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1 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
plus utile à l’expression ; or, pourquoi l’éclipser au théatre par un masque , et préférer l’art grossier à la belle nature. Co
e tous les mouvemens de la pantomime : en voilà assez pour bannir les masques de la danse, cet art d’imitation, dont l’action d
era-t-il possible de changer la forme que le moule aura imprimé à son masque  ? Car un masque, de quelque genre qu’il soit, est
e de changer la forme que le moule aura imprimé à son masque ? Car un masque , de quelque genre qu’il soit, est froid ou plaisa
de faire grimacer ? il devient froid ; ses moules sont de glace ; ses masques sont sans caractère et sans vie ; il ne peut sais
grand peintre, peut-elle être rendue avec fidélité par un faiseur de masques  ? Non, Monsieur, le magasin de Ducreux ne fût jam
onsieur, le magasin de Ducreux ne fût jamais celui de la nature ; ses masques en offrent la charge et ne lui ressemblent point.
et ne lui ressemblent point. Il faudroit, pour autoriser l’usage des masques dans la danse en action, en mettre autant de diff
e parle pas mieux ; elle est totalement inanimée. Ceux qui aiment les masques , qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, e
eur mauvais goût, qu’il est des caractères au théatre qui exigent des masques  ; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les F
i facile à combattre qu’à détruire, je prouverai premièrement que les masques dont on se sert pour ces sortes de caractères, so
us enfin danser le mensonge avec une jambe de bois, un habit garni de masques et une lanterne sourde à la main ; ces allégories
ble aux hommes, la partie inférieure tient du bouc et du poisson. Les masque des Tritons sont verts et argent ; ceux des Démon
ction de quelqu’un qui fait des efforts pour souffler : tels sont nos masques . Voyons présentement, en les comparant avec les c
ents ne doivent-ils pas différer en quelque chose de l’humanité ? Les masques des Vents sont ceux qui ressemblent le mieux aux
originaux que les peintres nous ont donnés ; et si l’on a besoin d’un masque au théatre, c’est sans doute de celui-lâ. Deux ra
ouissent, sans satisfaire, qui surprennent sans intéresser ; ainsi le masque ne dérobe rien. Je trouve, Monsieur, ce genre si
’opéra que des Vents aussi fatigants qu’incommodes. En supprimant les masques ne seroit-il pas possible de déterminer les danse
. En imitant ce grand acteur, il ne seroit pas difficile d’abolir les masques , parce qu’alors les physionomies seroient parlant
et d’art que Garrick lui-même. Plusieurs personnes prétendent que les masques servent à deux usages : premiérement, à l’uniform
expression, nul caractère : tout languit, et la nature gémit sous un masque mort et désagréable. Pourquoi laisser aux acteurs
a suite, avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des masques bruns ! Les Démons dansans sont couleur de feu, e
formité prétendue absolument détruite. Est-elle nécessaire ? que l’on masque généralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’êtr
néralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’être ? que l’on brise les masques  : car les raisons qui en interdisent l’usage aux
ieuse ; nous n’aurons plus de tics, et nous pourrons nous passer d’un masque qui, dans cette circonstance, aggrave le mal, san
nuellement sa physionomie. En effet, quel conseil peut-on donner à un masque  ? il seroit toujours froid et maussade en dépit d
s comme à l’opéra. Vous m’avez dit plusieurs fois que pour abolir les masques , il faudroit nécessairement que tous les danseurs
e fais pas plus de cas d’un visage triste, froid et inanimé, que d’un masque  ; mais comme il y a trois genres de danse réservé
, de grands traits, un caractère fier, un regard majestueux, voilà le masque du danseur sérieux. Des traits moins grands, une
en belle humeur. Il n’est donc question, Monsieur, pour se passer de masque et pour réussir, que de s’étudier soi-même. Consu
suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques , on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à
a routine des pieds, et les caractères variés de la physionomie à ces masques tiédes qui n’en portent aucun. On pourroit m’allé
s tiédes qui n’en portent aucun. On pourroit m’alléguer encore que le masque sérieux porte un caractère de noblesse ; qu’il ne
caractère, n’est pas une physionomie théatrale ; secondement, que le masque ayant une épaisseur, et résultant d’un moule dont
seuls organes du sentimens ? L’imagination, diront les défenseurs du masque , supplée à ce qui nous est caché ; et lorsque nou
lle soit, puisse les concilier. Voilà pourtant l’effet que produit le masque sérieux ; il est toujours gracieux et ne peut cha
e nouveaux. Il y a plus de deux mille ans, diront les Apologistes, du masque , que les visages postiches sont en usage ; mais i
é le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des masques énormes, à un ventre, à des mollets postiches et
doivent paroître sur la scène dans leurs proportions naturelles ; le masque leur devient étranger, il ne fait que cacher les
grès et à la perfection de leur art. Cependant, dira-t-on encore, les masques ont été imaginés pour la danse. Qu’est-ce que cel
schyle lui succèda, et ……… dans les chœurs jetta les personnages d’un masque plus honnête habilla les visages, sur les ais d’u
aussé, fit paroitre l’acteur d’un Brodequin chaussé. Voilà donc des masques  ; mais étoient-ils faits pour les danseurs ? Les
au ; ils perfectionnèrent seulement la tragédie, et ne changèrent aux masques d’Eschyle que la forme dont ils avoient besoins,
re plus régulier. L’histoire ne dit rien de ce qu’ils firent pour les masques  : peut-être différencièrent-ils les masques comiq
ce qu’ils firent pour les masques : peut-être différencièrent-ils les masques comiques d’avec les tragiques. Je consulte encore
crate en spectacle dans sa pièce des Nuées, et qu’il fait sculpter un masque qui, en excitant la risée de la populace, n’offro
Je passe chez les Romains : Plaute et Térence ne me parlent point des masques destinés aux pantomimes. Je vois dans les anciens
gravées, sur les médailles et à la tête des comédies de Térence, des masques tout aussi hideux que ceux dont on se servoit à A
des danseurs. Je tâche en vain de découvrir le tems de l’origine des masques à Rome ; recherche inutile. Dioméde dit bien que
e, vû l’immensité des théatres ; et l’on fit, ainsi qu’à Athènes, des masques énormes. Grands yeux de travers, bouche large et
èvres pendantes, pustules au front, joues bouffies ; tels étoient les masques des anciens. On ajoutoit encore à ces masques une
fies ; tels étoient les masques des anciens. On ajoutoit encore à ces masques une espèce de cornet ou de porte-voix, qui portoi
un son semblable à celui de ce métal. Les anciens avoient encore des masques à deux visages ; le profil du côté droit étoit ga
étoit analogue à l’action qu’il avoit à rendre. On faisoit enfin des masques critiques ; on se donnoit la liberté de jouer les
de jouer les citoyens, et les sculpteurs, chargés de l’exécution des masques , imitoient la ressemblance de ceux qu’on donnoit
es, imitoient la ressemblance de ceux qu’on donnoit en spectacle. Ces masques énormes étoient sculptés en bois, et d’une pésant
ail lourd des Grecs et des Romains ? Il est vrai, dit Lucien, que les masques des pantomimes étoient moins difformes que ceux d
des acteurs, que leur équipage étoit propre et convenable ; mais les masques étoient-ils moins grands ? Les danseurs avoient-i
ul passage qui puisse faire penser que les pantomimes se servoient du masque  ; mais dans les auteurs anciens, ni dans les aute
est celui qui se rapproche le plus de celui des Grecs, n’a adopté les masques que pour la danse seulement, preuve convainquante
it imaginé qu’il pût imiter, on se seroit bien gardé de lui mettre un masque , et de le priver des sécours les plus utiles au l
à peindre et à imiter, il faut alors quitter la gêne, abandonner les masques et en briser les moules, la nature ne peut s’asso
e éclairé. Il est aussi difficile, Monsieur, de démêler l’origine des masques , que de se former une idée juste des spectacles e
xécution, l’expression vive et animée des pantomimes ; détruisons les masques , ayons une âme, et nous serons les premiers danse
rde. 1. Depuis la publication de cet ouvrage j’ai vu disparoitre ces masques contre lesquels je me suis si fortement élevé : c
2 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
plus utile à l’expression ; or pourquoi l’éclipser au Théatre par un masque & préférer l’Art grossier à la belle nature ?
tous les mouvements de la Pantomime : en voilà assez pour bannir les masques de la Danse cet Art de pure imitation, dont l’act
era-t-il possible de changer la forme que le moule aura imprimé à son masque  ? car un masque de quelque genre qu’il soit est f
e de changer la forme que le moule aura imprimé à son masque ? car un masque de quelque genre qu’il soit est froid ou plaisant
e la faire grimacer ? il devient froid, ses moules sont de glace, ses masques sont sans caractere & sans vie ; il ne peut s
grand Peintre, peut-elle être rendue avec fidélité par un faiseur de masques  ? Non, Monsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jam
onsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jamais celui de la nature ; ses masques en offrent la charge & ne lui ressemblent poi
amp; ne lui ressemblent point. Il faudroit pour autoriser l’usage des masques dans la Danse en action, en mettre autant de diff
e parle pas mieux ; elle est totalement inanimée. Ceux qui aiment les masques , qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, &
eur mauvais goût, qu’il est des caracteres au Théâtre qui exigent des masques  ; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les F
s facile à combattre qu’à détruire. Je prouverai premiérement que les masques dont on se sert pour ces sortes de caracteres son
us danser enfin le mensonge avec une jambe de bois, un habit garni de masques , & une lanterne sourde à la main. Ces allégor
aux hommes, la partie inférieure tient du Bouc & du Poisson. Les masques des Tritons sont verds & argent ; ceux des Dé
ction de quelqu’un qui fait des efforts pour souffler ; tels sont nos masques  : voyons présentement en les comparant avec les c
ents ne doivent-ils pas différer en quelque chose de l’humanité ? Les masques des Vents sont ceux qui ressemblent le mieux aux
riginaux que les Peintres nous ont donné, & si l’on a besoin d’un masque au Théatre, c’est sans doute de celui-là. Deux ra
blouissent sans satisfaire, qui surprennent sans intéresser, ainsi le masque ne dérobe rien. Je trouve, Monsieur, ce genre si
’Opéra que des vents aussi fatigants qu’incommodes. En supprimant les masques , ne seroit-il pas possible de déterminer les Dans
e. En imitant ce grand homme, il ne seroit pas difficile d’abolir les masques , parce qu’alors les physionomies feroient parlant
d’Art que M. Garrick lui-même. Plusieurs personnes prétendent que les masques servent à deux usages : premiérement à l’uniformi
l caractere : tout meurt, tout languit, & la nature gémit sous un masque froid & désagréable. Pourquoi laisser aux Act
sa suite avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des masques bruns ! Les Démons dansants sont couleur de feu,
ormité prétendue, absolument détruite. Est-elle nécessaire ? que l’on masque généralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’êtr
néralement tout le monde. Cesse-t-elle de l’être ? que l’on brise les masques  ; car les raisons qui en interdisent l’usage aux
se ; nous n’aurons plus de tics, & nous pourrons nous passer d’un masque qui dans cette circonstance aggrave le mal sans l
nuellement sa physionomie. En effet, quel conseil peut-on donner à un masque  ? il seroit toujours froid & maussade en dépi
à l’Opéra. Vous m’avez dit plusieurs fois que pour abolir l’usage des masques , il faudroit nécessairement que tous les Danseurs
fais pas plus de cas d’un visage triste, froid & inanimé que d’un masque  ; mais comme il y a trois genres de Danse, réserv
, de grands traits, un caractere fier, un regard majestueux, voilà le masque du Danseur sérieux. Des traits moins grands, une
regne au village. Il n’est donc question, Monsieur, pour se passer de masque & pour réussir, que de s’étudier soi-même. Co
suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques , on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à l
outine des pieds, & les caracteres variés de la physionomie à ces masques tiedes qui n’en portent aucun. On pourroit m’allé
s tiedes qui n’en portent aucun. On pourroit m’alléguer encore que le masque sérieux porte un caractere de noblesse ; qu’il ne
n caractere, n’est pas une physionomie théatrale. Secondement, que le masque ayant une épaisseur, & résultant d’un moule d
ur dans tous ses mouvements ? L’imagination, diront les défenseurs du masque , supplée à ce qui nous est caché, & lorsque n
elle soit puisse les concilier. Voilà pourtant l’effet que produit le masque sérieux ; il est toujours gracieux & ne peut
de nouveaux. Il y a plus de deux mille ans, diront les Apologistes du masque , que les visages postiches sont en usage ; mais i
é le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des masques énormes, à un ventre, à des mollets postiches &am
doivent paroître sur la Scene dans leurs proportions naturelles ; le masque leur devient étranger ; il ne fait que cacher les
grès & à la perfection de l’Art. Cependant, dira-t-on encore, les masques ont été imaginés pour la Danse. Il n’y a rien de
a, &. . . . . ..... Dans les Chœurs jetta les Personnages, D’un masque plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’u
aussé, Fit paroître l’Acteur d’un Brodequin chaussé. Voilà donc des masques  : mais étoient-ils faits pour les Danseurs ? les
; ils perfectionnerent seulement la Tragédie, & ne changerent aux masques d’Eschyle que la forme dont ils avoient besoin po
re plus régulier. L’Histoire ne dit rien de ce qu’ils firent pour les masques  : peut-être différencierent-ils les masques comiq
ce qu’ils firent pour les masques : peut-être différencierent-ils les masques comiques des tragiques. Je consulte encore Aristo
te en Spectacle dans sa Piece des Nuées, & qu’il fait sculpter un masque qui en excitant la risée de la Populace, n’offroi
passe chez les Romains ; Plaute & Térence ne me parlent point des masques destinés aux Pantomimes. Je vois dans les anciens
ravées, sur les Médailles & à la tête des Comédies de Térence des masques tout aussi hideux que ceux dont on se servoit à A
des Danseurs. Je tâche en vain de découvrir le temps de l’origine des masques à Rome, recherche inutile. Dioméde dit bien que c
e, vu l’immensité des Théatres, & on fit, ainsi qu’à Athenes, des masques énormes. Grands yeux de travers, bouche large &am
levres pendantes, pustules au front, joues bouffies, tels étoient les masques des anciens. On ajoutoit encore à ces masques une
ffies, tels étoient les masques des anciens. On ajoutoit encore à ces masques une espece de cornet ou de porte-voix, qui portoi
un son semblable à celui de ce métal. Les anciens avoient encore des masques à deux visages ; le profil du côté droit étoit ga
étoit analogue à l’action qu’il avoit à rendre. On faisoit enfin des masques critiques ; on se donnoit la liberté de jouer les
e jouer les Citoyens, & les Sculpteurs chargés de l’exécution des masques imitoient la ressemblance de ceux que l’on donnoi
imitoient la ressemblance de ceux que l’on donnoit en Spectacle. Ces masques énormes étoient sculptés en bois, & d’une pes
commode des Grecs & des Romains. Il est vrai, dit Lucien, que les masques des Pantomimes étoient moins difformes que ceux d
Acteurs ; que leur équipage étoit propre & convenable ; mais les masques étoient-ils moins grands ? Les Danseurs avoient-i
le seul passage qui puisse assurer que les Pantomimes se servoient du masque , mais il n’en est aucun dans les Auteurs anciens
est celui qui se rapproche le plus de celui des Grecs, n’a adopté les masques que pour la Danse seulement, preuve convaincante
it imaginé qu’il pût imiter, on se seroit bien gardé de lui mettre un masque , & de le priver des secours les plus utiles a
peindre & à imiter, il faut alors quitter la gêne, abandonner les masques , & en briser les moules. La nature ne peut s’
e éclairé. Il est aussi difficile, Monsieur, de démêler l’origine des masques , que de se former une idée juste des Spectacles &
ution, l’expression vive & animée des Pantomimes ; détruisons les masques , ayons une ame, & nous serons les premiers Da
3 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160
Maîtres du bal de souper & d’assembler leurs amis, parce que les masques semblent se rendre les maîtres du bal, sitôt qu’i
onner ce divertissement au Public, sans s’exposer à la discrétion des masques  : c’est un usage qui s’est toujours conservé depu
s inconvéniens. On sçait aussi qu’il n’est pas permis de démasquer un masque au bal, quelque personne que ce puisse être : ce
égles pour y conserver un ordre convenable aux mœurs de la nation. Le masque a même la liberté de prendre la Reine du bal pour
e l’ai vû arriver dans un bal que le Roi donnoit à Versailles, par un masque déguisé en paralitique, & envelopé d’une viei
l’accepter, pour ne pas rompre l’ordre du bal : on sçut depuis que ce masque n’étoit qu’un simple Officier de la Cour ; cepend
ue le bal masqué autorise. L’entrée du bal doit être libre à tous les masques , pendant le Carnaval, surtout après minuit. L’usa
ands Seigneurs ont pris depuis quelque tems, de ne laisser entrer les masques que par billets, est très-contraire à la liberté
reconnue. Mais les Suisses qui avoient ordre de ne laisser entrer les masques que par billets, refuserent l’entrée à la bande d
dans la cour, & l’on vit paroître dans le bal une bande de douze masques magnifiquement parez, avec une infinité de grison
ignoroient qu’il eût été de la partie : ils approuverent l’action des masques , & dirent qu’il falloit que les entrées d’un
amp; dirent qu’il falloit que les entrées d’un bal fussent libres aux masques dans le tems du Carnaval, après minuit ; & qu
’une Dame de la Reine, où toute la Cour étoit. Il y vint une bande de masques vêtus en sauvages, du nombre desquels étoit Charl
s de feu, dressées dans le jardin, dont la nouveauté surprit tous les masques . Rien ne manquoit d’ailleurs pour les rafraichiss
rs du Carnaval, en payant un écu de cent sols pour l’entrée de chaque masque , de l’un & de l’autre séxe. Comme la Salle es
l’ordre y est fort bien observé, outre la défense du port d’armes aux masques  ; ce divertissement s’est trouvé si fort au goût
t d’Amours, une belle Requête donnée par les maris jaloux, contre les masques . Je me souviens à propos du Carnaval, d’une criti
4 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87
iquité et les traducteurs infidèles ont écrit sur la déclamation, les masques , le costume, la musique, et la pantomime des Grec
es Grecs et chez les Romains ; même costume, même accoutrement, mêmes masques , et même musique. Mais un accident qui arriva au
eurs ne vous le paroitra pas moins. Les acteurs étoient affublés d’un masque énorme à bouche béante, on y adaptoit une éspèce
ossible ; on en fabriquoit des cornets évasés du coté de la bouche du masque  ; cette pierre s’appelait Calcophonos, ou son d’a
ue je traite, et aux tableaux que je vais vous offrir. Je reviens aux masques , ces figures hideuses qui cachent la nature pour
t ils n’osent plus se montrer qu’aux bals ; J’ai toujours regardé ces masques de bois ou de cire, comme une enveloppe épaisse e
éter dans l’obscurité et d’ennnyer le public par leur médiocrité. Ces masques des anciens n’êtoiont-ils pas à la tête toutes se
’acteur, celle enfin qui met le sceau à la perfection de son jeu. Ces masques étoient de bois, et enveloppoient toute la tête,
toit consacré aux Bataves ;. on trouvoit encore dans ces magasins des masques de femmes tout, aussi volumineux, mais non pas si
pincipe de vie, et un intérêt, qu’elles seules peuvent inspirer. Les masques et les travestissemens ne pouvoient produire qu’u
en saisir toutes les gradations, et toutes les transitions, lorsqu’un masque qui n’a qu’une expression permanente, dérobe tout
ne levoit jamais le rideau qui cache la scène ? voilà, je crois, les masques  : qu’on les laisse tomber, et qu’on lève la toile
5 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96
ne sont pas d’accord sur les effets merveilleux que produisoient les masques de leurs acteurs ; ils ne le sont pas davantage s
forme de dialogue entre Solon et le Scythe Anacharsis, me ramène aux masques . Solon qui venoit de l’entretenir de l’utilité de
s tragédiens sont montés sur des éspèces d’échasses ; ils portent des masques énormes dont l’ouverture de la bouche est considé
s de bois, et vêtus à l’ordinaire ne crioient pas si haut, mais leurs masques étoient encore plus ridicules que ceux des premie
toient encore plus ridicules que ceux des premiers. » Il y avoit des masques à deux profils ; ils servoient à la comédie ; ces
y avoit des masques à deux profils ; ils servoient à la comédie ; ces masques exprimoient deux sentimens opposés, ou deux passi
Monsieur, est ridiculement plaisant, et n’inspire rien en faveur des masques , et de ceux qui les portoient. Julien Pollux, qui
ereur Adrien, dit affirmativement que l’on fit sculpter à Athènes des masques parfaitement ressemblans au citoyen que l’on voul
dicule. L’acteur qui le représentoit prit son nom, et à l’aide de son masque , sa ressemblance ; ce fut dans la comédie des nué
sentoit, un décurion, où un héros, il avoit soin de faire sculpter un masque qui lui ressembloit parfaitement, et lorsqu’il re
ésentoit quelque déesse, ou quelqu’héroïne, il faisoit faire alors un masque ressemblant à la femme qui en ce moment captivoit
ophant Néron a dit, « qu’il falloit mettre aux pieds de sa statue des masques , des thyrses, et la robe d’Antigone, comme trophé
rouve que cet empereur a joué le role de la fille d’Oedipe. Comme ces masques en général grossissoient prodigieusement la tête,
6 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 21 février : Mascarade de Bergers et de Bergères — Lettres en vers à Madame de Loret — Loret, lettre du 14 février 1665 »
ux Que j’y vis de mes propres yeux, Cinquante autres rares Parties De Masques des mieux assorties, Nobles Vénitiens, Danois, Tu
atisfaire, Je t’assure que ce soir-là, (Car on m’a confirmé cela) Des Masques , environ deux mille, Tant de la Cour, que de la V
7 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre V. Des Bals Masqués »
qués dans les circonstances où l’on voulut rire. Les aventures que le Masque servait, ou faisait naître, les caractères divers
s ces derniers l’ont connu fort tard, et il paraît surprenant que les masques en usage aux Théâtres des uns et des autres n’en
8 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VI. Des Mascarades »
n Sauvage du Roi Charles VI et celle des Sorcier du Roi Henri IV. Les Masques n’étaient assujettis à aucune loi, et il leur éta
8 janvier 1668, fut la dernière, où ce Monarque Père des Arts prit le masque . Il n’avait pas encore trente ans.
9 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
Romains avaient une raison très puissante pour s’aider du secours du masque , non-seulement dans la Danse, mais encore dans la
ucun des traits du visage, si on n’avait eu recours à l’invention des masques qu’on changeait dans la même représentation, selo
me représentation, selon les divers besoins de l’action théâtrale. Le masque ne leur fit rien perdre, et il leur procura les d
ement les aurait privés. Nous sommes dans la situation contraire : le masque nous nuit toujours, et n’est utile presque jamais
eil exercice, que la gêne et l’affaiblissement. En considérant que le masque , quelque bien dessiné et peint qu’on puisse le fa
de théâtre. On convient qu’il y a quelques caractères qui exigent le masque  ; mais ils sont en petit nombre ; et ce n’est pas
e des efforts prétendus qu’il faut faire pour les bien danser, que le masque devient nécessaire, mais seulement parce qu’un vi
oppements des bras et des autres parties du corps qui se font sous un masque insensible, recevront enfin quelque jour, par les
10 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 17 janvier : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »
clos, mais Porte ouverte, Où mainte et mainte Troupe alerte, Vint en Masque , en tant de façons, Que Callot, dans ses Visions,
i coussi, Et, dès qu’elle eut levé le Casque (Non, je voulais dire le Masque ), Chacun, et de loin et de près, Se recréa sur se
11 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVII. De la maniere de se conduire avec politesse dans les Bals reglez. » pp. 55-59
confusion & le mécontentement ; comme aussi lorsqu’il arrive des Masques , de les faire danser des premiers, afin qu’ils pr
de leur compagnie de suite. On doit faire honneur préferablement aux Masques , car très-souvent ce déguisement cache des Person
12 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — Fin février : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 2 mars 1669 »
Robinet, lettre du 2 mars 1669 Ici, partout, on masque , on balle, Et du bel air on se régale118 Selon l
13 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — VII »
toute feinte, interdite. De même que l’harmonie naturelle révèle sans masque le génie sensible du musicien, l’arabesque sonore
14 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — La Muse Dauphine à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou Subligny — Subligny, seconde semaine, lettre du 17 février 1667 »
ns grands coups de poings faire battre le monde. Comme elle allait en masque un de ces derniers jours, Des gens que vous voyez
15 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 31 juillet. Notes de vacances sur quelques souvenirs de la saison. »
et de Fokine, élégant et narquois, amoindrit le Carnaval de Schumann, masque de dentelles devant une face tourmentée de rêveur
r inassouvi et tragique. Chez Fokine, on n’entrevoit rien derrière le masque  ; mais au moins, le point de la dentelle est-il d
16 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 3 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »
son Saint Antoine.120 Droitement travestis, ainsi Qu’étaient lesdits Masques ici. Notre MONARQUE et notre REINE, Dont la Pui
17 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — II »
jambe, des bras en l’air, du sourire collé au visage humain, comme un masque de bouche à l’autre masque : même dans le feu, ce
18 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 janvier : Le Carnaval ou La Mascarade royale du Carnaval — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »
e Heur, & notre Joie, Et ces beaux jours filez de soie. Une, de Masques non follets,91 Mais sérieux et des mieux faits,
19 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 6 octobre : Monsieur de Pourceaugnac — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 octobre 1669 »
n fut ravi des belles Voix Qui chantaient ses divines Loix.126 Force Masques , non pas célestes, Mais, à ce qu’on écrit, très l
20 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »
rcueil. Il prenait les habits du défunt et se couvrait le visage d’un masque qui retraçait tous ses traits. Sur les symphonies
21 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »
sujet : un imbroglio italien où des grotesques de Callot bernent des masques échappés du Ridotto vénitien, où travestissements
22 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »
passe, hideuse et ricanante, blêmissent sous le regard sans yeux des masques hostiles. Comme l’inévitable nous cerne ! Tout da
23 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »
rfaite désinvolture. M. Jones (si ce n’est M. Douglas) cache sous son masque couleur de cirage avec les lèvres peintes en blan
24 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »
re. Seulement malgré cet effort de déformation ironique, malgré leurs masques hilares la maîtrise de nos danseurs transparaît.
25 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 mai. Le répertoire : « La Tragédie de Salomé ». »
us ! Oh ! la tête que fait Saint-Jean-Baptiste, dont le costume et le masque tiennent du plus pur style Saint-Sulpice, et la m
26 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
voient dans les siècles d’ignorance ; ils substituoient à la place du masque des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche
ossières, lorsqu’elle se borne à des contorsions hideuses, lorsque le masque grimace à contre-sens, enfin, lorsque l’action, q
27 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63
ent des cothurnes très-exhaussés, des ventres postiches, des têtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ;
êtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ; ces masques énormes emboitoient toute la tête ; leur base éto
28 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’Art »
ui manquait à leur lubricité, en baisant mille fois les habits et les masques des Pantomimes76. Comment, au milieu de cette mon
29 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »
air d’y danser. Les deux côtés de la salle sont occupés par quelques Masques obscurs, qui suivent les airs que l’Orchestre jou
30 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »
ballet, — tandis que les danses des nourrices, des postillons ou des masques valent par l’exagération grotesque, voulue par le
31 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
voient dans les siecles d’ignorance ; ils substituoient à la place du masque des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche
sieres ; lorsqu’elle se borne à des contorsions hideuses ; lorsque le masque grimace à contre-sens, enfin lorsque l’action qui
32 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
ich, auteur du livret et du décor, faisait transparaître à travers le masque historique de la Russie païenne le visage bouleve
33 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »
s, — tournés en dehors, à la seconde position. La face, pareille à un masque au relief très bas, reste impassible ; le regard
34 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »
Louis Boquet imagina pour elle, menacer de sa flèche dorée Aminta au masque rosé sous la perruque bouclée. Qui s’étonnerait d
35 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »
nça par une Mascarade aux flambeaux, composée de plusieurs troupes de Masques à cheval. Elles précédaient deux grands chariots
36 (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31
sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins. Du reste, ce masque , régulier comme s’il était de marbre, se prête à
ue réglée avec un domino blanc le plus coquet du monde. Jurer au joli masque qu’il l’adore, et lui glisser, à l’appui de sa dé
de connaître la beauté qu’ils ont fêtée, imitent Cléofas à lever son masque … Jugez de leur stupéfaction et de la rage où ils
ine et le domino rose. Bien plus, sur un nouveau geste du diable, les masques des trois femmes tombent en même temps que leurs
37 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32
; les Perses, d’un tems immémorial. Outre qu’un seul danseur avec des masques & des habits differens, pouvoit représenter u
sté à ces sortes de spectacles, ne voyant qu’un seul Danseur avec des masques & des habits differens pour représenter un Ba
acteres de ses danses, & plus naturellement que s’il avoit eu des masques faits exprès. En un mot cet art, dans l’Antiquité
38 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 novembre. L’école du critique. Une leçon de Zambelli. — Divagation sur quelques monstres. »
siste des sortilèges et des escamotages de la rampe. Rejetés comme un masque les petits sourires dont se délecte, au Foyer de
39 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
rche, et que le goût en distribue toutes les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la nature ; ils dér
40 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7
caractères variés et expressifs de la physionomie ; j’ai proscrit les masques et me suis voué à un costume plus vrai, et plus e
41 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121
ugés ; de triompher des vieilles rubriques de l’opéra ; de briser les masques  ; d’adopter un costume plus vrai, et de se montre
42 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
e & que le génie en distribue toutes les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la nature ; ils dér
43 (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231
 : danses d’ensemble des fées, variations de la princesse Aurore, des masques italiens, la célèbre valse villageoise avec guirl
44 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -
sent de ce qu’elles peuvent avoir d’utile ou d’agréable.   Briser des masques hideux, bruler des perruques ridicules, supprimer
45 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145
apeaux garnis de grands bouquets de plumes, bien chaussez, & sans masques , parce que dans ce tems-là on ne se masquoit que
i supplie, C’est Oreste furieux. *  Toi qui prêtes à l’Histoire Ton masque & tes ornemens, Fable, dis moi, dois-je-croir
46 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
la voix qui sortoit avec fracas du cornet adapté à l’enorme bouche du masque de l’acteur ; mes conjectures se perdent, ma rais
47 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
omme toute expression en avait autrefois été bannie en couvrant d’une masque le visage du Danseur qui même le plus souvent dan
48 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »
qui le faisait clocher en marchant, par un habit composé de plusieurs masques , et par une lanterne sourde 111 qu’il portait à l
49 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
Chant III, vers Eschyle dans le chœur jeta les personnages, D’un masque plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’u
il figurait. On a vu ce hérosLouis xiv., à la fleur de son âge, D’un masque sérieux habillant son visage8, Sur les ais d’un t
v. 8. Tous les ballets à la Cour de Louis xiv s’exécutaient sous le masque . Il y avait des masques selon les genres de Danse
s à la Cour de Louis xiv s’exécutaient sous le masque. Il y avait des masques selon les genres de Danse, sérieux ou nobles, gal
yant été engagé par les principaux seigneurs de la Cour à remettre le masque , le public trouva aussi ridicule de voir danser m
oir danser à visage découvert. « En Espagne, les moines mettaient des masques et dansaient dans l’église en plusieurs fêtes sol
50 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87
contenté jusqu’alors appartenaient, en effet, au « sexe fort, » et le masque , les vêtements féminins, les formes arrondies par
ue ce minois chiffonné ne pouvait lutter avec la correction froide du masque de sa rivale. « La fillette faillit en crever de
51 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-
eu du sabbat embrasé, léchée par les torrents de feu qui déferlent un masque , étrange flamme aussi, s’estompe rouge sur l’air
52 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114
-elle pas naturellement beaucoup augmenter, lorsqu’étant caché par un masque et sous un habit extraordinaire, on est assuré de
53 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
de Clytémnestre. Cet assassin voulant dérober son crime, emprunte le masque de la douleur et l’accablement du desespoir. Clyt
54 (1841) Physiologie de la lorette pp. -127
qui devant un tiers n’ont jamais prononcé le nom qui se cache sous le masque de ce mystérieux monosyllabe. C’est une grande le
que. La Lorette avec aïeux n’accepte au carnaval que les hommages des masques moyen âge. Dans ses relations habituelles, elle d
u nez (il faut faire remarquer au lecteur qu’on ne peut pas dire beau masque à un homme qui ne possède que quelques millimètre
dans des vêtements autres que ceux de son sexe sera considérée comme masque et mise au violon. » Aussi le nombre des pétitio
55 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
vous autour d’une table immense, quantité de joueurs portant tous des masques plus ou moins grotesques, mais en général tous ri
56 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
l’art qu’il appellera vainement à son secours, ne lui prêtera que le masque infidèle de la nature. Au reste, ce sont les Dupr
57 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
placer à coté d’elle ? quelle est cette pusillanimité d’emprunter le masque hideux d’Echyle, lorsque notre physionomie est fa
58 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
es et sans charge ; il étoit perpétuellement à la scène ; il avoit un masque frippon et mobile, qui se ployoit et se déployoit
59 (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162
ille en jupon court, filant le lin ou battant le beurre, n’est que le masque de la divinité ; c’est la blanche nymphe Terpsich
60 (1927) Paul Valéry philosophe de la danse
le vainqueur dans maints concours tragiques qui (dira Boileau) « d’un masque plus honnête habilla les visages », le maître de
61 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
les Nymphes, Vénus, et les Graces sans paniers : j’avois proscrit les masques qui se seroient opposés à toute expression. La mé
62 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
es Nymphes, Vénus & les Graces sans paniers. J’avois proscrit les masques qui se seroient opposés à toute expression ; la m
63 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »
ueil ; il prenait les habits du défunt, et se couvrait le visage d’un masque qui retraçait tous ses traits : sur les symphonie
64 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »
nça par une mascarade aux flambeaux, composée de plusieurs troupes de masques à cheval. Elles précédaient deux grands chariots
ges, d’une très belle disposition, et d’une grande commodité pour les masques , auxquels on pouvait servir des rafraîchissements
’ordre et d’abondance que de politesse. On compte que le concours des masques a monté à plus de 12000 depuis les huit heures du
n, avait pour marchande la Duval, danseuse ; et pour marchandise, des masques , des habits de bal, et des dominos de toutes les
une surprise très agréable. Après ce chœur le Roi alla souper, et les masques s’emparèrent de la salle du bal. Ensuite on distr
65 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »
en sur cette partie de la figure humaine ; il n’a que l’avantage d’un masque dont l’œil découvre bientôt l’imposture. [Voir Ge
66 (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428
orations, et d’autres ouvriers pour les machines, ustensiles, plumes, masques et autres. Pour mettre l’Opéra sur pied, il en co
tourent le lit de douleur ; le prince meurt à l’Opéra assiégé par les masques accourus pour le bal. Le salle fut fermée ; toute
67 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128
réjouissances orgiaques, d’intrigues merveilleuses ébauchées sous le masque , de bonnes fortunes extraordinaires. Des divertis
68 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241
de miquelets, qui, suivant leur coutume, se eouvroient le visage d’un masque de velours noir, non pas pour danser comme jadis
69 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
rre aux costumes et accessoires surannés. Paniers, perruques frisées, masques avaient été par lui proscrits. Au nom de l’Antiqu
70 (1921) L’âme et la danse pp. 99-128
effroi d’être ce qui est, l’a donc fait se créer et se peindre mille masques  ; il n’y a point d’autre raison de l’existence de
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