Catalogue Des
Danses
dont je fais mention dans cette Histoire. De
logue Des Danses dont je fais mention dans cette Histoire. De la
danse
Sacrée des Hébreux. De la danse Sacrée dans la pr
ention dans cette Histoire. De la danse Sacrée des Hébreux. De la
danse
Sacrée dans la primitive Eglise. De la danse Sacr
acrée des Hébreux. De la danse Sacrée dans la primitive Eglise. De la
danse
Sacrée des Payens. De la danse Astronomique. De l
Sacrée dans la primitive Eglise. De la danse Sacrée des Payens. De la
danse
Astronomique. De la danse des festins, pour les r
glise. De la danse Sacrée des Payens. De la danse Astronomique. De la
danse
des festins, pour les réjouissances publiques. De
que. De la danse des festins, pour les réjouissances publiques. De la
danse
des Fêtes Saturnales. De la danse des Fêtes Bacca
les réjouissances publiques. De la danse des Fêtes Saturnales. De la
danse
des Fêtes Baccanales. De la danse des Orgies. De
a danse des Fêtes Saturnales. De la danse des Fêtes Baccanales. De la
danse
des Orgies. De la danse Pyrrique des Grecs. De la
ales. De la danse des Fêtes Baccanales. De la danse des Orgies. De la
danse
Pyrrique des Grecs. De la danse militaire des Lac
anales. De la danse des Orgies. De la danse Pyrrique des Grecs. De la
danse
militaire des Lacédémoniens. De la danse des Sali
se Pyrrique des Grecs. De la danse militaire des Lacédémoniens. De la
danse
des Saliens. De l’origine de la danse Théâtrale.
itaire des Lacédémoniens. De la danse des Saliens. De l’origine de la
danse
Théâtrale. De la danse des Pantomimes. De la dans
s. De la danse des Saliens. De l’origine de la danse Théâtrale. De la
danse
des Pantomimes. De la danse des Satyres & des
De l’origine de la danse Théâtrale. De la danse des Pantomimes. De la
danse
des Satyres & des Faunes. De la danse des Lab
danse des Pantomimes. De la danse des Satyres & des Faunes. De la
danse
des Laboureurs. De la danse champêtre des Bergers
danse des Satyres & des Faunes. De la danse des Laboureurs. De la
danse
champêtre des Bergers & des Bergeres. De la d
boureurs. De la danse champêtre des Bergers & des Bergeres. De la
danse
des Vendangeurs. De l’origine des contre-danses a
e l’origine des contre-danses attribuée à Dédale. Des mouvemens de la
danse
par rapport aux actions humaines. De la Danse des
le. Des mouvemens de la danse par rapport aux actions humaines. De la
Danse
des Balets. De la danse des Opéras. De l’origine
danse par rapport aux actions humaines. De la Danse des Balets. De la
danse
des Opéras. De l’origine de la danse des Danseurs
s. De la Danse des Balets. De la danse des Opéras. De l’origine de la
danse
des Danseurs de corde, & de l’art Gymnastique
de corde, & de l’art Gymnastique & des sauts périlleux. De la
danse
des Bals de cérémonie. De la danse des Bals masqu
e & des sauts périlleux. De la danse des Bals de cérémonie. De la
danse
des Bals masquez. De l’origine des danses Baladoi
des Bals de cérémonie. De la danse des Bals masquez. De l’origine des
danses
Baladoires. De la danse naturelle de quelques élé
la danse des Bals masquez. De l’origine des danses Baladoires. De la
danse
naturelle de quelques élémens & animaux qui d
Sur la
danse
ancienne Cordace Cordace, s. f. danse des
Sur la danse ancienne Cordace Cordace, s. f.
danse
des Grecs. Elle a pris son nom d’un des suivants
e nos gavotes légères, et de nos tambourins, etc. Bonnet, Hist. de la
danse
. Voyez Danse. (B) Cycinnis Cycinnis, s. f.
légères, et de nos tambourins, etc. Bonnet, Hist. de la danse. Voyez
Danse
. (B) Cycinnis Cycinnis, s. f. danse des Gr
, Hist. de la danse. Voyez Danse. (B) Cycinnis Cycinnis, s. f.
danse
des Grecs. Elle avait retenu le nom de son invent
es, doux, et voluptueux. Voyez Chaconne. Bonnet, dans son Hist. de la
danse
, croit qu’elle était du caractère de nos bourrées
d’un pareil genre, puisqu’elle était moitié grave, moitié gaie. Voyez
Danse
. (B) Danse sacrée Danse sacrée, c’est la d
nre, puisqu’elle était moitié grave, moitié gaie. Voyez Danse. (B)
Danse
sacrée Danse sacrée, c’est la danse que le pe
était moitié grave, moitié gaie. Voyez Danse. (B) Danse sacrée
Danse
sacrée, c’est la danse que le peuple Juif pratiqu
tié gaie. Voyez Danse. (B) Danse sacrée Danse sacrée, c’est la
danse
que le peuple Juif pratiquait dans les fêtes sole
orique, Ire partie, livre I, chap. 6, « Définition, et Division de la
Danse
sacrée »] On donne encore ce nom à toutes les da
t Division de la Danse sacrée »] On donne encore ce nom à toutes les
danses
que les Egyptiens, les Grecs, et les Romains avai
e leurs faux dieux, et qu’on exécutait ou dans les temples, comme les
danses
des sacrifices, des mystères d’Isis, de Cérès, et
places publiques, comme les bacchanales ; ou dans les bois, comme les
danses
rustiques, etc. On qualifie aussi de cette manièr
mme les danses rustiques, etc. On qualifie aussi de cette manière les
danses
qu’on pratiquait dans les premiers temps de l’égl
temps de l’église dans les fêtes solennelles, et en un mot toutes les
danses
qui dans les différentes religions faisaient part
avec tant de promptitude, la facilité avec laquelle les chants et la
danse
furent exécutés, supposent une habitude de ces de
e. Les Juifs instituèrent depuis plusieurs fêtes solennelles, dont la
danse
faisait une partie principale. Les filles de Silo
’était manifesté d’une manière éclatante, les Lévites exécutaient des
danses
solennelles qui étaient composées par le sacerdoc
u P. Calmet. Dans presque tous les psaumes on trouve des traces de la
danse
sacrée des Juifs. Les interprètes de l’Ecriture s
naient le nom de chœur, Cette partie était occupée par le chant et la
danse
, qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans
nnelles. [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 7, De la
Danse
sacrée des Juifs »] La danse sacrée telle qu’on v
que, Ire partie, livre I, chap. 7, De la Danse sacrée des Juifs »] La
danse
sacrée telle qu’on vient de l’expliquer, et qu’on
ements divers des astres, fut la plus magnifique des Egyptiens. Voyez
Danse
astronomique. Et celle qu’on inventa en l’honneur
on de cette dernière, que le peuple de Dieu imagina dans le désert la
danse
sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit
anse sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit que plus cette
danse
a été nombreuse, pompeuse, et solennelle, plus el
e a été abominable devant Dieu, parce qu’elle était une imitation des
danses
impies des idolâtres. [voir Traité historique, Ir
âtres. [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 8, « De la
Danse
sacrée des Égyptiens »] Il est aisé de se convain
était-il qu’une copie de toutes les chimères des prêtres d’Egypte. La
danse
fut donc établie dans la Grèce pour honorer les d
des autels à quelque divinité, on inventait aussi pour l’honorer des
danses
nouvelles, et toutes ces danses différentes étaie
on inventait aussi pour l’honorer des danses nouvelles, et toutes ces
danses
différentes étaient nommées sacrées. Il en fut ai
ns, leur assigna des revenus, fixa leurs cérémonies, et il imagina la
danse
qu’ils exécutaient dans leurs marches pendant les
marches pendant les sacrifices, et dans les fêtes solennelles. Voyez
Danse
des Saliens. Toutes les autres danses sacrées qui
ans les fêtes solennelles. Voyez Danse des Saliens. Toutes les autres
danses
sacrées qui furent en usage à Rome et dans l’Ital
x que Rome adopta dans les suites eut des temples, des autels, et des
danses
. Telles étaient celles de la Bonne déesse [Articl
Les Gaulois, les Espagnols, les Allemands, les Anglais, eurent leurs
danses
sacrées. Dans toutes les religions anciennes, les
igions anciennes, les prêtres furent danseurs par état ; parce que la
danse
a été regardée par tous les peuples de la terre c
évites de l’ancienne loi, le sacerdoce de la loi nouvelle formait des
danses
sacrées en l’honneur d’un Dieu mort sur une croix
rédemption, etc. Chaque mystère, chaque fête avait ses hymnes et ses
danses
; les prêtres, les laïcs, tous les fidèles dansai
dans la langue latine a præsiliendo, que parce qu’ils commençaient la
danse
. Les Chrétiens d’ailleurs les plus zélés s’assemb
la primitive église en mémoire de la cène de Jésus-Christ, avait ses
danses
comme les autres. Cette fête avait été établie, a
de Carthage, sous le pontificat de Grégoire le Grand en 397. Ainsi la
danse
de l’Eglise, susceptible comme toutes les meilleu
de-là les constitutions et les décrets qui ont frappé d’anathème les
danses
baladoires [voir Baladoire] celles des brandons.
ices scandaleux, parlent toujours avec une espèce de vénération de la
danse
sacrée. Saint Grégoire de Nazianze prétend même q
els ; et lorsque ce père reproche à Julien l’abus qu’il faisait de la
danse
, il lui dit avec la véhémence d’un orateur et le
quæ Baptistæ necem attulit, verum Davidis ob arcæ requiem. Quoique la
danse
sacrée ait été successivement retranchée des céré
holiques. En Portugal, en Espagne, dans le Roussillon, on exécute des
danses
solennelles en l’honneur de nos mystères et de no
de Tolède l’ancien usage des messes mozarabes, pendant lesquelles on
danse
dans le chœur et dans la nef avec autant d’ordre
ance. [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 10, « De la
Danse
sacrée des Chrétiens »] C’est de la religion des
rêveries de la sienne. Il aurait donc été bien extraordinaire que la
danse
sacrée ne fût pas entrée pour quelque chose dans
et cette partie du culte a été réservée au seul sacerdoce. Entre les
danses
des religieux Turcs, il y en a une surtout parmi
la flûte. Voyez Moulinet [Article non rédigé], Traité histoire de la
danse
, Ière partie, livre I, chap. 12, « De la danse sa
Traité histoire de la danse, Ière partie, livre I, chap. 12, « De la
danse
sacrée des Turcs ». La danse sacrée qui doit sa p
Ière partie, livre I, chap. 12, « De la danse sacrée des Turcs ». La
danse
sacrée qui doit sa première origine, ainsi que no
és, parvint enfin jusqu’à la combinaison des spectacles réguliers, la
danse
fut une des parties principales qui entrèrent dan
arties principales qui entrèrent dans cette grande composition. Voyez
Danse
théâtrale. On croit devoir donner ici une idée de
on. Voyez Danse théâtrale. On croit devoir donner ici une idée de ces
danses
différentes, avant de parler de celles qui furent
pier. Nous nous contentons de parler ici des plus importantes. (B)
Danse
armée Danse armée ; c’est la plus ancienne de
contentons de parler ici des plus importantes. (B) Danse armée
Danse
armée ; c’est la plus ancienne de toutes les dans
Danse armée Danse armée ; c’est la plus ancienne de toutes les
danses
profanes : elle s’exécutait avec l’épée, le javel
laient memphitique. Ils en attribuaient l’invention à Minerve. Voyez [
Danse
] Memphitique. Pyrrhus qui en renouvela l’usage, e
par quelques anciens auteurs. La jeunesse grecque s’exerçait à cette
danse
, pour se distraire des ennuis du siège de Troie.
férentes évolutions militaires entraient dans la composition de cette
danse
, et l’on verra dans les articles suivants qu’elle
s les articles suivants qu’elle fut le germe de bien d’autres. (B)
Danse
astronomique Danse astronomique. Les Egyptien
qu’elle fut le germe de bien d’autres. (B) Danse astronomique
Danse
astronomique. Les Egyptiens en furent les invente
l’ordre, le cours des astres, et l’harmonie de leur mouvement. Cette
danse
sublime passa aux Grecs, qui l’adoptèrent pour le
e [Article non signé], Epodes, etc. Platon et Lucien parlent de cette
danse
comme d’une invention divine. L’idée en effet en
précédentes qui font honneur à la sagacité de l’esprit humain. (B)
Danses
bachiques Danses bachiques ; c’est le nom qu’
honneur à la sagacité de l’esprit humain. (B) Danses bachiques
Danses
bachiques ; c’est le nom qu’on donnait aux danses
anses bachiques Danses bachiques ; c’est le nom qu’on donnait aux
danses
inventées par Bacchus, et qui étaient exécutées p
Indes, pour soumettre la Lydie, et pour dompter les Tyrrhéniens. Ces
danses
étaient au reste de trois espèces ; la grave qui
nses étaient au reste de trois espèces ; la grave qui répondait à nos
danses
terre à terre ; la gaie qui avait un grand rappor
ones et nos autres airs de deux ou trois caractères. On donnait à ces
danses
les noms d’ emmelie , de cordace , et de cycinn
ace , et de cycinnis . Voyez ces trois mots à leurs articles. (B)
Danses
champêtres Danses champêtres ou rustiques. Pa
. Voyez ces trois mots à leurs articles. (B) Danses champêtres
Danses
champêtres ou rustiques. Pan, qui les inventa, vo
t de l’épaule gauche, et étaient rattachées sur le côté droit. (B)
Danse
des Curètes Danse des Curètes et des Corybant
et étaient rattachées sur le côté droit. (B) Danse des Curètes
Danse
des Curètes et des Corybantes. Selon l’ancienne m
ministres de la religion sous les premiers Titans, inventèrent cette
danse
: ils l’exécutaient au son des tambours, des fifr
er le nom de corybantes. On prétend que c’est par le secours de cette
danse
qu’ils sauvèrent de la barbarie du vieux Saturne
rne le jeune Jupiter, dont l’éducation leur avait été confiée. (B)
Danse
des festins Danse des festins. Bacchus les in
dont l’éducation leur avait été confiée. (B) Danse des festins
Danse
des festins. Bacchus les institua à son retour en
unis invitait les convives à de nouveaux plaisirs ; ils dansaient des
danses
de divers genres : c’étaient des espèces de bals
ficence et l’adresse. Philostrate attribue à Comus l’invention de ces
danses
; et Diodore prétend que nous la devons à Terpsic
nières différentes, et dans le fond il a toujours été le même. (B)
Danse
des funérailles Danse des funérailles. « Comm
s le fond il a toujours été le même. (B) Danse des funérailles
Danse
des funérailles. « Comme la nature a donné à l’ho
s différentes sensations, il n’est point de situation de l’âme que la
danse
ne puisse peindre. Aussi les anciens qui suivaien
taient tous des couronnes et des branches de cyprès, et formaient des
danses
graves et majestueuses sur des symphonies lugubre
ue la fortune leur prodigue ou leur refuse ». Traité historique de la
danse
, tome I. liv. II. chap. VI. [« De la danse des fu
». Traité historique de la danse, tome I. liv. II. chap. VI. [« De la
danse
des funérailles »] (B) Danse des Lacédémoniens
, tome I. liv. II. chap. VI. [« De la danse des funérailles »] (B)
Danse
des Lacédémoniens Danse des Lacédémoniens. Ly
[« De la danse des funérailles »] (B) Danse des Lacédémoniens
Danse
des Lacédémoniens. Lycurgue, par une loi expresse
nes Spartiates dès l’âge de sept ans commenceraient à s’exercer à des
danses
sur le ton phrygien. Elles s’exécutaient avec des
utaient avec des javelots, des épées et des boucliers. On voit que la
danse
armée a été l’idée primitive de cette institution
a été l’idée primitive de cette institution ; et le roi Numa prit la
danse
des Saliens de l’une et de l’autre. Voyez Danse d
t le roi Numa prit la danse des Saliens de l’une et de l’autre. Voyez
Danse
des Saliens. La gymnopédie fut de l’institution e
liens. La gymnopédie fut de l’institution expresse de Lycurgue. Cette
danse
était composée de deux chœurs, l’un d’hommes fait
ent les deux chœurs étaient couronnés de palmes. Voyez Gymnopédie. La
danse
de l’innocence était très ancienne à Lacédémone :
es et modestes, et des pas lents et graves. Hélène s’exerçait à cette
danse
lorsque Thésée la vit, en devint amoureux, et l’e
ant de sang à la Grèce et à l’Asie, en lui voyant exécuter cette même
danse
. Lycurgue en portant la réforme dans les lois et
réforme dans les lois et les mœurs des Lacédémoniens, conserva cette
danse
, qui cessa dès-lors d’être dangereuse. Dans cette
use. Dans cette république extraordinaire, les vieillards avaient des
danses
particulières qu’ils exécutaient en l’honneur de
âges. [voir Traité historique, Ire partie, livre II, chap. 12, « Des
Danses
des Lacédémoniens »] Dans une espèce de branle q
jeune homme leste et vigoureux, et d’une contenance fière, menait la
danse
; une troupe de jeunes garçons le suivait, se mod
ce. Les jeunes garçons doublaient les pas qu’ils faisaient dans cette
danse
, tandis que les jeunes filles ne les faisaient qu
t le même air. Voyez Hormus [Article du Chevalier de Jaucourt] (B)
Danse
des Lapithes Danse des Lapithes : elle s’exéc
rmus [Article du Chevalier de Jaucourt] (B) Danse des Lapithes
Danse
des Lapithes : elle s’exécutait au son de la flût
. Lucien nous apprend qu’eux seuls l’exécutaient de son temps. (B)
Danse
de l’Archimime Danse de l’Archimime, dans les
eux seuls l’exécutaient de son temps. (B) Danse de l’Archimime
Danse
de l’Archimime, dans les funérailles des Romains.
onies lugubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait dans sa
danse
les actions les plus marquées du personnage qu’il
l’éloge des morts devenait ainsi une leçon utile pour les vivants. La
danse
des archimimes était alors dans la Morale, ce que
ue l’Anatomie est devenue dans la Physique ». Traité historique de la
danse
, tome I. liv. II. ch. VII. [« Emploi de l’Archimi
. [« Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »] (B)
Danses
lascives Danses lascives. On distinguait ains
himime dans les funérailles des Romains »] (B) Danses lascives
Danses
lascives. On distinguait ainsi les différentes da
es lascives Danses lascives. On distinguait ainsi les différentes
danses
qui peignaient la volupté. Les Grecs la connaissa
le plaisir, commencèrent d’abord par où les Grecs avaient fini. Voyez
Danse
nuptiale. C’est aux bacchanales que les danses la
ecs avaient fini. Voyez Danse nuptiale. C’est aux bacchanales que les
danses
lascives durent leur origine. Les fêtes instituée
orsqu’ils eurent pris leurs mœurs, leurs arts, et leurs vices. (B)
Danse
de l’Hymen Danse de l’Hymen. Une troupe légèr
leurs mœurs, leurs arts, et leurs vices. (B) Danse de l’Hymen
Danse
de l’Hymen. Une troupe légère de jeunes garçons e
nes garçons et de jeunes filles couronnés de fleurs exécutaient cette
danse
dans les mariages, et ils exprimaient par leurs f
s, leurs pas, et leurs gestes, la joie vive d’une noce. C’est une des
danses
qui étaient gravées, au rapport d’Homère, sur le
ère, sur le bouclier d’Achille. Il ne faut pas la confondre avec les
danses
nuptiales dont on parlera plus bas ; celle-ci n’a
le-ci n’avait que des expressions douces et modestes. Voyez sur cette
danse
et son origine le I. tome du Traité de la danse.
stes. Voyez sur cette danse et son origine le I. tome du Traité de la
danse
. [livre II, chap. 4, « De quelques danses des Gre
e le I. tome du Traité de la danse. [livre II, chap. 4, « De quelques
danses
des Grecs »] (B) Danse des Matassins Danse
a danse. [livre II, chap. 4, « De quelques danses des Grecs »] (B)
Danse
des Matassins Danse des Matassins ou des Bo
. 4, « De quelques danses des Grecs »] (B) Danse des Matassins
Danse
des Matassins ou des Bouffons. Elle était une d
se des Matassins ou des Bouffons. Elle était une des plus anciennes
danses
des Grecs. Les danseurs étaient vêtus de corselet
errières et comiques, sur des airs de ces deux genres. Cette sorte de
danse
a été fort en usage sur nos anciens théâtres : on
de nos jours relégués aux marionnettes. Thoinot Arbeau a décrit cette
danse
dans son Orchésographie. (B) Danse memphitique
. Thoinot Arbeau a décrit cette danse dans son Orchésographie. (B)
Danse
memphitique Danse memphitique. Elle fut, dit-
rit cette danse dans son Orchésographie. (B) Danse memphitique
Danse
memphitique. Elle fut, dit-on, inventée par Miner
célébrer la victoire des dieux et la défaite des Titans. C’était une
danse
grave et guerrière, qu’on exécutait au son de tou
nstruments militaires. Voyez Memphitique [Article non rédigé]. (B)
Danses
militaires Danses militaires. On donnait ce n
Voyez Memphitique [Article non rédigé]. (B) Danses militaires
Danses
militaires. On donnait ce nom à toutes les danses
nses militaires Danses militaires. On donnait ce nom à toutes les
danses
anciennes qu’on exécutait avec des armes, et dont
eur qui est suffisamment prouvée par ce que nous avons déjà dit de la
danse
armée. Ces deux jeunes héros s’y exercèrent sans
tres héros leurs contemporains ; et c’est la cause de la méprise. Ces
danses
furent fort en usage dans toute la Grèce, mais à
nfance à regarder comme un jeu les combats les plus terribles! (B)
Danse
nuptiale Danse nuptiale. Elle était en usage
omme un jeu les combats les plus terribles! (B) Danse nuptiale
Danse
nuptiale. Elle était en usage à Rome dans toutes
nture la plus dissolue de toutes les actions secrètes du mariage. Les
danses
lascives des Grecs donnèrent aux Romains l’idée d
e Rome par un arrêt solennel tous les danseurs et tous les maîtres de
danse
. Le mal était trop grand sans doute lorsqu’on y a
ui s’étaient avilis jusqu’au point d’exécuter en public ces sortes de
danses
. (B) Danse pyrrhique Danse pyrrhique ; c’e
ilis jusqu’au point d’exécuter en public ces sortes de danses. (B)
Danse
pyrrhique Danse pyrrhique ; c’est la même que
d’exécuter en public ces sortes de danses. (B) Danse pyrrhique
Danse
pyrrhique ; c’est la même que celle que l’on nomm
renouvela, et dont quelques auteurs le prétendent l’inventeur. Voyez
Danse
armée. (B) Danse du premier jour de Mai Da
quelques auteurs le prétendent l’inventeur. Voyez Danse armée. (B)
Danse
du premier jour de Mai Danse du premier jour
inventeur. Voyez Danse armée. (B) Danse du premier jour de Mai
Danse
du premier jour de Mai. A Rome et dans toute l’It
fut par la succession des temps poussée bien avant dans la nuit. Les
danses
, qui n’étaient d’abord qu’une expression naïve de
e causait le retour du printemps, dégénérèrent dans les suites en des
danses
galantes, et de ce premier pas vers la corruption
ù c’est un droit de charge. Plusieurs auteurs pensent que c’est de la
danse
du premier jour de Mai que dérivèrent ensuite tou
de la danse du premier jour de Mai que dérivèrent ensuite toutes les
danses
baladoires [voir Baladoire] frondées par les Père
s arrêts des parlements. Quoi qu’il en soit, il est certain que cette
danse
réunit à la fin tous les différents inconvénients
evaient réveiller l’attention des empereurs et des magistrats. (B)
Danse
des Saliens Danse des Saliens. Numa Pompilius
tention des empereurs et des magistrats. (B) Danse des Saliens
Danse
des Saliens. Numa Pompilius l’institua en l’honne
tait dans le feu lorsqu’on brûlait les victimes. Ils exécutaient leur
danse
dans le temple pendant le sacrifice et dans les m
s portaient le javelot d’une main et le bouclier de l’autre. De cette
danse
dérivèrent toutes celles qui furent instituées da
x. (B) [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 9, « De la
Danse
sacrée des Grecs et des Romains »] Dessauteur
hevalier de Jaucourt] (B). Emmelie Emmelie, s. f. (Hist. anc.)
danse
des Grecs. Un des suivants de Bacchus, dans sa co
sont nos sarabandes, nos grands airs de caractères que nous appelons
danses
nobles et terre à terre. Bonnet, Hist. de la Dans
que nous appelons danses nobles et terre à terre. Bonnet, Hist. de la
Danse
. Il y a sur l’emmelie théâtrale un doute ; on ne
. Il y a sur l’emmelie théâtrale un doute ; on ne sait si c’était une
danse
qui s’exécutait dans les tragédies anciennes, ou
était quelque sorte de mélodie dont elles étaient accompagnées. Voyez
Danse
. (B) Grue, la Danse de la Grue, (la danse
mélodie dont elles étaient accompagnées. Voyez Danse. (B) Grue, la
Danse
de la Grue, (la danse de la) c’est un ballet
accompagnées. Voyez Danse. (B) Grue, la Danse de la Grue, (la
danse
de la) c’est un ballet des anciens, par lequel il
Minotaure. Il l’exécuta lui-même avec la jeunesse de Délos ; et cette
danse
passa dans les tragédies des Grecs, pour y servir
lace des ballets qui représentaient le mouvement des astres, etc. La
danse
de la grue fut nommée ainsi, parce que tous les d
Chapitre II. De la
Danse
Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primiti
’à présent. J’ose avancer ici, après Pitagore & Lucien, que la
danse
Sacrée a été inventée autant pour représenter en
des Caldéens & des Grecs, furent les premiers qui composerent des
danses
caractérisées, pour les employer au culte de la R
alors les grands Sacrificateurs à la tête du Sacerdoce, dansoient une
danse
caractérisée au chant d’un hymne qui exprimoit le
imoit les vœux du peuple. L’Histoire sainte nous fait voir combien la
danse
Sacrée étoit en véneration chez les Juifs ou les
ils en avoient reçue de Dieu : elle consistoit parmi eux à danser des
danses
caractérisées aux chants des Cantiques, des Hymne
C’est ce qui a fait dire à S. Grégoire de Nazianse, en parlant de la
danse
de David quand on porta l’Arche d’Alliance, qu’el
re de Dieu. Le premier acte de Religion où les Hébreux employerent la
danse
Sacrée, fut après le passage de la mer Rouge, l’a
r. Depuis ce tems-là ils instituerent quantité de fêtes pieuses où la
danse
étoit admise, entre autres celle des Tabernacles
ir un temple aujourd’hui dans nul endroit du monde. Il n’y a point de
danse
qui ait fait plus de bruit dans l’univers par rap
our une Divinité : c’est ce qui a fait dire à S. Grégoire que plus la
danse
faite pour l’adoration du Veau d’or, a été consid
ombien ce peuple connoissoit les emplois que l’on pouvoit faire de la
danse
Sacrée, par rapport au culte de la Religion, par
lmiste fait à Dieu, & pour inviter son peuple à l’honorer par des
danses
pieuses. Il est dit encore dans le Pseaume CL. La
i remettra ses anciennes fêtes, ses chants, ses cérémonies, & ses
danses
. Les Juifs célébroient entre autres trois fêtes d
s. Les Juifs célébroient entre autres trois fêtes dans l’année, où la
danse
Sacrée faisoit le principal de la cérémonie avant
pendant huit jours comme une réjouissance publique, qui consistoit en
danses
aux chants des Cantiques & des Hymnes à la lo
e Jérusalem par Tite, l’an 172 de Jesus-Christ. Cela fait voir que la
danse
Sacrée étoit en grande vénération parmi les Juifs
ur de Pâques. Scaliger nous apprend encore que c’est par rapport à la
danse
Sacrée que les premiers Prélats furent nommez en
en Langue Latine Præsules à præsiliendo, parce qu’ils commençoient la
danse
dans le chœur de leurs Eglises, comme faisoient d
ns les Jeux publics chez les Grecs, ceux qui menoient le branle de la
danse
aux fêtes de cérémonies. L’Histoire des Ordres Mo
ues du Pere Héliot nous donne encore une certitude de l’origine de la
danse
sacrée dans la primitive Eglise ; il dit qu’il s’
e que Tertulien fit en faveur des premiers Chrétiens, au sujet de ces
Danses
Sacrées. Nous voyons encore que S. Grégoire de Na
lien l’Apostat que le mauvais usage qu’il faisoit de l’exercice de la
danse
Sacrée avant son apostasie, lui disant au contrai
acrée avant son apostasie, lui disant au contraire : S’il faut que tu
danses
aux réjouissances publiques, danse tant que tu vo
t au contraire : S’il faut que tu danses aux réjouissances publiques,
danse
tant que tu voudras, mais danse comme David pour
u danses aux réjouissances publiques, danse tant que tu voudras, mais
danse
comme David pour honorer Dieu ; & ne danse pa
t que tu voudras, mais danse comme David pour honorer Dieu ; & ne
danse
pas des danses dissolues, comme celle d’Hérodias
as, mais danse comme David pour honorer Dieu ; & ne danse pas des
danses
dissolues, comme celle d’Hérodias & des Païen
as des danses dissolues, comme celle d’Hérodias & des Païens. Les
danses
contre lesquelles S. Chrisostome & quelques a
es Péres de l’Eglise ont déclamé avec tant de chaleur, étoient ou des
danses
payennes instituées pour le culte des fausses Div
tez, où les Chrétiens ne se pouvoient trouver sans sacrilege ; ou des
danses
scandaleuses qui inspiroient le vice & la déb
uche : ce sont celles que nous connoissons aujourd’hui sous le nom de
danses
Baladoires, & contre lesquelles les Payens mê
Payens mêmes ont déclamé ouvertement ; ce qui est bien different des
danses
graves & sérieuses qui impriment le respect d
ues Auteurs, que c’est un crime à un Chrétien que de danser, même des
danses
modestes, puisque l’Ecriture-Sainte n’en condamne
ses modestes, puisque l’Ecriture-Sainte n’en condamne que l’abus. Les
danses
graves & innocentes ont toujours été admises
ue les assemblées nocturnes causoient à la Religion ; de même que les
danses
qui se faisoient dans les Cimmetieres sur la foss
i se faisoient dans les Cimmetieres sur la fosse des morts, outre les
danses
baladoires employées pour les premiers jours de l
les abolir dans toute l’étendue de l’Eglise Romaine, & toutes les
danses
qui se faisoient sous les apparences de la danse
e, & toutes les danses qui se faisoient sous les apparences de la
danse
Sacrée. Decret du Pape contre les danses Balado
t sous les apparences de la danse Sacrée. Decret du Pape contre les
danses
Baladoires. « Quiconque les premiers jours de Ja
ue osera louer des Chantres ou Joueurs d’instrumens, & former des
danses
par les rues & les places publiques, qu’il so
rdé comme un impie. » Néanmoins par succession de tems ces sortes de
danses
& les danses Sacrées ne laisserent pas de rep
e. » Néanmoins par succession de tems ces sortes de danses & les
danses
Sacrées ne laisserent pas de reprendre racine en
près aux Curez & aux Prêtres de son Diocese, d’abolir l’usage des
danses
nocturnes, & d’en empêcher la pratique dans l
rs fois appuyées par des Edits de nos Rois, & pour la défense des
danses
Baladoires qui se faisoient par les peuples les F
es Fêtes & Dimanches dans les places publiques, aussi-bien que la
danse
des Brandons qui se faisoit autour des feux le pr
uis abolie. Limoges n’est pas le seul lieu en France où l’usage de la
danse
Sacrée subsiste encore, surtout en Provence, aux
nt épris de la même phrénesie, que le vulgaire, dit Mezeray, nomma la
danse
de S. Jean. On crut aussi qu’il y avoit de l’opér
en Flandres qu’ailleurs. Cette punition a bien anéanti en France les
danses
qui se faisoient les Dimanches & les Fêtes de
voir l’attention de nos Rois pour la suppression des fêtes & des
danses
Baladoires en France. ARREST de la Cour de Parl
à l’Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les
danses
publiques appellées fêtes baladoires, & autre
par Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les
danses
publiques & fêtes appelées baladoires introdu
e faisant, conformément aux Ordonnances, seront & demeureront les
danses
publiques appelées Fêtes Baladoires & autres
is l’Espagne & le Portugal ont retenu jusqu’à présent l’usage des
danses
Sacrées dans leurs Eglises, & surtout aux Pro
abe, & qui furent les premiers Chrétiens en Espagne qui mirent la
danse
Sacrée en grande véneration pendant le Service di
reux & de celle des Idolâtres, que Mahomet a établi l’usage de la
danse
Sacrée dans la sienne, parce qu’elle n’est exercé
bserver par les Dervis & autres Religieux Turcs ; entre autres la
danse
du Moulinet, qui se fait en tournant d’une si gra
ne sont pas mieux fondées ni moins incroyables que l’origine de leurs
danses
Sacrées, Néanmoins d’autres prétendent que cette
gine de leurs danses Sacrées, Néanmoins d’autres prétendent que cette
danse
Sacrée des Dervis est regardée parmi eux comme la
i adoroient le Soleil, ne faisoient point de cérémonies pieuses où la
danse
Sacrée ne fût admise ; ce qui est encore confirmé
Tome XXII. pages 28, 29, 33, & suivantes, qui nous assure que la
danse
Prophane tire aussi son origine de la danse Sacré
s, qui nous assure que la danse Prophane tire aussi son origine de la
danse
Sacrée, par rapport à ses mouvemens, ses cadences
tre, dont le peuple par la suite des tems se servit pour composer des
danses
convenables aux réjouissances publiques. Il est e
aux réjouissances publiques. Il est encore à présumer que c’est de la
danse
Sacrée & tumultueuse des Corybantes ou Prêtre
êtres de Cibelle, que les Bacchantes & les Satyres ont tiré leurs
danses
Bacchanales en l’honneur de Bacchus, ayant beauco
ors de sa naissance ; ce qui marque aussi la profonde antiquité de la
danse
Sacrée des Idolâtres ou des Payens. Pitagore qui
voir eu quelque idée d’une Divinité incrée, a crû que l’origine de la
danse
Sacrée étoit fondée sur ce que Dieu étoit regardé
ns se sentoient quelquefois inspirez de l’Esprit divin. Ces sortes de
danses
consistoient à tourner & retourner en cadence
en l’honneur des Divinitez : c’est pourquoi les Latins donnerent à la
danse
Sacrée les noms de Saltatio & Tripudium. La d
donnerent à la danse Sacrée les noms de Saltatio & Tripudium. La
danse
des Processions se faisoit avec une marche cadenc
es : alors le grand Sacrificateur à la tête du Sacerdoce, dansoit une
danse
caractérisée au chant d’une Hymne qui exprimoit l
éja dit, n’avoient point d’autre culte pour honorer cet Astre, que la
danse
qui se faisoit sur de petites montagnes au lever
ans l’île de Délos on ne faisoit point de sacrifice à Apollon sans la
danse
, & que cette Divinité venoit souvent se mêler
ns la danse, & que cette Divinité venoit souvent se mêler dans la
danse
parmi les Prêtres, pour témoigner sa satisfaction
pour séduire les peuples, comme il paroît dans Apulée en parlant des
danses
qui se faisoient en l’honneur de Venus, où il fai
our rendre ces sortes de cérémonies plus respectables aux peuples. La
danse
Sacrée étoit encore admise dans les funérailles d
; elles étoient payées à proportion des larmes qu’elles répandoient.
Danse
Sacrée des Saliens.L’histoire Romaine nous fait v
après avoir été déclaré Roi des Romains l’an 40 de Rome, institua une
danse
Sacrée en l’honneur du Dieu Mars, par l’établisse
s de l’autre, lorsqu’ils alloient en dansant par la ville de Rome une
danse
composée exprès, & chantant des hymnes en l’h
mp; petilloit sur l’autel, lorsqu’on brûloit les victimes. Toutes les
danses
Sacrées des Payens, dit encore Platon, n’étoient
e étoit en grande vénération. Pour finir ce chapitre, je dirai que la
danse
Sacrée des Hébreux consistoit à danser des danses
tre, je dirai que la danse Sacrée des Hébreux consistoit à danser des
danses
composées au chant des cantiques, & des hymne
eux qui avoient caractere pour les cérémonies de la Religion. Pour la
danse
Astronomique, elle a été confondue dans les premi
nse Astronomique, elle a été confondue dans les premiers tems avec la
danse
Sacrée, parce que les Sacrificateurs dans l’antiq
tout parmi les Caldéens, les Egyptiens, les Perses, & les Grecs.
Danse
Sacrée des Saliens.
Préface. La liaison qui est entre la
Danse
& la Musique, m’a jetté insensiblement dans l
e le fais ici en peu de mots. Je vas d’abord chercher l’origine de la
Danse
dans les tems les plus reculez & chez les peu
nie du culte de leur Religion ; ce qui commence à faire connoître une
Danse
Sacrée qu’on doit regarder comme la plus ancienne
les premiers parmi les Payens, dont les Prêtres ayent exprimé par des
danses
caractérisées les Mysteres de leur Religion : les
Corybantes ; & les Romains les ont imitez, en faisant entrer les
danses
dans la célébration de leurs Fêtes & dans leu
ifices. Les Juifs, à en juger par les Livres Saints, ont regardé leur
danse
Sacrée comme un don de Dieu, au culte duquel ils
t employée, quoique suivant les sentimens des Peres de l’Eglise, leur
danse
devant le veau d’or ait passé pour le même culte
rétiens avoient conservé une telle vénération pour la cérémonie de la
danse
Sacrée des Juifs, qu’ils s’en sont long-tems serv
rite, en a défendu l’usage dans le treiziéme siécle, de même que des
danses
Baladoires : en quoi nos Rois se sont conformez d
leurs Ordonnances au sentiment de l’Eglise pour les abolir. De cette
danse
Sacrée, je reviens à celle des Lace-démoniens ins
; séparation qui auroit eu lieu, si l’on n’eût jugé l’éxercice de la
Danse
d’une vraye utilité pour l’éducation de la jeunes
la jeunesse & pour la politesse des mœurs de la vie civile. De la
danse
Sacrée, je viens à la Danse Astronomique, qui a p
litesse des mœurs de la vie civile. De la danse Sacrée, je viens à la
Danse
Astronomique, qui a pris naissance chez les Egypt
s Grecs, & les Persans, qui joignirent ses préceptes à ceux de la
danse
Sacrée pour le culte des Planetes, après les avoi
ée pour le culte des Planetes, après les avoir déifiées Ces sortes de
danses
étoient si majestueuses & si graves, qu’elles
du pouvoir qu’elles avoient sur l’esprit des Payens, par l’effet des
danses
des Bacchantes, dont Bacchus employa les charmes
hesographie, ou art de décrire par divers caracteres toutes sortes de
danses
sur le papier, comme les Musiciens ont fait les a
Hérodote, Livre second, les Bacchanales, qui étoient des Fêtes où les
Danses
Lascives prirent leur origine. Les Grecs dont les
e nation de l’un & de l’autre sexe, qui excelloient déja dans les
danses
lascives, pour aller porter à Rome, dans un faubo
re, les Saturnales, instituées en l’honneur de Saturne, parce que les
danses
qui s’y étoient introduites étoient devenues trop
l’on bannit de Rome tous les Maîtres de Danse, pour avoir composé des
Danses
Nuptiales, qui exprimoient toutes les libertez de
elius-Nepos que dès le tems d’Auguste les Romains regardoient déja la
Danse
comme un art qui peut contribuer au deréglement d
dans les Cours Etrangeres. Et comme les Instituteurs des differentes
danses
, leur avoient donné ou leurs noms propres, ou ceu
nt. C’est ainsi que j’apprens ce que c’étoit que les Orgyes parmi les
Danses
Bacchiques, ce que c’étoit que la Danse du Presso
oit que les Orgyes parmi les Danses Bacchiques, ce que c’étoit que la
Danse
du Pressoir parmi les Vendangeurs ; comment Cerès
Danse du Pressoir parmi les Vendangeurs ; comment Cerès enseigna les
Danses
Rustiques convenables aux Laboureurs pour lui ren
sson : comment le Dieu Pan & les Faunes apprirent aux Bergers les
Danses
Champêtres au son de la flute & des chalumeau
eur de ces Dieux. Je rapelle chez les Lacédémoniens l’invention de la
Danse
Militaire qui se pratiquoit au son de la flute, d
invention de la Danse Militaire qui se pratiquoit au son de la flute,
danse
dont ils furent redevables à Castor & Pollux,
, qui établirent des régles & des preceptes pour perfectioner les
danses
publiques. C’est du mélange de toutes ces danses
our perfectioner les danses publiques. C’est du mélange de toutes ces
danses
que les Grecs composerent la Théâtrale & les
à la correction des mœurs, par des caracteres qu’ils donnoient à ces
danses
, par le moyen desquels, à ce que nous apprennent
dans les raisons qui ont porté les Peres de l’Eglise à condamner les
danses
; la principale étoit le rapport qu’elles avoient
les coutumes, & les dissolutions du Paganisme ; mais surtout les
danses
Baladoires, contre lesquelles l’Eglise ne s’est r
qui ont fait tort à la noblesse & à la réputation de l’Art de la
danse
grave, sérieuse & Théâtrale. L’art des Danseu
parmi les Géans avant le Déluge, au rapport de Bérose, & même des
danses
Gigantesques. Et je termine mon Traité par la Dan
, & même des danses Gigantesques. Et je termine mon Traité par la
Danse
naturelle de quelques Elémens & de quelques a
ament de ce qu’on en a dit d’Orphée & d’Amphion. L’histoire de la
Danse
Sacrée en particulier auroit demandé une meilleur
ucien, & Athénée nous ont donné seulement une idée generale de la
Danse
; Meursius en a plus parlé dans son Traité de l’O
Chapitre premier. De la
Danse
en général, suivant l’opinion des Anciens. Il
la société civile. C’est dans cet esprit que je traite de celle de la
Danse
, dont nous n’avons eu jusqu’à présent qu’une conn
des mœurs, les Sacrificateurs & les grands Prêtres ont employé la
Danse
sacrée au culte le plus considérable de la Religi
art de la Guerre. Ce n’est pas la faute des Inventeurs de l’art de la
Danse
, si par succession de tems son usage a été corrom
es. Néanmoins Homere, pour nous prouver combien les Dieux aimoient la
Danse
, dit que Vulcain forgea des Automates, ou figures
epuis en bronze : on le croit aussi l’inventeur des Contre-danses. La
Danse
est tellement unie à la Musique, qu’on ne peut fa
iens & les Grecs, il n’étoit ni fête ni cérémonie complette où la
Danse
ne fût admise. Platon nous apprend même, en traça
des Sciences ; qu’on apprit la Musique pour régler la voix, & la
Danse
pour donner à toutes ses actions un air noble, dé
des esprits de feu, il est bon de lui donner de l’inclination pour la
Danse
, & de régler par la justesse de l’harmonie le
eux autres passions, en rendant le corps souple & léger. Ainsi la
Danse
prophane n’a pas seulement passé chez les Anciens
, Bacchus, & les Muses, pour leur apprendre à danser, surtout les
Danses
sacrées. Cet exercice étoit si estimé chez les An
se : c’est pourquoi les Législateurs ne regarderent point non plus la
Danse
comme un simple amusement. Les Egyptiens qui pass
premiers la connoissance des Sciences & des Arts, firent de leurs
Danses
des hiéroglifes d’action, dont les caracteres sem
louer le génie de celui qui le premier avoit mis en concert & en
danse
l’harmonie de l’Univers & tous les mouvemens
nie de l’Univers & tous les mouvemens des astres, exprimez par la
danse
astronomique : il conclut de-là qu’il devoit être
xpliquez sur ce sujet ; ils disent même que les Egyptiens avoient des
danses
qui représentoient les mouvemens célestes & l
nie de l’Univers. C’est aussi l’opinion de Lucien sur l’origine de la
danse
astronomique : il ajoute que c’est pour cela qu’i
s Planetes, qu’ils nommoient Antistrophes ou Retours : après les deux
danses
ils s’arrétoient pour chanter, & ces chants f
s anciens Astronomes. Nous voyons par-là que les Anciens ont porté la
Danse
bien plus loin que nous, puisque le culte de la R
differens, pouvoit représenter une Comédie, ils joignoient aussi à la
Danse
le Pantomime, qui sçavoit imiter par ses gestes t
nnes. La Toscane & la Sicile en ont aussi produit d’excellens. La
Danse
étoit si recommandable dans les premiers tems, qu
t des sacrifices en l’honneur de Thémis Déesse de la Justice, par des
danses
caractérisées qui exprimoient les attributs de ce
érisées qui exprimoient les attributs de cette Déesse : ces sortes de
danses
étoient composées par les Pontifes ou les grands
retes & Corybantes, tant en Crete, qu’en Phrygie, & que cette
danse
de fracas & de tumulte ne leur fut pas inutil
naissance. On attribue encore à Minverve ou Pallas l’invention d’une
danse
appelée Memphitique, pour célébrer la défaite des
célébrer la défaite des Titans : Athénée nous apprend que c’étoit une
danse
guerriere au son des instrumens militaires ; elle
s. Par la suite des tems les plus honnêtes gens cultiverent la simple
Danse
en Crete, convenable à la société civile : il se
l se forma des Maîtres pour l’instruction de cet Art ; desorte que la
Danse
devint le passe-tems non seulement des personnes
nemis. Pyrrhus acquit encore beaucoup de gloire par l’invention de la
danse
Pyrrique, qui se faisoit au son des trompettes, d
les plus belliqueux de toute la Grece, après avoir appris l’art de la
danse
militaire de Castor & Pollux, la cultiverent
orte que l’on peut dire qu’ils doivent une partie de leur gloire à la
Danse
& à la Musique : la jeunesse ne s’y exerçoit
la Musique : la jeunesse ne s’y exerçoit pas moins qu’aux armes ; la
Danse
finissoit tous les exercices : car alors un joueu
de Venus, comme s’ils eussent été de la partie. Il y avoit une autre
danse
attribuée à Venus, où il paroît qu’elle disoit, A
eunesse des preceptes de ce bel Art. La même chose se pratiquoit à la
danse
qu’on appelle Hormus, qui étoit un branle composé
un branle composé de filles & de garçons, où le garçon menoit la
danse
avec une contenance fiere, & les filles le su
i marquent la force & la tempérance. Ils avoient encore une autre
danse
de filles qui se faisoit nuds pieds, pour ne pas
tête, qui font des sauts périlleux : une autre troupe de jeunes gens
danse
encore au même endroit la danse de l’hymen, comme
eux : une autre troupe de jeunes gens danse encore au même endroit la
danse
de l’hymen, comme étant à une noce ; desorte qu’i
oluptueux, qu’on ne s’étonne pas qu’Homere les peigne si adonnez à la
Danse
; aussi Ulisse admire principalement leur adresse
plus agile à tous les exercices du corps, vû qu’ils s’exerçoient à la
Danse
dans les salles publiques depuis l’âge de cinq an
mme on le verra ci-après. Les Thessaliens faisoient tant d’état de la
Danse
, que leurs principaux Magistrats en empruntoient
le nom, & s’appeloient Proorquestres, comme qui diroit Meneurs de
Danses
: cette Inscription se lisoit sous leurs statues,
celui d’avoir bien fait à la bataille. Ces peuples avoient encore des
danses
particulieres en certaines fêtes, & d’autres
qui ne croyoient pas qu’on pût être initié dans les misteres, sans la
Danse
& la Musique, surtout pour la célébration des
ui qui les revéloit. Toutes les fêtes de Bacchus commençoient par des
danses
& des sauts composez & soutenus en cadenc
voit dompté les Lydiens, les Tyrrhéniens & les Indiens. Les trois
danses
les plus nobles dont les Baccantes & les Saty
lardes, Voltes, Passepieds, & Gavottes ; le Cycinnis répond à nos
danses
entremélées de gravité & de gaieté, comme la
Bourée, la Duchesse, & nos Branles ; & l’Emmelie répond à nos
danses
graves & sérieuses, comme la Courante, la Pav
a Courante, la Pavanne, la Sarabande, qui expriment la noblesse de la
Danse
. Strabon nous apprend aussi que dans l’île de Dél
s l’île de Délos on ne faisoit point de sacrifices sans y employer la
Danse
& la Musique ; on y voyoit des chœurs de jeun
y voyoit des chœurs de jeunes garçons, où les principaux menoient la
danse
au son de la flute, ou de la lyre. Les Indiens qu
e partie des Indes Occidentales, n’avoient point d’autre culte que la
Danse
au chant des hymnes, pour marquer leurs respects
ils vouloient imiter par-là le branle de ce bel astre : ces sortes de
danses
étoient caractérisées selon les principes de l’As
s insulaires adorent la Lune, & changent leurs chants & leurs
danses
en lamentations, quand ils la voïent obscurcie pa
omme de figure par des attitudes & les mouvemens surprenans de sa
danse
: c’est pourquoi Eustathius l’a fait passer aussi
mais rustique, grossier, & très vigoureux, lui apprit l’art de la
Danse
avant l’exercice des armes, pour un prélude de la
utes choses en deux, en la paix & en la guerre, & faire de la
Danse
& de la Musique le simbole de la paix. Socrat
e de son tems, au jugement des Dieux mêmes, n’a pas seulement loué la
Danse
, comme une chose qui sert beaucoup à donner la bo
sent écrit sur ce sujet, & rapporté l’origine de toutes sortes de
Danses
, les noms des compositeurs, & ceux des Danseu
le premier ou peut-être le seul qui a noté & figuré les pas de la
Danse
de son tems par des caracteres, de la même manier
s hiéroglifiques inventez par les Egyptiens pour la description de la
Danse
, comme on les trouve dans la Corographie de Feuil
liothéque du Roi. On trouve encore quelques Auteurs qui parlent de la
Danse
de la Grue, inventée par Thésée, après avoir tué
e font les grues quand elles volent par bandes. On croit aussi que la
danse
des Lapithes ou Phrigiens, qui se faisoit dans la
e ne se pratiquoit plus que par les Paysans dès le tems de Lucien. La
danse
des Matassins ou des Boufons est encore des plus
ons dans des Entrées à l’Opéra. Platon, dans ses loix, en parlant des
Danses
, approuve les unes & condamne les autres : il
n dansoit aux fêtes Saturnales & Baccanales, & telles que les
danses
Nuptiales chez les Romains du tems de Tibere. Il
gnemens de musique, des danseurs & des danseuses ; il y avoit une
danse
particuliere pour ce jour-là, au dire de Virgile
toutes les rues, qui étoient illuminées le soir, où l’on dansoit des
danses
publiques ; desorte que ce jour-là il n’étoit pas
lise a regardé aussi dès ce tems-là comme une partie de l’origine des
danses
baladoires. La danse sacrée des Saliens ou des Pr
ès ce tems-là comme une partie de l’origine des danses baladoires. La
danse
sacrée des Saliens ou des Prêtres de Mars, ne lai
chasser tous les Maîtres de Danses par un Arrêt du Sénat, à cause des
danses
lascives & licentieuses qui corrompoient les
p; licentieuses qui corrompoient les mœurs de ce tems-là ; surtout la
danse
Nuptiale, qui exprimoit toutes les libertez de l’
at quelques Sénateurs, pour avoir publiquement dansé de ces sortes de
danses
; par rapport au respect que les Romains avoient
anses ; par rapport au respect que les Romains avoient encore pour la
danse
Sacrée, & les danses graves & sérieuses.
espect que les Romains avoient encore pour la danse Sacrée, & les
danses
graves & sérieuses. Cicéron reprocha à Gabini
laire, d’avoir dansé en public : ce qui fait voir que dès ce tems, la
Danse
avoit déja perdu sa réputation originelle dans Ro
du sa réputation originelle dans Rome, autant par la prophanation des
danses
Sacrées, que par la corruption des danses publiqu
ant par la prophanation des danses Sacrées, que par la corruption des
danses
publiques ; & l’on vit chez les Romains toute
ion des danses publiques ; & l’on vit chez les Romains toutes les
Danses
vitieuses triompher de la pureté & de l’innoc
s vitieuses triompher de la pureté & de l’innocence des premieres
Danses
des Juifs, des Egyptiens & des Grecs. Ce n’ét
ulement à bien danser que les Anciens faisoient consister l’art de la
Danse
, mais en ce que l’Oracle de la Pythie avoit prono
a son visage dans cinq ou six Entrées, conforme aux caracteres de ses
danses
, & plus naturellement que s’il avoit eu des m
Siracuse & de Sicile, dans la LXXV. Olympiade, donna occasion aux
danses
figurées & aux gestes de Pantomimes dans l’It
ur des peuples fort sages, avoient coutume d’exercer la jeunesse à la
Danse
jusqu’à l’âge de trente ans. Dès l’enfance ils le
urs de la Gréce. Quant aux perfections du corps pour bien exprimer la
danse
, les Anciens vouloient que le Danseur ou le Panto
ns, comme il est rapporté plus au long dans Lucien, au chapitre de la
Danse
, où les curieux peuvent le voir. Ils trouveront,
La suite nous fera voir que les Auteurs qui ont parlé de l’art de la
Danse
, n’ont point porté leur imagination au-delà de l’
e dans son Traité d’Orchesographie, qu’il y avoit deux cens sortes de
danses
en usage chez les Grecs. Voilà à peu près ce que
oilà à peu près ce que l’Histoire nous a conservé sur l’origine de la
Danse
des Anciens, & ce qui m’a servi de canevas po
aire plaisir au Lecteur, en lui donnant d’abord une idée génerale des
danses
de l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le p
l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le premier Chapitre par la
danse
Sacrée, comme la plus respectable, surtout par ra
a même passé, au sentiment des Anciens, pour l’origine de toutes les
Danses
tant sacrées que prophanes, qui ont été inventées
structions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les
Danses
. Je pourrois me dispenser d’ajouter de nouvell
né des instructions pastorales pour exhorter les Fidèles à éviter les
danses
; et les curés attentifs au bien des ames confiée
ment, à remédier aux abus et aux désordres qui y régnoient. Celui des
danses
, dont il connoissoit les dangers, ne fut pas négl
dimanches et les fêtes, et autres jours de l’année, à l’occasion des
danses
qui ont coutume de s’y faire, et où Dieu se trouv
rs manières, nous défendons, sous peine d’excommunication, toutes les
danses
publiques aux principales fêtes de l’année, (ces
ce monde que pour faire pénitence ; et se souvenir que ceux à qui la
danse
est en particulier une occasion d’offenser Dieu m
st que ces jours de piété tournent en dissolution par les jeux et les
danses
, par la fréquentation des tavernes, par des débau
à les faire cesser : et, dans ce détail, il marque en particulier les
danses
. « Que l’on ne profane plus, dit-il, comme on fai
iés à la gloire de Dieu, par des œuvres serviles, par des jeux et des
danses
dissolues. » Dans le recueil des lettres pastora
gue énumération. Dans cette énumération il n’a eu garde d’omettre les
danses
. Les plaintes qu’il fait à ce sujet dans cette le
et une sainte imitation de leurs vertus ! A leur place, les jeux, les
danses
dissolues, les intempérances, les querelles s’y p
où il renouvela les ordonnances qu’il avoit déjà publiées contre les
danses
, et défendit à tous ses curés de recevoir, pour p
667, le Parlement de Paris avoit rendu deux arrèts pour interdire les
danses
publiques, sous peine de cent livres d’amende, ta
udit seigneur et à ses officiers, de permettre ni de souffrir aucunes
danse
publique dans le lieu de Récy, à peine de deux ce
é comme lui des instructions pastorales et des ordonnances contre les
danses
; mais ce que je viens d’en rapporter suffit pour
our le salut des ames, porte ceux qui en sont chargés par rapport aux
danses
, si contraires à l’une et à l’autre. Nous avons a
es instructions pastorales de plusieurs évêques de Flandre contre les
danses
; je me contenterai de citer sur cela les noms de
aturel de joindre à ces instructions pastorales, ce qui est dit de la
danse
dans plusieurs catéchismes donnés par les évêques
mber dans ce vice, mettent expressément au rang de ces occasions, les
danses
, comme les mauvais livres et les mauvaises chanso
termes formels : « Et comme les chansons tendres et amoureuses et les
danses
produisent le même effet, il faut aussi les évite
re qui ont écrit sur les règles des mœurs) s’accordent à défendre les
danses
comme étant très-pernicieuses. Le cardinal Bellar
la seule lumière naturelle a mis ce païen en état d’enseigner que la
danse
ne convient qu’à des personnes ivres ou insensées
ment nommer de telles inepties, vous avez la folie de vous livrer aux
danses
, même dans les jours les plus sacrés et les plus
comment ce n’en est pas un que des hommes dansent avec des femmes, la
danse
pouvant facilement porter à ces crimes. » Enfin,
pelée Nazareth, à une vierge nommée Marie. Parlant encore contre les
danses
, il dit : « Oh ! si au milieu des danses quelqu’u
. Parlant encore contre les danses, il dit : « Oh ! si au milieu des
danses
quelqu’un vous ouvroit les yeux pour voir le gran
pprochent de ceux et de celles qu’ils trouvent dans les assemblées de
danses
, et comme ils sont appliqués à jeter dans le cœur
rand nombre de raisons pour montrer avec quel soin il faut éviter les
danses
. Une première raison, c’est que le temps de la vi
se divertir, et surtout par un divertissement aussi dissipant que la
danse
; mais le temps de gémir et de pleurer, parce que
autour de lui que des sujets d’affliction. La seconde, c’est que les
danses
sont un culte rendu au démon qui en a été l’inven
La troisième raison pour laquelle ce théologien veut qu’on évite les
danses
, c’est à cause du grand nombre de péchés qui s’y
nce, (2. part. tit. 6. c. 6.) après avoir comparé les mouvemens de la
danse
à ceux du démon, qui tourne autour de nous comme
e donne à cet endroit de l’Apocalypse, en en faisant usage contre les
danses
: « Ces sauterelles, dit-il, sont les personnes q
auterelles sortent, c’est le fond de l’enfer, parce que l’amour de la
danse
est inspiré par les démons dont l’enfer est la de
s de la concupiscence et de l’impudicité, qui ont donné naissance aux
danses
, et qu’elles enflamment de plus en plus. Les saut
des personnes de l’autre sexe qui dansent, et qui, avant d’aller à la
danse
, ont plus de soin de se parer que dans toute occa
es esprits de malice. » Le même saint continuant à parler contre les
danses
, traite d’ennemis de Dieu ceux qui les aiment ; e
les sacremens. Il le prouve par les raisonnemens suivans : « Par les
danses
, on agit contre le sacrement de baptême, parce qu
renoncer au diable, à ses pompes et à ses œuvres, ne pouvant aimer la
danse
sans suivre le diable, qui y porte, sans s’attach
acher à ses pompes au rang desquelles il faut certainement mettre les
danses
, et sans y faire ses œuvres, qui sont les péchés
sont les péchés dont (comme nous l’avons déjà dit bien des fois) les
danses
sont une source très-abondante. Contre le sacreme
e de la croix, on porte par les gestes et les postures indécentes des
danses
, le sceau et le caractère du démon, de qui vient
es mondaines. Contre le sacrement de mariage, qui est outragé par les
danses
dans les personnes mariées, parce que les danses
est outragé par les danses dans les personnes mariées, parce que les
danses
donnent très-souvent occasion à de mauvaises pens
maladie, ou qu’on espère de recevoir avant de mourir, puisque par les
danses
on se sert pour offenser Dieu, de ses pieds qui o
u qu’on espère qui y seront faites un jour. » Si ceux qui aiment les
danses
se déclarent ainsi les ennemis de Dieu par les ou
ints que Dieu glorifie dans le ciel, en profanant leurs fêtes par les
danses
qui se font en ces jours-là plutôt qu’en tout aut
n herbâ viridi mundanœ voluptatis. Ensuite il dit en particulier des
danses
, qui sont un de ces plaisirs mondains et des plus
et des plus dangereux, que la fragilité des hommes est telle, que les
danses
deviennent le principe presque inévitable d’une m
peu après, que tous les péchés se trouvent comme rassemblés dans les
danses
: Nota quod omnia peccata chorisant in choreâ.
eurs grands hommes, qui, à l’envi les uns des autres ont condamné les
danses
et se sont efforcés d’en détourner, je ne dois pa
it en forme de dialogue, au vingt-quatrième dialogue, qui est sur les
danses
, il fait parler la joie et la raison. La joie dit
ie et la raison. La joie dit qu’elle trouve un grand plaisir dans les
danses
; qu’elle s’y porte avec ardeur, et que c’est pou
t être par là élevé à Dieu et aux choses spirituelles ; mais dans les
danses
il n’y a rien qui ne soit propre à porter au crim
e au-dehors ce qu’il y a dans l’ame… O plaisir ridicule que celui des
danses
! Supposez que vous assistiez à une danse où il n
sir ridicule que celui des danses ! Supposez que vous assistiez à une
danse
où il n’y a point d’instrumens, et que vous y voy
emmes, faire en silence tous les différens tours qui se font dans les
danses
, revenir sans cesse au lieu d’où ils sont partis,
sont partis, et faire toutes les autres inepties qui accompagnent les
danses
; dites-moi, je vous prie, si vous avez jamais ri
de ridicule et d’indécent dans les mouvemens du corps qui se font aux
danses
: mais alors c’est une folie qui en couvre une au
ense moins au plaisir présent, qu’à celui qu’on se promet ensuite. La
danse
est donc comme un prélude de l’impureté : Non ta
la mollesse du chant et les ténèbres de la nuit, pendant laquelle les
danses
se font souvent, et qui est naturellement ennemie
, le plaisir que vous croyez rendre innocent en lui donnant le nom de
danse
, en couvrant ainsi le crime sous le voile d’un je
imen obnubitis… Otez toute impudicité, et vous aurez bientôt ôté les
danses
: Tolle libidinem, sustuleris choream. Dans les
ntôt ôté les danses : Tolle libidinem, sustuleris choream. Dans les
danses
, c’est la légèreté de l’esprit qui rend les corps
volubilitas corpora secum volvit ; en sorte que c’est proprement aux
danses
qu’on peut avec raison appliquer cette parole du
um stuprorum causa fuit. » Tel est le jugement de Pétrarque sur les
danses
qui se faisoient de son temps, et qui assurément
oquette, évêque d’Autun, pensant que s’il pouvoit alléguer contre les
danses
l’autorité de quelque homme du monde, en réputati
où les beaux objets, les flambeaux, les violons et l’agitation de la
danse
échaufferoient des anachorètes. Les vieilles gens
nitens et pénitentes qui fréquentent les bals et autres assemblées de
danses
. Après cela accusera-t-on de rigorisme ceux qui t
rapporté le jugement que des théologiens plus anciens ont porté de la
danse
, je vais en citer quelques autres plus récens, et
primer la concupiscence, emploie un chapitre entier à montrer que les
danses
sont si dangereuses, qu’elles se passent rarement
règles pour l’observer exactement, donne pour huitième règle, que les
danses
sont dangereuses pour la chasteté et l’innocence
cun bon livre de morale, dont l’auteur, s’il a occasion de parler des
danses
, n’en parle pour les condamner, et pour exhorter
ctrine, imprimés chez Estienne, parlant des comédies, des bals et des
danses
, s’exprime ainsi dans l’art. 73 de la première pa
t porter le même jugement des bals ; et généralement toutes sortes de
danses
doivent être regardées comme dangereuses : Comed
octeurs de Sorbonne sur plusieurs questions proposées par rapport aux
danses
; et les réponses faites à chaque question tenden
s réponses faites à chaque question tendent à montrer les dangers des
danses
, et que les curés et les confesseurs doivent appo
après tout, pourquoi hésitons-nous à appeler en témoignage contre les
danses
ces théologiens, quoique séparés de la communion
20 janvier.
Danses
de jadis et danses d’aujourd’hui. En organisant
20 janvier. Danses de jadis et
danses
d’aujourd’hui. En organisant pour ses fidèles l
En organisant pour ses fidèles lectrices une matinée consacrée aux «
danses
de jadis et aux danses d’aujourd’hui », le magazi
fidèles lectrices une matinée consacrée aux « danses de jadis et aux
danses
d’aujourd’hui », le magazine Femina a été très he
is en défaut, nous présenter les faits essentiels de l’histoire de la
danse
; quelques brefs aperçus sur les danses de salon
essentiels de l’histoire de la danse ; quelques brefs aperçus sur les
danses
de salon modernes vinrent compléter son exposé. C
uste sur les rapports entre la mode des robes drapées et l’allure des
danses
entravées et hésitantes ou bien encore sur les va
mble, un développement plus ample. Ce n’est pas, cependant, entre les
danses
de jadis et celles d’aujourd’hui qu’était partagé
les d’aujourd’hui qu’était partagé le programme, mais plutôt entre la
danse
de théâtre et celle de salon. Mlle Bos et M. Raym
e de salon. Mlle Bos et M. Raymond étaient venus plaider la cause des
danses
Directoire, et l’étoile a même eu le courage d’ex
s trois demoiselles Guy vinrent nous dire sur ce qu’ils pensent de la
danse
antique, la vérité toute nue. Or, c’est nous, les
Dionysos ou des Folies-Eleusines. Très importante la présentation de
danses
modernes ou tout récemment créées. Mais comment u
ulgaire fox-trott, ce qui m’amène à supposer qu’il y a, en somme, une
danse
moderne unique qui comporte un grand nombre de va
Sur la
danse
moderne Baladin Baladin, s. m. danseur fa
péra Comique [Article non signé] (B) Baladoire Baladoire, adj.
danse
baladoire, il se décline : ce sont les danses con
oire Baladoire, adj. danse baladoire, il se décline : ce sont les
danses
contre lesquelles les saints canons, les Peres de
se sont élevés avec tant de force : les Païens mêmes réprouvaient ces
danses
licencieuses. Les danseurs et les danseuses les e
en usage les premiers jours de l’an et le premier jour de Mai. Voyez
Danse
. Le pape Zacharie en 744 fit un décret pour les a
e Zacharie en 744 fit un décret pour les abolir, ainsi que toutes les
danses
qui se faisaient sous prétexte de la danse sacrée
lir, ainsi que toutes les danses qui se faisaient sous prétexte de la
danse
sacrée. Il y a plusieurs ordonnances de nos Rois
s et déclarations des Rois de France. (B) Bocane Bocane, s. f.
danse
grave, ainsi nommée de Bocan, maître à danser de
nser en 1645 : elle n’est plus d’usage. (B) Brandons Brandons,
danse
des brandons ; on exécutait cette danse dans plus
(B) Brandons Brandons, danse des brandons ; on exécutait cette
danse
dans plusieurs villes de France, le premier diman
ues ; et c’est de là qu’on leur avait donné le nom de brandons. Voyez
Danse
sacrée. Les ordonnances de nos rois ont sagement
oyez Danse sacrée. Les ordonnances de nos rois ont sagement aboli ces
danses
, ainsi que les baladoires [voir Baladoire] les no
danserons pour voue. Cette coutume est abolie. Bonnet, Histoire de la
danse
. (B) Bourrée — avec l’auteur des termes d’orch
Il y a des pas qu’on nomme pas de bourrée. Voyez plus bas. Il y a une
danse
qu’on nomme la bourrée : elle est gaie, et on cro
. Mouret a fait de jolies bourrées ; il a porté ce genre d’airs et de
danse
dans ses ballets. On l’a peu suivi, cette danse n
ce genre d’airs et de danse dans ses ballets. On l’a peu suivi, cette
danse
ne paraissant pas assez noble pour le théâtre de
uteur inconnu.] Branle Branle, s. m. terme d’Orchestique ou de
danse
; c’est un pas composé de plusieurs personnes qui
’on nomme branle à mener. Dans cette espèce de branle, chacun mène la
danse
à son tour, et se met après à la queue. C’est pou
se met après à la queue. C’est pour l’ordinaire aux chansons que l’on
danse
les branles. Orchésographie de Thoinot Arbeau. (B
rchésographie de Thoinot Arbeau. (B) Chaconne Chaconne, s. f. (
Danse
.) elle tient de la danse haute, et de la danse te
Arbeau. (B) Chaconne Chaconne, s. f. (Danse.) elle tient de la
danse
haute, et de la danse terre à terre, et s’exécute
e Chaconne, s. f. (Danse.) elle tient de la danse haute, et de la
danse
terre à terre, et s’exécute sur une chaconne, ou
ousseau et d’Alembert]. On a porté fort loin de nos jours ce genre de
danse
. Le fameux M. Dupré n’en a guère exécuté d’autre.
on ait encore vu en Europe. (B) Contredanse Contredanse, s. f.
danse
qui s’exécute à quatre, à six et à huit personnes
composée de pas différents, selon la nature des airs sur lesquels on
danse
. Au bal de l’Opéra on danse dans les deux bouts d
selon la nature des airs sur lesquels on danse. Au bal de l’Opéra on
danse
dans les deux bouts de la salle des contredanses
et l’auteur des termes d’orchestique Courante, s. f. (Musique et
Danse
.) ancienne espèce de danse dont l’air est lent, e
rchestique Courante, s. f. (Musique et Danse.) ancienne espèce de
danse
dont l’air est lent, et se note ordinairement en
composée d’un temps, d’un pas, d’un balancement, et d’un coupé. On la
danse
à deux. [Auteur inconnu.] C’est par cette danse q
et d’un coupé. On la danse à deux. [Auteur inconnu.] C’est par cette
danse
qu’on commençait les bals anciennement. Elle est
. Elle est purement française. Les menuets ont pris la place de cette
danse
, qu’on n’exécute presque plus. Il y a le pas de c
le pas de courante qu’on fait entrer dans la composition de plusieurs
danses
. Dans les premiers temps qu’on trouva la courante
els, qu’ils donnent une grande facilité pour bien exécuter les autres
danses
. On nomme ce pas temps, parce qu’il est renfermé
rechat — avec l’auteur des termes d’orchestique Entrechat, s. m. (
Danse
.) c’est un saut léger et brillant, pendant lequel
entendu dans les commencements de grands murmures sur l’agilité de la
danse
moderne : Ce n’est pas ainsi, disait-on, que les
ade — avec l’auteur des termes d’orchestique Gargouillade, s. f. (
Danse
). Ce pas est consacré aux entrées de vents, de dé
re un pas, quelque bien composé qu’il puisse être d’ailleurs. Dans la
danse
comique on s’en sert avec succès, comme un pas qu
ées à l’homme par la nature. Voyez Chant, Voix [Article de Rousseau],
Danse
, Déclamation. L’homme a senti, dès qu’il a respir
anière la source primitive de ce que les anciens et nous avons appelé
danse
. Voyez l’article suivant [Geste (Danse)]. Pour pa
s anciens et nous avons appelé danse. Voyez l’article suivant [Geste (
Danse
)]. Pour parler du geste d’une manière utile aux A
uquel il s’unit, pour en devenir une principale partie. (B) Geste (
Danse
) Geste, (Danse.) la Danse est l’art des geste
ur en devenir une principale partie. (B) Geste (Danse) Geste, (
Danse
.) la Danse est l’art des gestes ; on a expliqué à
ir une principale partie. (B) Geste (Danse) Geste, (Danse.) la
Danse
est l’art des gestes ; on a expliqué à cet articl
le dans les volumes précédents l’objet et l’origine de cet art. Voyez
Danse
. Il ne reste ici qu’une observation à faire pour
ssole des artistes modernes qui ont acquis quelque réputation dans la
danse
du théâtre. Observer, réfléchir, lire, leur parai
ès puissante pour s’aider du secours du masque, non-seulement dans la
Danse
, mais encore dans la déclamation chantée de leurs
d’abord ; peut-on se refuser à l’abolition d’un abus si nuisible à la
Danse
? L’habitude dans les Arts doit-elle toujours pré
Les danseurs qui méritent qu’on leur réponde, m’ont opposé 1°. Que la
danse
vive demande quelquefois des efforts qui influent
nt, et que leur adresse sait proportionner aux différentes entrées de
danse
qu’elles exécutent. Ces deux raisons ne sont que
’art des Laval et des Marcel, qui ont senti l’un et l’autre ce que la
Danse
devait être, est un aide sûr pour la belle nature
es, rapides, brillants et moelleux. C’est sous de tels maîtres que la
danse
française peut acquérir cette expression enchante
excellents maîtres, la vie qui leur manque, qui peut seule ranimer la
Danse
et satisfaire pleinement les vrais amateurs. (B)
que, IIe partie, livre IV, chap. 6, « Preuves de la possibilité de la
Danse
en action »]
Je déclare donc, avant d’entrer en matière, que je ne crois point la
Danse
la plus excellente chose qu’on puisse faire, et q
tier pour établir un système tout à fait nouveau sur la Musique et la
Danse
des Grecs et des Romains. Il prétend que leur Cha
omains. Il prétend que leur Chant n’était point un Chant, et que leur
Danse
n’était point une Danse. On ne peut mettre ni pl
eur Chant n’était point un Chant, et que leur Danse n’était point une
Danse
. On ne peut mettre ni plus d’esprit, ni plus d’é
saient sur leurs théâtres de la manière à peu près que l’on chante et
danse
sur le nôtre ; mais comme les chants et les danse
que l’on chante et danse sur le nôtre ; mais comme les chants et les
danses
de son temps ne lui paraissaient avoir qu’un rapp
avoir qu’un rapport très éloigné avec les prodiges que le Chant et la
Danse
ont opérés autrefois à Rome et dans Athènes ; que
s qu’il voyait faire étaient la perfection possible du Chant et de la
Danse
. 2°. Qu’il fallait indispensablement que ce que l
fallait indispensablement que ce que les Anciens appelaient Chant et
Danse
fût toute autre chose que ce que nous nommons com
a pas fait fortune. Il appela le Chant des Anciens Récitation et leur
danse
Saltation. Or ce système n’a pour base que deux e
Premièrement les parties mécaniques de la Musique, du Chant et de la
Danse
des Grecs et des Romains étaient évidemment pour
lerai à fond dans un ouvrage particulier, pour ne m’occuper que de la
danse
qui doit être aujourd’hui mon sujet unique. Or je
exemple, les Orgies, sur laquelle on ne voie gravés des mouvements de
Danse
parfaitement semblables aux mouvements de la nôtr
le même caractère. Homère nous retrace dans l’Iliade les exercices de
Danse
des héros grecs. Il nous décrit les danses gravée
s l’Iliade les exercices de Danse des héros grecs. Il nous décrit les
danses
gravées sur le Bouclier d’Achille. Il nous peint
le Bouclier d’Achille. Il nous peint la supériorité de Mérion dans la
Danse
. Les Historiens, les Philosophes, les Poètes, les
rt ou cet exercice avec les mêmes expressions. Je vois partout que la
Danse
était formée de pas mesurés, de gestes, d’attitud
s’exécutaient au son des Instruments ou de la voix. Secondement, les
Danses
des Fêtes particulières des Anciens furent appelé
orme même aucune prétention sur ce point. Or il est évident que si la
Danse
théâtrale ancienne n’avait pas été formée des pas
e n’avait pas été formée des pas, des attitudes, des mouvements de la
Danse
simple, si elle avait eu un autre fond, en un mot
e avait eu un autre fond, en un mot si elle n’avait pas été une vraie
danse
, les Grecs et les Romains, les plus exacts de tou
autre. Ils firent des mots sans nombre pour expliquer les différentes
Danses
qu’ils exécutaient : chacune a son nom qui la dis
ur à fait dissemblables. Troisièmement, la diversité des effets de la
Danse
théâtrale ancienne et de la nôtre, qui a induit l
uite historique de cet Ouvrage. Quatrièmement, l’Abbé Du Bos a cru la
Danse
de son temps parvenue au plus haut point de perfe
é par l’Abbé Du Bos sur le fondement de la perfection prétendue de la
Danse
de son temps, s’écroule donc évidemment de lui-mê
st neuve en notre langue ; quoique nous ayons déjà une Histoire de la
Danse
6, et un Traité des Ballets 7. Le premier de ces
e que nous n’avons plus et qui n’a qu’un rapport très éloigné avec la
Danse
théâtrale, telle que je prétends qu’elle doit êtr
clarer auteur par un Arrêt du Parlement, ne sont que des Rudiments de
Danse
. Mon objet est une espèce de poétique de cet Art.
de transcrire ici ce que l’Abbé Du Bos a recueilli à ce sujet sur la
Danse
. La connaissance des faits, abrège les discussion
u’alors, bien des personnes dirent qu’on corrompait le bon goût de la
Danse
, et qu’on allait en faire un Baladinage. Je ne di
est vicieux […] mais le public s’est si bien accoutumé à la nouvelle
Danse
théâtrale, qu’il trouverait fade aujourd’hui le g
ouvelle Danse théâtrale, qu’il trouverait fade aujourd’hui le goût de
Danse
lequel y régnait autrefois. Ceux qui ont vu notre
ui le goût de Danse lequel y régnait autrefois. Ceux qui ont vu notre
Danse
théâtrale arriver par degrés à la perfection où e
rapporter, il résulte 1°. Que les embellissements que Lully fit à la
Danse
du théâtre, furent d’abord jugés un Baladinage ;
Bos écrivait on était très persuadé, ainsi que lui, en France, que la
Danse
de notre Opéra était parvenue au point de perfect
on tient à Paris à peu près le même langage sur chacun des pas que la
Danse
fait sur notre Théâtre pour avancer. Ce qu’on cro
que la Danse fait sur notre Théâtre pour avancer. Ce qu’on croyait la
Danse
noble, a été remplacé par ce qu’on a appelé un Ba
a appelé un Baladinage. Ce Baladinage est devenu à son tour la seule
Danse
noble, à laquelle on a substitué dans les suites
r la seule Danse noble, à laquelle on a substitué dans les suites une
Danse
plus animée, que les louangeurs du temps passé on
l’Art. La prévention s’expliquera de même sans doute, si une nouvelle
Danse
mieux composée, plus active, moins monotone, s’ét
les mots, la langue, en un mot trouvée et convenue. En écrivant de la
Danse
, je suppose de même les pas et les figures, qui n
Tripudium. 4. Voyez Meursius. 5. Je ne parle ici que du fond de la
Danse
. Nous commençons à la varier, à y mettre un feu q
. Il était Chanoine de Langres. La Chorégraphie est l’art de noter la
Danse
, comme on note la Musique. 9. Je n’ai point enco
Introduction. L a
danse
, dont l’origine remonte aux premiers âges du mond
s ; les traits du visage participèrent à ces mouvemens divers ; et la
danse
devint un art universel et estimé. La danse a été
mouvemens divers ; et la danse devint un art universel et estimé. La
danse
a été en usage chez tous les peuples civilisés et
ébreux et après le passage de la Mer Rouge, institua des fêtes et des
danses
; David dansa devant l’Arche sainte : Socrate app
s commentateurs des Anciens, que les Égyptiens représentaient par des
danses
les mouvemens célestes et l’harmonie de l’univers
té, les sacrifices étaient accompagnés de cris de joie, et surtout de
danses
: toute la nature semblait sourire à leurs fêtes
semblait sourire à leurs fêtes publiques. Ils avaient trois sortes de
danses
: l’une grave, nommée emmeline, à laquelle répond
anses : l’une grave, nommée emmeline, à laquelle répondent nos basses
danses
pavanes et nos menuets ; la seconde, qu’ils nomma
rcées et éloignées du ton de la bonne société. C’est de l’étude de la
danse
que naissent les dispositions favorables pour acq
ait un art plein de grâces et de charmes : on se tourna alors vers la
danse
de théâtre, et l’on s’en occupa entièrement, comm
parvenir à former des élèves, qui uniront à la noblesse décente de la
danse
ancienne, l’aisance et la grâce de la danse moder
la noblesse décente de la danse ancienne, l’aisance et la grâce de la
danse
moderne. Tels sont les principes qui servent de b
étude de la nature. Je reviens, en finissant, sur les avantages de la
danse
. C’est à la danse que la jeunesse doit cette soup
. Je reviens, en finissant, sur les avantages de la danse. C’est à la
danse
que la jeunesse doit cette souplesse dans toutes
avantages qu’ils avaient acquis par une étude profonde, au tems où la
danse
était estimée et recherchée. La danse relève, emb
e étude profonde, au tems où la danse était estimée et recherchée. La
danse
relève, embellit, perfectionne l’ouvrage de la na
e en étourderie et conduit trop souvent à l’incivilité. 1. Sorte de
danse
qui se danse encore dans les campagnes de la ci-d
ie et conduit trop souvent à l’incivilité. 1. Sorte de danse qui se
danse
encore dans les campagnes de la ci-devant provinc
rivait au-dessous de chaque note de l’air les mouvemens et les pas de
danse
qui lui paraissaient convenables. Beauchamps donn
ris dans les saintes Ecritures des autorités pour la condamnation des
danses
, j’en ai pris ensuite dans les ouvrages et les se
personnes qui, remplies de l’esprit du monde, prennent la défense des
danses
, pour affoiblir l’impression de ce qu’ont dit con
, disent-ils, animé leur zèle à ce sujet, c’est que de leur temps les
danses
étoient jointes à l’idolâtrie, et qu’elles se fai
les se faisoient en l’honneur des fausses divinités ; au lieu que les
danses
qui se font parmi nous, sont de simples divertiss
itieux. Je conviens que l’idolâtrie n’ayant plus lieu parmi nous, les
danses
d’aujourd’hui n’en sont pas une suite ; mais outr
seule suffire pour en inspirer de l’éloignement à des chrétiens, ces
danses
n’étoient infectées d’idolâtrie, que parce qu’ell
s les motifs par lesquels les saints Pères de l’Eglise attaquoient la
danse
. Quoiqu’il n’y eût point d’idolâtrie extérieure e
sir aux démons qui mettent leur joie dans la perte des ames, dont les
danses
sont une occasion très-ordinaire. Qu’on fasse att
qui s’y voit d’immodeste. Or, cette raison ne regarde-t-elle pas les
danses
qui se font maintenant, comme celles qui se faiso
qui le déshonorent, et qui nous rapprochent si fort du paganisme, les
danses
seroient-elles moins dangereuses qu’elles ne l’ét
rs ? Ce que les saints Pères de l’Eglise ont dit autrefois contre les
danses
, a donc encore plus de force par rapport à nous,
nous, que par rapport aux Fidèles de leur temps ; par conséquent, les
danses
doivent être plus sévèrement défendues aujourd’hu
ait remarquer ici dans les spectacles, se trouvent également dans les
danses
. Sa réponse frappe donc autant les danses que les
trouvent également dans les danses. Sa réponse frappe donc autant les
danses
que les spectacles ; et elle trouve par conséquen
à la vie dévote de saint François de Sales : (c. 23 et 24.) « Que les
danses
et les bals sont des choses indifférentes de leur
François de Sales, et l’on verra que cet aimable saint envisageoit la
danse
comme un simple mouvement du corps, abstraction f
gnent, comme la réunion des deux sexes. Car aussitôt, considérant les
danses
de la manière dont elles se font aujourd’hui, il
y engendre fort aisément » : c’est pourquoi il croit pouvoir dire des
danses
ce que tous les médecins disent des champignons.
e les meilleurs ne valent rien. Je vous en dis autant des bals et des
danses
. Ces sortes de divertissemens ridicules sont ordi
ez pour en éloigner ? Si après cela saint François de Sales donne les
danses
comme une chose indifférente de leur nature, ce n
fort saintes, auxquelles il dit « qu’il faut avoir recours après les
danses
, pour empêcher les impressions dangereuses que le
xemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la
danse
, que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer p
lusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la
danse
et à cause des danses ; que plusieurs religieux e
ûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des
danses
; que plusieurs religieux et personnes de piété é
’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la
danse
, à toutes ces considérations, que saint François
i pratiqué, ni même praticable, ce qu’il paroît dire de favorable aux
danses
ne tombe-t-il pas de lui-même ? Et n’est-il pas é
même ? Et n’est-il pas évident que c’est bien réellement défendre les
danses
, que de ne les permettre qu’à des conditions qu’o
Voilà pourtant tout ce qu’on peut alléguer d’un saint en faveur de la
danse
: n’en doit-on pas conclure qu’il faut que ce div
u’elles sont dans l’usage ordinaire ». Quand donc, en considérant les
danses
spéculativement et dans une généralité métaphysiq
sique, on trouveroit par le raisonnement, qu’il peut y avoir quelques
danses
innocentes, il n’en est pas moins vrai que par un
solument danser sans péché, si presque toujours on y pèche pendant la
danse
ou après, ou si, n’y péchant pas, on s’expose vis
III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les
Danses
. Les saints Pères qui ont été chacun dans leur
r temps les organes de l’Eglise, ont tous parlé avec force contre les
danses
. Le premier dont je dois rapporter le témoignage
rtant à célébrer spirituellement le sabbat ou le dimanche, il met les
danses
au nombre des actions qu’on doit particulièrement
a faite contre les excès du vin, s’élève aussi avec force contre les
danses
, et particulièrement contre les jeunes personnes
hardi, elles se livrent à des ris immodérés, et s’agitent dans leurs
danses
comme des personnes qui sont dans des transports
omnem juvenum libidinem in se ipsis provocantes ; enfin, faisant ces
danses
hors des murs de la ville où les saints martyrs s
obscenitatis suæ effecerunt. » Tout ce que saint Basile dit ici des
danses
contre lesquelles il s’élève, ne se trouve-t-il p
e, puisque rien n’est plus facile et plus ordinaire ? Enfin, dans les
danses
d’aujourd’hui, respecte-t-on plus la présence de
de l’Eglise qui a le plus souvent et plus fortement parlé contre les
danses
. Il le fait d’abord en expliquant à son peuple l’
manderoit, elle eut la cruauté de lui demander, comme pour prix de sa
danse
, la tête de saint Jean-Baptiste. Sur quoi le sain
e d’Hérodiade un double crime, et d’avoir dansé et d’avoir plu par sa
danse
: Duplex crimen, et quòd saltavit et quòd placue
Jean-Chrysostôme, c’est que le diable se trouve partout où il y a des
danses
: (pag. 498.) Ubì saltatio, ibì diabolus. « Les
pour en faire un usage aussi honteux que celui qu’on en fait dans les
danses
, mais seulement pour marcher modestement. Si le c
e l’est-elle ? Si corpus id agens turpe est, multò magìs anima. Ces
danses
sont les divertissemens des démons, et c’est par
altant, sic adulantur dæmonum ministrì. (pag. 500.) A la vérité, les
danses
d’aujourd’hui ne causent pas la mort de saint Jea
mas simul recumbentium. Si la fille d’Hérodiade ne se trouve pas aux
danses
d’aujourd’hui, le diable qui dansa alors, en quel
ors, en quelque sorte, en elle, s’y trouve, et les anime ; et par ces
danses
, il entraîne captives les ames qu’il trouve dans
ion si effrayante et trop véritable de ce qui se passe, même dans les
danses
de notre temps, ne doit pas trembler, s’il lui re
lui reste un peu de foi ? Et qui de ceux qui prennent la défense des
danses
, osera préférer son autorité et celle des aveugle
ue « rien n’est plus immodeste que de se donner en spectacle dans les
danses
, pour y imiter les gestes indécens et les posture
out est à craindre des attraits de la volupté, lorsqu’on finit par la
danse
les autres divertissemens ». Ibì intecta verecun
jet cette parole d’un païen, qu’une personne qui n’est point ivre, ne
danse
point, à moins qu’elle ne soit folle. (Nous diron
de la sagesse du siècle, l’ivresse ou la folie sont le principe de la
danse
, qu’en doit on penser selon les Ecritures, où ce
danseuse, fait voir quelles funestes suites le plaisir criminel de la
danse
entraîne après lui ? » Il en fait une autre sur c
er sans crainte sa pudeur ? Car quelle pudeur peut-il y avoir où l’on
danse
? Quid enim potuit de adulterâ discere, nisi dam
enim ibì verecundiœ potest esse ubì saltatur ? » Voilà une fille qui
danse
, ajoute S. Ambroise, mais c’est la fille d’une ad
la Religion ! On sait parfaitement les règles de la musique et de la
danse
; et on n’a presque aucune idée des mystères de J
son temps ! Il ne vit jamais qu’avec la plus vive douleur, celui des
danses
, et surtout de celles que le concours des Fidèles
t son ministère, il eut le bonheur d’y réussir ! Il blâme d’abord les
danses
en général, en quelque temps et en quelque lieu q
les Fidèles, qu’il ne pouvoit plus les persécuter autrement ; que les
danses
sont un des moyens qu’il emploie pour les perdre.
s des chrétiens, ils déchirent les ames. « Et comment ? C’est par les
danses
, les blasphèmes, les impudicités : Quia non habe
t corpora christianorum, sed lacerant animas christianorum. » Si les
danses
étoient un divertissement indifférent et permis,
diligentiæ, etc. » Est-ce sans raison que saint Augustin donne aux
danses
le nom de peste ? Ét n’est-il pas évident qu’il n
écration et de l’adoration du veau d’or, où les excès de bouche et de
danses
aient eu lieu pour la célébration d’une fête : «
pour porter au peuple ces tables de la loi, Moïse vit le veau et les
danses
qui se faisoient en son honneur : alors sa colère
lus célébrer, à l’avenir, les fêtes des martyrs par des chansons, des
danses
et des excès de bouche qui les profanoient. Il le
-on pas espérer qu’élevant comme lui avec force leurs voix contre les
danses
, on les verroit cesser, du moins en beaucoup d’en
inteté du christianisme : pouvoit-il manquer de s’y élever contre les
danses
? Voyons en quels termes il en parle (Edit. de Co
Dans quel livre des apôtres trouve-t-on aucune décision favorable aux
danses
? Si un pareil divertissement peut être permis à
es psaumes : ce chant met en fuite les démons. « Mais, où il y a des
danses
et des instrumens pour y exciter, là, est la fête
faire le mal au lieu du bien ! Aujourd’hui on les verra s’adonner aux
danses
, selon la doctrine de satan, aujourd’hui ils paro
rd’hui avec les anges les cantiques du Seigneur, pour être demain aux
danses
avec les démons : Noli hodiè psallere cum angeli
u . (1 Cor. c. 10, v. 31.) Est-ce à quoi l’on fait attention dans les
danses
?… On vous le répète, mes frères, ces divertissem
procurer des plaisirs ? Un seul accès de fièvre peut mettre fin à vos
danses
et à vos autres divertissemens. Une seule heure p
aux. En effet, on ne peut ici-bas se plaire comme les démons dans les
danses
, et se réjouir avec les anges dans le ciel : Neq
. » Après avoir entendu saint Ephrem parler si fortement contre les
danses
, et alléguer de si puissans motifs et de si forte
aucoup d’autres ? Je finis toutes ces autorités des saints contre les
danses
, par celle de S. Charles, archevêque de Milan, qu
oliers et laïques, entraînèrent, comme malgré lui, à une assemblée de
danses
un philosophe très-grave, qui ayant considéré ave
s de Milan tenus de son temps ; ainsi on trouve ses sentimens sur les
danses
dans les réglemens de ces conciles. Dans le trois
) où il est parlé de la manière de célébrer les fêtes des saints, les
danses
y sont expressément défendues ; et quoique le con
célèbre l’Office divin, ce qu’il dit des maux de toute espèce que les
danses
en général entraînent après elles, fait voir qu’e
temps, ni en aucune circonstance. « On ne s’assemble jamais pour les
danses
, est-il dit dans ce concile, sans que Dieu y soit
simis Dei offensionibus. » Et comment le concile montre-t-il que les
danses
sont pour l’ordinaire une source de beaucoup et d
et beaucoup d’autres maux sont très-souvent les malheureux fruits des
danses
: Tum propter cædes, rixas, dissidia, stupera, a
-on avoir tant soit peu à cœur son salut, et s’exposer, en aimant les
danses
, à tant et de si grands maux ? Mais surtout comme
u, même sans commettre soi-même ces péchés, en prenant la défense des
danses
qui en sont la source ? Le quatrième concile de M
utume de profaner les jours de fêtes par des œuvres serviles, par des
danses
, et autres actions semblables : Illorum qui serv
comme donnant lieu à beaucoup de péchés, il marque en particulier les
danses
, lesquelles, dit-il, excitent dans les ames des i
lement que leurs pénitens et leurs pénitentes aillent aux bals et aux
danses
? Et si le silence des prédicateurs ou des confes
uits dans les noces ; et entre ces abus, il marque principalement les
danses
. (act. part. 4., p. 402, col. 1, à la fin.) Præc
entiam aget tribus annis. Il est vrai qu’il s’agit dans le canon des
danses
faites devant l’église, ou un jour de fête ; mais
mais nous avons vu avec quelle force saint Charles a parlé contre les
danses
en général, et quelle effroyable peinture il a fa
se, ou un jour de fête, exige qu’on impose, pour être allé dans cette
danse
, une pénitence de trois ans, ne seroit-il pas con
de trois ans, ne seroit-il pas contre toute raison de penser que les
danses
faites dans les places publiques éloignées de l’é
Chapitre II. Des
Danses
des Anciens dans les Fêtes publiques Toutes les
ns. Leurs premières Fêtes n’eurent pour objet que leurs Dieux, et les
Danses
qu’ils formèrent pour les honorer, eurent toutes
craignaient, ou aux faveurs qu’ils espéraient en recevoir. Toutes ces
Danses
tiennent par leur origine à la danse sacrée ; mai
éraient en recevoir. Toutes ces Danses tiennent par leur origine à la
danse
sacrée ; mais après la simplicité des premiers te
le de l’innocence, dans la dépravation générale des mœurs, toutes ces
danses
ne tinrent plus par leur exécution, qu’au plaisir
nt plus par leur exécution, qu’au plaisir. À mesure d’ailleurs que la
Danse
devint un Art, et qu’on la cultiva comme un exerc
la passion qu’on avoir déjà pour ce genre d’amusement. Le nombre des
Danses
se multiplia34, le goût leur assigna leurs divers
ments, dans ses attitudes que la liberté, le plaisir et la joie : ses
danses
étaient l’image vive de la gaieté, des transports
velles, et vêtus à la légère35 couraient dans les bois en formant des
Danses
pastorales. C’était l’innocence des premiers temp
dans leurs foyers, pour y jouir des bienfaits des autres Saisons, les
Danses
des Festins leur fournissaient de nouveaux sujet
ouveaux sujets de joie. On faisait remonter en Grèce l’origine de ces
Danses
au retour de Bacchus de sa conquête des Indes. Qu
à Terpsichore, et quelques autres à Comus36. [Voir Cordace, Cycinnis,
Danse
des Lapithes, Emmelie] À Rome et dans toute l’Ita
ux étaient suspendus. Après le festin, les concerts de Musique et les
Danses
recommençaient, on ne songeait qu’au plaisir. Le
fut par la succession des temps poussée bien avant dans la nuit. Les
Danses
, qui étaient d’abord qu’une expression ingénue de
rès les premiers moments de la promulgation de la Loi, la Fête et les
Danses
du premier jour de Mai furent renouvelées, et ell
Sur la
danse
et le ballet Ballet Ballet, s. m. danse f
Sur la danse et le ballet Ballet Ballet, s. m.
danse
figurée exécutée par plusieurs personnes qui repr
illeuse, au son des instruments ou de la voix. Tout ballet suppose la
danse
, et le concours de deux ou de plusieurs personnes
urt]. Et plusieurs personnes qui représenteraient quelque action sans
danse
, formeraient une comédie, et jamais un ballet. La
e action sans danse, formeraient une comédie, et jamais un ballet. La
danse
, le concours de plusieurs personnes, et la représ
crure, genu, manu, rotatu, toto in schemate, vel semel latebit. Sans
danse
il ne peut point exister de ballet : mais sans ba
e peut point exister de ballet : mais sans ballet il peut y avoir des
danses
. Voyez Danse. Le ballet est un amusement très anc
xister de ballet : mais sans ballet il peut y avoir des danses. Voyez
Danse
. Le ballet est un amusement très ancien. Son orig
rtissement plus compliqué. Les Egyptiens firent les premiers de leurs
danses
des hiéroglyphes d’action, comme ils en avaient d
ères de leur culte. Sur une musique de caractère, ils composèrent des
danses
sublimes, qui exprimaient et qui peignaient le mo
tante de l’univers. Les Grecs dans leurs tragédies introduisirent des
danses
, et suivirent les notions des Égyptiens. Les chœu
ments du ciel qui se font du levant au couchant. Ils appelaient cette
danse
strophes ou tours. Ils se tournaient ensuite de g
ils nommaient ces mouvements antistrophes ou retours ; après ces deux
danses
, ils s’arrêtaient pour chanter : ils nommaient ce
ls croyaient fixe. Voyez Chœur. Thésée changea ce premier objet de la
danse
des Grecs ; leurs chœurs ne furent plus que l’ima
ge des évolutions et des détours du fameux labyrinthe de Crète. Cette
danse
inventée et exécutée par le vainqueur du Minotaur
e de strophes et d’antistrophes, comme la première, et on la nomma la
danse
de la grue, parce qu’on s’y suivait à la file, en
composée, comme font les grues lorsqu’elles volent en troupe. Voyez [
Danse
de la] Grue. Les ballets furent constamment attac
ttachés aux tragédies et aux comédies des Grecs ; Athénée les appelle
danses
philosophiques ; parce que tout y était réglé, et
représentaient les actions graves, touchantes, et pathétiques. [Voir
Danse
théâtrale] Leurs danses étaient un tableau fidèle
ions graves, touchantes, et pathétiques. [Voir Danse théâtrale] Leurs
danses
étaient un tableau fidèle de tous les mouvements
lysiodes [Article non rédigé]. ; ils s’en servaient pour composer les
danses
de leurs intermèdes. Voyez ces mots aux différent
ieurs à cette époque ; et l’opinion la plus certaine de l’origine des
danses
figurées, est celle que nous avons rapportée ci-d
point de perfection et de grandeur. Lucien qui a fait un traité de la
danse
, entre dans un détail fort grand des sujets qui s
appelle entrée une ou plusieurs quadrilles de danseurs, qui par leur
danse
représentent la partie de l’action dont ils sont
quadrilles, selon que l’exigeait le sujet. Il n’est point de genre de
danse
, de sorte d’instruments, ni de caractère de symph
lus galants des mortels. Toutes ces choses différentes animées par la
danse
, embellies par les plus éclatantes décorations, s
ine [Article de Mallet] Les personnages d’ailleurs du chant et de la
danse
en étaient presque toujours remplis par les souve
llet. Voyez Sapate [Article non rédigé : voir Traité historique de la
danse
, IIe partie, livre I, chap. VI : « Des Ballets Mo
raité historique, IIe partie, livre III, chap. 1, « Des Fêtes dont la
Danse
a été le fond à la Cour de France, depuis l’année
, IIe partie, livre III, chap. 3, « Fêtes de Louis XIV relatives à la
Danse
, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »] Lo
, dans lequel les récits firent la plus grande partie de l’action. La
danse
n’y fut plus qu’en sous-ordre. Ce fut en 1671, qu
il ne fut plus question du grand ballet, dont on vient de parler. La
danse
figurée, ou la danse simple reprirent en France l
ion du grand ballet, dont on vient de parler. La danse figurée, ou la
danse
simple reprirent en France la place qu’elles avai
tions séparées avec un ou deux divertissements mêlés de chants, et de
danses
. La tragédie lyrique doit avoir des divertissemen
, et de danses. La tragédie lyrique doit avoir des divertissements de
danse
et de chant, que le fonds de l’action amène. Le b
l’action amène. Le ballet doit être un divertissement de chant et de
danse
, qui amène une action, et qui lui sert de fondeme
-être encore un défaut dans la forme du ballet créé par La Motte. Les
danses
n’y sont que des danses simples ; nulle action re
ans la forme du ballet créé par La Motte. Les danses n’y sont que des
danses
simples ; nulle action relative au sujet ne les a
des danses simples ; nulle action relative au sujet ne les anime ; on
danse
dans L’Europe galante pour danser. Ce sont à la v
oncent leurs divers caractères ; aucune action particulière ne lie la
danse
avec le reste de l’acte. De nos jours on a hasard
os jours on a hasardé le merveilleux dans le ballet, et on y a mis la
danse
en action : elle y est une partie nécessaire du s
rançais. La variété qui y règne, le mélange aimable du chant et de la
danse
, des actions courtes qui ne sauraient fatiguer l’
t ? Plutarq. Sid. Appoll. Athén. Arist. Poétique. Platon. Hist. de la
danse
par Bonnet. Lucien. L. P. Ménestrier, Jés. Traité
t dans Pline, que c’est aux Sybarites que l’on doit l’invention de la
danse
des chevaux : le plaisir était le seul objet de c
e Lampsaque. Les ballets de chevaux sont composés de quatre sortes de
danse
; la danse de terre à terre, celle des courbettes
. Les ballets de chevaux sont composés de quatre sortes de danse ; la
danse
de terre à terre, celle des courbettes, celle des
des courbettes, celle des cabrioles, et celle d’un pas et un saut. La
danse
de terre à terre est formée de pas, et de mouveme
on la nomme terre à terre, parce que le cheval ne s’y élève point. La
danse
des courbettes est composée de mouvements à demi
, faisant son mouvement courbé, ce qui donne le nom à cette espèce de
danse
. La danse des cabrioles n’est autre chose que le
son mouvement courbé, ce qui donne le nom à cette espèce de danse. La
danse
des cabrioles n’est autre chose que le saut que f
mme ainsi seulement ceux qui sont hauts et élevés tout d’un temps. La
danse
d’un pas et d’un saut est composée d’une cabriole
faire une autre cabriole. On a donné le nom d’airs à ces différentes
danses
, ainsi on dit air de terre à terre, etc. Dans ces
es, ou par sauts. Il n’est pas étonnant qu’on dresse des chevaux à la
danse
, puisque ce sont les animaux les plus maniables,
s, de singes, d’éléphants, ce qui est bien plus extraordinaire. Voyez
Danse
. Elien, Martial, Athénée, Pline, Aristote, Charon
nis, par des mouvements et des gestes qui ressemblaient beaucoup à la
danse
. Nos branles sont des espèces de ballets aux chan
, qui a beaucoup réussi, et qui est d’une fort agréable invention. La
danse
de Terpsichore, du prologue des Fêtes Grecques et
rs de l’Europe, mais il est plus chargé de récits, et moins rempli de
danses
figurées. Il sert pour l’ordinaire d’intermèdes a
eaux de l’abbé de Pure, imprimé à Paris en 1667. Voyez Ballet. (B)
Danse
Danse, s. f. (Art et Hist.) mouvements réglés
abbé de Pure, imprimé à Paris en 1667. Voyez Ballet. (B) Danse
Danse
, s. f. (Art et Hist.) mouvements réglés du corps,
velopper une seconde expression qui était dans l’homme qu’on a nommée
danse
. Et voilà ses deux principes primitifs. On voit p
este ne sont pas plus naturels à l’espèce humaine, que le chant et la
danse
; et que l’un et l’autre sont, pour ainsi dire, l
. Dès qu’il y a eu des hommes, il y a eu sans doute des chants et des
danses
; on a chanté et dansé depuis la création jusqu’à
t danseront jusqu’à la destruction totale de l’espèce. Le chant et la
danse
une fois connus, il était naturel qu’on les fît d
les chantant, pour exprimer leur respect et leur gratitude. Ainsi la
danse
sacrée est de toutes les danses la plus ancienne
respect et leur gratitude. Ainsi la danse sacrée est de toutes les
danses
la plus ancienne, et la source dans laquelle on a
urce dans laquelle on a puisé dans la suite toutes les autres. (B)
Danse
théâtrale Danse théâtrale. On croit devoir do
n a puisé dans la suite toutes les autres. (B) Danse théâtrale
Danse
théâtrale. On croit devoir donner cette dénominat
le Danse théâtrale. On croit devoir donner cette dénomination aux
danses
différentes que les anciens et les modernes ont p
et les modernes ont portées sur leurs théâtres. Les Grecs unirent la
danse
à la Tragédie et à la Comédie, mais sans lui donn
était né en Cilicie, imagina de représenter par le seul secours de la
danse
, des actions fortes et pathétiques. Le second, né
ne d’Auguste jusqu’à celui de Trajan, où il se perdit tout à fait. La
danse
ensevelie dans la barbarie avec les autres arts,
e Milan avec Isabelle d’Aragon. Tout ce que la poésie, la musique, la
danse
, les machines peuvent fournir de plus brillant, f
10 avril 1922. Comme quoi la
danse
est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire fr
— ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. La
danse
est-elle ou non un art ? Aucun doute sur la répon
classement pour le cinéma, concéder, comme de droit, la priorité à la
danse
. D’ailleurs le mangeur d’opium anglais qui naguèr
nséquence, exposé de sang-froid sa théorie. Or, s’il en est ainsi, la
danse
serait-elle moins favorisée que ce genre violent
ls, une matière première, une technique, voire mainte technique. « La
danse
est un art, car elle obéit à des règles », a judi
êche que, sans nous montrer « perruque », nous devons attester que la
danse
possède tels caractères spécifiques, ses lois imm
ses lois immanentes, des limites déterminées. Et voilà qu’à propos de
danse
on parle couramment décor, costume, littérature,
les, leurs styles respectifs et leurs moyens d’exécution. De même une
danse
est-elle, par définition, le mouvement d’un corps
et une mécanique consciente dans un espace calculé d’avance. Dans la
danse
théâtrale c’est le corps humain qui devient matiè
ends traiter cette chose délicieusement éphémère et nuancée qu’est la
danse
, dans un esprit géométrique étriqué et pédantesqu
? Aucunement. Qui songerait à contester la puissance expressive de la
danse
, sa plénitude humaine, la « morale » de ses ligne
agoniste n’a plus qu’à danser et à mourir ayant dansé. En somme, « la
danse
est une manière d’être ». C’est Balzac qui l’a di
énomène rythmique. Quoi qu’elle puisse exprimer, imiter, suggérer, la
danse
, comme le vers, comme l’architecture, comme la mu
ntique qui est la science des significations. Faisons de même pour la
danse
. Connaissons sa forme, comme nous voulons connaît
e m’aliéner le lecteur, dit bénévole, en émettant une doctrine sur la
danse
; cette doctrine se dégagera d’elle-même au cours
suspect au public, de plus méconnu par ses protagonistes mêmes que la
danse
classique, cette prétendue vieille rengaine. Cepe
t prévaloir. En définitive, nous sommes d’accord sur l’essentiel : la
danse
est un art ; elle a droit d’être jugée comme tel
elle a droit d’être jugée comme tel au lieu d’être escamotée. Mais la
danse
théâtrale est encore et surtout un art français.
t directeurs ; il créa 57 ballets, en reconstitua 17 ; il imagina les
danses
de 32 opéras ; lui qui avait, dans le ballet de P
hique russe. Il affirma le système du grand ballet d’action à base de
danse
classique ; il exploita et amplifia magistralemen
epuis peu maintes artistes, théoriciennes ou spontanées, exécuter des
danses
dans le silence. Si d’autres s’en tiennent avant
Le reste est faiblesse. » Ceci dit, je me prends à songer à d’autres
danses
dans le silence, réalisées intentionnellement, ma
récipitait par saccades. L’expérience nous fait augurer que jamais la
danse
ne pourra renoncer au support musical. Le contrai
perçue par l’instinct du danseur moderne : le besoin d’affranchir la
danse
. Car la thèse de ces chercheurs qui n’ont pas tro
ndeur qui est faite pour nous tenter. Elle proclame l’autonomie de la
danse
, qui veut dorénavant ne se conformer qu’à sa loi
danse, qui veut dorénavant ne se conformer qu’à sa loi immanente. La
danse
ordonne que la musique abdique sa tyrannie, qu’el
e plie son rythme aux exigences du rythme naturel du corps humain. La
danse
obtiendra de la musique de danse qu’elle redevien
u rythme naturel du corps humain. La danse obtiendra de la musique de
danse
qu’elle redevienne un art appliqué, calqué sur la
é, calqué sur la configuration du mouvement, ancilla choregraphiæ. La
danse
a donné à pleines mains à la musique qui aujourd’
a symphonie, mille impulsions, mille thèmes. La musique s’obstine, la
danse
la congédie. Elle use de son droit de défense. El
de métaphores ! Un fait est évident. Nous commençons à considérer la
danse
dans ce qu’elle a de spécifique, nous en recherch
ique. Nous constatons que dans la collaboration de la musique avec la
danse
la priorité revient à cette dernière. C’est elle
parer de la toute-puissance, reprennent conscience d’eux-mêmes. Et la
danse
, qui n’est plus dominée, ni par le musicien, ni p
Chapitre premier. Justes idées sur les
Danses
contre lesquelles on écrit. Jésus-Christ dit (
usses maximes que bien des gens avancent et soutiennent en faveur des
danses
, tout ce qu’ils opposent aux autorités et aux rai
orités et de ces raisons, comme si, pour avoir sujet de condamner les
danses
, on y supposoit un mal qui n’y est réellement pas
’y est réellement pas, je vais commencer par donner la juste idée des
danses
contre lesquelles j’écris. Il s’agit des danses t
ner la juste idée des danses contre lesquelles j’écris. Il s’agit des
danses
telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, et non
agit des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, et non des
danses
qui, considérées dans une précision métaphysique,
e, d’où par un tour d’imagination on vient ensuite à conclure que les
danses
, telles qu’elles sont en usage, ne renferment poi
tend s’y rencontrer, et qu’on y voit effectivement. Que sont donc les
danses
dont nous parlons, et dont nous nous proposons de
ansent avec de jeunes filles, et où, pendant les intervalles de leurs
danses
, ils s’entretiennent de choses pour le moins très
autres d’une manière très-familière. Sur cette idée que je donne des
danses
qui se pratiquent ordinairement, il n’y a que l’u
ux partis à prendre, ou de dire que cette idée est fausse, et que les
danses
ne sont pas telles que je les représente ; ou qu’
t faire sentir combien sont dangereuses et indignes des chrétiens les
danses
, selon l’idée que je viens d’en donner, et qui ré
git d’arrêter, ou du moins de diminuer le torrent des péchés dont les
danses
sont partout l’occasion : et peut-on opposer trop
pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les
danses
et pour les personnes qui les aiment, parce qu’il
es en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les
danses
, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir p
randeur et les funestes suites. Revenons à l’idée que j’ai donnée des
danses
telles qu’elles se pratiquent, parce qu’en la dév
sur lesquelles j’en appuierai la condamnation. J’ai dit, 1.° que les
danses
sont des assemblées de personnes de différent sex
d’être plus sérieux et plus retenus ? Les jeunes filles qui vont aux
danses
se parent ordinairement avec plus de soin avant q
ors ne faut-il pas être frappé d’aveuglement pour ne pas voir que des
danses
même qui passent pour les plus honnêtes, naissent
e les différens mouvemens du corps et les gestes qui se font dans les
danses
, que la façon libre de se regarder, ne peuvent qu
éviter. N’est-ce pas le cas où se mettent ceux et celles qui vont aux
danses
? Hélas ! si, lors même que l’on est éloigné des
t-on de la garder en l’exposant aussi témérairement qu’on le fait aux
danses
? On ne peut être chaste que par une grâce spécia
ur : etc. Ce principe posé, je demande si les personnes qui vont aux
danses
, croient pouvoir par elles-mêmes et sans le secou
rsuadées qu’elle est un don de sa miséricorde, elles se préparent aux
danses
par des prières qu’elles font à Dieu d’échapper a
ément ceux qui les recherchent par choix. J’ai dit en second lieu des
danses
que je combats, qu’elles se font au son des instr
et qu’on n’a pas oubliées ; et, supposé que, dans ce temps même de la
danse
, ni les chansons, ni le son des instrumens et des
et produit enfin des fruits de mort ? J’ai dit en troisième lieu des
danses
telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, que co
e comme chacune des personnes qui vont aux assemblées pour danser, ne
danse
pas toujours, les intervalles de temps que la dan
s pour danser, ne danse pas toujours, les intervalles de temps que la
danse
n’occupe pas, sont ordinairement remplis par des
ne résulte-t-il pas que partout où la chasteté sera bien établie, les
danses
ne pourront guère y trouver de place. Mais de cet
uère y trouver de place. Mais de cette considération générale sur les
danses
, qui devroit seule suffire pour faire sentir qu’e
l. La Courante étoit autrefois fort à la mode : aussi est-elle une
danse
très grave, & qui inspire un air de Noblesse
très grave, & qui inspire un air de Noblesse plus que les autres
danses
, qui ont un air enjoüé, & beaucoup diversifie
e la preferer, puis qu’après les Branles qui sont, ou qui étoient les
danses
par où les Bals de la Cour se commençoient, comme
plus l’attachement & la prédilection que Sa Majesté avoit pour la
danse
; c’est que malgré les penibles travaux qui occup
mp a eu l’honneur de le conduire dans ce noble exercice : enfin cette
danse
dont je viens de parler, du propre aveu des plus
re aveu des plus habiles Maîtres ; a toûjours esté regardée comme une
danse
très-necessaire à sçavoir pour bien danser ; c’es
sentiels, qu’il vous donnent une facilité pour bien danser les autres
danses
, ce qui se va prouver par la maniere dont elle se
tez & les coupez ; ce qui se repete dans tout le courant de cette
danse
, & comme je n’entreprends pas de décrire les
te danse, & comme je n’entreprends pas de décrire les figures des
danses
, je laisse ce soin aux Maîtres de conduire leurs
soin aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers : de plus c’est que cette
danse
n’est plus en usage, non plus que les autres Cour
ne, la Duchesse, & la Bocanne, qui étoient de parfaitement belles
danses
, & que les personnes qui seront curieux de le
x de les sçavoir, pourront avoir recours à la Choregraphie. Quant aux
danses
qui sont en usage aujourd’hui, & dont les fig
eur demi-caractère. Danseur comique [1] Celui qui se destinera à la
danse
sérieuse ou héroïque, doit posséder une belle tai
ue, doit posséder une belle taille et de belles formes ; son genre de
danse
exige absolument ces qualités physiques63. Son po
ux, sans affectation. Le sérieux est le genre le plus difficile de la
danse
; il demande un grand travail, et n’est véritable
arviendra pas dans le genre qu’il a adopté. Dans les autres genres de
danse
, il n’est pas aussi essentiel de posséder en perf
] Les beaux développés, les grands temps, et les plus beaux pas de la
danse
, appartiennent à ce genre ; le danseur doit fixer
éder ces avantages physiques, brilleront dans ce genre charmant de la
danse
. [5] Le demi-caractère est un mélange des divers
a danse. [5] Le demi-caractère est un mélange des divers genres de la
danse
. Le sujet qui s’y destine peut se permettre l’exé
dans les pas de Mercure, de Paris, de Zéphire, d’un Faune, et dans la
danse
, et dans les manières gracieuses d’un élégant Tro
tation de ces mouvements naturels qui ont formé ce qu’on a appelé les
danses
dans tous les temps et chez tous les peuples. Imi
instruments rustiques, se livre sans nulle retenue aux plaisirs de la
danse
et à des jeux que partage, avec une gaieté franch
ues. Ils doivent se rendre esclaves de l’imitation la plus sévère des
danses
particulières à chaque peuple et, tout en dansant
donner à leurs pas et à leurs attitudes le genre et le caractère des
danses
nationales qu’ils exécutent69. Chez ces danseurs
a Vénus de Troade ou de la Diane, seraient parfaitement adaptées à la
danse
noble ou sérieuse ; mais elles ne conviendraient
anc. XIV, fig. i ). 64. Il est malheureux que le plus beau genre de
danse
soit maintenant si négligé ; et je le crois même
ême entièrement perdu. La confusion des genres qui ternit l’art de la
danse
, le peu de constance des danseurs pour l’étude, e
connais qu’un danseur capable de se montrer avec avantage dans cette
danse
: mais qu’il ne se livre pas, par trop de complai
e musique, dans le genre sérieux, on disait, à l’égard de ce genre de
danse
: « Depuis longtemps la danse noble et sérieuse e
ux, on disait, à l’égard de ce genre de danse : « Depuis longtemps la
danse
noble et sérieuse est singulièrement dédaignée ;
iculiers. De belles poses, de beaux mouvements, donnent à l’art de la
danse
une importance qui, sous le rapport de l’imitatio
ent parvenus. Leurs jeux mimiques avaient quelque analogie avec notre
danse
grave ; et c’est une raison pour encourager le pe
la décadence du beau genre sérieux, puisque les jouissances que cette
danse
peut promettre, sont inconnues aux spectateurs d’
rois grands hommes, Lui, Frédéric et Voltaire, appelait le Dieu de la
danse
. 69. Les danses de caractère les plus connues s
s, Lui, Frédéric et Voltaire, appelait le Dieu de la danse. 69. Les
danses
de caractère les plus connues sont : la Provençal
Chapitre X. De la
Danse
sacrée des Chrétiens L’Église, en réunissant le
vait établies, pour leur rappeler les bienfaits d’un Dieu sauveur. La
Danse
avait été de tous les temps un signe d’Adoration,
s Prêtres et des Lévites, le Sacerdoce de la Loi nouvelle formait des
Danses
sacrées à l’honneur du Dieu des Chrétiens. Chaque
iens. Chaque Mystère, chaque fête avait ses Hymnes, son Office et ses
Danses
. Les Prêtres, les Laïcs, tous les Fidèles dansaie
3 dans la langue Latine, que parce qu’ils commençaient et menaient la
Danse
dans les Fêtes solennelles. Les Chrétiens d’aille
des grands Jours ; et là, pleins d’une sainte joie, ils formaient des
Danses
, en chantant des Cantiques, qui rappelaient le My
n ne doit plus être étonné des éloges que les Saints Pères font de la
Danse
, dans mille endroits de leurs écrits. Saint Grégo
ce d’un Orateur et le zèle d’un Chrétien24 : Si vous vous livrez à la
danse
; si votre penchant vous entraîne dans ces Fêtes
mer avec fureur ; dansez : j’y consens ; mais pourquoi renouveler les
Danses
licencieuses de la barbare Hérodias, qui firent v
, qui firent verser le sang d’un Saint ? Que n’imitez-vous plutôt ces
danses
respectables que le Roi David exécuta avec tant d
pieuse simplicité des premiers Chrétiens, qu’ils ne voyaient dans la
Danse
qu’une imitation sainte des transports d’allégres
velle, qui, couronnés de fleurs, et la palme à la main, formaient des
Danses
légères autour de l’autel qu’ils avaient arrosé d
hœurs de jeunes Vierges qui se rassemblaient autour de l’Époux. Leurs
Danses
vives et modestes lui peignaient leurs chastes dé
carrière où ils couraient, que comme des chœurs différents29 dont la
Danse
triomphante célébrait dans le Ciel, la miséricord
el, la miséricorde, les bienfaits, et la gloire de Dieu. Cependant la
Danse
sacrée de l’Église, susceptible, comme les meille
Christianisme ; la dissipation et la licence corrompirent de même les
Danses
des Chrétiens, qui n’avaient été instituées que p
Ordonnances de nos Rois. Dans quelques pays Catholiques cependant, la
Danse
fait encore partie des cérémonies de l’Église. En
l’Église. En Portugal, en Espagne, dans le Roussillon, on exécute des
Danses
solennelles en représentation de nos Mystères, et
en usage des Messes des Mussarabes [Mozarabes], pendant lesquelles on
danse
dans le chœur et dans la nef. En France même, au
re VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les
Danses
. Le premier que je nommerai est Gisbertus Voss
rétiens ne doivent point souffrir qu’on donne des leçons publiques de
danse
. Dans le même endroit, Vossius rapporte les synod
estans qui ont décerné des censures contre ceux qui fréquentoient les
danses
, les jugeant indignes d’assister aux assemblées p
dessein de faire quand on le saura ? » En s’élevant ainsi contre les
danses
, Vossius propose des moyens ecclésiastiques et po
nstruction et de la parole, soient unanimes à condamner hautement les
danses
, et le fassent souvent. Le second moyen est de re
ier, et même, s’il le faut, en public, ceux qu’on voit fréquenter les
danses
. Le troisième, c’est, comme je viens de le dire,
interdire la cène à ceux et à celles qui ne voudront pas renoncer aux
danses
, et de les frapper enfin des censures, s’ils sont
té temporelle, le premier est de ne souffrir aucune école publique de
danse
; le second, de condamner à des amendes ceux qui
amendes ceux qui prêtent ou louent leur maison pour des assemblées de
danses
; le troisième, de condamner à de pareilles amend
grand nombre d’autres, qui ont composé en commun un traité contre les
danses
, qu’ils ont adressé au roi de Navarre par une épî
de l’impression n’est point marqué). Il porte pour titre : Traité des
danses
, auquel est amplement résolue la question de savo
intes Ecritures et des Pères, et par les plus fortes raisons, que les
danses
doivent absolument être interdites aux chrétiens
ministres, auteurs du traité, ou qui l’ont adopté, parlent contre les
danses
, je ne supprimerai ni ne changerai de ces termes,
ère le vice de l’impureté, qu’on fait voir être l’ame et le fruit des
danses
. D’abord, dans l’épître dédicatoire au roi de Nav
être plaints des efforts que beaucoup de gens font pour justifier les
danses
, disent : « Nous sommes dans un siècle si débordé
isons que ces auteurs allèguent, ils commencent par donner l’idée des
danses
contre lesquelles ils écrivent. « Les danses, dis
nt par donner l’idée des danses contre lesquelles ils écrivent. « Les
danses
, disent-ils, sont des sauts et des mouvemens, mes
es, et non à autre fin que de prendre et donner du plaisir. Voilà les
danses
d’aujourd’hui, même à les considérer en leur plus
’intempérance, d’impudicité. Là où la sobriété sera plus étroite, les
danses
ne seront point ; mais à la suite des grandes chè
la suite des grandes chères et des banquets… Qu’il n’y avoit point de
danses
en la compagnie de Jésus-Christ et de saint Jean-
régnoit, jusqu’aux incestes ». Ensuite les ministres, considérant la
danse
du côté des mouvemens qui la composent, observent
ous recommande, non pas de garder mesure à rendre l’homme vain en une
danse
, et cependant en toutes ses actions marcher en ét
là, passant aux folâtreries et gaîtés déréglées qui sont l’ame de la
danse
, les ministres protestans posent un principe trop
elles du boire et du manger » : Appliquant ce principe aux gaîtés des
danses
, contre lesquelles ils s’élèvent, ils disent : «
la nous disons que toutes ces gaîtés sont directement contraires… Les
danses
tranchent tous ces liens, et donnent la liberté à
stans s’y appliquent particulièrement à montrer que, bien loin que la
danse
soit plus permise dans la jeunesse, elle y est au
l’argument tout contraire. » Après avoir interdit si sévèrement les
danses
aux jeunes gens, ces auteurs protestans l’interdi
ver leur âge tendre en un état saint et honnête, dira toujours que la
danse
leur est encore moins convenable… Le propre de la
lies qui s’y faisoient ». chapitre VIII. Parlant des chants dont les
danses
sont souvent accompagnées, ils remarquent aussi :
. 5, v. 3.) Cependant, ces choses sont des parties essentielles de la
danse
pour les échauffer, les animer, et leur donner le
er, les animer, et leur donner les mouvemens…. Si on réplique que les
danses
ne se feront pas toujours avec de telles chansons
Mais ce sur quoi ils insistent comme étant le comble du mal dans les
danses
, c’est que les hommes et les femmes s’y trouvent
nes, le cœur surtout n’étant là que pour se donner du plaisir. Or, la
danse
réunit tous ces dangers ». Revenant ensuite aux p
». Revenant ensuite aux personnes qui prennent plaisir à assister aux
danses
, ils remarquent que les inconvéniens dont ils vie
ir qu’aucun de ces motifs ne se trouve et ne se peut trouver dans les
danses
. « Les choses, disent-ils, par lesquelles nous ju
vains plaisirs. A ces fins, si nous rapportons ce qui a été dit de la
danse
, il n’y a pas un seul point que nous y puissions
près toutes ces considérations, s’il y a rien qui y tende… Que si les
danses
n’ont rien de convenable, ni à la vocation des ch
uvé par l’Ecriture, les Pères, les conciles, les païens même, que les
danses
sont condamnables, ces ministres répondent à quel
s ministres répondent à quelques-unes des raisons que les avocats des
danses
, (c’est ainsi qu’ils appellent ceux qui entrepren
ertus et de devoirs chrétiens, étant allèchement de péché ; bref, les
danses
mènent avec elles une suite de beaucoup d’inconvé
rsonnes pouvoient répliquer qu’à la vérité on ne peut pas nier qu’aux
danses
d’aujourd’hui il n’y ait beaucoup d’abus, mais qu
r qu’en anéantissant la chose même, il ne faut rien épargner… Or, les
danses
ne sont point d’une autre nature. A bien examiner
bien examiner les parties, les causes et les effets inséparables des
danses
, même en leur plus grande simplicité, vous n’y tr
au feu, afin que personne n’y fût plus abusé, il le faut faire de la
danse
; l’ôter entièrement, afin qu’il n’y ait plus d’a
quelquefois sur les prétendus avantages qu’on voudroit attribuer à la
danse
, ils les parcourent. C’est, dit-on un exercice pr
ais c’est une vaine excuse d’alléguer les exercices de la santé en la
danse
, quand c’est proprement contre l’avertissement de
s convoitises. » Un autre avantage qu’on prétendoit trouver dans les
danses
, c’est qu’elles sont un acheminement et un prépar
es qui ne se feroient que par une suite des passions excitées par les
danses
, sont bien plus propres à en montrer le danger et
pareils mariages produiroient de très-grands avantages temporels, les
danses
qui auroient été le moyen d’y parvenir, n’en sero
été le moyen d’y parvenir, n’en seroient pas plus légitimes. « Si les
danses
, disent-ils, se doivent justifier à raison de tel
fits, ce seroit celle de la fille d’Hérodias, laquelle pour une seule
danse
gagna la promesse de la moitié d’un royaume. Cepe
e danse gagna la promesse de la moitié d’un royaume. Cependant quelle
danse
plus criminelle et plus détestable ? Il faut, ajo
ille mêler ses bénédictions parmi ce qui se passe de mauvais dans les
danses
? Les choses saintes se doivent traiter par des m
ourroit nommer de plaisirs au monde… Que perdrons-nous en perdant les
danses
? Mais plutôt que ne gagnons-nous pas en nous pri
nvie de se repaître de vanité. Quelqu’un vient-il pour nous mener aux
danses
? défions-nous-en ; c’est la main du diable qui t
s docteurs protestans parler si fortement et si solidement contre les
danses
? Et combien un tel exemple doit-il couvrir de co
ême de confesseurs qui, étant interrogés sur ce qu’il faut penser des
danses
, répondent qu’elles sont permises, pourvu qu’on n
xion si lumineuse ne peut-elle pas s’appliquer fort naturellement aux
danses
, qui paroissent à beaucoup de gens un divertissem
Chapitre IX. De la
Danse
sacrée des Grecs et des Romains Au temps où les
magnificence de ses fêtes, et par le nombre de ses superstitions. La
Danse
fut donc établie pour honorer les Dieux dont Orph
à quelque Divinité nouvelle, on instituait aussi pour l’honorer, des
danses
particulières ; et toutes ces Danses furent nommé
ituait aussi pour l’honorer, des danses particulières ; et toutes ces
Danses
furent nommées sacrées. Il en fut ainsi chez les
xa leurs cérémonies, et il imagina, pour les rendre plus augustes, la
Danse
qu’ils exécutaient dans leurs marches, dans les s
ans les sacrifices, et dans les fêtes solennelles. Elle fut nommée la
Danse
des Saliens 20. Toutes celles qui furent institué
ités que Rome adopta, eut comme Mars des Temples, des Prêtres, et des
Danses
. Les Philosophes21 des siècles les plus reculés q
des siècles les plus reculés qui ont cherché la première cause de la
Danse
sacrée, ont cru la trouver dans l’idée qu’ils s’é
et ils croyaient, qu’elle ne pouvait être mieux honorée, que par des
Danses
régulières qui leur semblaient une image du conce
rs s’enflammaient ; les contorsions les plus rapides succédaient à la
Danse
mesurée qu’ils avaient d’abord exécutée. Que ne p
connu, à quelque idole qu’ils aient sacrifié, ont toujours fait de la
Danse
l’objet principal de leur culte, et leurs Prêtres
nous avons alléguées pour montrer le mal ou le danger inséparable des
danses
; c’est aussi dans les saintes Ecritures que plus
de sauter de joie . Ensuite ils croient trouver de quoi autoriser les
danses
dans ce qui est dit dans le livre de l’Exode (c.
issent avec ardeur ce qui a la plus foible apparence de favoriser les
danses
, n’ont garde de manquer de citer ce qui est rappo
talons. Enfin, quelques-uns prétendent trouver de quoi autoriser les
danses
dans ces paroles de Jésus-Christ : (Matth. c. 11,
lles-mêmes combien ces endroits de l’Ecriture sont peu favorables aux
danses
; et que prétendre s’en servir pour les justifier
, pour ne pas laisser le plus petit retranchement aux apologistes des
danses
, je répondrai à chacun de ces passages en particu
r les spectacles, comme on y cherche maintenant de quoi justifier les
danses
. Avant que de répondre aux passages dont on abuso
et qu’on fait d’inutiles efforts pour y trouver de quoi justifier les
danses
! Le premier passage qu’on allégue en faveur des
justifier les danses ! Le premier passage qu’on allégue en faveur des
danses
, est celui de l’Ecclésiaste, où l’on lit : Il y a
et nous avons évidemment montré les dangers qui se trouvent dans les
danses
que nous condamnons, parce qu’elles se font avec
. Salomon, dans le passage de l’Ecclésiaste ; n’a nullement pensé aux
danses
; mais il a seulement parlé d’une manière histori
temps de pleurer, et un temps de sauter de joie , pour autoriser les
danses
, servons-nous-en plutôt pour nous convaincre que
peut trouver, dans le passage de l’Ecclésiaste, rien qui autorise les
danses
, telles que sont celles que nous condamnons, trou
a précipité dans la mer le cheval et le cavalier. Combien, dans les
danses
contre lesquelles nous nous élevons, est-on éloig
nées ? Et combien, par conséquent, doit-on rougir d’oser comparer ces
danses
avec la marche si pleine de religion de Marie, qu
es unes des autres ! Est-il plus raisonnable d’alléguer en faveur des
danses
, que l’amour du plaisir sensuel a introduites par
nt l’arche ? Avant que de répondre aux amateurs et aux défenseurs des
danses
, qui veulent se prévaloir de cet exemple, je leur
rens caractères si admirables de sa pénitence, qu’ils ont remarqué sa
danse
; et s’ils sont autant touchés des gémissemens qu
arche du Seigneur ? Pourquoi, étant si empressés à se prévaloir de la
danse
de David, le sont-ils si peu à imiter sa pénitenc
à imiter sa pénitence ? Mais, sans nous arrêter à observer que cette
danse
de David, se livrant seul à ces mouvemens devant
vrant seul à ces mouvemens devant l’arche, ne ressembloit en rien aux
danses
que nous réprouvons, dont le mélange de personnes
fait le fonds et le danger, est-il pardonnable de ne considérer cette
danse
du Prophète-Roi, qu’avec des yeux tout charnels,
isir sensuel que recherchent uniquement ceux qui vont aujourd’hui aux
danses
? « David, dit saint Ambroise, (l. 5, in Lucam, n
ouché de Dieu jusqu’au fond du cœur, dit un célèbre interprète sur la
danse
de David, (M. d’Asfeld, concordance et explicatio
vive, si enflammée et si pure. Il faut porter le même jugement de la
danse
de David. Qui s’arrêteroit à la première apparenc
er que ces grands sentimens de religion n’aient été le principe de la
danse
de David devant l’arche, lorsqu’on fait quelque a
evant les servantes dont vous parlez, et même j’en ferai gloire. Une
danse
où l’on est rempli de sentimens d’humilité si sin
elle, sans un prodigieux aveuglement, être mise en parallèle avec les
danses
profanes contre lesquelles nous écrivons ? Va-t-o
c les danses profanes contre lesquelles nous écrivons ? Va-t-on à ces
danses
pour s’abaisser et s’anéantir devant le Seigneur,
i, au contraire, de plus capable de faire perdre Dieu de vue, que les
danses
dont le moindre mal est une très-grande dissipati
dissipation d’esprit et de cœur, où elles jettent ? Si, pendant qu’on
danse
, il venoit à l’esprit qu’on est en la présence de
à soi-même la plus grossière illusion que de prétendre autoriser des
danses
où l’on ne pense nullement à Dieu, par l’exemple
es où l’on ne pense nullement à Dieu, par l’exemple de David, dont la
danse
n’exprimoit que les sentimens de la plus vive rel
t vous n’avez point dansé. Qu’y a-t-il là qui paroisse justifier les
danses
? C’est, dira-t-on, que ceux qui n’ont point dans
loyer une comparaison ; et cette comparaison autorise-t-elle plus les
danses
, que la parabole de l’économe infidèle autorise s
ques-uns qui abuseroient de ce texte de l’Evangile pour justifier les
danses
, ont eu soin d’avertir les Fidèles de n’en pas ti
en servir pour autoriser ces mouvemens lubriques qui se font dans les
danses
, et qui ne conviennent qu’à des baladins et à des
la jeunesse. (n. 43.) Il ne s’agit donc point ici de cette espèce de
danse
, qui a pour compagne inséparable l’impudicité ; m
de spirituel, par ce qui se passe de corporel et de sensible dans les
danses
ordinaires. » « Voici donc, conclut S. Ambroise,
eux et celles qui voudroient y trouver quelque chose qui autorise les
danses
, lesquelles ne peuvent qu’enflammer la cupidité,
s aux exemples qu’on voudroit tirer des livres saints en faveur de la
danse
: ce qu’ils ont dit à ce sujet nous a paru assez
encore ici sa place. La première réponse qu’ils font est, que si les
danses
dont parle l’Ecriture étoient telles que celles d
ls en ajoutent une seconde, en faisant voir les différences entre les
danses
qu’ils combattent, et celles des femmes israélite
ombattent, et celles des femmes israélites et de David. Le but de ces
danses
dont parle l’Ecriture étoit « de se réjouir en Di
ient point avec les femmes… Or, maintenant faisons comparaison de ces
danses
-là à celles d’aujourd’hui, pour voir si elles se
ues d’une douce jouissance des bienfaits de Dieu ; et ce sont ici des
danses
, après des banquets, de personnes pleines de vin
’il n’y a dans les saintes Ecritures rien qui autorise absolument les
danses
, ne peut-on pas raisonnablement demander à ceux q
t rejetées en général les choses déshonnêtes ». Il en est de même des
danses
. S. Jean n’a rien oublié, lorsqu’il a dit : (épit
Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les
danses
. Le concile de Laodicée, tenu selon les uns en
s des repas où tout se passe sagement, et il ne leur permet point les
danses
, comme n’étant point convenables à la sainteté de
euples, au lieu d’assister à l’Office divin, emploient le temps à des
danses
et à de mauvaises chansons ; ce qui fait que non-
alais de l’empereur Justinien) déclare « qu’il condamne et bannit les
danses
publiques des femmes, comme entraînant après elle
que les débauches ont en ces jours-là pris la place des aumônes, les
danses
, celle de la prière, et les bouffonneries, celle
s les ivrogneries, les disputes, les jeux mauvais et déshonnêtes, les
danses
, comme n’étant pleines que de folies, les mauvais
défend expressément de profaner ces saints jours par des jeux et des
danses
: Iisdem diebus, nemo ludibus, aut choreis det o
15, p. 889.) Le concile de Tours, tenu la même année 1583, défend ces
danses
sous peine d’anathème, et il recommande aux curés
réglement sur la sanctification des fêtes par rapport à la fuite des
danses
, que celui du concile de Tours, qui vient d’être
Labbe, tom. 15, p. 1146.) Le concile d’Avignon, tenu en 1594, met les
danses
et les spectacles au rang des ivrogneries et des
ins : beaucoup moins encore doit-on, après qu’on a dîné, employer aux
danses
et aux jeux un temps destiné â assister à l’offic
mpureté : Ne festi dies in lasciviâ agantur , nomme expressément les
danses
, dont il dit qu’il faut s’abstenir, non en ces jo
l, en défendant de profaner ces saints jours par aucuns jeux, par des
danses
ou d’autres excès semblables : Neque ullis comme
j’ai rapporté plus haut en marquant ce que saint Charles a pensé des
danses
. En vain croiroit-on pouvoir affoiblir la preuve,
preuve, qui résulte en général des décrets de ces conciles contre les
danses
, sous prétexte qu’il ne s’y agit que des jours de
voudroit-on en conclure qu’en d’autres jours et en d’autres temps les
danses
ne sont point défendues par les conciles. D’abord
en quelque temps, en quelque lieu qu’il ait été tenu, qui ait mis les
danses
au rang des choses indifférentes ; et qui ait mar
ndifférentes ; et qui ait marqué aucune condition à observer dans les
danses
, afin qu’en les observant, tous abus et tous dang
dans aucun concile : et de là ne s’en suit-il pas évidemment que les
danses
, selon l’idée que nous en avons donnée en commenç
roles de plusieurs conciles que j’ai cités, on a dû remarquer que les
danses
y sont condamnées, même dans les noces, où l’usag
es désordres, des dangers, des maux que j’ai fait considérer dans les
danses
en général, je n’ai pas prétendu qu’ils se trouve
nis dans chacune en particulier ; mais je soutiens qu’il n’est aucune
danse
dans laquelle quelqu’un au moins de ces maux et d
Chapitre III. Des mouvemens de la
Danse
par rapport aux actions humaines, suivant les pré
struction pour la régle des mœurs, en imitant par les mouvemens de la
Danse
toutes les actions humaines, ont donné des précep
el latebit. Cela nous apprend encore la différence qu’il y a entre la
danse
des Balets & la simple danse, qui n’exprime r
ore la différence qu’il y a entre la danse des Balets & la simple
danse
, qui n’exprime rien, & qui observe seulement
Musique, a dit qu’il y a en nous trois principes des mouvemens de la
danse
; le plaisir, la douleur, & un instinct divin
ps sont les mouvemens harmoniques ou les pas, & les actions de la
danse
; comme couper en avant, en arriere, tourner, pir
es autres ; ensorte que le compositeur du Balet peur former autant de
danses
qu’il y a de figures dans la Géométrie. C’est par
e. C’est par les expressions que les Balets se distinguent des autres
danses
, qui ne sont que de simples portemens du corps, a
érence des pas & par la chute du corps : & presque toutes les
danses
que l’on danse au Bal & aux assemblées, sont
amp; par la chute du corps : & presque toutes les danses que l’on
danse
au Bal & aux assemblées, sont sans aucune exp
, ou la Gigue d’Angleterre, comme la Courante marque la gravité de la
danse
Françoise. Plus les expressions sont naturelles,
. Plus les expressions sont naturelles, plus elles sont agréables. La
danse
des Vents doit être légere & précipitée ; cel
doit avoir des tems, & des intervales à fraper sur l’enclume. La
danse
des Fous & des Yvrognes doit être irréguliere
églé ; tous ses mouvemens sont violens ; & pour l’exprimer par la
danse
, les pas doivent être précipitez, avec des chutes
, des figures, ou des démonstrations, pour le distinguer de la simple
danse
. C’est ce que le sieur Beauchamps a sort bien obs
différens mouvemens pour former l’adresse du corps aux exercices des
danses
militaires, & pour les autres actions de la v
elon la diversité des choses qu’ils vouloient représenter. Toutes ces
danses
diversifiées de gestes, d’actions & de mouvem
’on est curieux de les avoir. A l’égard des figures arbitraires de la
danse
, ce sont les diverses situations que prennent les
r. Néanmoins quelques idées que l’on puisse avoir des préceptes de la
danse
des Anciens, qu’ils ont établis apparemment sur l
ve & sérieuse par Lestang, une de Paysans par Dumoulins, & la
danse
du Caprice par la Prevost, pour juger qu’on ne pe
revost, pour juger qu’on ne peut porter plus loin la perfection de la
danse
Théâtrale ; sans parler d’une infinité d’autres q
arment les spectateurs. Mais l’on peut avouer que les principes de la
danse
des Anciens ont beaucoup servi à perfectionner la
de l’emporter sur les François pour le caractere de toutes fortes de
danses
, tant pour la composition que pour l’exécution.
is comme de tous ceux qui enseignent avec applaudissement l’Art de la
Danse
, il ne s’est trouvé personne qui en ait écrit les
oi, qui a passé tout le tems de sa vie à étudier & à enseigner la
Danse
une longue dissertation sur l’origine & l’anc
es. Mais le Lecteur auroit lieu de se plaindre, si dans un tems où la
Danse
est parvenuë au plus haut degré de sa perfection,
de l’Academie Roïale de Musique. Il ne faut pourtant pas regarder la
Danse
comme un exercice uniquement inventé pour le plai
é des Fêtes lui ont donné la naissance ; mais il en est de même de la
Danse
que de la Comédie, les hommes ont cherché à tirer
e l’utilité de ce que le seul plaisir leur avoit fait inventer. Si la
Danse
ne devoit servir qu’à paroître sur les Theatres,
les premiers tems de leur jeunesse destinez à cet exercice. C’est la
Danse
qui donne la grace aux avantages que nous recevon
à la gloire de notre Nation, qu’elle a le veritable goût de la belle
Danse
. Presque tous les Etrangers loin d’en disconvenir
s loin d’en disconvenir, viennent depuis près d’un siécle admirer nos
Danses
, se former dans nos Spectacles & dans nos Eco
ous les yeux, & par les liberalitez d’un si puissant Monarque, la
Danse
a fait les plus rapides progrès ; tout sembloit y
toutes les graces qui peuvent s’acquerir. Le goût qu’il avoit pour la
Danse
l’engageoit dans les momens paisibles de son Regn
ance d’être admis aux plaisirs d’une Cour si brillante ? Cependant la
Danse
ne parut dans tout son éclat qu’à la naissance de
& des Fêtes galantes qui exigeoient des Airs caracterisez pour la
Danse
, il fit choix de tout ce que la France avoit de p
Roi, comme Lully l’étoit de la Musique, fut choisi pour composer les
Danses
de l’Opera. Je ne puis trop donner de loüanges à
ature avec les graces, & avec toutes les dispositions de la belle
Danse
. L’Etang dansoit avec noblesse & avec précisi
jusqu’alors s’étoit fait une si grande reputation par l’execution des
Danses
, & qui même s’étoit essaïé par des Ballets po
saïé par des Ballets pour la Cour, fut choisi pour la composition des
Danses
de l’Opera, & il fit bien-tôt voir qu’il avoi
nce de tous les Arts. Ballon aïant quitté l’Opera, les amateurs de la
Danse
sentirent cette perte. Les jeunes Danseurs qui av
but de loüanges que meritent ses rares talents. Dans une seule de ses
Danses
sont renfermées toutes les regles qu’après de lon
e comme Terpsicore, cette Muse que les anciens ont fait présider à la
Danse
. Elle a les mêmes avantages que Prothée avoit dan
n Art, & comme il executoit en même tems les divers caracteres de
Danse
qui se trouvent dans les Ballets, & qu’il avo
blic à remarquer avec plus d’attention les talens qu’il avoit pour la
Danse
, où il a soûtenu constamment ce qu’il fit attendr
e de lui. Je puis dire, que les pas de deux qu’il a dansé & qu’il
danse
encore tous les jours avec Blondy, sont autant de
Chapitre II. Division de la
Danse
Théâtrale Nous avons vu140, que le défaut d’act
erçu, et en partant de cette expérience, il n’eut garde de laisser la
danse
oisive, dans le plan ingénieux et raisonné de son
compositions, l’indication évidente de deux objets qu’il a cru que la
Danse
devait y remplir ; et ces objets sont tels, que l
Dans les premiers temps, avant la naissance même des autres arts, la
Danse
fut une vive expression de joie. Tous les Peuples
des Nations, la qualité, l’éducation, les mœurs des Peuples. Voilà la
Danse
simple, et un des objets de Quinault. Le Théâtre
vements de joie populaire, dont chacun des instants peut fournir à la
Danse
une suite animée des plus grands tableaux. Mais l
fournir à la Danse une suite animée des plus grands tableaux. Mais la
Danse
composée, celle qui par elle-même forme une actio
n de la Terre dans Cadmus, devait être, selon ses vues, une action de
danse
. Son idée n’a pas été suivie. Ce morceau qui aura
r Enchantement] Le Théâtre comporte donc deux espèces distinctives de
Danse
, la simple, et la composée ; et ces deux espèces
ns l’une ou l’autre de ces deux dénominations. Il n’est donc point de
Danse
qui ne puisse être admise au Théâtre ; mais elle
l’expérience de tous les siècles la confirme, qu’en s’en écartant, la
Danse
n’est plus qu’un ornement sans objet, qu’un vain
t dans lequel il n’ait tracé, avec le crayon du génie, des actions de
Danse
les plus nobles, les mieux liées au sujet, les mo
llet »] 141. Ce qu’on dit ici des Opéras de Quinault, au sujet de la
Danse
, est vrai à la lettre. Il n’est point d’ouvrage d
4 décembre. Grands mots, petites
danses
. Je suis en retard pour les comptes rendus de p
Je suis en retard pour les comptes rendus de plusieurs spectacles de
danse
; il sied donc que je liquide cette obligation sa
el il applique la définition tant soit peu paradoxale de « récital de
danse
». Or nous trouvâmes dans le programme des indica
Maillol ! Dans la même salle, Mlle Isabel d’Etchessary a présenté la
Danse
polyrythmique qui est aussi une « danse sans musi
el d’Etchessary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une «
danse
sans musique » et qui s’énonce sous les espèces d
à déjà un mois : depuis la générale de Peer Gynt, dont elle régla les
danses
. Je ne savais pas l’artiste si prétentieuse ; je
blié ni cet exotisme imité des Folies-Bergère, dont s’inspiraient les
danses
d’ensemble, d’ailleurs inutiles à l’action, ni ce
aient les danses d’ensemble, d’ailleurs inutiles à l’action, ni cette
danse
d’Anitra que Mlle d’Etchessary a voulue séduisant
mble éprouver une volupté à déformer ces vestiges rudimentaires d’une
danse
de grand style. Puis Mlle d’Etchessary a parlé de
ausibles ; celles avant tout d’exprimer sa sensibilité au moyen de la
danse
sans recourir à l’intermédiaire de la musique. Ma
iens, mentionnons Vicente Escudero, qui a dansé à la Salle Gaveau des
danses
de son pays. Très belle, la danse masculine espag
qui a dansé à la Salle Gaveau des danses de son pays. Très belle, la
danse
masculine espagnole : torse cambré, tension nerve
encore pu voir, celle aussi d’un audacieux et attrayant spectacle de
danse
qu’on vient d’inaugurer au dancing du Moulin-Roug
Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les
Danses
. Le célèbre jurisconsulte dont je veux parler,
, etc. art. 8. pag. 348. Il s’agit à la vérité, dans cet article, des
danses
aux jours de dimanches et de fêtes, mais j’ai déj
’ai déjà observé, qu’outre la profanation de ces saints jours que les
danses
qu’on y fait entraînent après elles, elles ont, e
des dangers et des vices qui en sont inséparables. D’ailleurs, si les
danses
étoient un divertissement innocent de sa nature,
urtout de n’y pas employer le temps du service divin. Mais toutes les
danses
publiques sont expressément défendues ces jours-l
s jours-là, sans aucune restriction ; et, s’il est seulement parlé de
danses
publiques, c’est que les juges à qui il est ordon
e faire des actes de justice, de tenir des foires, des marchés et des
danses
, etc. » M. de Héricourt cite sur cela le troisiè
annuelles et solennelles, aucunes foires et marchés soient tenus, ni
danses
publiques faites ; et leur enjoignons de punir ce
de Blois, portant défenses de tenir des foires et des marchés, et des
danses
publiques les dimanches et fêtes, d’ouvrir les je
fication des dimanches et des fêtes, en défendant en ces jours-là les
danses
publiques. C’est donc manquer tout à la fois à ce
sienne, que de permettre, et, ce qui est encore pis, d’autoriser ces
danses
, et d’y aller, lorsque par la négligence de ceux
x qui viennent d’être rapportés, on ose encore prendre la défense des
danses
, et que l’on s’obstine à les croire permises, ne
, dans les conciles, a parlé si clairement et si fortement contre les
danses
? Peut-on nier qu’on ne doive obéir à toutes les
des Fidèles ? Les jugemens et les règlemens qu’ils ont portés sur les
danses
, n’ont d’autre but que de garantir les ames du pé
Les principes, sur lesquels les docteurs de l’Eglise décident que les
danses
sont de leur nature dangereuses et nuisibles à l’
es Ecritures, et par la tradition constante des saints pères, que les
danses
ne peuvent que causer la perte éternelle de ceux
pitre IV. Vices du grand Ballet Le grand Ballet est un spectacle de
Danse
. Les vers qui exposent le sujet, les machines qui
nt le lieu où il s’exécute, n’en sont que des parties accessoires. La
Danse
est l’objet principal. Or la Danse théâtrale, ain
nt que des parties accessoires. La Danse est l’objet principal. Or la
Danse
théâtrale, ainsi que la Poésie dramatique, doit t
le grand Ballet, il y a beaucoup de mouvement, et point d’action. La
Danse
peut bien y peindre par les habits, par des pas,
y procurer aux Danseurs des occasions d’y développer les grâces de la
Danse
simple ; mais la Danse composée, celle qui exprim
des occasions d’y développer les grâces de la Danse simple ; mais la
Danse
composée, celle qui exprime les passions et par c
ports qu’elles ressentent à un personnage principal, tout l’art de la
Danse
employé à peindre par gradation et d’une manière
e grand Ballet qui coûtait des frais immenses, ne procurait donc à la
Danse
rien de plus que les Bals masqués. Il fallait qu’
; et toutes ces choses, suffisantes pour le grand ballet, et pour la
Danse
simple, ne sont que l’alphabet de la Danse théâtr
e grand ballet, et pour la Danse simple, ne sont que l’alphabet de la
Danse
théâtrale.
rès un repos complet, les quatre interprètes font leur entrée dans la
danse
un à un par un double tour en l’air, à l’instar d
storiens d’hier et même d’aujourd’hui, font en somme peu de cas de la
danse
masculine. La danse théâtrale apparaît au plus gr
ême d’aujourd’hui, font en somme peu de cas de la danse masculine. La
danse
théâtrale apparaît au plus grand nombre comme l’é
es révélations de Marie Taglioni qui en furent la première cause — la
danse
est une des incarnations de « l’éternel féminin »
symbolique, une suite d’hiéroglyphes. « On dirait parfois une âme qui
danse
sous une forme sensible », écrivait, de la danseu
port divisait Paris et suscitait des poèmes épiques en six chants. La
danse
féminine, enrichie et transformée par l’introduct
ntroduction des temps sur les pointes, se différencia nettement de la
danse
masculine sur la plante et la demi-pointe. Puis d
sentir la répercussion au théâtre. Le fait est que la tradition de la
danse
masculine, après un monopole de plusieurs années,
rayonna sur le monde, l’éducateur de la fameuse Pléiade, abandonna la
danse
à l’âge de vingt-quatre ans à la suite d’un accid
la tâche agréable de faire un jour les portraits de ces « as » de la
danse
, de Beauchamp à Perrot. Quant à ce dernier (qui f
ols planés », il doit sa technique miraculeuse non point à l’école de
danse
où il n’a jamais été, mais à son entraînement pro
le. Et il y a plus d’un demi-siècle, Bournonville, missionnaire de la
danse
française, in partibus infidelium ou, sans métaph
aucun compte des qualités et du talent des danseurs, s’attaquent à la
danse
masculine en bloc. La danse théâtrale qui constit
du talent des danseurs, s’attaquent à la danse masculine en bloc. La
danse
théâtrale qui constitue le ballet ne saurait — op
entreprise contre ce poncif inepte. L’extraordinaire floraison de la
danse
masculine sur la scène russe a été pour elle une
uscle et des nerfs s’est produite. Il en est de même dans l’art de la
danse
. Il est susceptible de progrès. Ce qui était une
s lignes ne s’inscrira pas à la première page d’une Renaissance de la
danse
française ? J’abandonne à regret ce sujet. Mais j
a docilement aux conceptions qu’avaient ses maîtres occidentaux de la
danse
orientale. Mais elle dépassait ces lourds pastich
Comœdia ma rubrique. Je m’y suis appliqué à définir les choses de la
danse
, à dire, sans réserves, toute ma pensée. En agiss
ensée. En agissant ainsi, quel avait été mon espoir ? D’affranchir la
danse
de toutes les servitudes et d’en faire resplendir
r costume historique. J’ai voulu affirmer hautement l’autonomie de la
danse
qui transforme et exalte le mouvement usuel et le
té sentimentale et toute bouffée sensuelle sont métamorphosées par la
danse
en symbole plastique, en formule dynamique, en ge
le confrontant avec toutes les méthodes en vigueur, que le système de
danse
classique correspond le plus profondément au cara
au caractère et aux aptitudes du danseur occidental. Non seulement la
danse
classique dispose du plus vaste répertoire de « f
esthétique n’échappera à personne. Par sa complexité et son unité, la
danse
classique dépasse les plus admirables styles de d
t son unité, la danse classique dépasse les plus admirables styles de
danse
que nous connaissions : le ballet cambodgien et l
s conquêtes de l’art occidental. Jeu souverain ou liturgie muette, la
danse
classique évoque à nos yeux les choses essentiell
quement tendue vers ces choses essentielles. Mais, beauté suprême, la
danse
ayant pour instrument le corps dompté et transfig
commun que leur mutisme : la pantomime expressive ou figurative et la
danse
. Jamais ces deux modes ne se fondent ; dans les p
it dansé avec son amoureux ; chose lamentable et déchirante que cette
danse
macabre, au rythme déchiqueté, à l’allure hoqueta
lure hoquetante. La douleur a brisé les ailes de l’étoile. Giselle ne
danse
plus. Elle va mourir. Depuis l’arrivée des « Russ
nt visuel ne purent atteindre le foyer du mal. On astreignit alors la
danse
à reproduire les formes propres des œuvres peinte
figure de vase antique ; leurre et vanité. Ce n’est qu’en libérant la
danse
, en l’intronisant sur la scène, que l’on résoudra
allet une base harmonique puissante ; des ballets où les formes de la
danse
classique retrouveraient, affranchies de toute co
Chapitre I. Caractère que doit avoir la
Danse
Théâtrale Tous les Arts en général, ont pour ob
ge adroit des couleurs ; la Poésie, par le feu varié du discours ; la
Danse
, par une suite cadencée de gestes. C’est là l’ins
; la Poésie qui n’offrirait qu’un arrangement mécanique de mots ; la
Danse
de laquelle il ne résulterait aucune image, ne po
pour toutes les espèces de Poésie, pour tous les différents genres de
Danse
. L’imitation constitue donc l’essence de chacun d
e. L’imitation constitue donc l’essence de chacun de ces Arts ; et la
Danse
en particulier, qui est, dès son origine, une exp
sa propre nature, si elle cessait d’être une imitation. Ainsi, toute
Danse
doit exprimer, peindre, retracer aux yeux quelque
tution primitive. Elle n’est plus qu’un abus de l’art. Mais ce que la
Danse
doit toujours être devient encore d’une obligatio
Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la
Danse
en action La parole n’est pas plus expressive q
t des bras, du jeu des traits du visage, qui sont les parties dont la
Danse
est composée comme elle. [Voir Geste, Geste (Dans
es parties dont la Danse est composée comme elle. [Voir Geste, Geste (
Danse
), Geste (Chant du Théâtre)] Mais la Peinture n’a
éâtre)] Mais la Peinture n’a qu’un moment qu’elle puisse exprimer. La
Danse
théâtrale a tous les moments successifs qu’elle v
vie. Il n’est qu’imité dans la Peinture. Il est toujours réel dans la
Danse
. Elle agit toujours par sa nature. Il ne lui manq
anseur et une Danseuse représentèrent cette action à Sceaux ; et leur
Danse
la peignit avec toute la force et le pathétique d
. Nous voyons tous les jours le bas comique rendu avec naïveté par la
Danse
. L’Italie est en possession de ce genre ; et il n
d’une manière, sinon parfaite, du moins satisfaisante. Or, ce que la
Danse
fait par-delà les monts dans le bas, ne saurait l
s gens exercés, qui ont tous les mouvements expressifs et faciles. La
Danse
, sur notre Théâtre, n’a plus besoin que de guides
des Gages du Parlement. On est aujourdhui si fort prévenu contre la
Danse
, à cause des désordres qu’elle a faits dans la su
de paroître les autoriser : on ne fait même aucune distinction de la
Danse
Sacrée d’avec la Danse prophane. Mais quand on ve
ser : on ne fait même aucune distinction de la Danse Sacrée d’avec la
Danse
prophane. Mais quand on veut remonter à son origi
ine, on revient bientôt de l’idée que l’on a prise ; on trouve que la
Danse
a été inventée chez les Egyptiens pour représente
ede, en rétablissant la Messe des Musarabes avec leurs cérémonies. On
danse
encore en Italie, en Espagne & en Portugal, d
Théâtre, même avec leurs sujets. Ces beaux traits qui annoblissent la
Danse
, méritent bien d’être écrits dans un corps d’hist
notable particularité, il a crû qu’après avoir donné l’histoire de la
Danse
Sacrée des Egyptiens, des Grecs, des Juifs &
amp; de l’Eglise Latine, il devoit bien donner aussi l’Histoire de la
Danse
prophane, de la Danse Théâtrale, des Fêtes Balado
e, il devoit bien donner aussi l’Histoire de la Danse prophane, de la
Danse
Théâtrale, des Fêtes Baladoires, & généraleme
je ne dois jamais perdre de vûe. L’Auteur a ajouté à l’Histoire de la
Danse
, un Paralele de la Peinture & de la Poésie, a
es agréables productions de son génie ont beaucoup de rapport avec la
Danse
, & méritent d’être imprimées dans le même vol
22 janvier. Prose morose. On doit être préoccupé à l’Académie de
danse
… La jeune Cydalise languit, s’étiole comme cette
au parti pris du réalisateur. Celui-ci n’a pas abordé le problème de
danse
franchement, sans détours. Nous avions constaté d
me une pantomime mesurée, une comédie en musique où tout mouvement de
danse
ne se produit qu’en fonction de la donnée dramati
e ne se produit qu’en fonction de la donnée dramatique. Les thèmes de
danse
, les développements dynamiques sont rares et somm
ements dynamiques sont rares et sommaires. Le « pas des lettres » que
danse
Mlle Zambelli ne survient qu’à la fin du spectacl
ire. Ne demandons à la pantomime que de fournir pour le spectacle de
danse
une armature solide mais très légère, et ce spect
Un berger, disait-il à peu près, offre un ruban à une bergère et l’on
danse
à propos de ce ruban. » Formule admirable ! Car i
du mouvement organisé, l’imagination plastique, l’ivresse motrice. La
danse
, jeu divin, divertissement désintéressé où l’être
. Or le metteur en scène de Cydalise s’est méfié des ressources de la
danse
. Il a en somme remplacé le grand style classique
public est ébloui, entraîné, puis conquis. L’esprit élémentaire de la
danse
, sa vertu spécifique le captivent. Et cependant o
de La Palisse : pour qu’un ballet vive il faut avant tout que l’on y
danse
. Et je persiste à croire qu’il y a amplement mati
Dialogue sur la
danse
La Danseuse Et qui vous fait tant aimer les da
Dialogue sur la danse La Danseuse Et qui vous fait tant aimer les
danses
de caractère ? Moi Ah ! Mademoiselle, si vous dit
pinions préconçues ? Je ne m’en inquiète pas. J’ai une théorie sur la
danse
. Et j’ai des arguments pour la soutenir. Contre m
plus que vous. La Danseuse Et pourquoi ? Que reprochez-vous tant à la
danse
italienne ? Moi Qu’elle m’ennuie. La Danseuse Ell
t, qu’elle ne pouvait inspirer que des imitatrices. Le principe de sa
danse
était sauf. On ne le discutait même pas. Mais vou
i pressés, si vifs, si amusants, je me disais : « Ce n’est pas ça, la
danse
. » La Danseuse Et pour parler votre langage : « Q
La Danseuse Et pour parler votre langage : « Qu’est-ce que c’est, la
danse
? » Je danse depuis vingt-cinq ans. Vous serez fo
Et pour parler votre langage : « Qu’est-ce que c’est, la danse ? » Je
danse
depuis vingt-cinq ans. Vous serez fort aimable de
use Répondez-moi ! Lorsque je parais en scène, qu’attendez-vous de ma
danse
? Moi Qu’elle signifie quelque chose. La Danseuse
oujours quelque chose ? Prenez au hasard un morceau… sur lequel on ne
danse
même pas. Prenez la toccata en fa que Bach a écri
mes plus à l’époque de la toccata en fa. Ce sera ma seule réponse. La
danse
classique est morte comme la musique classique, m
ir. Nous comprenons tout de suite qu’elle est là par plaisir. Elle ne
danse
ni pour un public, ni pour un cachet, ni même pou
se ni pour un public, ni pour un cachet, ni même pour sa gloire. Elle
danse
pour elle… La Danseuse Dites-le donc ! elle ne da
sa gloire. Elle danse pour elle… La Danseuse Dites-le donc ! elle ne
danse
pas pour vous, et voilà pourquoi vous en raffolez
dès que nous avons applaudi en elle, avant toute chose, la joie de la
danse
, nous sommes pris par l’objet du spectacle qu’ell
antôt, renversée, dans la ligne du corps, c’est la résurrection de la
danse
athénienne. Et quand Mme D. au milieu d’une danse
résurrection de la danse athénienne. Et quand Mme D. au milieu d’une
danse
grave, s’arrête tout à coup, lève le genou jusqu’
échant ce que vous dites là et ce n’est pas juste. Sans doute, Mme D.
danse
un peu en anglais, comme d’autres en français ou
peu en anglais, comme d’autres en français ou en italien ; mais elle
danse
surtout en grec, et c’est ce dont vous ne douteri
l’ai déjà dit. Et voilà justement le pire défaut que je trouve à vos
danses
de caractère, c’est qu’elles sont nationales et q
les aimez surtout en raison de leur exotisme. Vous n’aimez point les
danses
françaises parce qu’elles parlent notre langage e
us. Ne pensez pas que j’aurais tenu ici toute cette discussion sur la
danse
si je ne vous admirais pas à l’égal de vos ennemi
nt qu’à la théorie dont nous voudrions la trouver éprise. À propos de
danses
, je vous ai parlé de Wagner, de Victor Hugo et de
7 mars. Spectacle de
danse
de Mlle Brociner. Vendredi, jour qui depuis un
qui depuis un certain temps semble tout particulièrement propice à la
danse
, nous avons assisté à une matinée de danse donnée
ticulièrement propice à la danse, nous avons assisté à une matinée de
danse
donnée dans la presque intimité de la Comédie des
nement fusinés sont autant de caractères de la beauté sémitique. Elle
danse
, dans un joli costume populaire aux tonalités att
igne rythmique ténue, entrecoupée, ondoyante, Mlle Brociner adapte sa
danse
avec un sens musical très sûr. Sa danse, car effe
ante, Mlle Brociner adapte sa danse avec un sens musical très sûr. Sa
danse
, car effectivement elle danse : chose inédite, in
danse avec un sens musical très sûr. Sa danse, car effectivement elle
danse
: chose inédite, inouïe à ces Vendredis où toutes
n’est pas parmi les incurables, clientèle ordinaire des Vendredis de
danse
.
Des différents genres de la
danse
Les pas que je viens de décrire sont les élémen
t tous ceux qui s’emploient dans l’exécution des différents genres de
danse
, tels que les pas de bourrée, de sissonne simple
et nombre d’autres figures qui se varient au gré des compositeurs. La
danse
a deux principaux genres, le grave et le gaia. Da
gai sont compris les ballets, les entrées de ballet, la chaconne, les
danses
de caractère, tels que la Matelotte anglaise et h
emande, plusieurs sortes de contredanses, etc. Je ne parlerai pas des
danses
étrangères, telles que la Monferine, les courante
o, la munira, et autres qui se dansent en Espagne : la plupart de ces
danses
sont peu usitées, et ne peuvent être susceptibles
] Dans le texte original, les noms propres ou communs renvoyant à des
danses
sont orthographiés systématiquement sans majuscul
de Paris »). En revanche, les noms communs qui désignent les types de
danse
– appelés « caractères dansés » à l’époque – sont
Chapitre V. De l’usage de la
Danse
grave & sérieuse, convenable aux Bals de céré
me la meilleure danseuse de son tems, ou parce qu’elle présidoit à la
danse
des neuf Muses, au son de la lyre d’Apollon. L’on
de la guerre, & qu’il fut perfectionné par Pyrrhus qui inventa la
danse
Moresque, ou le Passepied : Aquilon ne sçauroit d
semblées ; surtout à la célébration des mariages, où l’on dansoit des
danses
nuptiales fort licentieuses, qu’ils tenoient des
u rapport de Diogene, qui dit que Socrate y dansoit ordinairement une
danse
qu’on nommoit la Memphitique, qu’il aimoit fort.
u second Livre de ses Loix, qu’un homme qui n’a pas les élémens de la
Danse
, passe pour être sans discipline & sans scien
n suivre la cadence des instrumens, & de danser devant ce Roi une
danse
convenable à son caractere ; ce qui lui attira l’
Censeur prit un Maître à danser à l’âge de 59 ans, pour recorder ses
danses
. Le bal réglé passoit chez les Anciens pour un di
tous ces Héros conservoient la majesté de leurs caracteres dans leurs
danses
, quand ils dansoient publiquement : ce qui nous f
nses, quand ils dansoient publiquement : ce qui nous fait voir que la
danse
, parmi ces grands hommes, étoit une action aussi
t inférer de-là que l’Eglise ne condamne pas absolument l’usage de la
danse
, mais bien les abus qu’on en peut faire ; sans qu
e, où toute la Cour se distingua par la gravité & la noblesse des
danses
sérieuses, qui étoient en usage dans ce tems-là,
ur aller souper ; mais pendant que le Roi y fut, on n’y dansa que des
danses
graves & sérieuses, où la bonne grace & l
ses graves & sérieuses, où la bonne grace & la noblesse de la
danse
parut dans tout son lustre. Je ne crois pas que d
i. Depuis le mariage de Monsieur le Duc de Bourgogne, on a vû que les
danses
nobles & sérieuses se sont abolies d’année en
, qui consistoient à faire voir la bonne grace & le bon air de la
danse
grave, comme il se pratiquoit du tems de la vieil
du tems on ne dansera plus dans les assemblées de cérémonie, que des
danses
baladines. Cela va à la destruction des danses sé
de cérémonie, que des danses baladines. Cela va à la destruction des
danses
sérieuses, & confirme avec raison le reproche
il y a douze ou quinze ans ; elles passent chez cette nation pour des
danses
de contrée : mais dans leur origine, elles passoi
e : mais dans leur origine, elles passoient chez les Anciens pour des
danses
renversées, comme nous avons dans la Musique l’us
s ignorent, comme bien d’autres choses qui concernent l’origine de la
Danse
. Voici ce qu’un fameux Poëte de nos jours nous en
Traça le Dieu de Lemnos. Cette strophe tirée d’une Ode faite sur la
Danse
à l’Académie Françoise en 1714, nous fait voir l’
noit à la belle Ariane, au dire d’Homere. Le Passepied est encore une
danse
des plus anciennes, puisque Pline nous assure qu’
e nous assure qu’elle tire son origine de la Pyrique, & que cette
danse
est fort convenable à la jeunesse pour dénouer le
aujourd’hui les mêmes préceptes qui sont renfermez dans nos anciennes
danses
, autant pour la perfection du corps, que pour la
’Eté dans le grand rond du Cours, pendant le clair de Lune, où chacun
danse
à sa guise. Je finirai ce Chapitre par ce que nou
u’il m’est arrivé en 1712, que cela n’est pas incroyable. ODE DE LA
DANSE
, Qui a remporté le premier prix à l’Académie en
airs, La sagesse du Portique N’appesantit point mes vers. Muse de la
Danse
.Viens, Terpsicore riante, Ce sont des jeux que je
, Ce sont des jeux que je chante, Qui te doivent leurs appas ; Viens,
danse
au son de ma lyre, Et rends les airs que j’en tir
’en tire, Aussi legers que tes pas. * Venez Dieux, venez Déesses,
Danses
Sacrées.La Danse au pied des autels Mena jadis vo
gers que tes pas. * Venez Dieux, venez Déesses, Danses Sacrées.La
Danse
au pied des autels Mena jadis vos Prêtresses, Off
rêtresses, Offrir les vœux des mortels : Soleil, par ce seul langage
Danse
des Bracmanes, peuple des Indes, en l’honneur du
A ta féconde clarté : Prêtres de Mars.Des Saliens sous les armes Les
Danses
, Dieu des allarmes, Plaisoient même à ta fierté.
rmes, Plaisoient même à ta fierté. * Du temple viens sur la scêne,
Danse
, viens-y disputer Aux efforts de Melpoméne L’honn
i-même, Par un prestige que j’aime, Seront bientôt transportez. *
Danses
de caractere.Tout ce que la langue exprime Saisit
tere.Tout ce que la langue exprime Saisit lentement l’esprit ; Par la
Danse
tout s’anime, En un instant tout est dit ; Ses ge
égresse Coule avec plus de mollesse Que Zéphire sur les fleurs. *
Danses
des Pantomimes.Grece, féconde en miracles, Chez t
udit de sa conquête, Ou rend gloire à son vainqueur, * Chœurs des
Danses
.D’une troupe plus nombreuse, Muse régle les accor
une joie impétueuse Rends dociles les transports, Chaconne.Forme une
danse
nouvelle, Et de mille autres en elle Confonds la
nne enfin me découvrir. Déja Minerve s’avance, Son air riant & sa
danse
Calment mes esprits flotans : Prit-elle un autre
ur applaudir au courage Du vainqueur des fiers Titans ? Muse de la
Danse
. Danses Sacrées. Danse des Bracmanes, peuple des
audir au courage Du vainqueur des fiers Titans ? Muse de la Danse.
Danses
Sacrées. Danse des Bracmanes, peuple des Indes, e
Du vainqueur des fiers Titans ? Muse de la Danse. Danses Sacrées.
Danse
des Bracmanes, peuple des Indes, en l’honneur du
oleil. Prêtres de Mars. L’Opéra. Sujets & personnages des Balets.
Danses
de caractere. Danses des Pantomimes. Pas d’un ama
s. L’Opéra. Sujets & personnages des Balets. Danses de caractere.
Danses
des Pantomimes. Pas d’un amant & d’une amante
Danses des Pantomimes. Pas d’un amant & d’une amante. Chœurs des
Danses
. Chaconne. Contredanses. 1. Danse figurée des At
nt & d’une amante. Chœurs des Danses. Chaconne. Contredanses. 1.
Danse
figurée des Athéniennes, inventée à l’occasion de
titut de cette sorte devait se faire accueillant aux novatrices de la
danse
. Mon illusion, hélas ! devait être de courte duré
u’il n’éprouvait que peu d’envie de m’engager. — Qu’elle m’exhibe ses
danses
si elle veut, avait-il dit, mais tout ce que je p
veut, avait-il dit, mais tout ce que je pourrai faire, au cas où ces
danses
me plairaient, ce serait, à la condition qu’elle
’était une voleuse, n’est-ce pas ? — et qui me volait, en outre de ma
danse
, tous les beaux rêves que j’avais faits. Enfin, e
n Stein, pourquoi il a engagé une femme qui fait une imitation de mes
danses
alors que vous lui avez écrit, de Berlin, pour lu
t M. Marchand en français, parce que le Casino de Paris annonçait une
danse
serpentine, et que je ne pouvais pas me laisser d
er une répétition pour qu’une doublure puisse plagier plus encore mes
danses
. Mais mon impresario m’engagea tellement à montre
mon impresario m’engagea tellement à montrer au directeur ce que mes
danses
étaient, comparées surtout à celles de l’autre, q
le théâtre. Le même soir je pris sa place et il me fallut répéter sa
danse
quatre ou cinq fois. Puis nous nous mîmes sérieus
matin, et encore n’avais-je pu épuiser mon programme comprenant cinq
danses
: n° 1 la danse serpentine, n° 2 la violette, n°
n’avais-je pu épuiser mon programme comprenant cinq danses : n° 1 la
danse
serpentine, n° 2 la violette, n° 3 le papillon, n
° 1 la danse serpentine, n° 2 la violette, n° 3 le papillon, n° 4 une
danse
que le public désigna plus tard du nom de danse b
le papillon, n° 4 une danse que le public désigna plus tard du nom de
danse
blanche. Pour finir, j’entendais danser, éclairée
n carreau sur lequel je me tenais, et ceci devait être le clou de mes
danses
. Mais après le quatrième numéro, mes électriciens
ans autre forme de procès. Je ne voulais pas débuter sans ma dernière
danse
, mais, devant la menace de mon directeur de déchi
s par céder. Le lendemain je pus tout de même répéter cette cinquième
danse
, et à l’heure de la représentation tout était prê
t tandis que je dansais. Lorsque le rideau tomba, après une quatrième
danse
, les bravos furent si assourdissants qu’on ne pou
e : il était impossible… et inutile de continuer à danser. Les quatre
danses
avaient duré avec les bis, quarante-cinq minutes
que longtemps après que je pus recueillir le bénéfice de ma cinquième
danse
. Quelques années plus tard seulement j’inaugurai
ème danse. Quelques années plus tard seulement j’inaugurai à Paris la
danse
du feu et du lys, et cela une fois encore aux Fol
Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les
Danses
, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’ê
nses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux
danses
. Si l’on ne doit pas aimer à danser, on ne doi
nser les autres. Prendre plaisir à être spectateur ou spectatrice des
danses
, c’est leur donner une sorte d’approbation, et pa
le faire avec bienséance. Enfin, on ne peut s’arrêter à regarder les
danses
sans être en même temps témoin de beaucoup de fam
stres protestans dans leur chapitre dixième de leur traité contre les
danses
. Il est si conforme aux principes de la religion
s tables étant levées, si les ménétriers entroient pour commencer les
danses
, qu’ils partissent de là. Qu’ils se retirent donc
nt notre exemple. » N’étant permis à personne d’aimer à regarder les
danses
, que doit-on donc penser des ecclésiastiques, et
des ecclésiastiques, et surtout des curés qui, lorsqu’il se fait des
danses
dans leurs paroisses, en sont tranquilles spectat
er, quelque mauvais qu’il soit ? Un curé qui se rendra spectateur des
danses
qui se font dans sa paroisse, aura-t-il bien du z
leurs soins à les en garantir. Est-ce là ce que font, par rapport aux
danses
, les curés qui y assistent ? Leur présence dit-el
rai que les curés qui ne se font point de scrupule d’être présens aux
danses
de leurs paroissiens, prétendent excuser une cond
par votre propre bouche ! En effet, s’ils croient leur présence aux
danses
nécessaire, ou du moins utile pour empêcher des d
s qu’ils croient avoir lieu de craindre, ils conviennent donc que les
danses
peuvent facilement donner lieu à ces désordres ;
eu à ces désordres ; et dès-lors, bien loin de paroître approuver les
danses
par leur présence, ne doivent-ils pas au contrair
eut, à tous. Je veux même que la présence des curés qui assistent aux
danses
, arrête certaines libertés plus grandes ; (ce qui
-dire les mauvais désirs et les autres mauvais effets cachés, que les
danses
des personnes de différent sexe produisent nature
ent de s’opposer aux maux sans nombre et très-grands qui naissent des
danses
, quel parti prendra-t-il ? Ce ne sera pas d’être
danses, quel parti prendra-t-il ? Ce ne sera pas d’être présent à ces
danses
; mais de parler souvent en chaire contre elles ;
rt de baller. – Traduction d’Amyot. Avertissement sur l’art de la
danse
, et de ses rapprochemens avec la Poésie. E n
je fus frappé de l’analogie des règles de la Poésie avec celles de la
Danse
. Je sentis la justesse de cette observation de M.
dier1 l’Art Poétique, mais à calquer sur ce Poëme les préceptes de la
Danse
. Je trouvai plaisant de transformer, sans trivial
un que je ne crois pas tout-à-fait inutile. Division de l’art de la
danse
. Ce petit Poëme est divisé en quatre Chants, a
ns ce genre ; il finit par une courte digression sur l’histoire de la
Danse
, depuis Beauchamps, Maître des Ballets de Louis x
Dauberval. Le second Chant présente les caractères et les règles des
Danses
françaises et étrangères. L’auteur cite pour exem
aintien et les défauts des danseurs. Le troisième Chant traite de la
Danse
théâtrale et des trois genres principaux de Danse
Chant traite de la Danse théâtrale et des trois genres principaux de
Danse
indiqués par la nature, d’après les différentes t
ra, l’enthousiasme du public, ne peuvent s’y trouver. La saison de la
Danse
est celle de la jeunesse ; et comme chaque printe
Tous deux, nous réglons la cadence, Toi, pour les vers, moi, pour la
danse
. Pour tes talens, moi, pour les miens, Versailles
écrits ; Tu fus, je suis. N. B. pour les rapprochemens de l’Art de la
Danse
et de celui de la Poésie. Vu les transpositions d
if ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. L’art de la
danse
. Chant premier. Chant I, vers C’est en v
ace, adresse, élégance1, Si son astre en naissant ne l’a fait pour la
Danse
, Dans sa lourde structure il est toujours captif
illés, ont dansé les Amours. Quel que soit le sujet exprimé par la
Danse
, Que toujours votre pas s’unisse à la cadence8 :
lupart, emportés d’une fougue insensée, Livrés aux vains écarts d’une
Danse
forcée, Croiraient se dégrader, dans leurs pas mo
ié se détourne à l’instant. Sur les phrases de l’air phrasez aussi la
Danse
; Les momens de repos indiquent la cadence. Ce pa
par-tout le même enchaînement13. Heureux qui, dans ses pas, d’une
danse
légère Passe du grave au doux, du plaisant au sév
les yeux d’abord, plut par sa nouveauté : Bientôt, on ne vit plus que
danses
triviales ; Terpsicore imita les postures des hal
la province admirer le sauteur. Que ce genre jamais ne souille votre
Danse
. Imitez de Vestris la badine élégance17, Le burle
nt bien d’accord entre eux : Le pas le plus brillant, la plus aimable
danse
, Ne peuvent plaire aux yeux, s’ils blessent la ca
r, Et soumit Terpsicore aux règles du devoir. Par ce maître savant la
Danse
réparée N’offrit plus rien de rude à la scène épu
ossière En public à Paris y monta la première ; &c. Art de la
danse
. Chant II. Chez nos dévots aïeux, le th
-temps, dans la France, un plaisir ignoré. Succédant aux tournois, la
Danse
encor grossière, Chez nos rois, à Paris, y monta
au rang d’Académie12 ; Et même on reconnut, au sein du parlement, La
Danse
théatrale, un noble amusement13. D’un trait de
ment, La Danse théatrale, un noble amusement13. D’un trait de cette
Danse
, en graces si fertile, Le français, né léger, fit
t de cette Danse, en graces si fertile, Le français, né léger, fit la
Danse
de ville14 ; Chant II, vers Agréable indiscre
’enrichit d’une simple élégance : Un Menuet parfait est la plus noble
Danse
. En vain, mille danseurs y pensent arriver, Et ce
rcel vit dans un Menuet17 ! La musique changea. Pour la suivre, la
Danse
Laissant le Menuet, orna la Contre-danse18, Fit d
it sur la scène Un opéra charmant, tiré d’un conte obscène. De ces
Danses
sans art, le genre très-borné, N’est souvent qu’u
ns le vrai talent, de l’ignorance altière, Et chassons de nos bals la
Danse
grimacière. A quelques traits d’humeur, mêlons de
st borné son talent. De ce couple, voyez l’éternel sautillage ; Il
danse
dans Paris, comme on danse au village. Ses pas lo
ce couple, voyez l’éternel sautillage ; Il danse dans Paris, comme on
danse
au village. Ses pas lourds et grossiers, dépouill
e pas, se tord en tous les sens. D’un prêtre de Bacchus, l’un a la
Danse
folle, Et l’autre est sérieux comme un maître d’é
a, c’est un autre fou sans nature et sans art, Qu’un beau feu pour la
Danse
échauffa par hasard : D’amour-propre pétri, malgr
ré son corps rustique, Fièrement il néglige et graces et musique ; Sa
danse
déréglée, en ses pas vagabonds, Ne s’élève jamais
; Plus je les vois mouvoir, plus mon œil est blessé. Vainement de la
Danse
elles ont la manie : Un instrument discord n’a ja
charmez-moi, mais ne m’étonnez pas. Je ris de ces sauteurs dont la
Danse
forcée Malgré tout leur travail, reste froide et
poudreux au bout de la carrière, &c. Elle peint les festins, les
danses
, et les ris ; &c… Loin ces rimeurs crainti
ue Garde dans ses fureurs un ordre didactique ; &c… Art de la
danse
. Chant III. Du sage Despréaux, parodian
parodiant les sons, Prouvons, en répétant ses savantes leçons, De la
Danse
et des Vers l’heureuse analogie. De l’Ode, la
levant jusqu’au ciel son vol ambitieux, La Chaconne sans doute est la
Danse
des dieux. Aux lutteurs en Aulide2, elle ouvre la
ardeur il se sent emporté, Abandonne un instant la régularité ! La
Danse
Pastorale5 amuse, flatte, éveille, Quand, choisis
es pas savans que commande un grand air ; Du peuple, peignez-nous les
danses
expressives, Présentez-en par-tout les images naï
’en choisir les plus aimables traits. L’esprit a son clinquant, la
Danse
a ses bluettes. Naguères, de Stutgard nous vinren
s tourner, l’amant n’osa plus soupirer. On vit chaque berger, dans sa
danse
nouvelle, Fidèle à la pirouette, encor plus qu’à
de Vénus, tourna deux fois en l’air. Ce n’est pas quelquefois qu’une
Danse
un peu fine, Sur un air sémillant, ne joue et ne
r pirouette, Quand j’attends un danseur, m’offrir une girouette. La
danse
à l’Opéra doit enchanter les yeux, Et non les eff
gré tous les Bravo d’un aveugle parterre17, Ne passez pas le but : la
Danse
est l’art de plaire. J’aime sur le théâtre un
e agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Art de la
danse
. Chant IV. L’art de la Danse, informe e
n objet aimable. Art de la danse. Chant IV. L’art de la
Danse
, informe et grossier en naissant, N’était qu’un s
rracha des larmes. Gardel, après Noverre, à nos yeux rappela5 Cette
Danse
expressive où Pylade excella6. Des Ballets d’a
ire. fin du quatrième chant de l’art poétique. De l’éducation la
Danse
est le vernis : C’est au maintien décent qu’on at
8 une heureuse alliance Dans le rang des beaux arts peut maintenir la
Danse
. Tout près de mon automne, en cet art gracieux
ines salutations au chœur par le grand-chantre, qui ressemblent à une
danse
grave et antique. Le grand-chantre ballera au pre
n homme court et gros n’a jamais d’élégance. 2. S’enlever, terme de
Danse
, c’est quitter la terre par un élan, sauter haut
la moyenne et la petite ; ce qui donne nécessairement trois sortes de
Danse
. 1°. Le genre noble ou sérieux ; 2°. le genre gal
87, comme premier danseur et maître de ballets ; grand, bien fait, sa
Danse
est le genre grave ; il est l’auteur des ballets
; termes dont on se sert dans la poésie, dans la musique, et dans la
Danse
, pour exprimer la même chose. En Danse, c’est l’o
e, dans la musique, et dans la Danse, pour exprimer la même chose. En
Danse
, c’est l’observation exacte des mesures de l’air
Danse, c’est l’observation exacte des mesures de l’air sur lequel on
Danse
, et des divisions de ses mesures. Il faut une si
ême temps, que le spectateur ne sache laquelle de la musique ou de la
Danse
obéit à l’autre. Tous les mouvemens appartiennent
ou de la Danse obéit à l’autre. Tous les mouvemens appartiennent à la
Danse
, comme tous les sons appartiennent à la musique ;
rs d’Italie, qu’on nomme grotesques, ne cherchent qu’à étonner ; leur
Danse
est ignoble : ils semblent ignorer que la Danse e
t qu’à étonner ; leur Danse est ignoble : ils semblent ignorer que la
Danse
est un art de plaire. 10. Battement, terme de D
ignorer que la Danse est un art de plaire. 10. Battement, terme de
Danse
, lorsqu’une jambe frappe sur l’autre. 11. Ronds
, lorsqu’une jambe frappe sur l’autre. 11. Ronds de jambe, terme de
Danse
qui indique le mouvement que doit faire une jambe
eut un pas de Lapon qui obtint les plus grands applaudissemens. Cette
danse
est d’un comique bas. 17. Auguste Vestris, dans
emier acte ballet de Pâris, qui est un chef-d’œuvre de composition en
Danse
, était au-dessus de tout ce qu’on a pu voir comme
’adresse et l’expression à la grace la plus parfaite. 18. Lorsque la
Danse
était dans la plus grande vogue chez les Romains,
la plus grande vogue chez les Romains, Lucien, dans son Traité sur la
Danse
, a dit : « Il faut que le danseur ait le corps fe
fut une desplus charmantes danseuses de l’Opéra ; Elle avait dans sa
Danse
, ce moelleux, ce ballon, qui lient si bien la mus
sa Danse, ce moelleux, ce ballon, qui lient si bien la musique et la
Danse
. Mad. Pérignon, qui lui succéda dans le même genr
ume de l’hôtel Guénégaud, l’opéra de Pomone,au mois de mars 1671. Les
Danses
étaient de la composition de Beauchamps, sur-inte
e Beauchamps, sur-intendant des ballets du Roi. « Les spectacles de
Danse
avaient été formés jusqu’alors par les personnes
spectacle, en 1672, il donna les Fêtes de l’Amour et de Bacchus. Ses
Danses
étaient des fragmens de différens ballets de la C
uchamps, Saint-André, Favières et Lapierre ». Traité historique de la
Danse
, par Cahuzac ; &c. ou Recueil des Opéras, tom
Opéras, tome 1. 23. Beauchamps, directeur de l’Académie royale de
Danse
, compositeur et sur-intendant des ballets du Roi
public a aimé qu’on l’étonnât. Cependant son genre ordinaire était la
Danse
grave. Il donna une forme nouvelle à la Chorégrap
chanoine de Langres, avait inventée, en 1588. 24. Temps, terme de
Danse
. Un pas est composé d’un ou de plusieurs temps ;
er d’une position ou d’une attitude, à une autre. Les temps sont à la
Danse
ce que les notes sont à la musique ; ils ont diff
Dupré, surpassa tous ses prédécesseurs par sa grace, la gravité de sa
Danse
, et la noblesse de ses attitudes. Sa taille était
c en fait le plus grand éloge, ainsi que Dorat, dans son chant sur la
Danse
, du poëme de la Déclamation. 28. Gaetan Vestri
es plus grands talens qu’on ait vus dans son art. On peut dire que sa
Danse
était spirituelle. Il charma tout Paris, sans jam
is, sans jamais faire un tour de force. 32. Grace, comme terme de
Danse
, est un point de perfection, qui devrait être le
succombé en 1803, à la fleur de son âge, aux violens exercices de la
Danse
. Une femme doit éviter de danser comme un homme.
ressource de la gaîté française ». Cahuzac, Traité historique de la
Danse
. 2. « Le dimanche 15 octobre 1581, festin de l
t assuré. Des Représentations en musique, p. 271. 3. Tricotets ;
Danse
ancienne que dansait souvent Henri iv. Elle est c
écuté avec précision par tout un quadrille. Gardel l’aîné plaça cette
Danse
dans le ballet de Ninette à la Cour en 1780 : ell
e pas d’un ballet qui fut exécuté avec beaucoup de magnificence ». La
Danse
fut un des amusemens favoris de Henri iv. On trou
ballets dans plusieurs desquels ce Roi dansa. Cahuzac, Traité de la
Danse
. – Voyez les Recherches sur les Théâtres par Beau
s bals de cérémonies d’Athènes ; il tenait à honneur d’y exécuter les
Danses
qu’il avait apprises de la belle Aspasie. Traité
ter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie. Traité de la
Danse
ancienne, par Cahuzac, tome premier, chap. 3. So
ous les hommes, au jugement des dieux même, n’a pas seulement loué la
Danse
comme une chose qui sert à donner de la grace ; m
prendre en sa vieillesse, tant il admirait cet exercice. Traité de la
Danse
, dialogue de Lucien. Caton, le plus sévère des
s Romains, à l’age de soixante ans, crut devoir se faire recorder ses
Danses
, afin de paraître moins gauche dans un bal de Rom
de paraître moins gauche dans un bal de Rome. Traité historique de la
Danse
par Cahusac, tome premier, chap. 3. 7. Le spec
public de l’Opéra n’existait pas encore. Louis xiv aimait beaucoup la
Danse
théatrale, et depuis son enfance jusqu’à l’âge de
t original entre les mains, intitulé ainsi : État des Sujets de la
Danse
employés aux fêtes de la Cour à Fontainebleau, en
xécutaient sous le masque. Il y avait des masques selon les genres de
Danse
, sérieux ou nobles, galans, comiques, &c. Cet
iquer le mouvement et le caractère de l’air. La Passacaille était une
Danse
très-grave, à une seule personne. 11. Voyez le
ne Danse très-grave, à une seule personne. 11. Voyez le procès des
Danses
débattu entre Philippe Vincent, &c. et les Jé
s Jésuites, imprimé à la Rochelle en 1646. 12. L’Académie Royale de
Danse
, établie par Louis xiv au mois de mars 1661, en v
ainsi : « Louis, par la grace de Dieu, &c. Bien que l’art de la
Danse
ait toujours été reconnu l’un des plus honnêtes e
opos d’établir dans notre bonne ville de Paris une Académie royale de
Danse
composée de treize des plus expérimentés dudit ar
de tous les droits des officiers commensaux de la maison du roi. La
Danse
Théatrale, ainsi dénommée, pour la distinguer de
du roi. La Danse Théatrale, ainsi dénommée, pour la distinguer de la
Danse
de société qu’on appelle vulgairement Danse de vi
pour la distinguer de la Danse de société qu’on appelle vulgairement
Danse
de ville. 14. Danse de Ville, est celle qu’on
la Danse de société qu’on appelle vulgairement Danse de ville. 14.
Danse
de Ville, est celle qu’on exécute au bal. 15. L
5. L’usage des bals est établi dans l’antiquité la plus reculée. « La
Danse
simple, qui ne demande que quelques pas, et les g
cile dansèrent avec autant de modestie que de dignité ». Traité de la
Danse
ancienne et moderne, par Cahusac. 16. Le Menue
e la Danse ancienne et moderne, par Cahusac. 16. Le Menuet est une
Danse
grave, qui s’exécute à deux. Le pas de menuet est
rre, parce que l’on ne saute pas. Marcel disait : « Le menuet est une
Danse
froide, mais nécessaire à l’éducation ; lorsqu’un
est une Danse froide, mais nécessaire à l’éducation ; lorsqu’un homme
Danse
bien le menuet, il a des graces dans tout ce qu’i
hommage que vous doivent tous les gens de notre art. Souffrez que je
Danse
devant vous, et que je profite de vos conseils. V
out à coup : « Monsieur, l’on saute dans les autres pays ; mais on ne
Danse
qu’à Paris ». Helvetius, de l’Esprit ; Discours
elvetius, de l’Esprit ; Discours 4, chapitre 15. 18. Contredanse ;
Danse
de société dont la mesure est à deux temps. On sa
ce prirent la place de la grace et de l’aimable gaité. 19. Walse ;
Danse
suisse, air à trois temps. Son pas tient la valeu
uettant deux à deux et parcourant un cercle autour de la salle. Cette
Danse
est sans nulle combinaison ; c’est l’art en enfan
nomme sauteuse. Anglaise. L’air est à deux temps très-vifs. Cette
Danse
s’exécute sur deux colonnes parallèles, une d’hom
on pas ne tient qu’une mesure. Mais lorsque les Anglais brodent cette
Danse
, ils frappent la terre du talon et de la pointe a
és dans ce genre, qui ressemble un peu à la cosaque. 20. Il est des
Danses
allemandes qu’on nomme boiteuses ; l’air est à tr
danse française. Son pas est simple, il ne tient qu’une mesure. Cette
Danse
est très-agréable, lorsqu’en la dansant on fait a
l’indécence la firent bannir de la bonne compagnie. 21. Fandago ;
Danse
espagnole, qui s’exécute en jouant des castagnett
t fort animée et très-brillante, ainsi que le boléro. Provençale ;
Danse
de Provence, gaie, vive et charmante, air à deux
t fort leste ; il saute très-haut, en faisant ce pas. 23. Cosaque ;
Danse
triviale de Pologne. C’est un composé de grimaces
t, c’est-à-dire, en ne chargeant pas les mouvemens. 24. Pas Russe ;
Danse
que le peuple Russe exécute avec trivialité et do
ux, genoux tournés en dedans. 1. Chaconne, terme de musique et de
danse
. Cet air est à trois temps, un peu vif ; en génér
, mineur, majeur, crescendo, &. Il prête singulièrement bien à la
Danse
noble ou grave. La Chaconne est en Danse ce qu’es
ête singulièrement bien à la Danse noble ou grave. La Chaconne est en
Danse
ce qu’est un concerto en musique pour les solo, q
ie en Aulide, c’est sur un air de Chaconne que se fait la lutte de la
Danse
. 3. Gaetan Vestris, père d’Auguste Vestris, obt
s, obtint pendant trente ans le plus grand succès dans cette sorte de
Danse
, qui n’exige pas de tours de force, mais de l’adr
eu d’artifice. 5. Le genre des bergers est un des plus aimables en
Danse
; il prête à la grace et tient le milieu entre la
s aimables en Danse ; il prête à la grace et tient le milieu entre la
Danse
grave, qui presque toujours est froide ; et le ge
la harpe, jouant très-bien du violon ; il composa beaucoup d’airs de
Danse
, entre autres, une fort belle chaconne qui eut un
e Mademoiselle Prevost le courait avec grace. 9. Le fleuret, pas de
Danse
qu’on place souvent dans le passe-pied, et qui a
dresse, sentiment expressif que l’ame seule peut donner. Son genre de
Danse
terre à terre charmait généralement. Personne ne
ces dansent comme elle. 12. Le comique est le troisième genre de
Danse
; il exige une taille courte et vigoureuse. Comme
e courte et vigoureuse. Comme cette forme donne plus d’agilité, cette
Danse
est plus gaie, plus surprenante, et, en général,
genre sérieux et le demi-caractère. On n’a rien vu de plus parfait en
Danse
, pour l’exécution, la correction et la vivacité.
ée à l’Opéra en 1766, elle se retira du théâtre en 1780. Son genre de
Danse
était noble et sérieux : sa taille grande et svel
ande et svelte lui donnait de l’élégance. Ce fut un talent parfait en
Danse
, ainsi qu’en pantomime : elle était élève de Lépi
d, lorsque le duc de Virtemberg avait un des plus beaux spectacles en
Danse
qu’on ait vus en Europe. 16. La foule des spec
é aux équilibres. Jadis nos danseurs les plus célèbres, au milieu des
Danses
les plus graves, s’arrêtaient en équilibre sur la
religieux turcs surpassent de beaucoup nos fameux tourneurs, dans la
Danse
du moulinet qu’ils exécutent pour célébrer la fêt
n compagnon. 17. Voilà ce qu’un philosophe anglais écrivait sur la
Danse
, il y a près d’un siècle, c’est-à-dire en 1711. …
t-à-dire en 1711. …… Comme l’art imite la nature, on peut dire que la
Danse
l’imite à l’égard de la plus haute perfection et
s haute perfection et lorsqu’elle est la plus charmante. Le but de la
Danse
tend à relever la beauté ; et c’est pour cela que
onde parce qu’ils font des sauts extraordinaires…. La manière dont on
danse
sur nos théâtres est très-fautive à cet égard, &a
i, édition de 1731. 1. Cahusac, auteur du Traité historique de la
Danse
ancienne et moderne, trois volumes. Voyez aussi l
uite de ses Réflexions sur la Poésie et la Peinture ; le Traité de la
Danse
par Lucien, deuxième dialogue ; et des Ballets an
emier chant. Noverre, célèbre maître de ballets ; ses Lettres sur la
Danse
ont eu la réputation la plus grande et la plus mé
ramatique était de leur temps en possession des grands spectacles. La
Danse
théatrale s’en empara à son tour. Pylade et Bathy
se voir en lui comme en un miroir ». Lucien, liv. 2, Dialogue de la
Danse
. 9. Télémaque, ballet pantomime de Pierre Gar
réunissez tous les tableaux épars, et vous réussirez. Lettres sur la
Danse
, par Noverre, page 63, seconde édition. 12. Do
p;c. Ce dernier ballet offre un pas remarquable ; c’est la Pyrrhique,
Danse
militaire inventée, dit-on, par Pyrrhus, fils d’A
aucun succès à Lyon, à ce que dit M. Noverre dans ses Lettres sur la
Danse
, lettre 6, page 93. 15. Pierre Gardel et August
autres fleurs : Il dotait la jeunesse en lui gagnant les cœurs ». La
Danse
, Chant 4 du poème de la Déclamation de Dorat. 1
é sa dépense, et double sa gloire ». Cahusac,Traité historique de la
Danse
, ancienne et moderne, tome 2, p. 114. 19. Les p
primitif de l’Opéra Français132 C’est un Spectacle de Chant et de
danse
que Quinault a voulu faire ; c’est-à-dire, que su
ix, et aux yeux par les pas, les gestes, les mouvements mesurés de la
Danse
. Tout ce qui se fait sur le Théâtre doit être ple
e. Il était donc nécessaire, pour remplir l’objet de Quinault, que la
Danse
, qui allait former une partie considérable de son
uel était son dessein ? C’était (n’en doutons point) de s’aider de la
Danse
pour faire marcher son action, pour l’animer, pou
s de l’action théâtrale ? Serait-il possible qu’il eût fait entrer la
Danse
dans sa composition comme une partie principale,
ses pas, et de se rappeler les différents emplois qu’avait remplis la
Danse
chez les Grecs, chez les Romains, et dans les der
Vive, saillante, estimable et dangereuse tout à la fois en Grèce, la
Danse
y fut un Art qui servit également au plaisir, à l
corps. Dans cette succession historique des différents emplois de la
Danse
, on voit distinctement les divers degrés de beaut
de Quinault nous prouvent qu’il a connu parfaitement l’histoire de la
Danse
et toutes ses possibilités. Il faudrait cependant
acun de leurs emplois différents. En effet la Poésie, la Peinture, la
Danse
, la Mécanique n’y sont jamais que dans les lieux
eût été remplie, le Théâtre m’eût offert dans ce moment le tableau de
Danse
le plus noble, le plus vif, le mieux lié à l’acti
ars ! Quel coup de pinceau mâle ! Quelle occasion énergique, pour la
Danse
, pour la Musique, pour la Mécanique ! Je vois cep
mble de ses mouvements. Peut-être est-ce le fond le plus riche que la
Danse
théâtrale, aidée du secours des machines, ait jam
faire apercevoir, combien j’aurais pu être satisfait, si le jeu de la
Danse
et le mouvement des machines s’étaient adroitemen
ège de Scyros dans Alceste. Lorsqu’on connaît ce que peut exécuter la
Danse
, on ne saurait être incertain sur le projet de Qu
s les évolutions militaires qui sont de l’institution primitive de la
Danse
[Voir Danse Armée, Danse de la Grue] ; qu’on les
ions militaires qui sont de l’institution primitive de la Danse [Voir
Danse
Armée, Danse de la Grue] ; qu’on les suppose pour
es qui sont de l’institution primitive de la Danse [Voir Danse Armée,
Danse
de la Grue] ; qu’on les suppose pour un moment ex
uccession rapide de tous ces divers tableaux, rendus avec art par des
Danses
expressives, on aura alors une idée de l’esquisse
uinault, et quel dessein pour un Spectacle de Chant, de Musique et de
Danse
! Tout ce que la Magie a de redoutable ou de sédu
out ce que la Magie a de redoutable ou de séduisant : les tableaux de
Danse
de la plus grande force, ou de la plus aimable vo
ntracte, Entrée] Supposons un pareil dessein exécuté par le Chant, la
Danse
, les Symphonies, la Décoration, les Machines, et
Machines, et jugeons133. 132. Je dois me borner à ce qui regarde la
Danse
, et je ne puis traiter qu’en passant cet objet va
Chapitre IX. Des Actions convenables à la
Danse
Théâtrale Le Théâtre Lyrique est en possession
Théâtre Lyrique est en possession peuvent donc être convenables à la
Danse
. Pylade et Bathylle ont rendu autrefois sur leurs
en quelque sorte à la gloire de ces deux hommes célèbres, honora leur
Danse
d’une dénomination nationale146. Lorsqu’il s’élèv
oire des Artistes fameux, à côté des Pylades et des Bathylles ; et sa
Danse
digne seule de ce nom sera désormais appelée la D
thylles ; et sa Danse digne seule de ce nom sera désormais appelée la
Danse
Française. 146. Elle fut appelée Danse Italique
om sera désormais appelée la Danse Française. 146. Elle fut appelée
Danse
Italique.
Chapitre V. De quelques
Danses
des Romains Les Bacchanales, qu’originairement
e, les convulsions, la fureur qui était de l’essence primitive de ces
Danses
, furent dans l’imitation métamorphosées en des ex
s de gaieté, de plaisir et de volupté. Ainsi les Grecs en formant les
Danses
lascives qui étaient les copies des Bacchanales,
rent aux premières figures, des figures nouvelles plus piquantes. Les
Danses
de Bacchus devinrent les Danses de l’Amour, et su
figures nouvelles plus piquantes. Les Danses de Bacchus devinrent les
Danses
de l’Amour, et successivement les danses de l’Amo
ses de Bacchus devinrent les Danses de l’Amour, et successivement les
danses
de l’Amour furent le tableau de la plus effrénée
r le plaisir, commencèrent d’abord par où les Grecs avaient fini. Les
Danses
nuptiales, qui, sous cette dénomination nouvelle,
Chapitre VIII. De la
Danse
sacrée des Égyptiens Tout était mystère dans la
uples qu’ils avaient intérêt de séduire. C’est dans cet esprit que la
Danse
fut un des points fondamentaux de leur culte. Cel
me le Soleil placé dans le milieu du ciel, et ils figuraient par leur
Danse
le cercle des signes célestes sous lequel l’Astre
el l’Astre de la lumière fait son cours journalier et annuel18. [Voir
Danse
astronomique] Ils exécutaient les autres dans la
temple, les exploits, les conquêtes et les bienfaits d’Osiris. Leurs
Danses
en étaient la représentation animée : d’abord, ét
; et ce spectacle aussi imposant que magnifique était terminé par des
Danses
vives et gaies qui faisaient passer la joie et l’
exécutaient alors sur le rivage, dans les rues et dans le temple, des
Danses
funèbres, qui exprimaient le malheur que les Peup
pparition du nouvel Apis. Dans ce moment, les fêtes, les festins, les
danses
recommençaient, comme si Osiris eût paru lui-même
appelant cette fête, que le Peuple de Dieu imagina dans le désert, la
danse
sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit
se sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit, que, plus cette
danse
fut nombreuse et solennelle, plus elle parut abom
ut abominable aux yeux de Dieu, parce qu’elle était une imitation des
danses
impies des idolâtres. Comme les Prêtres d’Osiris
Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en
Danse
L’enchantement de la fausse Oriane dans l’Opéra
hantement de la fausse Oriane dans l’Opéra d’Amadis est une action de
Danse
épisodique. [Voir Enchantement] Elle forme par el
espèce. Il n’y a point d’Opéra de Quinault qui ne puisse fournir à la
Danse
, un grand nombre de ces actions, toutes nobles, t
faiblesse primitive. [Voir Divertissement] La Mothe n’a connu que la
Danse
simple. Il l’a variée dans ses Opéras, en lui don
saire. Ce ne sont partout que des divertissements dans lesquels on ne
danse
que pour danser. Les habits sont différents. L’in
’une jeune Odalisque qui a des desseins sur le cœur de son Maître. Sa
Danse
était formée de toutes les jolies attitudes qui p
ontinu. [Voir Coupe, Couper] On est dans l’habitude de ne regarder la
Danse
au Théâtre Lyrique, que comme un agrément isolé.
ment, qui seul peut n’être qu’une Fête générale, il y a une entrée de
Danse
, qu’on puisse en ôter sans nuire à l’économie tot
te] Si quelque Danseur entre ou sort sans nécessité, si les Chœurs de
Danse
occupent la scène ou la quittent, sans que l’acti
ût. Ainsi dans un Opéra, quelque brillante en soi que puisse être une
Danse
inutile, elle doit toujours être regardée comme c
pour ne laisser voir que l’Auteur. Tel est toutefois l’attrait de la
Danse
en action, que nous l’avons vue, il n’y a pas lon
ie des Jeux Olympiques déjà terminés, est cependant alors l’action de
Danse
qu’on représente par un déplacement inconcevable.
a réflexion démontre parfaitement absurde149. Tant il est vrai que la
Danse
en action cause une émotion si vive, lorsqu’elle
ne seconde qui existait chez l’homme, à laquelle on a donné le nom de
Danse
ou de Ballet. Telles sont ses deux causes primiti
ont ses deux causes primitives : « On voit par là, que le chant et la
danse
ne sont pas moins naturels à l’homme que la voix
uis qu’il existe des hommes, il y a eu, sans doute, des chants et des
danses
; on a chanté et dansé depuis la création jusqu’à
ario delle Arti e de’ Mestieri del Griselinia .) [1] Le chant et la
danse
une fois connus, ces arts servirent à célébrer l’
blics. Peu à peu on dansa sur les théâtres, et les Grecs mêlèrent des
danses
à leurs tragédies et à leurs comédies ; les Romai
es actions héroïques ou comiques, exprimées par les gestes et par des
danses
, qu’exécutaient Pylade et Bathyle, les deux premi
taines puissances dans ce royaume, fit encore éprouver une chute à la
danse
et aux ballets ; les Italiens perdirent leur goût
présent. [2] Le très petit nombre d’ouvrages que l’on a écrit sur la
danse
, et le peu de valeur de quelques-uns m’ont encour
règles aux mimes ; il a aussi écrit sur l’art, proprement dit, de la
danse
; mais ses instructions à cet égard, se bornent à
t parlé de tout ce qui concerne le mécanisme, et même le charme de la
danse
, son ouvrage ne serait pas pour nous aujourd’hui
provenant des écoles des plus grands maîtres, qui ont fait faire à la
danse
moderne des progrès immenses, et qui l’ont tant e
tant des artistes médiocres que des spectateurs sans connaissance. La
danse
est en effet un art difficile, et qui ne peut pas
t par de ridicules pirouettes » ; tandis qu’un véritable danseur, qui
danse
en suivant toutes les règles, qui se dessine avec
mouvements, à ses pas, de la souplesse et une délicate légèreté à sa
danse
en général, ne produit de vives sensations que su
ière de se poser, et de se dessiner dans les diverses attitudes de la
danse
. [8] Ce sera aux élèves à bien étudier ces lignes
onnus par leur science « Qui, sans être danseurs, parlent beaucoup de
danse
. » Je crois que les écrits de ces hommes, qui on
té remplacés par quelque bon traité théorique, sur le mécanisme de la
danse
, écrit par un Dauberval, un Gardel, un Vestris, o
d il ne tient pas essentiellement au sujet ; c’est la pantomime et la
danse
que je traite ; je veux laisser tout l’honneur du
vero. [traduction] Metastasio . 6. Si je formais une école de
Danse
, je mettrais de suite en pratique ce moyen que j’
e, à celui d’une longue et fatigante description des mouvements de la
danse
, qui ne ferait souvent qu’embarrasser et confondr
Chapitre VII. Supériorité et avantages de la
Danse
en action La Danse en action a sur la Danse sim
Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action La
Danse
en action a sur la Danse simple, la supériorité q
rité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la
Danse
simple, la supériorité qu’a un beau tableau d’his
t avec moins de difficulté. Or, le talent supposé dans le Danseur, la
Danse
en action lui fournit autant de moyens d’expressi
udes, de progrès en progrès, il a dessiné la figure entière. C’est la
Danse
simple. Son imagination s’est échauffée par les c
ables se retracent ; les couleurs parlent, la toile respire. C’est la
Danse
en action. Jeunes talents qui entrez dans la carr
s sans nombre que les images fournissent au véritable talent. Plus la
danse
, comme la peinture, embrassera d’objets ; et plus
e sorte de vie. On ne saurait faire qu’un seul tableau, de toutes les
Danses
simples qu’a exécutées, pendant vingt ans, le mei
venir l’inconvénient qui détruit chaque jour la bonne exécution de la
danse
, en lui faisant perdre tout son moelleux et son é
chant et du mouvement de la mesure. Le vrai mouvement élastique de la
danse
est un ; jouer trop lentement ou trop vite gêne s
t de frappement produirait celui semblable à l’exécution double de la
danse
: c’est alors qu’il pourra se faire une idée de l
idée de la difficulté qu’un jeu trop pressé offre à l’exécution de la
danse
. Cette difficulté se fait presque toujours sentir
e la danse. Cette difficulté se fait presque toujours sentir quand on
danse
au piano ; instrument ingrat par la vitesse de so
tems simples de la mesure, qui donne l’expression à l’exécution de la
danse
. Un autre défaut que nous reprocherons aux musici
e choix des contredanses, plutôt que le besoin pour l’exécution de la
danse
. Il existe un mésaccord parmi les musiciens et le
a danse. Il existe un mésaccord parmi les musiciens et les maîtres de
danse
, sur la qualité des contredanses : les uns veulen
ègle sur la qualité du chant, et que lui, le musicien et le maître de
danse
sont d’accord qu’un air de contredanse, facile à
M. Paul Franck, directeur de l’Olympia, pour avoir bien mérité de la
danse
; chargé d’un commandement difficile, il n’a cess
in en faisant figurer au programme de son spectacle trois vedettes de
danse
. Ceci pour l’intention ; quant à la réalisation d
ieux dans cet art de terroir. Mais il n’y a personne pour défendre la
danse
espagnole, antique comme les exploits du Cid, féc
es loin avec elle de cette sombre ardeur, de cette absorption dans la
danse
que nous retrouvions encore chez ces somptueuses
ande illustration d’outre-Rhin. Il n’y a pas de livre allemand sur la
danse
— sauf celui du charmant Oscar Bie — qui ne lui c
isation des attitudes, sur le pastiche d’œuvres plastiques que sur la
danse
proprement dite. Sa physionomie est originale, ma
des mouvements caractéristiques de l’Extrême-Orient figurer dans des
danses
indiennes de l’Amérique. On s’étonne encore de vo
ant de la forme. Pourquoi faut-il qu’on attribue une valeur d’art aux
danses
où l’élément dynamique et rythmique est ostensibl
s « extrachorégraphiques » tandis qu’on hésite à faire confiance à la
danse
pure, dépouillée de tout apport étranger à sa nat
sérénité si noble et que rien d’oratoire ni de mesquin ne ravale. Les
danses
de Tréfilova portent l’empreinte de ce que les mo
ointes brèves et carrées, est sculpté par un merveilleux artiste : la
danse
classique. Artiste qui ne se contente pas de coul
statue vivante, n’exprime que cette unique fonction : l’esprit de la
danse
. Cela fait qu’une simple préparation de Mme Tréfi
inition déduite par le grand prosateur français est aussi celle de la
danse
classique incarnée en Mme Tréfilova. Car cet art
atre autres pas dits de caractère. Une transcription plausible de ces
danses
, le dénombrement raisonné des pas dépasseraient l
n ne la désagrège ; et c’est ce « legato » merveilleux qui fait de la
danse
de Tréfilova un langage de formes articulé. Car n
upées ou de ce hoquet intermittent qui, emprunté au vocabulaire de la
danse
, parvient à donner le change à une partie du publ
e acte de Coppélia, éliminé à l’Opéra, Mme Tréfilova nous donna une «
danse
japonaise » que je voyais venir avec une appréhen
t illusoires, de leur art ? La « japonerie » de Mme Tréfilova est une
danse
classique, entièrement exécutée sur les pointes e
ets de granit et aux îles verdoyantes, comme elle incarne celui de la
danse
russe classique. J’aurais pu dire, et cela aurait
J’aurais pu dire, et cela aurait été plus strictement exact : « De la
danse
française d’expression russe. » M. Laurent Noviko
table ne parvint pas à détruire la farouche et pesante beauté de sa «
danse
albanaise ». Novikoff danse jambes nues ; croit-i
ire la farouche et pesante beauté de sa « danse albanaise ». Novikoff
danse
jambes nues ; croit-il le spectacle de ses muscle
uite de Chopin se maintient si honorablement à l’Opéra, qui régla les
danses
. Il sut manier avec beaucoup de sûreté et de sens
Chapitre XII. Des
Danses
des Lacédémoniens Un Étranger que le hasard eû
s fonds publics, on voyait un jour les hommes déjà faits41 former des
Danses
légères. Ils étaient nus, et celui qui conduisait
ormer des Danses légères. Ils étaient nus, et celui qui conduisait la
Danse
, était couronné de palmes. De jeunes enfants les
on. Tout le Peuple répondait à leurs Chants, et applaudissait à leurs
Danses
. Un autre jour les Vieillards42 rassemblés au son
du geste et de la voix : alors la symphonie se faisait entendre et la
danse
commençait. C’était une espèce de branle44 que ce
s les Temples, on n’y entendait que des Chants, on n’y voyait que des
Danses
: ce culte journalier devenait encore plus éclata
Pâris, qui l’avaient vue l’un et l’autre étaler ses charmes dans les
Danses
de deux de ces Fêtes. Les soins de Lycurgue chang
filles se rassemblaient autour des Autels de Diane pour y exécuter la
danse
de l’innocence. Leurs pas, leurs regards, leurs m
re l’amour, sans inspirer un nouveau goût pour la vertu. « Toutes les
Danses
des Lacédémoniens, dit Plutarque, avaient, je ne
Y ayant, dit Amyot, ès fêtes solennelles et publiques toujours trois
Danses
: celle des Vieillards commençant disait : Nous
s, Qui bien vous surpasserons. » 44. Hormus était le nom de cette
danse
qui était de l’institution de Lycurgue. 45. Dans
e cette danse qui était de l’institution de Lycurgue. 45. Dans cette
Danse
les garçons faisaient doubles ou triples tous les
près que Fanny Elssler eut quitté Paris, les grandes traditions de la
danse
furent continuées à l’Opéra par Carlotta Grisi et
r la dépravation du goût public qui se plaisait de plus en plus à des
danses
de bas tréteaux. A l’Opéra même apparaissaient de
l’Opéra même apparaissaient des symptômes de corruption. A côté de la
danse
de haut style, on y tolérait d’étranges audaces.
qu’elle lança parmi les spectateurs avec des œillades enflammées. La
danse
s’encanaillait à l’Académie royale de Musique. La
entes où Tout le corps de ballet marchait comme une armée. ……………… La
danse
laissait voir tous les trésors de Flore Sous les
les ! Qu’un Homère ébloui fera nymphes un jour, Ce n’est plus vous la
Danse
, allons, coupez vos ailes ! Eteignez vos regards,
é les glorieux exploits des Rosita Mauri, des Subra, des Zambelli, la
danse
n’a plus, à côté du drame musical renouvelé, qu’u
e pour produire un enchantement complet, n’oublions pas qu’il y a des
danses
dans les Maîtres Chanteurs, dans Parsifal, et que
a tradition française, représentée par Rameau, associe étroitement la
danse
au drame et que Gluck n’a pas renié cette concept
t l’enivrante vision dionysiaque. Les Grecs le savaient. Pour eux, la
danse
était une des révélations supérieures de la beaut
ugièrent les chevaliers de l’esprit. Si le vulgaire ne demandait à la
danse
de l’Opéra que d’être une fastueuse exhibition, d
Des moyens de conserver le talent de la
danse
. Il ne suffit pas d’avoir enfin acquis par l’ét
as d’avoir enfin acquis par l’étude les principes et l’habitude de la
danse
; il faut craindre toujours de perdre le fruit de
s en dansant. Ces défauts, insultans pour la personne devant qui l’on
danse
, ne peuvent être soutenus et vantés que par des g
encore de danser à des orchestres qui précipitent le mouvement de la
danse
, défaut qui vous fait contracter celui de précipi
e la danse, défaut qui vous fait contracter celui de précipiter votre
danse
, lui ôte tout son moelleux, rompt le maintien du
êtes forcés de violer les règles, en outrepassant les positions de la
danse
qui fixe l’étendue des pas, surtout si les danseu
i le plus particulièrement a détruit et détruit chaque jour ce que la
danse
offre de beau et d’agréable ; c’est cette mauvais
cite l’admiration de leurs parens et de la société entière. Quoi ! la
danse
qui ne trouve, pour ainsi dire, que chez les demo
audrait mieux, s’il était possible, que les jeunes personnes à qui la
danse
est donnée comme faisant partie de leur éducation
ormer à seize. Ce nombre peut encore s’accorder avec les règles de la
danse
, pourvu qu’il y ait au moins douze pieds d’étendu
s qui donnent des bals prissent, à cet effet, un homme initié dans la
danse
, tel qu’un répétiteur ou un musicien même, ou tou
cation de prince — instruit, dès l’âge de douze ans, dans l’art de la
danse
. Ayant participé aux divertissements solennels do
ulu, n’apparaît jamais monotone. Aussi éprouve-t-on, à considérer ces
danses
où tout geste est essentiel, toute pose modelée p
vements de l’acteur étant astreints à un rythme, la pantomime devient
danse
. Ce rythme est accusé par la mélodie musicale, ré
et très bref, comportant quatre ou six notes au plus. Au début d’une
danse
, le prince Jodjana se place bien en face, — les p
vitation à droite et réitère le mouvement identique ; cette figure de
danse
dédoublée se répète plusieurs fois, en série. Et
ns variant par l’envolée de l’étroit tissu l’allure monumentale de sa
danse
. Puis il s’avance, statue gardant son aspect fron
Cette même disposition symétrique est maintenue dans les bonds de sa
danse
de dieu guerrier. Mais le jeu du bras, du poignet
mme, sa technique, qui détermine et limite les modes dynamiques de sa
danse
; quant à la beauté décorative du geste symboliqu
i s’appellent Yth et Trasoth et qui incarnent le plus pur génie de la
danse
asiatique… Alors pourquoi tout ça, me direz-vous,
rales gothiques et rythmé les tragédies de Racine, a aussi inventé la
danse
sur la pointe, la danse d’élévation et a su par l
é les tragédies de Racine, a aussi inventé la danse sur la pointe, la
danse
d’élévation et a su par le simple linéament d’une
Chapitre VIII. De la
Danse
des Anciens considérée comme exercice. On repré
On représentait les Dieux occupés, après la défaite des Titans, à des
danses
nobles qui peignaient leur combat, et leur triomp
ommes, fixèrent leurs regards sur les Dieux, et ils les imitèrent. La
Danse
armée fut dès lors leur exercice journalier. Couv
riers que la querelle de Ménélas avait rassemblés devant Troie. [Voir
Danses
militaires, Danse pyrrhique] Dans les temps héroï
le de Ménélas avait rassemblés devant Troie. [Voir Danses militaires,
Danse
pyrrhique] Dans les temps héroïques, d’ailleurs,
es des sages. 39. Quelques Auteurs les croient les Inventeurs de la
Danse
armée : c’est une erreur : son Institution est be
l en est de même de la Pyrrhique qu’on attribue à Pyrrhus. Toutes ces
Danses
, sous des noms différents, ne sont que des copies
parvienne au premier rang par son exécution. Celui qui de l’art de la
danse
ne possède que la théorie, ne sera jamais un parf
ra d’abord de perfection, il ne possédera pas l’esprit de son art, sa
danse
sera froide, sans expression, sans âme et sans gr
r-obscur. Si donc ces qualités essentielles à la peinture, comme à la
danse
, n’existent pas, l’ouvrage ne pourra jamais intér
le perfectionner par les temps d’école, par les principaux pas de la
danse
, et alors lui indiquer et lui faire adopter le ge
s de la danse, et alors lui indiquer et lui faire adopter le genre de
danse
qui est convenable à ses dispositions, à sa const
e belle taille seront destinés, par le maître, au genre sérieux, à la
danse
noble. Celui ou celle qui n’offrira qu’une statur
Il faut qu’il lui démontre bien sa différence qu’il y a d’un genre de
danse
à l’autre, qu’il en fixe bien précisément l’exécu
eu la preuve convaincante. Après avoir reçu les premiers principes de
danse
et avoir travaillé pendant quelque temps à l’écol
en lui une autre manière de démontrer dans ses leçons, et l’art de la
danse
me parut changé. J’y découvris un charme séduisan
erpsicore, que je vis jusqu’à quel haut degré était porté l’art de la
danse
(b). M. Gardel, le premier des choréographes mode
’enchaînement des exercices élémentaires, et des principaux pas de la
danse
, s’appelle la leçon. Les ployés dans toutes les p
ses pirouettes, suivent les premiers exercices. Ces temps de la belle
danse
formeront le danseur, et le feront parvenir. La l
l pourra ; qu’il charme par la grâce, par un aimable abandon, par une
danse
toujours animée, expressive, qui entraîne le spec
te dont ses moyens seront susceptibles. Ce n’est pas dans l’art de la
danse
, que la valeur doit attendre le nombre des années
à l’occasion du Ballet de Don Juan, j’ai donné quelques notions de la
Danse
Pantomime des Anciens ; et ayant promis d’en parl
runte celui de Sémiramis. 3S’il y a quelque chose de sublime dans la
Danse
, c’est sans contredit un événement tragique repré
à ses Maîtres. 7Nous pensons si différemment de Lucien, parce que la
Danse
a dégénéré de nos jours au point de ne plus la re
l faut que nous convenions de bonne foi, que ce que nous avons appelé
Danse
, jusqu’à la révolution qui y est arrivée, il n’y
port des bras, l’à plomb, les attitudes ne sont que l’Alphabet de la
Danse
, comme je me suis expliqué dans le Programme du B
n’ignore pas qu’il y a eu des Auteurs modernes qui ont avancé que la
Danse
des Anciens appelée Saltatio par les Romains, et
pas soutenable, si on examine tout ce que les Anciens ont écrit de la
Danse
Pantomime. Elle a été déjà combattue et détruite
s, des genoux, des mains et du corps : et rien ne ressemble plus à la
Danse
, que l’emploi de tous ces mouvements. D’ailleurs
ses membres sur une marche notée et en cadence, est certainement une
Danse
, c’est vainement qu’on a employé comme on voit, l
nce que rien ne convenant moins qu’un habillement long à un homme qui
danse
à notre manière, il est évident que la Saltation
re manière, il est évident que la Saltation était différente de notre
Danse
. Mais c’est justement à cette occasion, qu’on peu
squ’à la cheville, et que nos Danseurs mêmes ont donné mille fois des
Danses
Turques, Persanes, ou Chinoises avec de longs vêt
eds qu’autant que les remuent parmi nous ceux qui professent la Belle
Danse
, c’est-à-dire, les Dupré et les Vestris. 10La Sa
Vestris. 10La Saltation des Anciens n’était donc autre chose que la
Danse
Pantomime véritable, ou l’art de mouvoir les pied
ions d’amour, de haine, de fureur, de désespoir. La description de la
Danse
Pantomime du Jugement de Paris, qu’Apulée nous a
par les Poètes, et principalement les Tragiques, peut être traité en
danse
par les compositeurs des Ballets, et exécuté par
té même après la décadence de l’Empire ; il est hors de doute que ces
Danses
faisaient alors sur les Spectacles des impression
aut, que des Peuples tels que les Grecs et les Romains pleuraient aux
Danses
Pantomimes tragiques, tout de même qu’aux Tragédi
la terreur et la compassion avec les nôtres! Il est donc un genre de
Danse
qui a de tels droits sur notre âme ; et c’est jus
ntinuelle de nous égarer. Faire le plan d’une Action tragique pour la
Danse
Pantomime sans être aidé d’aucun précepte, d’aucu
ns poétiques, et de représentations théâtrales, et par conséquent aux
Danses
Pantomimes, en rapportant aux préceptes d’Horace
riction trop scrupuleuse. Pour moi, je borne l’unité du lieu pour les
Danses
Pantomimes à toute l’étendue d’un vaste palais de
s qu’on apprend à déclamer, et c’est une avance considérable. Dans la
Danse
Pantomime il faut d’abord apprendre les pas ou l’
donnée au Ballet Pantomime-tragique de Sémiramis. 1. Lucien, De la
Danse
, traduction d’Ablancourt.
III La
danse
est la promesse d’un art, et n’est pas de l’art v
a danse est la promesse d’un art, et n’est pas de l’art véritable. La
danse
formelle doit disparaître. La danse pour la danse
n’est pas de l’art véritable. La danse formelle doit disparaître. La
danse
pour la danse n’a pas de sens. Le destin de la da
l’art véritable. La danse formelle doit disparaître. La danse pour la
danse
n’a pas de sens. Le destin de la danse est d’être
disparaître. La danse pour la danse n’a pas de sens. Le destin de la
danse
est d’être enfin la servante de la musique. En mu
érilleux. J’ai crû devoir employer dans l’Histoire générale de la
Danse
, ce qui concerne celle des Danseurs de corde, apr
que Royale, m’a prêté, sçachant que je travaillois à l’Histoire de la
Danse
. C’est pourquoi on peut regarder ce Chapitre comm
n Supplément, qui renferme aussi quantité de faits historiques sur la
Danse
, qui m’étoient échapez dans la recherche que j’en
eu ensanglantée. Cela n’empêcha pas qu’elle ne dansât encore d’autres
danses
tenant deux épées nues dans ses mains, dont elle
& tantôt dans ses narines, sans se blesser. J’aurois crû que ces
danses
auroient été surnaturelles, si l’Abbé Archambaut
dition, ne m’avoit fait souvenir qu’elles tiroient leur origine de la
danse
Sacrée des Saliens Prêtres de Mars, instituée che
e fait au bruit & au cliquetis des sabres, tire son origine de la
danse
Pyrrique. Nous avons vû sur le même Théâtre en 17
même Théâtre en 1714 un Pantomime Toscan danser plusieurs Entrées de
danses
caractérisées ; son visage représentoit au nature
ctérisées ; son visage représentoit au naturel tous les sujets de ses
danses
, entre autres celle d’un insensé, faisant agir to
agrémens les plus surprenans & les plus ingénieux que l’art de la
Danse
puisse imaginer dans ce genre-là. J’étois à ce sp
firmer la bonne opinion que les Anciens ont eue des Toscans, pour les
danses
caractérisées les plus convenables au Théâtre pou
mmencerent à paroître chez les RomainsOrigine des premiers abus de la
danse
., ils joignirent à leur troupe celle des Archimom
premiers qui ont corrompu & abusé sur leur Théâtre de l’art de la
Danse
, par des gestes, des mouvemens impudiques & d
oujours paru très-respectable pour l’éducation de la jeunesse pour la
danse
Théâtrale, & pour les bals de cérémonie. L’ar
plus célébre aux Jeux Olimpiques ; ses fonctions consistoient dans la
danse
grave & sérieuse, à voltiger sur le cheval de
trouvé dans Tuccaro trois ou quatre traits historiques concernant la
Danse
, qui méritent d’être rapportez ici comme un Suppl
une fête de réjouissance publique, qui consistoit en festins & en
danses
, pour remercier Dieu & marquer leur joie de l
lene comme le pere des yvrognes : Bacchus fut aussi l’inventeur de la
danse
de la Volte ; il surmonta les Toscans & les p
il surmonta les Toscans & les peuples de Lydie au saut & à la
danse
. C’est pourquoi on peut regarder Sylene & Bac
iquité. Tuccaro, comme je l’ai déja dit, attribue la corruption de la
danse
Théâtrale aux Danseurs de corde, qui joignirent à
es bouffons & des farceurs, pour représenter sur leur Théâtre des
danses
qui tendoient à la corruption des mœurs, & su
danses qui tendoient à la corruption des mœurs, & surtout par des
danses
aussi impudiques qu’indécentes, qui furent si for
que les Maîtres de Danses établirent dans Rome pour leur plaire, les
danses
Nuptiales pour la célébration des noces, qui étoi
is un fort long-tems pour l’éducation de la jeunesse ; desorte que la
danse
y fut interdite jusqu’au régne de Caligula qui su
céda à l’Empire. Mais cet Empereur ayant une passion violente pour la
Danse
, donna ses premiers soins pour la rétablir dans R
aine. Le Sénat lui répondit qu’il ne l’avoit fait que par rapport aux
danses
licentieuses & indécentes, qui tendoient à la
es : ce qui fut confirmé par un Arrest du Sénat, qui fit refleurir la
Danse
dans Rome plus que jamais. Mais il ne daigna pas
s, où ces animaux sont fort communs. Origine des premiers abus de la
danse
.
n’est pas que je prétende que tout sujet ne puisse être représenté en
Danse
Pantomime. Je m’éloignerais du sentiment de Lucie
lace ». 33Au surplus quoique tout sujet soit propre à être traité en
Danse
Pantomime, et même ceux qu’on peut tirer de son i
nages allégoriques, ne réussira presque jamais au Théâtre. Dans cette
danse
il est question de remuer l’âme, et non pas de pl
e j’ai pu acquérir de simples lueurs ou de véritables lumières sur la
Danse
Pantomime, je suis bien éloigné de prétendre dimi
je me rendrai d’abord intelligible à mes lecteurs. 35Nous avons des
Danses
en Italie que nous appelons Grotesques ; et on ap
nce ; il la sacrifient même volontiers à leurs sauts périlleux. Leurs
Danses
roulent communément sur des aventures entre des P
sse exceller soit dans la composition, soit dans l’exécution de cette
danse
; mais je crois que ce genre est le dernier de to
diniers, des Villageois, et des Ouvriers de toute espèce, ou bien des
Danses
Nationales, Provençales, Croates, Anglaises, Flam
sables pour leurs efforts. Je compare les compositeurs de ce genre de
danse
aux Faiseurs de Farces, et les Danseurs aux Acteu
que le célèbre Préville joue les rôles de Caractère. 37Je passe aux
danses
communément appelées de demi-caractère. Autant la
Je passe aux danses communément appelées de demi-caractère. Autant la
danse
dont je viens de parler s’approche de la Grotesqu
autant celle de demi-caractère s’avoisine de la belle, ou de la haute
danse
: les Bergeries, les Romans, la Pastorale, les In
essort de l’Opéra François fournit des sujets aux compositeurs de ces
Danses
. Elle exige de ceux qui l’exécutent, de la justes
que les bras (qu’on me passe cette expression) commencent à entrer en
danse
; et on les demande souples et gracieux. Dans les
qu’ils servent à s’élancer avec plus de facilité. Si cette espèce de
danse
est mise en action par un compositeur éclairé, av
se, aux Acteurs de l’Opéra et de la Comédie. 38A l’égard de la haute
danse
des Dupré, des Vestris, et de leurs devanciers, t
e de celles d’un art qui se cache, se présente à nos yeux. 39Mais la
danse
pantomime qui ose s’élever jusqu’à représenter le
ts tragiques est sans contredit la plus sublime. Tout ce que la belle
danse
exige des Dupré, des Vestris, celle-ci le demande
gré doit accompagner le majestueux, l’élégant, le délicat de la belle
danse
, et cela ne suffit pas encore : il faut, comme no
érité éloquente qu’emploie la nature dans ses spectacles réels. 40La
Danse
Pantomime-tragique est par conséquent la Tragédie
plus ferme, soit pour en reprendre un autre, ou tel autre pas que la
danse
que vous dansez le demande ; mais pour se mettre
n’est que les positions qui sont differentes, tant par la figure des
danses
qu’il faut observer, soit en tournant ou en allan
es trouve placés à la fin de la Bretagne, & dans plusieurs autres
danses
de Ville ; lorsque ces pas sont bien pris, ils so
dans toute sorte d’airs, & vous en faites toutes les figures des
danses
avec facilité, parce que ce pas est aisé & co
s c’est aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers dans la regularité des
danses
qu’ils leur enseignent, je me contenterai seuleme
parce que la plus grande partie de ces pas sont tirés des differentes
danses
qui sont en usage dans nos Provinces, à laquelle
toute la propreté que l’art permet, & dont il porte le nom de ces
danses
. Par exemple, le pas de Rigaudon est tiré du Riga
es. Par exemple, le pas de Rigaudon est tiré du Rigaudon, qui est une
danse
fort en usage en Provence, & que les originai
ginaires du païs dansent naturellement, & même chaques Cantons le
danse
differemment les uns des autres, ce que j’ai vû d
t de-là que l’on a tiré nombre de contre-tems que nous avons dans nos
danse
; ce qui s’est introduit par les soins de plusieu
s du Poitou & de l’Anjou, le Passepied qui est plus leger, est la
danse
la plus en usage en Bretagne, quoique selon plusi
quoique selon plusieurs Historiens ils citent le Passepied comme une
danse
très-ancienne. Et ainsi que plusieurs autres dans
assepied comme une danse très-ancienne. Et ainsi que plusieurs autres
danses
, dont je n’entreprend pas de donner l’origine. Il
deux manieres differentes ; mais comme je ne l’ai trouvé dans aucune
danse
de Ville ; c’est ce qui fait que je n’en donnerai
Chapitre V. Mimes, Pantomimes,
Danse
Italique Les actions du caractère le plus bas o
ère le plus bas ou du genre le plus libre furent à Rome l’objet de la
Danse
théâtrale jusqu’au règne d’Auguste. C’étaient des
ves. Ils mettaient de la légèreté, et beaucoup d’expression dans leur
Danse
; mais c’était toujours les mêmes tableaux. Ils n
é. C’est dans cet état misérable que Pylade et Bathylle trouvèrent la
Danse
à Rome lorsqu’ils y parurent. Ce dernier était es
uillée et la plus forte, tout cela sans autre secours que celui de la
Danse
, exécutée sur des symphonies expressives, et fort
le renforça de tous les Instruments connus. Il joignit des Chœurs de
Danse
à ses Représentations ; il eut soin que leurs pas
ramatique était de leur temps en possession des grands Spectacles. La
Danse
théâtrale s’en empara à son tour. Pylade et Bathy
formé par le génie, et adopté avec passion par les Romains, fut nommé
Danse
Italique ; et dans les transports du plaisir qu’i
r nommé Memphis, qui était Philosophe pythagoricien, exprimait par sa
danse
, au rapport d’Athénée60, toute l’excellence de la
ce jour ; et nous croyons de bonne foi connaître, aimer, posséder la
Danse
. Combien de fois n’ai-je pas ouï dire à des gens
jambes brillantes, des bras admirables. Quel dommage, que l’Art de la
Danse
nous manque ! 57. Elles étaient tragiques, comi
Introduction L’art de la
danse
attira, dans les siècles les plus reculés, l’atte
e celui que lui donnerait sa structure : or les vrais principes de la
danse
n’étant autre chose que la belle manière d’exécut
son maintien et de se présenter avec grâce, il est indubitable que la
danse
corrige les vices et les erreurs de la nature. Si
atrabilaires et des hypocondriaques dans la classe des amateurs de la
danse
; elle influe donc sur le caractère, en portant à
de la gymnastique puissent remplir le même objet et rivaliser avec la
danse
; outre qu’ils ne peuvent convenir généralement a
liée avec Terpsichore, qu’il est bien rare de voir la musique sans la
danse
, et plus rare encore de voir des sujets sensibles
des sujets sensibles à l’harmonie qui ne soient aussi amateurs de la
danse
. Je pourrais apporter en preuve de l’intimité de
ient sans dispositions pour la musique, et qui, par la pratique de la
danse
, ont acquis une justesse dans l’oreille dont ils
s eu par aucun autre moyen. En effet, si l’on observe que les airs de
danse
sont composés de phrases musicales courtes, d’un
rmer l’oreille la moins exercée et la plus paresseuse. Mais autant la
danse
est essentielle à l’éducation de la jeunesse, aut
e théâtre ; cependant il n’est pas plus du bon ton d’imiter, dans les
danses
de société, les danseurs de l’opéra que les grote
Philosophie de la
danse
Avant que Mme Argentina vous saisisse, vous ca
à entendre quelques propositions que va, devant vous, risquer sur la
Danse
un homme qui ne danse pas. Vous attendrez un peu
ropositions que va, devant vous, risquer sur la Danse un homme qui ne
danse
pas. Vous attendrez un peu le moment de la mervei
de suite dans mes idées, et je vous dis sans autre préparation que la
Danse
, à mon sens, ne se borne pas à être un exercice,
sons d’énergie et de sensibilité qu’il contient, a cultivé, vénéré la
Danse
. Elle est un art fondamental, comme son universal
a de tout temps engendrées, le suggèrent ou le prouvent. C’est que la
Danse
est un art déduit de la vie même, puisqu’elle n’e
lles et comme elles, brillant et variant au soleil. Est-ce déjà de la
danse
? Mais tous ces divertissements animaux peuvent s
dant, ne se contente pas de cette représentation. Que faire devant la
Danse
et la danseuse pour se donner l’illusion d’en sav
; il s’y consacre à sa façon… La façon d’un philosophe, son entrée en
danse
est bien connue… Il esquisse le pas de l’interrog
ement ordinaire. Et le voici qui se demande : « Qu’est-ce donc que la
Danse
? » Qu’est-ce donc que la Danse ? Il s’embarras
e demande : « Qu’est-ce donc que la Danse ? » Qu’est-ce donc que la
Danse
? Il s’embarrasse et se paralyse aussitôt les esp
de ce grand saint : « Qu’est-ce que le Temps ? Mais qu’est-ce que la
Danse
?… » Mais la Danse, se dit-il, ce n’est après tou
: « Qu’est-ce que le Temps ? Mais qu’est-ce que la Danse ?… » Mais la
Danse
, se dit-il, ce n’est après tout qu’une forme du T
iffre à sa guise le spectacle. Il lui apparaît que cette personne qui
danse
s’enferme, en quelque sorte, dans une durée qu’el
férez, l’esprit affligé de la manie interrogante, — se pose devant la
danse
ses questions accoutumées. Il applique ses pourqu
moins bizarres qui lui permettent de rattacher ce gracieux fait : la
Danse
, à l’ensemble de ce qu’il sait, ou croit savoir.
serve et de s’abandonner à ce qu’il voit. Il observe que ce corps qui
danse
semble ignorer ce qui l’entoure. Il semble bien q
a loi tout opposée est l’abolition, l’abstention totale des actes. La
danse
lui apparaît comme un somnambulisme artificiel, u
et et mieux localisé : un objet extérieur. Mais nous avons dit que la
danse
, c’est tout le contraire. Elle se passe dans son
cune raison, aucune tendance propre à l’achèvement. Une formule de la
danse
pure ne doit rien contenir qui fasse prévoir qu’e
lons un peu plus avant pour tirer de cette sorte de philosophie de la
Danse
des conséquences ou des applications assez curieu
ésent. J’ai essayé de vous communiquer une idée assez abstraite de la
Danse
, et de vous la représenter surtout comme une acti
je l’ai adopté aujourd’hui), conduit à embrasser beaucoup plus que la
danse
proprement dite. Toute action qui ne tend pas à l
fectionnement de développement, se rattache à ce type simplifié de la
danse
, et, par conséquent, tous les arts peuvent être c
qu’au moment de sa diction : il est alors en acte. Cet acte, comme la
danse
, n’a pour fin que de créer un état ; cet acte se
sa forme de durée. Commencer de dire des vers, c’est entrer dans une
danse
verbale. Considérez aussi un virtuose au travail,
eu plus loin de l’idée immédiate et accoutumée que l’on se fait de la
danse
. Je vous disais, tout à l’heure, que tous les art
e petite réunion d’amateurs. Mais il est grand temps de clore cette
danse
d’idées autour de la danse vivante. J’ai voulu vo
. Mais il est grand temps de clore cette danse d’idées autour de la
danse
vivante. J’ai voulu vous montrer comment cet art,
former, nous aussi, notre univers particulier, lieu privilégié de la
danse
spirituelle ? Je vous livre à présent, fatigués
et d’invention cette grande artiste a créés, ce qu’elle a fait de la
danse
espagnole. Quant à moi, qui ne vous ai parlé, et
Quant à moi, qui ne vous ai parlé, et bien surabondamment, que de la
Danse
abstraite je ne puis vous dire combien j’admire l
, dans un style parfaitement noble et profondément étudié, un type de
danse
populaire qu’il arrivait qu’on encanaillait facil
Chapitre II. Preuves contre les
Danses
, tirées des Saintes Ecritures. Les saintes Ecr
d’agir trop librement à leur égard : or, tout cela se trouve dans les
danses
plus qu’ailleurs, et d’une manière plus dangereus
comme étant le fond, la base et l’ame, si on peut parler ainsi, de la
danse
. Par rapport aux regards qu’on jette sur des pers
rois-je considéré une vierge ? Est-il bien facile de garder dans les
danses
un pareil pacte, que tout bon chrétien est obligé
ire comme Job ? Si on l’avoit fait comme lui, bien loin de courir aux
danses
, ne les fuiroit-on pas comme une des occasions le
de pécher ? Que dis-je, n’est-il pas au contraire de l’essence de la
danse
de fixer ses regards sur la personne ? N’est-ce p
le même chapitre 9 (v. 4.) : Ne vous trouvez pas avec une femme qui
danse
, et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssi
de la porte de sa maison. Combien trouve-t-on dans les assemblées de
danses
de jeunes personnes, qui à la vérité, ne sont pas
di à se porter aux crimes ? » Je dis de même : Que fait au milieu des
danses
un chrétien fidèle qui ne doit rien éviter avec t
Les saintes Ecritures nous fournissent une seconde preuve contre les
danses
dans ces paroles du prophète Isaïe : (c. 3, vv. 1
e qui est reproché aux filles de Sion, ne se trouve-t-il pas dans les
danses
qui se font parmi nous ? N’y voit-on pas les fill
pas dans les mouvemens étudiés et contraints qui font proprement les
danses
, des airs de mollesse qui ne montrent que trop le
us hoc idem exprobrari non posset ! Une troisième preuve contre les
danses
, tirée des saintes Ecritures, c’est que Jésus-Chr
e notre salut, plusieurs avis qu’il est impossible de suivre dans les
danses
, et contre lesquels même elles vont directement.
bonne foi pour ne pas reconnoître que le temps et la circonstance des
danses
, sont un temps et une des circonstances où le dém
us nécessaires. Mais qui est-ce qui oseroit dire que le temps où l’on
danse
est propre à remplir ce double devoir ? L’extrême
plir ce double devoir ? L’extrême dissipation qui est inséparable des
danses
, n’en rend-elle pas incapable ? Y pense-t-on même
’est-ce pas aller directement contre ce précepte, que d’employer à la
danse
des pieds que Dieu ne nous a donnés que pour marc
nner point de lieu et d’entrée au diable . (c. 4, v. 27.) Et dans ces
danses
n’ouvrez-vous pas au démon toutes les portes de s
de Dieu sur les hommes rebelles à la vérité. Bien loin que dans les
danses
on fasse mourir les membres de l’homme terrestre,
vie et d’activité ? Qu’on s’examine bien au sortir des assemblées de
danses
, et qu’on soit sincère ; pourra-t-on s’empêcher d
chefs d’œuvre ; cela veut dire voulez-vous danser avec moi ? et l’on
danse
; ce sont là les drames ingénieux dont on nous ré
on nous répaît ; c’est ce qu’on nomme des ballets d’invention, de la
danse
pantomime. Fossan, le plus agréable et le plus s
ue totalement par l’expression ; lorsqu’un ne peint rien ; lorsque la
danse
est totalement défigurée par des charges grossièr
es. Le mélange que les danseurs ont fait de la cabriole avec la belle
danse
, a altéré son caractère, et dégradé sa noblesse ;
ions. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on donne le titre de ballet à des
danses
figurées que l’on ne devroit appeler que du nom d
rsuade que l’on a eu tort de le leur accorder, je n’y ai jamais vû la
danse
en action ; les grands récits étoient mis en usag
s et les monologues ne servoient-ils pas également d’interprêtes à la
danse
? elle ne faisoit que bégayer. Ses sons foibles e
s progrès des artistes n’ait point été celle d’une révolution dans la
danse
et dans les ballets ; et que nos maîtres, non moi
ncore au berceau commençoit à s’exprimer avec noblesse ; cependant la
danse
étoit sans vie, sans caractère et sans action. Si
oix, le brillant de l’artifice et de l’illumination, l’agrément de la
danse
, et des divertissemens, l’amusement des sauts pér
rammes les mêmes prétentions ; je ne conçois pas néanmoins comment la
danse
peut donner un titre à ces divertissemens puisqu’
i je refuse le titre de ballet à toutes ces fétes ; si la plupart des
danses
de l’opéra quelqu’agréables qu’elles me paroissen
vient à son aide ; je ne puis m’aveugler au point de convenir que la
danse
sans action, sans règles sans esprit et sans inté
s règles sans esprit et sans intérêt, forme un ballet, ou un poème en
danse
. Dire qu’il n’y a point de ballets à l’opéra, ser
un acte entre autres de Castor et Pollux, et quantité d’autres où la
danse
est ou peut être mise en action avec facilité, et
nt véritablement des ballets agréables et très-intéressans ; mais ces
danses
figurées qui ne disent rien, qui ne présentent au
à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissemens de
danse
, et qui ne déploient que les mouvemens compassés
, Monsieur, qu’il est véritablement peu de ballets raisonnés ; que la
danse
est une belle statue agréablement dessinée ; qu’e
ents d’une salle qu’elle voit. Ce qui fait le charme personnel de sa
danse
c’est, avec le mystère de ses yeux d’ombre et l’a
issus pittoresques, châles d’Espagne ou mouchoirs bariolés. Après une
danse
espagnole qui parcourt le plateau par onduleux mé
ion de malaise. Puis, c’est l’inévitable, l’inusable, l’insupportable
danse
d’Anitra, cette rengaine orientaliste qui poursui
anseuse qui a vu l’Orient tel qu’il est et non l’Orient « comme on le
danse
», se contente de cette petite chose factice et d
urs aux suites de Rameau ou de Couperin ? Le domaine de la musique de
danse
et issue de la danse est si vaste, si peu exploré
eau ou de Couperin ? Le domaine de la musique de danse et issue de la
danse
est si vaste, si peu exploré ! Que de recherches
13 février.
Danses
de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. De p
llen Sinding et M. Iril Gadescow. De plus en plus les spectacles de
danse
se multiplient ; les Vendredis de danse chez M. H
lus en plus les spectacles de danse se multiplient ; les Vendredis de
danse
chez M. Hébertot sont devenus une institution rég
de blanc se prête à merveille aux manifestations individuelles de la
danse
; trop peu vaste pour servir aux évolutions d’un
es drames d’Henrik Ibsen. Ce théâtre n’a pas de troupe de chant et de
danse
régulière, mais j’y ai entendu avant la guerre in
s créations sans originalité et d’où l’invention est absente. Dans la
danse
, les voyages ne forment pas la jeunesse ; il faut
péra [Article de Jaucourt]. (B) [voir Doubler] Chœurs, les chœurs de
danse
. On les appelle plus communément corps d’entrées,
hantre, voyez aussi Chœur. (B) Corps d’Entrée Corps d’Entrée, (
Danse
.) Ce sont les chœurs de danse qui figurent dans u
Corps d’Entrée Corps d’Entrée, (Danse.) Ce sont les chœurs de
danse
qui figurent dans un ballet, et qu’on nomme aussi
ui dansent, et plus particulièrement à ceux qui font profession de la
danse
. La danse de l’opéra de Paris est actuellement co
, et plus particulièrement à ceux qui font profession de la danse. La
danse
de l’opéra de Paris est actuellement composée de
ouze danseurs et de quatorze danseuses, qu’on nomme figurants ; et la
danse
entière, de quarante sujets. Voyez Figurant. Dans
primé que pour les chanteurs et chanteuses seulement. Voyez Chanteur,
Danse
, Opéra [Article de Jaucourt]. (B) Double D
ant toute l’année aux jours marqués. Il y a aussi des doubles dans la
danse
. Les premiers danseurs sont doublés par d’autres,
storique, IIe partie, livre IV, chap. 3, « Obstacles au Progrès de la
Danse
»] Doubler Doubler, v. act. (Spectacle.)
dans les corps d’entrées, parce que le corps d’entrée dessine dans sa
danse
des figures diverses. Les maîtres de ballets ont
oyer des danseurs que pour danser. Il faut des actions pour animer la
danse
; elle perd la plus grande partie de son agrément
squ’elle n’exprime rien et qu’elle ne fait que des pas. Voyez Ballet,
Danse
, Pantomime [Article de Jaucourt]. (B) Figurer
e [Article de Jaucourt]. (B) Figurer Figurer, v. act. terme de
Danse
: il y a des danseurs qui figurent à l’opéra. Les
l’opéra, sont de très bons maîtres à danser, qui savent fort bien la
danse
. Qu’on conçoive par-là ce qu’on pourrait leur fai
on s’appliquait à ne donner que des ballets en action. Voyez Ballet,
Danse
, Figurant, Pantomime [Article de Jaucourt]. (B)
Chapitre IV. Origine de la
Danse
, définition qui en a été faite par les Philosophe
les uns ont été les sources primitives du Chant, et les autres de la
Danse
. C’est là ce langage universel entendu par toutes
onde qui était dans l’homme, et c’est cette expression qu’on a nommée
Danse
. On voit par là que le Chant et la Danse, que qu
e expression qu’on a nommée Danse. On voit par là que le Chant et la
Danse
, que quelques Auteurs et le vulgaire ont cru des
. Dès qu’il y a eu des hommes, il y a eu sans doute des Chants et des
Danses
. Suivez ces tendres enfants, depuis leur entrée d
différentes affections de l’âme sont donc l’origine des gestes, et la
Danse
qui en est composée, est par conséquent l’Art de
nd ainsi à danser, quoiqu’on ait en soi tous les pas dont se forme la
Danse
, comme on apprend à chanter, quoiqu’on ait dans l
fièvre romantique fit éclore une conception nouvelle du spectacle de
danse
. Que le ballet romantique, le « ballet 1830 » con
les maîtres italiens perfectionnant et codifiant la gymnastique de la
danse
théâtrale, qui songerait à le nier ? La prestigie
allures n’en reste pas moins frappante. C’est que l’esthétique de la
danse
se renouvelle totalement en changeant de base. El
a mort. Le ballet, qui fut sous l’Empire surtout un divertissement de
danse
accolé à un sujet quelconque de mythologie scolai
nsée philosophique, son besoin de beauté. Transformation magique ! La
danse
dite classique, qui fut une acrobatie élégante sa
tragique. Dès que la sylphide a perdu ses ailes, c’en est fait de la
danse
: le ballet est fini. Dans tous ces « ballets bla
ballet est fini. Dans tous ces « ballets blancs » le mécanisme de la
danse
, le caractère et l’amplitude du mouvement sont pu
e de difficultés à résoudre pour le chercheur ! Ainsi le Traité de la
Danse
de Carlo Blasis, l’illustre maître milanais, ment
il vaut mieux s’abstenir de dater avec exactitude l’apparition de la
danse
sur les pointes. Une autre conquête de la danse r
de l’apparition de la danse sur les pointes. Une autre conquête de la
danse
romantique, c’est l’amplitude plus grande des mou
a ronde nocturne des esprits élémentaires ou des fantômes dolents, la
danse
immatérielle et abstraite ne remplissent qu’un de
ire à Fanny dansant Le diable boiteux. Nous avons vu le système de la
danse
classique s’adapter aux exigences du style transc
ion terrestre se colore brillamment. Tous les procédés surannés des «
danses
de caractère » sont subitement débordés par l’inv
s « danses de caractère » sont subitement débordés par l’invasion des
danses
populaires ; les éléments ethnographiques les plu
rine italienne à demi oubliée ne soit jamais effacé des annales de la
danse
? Il serait bien tentant de réduire en formules e
danseuses sont établies sur l’antithèse des deux espèces-types de la
danse
: la danse voluptueuse et robuste, faite de beaut
sont établies sur l’antithèse des deux espèces-types de la danse : la
danse
voluptueuse et robuste, faite de beauté plastique
de beauté plastique et d’émotion passionnée incarnée par Fanny et la
danse
dans sa perfection abstraite, idéalisée et exsang
la retentissante querelle des deux ballerines il a pris parti. « La
danse
de Fanny Elssler », affirme-t-il dans une page cé
Sans doute, le spiritualisme est chose respectable ; mais, en fait de
danse
, on peut bien faire quelques concessions au matér
de danse, on peut bien faire quelques concessions au matérialisme. La
danse
, après tout, n’a d’autre but que de montrer de be
bles à l’œil ; c’est un rythme muet, une musique que l’on regarde. La
danse
se prête peu à rendre les idées métaphysiques ; e
e et la femme qui se défend mollement, forment le sujet de toutes les
danses
primitives. « Mademoiselle Fanny Elssler a compri
cachucha sans presque rien lui faire perdre de sa saveur native. Elle
danse
de tout son corps, depuis la pointe des cheveux j
ent à propos de la Gipsy, ballet de Mazilier qui servit de cadre à la
danse
qui se place dans la légende Elsslérienne à côté
e à côté de la Cachucha ; c’est la Cracovienne. « Vous peindre cette
danse
», avoue Théophile Gautier après avoir décrit ave
castagnettes talonnières, accentue nettement chaque pas et donne à la
danse
un caractère de vivacité joyeuse tout à fait irré
ntemps et qui a encore dix ans de succès devant elle ! « Quand Fanny
danse
», renchérit-il, « on pense à mille choses joyeus
ort prématurée fut chantée par Musset. « Taglioni, dit-il, c’était la
danse
, comme Malibran c’était la musique. » Taglioni c
tion paternelle n’ont rien laissé à désirer. » En ce qui concerne la
danse
, Gautier ne tarit pas : « Il est impossible de da
our Carlotta, un véritable triomphe… À la fois correcte et hardie, la
danse
de Carlotta Grisi a un cachet tout particulier… Ê
bouche enfantine, les yeux de violettes, l’harmonie sans effort de la
danse
, de voir l’image de Carlotta fleurir tant de page
Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les
Danses
. Si on n’a pas honte de refuser de se rendre a
octeurs de l’Eglise, qu’on rougisse du moins de ne pas penser sur les
danses
aussi sainement que l’ont fait plusieurs sages pa
pudeur ». Ce portrait d’une habile danseuse est-il bien favorable aux
danses
? Cicéron, le plus célèbre des orateurs et des ph
ement son sentiment particulier, mais encore l’opinion commune sur la
danse
, dans un plaidoyer en faveur de Lucius Lucinus Mu
e que vous lui reprochez ; car on ne peut guère trouver quelqu’un qui
danse
, étant sobre, à moins qu’il ne soit fou : Nemo f
ait, sur la manière de bien élever une fille chrétienne, au titre des
danses
, après avoir rapporté les paroles des deux païens
m spectavit ? » Selon Æmilius Probus, les Romains estimoient que la
danse
devoit être mise au rang des choses vicieuses : S
a Foi, vient se joindre à la Religion pour condamner et interdire les
danses
.
Chapitre III. Obstacles au Progrès de la
Danse
Les gens à talents forment, dans les Arts, des
iner, si elles sont utiles ou nuisibles. Or, pour ne parler que de la
Danse
, du Théâtre, je trouve dans ces inconvénients gén
s Danseurs qui les ont précédés, et je crois avoir déjà prouvé que la
Danse
n’a fait jusqu’ici sur notre Théâtre que la moind
ique aux Danseurs modernes142, par la seule raison que les actions de
Danse
n’ont pas été pratiquées par les grands Danseurs,
des modèles qu’il s’est choisis. 2°. L’opinion commune143 est que la
Danse
doit se réduire à un développement des belles pro
pale. Par conséquent pour qu’il soit bien exécuté, il faut que chaque
Danse
prise séparément s’y rapporte, et fasse ainsi, de
te, et fasse ainsi, de manière ou d’autre, partie de cette action. La
Danse
cependant, par l’abus dont je parle, deviendra, d
eurs, tous les Danseurs subalternes, le peuple de l’Opéra n’ont de la
Danse
qu’ils appellent noble que cette idée que je rapp
héâtre Lyrique, sans excepter même la Motte, ne paraît avoir connu la
danse
en action. Fuzelier est le seul qui dans ses Ball
ésentation ils m’envoyèrent un aide de camp, pour me dire combien mes
danses
les avaient intéressés. Ils me promettaient de re
, vous n’êtes pas une étrangère. De vous avoir vue dans vos si belles
danses
, il me semble que je vous connais beaucoup, et je
suis sûre de n’avoir pas oublié un seul détail. Puis nous parlâmes de
danse
. — Avez-vous jamais dansé devant ma grand-mère ?
demandai à la Princesse Marie, si elle s’était jamais intéressée aux
danses
des Indiens et des Egyptiens, aux danses funérair
’était jamais intéressée aux danses des Indiens et des Egyptiens, aux
danses
funéraires, aux danses sacrées, aux danses des mo
e aux danses des Indiens et des Egyptiens, aux danses funéraires, aux
danses
sacrées, aux danses des morts… Et elle, à son tou
iens et des Egyptiens, aux danses funéraires, aux danses sacrées, aux
danses
des morts… Et elle, à son tour, m’interrogea sur
ur la façon dont je croyais qu’il serait possible de reconstituer ces
danses
. — Il y a très peu de documents qui traitent de l
tre facile en se remettant dans l’état d’esprit qui avait suggéré ces
danses
dans les temps passés, de les reproduire aujourd’
t encore de danser aux enterrements, pour peu qu’on y réfléchisse, la
danse
devrait indiquer et reproduire la tristesse, le d
l’espérance. Et tout ceci peut s’exprimer par des gestes, donc par la
danse
. Il s’agit seulement de savoir si la danseuse doi
pensées et l’harmonie des mouvements. Longtemps nous parlâmes de ces
danses
, la Princesse et moi, et elle me demanda : — Pour
quand vous viendrez danser au palais ? Je répondis que c’était à des
danses
de cette sorte que j’avais pensé en lui écrivant,
iens afin de pouvoir, si la Princesse le désirait, donner une ou deux
danses
lumineuses. Le pianiste de la Cour m’avait, entre
r. » Je venais de danser, ce soir-là, « l’Ave Maria » de Gounod, des
danses
de bacchantes, d’autres danses encore réglées sur
oir-là, « l’Ave Maria » de Gounod, des danses de bacchantes, d’autres
danses
encore réglées sur les phrases lentes des concert
réglées sur les phrases lentes des concertos de Mendelssohn, pour les
danses
de la mort, et sur la Marche funèbre de Chopin, p
r les danses de la mort, et sur la Marche funèbre de Chopin, pour les
danses
des funérailles. Mon excellent chef d’orchestre,
d Bosanquet, avait, en outre, composé de la musique parfaite pour des
danses
de joie ou de douleur. Bref, j’avais dû danser au
j’avais dû danser au moins vingt fois et nous avions terminé par les
danses
lumineuses que le roi n’avait jamais vues. Tout l
l se peut que les quelques feuillets que je détache de mon journal de
danse
contribuent à guider le lecteur dans ce dédale de
ou le tartan de la gigue, le tracé de son mouvement reste celui de la
danse
classique : pur, ample, abstrait. On l’accuse de
lleurs très noblement, pour une cause jugée. Sans doute le système de
danse
classique exige, pour le compléter, un langage mi
ux que l’État. * * * De huit jours en huit jours, les Vendredis de la
Danse
à la Comédie Montaigne commencent à devenir une h
ne matière. Elle est aussi moins précieuse que Nyota, cette Nyota qui
danse
Perrot et Cappart. Dans une sorte de pantomime me
lle fait jouer ses bras, balance son torse ; elle marche et court ses
danses
sur la plante ou la demi-pointe, vire sur elle-mê
elief et à la fresque. Labeur stérile ! Elle a interprété de plus des
danses
javanaises, japonaises, chinoises, etc. ; pourquo
Voyage autour du monde en quarante minutes. Quant aux trois dernières
danses
, quelle différence patente ! On voit que Djemil e
it que Djemil en a le rythme dans la peau. Et elle n’a pas exécuté la
Danse
d’Anitra. * * * Je suis allé voir Quinault exécu
ette espèce d’imagination plutôt littéraire qui consiste à créer à la
danse
une motivation réaliste, mais de l’imagination pl
us grande, d’une envergure très vaste. Quinault organise le groupe de
danse
en hauteur. Il le coordonne dans un sens vertical
u son très pur. Et c’est une joie de la voir, du ressac violent d’une
danse
bachique, émerger radieuse, telle une figure de p
et de Roméo et Juliette, récemment repris, constitue une partition de
danse
trop importante pour que je l’analyse au courant
Chapitre XI. Des
danses
Baladoires, des Brandons, etc. Rien n’est si pr
nconvénients, les désordres, les crimes qui s’étaient glissés dans la
Danse
sacrée des Chrétiens. La joie sainte des solennit
rtinage, et ne furent que les prétextes d’une infâme dissolution. Les
Danses
Baladoires qui prirent la place des Danses sacrée
ne infâme dissolution. Les Danses Baladoires qui prirent la place des
Danses
sacrées n’étaient plus qu’un assemblage monstrueu
Rois, les Empereurs, s’unirent tous à lui pour les proscrire ; et la
Danse
sacrée, quelque innocente qu’elle eût été dans so
du Clergé à ne la plus mêler aux autres cérémonies de l’Église32. La
Danse
des brandons et celle de la Saint-Jean échappèren
Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les
Danses
plus dangereuses et plus criminelles. J’ai obs
’ai observé précédemment qu’on ne pouvoit pas conclure, de ce que les
danses
sont particulièrement défendues les jours de Dima
urs et en d’autres temps ; ce qui s’en suit uniquement, c’est que les
danses
, mauvaises en tous les temps, le sont particulièr
lus librement à Dieu ; combien est-on criminel de leur substituer les
danses
, beaucoup plus capables de dissiper, et d’une man
ens, quand on emploie une partie de ces jours consacrés à Dieu, à des
danses
, dont l’effet naturel et inévitable est de jeter
t donc prétend-on honorer les saints aux jours de leurs fêtes par des
danses
et des excès de boisson, et d’autres désordres po
lui sont consacrés, pourquoi craint-on moins de les profaner par des
danses
incompatibles avec la sainteté de ces jours, et a
vile et toute charnelle, parce qu’ils l’emploient à l’impureté et aux
danses
, qui portent à la débauche ; combien leurs femmes
tion et l’admiration de ses ouvrages, et non en prenant plaisir à des
danses
, à des marques de joie folles et insensées : Non
Et comme ce qu’il dit sur les spectacles est également applicable aux
danses
, je crois devoir rapporter ses propres paroles en
ses, je crois devoir rapporter ses propres paroles en substituant les
danses
aux spectacles. « En vérité, dit-il, on pousse tr
les vingt-quatre heures comme les autres ?… Ceux qui fréquentent les
danses
songent-ils seulement qu’il y a des vêpres ? En c
à l’office de la paroisse, après les avoir ouïs, aillent perdre à la
danse
, dans une si grande effusion d’une joie mondaine,
la parole de Dieu et ses louanges auront excité ? Disons donc que les
danses
ne sont pas faites pour ceux qui savent se sancti
ns leurs arrêts, se sont joints aux saints conciles pour défendre les
danses
publiques les saints jours de dimanches et de fêt
soit du conseil d’état, soit des cours souveraines qui défendent les
danses
publiques les saints jours de dimanches et de fêt
sme que la religion chrétienne. Une seconde circonstance qui rend les
danses
plus dangereuses et plus criminelles, c’est lorsq
de pudeur, ou par la crainte des hommes ? Rien de plus opposé que les
danses
en général, et en particulier celles de la nuit,
e jour. (Rom. c. 13, v. 13.) Une troisième circonstance qui rend les
danses
plus criminelles, c’est lorsqu’elles sont accompa
l a si expressément défendu ! Une quatrième circonstance qui rend les
danses
plus criminelles, c’est lorsqu’elles se font les
canons et à la doctrine des saints. » Est-il plus aisé d’allier les
danses
que les spectacles avec l’esprit de récollection
sage si heureusement inauguré des soirées entièrement consacrées à la
danse
qui n’est pas qu’un « vain ornement » du spectacl
ons à l’Opéra de pouvoir compléter les cadres actuels de la troupe de
danse
qui, aujourd’hui n’est pas dûment outillée pour l
allet en montant des œuvres hybrides qui, n’ayant rien à voir avec la
danse
, ont le don d’exaspérer les musiciens à qui elles
comme certificats d’incapacité. Tout cela nous ramène vers l’école de
danse
qui est l’avenir. Comme aucune juridiction ne tr
suffisante pour lui créer un budget indépendant. Dès lors, l’école de
danse
fournirait à tous les théâtres subventionnés un p
suivre avec la même intelligence courageuse son dessein de récréer la
danse
masculine à l’Opéra. Sur ce, le critique de Comœd
mœdia offre une cordiale poignée de main au directeur de la maison de
danse
et à son vaillant état-major ; il prie également
Rowe. M. Robert Quinault vient d’exécuter à l’Olympia une série de
danses
, résumé quintessencié de sa technique et de ses i
idées ; il a massé sur une durée de dix-huit minutes trois poèmes de
danse
, trois variantes de sa conception. Il a, de plus,
ectacle qu’on bâcle nonchalamment. Seulement tout ce qui n’est pas la
danse
est volontairement éliminé ; celle-ci se suffit à
; elle suffit à nous combler d’émotions. Au milieu de ce triptyque de
danse
s’épanouit le pas de deux classique : adage, vari
ambiance créée, d’un décor, d’une mise en scène évocatrice. Ici l’on
danse
. Mais que pourrait-on comparer à cette sensation
e la beauté intrinsèque de ce saut latéral ! La suite s’ouvre par une
danse
dont l’intention grotesque, le parti pris de paro
riompher le goût français. De tels hommes sont faits pour rendre à la
danse
classique, art français, sa suprématie de jadis.
-on à ce propos d’acrobatie ? Crie-t-on au blasphème ? Qu’importe. La
danse
classique n’est pas une momie. Et si elle a besoi
s & les Menuets figurez sont venus à la mode, il est vrai que ces
danses
ont beaucoup d’agrément, par la varieté de leurs
énager cet accord entre vous deux, qui fait en partie la beauté de la
danse
. De plus, c’est que les contre-tems sautez ne con
int à de grandes personnes de sauter, & de se tourmenter dans les
danses
figurées, où ce n’est que des mouvemens doux &
temps, & qui ne sont pas du goût de tous ceux qui aiment la belle
danse
. Il est vrai, qu’il y en a plusieurs qui n’ont au
urs personnes dansent à la fois, il n’est pas impossible de faire des
danses
où plusieurs personnes peuvent danser ensemble, m
des pas & des regles gracieuses & moderées à l’imitation des
danses
Allemandes, que j’ai veu danser en Allemagne ; qu
urtout parmi les personnes de distinction, ainsi on peut composer des
danses
qui soient dansées à plusieurs personnes, & q
mais je souhaiterois que Messieurs les Maîtres qui composeroient ces
danses
les missent en Choregraphie, afin que l’on puisse
t qui voulait dire : nous avons en Rameau un maître insoupçonné de la
danse
théâtrale. Je m’associe passionnément à cette bel
Je m’associe passionnément à cette belle « fièvre française ». Car la
danse
est l’essence même du génie de Rameau. « Ses airs
». Car la danse est l’essence même du génie de Rameau. « Ses airs de
danses
dureront éternellement », admet Diderot, un ennem
danses dureront éternellement », admet Diderot, un ennemi. Et « l’on
danse
partout dans les opéras de Rameau, même autour de
comme insinuait perfidement Voltaire. « Il a tout mis en ballets, en
danses
et en airs de violons », et le poète Collé, qui c
ce qui a été dit de Carmen : cette œuvre est issue de l’esprit de la
danse
. D’ailleurs, d’innombrables entrées de danse sont
issue de l’esprit de la danse. D’ailleurs, d’innombrables entrées de
danse
sont distribuées dans tous les actes. À chacune d
. Au xviiie siècle, enfin, l’élément masculin primait à tel point la
danse
féminine que même les furies, dans Hippolyte et A
rait, il me semble, aimé une telle Hébé. Au troisième acte enfin, une
danse
dite « rythmique » nous donne l’avant-goût de l’e
rporent admirablement à l’ensemble dansé. D’ordinaire, le chant et la
danse
apparaissent représentés par deux races différent
VI lumière et
danse
Puisque, aussi bien, on s’accorde à dire que j’
e est un composé de la lumière, de la couleur, de la musique et de la
danse
et plus particulièrement de la lumière et de la d
usique et de la danse et plus particulièrement de la lumière et de la
danse
, il me semble qu’il ne serait peut-être point mal
Une polka ou une valse que nous entendons, nous enseigne le pas de la
danse
et nous en nuance la variété. Un jour clair et lu
leurs causes. C’est pourtant ces choses qu’il faut observer quand on
danse
avec accompagnement de lumière et de musique harm
** Tâchons d’oublier les progrès de l’éducation en ce qui concerne la
danse
; de nous dégager du sens que l’on donne générale
on entend par là aujourd’hui. Pour retrouver la forme primitive de la
danse
, transformée à présent en un million de mouvement
us devons remonter aux premiers âges. Nous comprenons alors ce que la
danse
a dû être à ses origines et ce qui l’a amenée à c
ines et ce qui l’a amenée à ce qu’elle est de nos jours. Aujourd’hui,
danse
signifie : mouvements des bras et des jambes. Un
d’agilité, pour mener tout cela à bien. La musique lente réclame une
danse
lente, de même qu’une musique rapide oblige à une
e réclame une danse lente, de même qu’une musique rapide oblige à une
danse
rapide. Généralement, la musique doit suivre la d
de oblige à une danse rapide. Généralement, la musique doit suivre la
danse
. Le meilleur musicien est celui qui peut permettr
de diriger la musique, au lieu que ce soit la musique qui inspire la
danse
. Tout ceci nous prouve le résultat naturel des ca
ter la danseuse à suivre l’harmonie, sans préparation. C’est la vraie
danse
. Pour nous amener à comprendre le sens réel et le
. Pour nous amener à comprendre le sens réel et le plus étendu du mot
danse
, tâchons d’oublier ce que l’on entend par chorégr
er ce que l’on entend par chorégraphie de nos jours. Qu’est-ce que la
danse
? Du mouvement. Qu’est-ce que le mouvement ? L’ex
ilisé et bien trempé, seul, résiste le mieux à son impulsion. Dans la
danse
— et il faudrait un mot qui désignât mieux la cho
humanité ? Et pourquoi ces choses peuvent-elles être exprimées par la
danse
raisonnée de façon intelligente, aussi bien que p
s-d’œuvres ; cela veut dire, voulez-vous danser avec moi ? & l’on
danse
; ce sont là les drames ingénieux dont on nous re
on nous repaît ; c’est ce qu’on nomme des Ballets d’invention, de la
Danse
Pantomime ; mais laissons-en ramper paisiblement
ue totalement par l’expression ; lorsqu’on ne peint rien ; lorsque la
Danse
est totalement défigurée par des charges grossier
es. Le mêlange que les Danseurs ont fait de la cabriole avec la belle
Danse
a altéré son caractere & dégradé sa noblesse
s. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on donne le titre de Ballet à des
Danses
figurées que l’on ne devroit appeller que du nom
rsuade que l’on a eu tort de le leur accorder. Je n’y ai jamais vu la
Danse
en action ; les grands récits étoient mis en usag
amp; les monologues ne servoient-ils pas également d’interpretes à la
Danse
? Elle ne faisoit que bégayer. Ses sons foibles &
progrès des Artistes, n’ait point été celle d’une révolution dans la
Danse
& dans les Ballets ; & que nos Maîtres, n
core au berceau, commençoit à s’exprimer avec noblesse ; cependant la
Danse
étoit sans vie, sans caractere & sans action.
, le brillant de l’artifice & de l’illumination, l’agrément de la
Danse
& des Ballets, l’amusement des Sauts périlleu
rammes les mêmes prétentions ; je ne conçois pas néanmoins comment la
Danse
peut donner un titre à ces divertissements, puisq
i je refuse le titre de Ballet à toutes ces Fêtes ; si la plupart des
Danses
de l’Opéra, quelques agréables qu’elles me parois
t vient à son aide, je ne puis m’aveugler au point de convenir que la
Danse
sans action, sans regle, sans esprit & sans i
regle, sans esprit & sans intérêt, forme un Ballet ou un Poëme en
Danse
. Dire qu’il n’y a point de Ballets à l’Opéra, ser
te entr’autres de Castor & Pollux, & quantité d’autres, où la
danse
est, ou peut être mise en action avec facilité &a
éritablement des Ballets agréables & très-intéressants ; mais les
Danses
figurées qui ne disent rien ; qui ne présentent a
à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissements de
Danse
, & qui ne me déploient que les mouvements com
, Monsieur, qu’il est véritablement peu de Ballets raisonnés ; que la
Danse
est une belle statue agréablement dessinée ; qu’e
uis attaché surtout à exposer avec clarté les premières notions de la
danse
; j’avais en vue les mères de famille, et même le
faible opuscule. Après avoir développé le mécanisme élémentaire de la
danse
, je me hasarderais peut-être à en retracer à mes
omme de génie. Me permettra-t-on, non pas d’analyser la théorie de la
danse
figurée, mais simplement d’exposer ici quelques i
ues idées qui donneront peut-être lieu à des observations utiles ? La
danse
est un amusement qui est peut-être aussi ancien q
acré par la sagesse de Socrate même. Dulce est desipere in loco . La
danse
entrait dans le culte du paganisme ; les Chrétien
Borromée, qui avait fait lui-même un traité de cet amusement. Par la
danse
, j’avoue que je n’entends pas simplement cet art
omme la perfection de l’art, et qui n’en sont que le commencement. La
danse
, comme je la conçois, est toute autre chose ; son
ppeler l’idée du talent porté à son plus haut degré. Ils ont créé une
danse
toute nouvelle, majestueuse, forte et pathétique
u costume le coloris. Un homme qui veut s’appliquer sérieusement à la
danse
doit posséder la fable, l’histoire et les poèmes
je dirai encore un mot de la Chorégraphie ; c’est l’art de décrire la
danse
: Thoinet Arbeau, chanoine de Langres, est le pre
anciens ont peut-être ignoré était autrefois fort simple ainsi que la
danse
; mais de nos jours, les pas sont compliqués, dou
au talent de Dupré et de son sobriquet ; on le proclama le dieu de la
danse
; il égala son maître en perfection, et le surpas
rs personnages. Sa retraite de l’opéra porta un coup fatal à la belle
danse
: privée de ce beau modèle, on l’a vue s’égarer d
par les graces, il devint gros et musculeux. Mais l’étude de la belle
danse
conduit à tous les genres ; elle en est la clef :
t jamais après les difficultés ; une noble simplicité règnoit dans sa
danse
; elle se dessinoit avec goût et mettoit de l’ex-
de Berlin, et son début fut un triomphe. Taille superbe, beau Balon,
danse
écrite avec perfection, nerf, élévation et brilla
ontours, les charmes de sa figure, la perfection et la noblesse de sa
danse
, lui méritèrent de justes applaudissemens ; je do
ssemens ; je dois ajouter qu’elle fût le modèle le plus parfait de la
danse
sérieuse. Le Picq quitta Naples un instant pour v
et à Fontainebleau. Le Picq fut fêté ; on le nomma l’Apollon de la
danse
; mais la cabale intérieure de l’opéra que j’appe
e pour s’attacher au service de la cour de Russie. Ses talens pour la
danse
et la composition, joints à sa bonne conduite, lu
ation à remplir ses devoirs, le rendirent le sujet le plus utile à la
danse
de l’opéra, mais on abusa de sa complaisance pour
eurs vagues et sans cesse renaissantes, l’aient forcé d’abandonner la
danse
. Il s’est livré à la composition des ballets. Il
ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux
Danses
, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépende
celles qui dépendent d’eux. Les premiers qui doivent s’opposer aux
danses
, et en détourner, le plus qu’il leur est possible
u et ce qui perd les ames. Or, nous avons vu de combien de péchés les
danses
sont la source, et par conséquent de combien d’am
e pasteurs et de confesseurs, qui n’osent élever leur voix contre les
danses
, ou qui l’élèvent trop foiblement, se contentant
t les personnes dont ils sont chargés ! Est-ce ainsi qu’ont parlé des
danses
les saints qui nous ont précédés ? et n’ai-je pas
courage et de force pour déraciner les abus, et particulièrement les
danses
. Voici ce que rapporte à ce sujet un des historie
hant dans une paroisse proche de Noyon, il parla fortement contre les
danses
et les autres jeux qui tenoient encore du paganis
e la perte de leur pasteur, s’il ne cessoit ses invectives contre les
danses
, et ne les laissoit dans leurs anciens usages. Sa
a la grâce de leur délivrance. » Il faut que saint Eloy ait jugé les
danses
bien pernicieuses aux ames, pour avoir été dispos
s. Dieu a visiblement autorisé ce jugement que saint Eloy portoit des
danses
, et ce que son zèle lui fit faire pour les abolir
e, pour avoir résisté à leur évêque dans ce qu’il fit pour abolir les
danses
, ne fera-t-il aucune impression sur tant de gens
moins dangereux, ni moins condamnable ? Que tous ces àpologistes des
danses
, qui ne peuvent opposer au zèle de ceux qui les d
J. C., ceux qui ont une obligation plus particulière de s’opposer aux
danses
, ce sont les pères et mères à l’égard de leurs en
mères d’empêcher, autant qu’ils le peuvent, leurs enfans d’aller aux
danses
. Si, par une négligence notable d’un père et d’un
res exposent-ils la pureté de leurs enfans, en les laissant aller aux
danses
, où tout ce qu’on voit et ce qu’on entend n’est p
-seulement laissent tranquillement leurs filles aller aux bale et aux
danses
, mais trouvent même un sujet de gloire lorsqu’ell
et mères d’empêcher, autant qu’ils peuvent, leurs enfans d’aller aux
danses
, est à peu près la même des maîtres et maîtresses
qu’il est possible, inspirer à leurs enfans de l’éloignement pour la
danse
, s’en suit-il qu’il ne leur est pas permis de leu
a section troisième, de la lecture des poètes, de la musique et de la
danse
. Je laisse ce qu’il dit de la lecture des poètes
ujet, et je m’arrête seulement à ce qu’on lit dans cet article sur la
danse
. « La danse, y est-il dit, (page 56 et 67.) fait
m’arrête seulement à ce qu’on lit dans cet article sur la danse. « La
danse
, y est-il dit, (page 56 et 67.) fait ordinairemen
contente qu’on lui fît un mérite d’exceller dans le chant et dans la
danse
. » Sur quoi M. Rollin cite l’exemple de Sempronia
ers de justice, sont obligés de s’opposer, autant qu’ils peuvent, aux
danses
, et d’employer, pour les déraciner des lieux où e
qui sont revêtus de l’autorité temporelle doivent faire à l’égard des
danses
publiques, des travaux et des œuvres serviles qui
Chapitre V. Préjugés contre la
Danse
en Action La Danse noble, la belle Danse se pe
Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action La
Danse
noble, la belle Danse se perd, disait-on à la Cou
tre V. Préjugés contre la Danse en Action La Danse noble, la belle
Danse
se perd, disait-on à la Cour, et à la Ville, lors
on regrettait tant ? Jusqu’à quel point avaient-ils porté l’art de la
Danse
? Les uns marchaient des menuets avec une nobless
re144, comment croire agréable, comment supposer possible un genre de
Danse
, que les grands Maîtres n’ont point pratiquée, qu
s ? Voilà les forts arguments ou plutôt les grands préjugés contre la
Danse
en action. Il faut les discuter avec ordre et l’u
cet Art célèbre, qu’on peut regarder comme une espèce de Poétique des
Danses
Pantomimes, quoiqu’il soit imparfait. [2] Le subl
es Pantomimes, quoiqu’il soit imparfait. [2] Le sublime de l’ancienne
Danse
était la Pantomime, et celle-ci était l’art d’imi
ères. Les Pantomimes appelèrent cette nouvelle manière de danser la «
Danse
Italique ». Elle embrassait tous les genres de Sp
nt pour me justifier d’avoir entrepris de mettre une Pièce entière en
Danse
Pantomime. C’est le fruit de mes études que je pr
sont plus que suffisantes pour la traiter en Ballet Pantomime. [8] La
Danse
n’a pas de Récits. Nous nepouvons pas raconter au
impossible à conserver. Lucien, en nous donnant des préceptes sur la
Danse
Pantomime, n’a pas dit un seul mot des unités ; e
pouvons pas entreprendre de corriger les Pièces que nous traitons en
Danse
Pantomime. LeFestin de Pierre, avec tous ses défa
bien reçu partout en récit, pourquoi ne réussira-t-il pas de même en
Danse
? Le mot d’Horace, que j’ai placé à la tête de ce
ral nous n’avons connu, pour ainsi dire, que le simple Alphabet de la
Danse
. Nous n’avons fait que bégayer comme les enfants,
t celui d’entre nous qui s’est jamais vanté de pouvoir représenter en
Danse
un seul personnage célèbre, comme Hercule, Thésée
Duncan est une grande coupable. Elle a été l’aiguilleur qui lança la
danse
dans une voie sans issue et la fit dérailler. Son
dilettantisme musical sévit comme une épidémie. Lève-toi, Lazare, et
danse
! clama la démagogue américaine. Et mille jeunes
n’a même pas besoin d’audace ! Cependant Isadora aura été utile à la
danse
. Utile comme l’est un bon petit incendie pour l’e
incendie pour l’embellissement d’un quartier. Quand Isadora parut, la
danse
languissait depuis une vingtaine d’années. Les da
nneur périlleux. Eh bien, c’est Isadora qui ramena les foules vers la
danse
, qui lui créa un nouveau public. Elle sut détermi
nt très gracieux. Il est vrai qu’Isadora exécutait à elle seule cette
danse
; elle suffisait, seule, à évoquer tout le chœur.
e suffisait, seule, à évoquer tout le chœur. C’est ainsi que, dans sa
danse
d’après Botticelli, elle était le vent, les nymph
ement l’immense tremplin, le regard fixe et un peu fou. Car, dans les
danses
entravées, l’homme et la femme ne se regardent ja
it devant ce grand souffle qui passe. D’ailleurs, cette emprise de la
danse
sur un public à peu près aussi candide et par con
. Ce lecteur m’écrit pour me reprocher mon parti pris en faveur de la
danse
classique. Celle-ci a, selon lui, une valeur indi
Rien de plus aisé que de remettre les choses au point. Sans doute la
danse
classique dure en évoluant depuis deux siècles, o
ne fois ses yeux dessillés, elle est irrésistiblement attirée vers la
danse
classique, abstraite, s’énonçant en symboles liné
que vous, mon aimable correspondant. Vous prétendez avoir trop vu la
danse
classique. Il se peut que vous ne l’ayez, au fond
une baguette qui fait changer un désert en un palais magnifique, des
danses
amenées bien ou mal, des dénouements sans vraisem
fécondité d’idées, des notions sur la peinture, sur la mécanique, la
danse
, et la perspective, et surtout un pressentiment t
s propres à la déclamation ; que d’ailleurs on connaissait à peine la
danse
de son temps, et qu’elle n’occupait qu’une très p
t le pli était pris, si on peut s’exprimer ainsi, lorsque le corps de
danse
fut renforcé : ainsi Persée, Phaéton, Amadis de G
ient un motif aussi fort que lui pour prendre une coupe contraire. La
danse
naissait à peine de son temps, et il avait presse
nts nouveaux, que l’exécution a fait des progrès, qu’on a imaginé des
danses
brillantes, que cette partie du spectacle s’est a
est arrivé par degrés, et d’une façon presqu’insensible, parce que la
danse
et l’exécution ont fait leurs progrès de cette ma
s mis en musique, qu’on exécute sur le théâtre ou en concert ; et les
danses
mêlées de chant, qu’on place quelquefois à la fin
ents de la première espèce. On donne ce nom plus particulièrement aux
danses
et aux chants, qu’on introduit épisodiquement dan
sent du sujet, qu’ils fassent partie de l’action, en un mot qu’on n’y
danse
pas seulement pour danser. Tout divertissement es
s compositions modernes, occupe une partie de la place qu’occupait la
danse
dans les anciennes : pour être parfaites, il faut
ait la danse dans les anciennes : pour être parfaites, il faut que la
danse
et le chant y soient liés ensemble, et partagent
r une bonne entrée de ballet, 1°. Une action : 2°. Que le chant et la
danse
concourent également à la former, à la développer
ces sortes d’ouvrages de la difficulté vaincue! Voyez Ballet, Coupe,
Danse
, Opéra [Article de Jaucourt]. (B) [voir Traité hi
torique, IIe partie, livre IV, chap. 11, « Des actions épisodiques en
danse
»] Enchantement Enchantement, (Belles-Lett
ir Traité historique, IIe partie, livre IV, chap. 2, « Division de la
danse
théâtrale »] Des nymphes paraissent dans Tancrède
té, est un divertissement en dialogue ou en monologue, en chant ou en
danse
, ou enfin mêlé de l’un et de l’autre, que l’on pl
eurs qui s’en amusent. Les Grecs avaient des entractes de chant et de
danse
dans tous leurs spectacles : il ne faut pas les e
l’opéra italien. On a eu recours aux intermèdes de bouffons ou à des
danses
pantomimes, pour combattre l’ennui presque contin
à l’article Intermède [Article non signé].(B) Entrée Entrée, (
Danse
.) air de violon sur lequel les divertissements d’
d’un acte d’opéra entrent sur le théâtre. On donne aussi ce nom à la
danse
même qu’on exécute. Ce sont ordinairement les chœ
om à la danse même qu’on exécute. Ce sont ordinairement les chœurs de
danse
qui paraissent sur cet air ; c’est pour cette rai
d’entrée. Ils en dansent un commencement ; un danseur ou une danseuse
danse
un commencement et une fin, et les chœurs reprenn
encement et une fin, et les chœurs reprennent la dernière fin. Chaque
danse
qu’un danseur ou une danseuse exécute, s’appelle
ons, qui peut être fort utile à l’art. Le voici. Dans toute entrée de
danse
, le danseur, à qui on suppose de la vigueur et de
rit de l’air que ses pas doivent rendre ; car il n’est point d’air de
danse
, quelque plat que le musicien puisse le faire, qu
ur qui a de l’oreille et du goût. Le troisième, de former toujours sa
danse
de pas, et de ne les sacrifier jamais aux sauts :
és à faire que les autres. Le mélange sage de tous les deux, forme la
danse
agréable et brillante. Chaque partie séparée des
Chapitre X. Des Actions principales en
Danse
Notre Tragédie et notre Comédie ont une étendue
mais avec plus de précision encore, les Tragédies et les Comédies en
Danse
: je dis, avec plus de précision, parce que le ge
nt d’entrée, de figure, de pas inutile. Une bonne Pièce de Théâtre en
Danse
doit être un Extrait serré d’une excellente Pièce
it être un Extrait serré d’une excellente Pièce Dramatique écrite. La
Danse
, comme la Peinture, ne retrace à nos yeux que les
toute l’expression, qui peut résulter des mouvements passionnés de la
Danse
. C’était-là sans doute le grand secret de Pylade
Chapitre II. De la
Danse
théâtrale des Grecs La Pythie déclara par un Or
entendirent l’Oracle, et en conséquence, ils regardèrent toujours la
Danse
, comme une imitation par les gestes, des actions
un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain. Bientôt à la place de cette
Danse
allégorique, que les Athéniens avaient portée d’a
d sur leur théâtre, et qui représentait le mouvement des Astres [Voir
Danse
astronomique], on substitua une action Nationale.
t avec le Minotaure, et de son triomphe. Ce Héros avait composé cette
Danse
lui-même, après sa victoire ; et il l’avait exécu
leau d’un événement dont leurs Pères avaient partagé la gloire. [Voir
Danse
de la Grue] De nouveaux sujets sans nombre51 succ
: on les voit toujours en foule où on les aime. 50. On la nomma la
Danse
de la Grue, parce que les Danseurs en formant leu
’autre, ensuite Sa Majesté & sa Dame mene le branle, qui étoit la
danse
par où les Bals de la Cour se commençoient, tous
ient revenus les premiers : après quoy ils dansent la Gavotte, qui se
danse
dans le même ordre du branle, qui est de se remet
tant, que celles que l’on a fait avant de danser. Ensuite ce sont les
danses
à deux, autrefois c’étoit la courante qui se dans
ce que je dirai dans la suite ; mais à présent c’est le menuet qui se
danse
après les branles. C’est pourquoi après que le Ro
p; tout le monde pour lors s’asseoit, d’autant que lorsque Sa Majesté
danse
tout le monde est debout ; après quoy le Prince q
e successivement jusqu’à la fin. Mais si Sa Majesté souhaite que l’on
danse
quelqu’autre danse, c’est un des premiers Gentilh
squ’à la fin. Mais si Sa Majesté souhaite que l’on danse quelqu’autre
danse
, c’est un des premiers Gentilhommes de la Chambre
L’école de
danse
du Grünewald Un foyer d’art inattendu. — L’Éco
es. — L’Impératrice et les petites danseuses. — Il ne faut pas que la
danse
meure. L’éternel ballet italien, insipide et dis
s pays musulmans et ceux d’Extrême-Orient ont, heureusement, d’autres
danses
! Les Américains ont même inventé une danse libre
, heureusement, d’autres danses ! Les Américains ont même inventé une
danse
libre et vivante, qui détrônera un jour ou l’autr
, il est une chose que j’envie à Berlin pour Paris : c’est l’École de
danse
du Grünewald. Qu’est-ce donc que cette école ? Je
onde vous ne trouverez l’équivalent ou même l’approchant : l’École de
danse
d’Isadora Duncan. » Je ne connaissais pas cette d
ait bien dit : ce qu’elle fait est curieux, ne ressemble à rien. Elle
danse
sur du Schumann… Et je me figurais des sortes de
et tanagréenne, tour à tour vierge pudique et bacchante excitée, que
danse-t
-elle ? Où a-t-elle pris ces pas, ces courses rapi
t pas à produire les milliers d’attitudes différentes qu’en une seule
danse
elle fait vivre aux yeux ravis. *** Après avoir v
t pour nous. Ainsi, peu à peu, après Athènes, après Rome, l’art de la
danse
s’était perdu, ou du moins, transmis de travers,
s barbares ou des enfants. Aujourd’hui, qui le croirait ? ce sont les
danses
des statues grecques que nous voyons sur toutes l
s petits pas de canard… Mais, par bonheur, c’est dans le même but que
danse
Isadora Duncan. Elle seule a compris dans notre t
vec un jardin, a installé des dortoirs, des réfectoires, une salle de
danse
et de gymnastique, une salle d’hydrothérapie, et
gratuite, miss Élisabeth continue son œuvre. — Il ne faut pas que la
danse
meure, répète-t-elle avec une énergie attendrie.
Chapitre VII. De la
Danse
sacrée des Juifs Après le passage de la Mer Rou
és avec tant de promptitude, supposent une habitude du Chant et de la
Danse
, fort antérieure au moment de l’exécution. Les Ju
Juifs instituèrent dans les suites, plusieurs Fêtes solennelles : la
Danse
en fit toujours une partie principale. Les Filles
’était manifesté d’une manière éclatante, les Lévites exécutaient des
Danses
solennelles, qui étaient toujours composées par l
Musique. Car, je ne crois pas qu’on puisse douter de la multitude des
Danses
et des Chants en usage chez le peuple Juif 17. On
nom de Chœur. Cette partie était toujours occupée par le Chant et la
Danse
, qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans
s : quelques Personnages du tableau sont peints dans des attitudes de
Danse
: quelques autres sont encore rangés autour d’une
élégant. Comus, en effet, est regardé comme l’Inventeur de toutes les
Danses
, dont les Grecs et les Romains embellirent leurs
à cet amusement. On quitta la table, pour se livrer entièrement à la
Danse
. Les familles s’unirent, pour multiplier les Acte
rent le vin et la bonne chère ; ce désordre aimable qui présidait aux
Danses
inventées par Comus disparurent, pour faire place
; et il n’est point étonnant, qu’il se soit conservé jusqu’à nous. La
Danse
simple, celle qui ne demande que quelques pas, le
ièrent en Grèce, à Rome et dans l’Italie. On y dansait froidement des
Danses
graves. On n’y paraissait qu’avec la parure la pl
onnages les plus respectables se faisaient honneur d’avoir cultivé la
Danse
dans leur jeunesse. Socrate est loué des Philosop
des Provinces voisines, qui dansèrent, les uns après les autres, les
Danses
qui leur étaient propres, avec les instruments et
érémonie commença ; et la Cour s’y distingua par la noble gravité des
Danses
sérieuses, qui étaient alors le fond unique de ce
r aller souper. Pendant tout le temps qu’il y fut on ne dansa que des
Danses
graves et sérieuses, où la bonne grâce et la nobl
es Danses graves et sérieuses, où la bonne grâce et la noblesse de la
danse
parurent dans tout son lustre. » À cette gravité
’on ajoute les embarras du cérémonial, la froide répétition des mêmes
Danses
, les règles rigides établies pour le maintien de
d’Assemblées, le silence, la contrainte, l’inaction de tout ce qui ne
danse
pas ; on trouvera que le Bal de cérémonie, est de
. Voyez les Mémoires de la Reine de Navarre. 104. Bonnet Hist. de la
danse
. 105. Bonnet lui avait dédié son Histoire de la
et Hist. de la danse. 105. Bonnet lui avait dédié son Histoire de la
Danse
, de laquelle ceci est pris.
18 novembre. Le débat de la musique et du silence. Les Vendredis de
Danse
à la Comédie des Champs-Élysées viennent de prése
de présenter au public deux spectacles nettement antithétiques : les
danses
dans le silence de Mlle Yvonne Sérac et un essai
Yvonne Sérac et un essai de traduction intégrale de la musique par la
danse
tenté par Mme Odic-Kinzel et ses élèves. Je n’ai
Sérac ; et je ne m’en rapporte point à autrui quant aux choses de la
danse
. Cependant la conception en elle-même, toute para
tive. Je crains fort que la tendance à extérioriser la musique par la
danse
ne soit en elle-même abusive. Mais je ne tiens pa
ui affligent le théâtre, comporte un acheminement inconscient vers la
danse
classique. On est prêt à conclure que s’il existe
st un premier sujet qui ferait honneur à n’importe quelle Académie de
danse
nationale, royale ou soviétique. Mais nous semblo
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