme l’inévitable nous cerne ! Tout da
rfaite désinvolture. M. Jones (si ce n’est M. Douglas) cache sous son
masque
couleur de cirage avec les lèvres peintes en blan
re. Seulement malgré cet effort de déformation ironique, malgré leurs
masques
hilares la maîtrise de nos danseurs transparaît.
us ! Oh ! la tête que fait Saint-Jean-Baptiste, dont le costume et le
masque
tiennent du plus pur style Saint-Sulpice, et la m
voient dans les siècles d’ignorance ; ils substituoient à la place du
masque
des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche
ossières, lorsqu’elle se borne à des contorsions hideuses, lorsque le
masque
grimace à contre-sens, enfin, lorsque l’action, q
ent des cothurnes très-exhaussés, des ventres postiches, des têtes ou
masques
affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ;
êtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ; ces
masques
énormes emboitoient toute la tête ; leur base éto
ui manquait à leur lubricité, en baisant mille fois les habits et les
masques
des Pantomimes76. Comment, au milieu de cette mon
air d’y danser. Les deux côtés de la salle sont occupés par quelques
Masques
obscurs, qui suivent les airs que l’Orchestre jou
ballet, — tandis que les danses des nourrices, des postillons ou des
masques
valent par l’exagération grotesque, voulue par le
voient dans les siecles d’ignorance ; ils substituoient à la place du
masque
des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche
sieres ; lorsqu’elle se borne à des contorsions hideuses ; lorsque le
masque
grimace à contre-sens, enfin lorsque l’action qui
ich, auteur du livret et du décor, faisait transparaître à travers le
masque
historique de la Russie païenne le visage bouleve
s, — tournés en dehors, à la seconde position. La face, pareille à un
masque
au relief très bas, reste impassible ; le regard
Louis Boquet imagina pour elle, menacer de sa flèche dorée Aminta au
masque
rosé sous la perruque bouclée. Qui s’étonnerait d
nça par une Mascarade aux flambeaux, composée de plusieurs troupes de
Masques
à cheval. Elles précédaient deux grands chariots
sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins. Du reste, ce
masque
, régulier comme s’il était de marbre, se prête à
ue réglée avec un domino blanc le plus coquet du monde. Jurer au joli
masque
qu’il l’adore, et lui glisser, à l’appui de sa dé
de connaître la beauté qu’ils ont fêtée, imitent Cléofas à lever son
masque
… Jugez de leur stupéfaction et de la rage où ils
ine et le domino rose. Bien plus, sur un nouveau geste du diable, les
masques
des trois femmes tombent en même temps que leurs
; les Perses, d’un tems immémorial. Outre qu’un seul danseur avec des
masques
& des habits differens, pouvoit représenter u
sté à ces sortes de spectacles, ne voyant qu’un seul Danseur avec des
masques
& des habits differens pour représenter un Ba
acteres de ses danses, & plus naturellement que s’il avoit eu des
masques
faits exprès. En un mot cet art, dans l’Antiquité
siste des sortilèges et des escamotages de la rampe. Rejetés comme un
masque
les petits sourires dont se délecte, au Foyer de
rche, et que le goût en distribue toutes les situations ; quittez ces
masques
froids, copies imparfaites de la nature ; ils dér
caractères variés et expressifs de la physionomie ; j’ai proscrit les
masques
et me suis voué à un costume plus vrai, et plus e
ugés ; de triompher des vieilles rubriques de l’opéra ; de briser les
masques
; d’adopter un costume plus vrai, et de se montre
e & que le génie en distribue toutes les situations ; quittez ces
masques
froids, copies imparfaites de la nature ; ils dér
: danses d’ensemble des fées, variations de la princesse Aurore, des
masques
italiens, la célèbre valse villageoise avec guirl
sent de ce qu’elles peuvent avoir d’utile ou d’agréable. Briser des
masques
hideux, bruler des perruques ridicules, supprimer
apeaux garnis de grands bouquets de plumes, bien chaussez, & sans
masques
, parce que dans ce tems-là on ne se masquoit que
i supplie, C’est Oreste furieux. * Toi qui prêtes à l’Histoire Ton
masque
& tes ornemens, Fable, dis moi, dois-je-croir
la voix qui sortoit avec fracas du cornet adapté à l’enorme bouche du
masque
de l’acteur ; mes conjectures se perdent, ma rais
omme toute expression en avait autrefois été bannie en couvrant d’une
masque
le visage du Danseur qui même le plus souvent dan
qui le faisait clocher en marchant, par un habit composé de plusieurs
masques
, et par une lanterne sourde 111 qu’il portait à l
Chant III, vers Eschyle dans le chœur jeta les personnages, D’un
masque
plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’u
il figurait. On a vu ce hérosLouis xiv., à la fleur de son âge, D’un
masque
sérieux habillant son visage8, Sur les ais d’un t
v. 8. Tous les ballets à la Cour de Louis xiv s’exécutaient sous le
masque
. Il y avait des masques selon les genres de Danse
s à la Cour de Louis xiv s’exécutaient sous le masque. Il y avait des
masques
selon les genres de Danse, sérieux ou nobles, gal
yant été engagé par les principaux seigneurs de la Cour à remettre le
masque
, le public trouva aussi ridicule de voir danser m
oir danser à visage découvert. « En Espagne, les moines mettaient des
masques
et dansaient dans l’église en plusieurs fêtes sol
contenté jusqu’alors appartenaient, en effet, au « sexe fort, » et le
masque
, les vêtements féminins, les formes arrondies par
ue ce minois chiffonné ne pouvait lutter avec la correction froide du
masque
de sa rivale. « La fillette faillit en crever de
eu du sabbat embrasé, léchée par les torrents de feu qui déferlent un
masque
, étrange flamme aussi, s’estompe rouge sur l’air
-elle pas naturellement beaucoup augmenter, lorsqu’étant caché par un
masque
et sous un habit extraordinaire, on est assuré de
de Clytémnestre. Cet assassin voulant dérober son crime, emprunte le
masque
de la douleur et l’accablement du desespoir. Clyt
qui devant un tiers n’ont jamais prononcé le nom qui se cache sous le
masque
de ce mystérieux monosyllabe. C’est une grande le
que. La Lorette avec aïeux n’accepte au carnaval que les hommages des
masques
moyen âge. Dans ses relations habituelles, elle d
u nez (il faut faire remarquer au lecteur qu’on ne peut pas dire beau
masque
à un homme qui ne possède que quelques millimètre
dans des vêtements autres que ceux de son sexe sera considérée comme
masque
et mise au violon. » Aussi le nombre des pétitio
vous autour d’une table immense, quantité de joueurs portant tous des
masques
plus ou moins grotesques, mais en général tous ri
l’art qu’il appellera vainement à son secours, ne lui prêtera que le
masque
infidèle de la nature. Au reste, ce sont les Dupr
placer à coté d’elle ? quelle est cette pusillanimité d’emprunter le
masque
hideux d’Echyle, lorsque notre physionomie est fa
es et sans charge ; il étoit perpétuellement à la scène ; il avoit un
masque
frippon et mobile, qui se ployoit et se déployoit
ille en jupon court, filant le lin ou battant le beurre, n’est que le
masque
de la divinité ; c’est la blanche nymphe Terpsich
le vainqueur dans maints concours tragiques qui (dira Boileau) « d’un
masque
plus honnête habilla les visages », le maître de
les Nymphes, Vénus, et les Graces sans paniers : j’avois proscrit les
masques
qui se seroient opposés à toute expression. La mé
es Nymphes, Vénus & les Graces sans paniers. J’avois proscrit les
masques
qui se seroient opposés à toute expression ; la m
ueil ; il prenait les habits du défunt, et se couvrait le visage d’un
masque
qui retraçait tous ses traits : sur les symphonie
nça par une mascarade aux flambeaux, composée de plusieurs troupes de
masques
à cheval. Elles précédaient deux grands chariots
ges, d’une très belle disposition, et d’une grande commodité pour les
masques
, auxquels on pouvait servir des rafraîchissements
’ordre et d’abondance que de politesse. On compte que le concours des
masques
a monté à plus de 12000 depuis les huit heures du
n, avait pour marchande la Duval, danseuse ; et pour marchandise, des
masques
, des habits de bal, et des dominos de toutes les
une surprise très agréable. Après ce chœur le Roi alla souper, et les
masques
s’emparèrent de la salle du bal. Ensuite on distr
en sur cette partie de la figure humaine ; il n’a que l’avantage d’un
masque
dont l’œil découvre bientôt l’imposture. [Voir Ge
orations, et d’autres ouvriers pour les machines, ustensiles, plumes,
masques
et autres. Pour mettre l’Opéra sur pied, il en co
tourent le lit de douleur ; le prince meurt à l’Opéra assiégé par les
masques
accourus pour le bal. Le salle fut fermée ; toute
réjouissances orgiaques, d’intrigues merveilleuses ébauchées sous le
masque
, de bonnes fortunes extraordinaires. Des divertis
de miquelets, qui, suivant leur coutume, se eouvroient le visage d’un
masque
de velours noir, non pas pour danser comme jadis
rre aux costumes et accessoires surannés. Paniers, perruques frisées,
masques
avaient été par lui proscrits. Au nom de l’Antiqu
effroi d’être ce qui est, l’a donc fait se créer et se peindre mille
masques
; il n’y a point d’autre raison de l’existence de
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