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1 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
il n’a fallu, pour les imaginer, que déployer ses organes, et fixer l’ expression dont la voix est capable, par des paroles dont le
s sublime par les images ; le second ne l’est guère souvent que par l’ expression  : les poésies de Sapho n’étaient que des chansons
partient à l’homme de goût. (S) Le chant est l’une des deux premières expressions du sentiment, données par la nature. Voyez Geste.
erie le fit servir à la louange des chefs des nations, et l’amour à l’ expression de la tendresse. Voilà les différentes sources de
parce que leurs ouvrages n’étaient faits que pour être chantés. Cette expression n’est devenue figure que chez les Latins, et depu
autant mieux que les mots qui forment ces mêmes langues n’étant que l’ expression des sensations, ont dû nécessairement être plus o
Orchestre [Article de Jaucourt], Opéra [Article de Jaucourt]. (B) Expression Expression, (Opéra.) C’est le ton propre au s
icle de Jaucourt], Opéra [Article de Jaucourt]. (B) Expression Expression , (Opéra.) C’est le ton propre au sentiment, à la
ite sans objet de sons divers. Chacun de ces arts a et doit avoir une expression , parce qu’on n’imite point sans exprimer, ou plut
expression, parce qu’on n’imite point sans exprimer, ou plutôt que l’ expression est l’imitation même. Il y a deux sortes de Musiq
y a deux sortes de Musique, l’une instrumentale, l’autre vocale, et l’ expression est nécessaire à ces deux espèces, de quelque man
les grandes parties du total, la perfection de l’ensemble dépend de l’ expression répandue dans toutes ses parties. Lully a presque
ent aux poèmes inimitables de Quinault, a toujours été le modèle de l’ expression dans notre musique de récitatif. Voyez Récitatif
utes sûres vers la perfection. Lully qui a quelquefois excellé dans l’ expression de son récitatif, mais qui fort souvent aussi l’a
vent aussi l’a manquée, a été très fort au-dessous de lui-même dans l’ expression de presque toutes les autres parties de sa musiqu
créée, a tout d’un coup saisi le vrai genre, n’a en général répandu l’ expression que sur cette seule partie : ses symphonies, ses
manquent en général de cette imitation, de cette espèce de vie que l’ expression seule peut donner à la Musique. On sait qu’on peu
ne servent qu’à prouver que Lully connaissait assez la nécessité de l’ expression , pour être tout à fait inexcusable de l’avoir si
le poète fournissait au musicien. Voyez l’air froid, monotone et sans expression , qui a été fait par Lully. [voir Traité historiqu
du Plan primitif de l’Opéra Français »] C’est donc le défaut seul d’ expression dans la musique de cette partie d’Armide, qui l’a
et indigne de toutes les autres. Telle est la suite sûre du défaut d’ expression du musicien dans les grands desseins qui lui sont
sur l’effet qu’on les juge ; exprimés, ils paraissent sublimes ; sans expression , on ne les aperçoit pas, ou s’ils font quelque se
xaminer ailleurs (voyez Récitatif [Article de Rousseau], n’ont aucune expression par eux-mêmes, et celle qu’on leur trouve n’est q
Musique est une imitation, et l’imitation n’est et ne peut être que l’ expression véritable du sentiment qu’on veut peindre. La Poé
qui s’unit au premier, une nouvelle force, et c’est là ce qu’on nomme expression en Musique. On doit donc trouver dans la bonne Mu
sion en Musique. On doit donc trouver dans la bonne Musique vocale, l’ expression que les paroles ont par elles-mêmes ; celle qui l
, autre, on le répète, que le pur récitatif, n’a par elle-même aucune expression du sentiment que les paroles de Quinault ont pein
que sur le même chant qu’on a si longtemps cru plein de la plus forte expression , on n’a qu’à mettre des paroles qui forment un se
de mes yeux. Il n’est personne qui ne sente qu’un chant qui serait l’ expression véritable de ces paroles, ne saurait servir pour
e l’affreux personnage qui parle, et les paroles fortes qu’il dit : l’ expression , en un mot, y est totalement manquée. D’où vient
On entendait des chants qu’on trouvait beaux, le chanteur ajoutait l’ expression de l’action à celle des paroles, et toute l’impre
ue produit l’acte de Méduse, dépouillé, comme il est réellement, de l’ expression qu’il devait recevoir de la musique, qu’on juge d
oésies nous restent ; leur musique leur prêtait sûrement une nouvelle expression , les spectateurs d’Athènes n’étaient pas gens à s
ensemble. Comment se peut il, dira-t-on peut-être, qu’en accordant l’ expression à Lully dans presque tout son récitatif, en conve
iteurs. Mais est-il bien sûr que le chant doit avoir par lui-même une expression , qui ajoute une nouvelle chaleur à l’expression d
voir par lui-même une expression, qui ajoute une nouvelle chaleur à l’ expression des paroles ? cette prétention n’est-elle pas une
que étant une imitation, et ne pouvant point y avoir d’imitation sans expression , tout chant qui n’en a pas une par lui-même, pèch
t nombre, des symphonies, des chœurs, des airs de mouvement qui ont l’ expression qui leur est propre, et qui par conséquent ajoute
l’expression qui leur est propre, et qui par conséquent ajoutent à l’ expression des paroles. 3°. Que cette expression est répandu
qui par conséquent ajoutent à l’expression des paroles. 3°. Que cette expression est répandue en abondance sur les compositions mo
nous, on chante ceux-ci endormons-nous, on aura trouvé une très belle expression  : mais avec les premières paroles on ne chante qu
psalmodiaient Armide est encore plus aimable, etc. C’est donc dans l’ expression que consiste la beauté du chant en général ; et s
ite. Il reste maintenant à examiner en quoi consiste en particulier l’ expression du chant de déclamation (c’est ce qu’on expliquer
Et comme il est certain qu’un excellent comédien ajoute beaucoup à l’ expression du poète par sa manière de débiter, il faut aussi
manière de débiter, il faut aussi que le récitatif soit un surcroît d’ expression , en devenant une déclamation notée et permanente.
ation trouvée, de laquelle il ne saurait s’écarter, quelle est donc l’ expression qu’il peut encore lui prêter ? Celle que suggère
e, naturel, et toujours d’accord avec le chant. Si l’opéra exige de l’ expression dans tous les chants et dans chacune des différen
2 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -
exiger de l’action et du mouvement dans les scènes, de l’ame et de l’ expression dans la danse ; marquer l’intervalle immense qui
es caractérisent, et liant de la même chaîne les pas, les gestes et l’ expression de la figure aux sentimens qu’il veut exprimer, i
t arriver de là une chose qui me paroit toute naturelle : c’est que l’ expression du dialogue de l’auteur doit se trouver au dessus
froid, et peu susceptible d’émotion, doit, presque toujours trouver l’ expression de l’auteur exagerée et même gigantesque, tandis
cile à être émû et même a être exalté, doit trouver le plus souvent l’ expression foible et languissante : d’où je conclus que les
souvent l’expression foible et languissante : d’où je conclus que les expressions du poète se trouvent rarement à l’unisson de la s
ne fait qu’indiquer par des pas, des gestes, des mouvemens, et par l’ expression de la physionomie la situation et les sentimens d
ntomime ne peut qu’indiquer, mais dans les passions il est un dégré d’ expression que les paroles ne peuvent atteindre, ou plutôt,
is conçu, j’etudiai tous les gestes, tous les mouvemens et toutes les expressions qui pouvoient rendre les passions et les sentimen
s dans Iphigénie en Tauride : les pas, les gestes, les attitudes, les expressions des différens personnages que je lui dessinai, do
3 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
e jeu des traits du visage, les mouvements du corps ont été seuls les expressions de ce qu’il a senti. Il y a naturellement dans la
ux sons dont l’âme peignait ses mouvements. Ainsi le Chant, qui est l’ expression primitive du sentiment, en a fait développer une
a fait développer une seconde qui était dans l’homme, et c’est cette expression qu’on a nommée Danse. On voit par là que le Chan
le Chant et la Danse, que quelques Auteurs et le vulgaire ont cru des expressions outrées, nous sont cependant aussi naturels que l
4 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
rop uniforme, pour que les tableaux pussent avoir de la variété, de l’ expression et du naturel : il faudroit donc, si nous voulons
’a pas. L’action en matière de danse est l’art de faire passer par l’ expression vraie de nos mouvemens, de nos gestes et de la ph
r ; chaque geste, chaque attitude, chaque port de bras doit avoir une expression différente. La vraie pantomime suit la nature dan
ent ne confondent pas cette pantomime noble dont je parle, avec cette expression basse et triviale que les Bouffons d’Italie ont a
x ne déclament point et ne décèlent pas la situation de son cœur, son expression dèslors est fausse, son jeu est machinal, et l’ef
intillien, l’art du pantomime consiste dans la bonne grace, et dans l’ expression naïve des affections de l’âme ; elle est au dessu
les pas seront simples, et plus il sera facile de leur associer de l’ expression et des graces. Le goût fuit toujours les difficul
sent dèslors d’être aimables et de plaire : la voix de la nature et l’ expression fidelle du sentiment porteront toujours l’émotion
de donner à un violon Français qui réunira au brillant de la main, l’ expression , l’esprit, le génie et les graces de son art. Les
les positions élégantes de la danse ; je demande plus de variété et d’ expression dans les bras ; je voudrois les voir parler avec
l’action et aux mouvemens de l’ame du danseur ; j’exige que dans une expression vive, on ne forme point de pas lents ; que dans u
pourrai le douer de ce feu, de cet esprit, de ces graces et de cette expression de sentiment qui est l’âme de la vraie pantomime 
il est moralement impossible de mettre de l’ame, de la vérité et de l’ expression dans les mouvemens, lorsque le corps est sans ces
5 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
rop uniforme, pour que les Tableaux pussent avoir de la variété, de l’ expression & du naturel ; il faudroit donc si nous voulo
n’a pas. L’action en matiere de Danse est l’Art de faire passer par l’ expression vraie de nos mouvements, de nos gestes & de l
r ; chaque geste, chaque attitude, chaque port de bras doit avoir une expression différente ; la vraie Pantomime en tout genre, su
nt ne confondent pas cette Pantomime noble, dont je parle, avec cette expression basse & triviale que les Bouffons d’Italie on
e déclament point & ne décélent pas la situation de son cœur, son expression dès-lors est fausse, son jeu est machinal, &
ntilien, l’Art du Pantomime consiste dans la bonne grace & dans l’ expression naïve des affections de l’ame ; elle est au-dessu
es pas seront simples & plus il sera facile de leur associer de l’ expression & des graces : le goût fuit toujours les diff
s-lors d’être aimables & de plaire ; la voix de la nature & l’ expression fidelle du sentiment jetteront toujours l’émotion
de donner à un Violon François qui réunira au brillant de la main, l’ expression , l’esprit, le génie & les graces de son Art.
positions élégantes de la Danse ; je demande plus de varieté & d’ expression dans les bras ; je voudrois les voir parler avec
ction & aux mouvements de l’ame du Danseur ; j’exige que dans une expression vive on ne forme point de pas lents ; que dans un
r de ce feu, de ce génie, de cet esprit, de ces graces & de cette expression de sentiment qui est l’ame de la vraie Pantomime 
est moralement impossible de mettre de l’ame, de la vérité & de l’ expression dans les mouvements, lorsque le corps est sans ce
6 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
l’on ait comme ignoré jusqu’à présent que le genre le plus propre à l’ expression de la Danse est le genre tragique ; il fournit de
nt par des figures symmétriques & des pas compassés, mais par une expression vive & animée, qui tienne le Spectateur toujo
s goût, grouppés sans grace, privés de toute harmonie, & de cette expression , fille du sentiment, qui seule peut embellir l’Ar
doit s’attacher à donner à tous les Acteurs dansants une action, une expression & un caractere différents ; ils doivent tous
rmité regne dans un Ballet, si l’on ne découvre pas cette diversité d’ expression , de forme, d’attitude & de caractere que l’on
la fureur des Bacchantes qui déchirerent Orphée ; Diane avoit moins l’ expression d’une amante que d’une Furie ; Endimion peu recon
beauté & à la perfection de ces chef-d’œuvres ; chaque tête a son expression & son caractere particulier ; chaque attitude
juste titre Ballet ; ceux au contraire qui sont monotones & sans expression  ; qui ne présentent que des copies tiedes & i
7 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129
la douleur, la crainte et l’espérance se peignent tour-à-tour. Cette expression est cent fois plus animée, plus vive et plus préc
fie. La physionomie est donc la partie de nous-même la plus utile à l’ expression  ; or, pourquoi l’éclipser au théatre par un masqu
erver longtems cette physionomie boursoufflée ; secondement, le peu d’ expression de ce genre. Il ne dit rien, il tourne avec rapid
ration et les éloges de tous les étrangers. Il étoit si naturel ; son expression avoit tant de vérité ; ses gestes, sa physionomie
ans nuances pour le feu, et les contorsions de la physionomie, pour l’ expression vive de l’ame. Ce n’étoit point tout cela chez M.
érité, que chez nous : Le génie, différera, si vous le voulez, mais l’ expression du ridicule et de l’impertinence est égale : Dans
feu, au naturel, à l’esprit et à la finesse, cette pantomime et cette expression rare de la scène muette, qui caractérisent le gra
il faisoit pour articuler sa pensée : Ses gestes, sans perdre de leur expression , caractérisoient les approches du dernier instant
s des danseurs ne sont qu’une. Nulle diversité dans les traits, nulle expression , nul caractère : tout languit, et la nature gémit
s et de substituer à la grimace qui nait des efforts, la finesse de l’ expression la plus délicate et la plus tendre ? C’est qu’ell
ionomie est, ainsi que je l’ai dit, la partie de nous-même où toute l’ expression se rassemble, et qu’elle est le miroir fidèle de
ouvemens et de nos affections. Aussi mettent-elles plus d’ame, plus d’ expression et plus d’intérêt dans leur exécution que les hom
déployer sur les traits ; alors on jugera le danseur, on estimera son expression . Celui qui joindra aux difficultés et aux grâces
cultés et aux grâces de l’art cette pantomime vive et animée et cette expression rare de sentiment, recevra avec le titre d’excell
ent dans toutes les parties du corps, et rendent cette grâce et cette expression sans art qui regne au village ? La taille du dans
urcie, elle prêtera plus de grace, plus gentillesse et de naïveté à l’ expression . Les physionomies ainsi que les tailles doivent d
e sentiment, plaisent bien davantage que celles qui sont belles, sans expression et sans vivacité. Le théatre dailleurs est avanta
e la tête, devroit encore lui montrer à y donner de la valeur et de l’ expression par le secours de la physionomie. Il ne faudroit,
es figures, des caractères frappans et variés dans les têtes, et de l’ expression partout ; c’est la nature qui m’est offerte pas l
ituer le raisonnement à l’imbécillité, l’esprit aux tours de force, l’ expression aux difficultés, les tableaux aux cabrioles, les
ore les regards. En supposant même qu’il ne prive point les yeux de l’ expression qu’ils doivent avoir, ne s’oppose-t-il pas à l’al
le priver des sécours les plus utiles au langage sans parole, et à l’ expression vive et animée des mouvemens de l’âme désignés pa
r et l’arrangement des mots, et Roscius parle mouvement des bras et l’ expression de la physionomie, prouve très clairement que nou
des jambes : réunissons, Monsieur, à la beauté de notre exécution, l’ expression vive et animée des pantomimes ; détruisons les ma
8 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260
douleur, la crainte & l’espérance se peignent tour-à-tour. Cette expression est cent fois plus animée, plus vive & plus p
ie. La physionomie est donc la partie de nous-mêmes la plus utile à l’ expression  ; or pourquoi l’éclipser au Théatre par un masque
ver long-temps cette physionomie boursoufflée ; secondement, le peu d’ expression de ce genre. Il ne dit rien, il tourne avec rapid
ration & les éloges de tous les étrangers. Il est si naturel, son expression a tant de vérité, ses gestes, sa physionomie &
s nuances pour le feu, & les contorsions de la physionomie pour l’ expression vive de l’ame. Ce n’est point tout cela chez M. G
vérité que chez nous ; le génie différera, si vous le voulez, mais l’ expression du ridicule & de l’impertinence est égale ; d
au naturel, à l’esprit & à la finesse cette Pantomime & cette expression rare de la Scene muette, qui caractérisent le gra
il faisoit pour articuler sa pensée ; ses gestes, sans perdre de leur expression caractérisoient les approches du dernier instant 
des Danseurs ne sont qu’une : nulle diversité dans les traits, nulle expression , nul caractere : tout meurt, tout languit, &
stituant à la grimace convulsive qui naît des efforts la finesse de l’ expression la plus délicate & la plus rendre ? C’est qu’
onomie est, ainsi que je l’ai dit, la partie de nous-mêmes où toute l’ expression se rassemble, & qu’elle est le miroir fidelle
ments & de nos affections. Aussi mettent-elles plus d’ame, plus d’ expression & plus d’intérêt dans leur exécution que les
p; aux graces de l’Art cette Pantomime vive & animée, & cette expression rare de sentiment, recevra avec le titre d’excell
& plus elle prêtera de grace, de gentillesse & de naïveté à l’ expression . Les physionomies ainsi que les tailles doivent d
nature, & imiter cette simplicité, cette joie franche & cette expression sans Art qui regne au village. Il n’est donc ques
e sentiment, plaisent bien davantage que celles qui sont belles, sans expression & sans vivacité. Le Théatre d’ailleurs est av
de sa taille, le caractere aimable de sa figure, la tendresse de son expression , ne l’auroient pas servi dans des rôles où il n’e
ête, devroit encore lui montrer à leur donner de la valeur & de l’ expression par le secours de la physionomie. Il ne faudroit
res, des caracteres frappants & variés dans les têtes, & de l’ expression par-tout ; c’est la nature qui m’est offerte par
uer le raisonnement à l’imbécillité ; l’esprit aux tours de force ; l’ expression aux difficultés ; les Tableaux aux cabrioles ; le
ore les regards. En supposant même qu’il ne prive point les yeux de l’ expression qu’ils doivent avoir, ne s’oppose-t-il pas à l’al
priver des secours les plus utiles au langage sans parole, & à l’ expression vive & animée des mouvements de l’ame désigné
arrangement des mots, & Roscius par le mouvement des bras & l’ expression de la physionomie, prouve très-clairement que nou
des jambes : réunissons, Monsieur, à la beauté de notre exécution, l’ expression vive & animée des Pantomimes ; détruisons les
9 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
’on ait comme ignoré jusqu’à présent, que le genre le plus propre aux expressions de la danse, est le genre tragique ; il fournit d
lement par des figures symétriques et des pas compassés, mais par une expression vive et animée, qui tienne le spectateur toujours
sans goût, groupés sans grace, privés de toute harmonie, et de cette expression , fille du sentiment, qui seule peut embellir l’ar
s doit s’attacher à donner à tous les acteurs dansans une action, une expression et un caractère différens ; ils doivent tous arri
rmité règne dans un ballet, si l’on ne découvre pas cette diversité d’ expression , de forme, d’attitude et de caractère, que l’on r
a beauté, et à la perfection de ces chefs d’œuvre ; chaque tête a son expression , et son caractère particulier ; chaque attitude a
à juste titre ballet ; ceux, au contraire, qui sont monotônes et sans expression , qui ne présentent que des copies tiédes et impar
10 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »
forme par conséquent des chants : ce qui prouve que le chant est une expression distincte de la parole. Les sons que peut former
ons de douleur ou de plaisir. De là il est évident que le chant a son expression propre, indépendante de celle de l’articulation d
on propre, indépendante de celle de l’articulation des paroles. Voyez Expression . La voix d’ailleurs est un instrument musical don
, qu’on nomme aussi déclamation. Il faut cinq minutes pour débiter en expression trente vers, voyez Récitatif [Article de Rousseau
elque bien modulé qu’on le suppose, s’il a quelquefois en sa faveur l’ expression , il a aussi contre lui une sorte de monotonie don
ouvées. Le débit diminue la langueur du chant, et jette du feu dans l’ expression  ; mais il faut prendre soin d’y mettre beaucoup d
teté de son articulation, la vérité, le pathétique, les grâces de son expression , dédommageaient de cette lenteur. Récitatif [Arti
le avec rapidité, en observant les temps, en répandant sur le chant l’ expression , les nuances nécessaires ; en faisant sentir les
prenait pour de la noblesse, une morgue insupportable ; pour gestes d’ expression , des mouvements convulsifs qui n’étaient jamais d
eur ; et débiter est rendre un rôle de chant avec rapidité, justesse, expression , grâce et variété. Prodiguons des éloges et des a
. Cette espèce de déclamation n’est et ne doit être autre chose que l’ expression en chant du sentiment qu’expriment les paroles. V
ue l’expression en chant du sentiment qu’expriment les paroles. Voyez Expression . Les vieillards attachés aux beaux vers de Quinau
Voyez Chant. Mais ce chant formé de sons qui tiennent de la nature l’ expression du sentiment qui leur est propre, a plus ou moins
en-haut. Le volume plus large, s’il est permis de se servir de cette expression , en fait une seconde différence. On fait usage de
qui seuls peuvent l’embellir et le rendre agréable. On lui refusait l’ expression , l’action théâtrale, les grâces de la déclamation
de la voix humaine ; et ce son de la voix n’est et ne doit être que l’ expression du sentiment, de la passion, du mouvement de l’âm
nt l’étendue naturelle de sa voix, sont donc relatifs aux différentes expressions qu’il peut avoir à rendre, et suffisants pour les
donc, 1° superflus ; 2° il faut encore qu’ils soient tout à fait sans expression , puisqu’ils sont inconnus, étrangers, inutiles à
11 (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -
difficulté avec laquelle elle parle le français ajoute à ses moyens d’ expression sans nuire à sa vivacité ; elle l’oblige à se ten
à se tenir dans le rare et dans l’exquis, à créer à chaque instant l’ expression nécessaire, le tour le plus prompt et le meilleur
se dessine. Pour y aider, ni gestes ni mouvements ; mais seulement l’ expression de ses regards clairs et changeants comme des pay
12 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
qui s’appelle sçavoir parler aux yeux, & toucher le cœur par des expressions patétiques & muettes. Voici ce qu’en dit enco
dans les Balets, qui sont les ports du corps, les figures, & les expressions . Les ports du corps sont les mouvemens harmonique
r, pirouetter, caprioler, le battement, sauter, s’élever, &c. Les expressions sont les actions qui marquent, comme les forgeron
utant de danses qu’il y a de figures dans la Géométrie. C’est par les expressions que les Balets se distinguent des autres danses,
s danses que l’on danse au Bal & aux assemblées, sont sans aucune expression  ; si ce n’est la Sarabande Espagnole avec les cas
, comme la Courante marque la gravité de la danse Françoise. Plus les expressions sont naturelles, plus elles sont agréables. La da
13 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
races naturelles des exécutants, & étouffer en eux le sentiment d’ expression qui leur est propre ? Ce principe me paroît d’aut
ns tous les genres, & parler à l’ame par les yeux. Est-il dénué d’ expression , de tableaux frappants, de situations fortes, il
de ménagement. Ne dansant point, il devient étranger au Ballet ; son expression d’ailleurs étant dépourvue des graces que la Dans
e le Compositeur ait l’Art de lui conserver un genre de Danse & d’ expression analogue à son caractere, à son âge & à son e
puisqu’il ne portera aucun caractere, & qu’il sera dénué de toute expression . Mais la Danse de nos jours est belle ; elle est,
nie ne dirige pas tous ces mouvements, & que le sentiment & l’ expression ne leur prêtent pas des forces capables de m’émou
14 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre I. De la Danse profane »
Chapitre I. De la Danse profane La Danse ne fut d’abord qu’une expression vive de joie et de reconnaissance. Elle était com
s cette grande composition. Elle fut donc dans les premiers temps une expression simple de joie dans les Fêtes publiques ou partic
15 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14
s, monotones & languissants ; s’ils sont dénués de ce caractere d’ expression qui en est l’ame, c’est moins, je le répete, la f
, selon moi, que dans les corps d’entrée, qui n’ont aucun caractere d’ expression , & qui ne disant rien, sont faits uniquement
n sens, il soit ridicule de sacrifier, dans ces sortes de morceaux, l’ expression & le sentiment à l’adresse du corps & à l
us de vrai à diversifier les attitudes, à répandre des nuances dans l’ expression , & dès-lors l’action Pantomime de chaque Pers
le imitateur qu’excellent Peintre, que de mettre de la variété dans l’ expression des têtes, de donner à quelques-uns des Faunes de
16 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8
nt foibles, monotones, languissans, s’ils sont dénués d’intentions, d’ expression et de caractère, c’est moins, je le répète, la fa
, selon moi, que dans les corps d’entrée, qui n’ont aucun caractère d’ expression , et qui, ne disant rien, sont faits uniquement po
mon sens, il soit ridicule de sacrifier dans ces sortes de morceaux l’ expression et le sentiment à l’adresse du corps, et à l’agil
jours, on doit diversifier les attitudes, répandre des nuances dans l’ expression , et dèslors l’action pantomime de chaque personna
le imitateur qu’excellent peintre, que de mettre de la variété dans l’ expression des têtes, de donner à quelques-uns des Faunes de
17 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16
es graces naturelles des exécutans, et étouffer en eux le sentiment d’ expression qui leur est propre ? Ce principe me paroît d’aut
dans tous les genres, et parler à l’âme par les yeux ; est-il dénué d’ expression , de tableaux frappants, de situations fortes, il
de ménagement. Ne dansant point, il devient étranger au ballet ; son expression dailleurs étant dépourvue des graces que la danse
que le compositeur ait l’art de lui conserver un genre de danse et d’ expression analogue à son caractère, à son âge, et à son emp
e le génie ne dirige pas tous ces mouvemens, et que le sentiment et l’ expression ne leur prêtent pas des forces capables de m’émou
18 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114
e m’exprimer ainsi, l’âme de la première ; elle lui donne la vie et l’ expression , et en séduisant l’oeil elle captive le coeur, et
ur parvient à réunir la partie brillante du métier, à l’esprit et à l’ expression , il mérite légitimement le titre d’artiste : il e
sans langue ; il faut qu’elles aient, toute la force des parole et l’ expression de la nature, car la pantomime a ses accens et so
voix ; je répondrai que ses gestes, le jeu varié de sa physionomie, l’ expression animée de ses yeux sont autant de langues qu’il a
r tant de soins pour attacher à une tête, le caractère, la grâce et l’ expression qu’elle doit avoir ; combien les maîtres en tous
19 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159
à l’art pantomime, les plus riches images et les plus grands moyens d’ expression . Le genre tragique a cet avantage que tout y est
oppositions. La danse proprement dite, n’étoit dans son origine que l’ expression naïve de la joye ; mais lorsque l’on a voulu éten
ve de la joye ; mais lorsque l’on a voulu étendre les effets de cette expression primitive, on lui a assigné des règles, des princ
s. Cette fable donna à ma composition deux actes pleins d’action et d’ expression . Cependant je le mis en trois actes. Le dernier n
inuant les longueurs, je n’aurois pas éteint le feu que l’action et l’ expression avoient allumé ; ni amorti les impressions vives
jouté à une exécution savante, de l’esprit, des graces naïves, et une expression vraie que l’école ne donne point, mais que la nat
20 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
sé dans le Danseur, la Danse en action lui fournit autant de moyens d’ expression qu’il y a de passions dans l’homme. Autant de tab
t sous vos yeux la dispute de Saint Augustin contre les Donatistes. L’ expression qu’il répand dans tous les traits de Saint Charle
21 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
éduit et enchaîne le spectateur ; si la danse denuée des charmes de l’ expression , cause quelque fois du trouble, de l’émotion, et
a minauderie pour vous livrer aux sentimens, aux graces naïves et à l’ expression  ; appliquez-vous à la pantomime noble ; n’oubliez
dire, votre âme, et vous privent de la partie la plus nécessaire à l’ expression  ; défaites-vous de ces perruques énormes, et de c
estes et leurs physionomies sont sans cesse d’accord avec leur âme, l’ expression qui en résultera sera celle du sentiment, et vivi
22 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95
que ce qu’il vit de bon, en ballets, ne lui inspira rien. Ce sont ses expressions . Mais vous savez, Madame, qu’il est tout plein d’
es grouppes, les dessins et la distribution de leurs personnages, une expression particulière dans le langage muet mais éloquent d
it brillante et remplie de charmes ; mais que l’action pantomime et l’ expression qui en est l’âme, n’avoient pu se déployer dans d
tilés, ne présentent à l’esprit que trivialité, bassesse d’idées et d’ expressions . Vous me demanderez, Madame, ce qui m’empêche de
23 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »
ur divertir les Convives. Ils mettaient de la légèreté, et beaucoup d’ expression dans leur Danse ; mais c’était toujours les mêmes
ouvements, d’attitudes, de figures, de positions. Il en résultait une expression si naturelle, des images si ressemblantes, un pat
sait, on donna aux Acteurs le titre de Pantomimes, qui n’était qu’une expression vive, et point exagérée de la vérité de leur acti
24 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
it & enchaîne le Spectateur ; si la Danse dénuée des charmes de l’ expression cause quelquefois du trouble, de l’émotion, &
nauderie pour vous livrer aux sentiments, aux graces naïves & à l’ expression  ; appliquez-vous à la Pantomime noble ; n’oubliez
re, votre ame, & vous privent de la partie la plus nécessaire à l’ expression  ; défaites-vous de ces perruques énormes & de
es & leurs physionomies sont sans cesse d’accord avec leur ame, l’ expression qui en résultera sera celle du sentiment, & v
25 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
ut degré de perfection auquel doit atteindre l’artiste15. Mettez de l’ expression , de l’âme, de l’abandon dans vos attitudes, dans
tes, ou musiciens, se sont bien gardés de confondre le caractère et l’ expression des divers personnages ; ils se sont toujours att
tableau soit en harmonie, et que les effets principaux aient une vive expression qu’accompagne une grâce séduisante. La musique do
ont des modèles sublimes de la perfection des formes humaines et de l’ expression la plus naturelle. « Spesso vinta da lor cedè na
Nos maîtres d’école de danse auront aussi introduit dans l’art cette expression , à raison des tableaux ressemblants aux arabesque
e. Je puis me flatter d’avoir été le premier à donner raison de cette expression , qui sans cela, placée dans notre bouche, pourrai
ue c’est à elle seule d’inspirer au danseur, au mime, la chaleur et l’ expression que le chanteur peut tirer des paroles, et qu’il
et qu’il faut de plus qu’elle supplée dans le langage de l’âme et des expressions tout ce que la danse ne peut dire aux yeux du spe
26 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108
e l’on n’associera pas à l’école de cet art, une école de gestes et d’ expression . Je commercerai par mettre sons vos yeux, Madame,
élicat et caractéristique ; il y déploya les graces naïves et toute l’ expression qu’on pouvoit désirer. Déslors il abandonna le no
st devenue le temps habituel de trente danseurs, et, qu’on me passe l’ expression , le pain quotidien du public. A l’exemple de Vest
ction, soit par le brillant de leur voix, soit enfin par le goût et l’ expression de leur chant. Indigne de mettre une main prophan
27 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
, s. m. mouvement extérieur du corps et du visage ; une des premières expressions du sentiment données à l’homme par la nature. Voy
de la voix, les mouvements divers du visage et du corps, ont été les expressions de ce qu’il a senti ; ils furent la langue primit
ière qu’on l’envisage, il est indispensable de le voir toujours comme expression  : c’est là sa fonction primitive ; et c’est par c
privent-ils sur nos théâtres de l’avantage que leur procurerait cette expression supérieure à toutes les autres ? Les Grecs et les
étextes ; les grâces du visage sont en proportion du sentiment ; et l’ expression marquée par les mouvements de ses traits, sont le
s autres sont ou nobles ou tendres ou gais ; ils gagneraient tous à l’ expression que leur prêteraient les traits du visage. Au sur
C’est sous de tels maîtres que la danse française peut acquérir cette expression enchanteresse qui lui donne, sans parler, autant
28 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
e moelleux, les grâces. C’est ici, que les bras (qu’on me passe cette expression ) commencent à entrer en danse ; et on les demande
esse et dans les règles : si la pantomime y est jointe avec art, avec expression , si la passion de l’amour, qui d’ordinaire en fai
. Noverre eût paru, et qu’il eût tourné ce dernier genre du côté de l’ expression , chacun sait qu’elle est la plus belle, la plus é
la plus élégante, mais aussi la plus difficile. Cependant comme toute expression en avait autrefois été bannie en couvrant d’une m
ns la coulisse ; nous mettons les pas, les gestes, les attitudes, les expressions aux Rôles que nous jouons, sur la musique qui se
29 (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Deuxième lettre. A monsieur le duc d’Autremont, au château d’Autremont. » p. 82
e pour avoir la confiance d’être pardonné. Agréez, monsieur le duc, l’ expression de mes sentiments dévoués. Juste Odoard, Arch.
30 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »
par le jeu aisé et exact des lignes son rythme intérieur. Récupérer l’ expression complète et normale de l’esprit national dans son
Puis créer, car la France ayant, dans l’histoire donné à la danse son expression suprême peut être appelée à en déterminer la rena
lastiques sont évidents et à travers une candeur encore juvénile de l’ expression transparaît une personnalité naissante. On annonc
31 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »
temps, avant la naissance même des autres arts, la Danse fut une vive expression de joie. Tous les Peuples l’ont fait servir depui
tère d’imitation qui lui est commun avec tous les beaux Arts, celui d’ expression qui lui est particulier dans l’institution primit
32 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre cinquième. Positions principales et leurs dérivés ; » pp. 64-70
nstant, servir de modèle au peintre, au sculpteur50. * * Mettez de l’ expression de l’âme, de l’abandon dans vos attitudes, dans v
tableau soit en harmonie, et que les effets principaux aient une vive expression , qu’accompagne une grâce séduisante. » 49. Re
a tête (voyez la planc. V, etc.) ; car sans cela vous n’auriez aucune expression , et votre position ou attitude deviendrait fade.
33 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
donne à quelqu’un de nous, en dépit de lui-même, une teinte légère d’ expression pour se fâcher, pour rire, pour paraître ou trist
tateurs ce qu’on veut représenter, par des gestes, des signes, et des expressions d’amour, de haine, de fureur, de désespoir. La de
itudes, cela vaut bien une étude du dessein. Enfin il faut acquérir l’ expression , ou l’art de parler en dansant. Tout cela est si
e l’éloquence muette. On ne pourrait pas plus l’obliger à étendre ses expressions , qu’un langage qui d’un seul mot rendrait une phr
allets Pantomimes doit être simple et une, pour me servir encore de l’ expression d’Horace. Je crois qu’on ne doit se permettre auc
34 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
s étoient en action ; ils exigeoient du mouvement, des gestes et de l’ expression . C’étoit demander l’impossible ; comment faire mo
garde sans me parler, puis rompant le silence il me dit avec quelques expressions énergiques que je ne rends pas : délivrez moi don
r passé inutilement deux heures entières et employé tous les moyens d’ expression , je dis à Gluck qu’il étoit impossible d’employer
mon corps de ballets, de lui f’aire faire tous les gestes propres à l’ expression du chant et de combiner la chose de manière à per
s ; il reconnoissoit sa mère, il reculoit épouvanté de son crime. Son expression disoit ah dieux ! quel crime ! Electre par son ac
35 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
oient de la bouche des personnages ; et sur ces rouleaux, l’action, l’ expression et la situation que chacun d’eux devoit rendre ét
e si l’on pouvoit être déclaré tel, lorsqu’on manque totalement par l’ expression  ; lorsqu’un ne peint rien ; lorsque la danse est
valeur, et qui s’oppose ainsi que je le prouverai dans la suite, à l’ expression vive et à l’action animée qu’elle pourroit avoir,
nse en action ; les grands récits étoient mis en usage au défaut de l’ expression des danseurs, pour avertir le spectateur de ce qu
36 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre VI. De la troisiéme Position. » pp. 15-16
& que l’œil qui est le miroir de l’ame donne plus de force à mon expression , en conduisant plus aisément le Lecteur à cette i
37 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »
te chorégraphique » des ballets mêmes y est de nos jours réduit à son expression la plus simple ; les difficultés qui sont aussi d
encore il nous fallait un effort audacieux, la recherche de formes d’ expression inédites ; nous en aurions apprécié les intention
Mme Leonidoff ne nous paraît pas une nature. En faisant de la danse d’ expression , elle mime l’émotion à froid. On résisterait diff
38 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
ient de la bouche des personnages, & sur ces rouleaux l’action, l’ expression & la situation que chacun d’eux devoit rendre
e si l’on pouvoit être déclaré tel, lorsqu’on manque totalement par l’ expression  ; lorsqu’on ne peint rien ; lorsque la Danse est
leur & qui s’oppose, ainsi que je le prouverai dans la suite, à l’ expression vive & à l’action animée qu’elle pourroit avo
nse en action ; les grands récits étoient mis en usage au défaut de l’ expression des Danseurs, pour avertir le Spectateur de ce qu
39 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
ces Arts ; et la Danse en particulier, qui est, dès son origine, une expression naïve des sensations de l’homme, pécherait, contr
40 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — XI » p. 141
sensible au cœur par l’émotion. La musique est désormais la véritable expression de la religion et de la philosophie première. En
41 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »
ion sublime d’en-haut, enfin comme une inspiration divine, toutes ces expressions en Grèce et à Rome étaient synonymes aux mots don
ses mouvements ne sont qu’une succession continue de sentiments et d’ expressions  ; elle est comme le cœur, dont le jeu machinal es
de la raison, cet accord mutuel entre l’âme et les sens duquel naît l’ expression prompte des impressions qu’elle a reçues, paraîtr
ui n’ait peint une ou plusieurs images : son but est d’émouvoir par l’ expression , et il n’y a point d’expression sans peinture. Vo
images : son but est d’émouvoir par l’expression, et il n’y a point d’ expression sans peinture. Voyez la question plus au long aux
expression sans peinture. Voyez la question plus au long aux articles Expression , Musique [Article de Rousseau], Opéra [Article du
42 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
ent son âme, tel est le talent de Garrick, tels sont les effets d’une expression vraie, d’une déclamation animée, qui tient tout d
outerai qu’il a trouvé dans sa sensibilité le sublime du silence. Son expression est pure, elle n’est pas plus étudiée que ses ges
nt errants, son àme s’imprimoit sur ses traits ; ses gestes remplis d’ expression parloient lorsqu’il se taisoit, et il étoit subli
mais le spectateur dans la confidence ; il savoit que l’à parte est l’ expression d’une réflexion vive et prompte, qui nait de l’in
et comprimés par la douleur. Dans les passions vives et violentes, l’ expression animée de ses traits devançoit toujours le geste 
e ; une voix presque voilée, mais qui se ployoit avec flexibilité à l’ expression vraie des grands sentimens, et qui étoit toujours
43 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
t des Postures et celui de Bicêtre. Quelques autres ne furent que les expressions naïves de certains événements communs, ou de chos
sources ne peut-il pas fournir à l’art, pour donner de la force, de l’ expression , de la vérité, à la décoration, et au surplus de
44 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
e une des Graces à la quelle il s’attache : et pendant ce pas plein d’ expression , les plaisirs et les jeux entrainent les Nymphes
ais rentrer un instant après ces mêmes Nymphes et ces mêmes Faunes. L’ expression de ceux-ci, l’air satisfait de celles-là peignent
aniers : j’avois proscrit les masques qui se seroient opposés à toute expression . La méthode de M. Garrick m’a été d’un grand seco
ous les détails des tableaux, la position et le dessin des groupes, l’ expression des têtes, et les différentes parties de l’ensemb
uilles ; le cœur doit y être toujours agité. Ainsi, comment décrire l’ expression vive du sentiment et l’action animée de la pantom
ur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’ expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur éner
lissemens qui lui sont étrangers et qui la dégradent ; lorsqu’enfin l’ expression du sentiment est fidèle, que le coloris est vrai,
45 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
une des Graces à laquelle il s’attache, & pendant ce pas plein d’ expression , les plaisirs & les jeux entraînent les Nymph
rentrer un instant après ces mêmes Nymphes & ces mêmes Faunes. L’ expression de celle-ci, l’air satisfait de ceux-là peignent
paniers. J’avois proscrit les masques qui se seroient opposés à toute expression  ; la méthode de M. Garrick m’a été d’un grand sec
es détails des tableaux, la position & le dessein des grouppes, l’ expression des têtes & les différentes parties de l’ense
uilles ; le cœur doit y être toujours agité ; ainsi comment décrire l’ expression vive du sentiment & l’action animée de la Pan
ur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’ expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur éner
ements qui lui sont étrangers & qui la dégradent ; lorsqu’enfin l’ expression du sentiment est fidelle ; que le coloris est vra
46 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
ts simples et monotones de la musique de Lulli, des morceaux pleins d’ expression et de variété. Les Italiens ont été à cet égard b
la nouveauté ; chaque maître de musique donne à ce poète une nouvelle expression , une nouvelle grace ; tel sentiment négligé par l
anquille, et où les danseurs ignoroient totalement ce que c’est que l’ expression . Tout étoit donc à merveille ; la musique étoit f
rendre intelligible par l’énergie et la vivacité de ses gestes, par l’ expression vive et animée de sa physionomie : conséquemment
u’il sacrifie au brillant de son art et à l’harmonie qui le flatte, l’ expression vraie qu’il devroit attacher au récitatif. Fait-i
tel trait de musique rend sa pensée ; si tel autre n’affoiblit pas l’ expression  ; si celui-ci prête de la force à la passion et d
peut également s’apperçevoir de la confusion qui y régnera, du peu d’ expression des exécutans ; il peut, dis-je, sentir si son ac
c’est la première danseuse de l’univers ; mais on n’a point oublié l’ expression naïve de Mademoiselle Sallé ; ses graces sont tou
plaint que les danseurs ont du mouvement sans action, des graces sans expression  ; mais ne pourroit on par remonter à la source du
titre de monologues à ces sortes d’entrées dépourvües d’intérêt et d’ expression  ? non, sans doute, car le monologue tient à l’act
ur et des yeux ; si toutefois ceux qui l’exécutent ont une ame et une expression de sentiment aussi vive qu’animée. Vous concevez,
47 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
simples & monotones de la musique de Lully, des morceaux pleins d’ expression & de variété. Les Italiens ont été à cet égar
la nouveauté ; chaque Maître de Musique donne à ce Poëte une nouvelle expression , une nouvelle grace ; tel sentiment négligé par l
quille & où les Danseurs ignoroient totalement ce que c’est que l’ expression . Tout étoit donc à merveille ; la Musique étoit f
endre intelligible par l’énergie & la vérité de ses gestes, par l’ expression vive & animée de sa Physionomie ; conséquemme
e au brillant de son Art & au grouppe d’harmonie qui le flatte, l’ expression vraie qu’il devroit attacher au récitatif. Fait-i
i tel trait de Musique rend sa pensée, si tel autre n’affoiblit pas l’ expression  ; si celui-ci prête de la force à la passion, &am
peut également s’appercevoir de la confusion qui y régnera, du peu d’ expression des exécutans ; il peut, dis-je, sentir si son ac
c’est la premiere Danseuse de l’Univers ; mais on n’a point oublié l’ expression naïve de Mlle. Sallé ; ses graces sont toujours p
plaint que les Danseurs ont du mouvement sans action, des graces sans expression  ; mais ne pourroit-on pas remonter à la source du
itre de monologue à ces sortes d’entrées dépourvues d’intérêt & d’ expression  ? Non, sans doute, car le monologue tient à l’act
p; des yeux ; si toutefois ceux qui l’exécutent ont une ame & une expression de sentiment aussi vive qu’animée. Vous concevez,
48 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »
s actions, toutes nobles, théâtrales, susceptibles de la plus aimable expression , et toutes capables par conséquent de réchauffer
une pareille passion. Elle l’animait par degrés : on lisait, dans ses expressions , une suite de sentiments : on la voyait flottante
49 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — CHAPITRE I. De la maniere de se poser le corps. » pp. 2-3
ës, & les pieds en dehors : j’ai tâché de donner à cette Figure l’ expression possible, afin qu’en la voïant on puisse se poser
50 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre V. De quelques Danses des Romains »
rimitive de ces Danses, furent dans l’imitation métamorphosées en des expressions de gaieté, de plaisir et de volupté. Ainsi les Gr
51 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »
ion, une démonstration extérieure de la dépendance des créatures, une expression primitive de reconnaissance. Elle se présenta nat
dition, les Cantiques ne leur présentaient cet exercice que comme une expression touchante de la félicité pure à laquelle ils aspi
52 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »
e ! Abolie la lucide conscience du corps comme élément tectonique ! L’ expression règne en maître. Ou bien, sur un chant du Volga,
sical. De tout cela je me désintéresse. Mais dans ces vaines danses d’ expression , dans ces vagues pantomimes mesurées, vous n’avez
53 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82
it aucune variété. Cette danse que l’on nommoit noble, étoit dénuée d’ expression et de sentiment. La musique languissante de Lulli
e Pécourt et Blondi. La Dlle. Sallé, danseuse remplie de graces et d’ expression , faisoit les délices du public. Je ne puis tous f
54 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
ableaux successifs qu’on a à peindre, et qu’il faut animer de toute l’ expression , qui peut résulter des mouvements passionnés de l
55 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106
crivent sans mesure. Tous les musiciens qui ont du goût, savent que l’ expression leur impose souvent la nécessité de s’écarter de
ommons ponctuation. Quel est le lecteur qui prononceroit avec la même expression  ; ah Dieu ! quel malheur ! et ah Dieu ! quelle su
ar Lully étoit egalement dénué d’harmonie ; il étoit langoureux, sans expression , et en voulant l’orner par de longues cadences, o
56 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — IV » p. 136
ix récitantes et des chœurs. Il y faudrait le goût le plus sobre et l’ expression la plus concise : le moins de paroles qu’il se pû
57 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 16 octobre. Moa Mandu »
riel, cette résistance du tissu communique aux pas de la danseuse une expression d’accablement douloureux. D’ailleurs Mme Duncan a
58 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240
ide, que les ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein, que l’ expression y est négligée, que la pantomime est inconnue, qu
des contresens qui se font habituellement dans les ballets, du peu d’ expression des exécutans, et de la médiocrité des talens des
rs, ces sons à peine articulés démanderoient une vérité, une âme, une expression et un esprit qu’il n’est pas permis à tout le mon
r emprunter des organes, un jeu, une prononciation, une démarche, une expression et des traits qui les défigurent, de manière qu’i
t à être originaux, et a donner à leur art une forme plus simple, une expression plus vraie, un air plus naturel ; ils vous répond
r qu’on en manque ? est-il possible de confesser que l’on n’a point d’ expression  ? ce seroit convenir que l’on n’a point d’âme. On
euse. Il avoit mis enfin l’action en musique ; chaque trait étoit une expression qui prêtoit des forces et de l’énergie aux mouvem
59 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484
e ; que les Ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein ; que l’ expression y est négligée ; que la Pantomime est inconnue ;
des contre-sens qui se font habituellement dans les Ballets, du peu d’ expression des Exécutants, & de la médiocrité du génie &
rs, ces sons à peine articulés demanderoient une vérité, une ame, une expression & un esprit qu’il n’est pas permis à tout le
r emprunter des organes, un jeu, une prononciation, une démarche, une expression & des traits qui les défigurent, de maniere q
à être originaux & à donner à leur Art une forme plus simple, une expression plus vraie, un air plus naturel ? ils vous répond
r qu’on en manque ? Est-il possible de confesser que l’on n’a point d’ expression , ce seroit convenir que l’on n’a point d’ame ? On
euse. Il avoit mis enfin l’action en Musique ; chaque trait étoit une expression qui prêtoit des forces & de l’énergie aux mou
60 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. »
beaucoup de force pour rendre d’une manière agréable et précise, les expressions vives, fortes, et légères, dont elle était compos
61 (1936) Philosophie de la danse
’intelligence s’en empare, la pénètre et en fait un moyen souverain d’ expression et d’invention, il faut vous résigner à entendre
m, s’y arrêtait et l’isolait de quelque emploi immédiat et de quelque expression particulière. Remarque très profonde… Mon philoso
visible de la sphère des forces d’un être vivant. Permettez-moi cette expression terriblement hardie : je n’en trouve pas d’autre.
il essaye de substituer, comme vous venez de vous en apercevoir, à l’ expression immédiate et expédiente des choses, des formules
d’autre chose qui n’est pas en elle. Et donc, — permettez-moi quelque expression hardie, — ne pourrait-on la considérer, et je vou
62 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VI. Des Ballets Moraux »
l’assortiment des personnages, de l’habileté pour donner aux Danses l’ expression convenable, du génie pour l’invention générale, d
63 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121
danseuse qui joignoit aux charmes de l’exécution la plus brillante, l’ expression la plus vraie et la plus animée, obtint le succès
ir entretenu du métier ; je vous parlerai de l’art, c’est à dire de l’ expression et de cette pantomime animée qui est l’esprit et
64 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
istingués, leurs succès, méritent bien un éloge de ma part ; il est l’ expression de la considération que j’ai pour leur mérite. J
riture et le discours, les pas, les figures, les groupes, l’action, l’ expression et les gestes. Il n’y a pas d’état plus fatiguant
, si elle exige tant de combinaisons ; combien l’art du geste et de l’ expression n’exige-t-il pas de travaux et de soins ? cette r
65 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »
ses gothiques entraves prend un nouvel essor, et ce n’est plus que l’ expression fidèle de la nature embellie. Nouveau Protée, ell
66 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196
mpagneront ni les attitudes du corps, ni les positions des bras, ni l’ expression des têtes ; en un mot, vous ne m’offrirez qu’une
t rien omis de ce qui peut expliquer et faire entendre le jeu muet, l’ expression pantomime, et les sentimens variés de l’âme par l
e présenteroit à l’œil, tout instruiroit des attitudes du corps, de l’ expression des têtes, des contours des bras, de la position
a ait jamais eu. Il réunissoit aux charmes de la voix, un goût et une expression admirables, il étoit aussi habile musicien qu’il
67 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395
mpagneront ni les attitudes du corps, ni les positions des bras, ni l’ expression des têtes ; en un mot, vous ne m’offrirez que l’o
ien omis de ce qui peut expliquer & faire entendre le jeu muet, l’ expression pantomime & les sentiments variés de l’ame pa
du goût & du génie ; tout instruiroit, les attitudes du corps, l’ expression des têtes, les contours des bras, la position des
éra ait jamais eu. Il réunit aux charmes de la voix un goût & une expression admirable ; il est aussi habile Musicien qu’il ét
68 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »
s, toute l’antiquité désignent cet art ou cet exercice avec les mêmes expressions . Je vois partout que la Danse était formée de pas
quelque mot décisif m’échappe, s’il se glisse dans mon style quelque expression tranchante, j’en préviens mes Lecteurs ; je n’ai
t un mouvement lent, et leur chant, s’il m’est permis d’user de cette expression , marchait posément même dans la plus grande gaiet
69 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »
e œuvre peinte pour ses qualités plastiques. La confusion des modes d’ expression artistique dont le « chef-d’œuvre de l’avenir » d
70 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »
; il prie également toutes ces dames et tous ces messieurs d’agréer l’ expression de son admiration et de sa sympathie pour la trou
71 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »
le resserrer, le rapetisser, le mutiler, si je puis me servir de ces expressions , pour le proportionner à la force des sujets, qui
72 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « De la manière de jouer les airs de contredanse. » pp. 129-132
ce qu’il ne peut soutenir les tems simples de la mesure, qui donne l’ expression à l’exécution de la danse. Un autre défaut que no
73 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »
ait-elle pas ? Pourquoi réduire cet épisode tout à fait concret à une expression uniquement mimique ? Cependant il ne faudrait jam
74 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »
de leurs Danseurs, qui par la rapidité de ses pas, et la force de son expression , semblait, à chaque instant, changer de forme. Il
75 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »
bâtis, pour se livrer sans réserve aux détails agréables, au Chant d’ expression , aux traits multipliés de naturel et de génie, do
76 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
oreilles étaient frappées ; et c’est ainsi que le chant, qui était l’ Expression d’un sentiment, en a fait développer une seconde
sentiment, avec intelligence, avec grâce, et qui donne de l’âme, de l’ expression à ses mouvements, à ses pas, de la souplesse et u
77 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145
mme touchée par une baguette magique, la figure de l’enfant changea d’ expression . — Non, non, ce n’est pas vrai. Je ne veux pas la
mps », « l’été », « l’automne », « l’hiver ». Elle savait prendre des expressions variées et combiner d’harmonieux mouvements de br
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39
s attitudes élégantes, de leur donner enfin du caractère, du feu de l’ expression  : or, le maître de ballets pourra-t-il réussir s’
danseur, il ne peut lui répondre ; et dés lors tout sentiment, toute expression sont bannis de l’exécution. Rien n’étant indiffér
79 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77
attitudes élégantes ; de leur donner enfin du caractere, du feu, de l’ expression , or le Maître de Ballets pourra-t-il réussir s’il
seur ? il ne peut lui répondre, & dès-lors, tout sentiment, toute expression sont bannis de l’exécution. Rien n’étant indiffér
80 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13
la moindre infraction, à la moindre faute, la coupable était, selon l’ expression du régisseur de la danse, cassée aux patins. De
là, l’intelligence proverbiale de l’endroit a bien vite modifié cette expression et l’on dit tout simplement, quand une ballerine
81 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241
t et le trace, la danse le colorie, et l’action pantomime lui donne l’ expression . Lorsque ces principes immuables seront adoptés,
llas et de Junon, fournit, pour ainsi dire, des couleurs vives à leur expression  ; les attraits touchans des Graces présentent le
pantomime un épisode heureux, résulte une multitude de tableaux et d’ expressions différentes qui conduisent de moment en moment à
il pas plaire ? essayons d’annoblir ce genre, en ne bornant point son expression au sentiment de la joye et de la grosse gaieté. T
nse. Mais poursuivons ; dans l’instant où tout le inonde se livre à l’ expression d’une joye vive et pure, que les tables sont serv
in ; son âme est indéterminée ; quel combat, quelle agitation, quelle expression variée de sentiniens ! Ce n’est qu’avec le plus v
82 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »
ussée bien avant dans la nuit. Les Danses, qui étaient d’abord qu’une expression ingénue de la joie que causait le retour du Print
83 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »
ant les limites de la vie usuelle. Certes, la danse classique reste l’ expression la plus haute du génie chorégraphique d’Occident.
84 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
t elle est composée, dépourvue de graces, elle est maniérée, privée d’ expression , elle ne dit rien à l’oeil qui l’éxamine ; son at
t. Cette pièce riche en fracas musical, et pauvre en mélodie, vuide d’ expression et de goût, écrite sans dessin, offre des grouppe
quelques bagatelles ; de l’esprit, du goût et de l’imagination, de l’ expression , du sentiment et de la grace, de la vérité dans l
85 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 mai. Le retour des « Ballets russes ». »
s elle n’en devient pas pour elle une gymnastique abstraite : c’est l’ expression totale d’un être harmonieux. Dans l’adagio, le je
86 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
re à mes yeux et à mon oreille l’intention ingénieuse du poète. [Voir Expression ] Le même vice me frappe dans presque tous les end
Spectateur, peut avoir deux causes, le dessein et l’exécution. [Voir Expression ] Or je crois apercevoir ici le plus beau dessein
87 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36
cher les jours de sa fille chérie, il court et vole pour l’arrêter. L’ expression noble et variée de ses sentimens divers, les tran
t heureusement contrastés par les nuances graduées des passions par l’ expression de la physionomie, des regards et des gestes, tou
88 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63
par l’orchestre ; la musique, comme on doit le supposer, fortifioit l’ expression du pantomime, règloit ses gestes et en déterminoi
mens destinés à la cérémonie de son hymen, et on se livre ensuite à l’ expression vive de la joye. Scène IV. Euthyme paroît,
89 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182
dit à ces jeux et cette première partie de ce ballet, variée de pas d’ expression et de caractère, se termine par un grouppe généra
s par leur suite dansent chacune une entrée opposée de caractère et d’ expression  ; leurs mouvemens, leurs attitudes et leur action
90 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39
de vos pensées ? a-t-elle placé avec justesse les accens propres à l’ expression des paroles ? Les couleurs brillantes de l’harmon
91 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
Qu’est-ce que la danse ? Du mouvement. Qu’est-ce que le mouvement ? L’ expression d’une sensation. Qu’est-ce qu’une sensation ? Le
ers ? De fait, le mouvement a été le point de départ de tout effort d’ expression et il est fidèle à la nature. En ressentant une s
92 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149
tc. état d’immobilité ou de spasme qui est toujours en rapport avec l’ expression de stupeur du visage dans la crainte, ou avec son
vations, quoique puisées dans la nature, ne sont que vagues quant à l’ expression et à la bonne grace. Les règles arrondissent mach
t à la prononciation du pantomime, qu’ils soient, pour me servir de l’ expression de Garrick, autant de langues qui parlent. Il est
93 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
selon le rythme musical, il associe deux éléments qui ont une force d’ expression singulière. Il ajoute au chef-d’œuvre de la natur
94 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -
réables attributs, l’élégance dans les manières et l’amabilité dans l’ expression de la physionomie. On ne vit plus que cette parti
95 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
ns logique, sans raison d’être, par des exercices collectifs dénués d’ expression . Les danseurs de Nijinsky étaient harcelés par le
96 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »
complet ; qu’il est, de plus, quelqu’un qui subordonne avec décence l’ expression de sa sensibilité intime à la loi d’un rythme, au
97 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269
le Dessein renferme encore la connoissance de la phisionomie & l’ expression des passions de l’ame, partie si nécessaire &
i sçut peindre l’ame avec ses pensées, aussi-bien que le corps, par l’ expression visible de tous les mouvemens interieurs ; &
de ce qui se passoit dans le Royaume d’une Province à l’autre, par l’ expression de la Peinture dont ils avoient l’usage au défaut
tire encore de la Peinture des inductions par les attitudes, par les expressions , & par les mouvemens des passions de l’ame. I
où l’Ange vient trouver Marie, le spectateur démêle facilement par l’ expression & par l’attitude de la Sainte-Vierge, le mome
t que la parole. Je sçai bien que l’on peut attribuer à la parole des expressions que la Peinture ne peut suppléer qu’imparfaitemen
98 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
itue le ballet. Il est une espèce de poésie muette qui parle, selon l’ expression de Plutarque ; parce que sans rien dire, elle s’e
des postures, et celui de Bicêtre ; quelques autres n’ont été que des expressions naïves de certains événements communs, ou de cert
s aux sons dont l’oreille était affectée : ainsi le chant qui était l’ expression d’un sentiment (Voyez Chant) a fait développer un
expression d’un sentiment (Voyez Chant) a fait développer une seconde expression qui était dans l’homme qu’on a nommée danse. Et v
99 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
s Pantomimes étaient donc des imitateurs de tout, pour me servir de l’ expression de l’Abbé Du Bos : ils jouaient des fables et des
100 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »
manation d’une sensibilité ou bien d’une sensualité. Elle peut être l’ expression totale d’un état d’âme, l’instance suprême de la
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