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1 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Catalogue. Des Danses dont je fais mention dans cette Histoire. » p. 212
Catalogue Des Danses dont je fais mention dans cette Histoire. De
logue Des Danses dont je fais mention dans cette Histoire. De la danse Sacrée des Hébreux. De la danse Sacrée dans la pr
ention dans cette Histoire. De la danse Sacrée des Hébreux. De la danse Sacrée dans la primitive Eglise. De la danse Sacr
acrée des Hébreux. De la danse Sacrée dans la primitive Eglise. De la danse Sacrée des Payens. De la danse Astronomique. De l
Sacrée dans la primitive Eglise. De la danse Sacrée des Payens. De la danse Astronomique. De la danse des festins, pour les r
glise. De la danse Sacrée des Payens. De la danse Astronomique. De la danse des festins, pour les réjouissances publiques. De
que. De la danse des festins, pour les réjouissances publiques. De la danse des Fêtes Saturnales. De la danse des Fêtes Bacca
les réjouissances publiques. De la danse des Fêtes Saturnales. De la danse des Fêtes Baccanales. De la danse des Orgies. De
a danse des Fêtes Saturnales. De la danse des Fêtes Baccanales. De la danse des Orgies. De la danse Pyrrique des Grecs. De la
ales. De la danse des Fêtes Baccanales. De la danse des Orgies. De la danse Pyrrique des Grecs. De la danse militaire des Lac
anales. De la danse des Orgies. De la danse Pyrrique des Grecs. De la danse militaire des Lacédémoniens. De la danse des Sali
se Pyrrique des Grecs. De la danse militaire des Lacédémoniens. De la danse des Saliens. De l’origine de la danse Théâtrale.
itaire des Lacédémoniens. De la danse des Saliens. De l’origine de la danse Théâtrale. De la danse des Pantomimes. De la dans
s. De la danse des Saliens. De l’origine de la danse Théâtrale. De la danse des Pantomimes. De la danse des Satyres & des
De l’origine de la danse Théâtrale. De la danse des Pantomimes. De la danse des Satyres & des Faunes. De la danse des Lab
danse des Pantomimes. De la danse des Satyres & des Faunes. De la danse des Laboureurs. De la danse champêtre des Bergers
danse des Satyres & des Faunes. De la danse des Laboureurs. De la danse champêtre des Bergers & des Bergeres. De la d
boureurs. De la danse champêtre des Bergers & des Bergeres. De la danse des Vendangeurs. De l’origine des contre-danses a
e l’origine des contre-danses attribuée à Dédale. Des mouvemens de la danse par rapport aux actions humaines. De la Danse des
le. Des mouvemens de la danse par rapport aux actions humaines. De la Danse des Balets. De la danse des Opéras. De l’origine
danse par rapport aux actions humaines. De la Danse des Balets. De la danse des Opéras. De l’origine de la danse des Danseurs
s. De la Danse des Balets. De la danse des Opéras. De l’origine de la danse des Danseurs de corde, & de l’art Gymnastique
de corde, & de l’art Gymnastique & des sauts périlleux. De la danse des Bals de cérémonie. De la danse des Bals masqu
e & des sauts périlleux. De la danse des Bals de cérémonie. De la danse des Bals masquez. De l’origine des danses Baladoi
des Bals de cérémonie. De la danse des Bals masquez. De l’origine des danses Baladoires. De la danse naturelle de quelques élé
la danse des Bals masquez. De l’origine des danses Baladoires. De la danse naturelle de quelques élémens & animaux qui d
2 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »
Sur la danse ancienne Cordace Cordace, s. f. danse des
Sur la danse ancienne Cordace Cordace, s. f. danse des Grecs. Elle a pris son nom d’un des suivants
e nos gavotes légères, et de nos tambourins, etc. Bonnet, Hist. de la danse . Voyez Danse. (B) Cycinnis Cycinnis, s. f.
légères, et de nos tambourins, etc. Bonnet, Hist. de la danse. Voyez Danse . (B) Cycinnis Cycinnis, s. f. danse des Gr
, Hist. de la danse. Voyez Danse. (B) Cycinnis Cycinnis, s. f. danse des Grecs. Elle avait retenu le nom de son invent
es, doux, et voluptueux. Voyez Chaconne. Bonnet, dans son Hist. de la danse , croit qu’elle était du caractère de nos bourrées
d’un pareil genre, puisqu’elle était moitié grave, moitié gaie. Voyez Danse . (B) Danse sacrée Danse sacrée, c’est la d
nre, puisqu’elle était moitié grave, moitié gaie. Voyez Danse. (B) Danse sacrée Danse sacrée, c’est la danse que le pe
était moitié grave, moitié gaie. Voyez Danse. (B) Danse sacrée Danse sacrée, c’est la danse que le peuple Juif pratiqu
tié gaie. Voyez Danse. (B) Danse sacrée Danse sacrée, c’est la danse que le peuple Juif pratiquait dans les fêtes sole
orique, Ire partie, livre I, chap. 6, « Définition, et Division de la Danse sacrée »] On donne encore ce nom à toutes les da
t Division de la Danse sacrée »] On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs, et les Romains avai
e leurs faux dieux, et qu’on exécutait ou dans les temples, comme les danses des sacrifices, des mystères d’Isis, de Cérès, et
places publiques, comme les bacchanales ; ou dans les bois, comme les danses rustiques, etc. On qualifie aussi de cette manièr
mme les danses rustiques, etc. On qualifie aussi de cette manière les danses qu’on pratiquait dans les premiers temps de l’égl
temps de l’église dans les fêtes solennelles, et en un mot toutes les danses qui dans les différentes religions faisaient part
avec tant de promptitude, la facilité avec laquelle les chants et la danse furent exécutés, supposent une habitude de ces de
e. Les Juifs instituèrent depuis plusieurs fêtes solennelles, dont la danse faisait une partie principale. Les filles de Silo
’était manifesté d’une manière éclatante, les Lévites exécutaient des danses solennelles qui étaient composées par le sacerdoc
u P. Calmet. Dans presque tous les psaumes on trouve des traces de la danse sacrée des Juifs. Les interprètes de l’Ecriture s
naient le nom de chœur, Cette partie était occupée par le chant et la danse , qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans
nnelles. [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 7, De la Danse sacrée des Juifs »] La danse sacrée telle qu’on v
que, Ire partie, livre I, chap. 7, De la Danse sacrée des Juifs »] La danse sacrée telle qu’on vient de l’expliquer, et qu’on
ements divers des astres, fut la plus magnifique des Egyptiens. Voyez Danse astronomique. Et celle qu’on inventa en l’honneur
on de cette dernière, que le peuple de Dieu imagina dans le désert la danse sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit
anse sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit que plus cette danse a été nombreuse, pompeuse, et solennelle, plus el
e a été abominable devant Dieu, parce qu’elle était une imitation des danses impies des idolâtres. [voir Traité historique, Ir
âtres. [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 8, « De la Danse sacrée des Égyptiens »] Il est aisé de se convain
était-il qu’une copie de toutes les chimères des prêtres d’Egypte. La danse fut donc établie dans la Grèce pour honorer les d
des autels à quelque divinité, on inventait aussi pour l’honorer des danses nouvelles, et toutes ces danses différentes étaie
on inventait aussi pour l’honorer des danses nouvelles, et toutes ces danses différentes étaient nommées sacrées. Il en fut ai
ns, leur assigna des revenus, fixa leurs cérémonies, et il imagina la danse qu’ils exécutaient dans leurs marches pendant les
marches pendant les sacrifices, et dans les fêtes solennelles. Voyez Danse des Saliens. Toutes les autres danses sacrées qui
ans les fêtes solennelles. Voyez Danse des Saliens. Toutes les autres danses sacrées qui furent en usage à Rome et dans l’Ital
x que Rome adopta dans les suites eut des temples, des autels, et des danses . Telles étaient celles de la Bonne déesse [Articl
Les Gaulois, les Espagnols, les Allemands, les Anglais, eurent leurs danses sacrées. Dans toutes les religions anciennes, les
igions anciennes, les prêtres furent danseurs par état ; parce que la danse a été regardée par tous les peuples de la terre c
évites de l’ancienne loi, le sacerdoce de la loi nouvelle formait des danses sacrées en l’honneur d’un Dieu mort sur une croix
rédemption, etc. Chaque mystère, chaque fête avait ses hymnes et ses danses  ; les prêtres, les laïcs, tous les fidèles dansai
dans la langue latine a præsiliendo, que parce qu’ils commençaient la danse . Les Chrétiens d’ailleurs les plus zélés s’assemb
la primitive église en mémoire de la cène de Jésus-Christ, avait ses danses comme les autres. Cette fête avait été établie, a
de Carthage, sous le pontificat de Grégoire le Grand en 397. Ainsi la danse de l’Eglise, susceptible comme toutes les meilleu
de-là les constitutions et les décrets qui ont frappé d’anathème les danses baladoires [voir Baladoire] celles des brandons. 
ices scandaleux, parlent toujours avec une espèce de vénération de la danse sacrée. Saint Grégoire de Nazianze prétend même q
els ; et lorsque ce père reproche à Julien l’abus qu’il faisait de la danse , il lui dit avec la véhémence d’un orateur et le
quæ Baptistæ necem attulit, verum Davidis ob arcæ requiem. Quoique la danse sacrée ait été successivement retranchée des céré
holiques. En Portugal, en Espagne, dans le Roussillon, on exécute des danses solennelles en l’honneur de nos mystères et de no
de Tolède l’ancien usage des messes mozarabes, pendant lesquelles on danse dans le chœur et dans la nef avec autant d’ordre
ance. [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 10, « De la Danse sacrée des Chrétiens »] C’est de la religion des
rêveries de la sienne. Il aurait donc été bien extraordinaire que la danse sacrée ne fût pas entrée pour quelque chose dans
et cette partie du culte a été réservée au seul sacerdoce. Entre les danses des religieux Turcs, il y en a une surtout parmi
la flûte. Voyez Moulinet [Article non rédigé], Traité histoire de la danse , Ière partie, livre I, chap. 12, « De la danse sa
Traité histoire de la danse, Ière partie, livre I, chap. 12, « De la danse sacrée des Turcs ». La danse sacrée qui doit sa p
Ière partie, livre I, chap. 12, « De la danse sacrée des Turcs ». La danse sacrée qui doit sa première origine, ainsi que no
és, parvint enfin jusqu’à la combinaison des spectacles réguliers, la danse fut une des parties principales qui entrèrent dan
arties principales qui entrèrent dans cette grande composition. Voyez Danse théâtrale. On croit devoir donner ici une idée de
on. Voyez Danse théâtrale. On croit devoir donner ici une idée de ces danses différentes, avant de parler de celles qui furent
pier. Nous nous contentons de parler ici des plus importantes. (B) Danse armée Danse armée ; c’est la plus ancienne de
contentons de parler ici des plus importantes. (B) Danse armée Danse armée ; c’est la plus ancienne de toutes les dans
Danse armée Danse armée ; c’est la plus ancienne de toutes les danses profanes : elle s’exécutait avec l’épée, le javel
laient memphitique. Ils en attribuaient l’invention à Minerve. Voyez [ Danse ] Memphitique. Pyrrhus qui en renouvela l’usage, e
par quelques anciens auteurs. La jeunesse grecque s’exerçait à cette danse , pour se distraire des ennuis du siège de Troie.
férentes évolutions militaires entraient dans la composition de cette danse , et l’on verra dans les articles suivants qu’elle
s les articles suivants qu’elle fut le germe de bien d’autres. (B) Danse astronomique Danse astronomique. Les Egyptien
qu’elle fut le germe de bien d’autres. (B) Danse astronomique Danse astronomique. Les Egyptiens en furent les invente
l’ordre, le cours des astres, et l’harmonie de leur mouvement. Cette danse sublime passa aux Grecs, qui l’adoptèrent pour le
e [Article non signé], Epodes, etc. Platon et Lucien parlent de cette danse comme d’une invention divine. L’idée en effet en
précédentes qui font honneur à la sagacité de l’esprit humain. (B) Danses bachiques Danses bachiques ; c’est le nom qu’
honneur à la sagacité de l’esprit humain. (B) Danses bachiques Danses bachiques ; c’est le nom qu’on donnait aux danses
anses bachiques Danses bachiques ; c’est le nom qu’on donnait aux danses inventées par Bacchus, et qui étaient exécutées p
Indes, pour soumettre la Lydie, et pour dompter les Tyrrhéniens. Ces danses étaient au reste de trois espèces ; la grave qui
nses étaient au reste de trois espèces ; la grave qui répondait à nos danses terre à terre ; la gaie qui avait un grand rappor
ones et nos autres airs de deux ou trois caractères. On donnait à ces danses les noms d’ emmelie , de cordace , et de cycinn
ace , et de cycinnis . Voyez ces trois mots à leurs articles. (B) Danses champêtres Danses champêtres ou rustiques. Pa
. Voyez ces trois mots à leurs articles. (B) Danses champêtres Danses champêtres ou rustiques. Pan, qui les inventa, vo
t de l’épaule gauche, et étaient rattachées sur le côté droit. (B) Danse des Curètes Danse des Curètes et des Corybant
et étaient rattachées sur le côté droit. (B) Danse des Curètes Danse des Curètes et des Corybantes. Selon l’ancienne m
ministres de la religion sous les premiers Titans, inventèrent cette danse  : ils l’exécutaient au son des tambours, des fifr
er le nom de corybantes. On prétend que c’est par le secours de cette danse qu’ils sauvèrent de la barbarie du vieux Saturne
rne le jeune Jupiter, dont l’éducation leur avait été confiée. (B) Danse des festins Danse des festins. Bacchus les in
dont l’éducation leur avait été confiée. (B) Danse des festins Danse des festins. Bacchus les institua à son retour en
unis invitait les convives à de nouveaux plaisirs ; ils dansaient des danses de divers genres : c’étaient des espèces de bals
ficence et l’adresse. Philostrate attribue à Comus l’invention de ces danses  ; et Diodore prétend que nous la devons à Terpsic
nières différentes, et dans le fond il a toujours été le même. (B) Danse des funérailles Danse des funérailles. « Comm
s le fond il a toujours été le même. (B) Danse des funérailles Danse des funérailles. « Comme la nature a donné à l’ho
s différentes sensations, il n’est point de situation de l’âme que la danse ne puisse peindre. Aussi les anciens qui suivaien
taient tous des couronnes et des branches de cyprès, et formaient des danses graves et majestueuses sur des symphonies lugubre
ue la fortune leur prodigue ou leur refuse ». Traité historique de la danse , tome I. liv. II. chap. VI. [« De la danse des fu
». Traité historique de la danse, tome I. liv. II. chap. VI. [« De la danse des funérailles »] (B) Danse des Lacédémoniens
, tome I. liv. II. chap. VI. [« De la danse des funérailles »] (B) Danse des Lacédémoniens Danse des Lacédémoniens. Ly
[« De la danse des funérailles »] (B) Danse des Lacédémoniens Danse des Lacédémoniens. Lycurgue, par une loi expresse
nes Spartiates dès l’âge de sept ans commenceraient à s’exercer à des danses sur le ton phrygien. Elles s’exécutaient avec des
utaient avec des javelots, des épées et des boucliers. On voit que la danse armée a été l’idée primitive de cette institution
a été l’idée primitive de cette institution ; et le roi Numa prit la danse des Saliens de l’une et de l’autre. Voyez Danse d
t le roi Numa prit la danse des Saliens de l’une et de l’autre. Voyez Danse des Saliens. La gymnopédie fut de l’institution e
liens. La gymnopédie fut de l’institution expresse de Lycurgue. Cette danse était composée de deux chœurs, l’un d’hommes fait
ent les deux chœurs étaient couronnés de palmes. Voyez Gymnopédie. La danse de l’innocence était très ancienne à Lacédémone :
es et modestes, et des pas lents et graves. Hélène s’exerçait à cette danse lorsque Thésée la vit, en devint amoureux, et l’e
ant de sang à la Grèce et à l’Asie, en lui voyant exécuter cette même danse . Lycurgue en portant la réforme dans les lois et
réforme dans les lois et les mœurs des Lacédémoniens, conserva cette danse , qui cessa dès-lors d’être dangereuse. Dans cette
use. Dans cette république extraordinaire, les vieillards avaient des danses particulières qu’ils exécutaient en l’honneur de
âges. [voir Traité historique, Ire partie, livre II, chap. 12, « Des Danses des Lacédémoniens »] Dans une espèce de branle q
jeune homme leste et vigoureux, et d’une contenance fière, menait la danse  ; une troupe de jeunes garçons le suivait, se mod
ce. Les jeunes garçons doublaient les pas qu’ils faisaient dans cette danse , tandis que les jeunes filles ne les faisaient qu
t le même air. Voyez Hormus [Article du Chevalier de Jaucourt] (B) Danse des Lapithes Danse des Lapithes : elle s’exéc
rmus [Article du Chevalier de Jaucourt] (B) Danse des Lapithes Danse des Lapithes : elle s’exécutait au son de la flût
. Lucien nous apprend qu’eux seuls l’exécutaient de son temps. (B) Danse de l’Archimime Danse de l’Archimime, dans les
eux seuls l’exécutaient de son temps. (B) Danse de l’Archimime Danse de l’Archimime, dans les funérailles des Romains.
onies lugubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait dans sa danse les actions les plus marquées du personnage qu’il
l’éloge des morts devenait ainsi une leçon utile pour les vivants. La danse des archimimes était alors dans la Morale, ce que
ue l’Anatomie est devenue dans la Physique ». Traité historique de la danse , tome I. liv. II. ch. VII. [« Emploi de l’Archimi
. [« Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »] (B) Danses lascives Danses lascives. On distinguait ains
himime dans les funérailles des Romains »] (B) Danses lascives Danses lascives. On distinguait ainsi les différentes da
es lascives Danses lascives. On distinguait ainsi les différentes danses qui peignaient la volupté. Les Grecs la connaissa
le plaisir, commencèrent d’abord par où les Grecs avaient fini. Voyez Danse nuptiale. C’est aux bacchanales que les danses la
ecs avaient fini. Voyez Danse nuptiale. C’est aux bacchanales que les danses lascives durent leur origine. Les fêtes instituée
orsqu’ils eurent pris leurs mœurs, leurs arts, et leurs vices. (B) Danse de l’Hymen Danse de l’Hymen. Une troupe légèr
leurs mœurs, leurs arts, et leurs vices. (B) Danse de l’Hymen Danse de l’Hymen. Une troupe légère de jeunes garçons e
nes garçons et de jeunes filles couronnés de fleurs exécutaient cette danse dans les mariages, et ils exprimaient par leurs f
s, leurs pas, et leurs gestes, la joie vive d’une noce. C’est une des danses qui étaient gravées, au rapport d’Homère, sur le
ère, sur le bouclier d’Achille. Il ne faut pas la confondre avec les danses nuptiales dont on parlera plus bas ; celle-ci n’a
le-ci n’avait que des expressions douces et modestes. Voyez sur cette danse et son origine le I. tome du Traité de la danse.
stes. Voyez sur cette danse et son origine le I. tome du Traité de la danse . [livre II, chap. 4, « De quelques danses des Gre
e le I. tome du Traité de la danse. [livre II, chap. 4, « De quelques danses des Grecs »] (B) Danse des Matassins Danse
a danse. [livre II, chap. 4, « De quelques danses des Grecs »] (B) Danse des Matassins Danse des Matassins ou des Bo
. 4, « De quelques danses des Grecs »] (B) Danse des Matassins Danse des Matassins ou des Bouffons. Elle était une d
se des Matassins ou des Bouffons. Elle était une des plus anciennes danses des Grecs. Les danseurs étaient vêtus de corselet
errières et comiques, sur des airs de ces deux genres. Cette sorte de danse a été fort en usage sur nos anciens théâtres : on
de nos jours relégués aux marionnettes. Thoinot Arbeau a décrit cette danse dans son Orchésographie. (B) Danse memphitique
. Thoinot Arbeau a décrit cette danse dans son Orchésographie. (B) Danse memphitique Danse memphitique. Elle fut, dit-
rit cette danse dans son Orchésographie. (B) Danse memphitique Danse memphitique. Elle fut, dit-on, inventée par Miner
célébrer la victoire des dieux et la défaite des Titans. C’était une danse grave et guerrière, qu’on exécutait au son de tou
nstruments militaires. Voyez Memphitique [Article non rédigé]. (B) Danses militaires Danses militaires. On donnait ce n
Voyez Memphitique [Article non rédigé]. (B) Danses militaires Danses militaires. On donnait ce nom à toutes les danses
nses militaires Danses militaires. On donnait ce nom à toutes les danses anciennes qu’on exécutait avec des armes, et dont
eur qui est suffisamment prouvée par ce que nous avons déjà dit de la danse armée. Ces deux jeunes héros s’y exercèrent sans
tres héros leurs contemporains ; et c’est la cause de la méprise. Ces danses furent fort en usage dans toute la Grèce, mais à
nfance à regarder comme un jeu les combats les plus terribles! (B) Danse nuptiale Danse nuptiale. Elle était en usage
omme un jeu les combats les plus terribles! (B) Danse nuptiale Danse nuptiale. Elle était en usage à Rome dans toutes
nture la plus dissolue de toutes les actions secrètes du mariage. Les danses lascives des Grecs donnèrent aux Romains l’idée d
e Rome par un arrêt solennel tous les danseurs et tous les maîtres de danse . Le mal était trop grand sans doute lorsqu’on y a
ui s’étaient avilis jusqu’au point d’exécuter en public ces sortes de danses . (B) Danse pyrrhique Danse pyrrhique ; c’e
ilis jusqu’au point d’exécuter en public ces sortes de danses. (B) Danse pyrrhique Danse pyrrhique ; c’est la même que
d’exécuter en public ces sortes de danses. (B) Danse pyrrhique Danse pyrrhique ; c’est la même que celle que l’on nomm
renouvela, et dont quelques auteurs le prétendent l’inventeur. Voyez Danse armée. (B) Danse du premier jour de Mai Da
quelques auteurs le prétendent l’inventeur. Voyez Danse armée. (B) Danse du premier jour de Mai Danse du premier jour
inventeur. Voyez Danse armée. (B) Danse du premier jour de Mai Danse du premier jour de Mai. A Rome et dans toute l’It
fut par la succession des temps poussée bien avant dans la nuit. Les danses , qui n’étaient d’abord qu’une expression naïve de
e causait le retour du printemps, dégénérèrent dans les suites en des danses galantes, et de ce premier pas vers la corruption
ù c’est un droit de charge. Plusieurs auteurs pensent que c’est de la danse du premier jour de Mai que dérivèrent ensuite tou
de la danse du premier jour de Mai que dérivèrent ensuite toutes les danses baladoires [voir Baladoire] frondées par les Père
s arrêts des parlements. Quoi qu’il en soit, il est certain que cette danse réunit à la fin tous les différents inconvénients
evaient réveiller l’attention des empereurs et des magistrats. (B) Danse des Saliens Danse des Saliens. Numa Pompilius
tention des empereurs et des magistrats. (B) Danse des Saliens Danse des Saliens. Numa Pompilius l’institua en l’honne
tait dans le feu lorsqu’on brûlait les victimes. Ils exécutaient leur danse dans le temple pendant le sacrifice et dans les m
s portaient le javelot d’une main et le bouclier de l’autre. De cette danse dérivèrent toutes celles qui furent instituées da
x. (B) [voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 9, « De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »] Dessauteur
hevalier de Jaucourt] (B). Emmelie Emmelie, s. f. (Hist. anc.) danse des Grecs. Un des suivants de Bacchus, dans sa co
sont nos sarabandes, nos grands airs de caractères que nous appelons danses nobles et terre à terre. Bonnet, Hist. de la Dans
que nous appelons danses nobles et terre à terre. Bonnet, Hist. de la Danse . Il y a sur l’emmelie théâtrale un doute ; on ne
. Il y a sur l’emmelie théâtrale un doute ; on ne sait si c’était une danse qui s’exécutait dans les tragédies anciennes, ou
était quelque sorte de mélodie dont elles étaient accompagnées. Voyez Danse . (B) Grue, la Danse de la Grue, (la danse
mélodie dont elles étaient accompagnées. Voyez Danse. (B) Grue, la Danse de la Grue, (la danse de la) c’est un ballet
accompagnées. Voyez Danse. (B) Grue, la Danse de la Grue, (la danse de la) c’est un ballet des anciens, par lequel il
Minotaure. Il l’exécuta lui-même avec la jeunesse de Délos ; et cette danse passa dans les tragédies des Grecs, pour y servir
lace des ballets qui représentaient le mouvement des astres, etc. La danse de la grue fut nommée ainsi, parce que tous les d
3 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58
Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primiti
’à présent. J’ose avancer ici, après Pitagore & Lucien, que la danse Sacrée a été inventée autant pour représenter en
des Caldéens & des Grecs, furent les premiers qui composerent des danses caractérisées, pour les employer au culte de la R
alors les grands Sacrificateurs à la tête du Sacerdoce, dansoient une danse caractérisée au chant d’un hymne qui exprimoit le
imoit les vœux du peuple. L’Histoire sainte nous fait voir combien la danse Sacrée étoit en véneration chez les Juifs ou les
ils en avoient reçue de Dieu : elle consistoit parmi eux à danser des danses caractérisées aux chants des Cantiques, des Hymne
C’est ce qui a fait dire à S. Grégoire de Nazianse, en parlant de la danse de David quand on porta l’Arche d’Alliance, qu’el
re de Dieu. Le premier acte de Religion où les Hébreux employerent la danse Sacrée, fut après le passage de la mer Rouge, l’a
r. Depuis ce tems-là ils instituerent quantité de fêtes pieuses où la danse étoit admise, entre autres celle des Tabernacles
ir un temple aujourd’hui dans nul endroit du monde. Il n’y a point de danse qui ait fait plus de bruit dans l’univers par rap
our une Divinité : c’est ce qui a fait dire à S. Grégoire que plus la danse faite pour l’adoration du Veau d’or, a été consid
ombien ce peuple connoissoit les emplois que l’on pouvoit faire de la danse Sacrée, par rapport au culte de la Religion, par
lmiste fait à Dieu, & pour inviter son peuple à l’honorer par des danses pieuses. Il est dit encore dans le Pseaume CL. La
i remettra ses anciennes fêtes, ses chants, ses cérémonies, & ses danses . Les Juifs célébroient entre autres trois fêtes d
s. Les Juifs célébroient entre autres trois fêtes dans l’année, où la danse Sacrée faisoit le principal de la cérémonie avant
pendant huit jours comme une réjouissance publique, qui consistoit en danses aux chants des Cantiques & des Hymnes à la lo
e Jérusalem par Tite, l’an 172 de Jesus-Christ. Cela fait voir que la danse Sacrée étoit en grande vénération parmi les Juifs
ur de Pâques. Scaliger nous apprend encore que c’est par rapport à la danse Sacrée que les premiers Prélats furent nommez en
en Langue Latine Præsules à præsiliendo, parce qu’ils commençoient la danse dans le chœur de leurs Eglises, comme faisoient d
ns les Jeux publics chez les Grecs, ceux qui menoient le branle de la danse aux fêtes de cérémonies. L’Histoire des Ordres Mo
ues du Pere Héliot nous donne encore une certitude de l’origine de la danse sacrée dans la primitive Eglise ; il dit qu’il s’
e que Tertulien fit en faveur des premiers Chrétiens, au sujet de ces Danses Sacrées. Nous voyons encore que S. Grégoire de Na
lien l’Apostat que le mauvais usage qu’il faisoit de l’exercice de la danse Sacrée avant son apostasie, lui disant au contrai
acrée avant son apostasie, lui disant au contraire : S’il faut que tu danses aux réjouissances publiques, danse tant que tu vo
t au contraire : S’il faut que tu danses aux réjouissances publiques, danse tant que tu voudras, mais danse comme David pour
u danses aux réjouissances publiques, danse tant que tu voudras, mais danse comme David pour honorer Dieu ; & ne danse pa
t que tu voudras, mais danse comme David pour honorer Dieu ; & ne danse pas des danses dissolues, comme celle d’Hérodias
as, mais danse comme David pour honorer Dieu ; & ne danse pas des danses dissolues, comme celle d’Hérodias & des Païen
as des danses dissolues, comme celle d’Hérodias & des Païens. Les danses contre lesquelles S. Chrisostome & quelques a
es Péres de l’Eglise ont déclamé avec tant de chaleur, étoient ou des danses payennes instituées pour le culte des fausses Div
tez, où les Chrétiens ne se pouvoient trouver sans sacrilege ; ou des danses scandaleuses qui inspiroient le vice & la déb
uche : ce sont celles que nous connoissons aujourd’hui sous le nom de danses Baladoires, & contre lesquelles les Payens mê
Payens mêmes ont déclamé ouvertement ; ce qui est bien different des danses graves & sérieuses qui impriment le respect d
ues Auteurs, que c’est un crime à un Chrétien que de danser, même des danses modestes, puisque l’Ecriture-Sainte n’en condamne
ses modestes, puisque l’Ecriture-Sainte n’en condamne que l’abus. Les danses graves & innocentes ont toujours été admises
ue les assemblées nocturnes causoient à la Religion ; de même que les danses qui se faisoient dans les Cimmetieres sur la foss
i se faisoient dans les Cimmetieres sur la fosse des morts, outre les danses baladoires employées pour les premiers jours de l
les abolir dans toute l’étendue de l’Eglise Romaine, & toutes les danses qui se faisoient sous les apparences de la danse
e, & toutes les danses qui se faisoient sous les apparences de la danse Sacrée. Decret du Pape contre les danses Balado
t sous les apparences de la danse Sacrée. Decret du Pape contre les danses Baladoires. « Quiconque les premiers jours de Ja
ue osera louer des Chantres ou Joueurs d’instrumens, & former des danses par les rues & les places publiques, qu’il so
rdé comme un impie. » Néanmoins par succession de tems ces sortes de danses & les danses Sacrées ne laisserent pas de rep
e. » Néanmoins par succession de tems ces sortes de danses & les danses Sacrées ne laisserent pas de reprendre racine en
près aux Curez & aux Prêtres de son Diocese, d’abolir l’usage des danses nocturnes, & d’en empêcher la pratique dans l
rs fois appuyées par des Edits de nos Rois, & pour la défense des danses Baladoires qui se faisoient par les peuples les F
es Fêtes & Dimanches dans les places publiques, aussi-bien que la danse des Brandons qui se faisoit autour des feux le pr
uis abolie. Limoges n’est pas le seul lieu en France où l’usage de la danse Sacrée subsiste encore, surtout en Provence, aux
nt épris de la même phrénesie, que le vulgaire, dit Mezeray, nomma la danse de S. Jean. On crut aussi qu’il y avoit de l’opér
en Flandres qu’ailleurs. Cette punition a bien anéanti en France les danses qui se faisoient les Dimanches & les Fêtes de
voir l’attention de nos Rois pour la suppression des fêtes & des danses Baladoires en France. ARREST de la Cour de Parl
à l’Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques appellées fêtes baladoires, & autre
par Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques & fêtes appelées baladoires introdu
e faisant, conformément aux Ordonnances, seront & demeureront les danses publiques appelées Fêtes Baladoires & autres
is l’Espagne & le Portugal ont retenu jusqu’à présent l’usage des danses Sacrées dans leurs Eglises, & surtout aux Pro
abe, & qui furent les premiers Chrétiens en Espagne qui mirent la danse Sacrée en grande véneration pendant le Service di
reux & de celle des Idolâtres, que Mahomet a établi l’usage de la danse Sacrée dans la sienne, parce qu’elle n’est exercé
bserver par les Dervis & autres Religieux Turcs ; entre autres la danse du Moulinet, qui se fait en tournant d’une si gra
ne sont pas mieux fondées ni moins incroyables que l’origine de leurs danses Sacrées, Néanmoins d’autres prétendent que cette
gine de leurs danses Sacrées, Néanmoins d’autres prétendent que cette danse Sacrée des Dervis est regardée parmi eux comme la
i adoroient le Soleil, ne faisoient point de cérémonies pieuses où la danse Sacrée ne fût admise ; ce qui est encore confirmé
Tome XXII. pages 28, 29, 33, & suivantes, qui nous assure que la danse Prophane tire aussi son origine de la danse Sacré
s, qui nous assure que la danse Prophane tire aussi son origine de la danse Sacrée, par rapport à ses mouvemens, ses cadences
tre, dont le peuple par la suite des tems se servit pour composer des danses convenables aux réjouissances publiques. Il est e
aux réjouissances publiques. Il est encore à présumer que c’est de la danse Sacrée & tumultueuse des Corybantes ou Prêtre
êtres de Cibelle, que les Bacchantes & les Satyres ont tiré leurs danses Bacchanales en l’honneur de Bacchus, ayant beauco
ors de sa naissance ; ce qui marque aussi la profonde antiquité de la danse Sacrée des Idolâtres ou des Payens. Pitagore qui
voir eu quelque idée d’une Divinité incrée, a crû que l’origine de la danse Sacrée étoit fondée sur ce que Dieu étoit regardé
ns se sentoient quelquefois inspirez de l’Esprit divin. Ces sortes de danses consistoient à tourner & retourner en cadence
en l’honneur des Divinitez : c’est pourquoi les Latins donnerent à la danse Sacrée les noms de Saltatio & Tripudium. La d
donnerent à la danse Sacrée les noms de Saltatio & Tripudium. La danse des Processions se faisoit avec une marche cadenc
es : alors le grand Sacrificateur à la tête du Sacerdoce, dansoit une danse caractérisée au chant d’une Hymne qui exprimoit l
éja dit, n’avoient point d’autre culte pour honorer cet Astre, que la danse qui se faisoit sur de petites montagnes au lever
ans l’île de Délos on ne faisoit point de sacrifice à Apollon sans la danse , & que cette Divinité venoit souvent se mêler
ns la danse, & que cette Divinité venoit souvent se mêler dans la danse parmi les Prêtres, pour témoigner sa satisfaction
pour séduire les peuples, comme il paroît dans Apulée en parlant des danses qui se faisoient en l’honneur de Venus, où il fai
our rendre ces sortes de cérémonies plus respectables aux peuples. La danse Sacrée étoit encore admise dans les funérailles d
; elles étoient payées à proportion des larmes qu’elles répandoient. Danse Sacrée des Saliens.L’histoire Romaine nous fait v
après avoir été déclaré Roi des Romains l’an 40 de Rome, institua une danse Sacrée en l’honneur du Dieu Mars, par l’établisse
s de l’autre, lorsqu’ils alloient en dansant par la ville de Rome une danse composée exprès, & chantant des hymnes en l’h
mp; petilloit sur l’autel, lorsqu’on brûloit les victimes. Toutes les danses Sacrées des Payens, dit encore Platon, n’étoient
e étoit en grande vénération. Pour finir ce chapitre, je dirai que la danse Sacrée des Hébreux consistoit à danser des danses
tre, je dirai que la danse Sacrée des Hébreux consistoit à danser des danses composées au chant des cantiques, & des hymne
eux qui avoient caractere pour les cérémonies de la Religion. Pour la danse Astronomique, elle a été confondue dans les premi
nse Astronomique, elle a été confondue dans les premiers tems avec la danse Sacrée, parce que les Sacrificateurs dans l’antiq
tout parmi les Caldéens, les Egyptiens, les Perses, & les Grecs. Danse Sacrée des Saliens.
4 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -
Préface. La liaison qui est entre la Danse & la Musique, m’a jetté insensiblement dans l
e le fais ici en peu de mots. Je vas d’abord chercher l’origine de la Danse dans les tems les plus reculez & chez les peu
nie du culte de leur Religion ; ce qui commence à faire connoître une Danse Sacrée qu’on doit regarder comme la plus ancienne
les premiers parmi les Payens, dont les Prêtres ayent exprimé par des danses caractérisées les Mysteres de leur Religion : les
Corybantes ; & les Romains les ont imitez, en faisant entrer les danses dans la célébration de leurs Fêtes & dans leu
ifices. Les Juifs, à en juger par les Livres Saints, ont regardé leur danse Sacrée comme un don de Dieu, au culte duquel ils
t employée, quoique suivant les sentimens des Peres de l’Eglise, leur danse devant le veau d’or ait passé pour le même culte
rétiens avoient conservé une telle vénération pour la cérémonie de la danse Sacrée des Juifs, qu’ils s’en sont long-tems serv
rite, en a défendu l’usage dans le treiziéme siécle, de même que des danses Baladoires : en quoi nos Rois se sont conformez d
leurs Ordonnances au sentiment de l’Eglise pour les abolir. De cette danse Sacrée, je reviens à celle des Lace-démoniens ins
 ; séparation qui auroit eu lieu, si l’on n’eût jugé l’éxercice de la Danse d’une vraye utilité pour l’éducation de la jeunes
la jeunesse & pour la politesse des mœurs de la vie civile. De la danse Sacrée, je viens à la Danse Astronomique, qui a p
litesse des mœurs de la vie civile. De la danse Sacrée, je viens à la Danse Astronomique, qui a pris naissance chez les Egypt
s Grecs, & les Persans, qui joignirent ses préceptes à ceux de la danse Sacrée pour le culte des Planetes, après les avoi
ée pour le culte des Planetes, après les avoir déifiées Ces sortes de danses étoient si majestueuses & si graves, qu’elles
du pouvoir qu’elles avoient sur l’esprit des Payens, par l’effet des danses des Bacchantes, dont Bacchus employa les charmes
hesographie, ou art de décrire par divers caracteres toutes sortes de danses sur le papier, comme les Musiciens ont fait les a
Hérodote, Livre second, les Bacchanales, qui étoient des Fêtes où les Danses Lascives prirent leur origine. Les Grecs dont les
e nation de l’un & de l’autre sexe, qui excelloient déja dans les danses lascives, pour aller porter à Rome, dans un faubo
re, les Saturnales, instituées en l’honneur de Saturne, parce que les danses qui s’y étoient introduites étoient devenues trop
l’on bannit de Rome tous les Maîtres de Danse, pour avoir composé des Danses Nuptiales, qui exprimoient toutes les libertez de
elius-Nepos que dès le tems d’Auguste les Romains regardoient déja la Danse comme un art qui peut contribuer au deréglement d
dans les Cours Etrangeres. Et comme les Instituteurs des differentes danses , leur avoient donné ou leurs noms propres, ou ceu
nt. C’est ainsi que j’apprens ce que c’étoit que les Orgyes parmi les Danses Bacchiques, ce que c’étoit que la Danse du Presso
oit que les Orgyes parmi les Danses Bacchiques, ce que c’étoit que la Danse du Pressoir parmi les Vendangeurs ; comment Cerès
Danse du Pressoir parmi les Vendangeurs ; comment Cerès enseigna les Danses Rustiques convenables aux Laboureurs pour lui ren
sson : comment le Dieu Pan & les Faunes apprirent aux Bergers les Danses Champêtres au son de la flute & des chalumeau
eur de ces Dieux. Je rapelle chez les Lacédémoniens l’invention de la Danse Militaire qui se pratiquoit au son de la flute, d
invention de la Danse Militaire qui se pratiquoit au son de la flute, danse dont ils furent redevables à Castor & Pollux,
, qui établirent des régles & des preceptes pour perfectioner les danses publiques. C’est du mélange de toutes ces danses
our perfectioner les danses publiques. C’est du mélange de toutes ces danses que les Grecs composerent la Théâtrale & les
à la correction des mœurs, par des caracteres qu’ils donnoient à ces danses , par le moyen desquels, à ce que nous apprennent
dans les raisons qui ont porté les Peres de l’Eglise à condamner les danses  ; la principale étoit le rapport qu’elles avoient
les coutumes, & les dissolutions du Paganisme ; mais surtout les danses Baladoires, contre lesquelles l’Eglise ne s’est r
qui ont fait tort à la noblesse & à la réputation de l’Art de la danse grave, sérieuse & Théâtrale. L’art des Danseu
parmi les Géans avant le Déluge, au rapport de Bérose, & même des danses Gigantesques. Et je termine mon Traité par la Dan
, & même des danses Gigantesques. Et je termine mon Traité par la Danse naturelle de quelques Elémens & de quelques a
ament de ce qu’on en a dit d’Orphée & d’Amphion. L’histoire de la Danse Sacrée en particulier auroit demandé une meilleur
ucien, & Athénée nous ont donné seulement une idée generale de la Danse  ; Meursius en a plus parlé dans son Traité de l’O
5 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32
Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. Il
la société civile. C’est dans cet esprit que je traite de celle de la Danse , dont nous n’avons eu jusqu’à présent qu’une conn
des mœurs, les Sacrificateurs & les grands Prêtres ont employé la Danse sacrée au culte le plus considérable de la Religi
art de la Guerre. Ce n’est pas la faute des Inventeurs de l’art de la Danse , si par succession de tems son usage a été corrom
es. Néanmoins Homere, pour nous prouver combien les Dieux aimoient la Danse , dit que Vulcain forgea des Automates, ou figures
epuis en bronze : on le croit aussi l’inventeur des Contre-danses. La Danse est tellement unie à la Musique, qu’on ne peut fa
iens & les Grecs, il n’étoit ni fête ni cérémonie complette où la Danse ne fût admise. Platon nous apprend même, en traça
des Sciences ; qu’on apprit la Musique pour régler la voix, & la Danse pour donner à toutes ses actions un air noble, dé
des esprits de feu, il est bon de lui donner de l’inclination pour la Danse , & de régler par la justesse de l’harmonie le
eux autres passions, en rendant le corps souple & léger. Ainsi la Danse prophane n’a pas seulement passé chez les Anciens
, Bacchus, & les Muses, pour leur apprendre à danser, surtout les Danses sacrées. Cet exercice étoit si estimé chez les An
se : c’est pourquoi les Législateurs ne regarderent point non plus la Danse comme un simple amusement. Les Egyptiens qui pass
premiers la connoissance des Sciences & des Arts, firent de leurs Danses des hiéroglifes d’action, dont les caracteres sem
louer le génie de celui qui le premier avoit mis en concert & en danse l’harmonie de l’Univers & tous les mouvemens
nie de l’Univers & tous les mouvemens des astres, exprimez par la danse astronomique : il conclut de-là qu’il devoit être
xpliquez sur ce sujet ; ils disent même que les Egyptiens avoient des danses qui représentoient les mouvemens célestes & l
nie de l’Univers. C’est aussi l’opinion de Lucien sur l’origine de la danse astronomique : il ajoute que c’est pour cela qu’i
s Planetes, qu’ils nommoient Antistrophes ou Retours : après les deux danses ils s’arrétoient pour chanter, & ces chants f
s anciens Astronomes. Nous voyons par-là que les Anciens ont porté la Danse bien plus loin que nous, puisque le culte de la R
differens, pouvoit représenter une Comédie, ils joignoient aussi à la Danse le Pantomime, qui sçavoit imiter par ses gestes t
nnes. La Toscane & la Sicile en ont aussi produit d’excellens. La Danse étoit si recommandable dans les premiers tems, qu
t des sacrifices en l’honneur de Thémis Déesse de la Justice, par des danses caractérisées qui exprimoient les attributs de ce
érisées qui exprimoient les attributs de cette Déesse : ces sortes de danses étoient composées par les Pontifes ou les grands
retes & Corybantes, tant en Crete, qu’en Phrygie, & que cette danse de fracas & de tumulte ne leur fut pas inutil
naissance. On attribue encore à Minverve ou Pallas l’invention d’une danse appelée Memphitique, pour célébrer la défaite des
célébrer la défaite des Titans : Athénée nous apprend que c’étoit une danse guerriere au son des instrumens militaires ; elle
s. Par la suite des tems les plus honnêtes gens cultiverent la simple Danse en Crete, convenable à la société civile : il se
l se forma des Maîtres pour l’instruction de cet Art ; desorte que la Danse devint le passe-tems non seulement des personnes
nemis. Pyrrhus acquit encore beaucoup de gloire par l’invention de la danse Pyrrique, qui se faisoit au son des trompettes, d
les plus belliqueux de toute la Grece, après avoir appris l’art de la danse militaire de Castor & Pollux, la cultiverent
orte que l’on peut dire qu’ils doivent une partie de leur gloire à la Danse & à la Musique : la jeunesse ne s’y exerçoit
la Musique : la jeunesse ne s’y exerçoit pas moins qu’aux armes ; la Danse finissoit tous les exercices : car alors un joueu
de Venus, comme s’ils eussent été de la partie. Il y avoit une autre danse attribuée à Venus, où il paroît qu’elle disoit, A
eunesse des preceptes de ce bel Art. La même chose se pratiquoit à la danse qu’on appelle Hormus, qui étoit un branle composé
un branle composé de filles & de garçons, où le garçon menoit la danse avec une contenance fiere, & les filles le su
i marquent la force & la tempérance. Ils avoient encore une autre danse de filles qui se faisoit nuds pieds, pour ne pas
tête, qui font des sauts périlleux : une autre troupe de jeunes gens danse encore au même endroit la danse de l’hymen, comme
eux : une autre troupe de jeunes gens danse encore au même endroit la danse de l’hymen, comme étant à une noce ; desorte qu’i
oluptueux, qu’on ne s’étonne pas qu’Homere les peigne si adonnez à la Danse  ; aussi Ulisse admire principalement leur adresse
plus agile à tous les exercices du corps, vû qu’ils s’exerçoient à la Danse dans les salles publiques depuis l’âge de cinq an
mme on le verra ci-après. Les Thessaliens faisoient tant d’état de la Danse , que leurs principaux Magistrats en empruntoient
le nom, & s’appeloient Proorquestres, comme qui diroit Meneurs de Danses  : cette Inscription se lisoit sous leurs statues,
celui d’avoir bien fait à la bataille. Ces peuples avoient encore des danses particulieres en certaines fêtes, & d’autres
qui ne croyoient pas qu’on pût être initié dans les misteres, sans la Danse & la Musique, surtout pour la célébration des
ui qui les revéloit. Toutes les fêtes de Bacchus commençoient par des danses & des sauts composez & soutenus en cadenc
voit dompté les Lydiens, les Tyrrhéniens & les Indiens. Les trois danses les plus nobles dont les Baccantes & les Saty
lardes, Voltes, Passepieds, & Gavottes ; le Cycinnis répond à nos danses entremélées de gravité & de gaieté, comme la
Bourée, la Duchesse, & nos Branles ; & l’Emmelie répond à nos danses graves & sérieuses, comme la Courante, la Pav
a Courante, la Pavanne, la Sarabande, qui expriment la noblesse de la Danse . Strabon nous apprend aussi que dans l’île de Dél
s l’île de Délos on ne faisoit point de sacrifices sans y employer la Danse & la Musique ; on y voyoit des chœurs de jeun
y voyoit des chœurs de jeunes garçons, où les principaux menoient la danse au son de la flute, ou de la lyre. Les Indiens qu
e partie des Indes Occidentales, n’avoient point d’autre culte que la Danse au chant des hymnes, pour marquer leurs respects
ils vouloient imiter par-là le branle de ce bel astre : ces sortes de danses étoient caractérisées selon les principes de l’As
s insulaires adorent la Lune, & changent leurs chants & leurs danses en lamentations, quand ils la voïent obscurcie pa
omme de figure par des attitudes & les mouvemens surprenans de sa danse  : c’est pourquoi Eustathius l’a fait passer aussi
mais rustique, grossier, & très vigoureux, lui apprit l’art de la Danse avant l’exercice des armes, pour un prélude de la
utes choses en deux, en la paix & en la guerre, & faire de la Danse & de la Musique le simbole de la paix. Socrat
e de son tems, au jugement des Dieux mêmes, n’a pas seulement loué la Danse , comme une chose qui sert beaucoup à donner la bo
sent écrit sur ce sujet, & rapporté l’origine de toutes sortes de Danses , les noms des compositeurs, & ceux des Danseu
le premier ou peut-être le seul qui a noté & figuré les pas de la Danse de son tems par des caracteres, de la même manier
s hiéroglifiques inventez par les Egyptiens pour la description de la Danse , comme on les trouve dans la Corographie de Feuil
liothéque du Roi. On trouve encore quelques Auteurs qui parlent de la Danse de la Grue, inventée par Thésée, après avoir tué
e font les grues quand elles volent par bandes. On croit aussi que la danse des Lapithes ou Phrigiens, qui se faisoit dans la
e ne se pratiquoit plus que par les Paysans dès le tems de Lucien. La danse des Matassins ou des Boufons est encore des plus
ons dans des Entrées à l’Opéra. Platon, dans ses loix, en parlant des Danses , approuve les unes & condamne les autres : il
n dansoit aux fêtes Saturnales & Baccanales, & telles que les danses Nuptiales chez les Romains du tems de Tibere. Il
gnemens de musique, des danseurs & des danseuses ; il y avoit une danse particuliere pour ce jour-là, au dire de Virgile 
toutes les rues, qui étoient illuminées le soir, où l’on dansoit des danses publiques ; desorte que ce jour-là il n’étoit pas
lise a regardé aussi dès ce tems-là comme une partie de l’origine des danses baladoires. La danse sacrée des Saliens ou des Pr
ès ce tems-là comme une partie de l’origine des danses baladoires. La danse sacrée des Saliens ou des Prêtres de Mars, ne lai
chasser tous les Maîtres de Danses par un Arrêt du Sénat, à cause des danses lascives & licentieuses qui corrompoient les
p; licentieuses qui corrompoient les mœurs de ce tems-là ; surtout la danse Nuptiale, qui exprimoit toutes les libertez de l’
at quelques Sénateurs, pour avoir publiquement dansé de ces sortes de danses  ; par rapport au respect que les Romains avoient
anses ; par rapport au respect que les Romains avoient encore pour la danse Sacrée, & les danses graves & sérieuses.
espect que les Romains avoient encore pour la danse Sacrée, & les danses graves & sérieuses. Cicéron reprocha à Gabini
laire, d’avoir dansé en public : ce qui fait voir que dès ce tems, la Danse avoit déja perdu sa réputation originelle dans Ro
du sa réputation originelle dans Rome, autant par la prophanation des danses Sacrées, que par la corruption des danses publiqu
ant par la prophanation des danses Sacrées, que par la corruption des danses publiques ; & l’on vit chez les Romains toute
ion des danses publiques ; & l’on vit chez les Romains toutes les Danses vitieuses triompher de la pureté & de l’innoc
s vitieuses triompher de la pureté & de l’innocence des premieres Danses des Juifs, des Egyptiens & des Grecs. Ce n’ét
ulement à bien danser que les Anciens faisoient consister l’art de la Danse , mais en ce que l’Oracle de la Pythie avoit prono
a son visage dans cinq ou six Entrées, conforme aux caracteres de ses danses , & plus naturellement que s’il avoit eu des m
Siracuse & de Sicile, dans la LXXV. Olympiade, donna occasion aux danses figurées & aux gestes de Pantomimes dans l’It
ur des peuples fort sages, avoient coutume d’exercer la jeunesse à la Danse jusqu’à l’âge de trente ans. Dès l’enfance ils le
urs de la Gréce. Quant aux perfections du corps pour bien exprimer la danse , les Anciens vouloient que le Danseur ou le Panto
ns, comme il est rapporté plus au long dans Lucien, au chapitre de la Danse , où les curieux peuvent le voir. Ils trouveront,
La suite nous fera voir que les Auteurs qui ont parlé de l’art de la Danse , n’ont point porté leur imagination au-delà de l’
e dans son Traité d’Orchesographie, qu’il y avoit deux cens sortes de danses en usage chez les Grecs. Voilà à peu près ce que
oilà à peu près ce que l’Histoire nous a conservé sur l’origine de la Danse des Anciens, & ce qui m’a servi de canevas po
aire plaisir au Lecteur, en lui donnant d’abord une idée génerale des danses de l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le p
l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le premier Chapitre par la danse Sacrée, comme la plus respectable, surtout par ra
a même passé, au sentiment des Anciens, pour l’origine de toutes les Danses tant sacrées que prophanes, qui ont été inventées
6 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71
structions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses . Je pourrois me dispenser d’ajouter de nouvell
né des instructions pastorales pour exhorter les Fidèles à éviter les danses  ; et les curés attentifs au bien des ames confiée
ment, à remédier aux abus et aux désordres qui y régnoient. Celui des danses , dont il connoissoit les dangers, ne fut pas négl
dimanches et les fêtes, et autres jours de l’année, à l’occasion des danses qui ont coutume de s’y faire, et où Dieu se trouv
rs manières, nous défendons, sous peine d’excommunication, toutes les danses publiques aux principales fêtes de l’année, (ces
ce monde que pour faire pénitence ; et se souvenir que ceux à qui la danse est en particulier une occasion d’offenser Dieu m
st que ces jours de piété tournent en dissolution par les jeux et les danses , par la fréquentation des tavernes, par des débau
à les faire cesser : et, dans ce détail, il marque en particulier les danses . « Que l’on ne profane plus, dit-il, comme on fai
iés à la gloire de Dieu, par des œuvres serviles, par des jeux et des danses dissolues. » Dans le recueil des lettres pastora
gue énumération. Dans cette énumération il n’a eu garde d’omettre les danses . Les plaintes qu’il fait à ce sujet dans cette le
et une sainte imitation de leurs vertus ! A leur place, les jeux, les danses dissolues, les intempérances, les querelles s’y p
où il renouvela les ordonnances qu’il avoit déjà publiées contre les danses , et défendit à tous ses curés de recevoir, pour p
667, le Parlement de Paris avoit rendu deux arrèts pour interdire les danses publiques, sous peine de cent livres d’amende, ta
udit seigneur et à ses officiers, de permettre ni de souffrir aucunes danse publique dans le lieu de Récy, à peine de deux ce
é comme lui des instructions pastorales et des ordonnances contre les danses  ; mais ce que je viens d’en rapporter suffit pour
our le salut des ames, porte ceux qui en sont chargés par rapport aux danses , si contraires à l’une et à l’autre. Nous avons a
es instructions pastorales de plusieurs évêques de Flandre contre les danses  ; je me contenterai de citer sur cela les noms de
aturel de joindre à ces instructions pastorales, ce qui est dit de la danse dans plusieurs catéchismes donnés par les évêques
mber dans ce vice, mettent expressément au rang de ces occasions, les danses , comme les mauvais livres et les mauvaises chanso
termes formels : « Et comme les chansons tendres et amoureuses et les danses produisent le même effet, il faut aussi les évite
re qui ont écrit sur les règles des mœurs) s’accordent à défendre les danses comme étant très-pernicieuses. Le cardinal Bellar
la seule lumière naturelle a mis ce païen en état d’enseigner que la danse ne convient qu’à des personnes ivres ou insensées
ment nommer de telles inepties, vous avez la folie de vous livrer aux danses , même dans les jours les plus sacrés et les plus
comment ce n’en est pas un que des hommes dansent avec des femmes, la danse pouvant facilement porter à ces crimes. » Enfin,
pelée Nazareth, à une vierge nommée Marie. Parlant encore contre les danses , il dit : « Oh ! si au milieu des danses quelqu’u
. Parlant encore contre les danses, il dit : « Oh ! si au milieu des danses quelqu’un vous ouvroit les yeux pour voir le gran
pprochent de ceux et de celles qu’ils trouvent dans les assemblées de danses , et comme ils sont appliqués à jeter dans le cœur
rand nombre de raisons pour montrer avec quel soin il faut éviter les danses . Une première raison, c’est que le temps de la vi
se divertir, et surtout par un divertissement aussi dissipant que la danse  ; mais le temps de gémir et de pleurer, parce que
autour de lui que des sujets d’affliction. La seconde, c’est que les danses sont un culte rendu au démon qui en a été l’inven
La troisième raison pour laquelle ce théologien veut qu’on évite les danses , c’est à cause du grand nombre de péchés qui s’y
nce, (2. part. tit. 6. c. 6.) après avoir comparé les mouvemens de la danse à ceux du démon, qui tourne autour de nous comme
e donne à cet endroit de l’Apocalypse, en en faisant usage contre les danses  : « Ces sauterelles, dit-il, sont les personnes q
auterelles sortent, c’est le fond de l’enfer, parce que l’amour de la danse est inspiré par les démons dont l’enfer est la de
s de la concupiscence et de l’impudicité, qui ont donné naissance aux danses , et qu’elles enflamment de plus en plus. Les saut
des personnes de l’autre sexe qui dansent, et qui, avant d’aller à la danse , ont plus de soin de se parer que dans toute occa
es esprits de malice. » Le même saint continuant à parler contre les danses , traite d’ennemis de Dieu ceux qui les aiment ; e
les sacremens. Il le prouve par les raisonnemens suivans : « Par les danses , on agit contre le sacrement de baptême, parce qu
renoncer au diable, à ses pompes et à ses œuvres, ne pouvant aimer la danse sans suivre le diable, qui y porte, sans s’attach
acher à ses pompes au rang desquelles il faut certainement mettre les danses , et sans y faire ses œuvres, qui sont les péchés
sont les péchés dont (comme nous l’avons déjà dit bien des fois) les danses sont une source très-abondante. Contre le sacreme
e de la croix, on porte par les gestes et les postures indécentes des danses , le sceau et le caractère du démon, de qui vient
es mondaines. Contre le sacrement de mariage, qui est outragé par les danses dans les personnes mariées, parce que les danses
est outragé par les danses dans les personnes mariées, parce que les danses donnent très-souvent occasion à de mauvaises pens
maladie, ou qu’on espère de recevoir avant de mourir, puisque par les danses on se sert pour offenser Dieu, de ses pieds qui o
u qu’on espère qui y seront faites un jour. » Si ceux qui aiment les danses se déclarent ainsi les ennemis de Dieu par les ou
ints que Dieu glorifie dans le ciel, en profanant leurs fêtes par les danses qui se font en ces jours-là plutôt qu’en tout aut
n herbâ viridi mundanœ voluptatis. Ensuite il dit en particulier des danses , qui sont un de ces plaisirs mondains et des plus
et des plus dangereux, que la fragilité des hommes est telle, que les danses deviennent le principe presque inévitable d’une m
peu après, que tous les péchés se trouvent comme rassemblés dans les danses  : Nota quod omnia peccata chorisant in choreâ.
eurs grands hommes, qui, à l’envi les uns des autres ont condamné les danses et se sont efforcés d’en détourner, je ne dois pa
it en forme de dialogue, au vingt-quatrième dialogue, qui est sur les danses , il fait parler la joie et la raison. La joie dit
ie et la raison. La joie dit qu’elle trouve un grand plaisir dans les danses  ; qu’elle s’y porte avec ardeur, et que c’est pou
t être par là élevé à Dieu et aux choses spirituelles ; mais dans les danses il n’y a rien qui ne soit propre à porter au crim
e au-dehors ce qu’il y a dans l’ame… O plaisir ridicule que celui des danses  ! Supposez que vous assistiez à une danse où il n
sir ridicule que celui des danses ! Supposez que vous assistiez à une danse où il n’y a point d’instrumens, et que vous y voy
emmes, faire en silence tous les différens tours qui se font dans les danses , revenir sans cesse au lieu d’où ils sont partis,
sont partis, et faire toutes les autres inepties qui accompagnent les danses  ; dites-moi, je vous prie, si vous avez jamais ri
de ridicule et d’indécent dans les mouvemens du corps qui se font aux danses  : mais alors c’est une folie qui en couvre une au
ense moins au plaisir présent, qu’à celui qu’on se promet ensuite. La danse est donc comme un prélude de l’impureté : Non ta
la mollesse du chant et les ténèbres de la nuit, pendant laquelle les danses se font souvent, et qui est naturellement ennemie
, le plaisir que vous croyez rendre innocent en lui donnant le nom de danse , en couvrant ainsi le crime sous le voile d’un je
imen obnubitis… Otez toute impudicité, et vous aurez bientôt ôté les danses  : Tolle libidinem, sustuleris choream. Dans les
ntôt ôté les danses : Tolle libidinem, sustuleris choream. Dans les danses , c’est la légèreté de l’esprit qui rend les corps
volubilitas corpora secum volvit  ; en sorte que c’est proprement aux danses qu’on peut avec raison appliquer cette parole du
um stuprorum causa fuit.  » Tel est le jugement de Pétrarque sur les danses qui se faisoient de son temps, et qui assurément
oquette, évêque d’Autun, pensant que s’il pouvoit alléguer contre les danses l’autorité de quelque homme du monde, en réputati
où les beaux objets, les flambeaux, les violons et l’agitation de la danse échaufferoient des anachorètes. Les vieilles gens
nitens et pénitentes qui fréquentent les bals et autres assemblées de danses . Après cela accusera-t-on de rigorisme ceux qui t
rapporté le jugement que des théologiens plus anciens ont porté de la danse , je vais en citer quelques autres plus récens, et
primer la concupiscence, emploie un chapitre entier à montrer que les danses sont si dangereuses, qu’elles se passent rarement
règles pour l’observer exactement, donne pour huitième règle, que les danses sont dangereuses pour la chasteté et l’innocence
cun bon livre de morale, dont l’auteur, s’il a occasion de parler des danses , n’en parle pour les condamner, et pour exhorter
ctrine, imprimés chez Estienne, parlant des comédies, des bals et des danses , s’exprime ainsi dans l’art. 73 de la première pa
t porter le même jugement des bals ; et généralement toutes sortes de danses doivent être regardées comme dangereuses : Comed
octeurs de Sorbonne sur plusieurs questions proposées par rapport aux danses  ; et les réponses faites à chaque question tenden
s réponses faites à chaque question tendent à montrer les dangers des danses , et que les curés et les confesseurs doivent appo
après tout, pourquoi hésitons-nous à appeler en témoignage contre les danses ces théologiens, quoique séparés de la communion
7 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 janvier. Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. »
20 janvier. Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. En organisant
20 janvier. Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. En organisant pour ses fidèles l
En organisant pour ses fidèles lectrices une matinée consacrée aux «  danses de jadis et aux danses d’aujourd’hui », le magazi
fidèles lectrices une matinée consacrée aux « danses de jadis et aux danses d’aujourd’hui », le magazine Femina a été très he
is en défaut, nous présenter les faits essentiels de l’histoire de la danse  ; quelques brefs aperçus sur les danses de salon
essentiels de l’histoire de la danse ; quelques brefs aperçus sur les danses de salon modernes vinrent compléter son exposé. C
uste sur les rapports entre la mode des robes drapées et l’allure des danses entravées et hésitantes ou bien encore sur les va
mble, un développement plus ample. Ce n’est pas, cependant, entre les danses de jadis et celles d’aujourd’hui qu’était partagé
les d’aujourd’hui qu’était partagé le programme, mais plutôt entre la danse de théâtre et celle de salon. Mlle Bos et M. Raym
e de salon. Mlle Bos et M. Raymond étaient venus plaider la cause des danses Directoire, et l’étoile a même eu le courage d’ex
s trois demoiselles Guy vinrent nous dire sur ce qu’ils pensent de la danse antique, la vérité toute nue. Or, c’est nous, les
Dionysos ou des Folies-Eleusines. Très importante la présentation de danses modernes ou tout récemment créées. Mais comment u
ulgaire fox-trott, ce qui m’amène à supposer qu’il y a, en somme, une danse moderne unique qui comporte un grand nombre de va
8 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
Sur la danse moderne Baladin Baladin, s. m. danseur fa
péra Comique [Article non signé] (B) Baladoire Baladoire, adj. danse baladoire, il se décline : ce sont les danses con
oire Baladoire, adj. danse baladoire, il se décline : ce sont les danses contre lesquelles les saints canons, les Peres de
se sont élevés avec tant de force : les Païens mêmes réprouvaient ces danses licencieuses. Les danseurs et les danseuses les e
en usage les premiers jours de l’an et le premier jour de Mai. Voyez Danse . Le pape Zacharie en 744 fit un décret pour les a
e Zacharie en 744 fit un décret pour les abolir, ainsi que toutes les danses qui se faisaient sous prétexte de la danse sacrée
lir, ainsi que toutes les danses qui se faisaient sous prétexte de la danse sacrée. Il y a plusieurs ordonnances de nos Rois
s et déclarations des Rois de France. (B) Bocane Bocane, s. f. danse grave, ainsi nommée de Bocan, maître à danser de
nser en 1645 : elle n’est plus d’usage. (B) Brandons Brandons, danse des brandons ; on exécutait cette danse dans plus
(B) Brandons Brandons, danse des brandons ; on exécutait cette danse dans plusieurs villes de France, le premier diman
ues ; et c’est de là qu’on leur avait donné le nom de brandons. Voyez Danse sacrée. Les ordonnances de nos rois ont sagement
oyez Danse sacrée. Les ordonnances de nos rois ont sagement aboli ces danses , ainsi que les baladoires [voir Baladoire] les no
danserons pour voue. Cette coutume est abolie. Bonnet, Histoire de la danse . (B) Bourrée — avec l’auteur des termes d’orch
Il y a des pas qu’on nomme pas de bourrée. Voyez plus bas. Il y a une danse qu’on nomme la bourrée : elle est gaie, et on cro
. Mouret a fait de jolies bourrées ; il a porté ce genre d’airs et de danse dans ses ballets. On l’a peu suivi, cette danse n
ce genre d’airs et de danse dans ses ballets. On l’a peu suivi, cette danse ne paraissant pas assez noble pour le théâtre de
uteur inconnu.] Branle Branle, s. m. terme d’Orchestique ou de danse  ; c’est un pas composé de plusieurs personnes qui
’on nomme branle à mener. Dans cette espèce de branle, chacun mène la danse à son tour, et se met après à la queue. C’est pou
se met après à la queue. C’est pour l’ordinaire aux chansons que l’on danse les branles. Orchésographie de Thoinot Arbeau. (B
rchésographie de Thoinot Arbeau. (B) Chaconne Chaconne, s. f. ( Danse .) elle tient de la danse haute, et de la danse te
Arbeau. (B) Chaconne Chaconne, s. f. (Danse.) elle tient de la danse haute, et de la danse terre à terre, et s’exécute
e Chaconne, s. f. (Danse.) elle tient de la danse haute, et de la danse terre à terre, et s’exécute sur une chaconne, ou
ousseau et d’Alembert]. On a porté fort loin de nos jours ce genre de danse . Le fameux M. Dupré n’en a guère exécuté d’autre.
on ait encore vu en Europe. (B) Contredanse Contredanse, s. f. danse qui s’exécute à quatre, à six et à huit personnes
composée de pas différents, selon la nature des airs sur lesquels on danse . Au bal de l’Opéra on danse dans les deux bouts d
selon la nature des airs sur lesquels on danse. Au bal de l’Opéra on danse dans les deux bouts de la salle des contredanses
et l’auteur des termes d’orchestique Courante, s. f. (Musique et Danse .) ancienne espèce de danse dont l’air est lent, e
rchestique Courante, s. f. (Musique et Danse.) ancienne espèce de danse dont l’air est lent, et se note ordinairement en
composée d’un temps, d’un pas, d’un balancement, et d’un coupé. On la danse à deux. [Auteur inconnu.] C’est par cette danse q
et d’un coupé. On la danse à deux. [Auteur inconnu.] C’est par cette danse qu’on commençait les bals anciennement. Elle est
. Elle est purement française. Les menuets ont pris la place de cette danse , qu’on n’exécute presque plus. Il y a le pas de c
le pas de courante qu’on fait entrer dans la composition de plusieurs danses . Dans les premiers temps qu’on trouva la courante
els, qu’ils donnent une grande facilité pour bien exécuter les autres danses . On nomme ce pas temps, parce qu’il est renfermé
rechat — avec l’auteur des termes d’orchestique Entrechat, s. m. ( Danse .) c’est un saut léger et brillant, pendant lequel
entendu dans les commencements de grands murmures sur l’agilité de la danse moderne : Ce n’est pas ainsi, disait-on, que les
ade — avec l’auteur des termes d’orchestique Gargouillade, s. f. ( Danse ). Ce pas est consacré aux entrées de vents, de dé
re un pas, quelque bien composé qu’il puisse être d’ailleurs. Dans la danse comique on s’en sert avec succès, comme un pas qu
ées à l’homme par la nature. Voyez Chant, Voix [Article de Rousseau], Danse , Déclamation. L’homme a senti, dès qu’il a respir
anière la source primitive de ce que les anciens et nous avons appelé danse . Voyez l’article suivant [Geste (Danse)]. Pour pa
s anciens et nous avons appelé danse. Voyez l’article suivant [Geste ( Danse )]. Pour parler du geste d’une manière utile aux A
uquel il s’unit, pour en devenir une principale partie. (B) Geste ( Danse ) Geste, (Danse.) la Danse est l’art des geste
ur en devenir une principale partie. (B) Geste (Danse) Geste, ( Danse .) la Danse est l’art des gestes ; on a expliqué à
ir une principale partie. (B) Geste (Danse) Geste, (Danse.) la Danse est l’art des gestes ; on a expliqué à cet articl
le dans les volumes précédents l’objet et l’origine de cet art. Voyez Danse . Il ne reste ici qu’une observation à faire pour
ssole des artistes modernes qui ont acquis quelque réputation dans la danse du théâtre. Observer, réfléchir, lire, leur parai
ès puissante pour s’aider du secours du masque, non-seulement dans la Danse , mais encore dans la déclamation chantée de leurs
d’abord ; peut-on se refuser à l’abolition d’un abus si nuisible à la Danse  ? L’habitude dans les Arts doit-elle toujours pré
Les danseurs qui méritent qu’on leur réponde, m’ont opposé 1°. Que la danse vive demande quelquefois des efforts qui influent
nt, et que leur adresse sait proportionner aux différentes entrées de danse qu’elles exécutent. Ces deux raisons ne sont que
’art des Laval et des Marcel, qui ont senti l’un et l’autre ce que la Danse devait être, est un aide sûr pour la belle nature
es, rapides, brillants et moelleux. C’est sous de tels maîtres que la danse française peut acquérir cette expression enchante
excellents maîtres, la vie qui leur manque, qui peut seule ranimer la Danse et satisfaire pleinement les vrais amateurs. (B)
que, IIe partie, livre IV, chap. 6, « Preuves de la possibilité de la Danse en action »]
9 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »
Je déclare donc, avant d’entrer en matière, que je ne crois point la Danse la plus excellente chose qu’on puisse faire, et q
tier pour établir un système tout à fait nouveau sur la Musique et la Danse des Grecs et des Romains. Il prétend que leur Cha
omains. Il prétend que leur Chant n’était point un Chant, et que leur Danse n’était point une Danse. On ne peut mettre ni pl
eur Chant n’était point un Chant, et que leur Danse n’était point une Danse . On ne peut mettre ni plus d’esprit, ni plus d’é
saient sur leurs théâtres de la manière à peu près que l’on chante et danse sur le nôtre ; mais comme les chants et les danse
que l’on chante et danse sur le nôtre ; mais comme les chants et les danses de son temps ne lui paraissaient avoir qu’un rapp
avoir qu’un rapport très éloigné avec les prodiges que le Chant et la Danse ont opérés autrefois à Rome et dans Athènes ; que
s qu’il voyait faire étaient la perfection possible du Chant et de la Danse . 2°. Qu’il fallait indispensablement que ce que l
fallait indispensablement que ce que les Anciens appelaient Chant et Danse fût toute autre chose que ce que nous nommons com
a pas fait fortune. Il appela le Chant des Anciens Récitation et leur danse Saltation. Or ce système n’a pour base que deux e
Premièrement les parties mécaniques de la Musique, du Chant et de la Danse des Grecs et des Romains étaient évidemment pour
lerai à fond dans un ouvrage particulier, pour ne m’occuper que de la danse qui doit être aujourd’hui mon sujet unique. Or je
exemple, les Orgies, sur laquelle on ne voie gravés des mouvements de Danse parfaitement semblables aux mouvements de la nôtr
le même caractère. Homère nous retrace dans l’Iliade les exercices de Danse des héros grecs. Il nous décrit les danses gravée
s l’Iliade les exercices de Danse des héros grecs. Il nous décrit les danses gravées sur le Bouclier d’Achille. Il nous peint
le Bouclier d’Achille. Il nous peint la supériorité de Mérion dans la Danse . Les Historiens, les Philosophes, les Poètes, les
rt ou cet exercice avec les mêmes expressions. Je vois partout que la Danse était formée de pas mesurés, de gestes, d’attitud
s’exécutaient au son des Instruments ou de la voix. Secondement, les Danses des Fêtes particulières des Anciens furent appelé
orme même aucune prétention sur ce point. Or il est évident que si la Danse théâtrale ancienne n’avait pas été formée des pas
e n’avait pas été formée des pas, des attitudes, des mouvements de la Danse simple, si elle avait eu un autre fond, en un mot
e avait eu un autre fond, en un mot si elle n’avait pas été une vraie danse , les Grecs et les Romains, les plus exacts de tou
autre. Ils firent des mots sans nombre pour expliquer les différentes Danses qu’ils exécutaient : chacune a son nom qui la dis
ur à fait dissemblables. Troisièmement, la diversité des effets de la Danse théâtrale ancienne et de la nôtre, qui a induit l
uite historique de cet Ouvrage. Quatrièmement, l’Abbé Du Bos a cru la Danse de son temps parvenue au plus haut point de perfe
é par l’Abbé Du Bos sur le fondement de la perfection prétendue de la Danse de son temps, s’écroule donc évidemment de lui-mê
st neuve en notre langue ; quoique nous ayons déjà une Histoire de la Danse 6, et un Traité des Ballets 7. Le premier de ces
e que nous n’avons plus et qui n’a qu’un rapport très éloigné avec la Danse théâtrale, telle que je prétends qu’elle doit êtr
clarer auteur par un Arrêt du Parlement, ne sont que des Rudiments de Danse . Mon objet est une espèce de poétique de cet Art.
de transcrire ici ce que l’Abbé Du Bos a recueilli à ce sujet sur la Danse . La connaissance des faits, abrège les discussion
u’alors, bien des personnes dirent qu’on corrompait le bon goût de la Danse , et qu’on allait en faire un Baladinage. Je ne di
est vicieux […] mais le public s’est si bien accoutumé à la nouvelle Danse théâtrale, qu’il trouverait fade aujourd’hui le g
ouvelle Danse théâtrale, qu’il trouverait fade aujourd’hui le goût de Danse lequel y régnait autrefois. Ceux qui ont vu notre
ui le goût de Danse lequel y régnait autrefois. Ceux qui ont vu notre Danse théâtrale arriver par degrés à la perfection où e
rapporter, il résulte 1°. Que les embellissements que Lully fit à la Danse du théâtre, furent d’abord jugés un Baladinage ;
Bos écrivait on était très persuadé, ainsi que lui, en France, que la Danse de notre Opéra était parvenue au point de perfect
on tient à Paris à peu près le même langage sur chacun des pas que la Danse fait sur notre Théâtre pour avancer. Ce qu’on cro
que la Danse fait sur notre Théâtre pour avancer. Ce qu’on croyait la Danse noble, a été remplacé par ce qu’on a appelé un Ba
a appelé un Baladinage. Ce Baladinage est devenu à son tour la seule Danse noble, à laquelle on a substitué dans les suites
r la seule Danse noble, à laquelle on a substitué dans les suites une Danse plus animée, que les louangeurs du temps passé on
l’Art. La prévention s’expliquera de même sans doute, si une nouvelle Danse mieux composée, plus active, moins monotone, s’ét
les mots, la langue, en un mot trouvée et convenue. En écrivant de la Danse , je suppose de même les pas et les figures, qui n
Tripudium. 4. Voyez Meursius. 5. Je ne parle ici que du fond de la Danse . Nous commençons à la varier, à y mettre un feu q
. Il était Chanoine de Langres. La Chorégraphie est l’art de noter la Danse , comme on note la Musique. 9. Je n’ai point enco
10 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -
Introduction. L a danse , dont l’origine remonte aux premiers âges du mond
s ; les traits du visage participèrent à ces mouvemens divers ; et la danse devint un art universel et estimé. La danse a été
mouvemens divers ; et la danse devint un art universel et estimé. La danse a été en usage chez tous les peuples civilisés et
ébreux et après le passage de la Mer Rouge, institua des fêtes et des danses  ; David dansa devant l’Arche sainte : Socrate app
s commentateurs des Anciens, que les Égyptiens représentaient par des danses les mouvemens célestes et l’harmonie de l’univers
té, les sacrifices étaient accompagnés de cris de joie, et surtout de danses  : toute la nature semblait sourire à leurs fêtes
semblait sourire à leurs fêtes publiques. Ils avaient trois sortes de danses  : l’une grave, nommée emmeline, à laquelle répond
anses : l’une grave, nommée emmeline, à laquelle répondent nos basses danses pavanes et nos menuets ; la seconde, qu’ils nomma
rcées et éloignées du ton de la bonne société. C’est de l’étude de la danse que naissent les dispositions favorables pour acq
ait un art plein de grâces et de charmes : on se tourna alors vers la danse de théâtre, et l’on s’en occupa entièrement, comm
parvenir à former des élèves, qui uniront à la noblesse décente de la danse ancienne, l’aisance et la grâce de la danse moder
la noblesse décente de la danse ancienne, l’aisance et la grâce de la danse moderne. Tels sont les principes qui servent de b
étude de la nature. Je reviens, en finissant, sur les avantages de la danse . C’est à la danse que la jeunesse doit cette soup
. Je reviens, en finissant, sur les avantages de la danse. C’est à la danse que la jeunesse doit cette souplesse dans toutes
avantages qu’ils avaient acquis par une étude profonde, au tems où la danse était estimée et recherchée. La danse relève, emb
e étude profonde, au tems où la danse était estimée et recherchée. La danse relève, embellit, perfectionne l’ouvrage de la na
e en étourderie et conduit trop souvent à l’incivilité. 1. Sorte de danse qui se danse encore dans les campagnes de la ci-d
ie et conduit trop souvent à l’incivilité. 1. Sorte de danse qui se danse encore dans les campagnes de la ci-devant provinc
rivait au-dessous de chaque note de l’air les mouvemens et les pas de danse qui lui paraissaient convenables. Beauchamps donn
11 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174
ris dans les saintes Ecritures des autorités pour la condamnation des danses , j’en ai pris ensuite dans les ouvrages et les se
personnes qui, remplies de l’esprit du monde, prennent la défense des danses , pour affoiblir l’impression de ce qu’ont dit con
, disent-ils, animé leur zèle à ce sujet, c’est que de leur temps les danses étoient jointes à l’idolâtrie, et qu’elles se fai
les se faisoient en l’honneur des fausses divinités ; au lieu que les danses qui se font parmi nous, sont de simples divertiss
itieux. Je conviens que l’idolâtrie n’ayant plus lieu parmi nous, les danses d’aujourd’hui n’en sont pas une suite ; mais outr
seule suffire pour en inspirer de l’éloignement à des chrétiens, ces danses n’étoient infectées d’idolâtrie, que parce qu’ell
s les motifs par lesquels les saints Pères de l’Eglise attaquoient la danse . Quoiqu’il n’y eût point d’idolâtrie extérieure e
sir aux démons qui mettent leur joie dans la perte des ames, dont les danses sont une occasion très-ordinaire. Qu’on fasse att
qui s’y voit d’immodeste. Or, cette raison ne regarde-t-elle pas les danses qui se font maintenant, comme celles qui se faiso
qui le déshonorent, et qui nous rapprochent si fort du paganisme, les danses seroient-elles moins dangereuses qu’elles ne l’ét
rs ? Ce que les saints Pères de l’Eglise ont dit autrefois contre les danses , a donc encore plus de force par rapport à nous,
nous, que par rapport aux Fidèles de leur temps ; par conséquent, les danses doivent être plus sévèrement défendues aujourd’hu
ait remarquer ici dans les spectacles, se trouvent également dans les danses . Sa réponse frappe donc autant les danses que les
trouvent également dans les danses. Sa réponse frappe donc autant les danses que les spectacles ; et elle trouve par conséquen
à la vie dévote de saint François de Sales : (c. 23 et 24.) « Que les danses et les bals sont des choses indifférentes de leur
François de Sales, et l’on verra que cet aimable saint envisageoit la danse comme un simple mouvement du corps, abstraction f
gnent, comme la réunion des deux sexes. Car aussitôt, considérant les danses de la manière dont elles se font aujourd’hui, il
y engendre fort aisément » : c’est pourquoi il croit pouvoir dire des danses ce que tous les médecins disent des champignons.
e les meilleurs ne valent rien. Je vous en dis autant des bals et des danses . Ces sortes de divertissemens ridicules sont ordi
ez pour en éloigner ? Si après cela saint François de Sales donne les danses comme une chose indifférente de leur nature, ce n
fort saintes, auxquelles il dit « qu’il faut avoir recours après les danses , pour empêcher les impressions dangereuses que le
xemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la danse , que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer p
lusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses ; que plusieurs religieux e
ûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses  ; que plusieurs religieux et personnes de piété é
’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la danse , à toutes ces considérations, que saint François
i pratiqué, ni même praticable, ce qu’il paroît dire de favorable aux danses ne tombe-t-il pas de lui-même ? Et n’est-il pas é
même ? Et n’est-il pas évident que c’est bien réellement défendre les danses , que de ne les permettre qu’à des conditions qu’o
Voilà pourtant tout ce qu’on peut alléguer d’un saint en faveur de la danse  : n’en doit-on pas conclure qu’il faut que ce div
u’elles sont dans l’usage ordinaire ». Quand donc, en considérant les danses spéculativement et dans une généralité métaphysiq
sique, on trouveroit par le raisonnement, qu’il peut y avoir quelques danses innocentes, il n’en est pas moins vrai que par un
solument danser sans péché, si presque toujours on y pèche pendant la danse ou après, ou si, n’y péchant pas, on s’expose vis
12 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43
III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses . Les saints Pères qui ont été chacun dans leur
r temps les organes de l’Eglise, ont tous parlé avec force contre les danses . Le premier dont je dois rapporter le témoignage
rtant à célébrer spirituellement le sabbat ou le dimanche, il met les danses au nombre des actions qu’on doit particulièrement
a faite contre les excès du vin, s’élève aussi avec force contre les danses , et particulièrement contre les jeunes personnes
hardi, elles se livrent à des ris immodérés, et s’agitent dans leurs danses comme des personnes qui sont dans des transports
omnem juvenum libidinem in se ipsis provocantes  ; enfin, faisant ces danses hors des murs de la ville où les saints martyrs s
obscenitatis suæ effecerunt.  » Tout ce que saint Basile dit ici des danses contre lesquelles il s’élève, ne se trouve-t-il p
e, puisque rien n’est plus facile et plus ordinaire ? Enfin, dans les danses d’aujourd’hui, respecte-t-on plus la présence de
de l’Eglise qui a le plus souvent et plus fortement parlé contre les danses . Il le fait d’abord en expliquant à son peuple l’
manderoit, elle eut la cruauté de lui demander, comme pour prix de sa danse , la tête de saint Jean-Baptiste. Sur quoi le sain
e d’Hérodiade un double crime, et d’avoir dansé et d’avoir plu par sa danse  : Duplex crimen, et quòd saltavit et quòd placue
Jean-Chrysostôme, c’est que le diable se trouve partout où il y a des danses  : (pag. 498.) Ubì saltatio, ibì diabolus. « Les
pour en faire un usage aussi honteux que celui qu’on en fait dans les danses , mais seulement pour marcher modestement. Si le c
e l’est-elle ? Si corpus id agens turpe est, multò magìs anima. Ces danses sont les divertissemens des démons, et c’est par
altant, sic adulantur dæmonum ministrì. (pag. 500.) A la vérité, les danses d’aujourd’hui ne causent pas la mort de saint Jea
mas simul recumbentium. Si la fille d’Hérodiade ne se trouve pas aux danses d’aujourd’hui, le diable qui dansa alors, en quel
ors, en quelque sorte, en elle, s’y trouve, et les anime ; et par ces danses , il entraîne captives les ames qu’il trouve dans
ion si effrayante et trop véritable de ce qui se passe, même dans les danses de notre temps, ne doit pas trembler, s’il lui re
lui reste un peu de foi ? Et qui de ceux qui prennent la défense des danses , osera préférer son autorité et celle des aveugle
ue « rien n’est plus immodeste que de se donner en spectacle dans les danses , pour y imiter les gestes indécens et les posture
out est à craindre des attraits de la volupté, lorsqu’on finit par la danse les autres divertissemens ». Ibì intecta verecun
jet cette parole d’un païen, qu’une personne qui n’est point ivre, ne danse point, à moins qu’elle ne soit folle. (Nous diron
de la sagesse du siècle, l’ivresse ou la folie sont le principe de la danse , qu’en doit on penser selon les Ecritures, où ce
danseuse, fait voir quelles funestes suites le plaisir criminel de la danse entraîne après lui ? » Il en fait une autre sur c
er sans crainte sa pudeur ? Car quelle pudeur peut-il y avoir où l’on danse  ? Quid enim potuit de adulterâ discere, nisi dam
enim ibì verecundiœ potest esse ubì saltatur ?  » Voilà une fille qui danse , ajoute S. Ambroise, mais c’est la fille d’une ad
la Religion ! On sait parfaitement les règles de la musique et de la danse  ; et on n’a presque aucune idée des mystères de J
son temps ! Il ne vit jamais qu’avec la plus vive douleur, celui des danses , et surtout de celles que le concours des Fidèles
t son ministère, il eut le bonheur d’y réussir ! Il blâme d’abord les danses en général, en quelque temps et en quelque lieu q
les Fidèles, qu’il ne pouvoit plus les persécuter autrement ; que les danses sont un des moyens qu’il emploie pour les perdre.
s des chrétiens, ils déchirent les ames. « Et comment ? C’est par les danses , les blasphèmes, les impudicités : Quia non habe
t corpora christianorum, sed lacerant animas christianorum.  » Si les danses étoient un divertissement indifférent et permis,
diligentiæ, etc.  » Est-ce sans raison que saint Augustin donne aux danses le nom de peste ? Ét n’est-il pas évident qu’il n
écration et de l’adoration du veau d’or, où les excès de bouche et de danses aient eu lieu pour la célébration d’une fête : « 
pour porter au peuple ces tables de la loi, Moïse vit le veau et les danses qui se faisoient en son honneur : alors sa colère
lus célébrer, à l’avenir, les fêtes des martyrs par des chansons, des danses et des excès de bouche qui les profanoient. Il le
-on pas espérer qu’élevant comme lui avec force leurs voix contre les danses , on les verroit cesser, du moins en beaucoup d’en
inteté du christianisme : pouvoit-il manquer de s’y élever contre les danses  ? Voyons en quels termes il en parle (Edit. de Co
Dans quel livre des apôtres trouve-t-on aucune décision favorable aux danses  ? Si un pareil divertissement peut être permis à
es psaumes  : ce chant met en fuite les démons. « Mais, où il y a des danses et des instrumens pour y exciter, là, est la fête
faire le mal au lieu du bien ! Aujourd’hui on les verra s’adonner aux danses , selon la doctrine de satan, aujourd’hui ils paro
rd’hui avec les anges les cantiques du Seigneur, pour être demain aux danses avec les démons : Noli hodiè psallere cum angeli
u . (1 Cor. c. 10, v. 31.) Est-ce à quoi l’on fait attention dans les danses  ?… On vous le répète, mes frères, ces divertissem
procurer des plaisirs ? Un seul accès de fièvre peut mettre fin à vos danses et à vos autres divertissemens. Une seule heure p
aux. En effet, on ne peut ici-bas se plaire comme les démons dans les danses , et se réjouir avec les anges dans le ciel : Neq
.  » Après avoir entendu saint Ephrem parler si fortement contre les danses , et alléguer de si puissans motifs et de si forte
aucoup d’autres ? Je finis toutes ces autorités des saints contre les danses , par celle de S. Charles, archevêque de Milan, qu
oliers et laïques, entraînèrent, comme malgré lui, à une assemblée de danses un philosophe très-grave, qui ayant considéré ave
s de Milan tenus de son temps ; ainsi on trouve ses sentimens sur les danses dans les réglemens de ces conciles. Dans le trois
) où il est parlé de la manière de célébrer les fêtes des saints, les danses y sont expressément défendues ; et quoique le con
célèbre l’Office divin, ce qu’il dit des maux de toute espèce que les danses en général entraînent après elles, fait voir qu’e
temps, ni en aucune circonstance. « On ne s’assemble jamais pour les danses , est-il dit dans ce concile, sans que Dieu y soit
simis Dei offensionibus.  » Et comment le concile montre-t-il que les danses sont pour l’ordinaire une source de beaucoup et d
et beaucoup d’autres maux sont très-souvent les malheureux fruits des danses  : Tum propter cædes, rixas, dissidia, stupera, a
-on avoir tant soit peu à cœur son salut, et s’exposer, en aimant les danses , à tant et de si grands maux ? Mais surtout comme
u, même sans commettre soi-même ces péchés, en prenant la défense des danses qui en sont la source ? Le quatrième concile de M
utume de profaner les jours de fêtes par des œuvres serviles, par des danses , et autres actions semblables : Illorum qui serv
comme donnant lieu à beaucoup de péchés, il marque en particulier les danses , lesquelles, dit-il, excitent dans les ames des i
lement que leurs pénitens et leurs pénitentes aillent aux bals et aux danses  ? Et si le silence des prédicateurs ou des confes
uits dans les noces ; et entre ces abus, il marque principalement les danses . (act. part. 4., p. 402, col. 1, à la fin.) Præc
entiam aget tribus annis. Il est vrai qu’il s’agit dans le canon des danses faites devant l’église, ou un jour de fête ; mais
mais nous avons vu avec quelle force saint Charles a parlé contre les danses en général, et quelle effroyable peinture il a fa
se, ou un jour de fête, exige qu’on impose, pour être allé dans cette danse , une pénitence de trois ans, ne seroit-il pas con
de trois ans, ne seroit-il pas contre toute raison de penser que les danses faites dans les places publiques éloignées de l’é
13 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »
Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques Toutes les
ns. Leurs premières Fêtes n’eurent pour objet que leurs Dieux, et les Danses qu’ils formèrent pour les honorer, eurent toutes
craignaient, ou aux faveurs qu’ils espéraient en recevoir. Toutes ces Danses tiennent par leur origine à la danse sacrée ; mai
éraient en recevoir. Toutes ces Danses tiennent par leur origine à la danse sacrée ; mais après la simplicité des premiers te
le de l’innocence, dans la dépravation générale des mœurs, toutes ces danses ne tinrent plus par leur exécution, qu’au plaisir
nt plus par leur exécution, qu’au plaisir. À mesure d’ailleurs que la Danse devint un Art, et qu’on la cultiva comme un exerc
la passion qu’on avoir déjà pour ce genre d’amusement. Le nombre des Danses se multiplia34, le goût leur assigna leurs divers
ments, dans ses attitudes que la liberté, le plaisir et la joie : ses danses étaient l’image vive de la gaieté, des transports
velles, et vêtus à la légère35 couraient dans les bois en formant des Danses pastorales. C’était l’innocence des premiers temp
dans leurs foyers, pour y jouir des bienfaits des autres Saisons, les Danses des Festins leur fournissaient de nouveaux sujet
ouveaux sujets de joie. On faisait remonter en Grèce l’origine de ces Danses au retour de Bacchus de sa conquête des Indes. Qu
à Terpsichore, et quelques autres à Comus36. [Voir Cordace, Cycinnis, Danse des Lapithes, Emmelie] À Rome et dans toute l’Ita
ux étaient suspendus. Après le festin, les concerts de Musique et les Danses recommençaient, on ne songeait qu’au plaisir. Le
fut par la succession des temps poussée bien avant dans la nuit. Les Danses , qui étaient d’abord qu’une expression ingénue de
rès les premiers moments de la promulgation de la Loi, la Fête et les Danses du premier jour de Mai furent renouvelées, et ell
14 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
Sur la danse et le ballet Ballet Ballet, s. m. danse f
Sur la danse et le ballet Ballet Ballet, s. m. danse figurée exécutée par plusieurs personnes qui repr
illeuse, au son des instruments ou de la voix. Tout ballet suppose la danse , et le concours de deux ou de plusieurs personnes
urt]. Et plusieurs personnes qui représenteraient quelque action sans danse , formeraient une comédie, et jamais un ballet. La
e action sans danse, formeraient une comédie, et jamais un ballet. La danse , le concours de plusieurs personnes, et la représ
crure, genu, manu, rotatu, toto in schemate, vel semel latebit. Sans danse il ne peut point exister de ballet : mais sans ba
e peut point exister de ballet : mais sans ballet il peut y avoir des danses . Voyez Danse. Le ballet est un amusement très anc
xister de ballet : mais sans ballet il peut y avoir des danses. Voyez Danse . Le ballet est un amusement très ancien. Son orig
rtissement plus compliqué. Les Egyptiens firent les premiers de leurs danses des hiéroglyphes d’action, comme ils en avaient d
ères de leur culte. Sur une musique de caractère, ils composèrent des danses sublimes, qui exprimaient et qui peignaient le mo
tante de l’univers. Les Grecs dans leurs tragédies introduisirent des danses , et suivirent les notions des Égyptiens. Les chœu
ments du ciel qui se font du levant au couchant. Ils appelaient cette danse strophes ou tours. Ils se tournaient ensuite de g
ils nommaient ces mouvements antistrophes ou retours ; après ces deux danses , ils s’arrêtaient pour chanter : ils nommaient ce
ls croyaient fixe. Voyez Chœur. Thésée changea ce premier objet de la danse des Grecs ; leurs chœurs ne furent plus que l’ima
ge des évolutions et des détours du fameux labyrinthe de Crète. Cette danse inventée et exécutée par le vainqueur du Minotaur
e de strophes et d’antistrophes, comme la première, et on la nomma la danse de la grue, parce qu’on s’y suivait à la file, en
composée, comme font les grues lorsqu’elles volent en troupe. Voyez [ Danse de la] Grue. Les ballets furent constamment attac
ttachés aux tragédies et aux comédies des Grecs ; Athénée les appelle danses philosophiques ; parce que tout y était réglé, et
représentaient les actions graves, touchantes, et pathétiques. [Voir Danse théâtrale] Leurs danses étaient un tableau fidèle
ions graves, touchantes, et pathétiques. [Voir Danse théâtrale] Leurs danses étaient un tableau fidèle de tous les mouvements
lysiodes [Article non rédigé]. ; ils s’en servaient pour composer les danses de leurs intermèdes. Voyez ces mots aux différent
ieurs à cette époque ; et l’opinion la plus certaine de l’origine des danses figurées, est celle que nous avons rapportée ci-d
point de perfection et de grandeur. Lucien qui a fait un traité de la danse , entre dans un détail fort grand des sujets qui s
appelle entrée une ou plusieurs quadrilles de danseurs, qui par leur danse représentent la partie de l’action dont ils sont
quadrilles, selon que l’exigeait le sujet. Il n’est point de genre de danse , de sorte d’instruments, ni de caractère de symph
lus galants des mortels. Toutes ces choses différentes animées par la danse , embellies par les plus éclatantes décorations, s
ine [Article de Mallet] Les personnages d’ailleurs du chant et de la danse en étaient presque toujours remplis par les souve
llet. Voyez Sapate [Article non rédigé : voir Traité historique de la danse , IIe partie, livre I, chap. VI : « Des Ballets Mo
raité historique, IIe partie, livre III, chap. 1, « Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année
, IIe partie, livre III, chap. 3, « Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse , depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »] Lo
, dans lequel les récits firent la plus grande partie de l’action. La danse n’y fut plus qu’en sous-ordre. Ce fut en 1671, qu
il ne fut plus question du grand ballet, dont on vient de parler. La danse figurée, ou la danse simple reprirent en France l
ion du grand ballet, dont on vient de parler. La danse figurée, ou la danse simple reprirent en France la place qu’elles avai
tions séparées avec un ou deux divertissements mêlés de chants, et de danses . La tragédie lyrique doit avoir des divertissemen
, et de danses. La tragédie lyrique doit avoir des divertissements de danse et de chant, que le fonds de l’action amène. Le b
l’action amène. Le ballet doit être un divertissement de chant et de danse , qui amène une action, et qui lui sert de fondeme
-être encore un défaut dans la forme du ballet créé par La Motte. Les danses n’y sont que des danses simples ; nulle action re
ans la forme du ballet créé par La Motte. Les danses n’y sont que des danses simples ; nulle action relative au sujet ne les a
des danses simples ; nulle action relative au sujet ne les anime ; on danse dans L’Europe galante pour danser. Ce sont à la v
oncent leurs divers caractères ; aucune action particulière ne lie la danse avec le reste de l’acte. De nos jours on a hasard
os jours on a hasardé le merveilleux dans le ballet, et on y a mis la danse en action : elle y est une partie nécessaire du s
rançais. La variété qui y règne, le mélange aimable du chant et de la danse , des actions courtes qui ne sauraient fatiguer l’
t ? Plutarq. Sid. Appoll. Athén. Arist. Poétique. Platon. Hist. de la danse par Bonnet. Lucien. L. P. Ménestrier, Jés. Traité
t dans Pline, que c’est aux Sybarites que l’on doit l’invention de la danse des chevaux : le plaisir était le seul objet de c
e Lampsaque. Les ballets de chevaux sont composés de quatre sortes de danse  ; la danse de terre à terre, celle des courbettes
. Les ballets de chevaux sont composés de quatre sortes de danse ; la danse de terre à terre, celle des courbettes, celle des
des courbettes, celle des cabrioles, et celle d’un pas et un saut. La danse de terre à terre est formée de pas, et de mouveme
on la nomme terre à terre, parce que le cheval ne s’y élève point. La danse des courbettes est composée de mouvements à demi
, faisant son mouvement courbé, ce qui donne le nom à cette espèce de danse . La danse des cabrioles n’est autre chose que le
son mouvement courbé, ce qui donne le nom à cette espèce de danse. La danse des cabrioles n’est autre chose que le saut que f
mme ainsi seulement ceux qui sont hauts et élevés tout d’un temps. La danse d’un pas et d’un saut est composée d’une cabriole
faire une autre cabriole. On a donné le nom d’airs à ces différentes danses , ainsi on dit air de terre à terre, etc. Dans ces
es, ou par sauts. Il n’est pas étonnant qu’on dresse des chevaux à la danse , puisque ce sont les animaux les plus maniables,
s, de singes, d’éléphants, ce qui est bien plus extraordinaire. Voyez Danse . Elien, Martial, Athénée, Pline, Aristote, Charon
nis, par des mouvements et des gestes qui ressemblaient beaucoup à la danse . Nos branles sont des espèces de ballets aux chan
, qui a beaucoup réussi, et qui est d’une fort agréable invention. La danse de Terpsichore, du prologue des Fêtes Grecques et
rs de l’Europe, mais il est plus chargé de récits, et moins rempli de danses figurées. Il sert pour l’ordinaire d’intermèdes a
eaux de l’abbé de Pure, imprimé à Paris en 1667. Voyez Ballet. (B) Danse Danse, s. f. (Art et Hist.) mouvements réglés
abbé de Pure, imprimé à Paris en 1667. Voyez Ballet. (B) Danse Danse , s. f. (Art et Hist.) mouvements réglés du corps,
velopper une seconde expression qui était dans l’homme qu’on a nommée danse . Et voilà ses deux principes primitifs. On voit p
este ne sont pas plus naturels à l’espèce humaine, que le chant et la danse  ; et que l’un et l’autre sont, pour ainsi dire, l
. Dès qu’il y a eu des hommes, il y a eu sans doute des chants et des danses  ; on a chanté et dansé depuis la création jusqu’à
t danseront jusqu’à la destruction totale de l’espèce. Le chant et la danse une fois connus, il était naturel qu’on les fît d
les chantant, pour exprimer leur respect et leur gratitude. Ainsi la danse sacrée est de toutes les danses la plus ancienne
respect et leur gratitude. Ainsi la danse sacrée est de toutes les danses la plus ancienne, et la source dans laquelle on a
urce dans laquelle on a puisé dans la suite toutes les autres. (B) Danse théâtrale Danse théâtrale. On croit devoir do
n a puisé dans la suite toutes les autres. (B) Danse théâtrale Danse théâtrale. On croit devoir donner cette dénominat
le Danse théâtrale. On croit devoir donner cette dénomination aux danses différentes que les anciens et les modernes ont p
et les modernes ont portées sur leurs théâtres. Les Grecs unirent la danse à la Tragédie et à la Comédie, mais sans lui donn
était né en Cilicie, imagina de représenter par le seul secours de la danse , des actions fortes et pathétiques. Le second, né
ne d’Auguste jusqu’à celui de Trajan, où il se perdit tout à fait. La danse ensevelie dans la barbarie avec les autres arts,
e Milan avec Isabelle d’Aragon. Tout ce que la poésie, la musique, la danse , les machines peuvent fournir de plus brillant, f
15 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »
10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire fr
— ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. La danse est-elle ou non un art ? Aucun doute sur la répon
classement pour le cinéma, concéder, comme de droit, la priorité à la danse . D’ailleurs le mangeur d’opium anglais qui naguèr
nséquence, exposé de sang-froid sa théorie. Or, s’il en est ainsi, la danse serait-elle moins favorisée que ce genre violent
ls, une matière première, une technique, voire mainte technique. « La danse est un art, car elle obéit à des règles », a judi
êche que, sans nous montrer « perruque », nous devons attester que la danse possède tels caractères spécifiques, ses lois imm
ses lois immanentes, des limites déterminées. Et voilà qu’à propos de danse on parle couramment décor, costume, littérature,
les, leurs styles respectifs et leurs moyens d’exécution. De même une danse est-elle, par définition, le mouvement d’un corps
et une mécanique consciente dans un espace calculé d’avance. Dans la danse théâtrale c’est le corps humain qui devient matiè
ends traiter cette chose délicieusement éphémère et nuancée qu’est la danse , dans un esprit géométrique étriqué et pédantesqu
? Aucunement. Qui songerait à contester la puissance expressive de la danse , sa plénitude humaine, la « morale » de ses ligne
agoniste n’a plus qu’à danser et à mourir ayant dansé. En somme, « la danse est une manière d’être ». C’est Balzac qui l’a di
énomène rythmique. Quoi qu’elle puisse exprimer, imiter, suggérer, la danse , comme le vers, comme l’architecture, comme la mu
ntique qui est la science des significations. Faisons de même pour la danse . Connaissons sa forme, comme nous voulons connaît
e m’aliéner le lecteur, dit bénévole, en émettant une doctrine sur la danse  ; cette doctrine se dégagera d’elle-même au cours
suspect au public, de plus méconnu par ses protagonistes mêmes que la danse classique, cette prétendue vieille rengaine. Cepe
t prévaloir. En définitive, nous sommes d’accord sur l’essentiel : la danse est un art ; elle a droit d’être jugée comme tel
elle a droit d’être jugée comme tel au lieu d’être escamotée. Mais la danse théâtrale est encore et surtout un art français.
t directeurs ; il créa 57 ballets, en reconstitua 17 ; il imagina les danses de 32 opéras ; lui qui avait, dans le ballet de P
hique russe. Il affirma le système du grand ballet d’action à base de danse classique ; il exploita et amplifia magistralemen
16 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »
epuis peu maintes artistes, théoriciennes ou spontanées, exécuter des danses dans le silence. Si d’autres s’en tiennent avant
Le reste est faiblesse. » Ceci dit, je me prends à songer à d’autres danses dans le silence, réalisées intentionnellement, ma
récipitait par saccades. L’expérience nous fait augurer que jamais la danse ne pourra renoncer au support musical. Le contrai
perçue par l’instinct du danseur moderne : le besoin d’affranchir la danse . Car la thèse de ces chercheurs qui n’ont pas tro
ndeur qui est faite pour nous tenter. Elle proclame l’autonomie de la danse , qui veut dorénavant ne se conformer qu’à sa loi
danse, qui veut dorénavant ne se conformer qu’à sa loi immanente. La danse ordonne que la musique abdique sa tyrannie, qu’el
e plie son rythme aux exigences du rythme naturel du corps humain. La danse obtiendra de la musique de danse qu’elle redevien
u rythme naturel du corps humain. La danse obtiendra de la musique de danse qu’elle redevienne un art appliqué, calqué sur la
é, calqué sur la configuration du mouvement, ancilla choregraphiæ. La danse a donné à pleines mains à la musique qui aujourd’
a symphonie, mille impulsions, mille thèmes. La musique s’obstine, la danse la congédie. Elle use de son droit de défense. El
de métaphores ! Un fait est évident. Nous commençons à considérer la danse dans ce qu’elle a de spécifique, nous en recherch
ique. Nous constatons que dans la collaboration de la musique avec la danse la priorité revient à cette dernière. C’est elle
parer de la toute-puissance, reprennent conscience d’eux-mêmes. Et la danse , qui n’est plus dominée, ni par le musicien, ni p
17 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10
Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. Jésus-Christ dit (
usses maximes que bien des gens avancent et soutiennent en faveur des danses , tout ce qu’ils opposent aux autorités et aux rai
orités et de ces raisons, comme si, pour avoir sujet de condamner les danses , on y supposoit un mal qui n’y est réellement pas
’y est réellement pas, je vais commencer par donner la juste idée des danses contre lesquelles j’écris. Il s’agit des danses t
ner la juste idée des danses contre lesquelles j’écris. Il s’agit des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, et non
agit des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, et non des danses qui, considérées dans une précision métaphysique,
e, d’où par un tour d’imagination on vient ensuite à conclure que les danses , telles qu’elles sont en usage, ne renferment poi
tend s’y rencontrer, et qu’on y voit effectivement. Que sont donc les danses dont nous parlons, et dont nous nous proposons de
ansent avec de jeunes filles, et où, pendant les intervalles de leurs danses , ils s’entretiennent de choses pour le moins très
autres d’une manière très-familière. Sur cette idée que je donne des danses qui se pratiquent ordinairement, il n’y a que l’u
ux partis à prendre, ou de dire que cette idée est fausse, et que les danses ne sont pas telles que je les représente ; ou qu’
t faire sentir combien sont dangereuses et indignes des chrétiens les danses , selon l’idée que je viens d’en donner, et qui ré
git d’arrêter, ou du moins de diminuer le torrent des péchés dont les danses sont partout l’occasion : et peut-on opposer trop
pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’il
es en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses , on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir p
randeur et les funestes suites. Revenons à l’idée que j’ai donnée des danses telles qu’elles se pratiquent, parce qu’en la dév
sur lesquelles j’en appuierai la condamnation. J’ai dit, 1.° que les danses sont des assemblées de personnes de différent sex
d’être plus sérieux et plus retenus ? Les jeunes filles qui vont aux danses se parent ordinairement avec plus de soin avant q
ors ne faut-il pas être frappé d’aveuglement pour ne pas voir que des danses même qui passent pour les plus honnêtes, naissent
e les différens mouvemens du corps et les gestes qui se font dans les danses , que la façon libre de se regarder, ne peuvent qu
éviter. N’est-ce pas le cas où se mettent ceux et celles qui vont aux danses  ? Hélas ! si, lors même que l’on est éloigné des
t-on de la garder en l’exposant aussi témérairement qu’on le fait aux danses  ? On ne peut être chaste que par une grâce spécia
ur  : etc. Ce principe posé, je demande si les personnes qui vont aux danses , croient pouvoir par elles-mêmes et sans le secou
rsuadées qu’elle est un don de sa miséricorde, elles se préparent aux danses par des prières qu’elles font à Dieu d’échapper a
ément ceux qui les recherchent par choix. J’ai dit en second lieu des danses que je combats, qu’elles se font au son des instr
et qu’on n’a pas oubliées ; et, supposé que, dans ce temps même de la danse , ni les chansons, ni le son des instrumens et des
et produit enfin des fruits de mort ? J’ai dit en troisième lieu des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, que co
e comme chacune des personnes qui vont aux assemblées pour danser, ne danse pas toujours, les intervalles de temps que la dan
s pour danser, ne danse pas toujours, les intervalles de temps que la danse n’occupe pas, sont ordinairement remplis par des
ne résulte-t-il pas que partout où la chasteté sera bien établie, les danses ne pourront guère y trouver de place. Mais de cet
uère y trouver de place. Mais de cette considération générale sur les danses , qui devroit seule suffire pour faire sentir qu’e
18 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114
l. La Courante étoit autrefois fort à la mode : aussi est-elle une danse très grave, & qui inspire un air de Noblesse
très grave, & qui inspire un air de Noblesse plus que les autres danses , qui ont un air enjoüé, & beaucoup diversifie
e la preferer, puis qu’après les Branles qui sont, ou qui étoient les danses par où les Bals de la Cour se commençoient, comme
plus l’attachement & la prédilection que Sa Majesté avoit pour la danse  ; c’est que malgré les penibles travaux qui occup
mp a eu l’honneur de le conduire dans ce noble exercice : enfin cette danse dont je viens de parler, du propre aveu des plus
re aveu des plus habiles Maîtres ; a toûjours esté regardée comme une danse très-necessaire à sçavoir pour bien danser ; c’es
sentiels, qu’il vous donnent une facilité pour bien danser les autres danses , ce qui se va prouver par la maniere dont elle se
tez & les coupez ; ce qui se repete dans tout le courant de cette danse , & comme je n’entreprends pas de décrire les
te danse, & comme je n’entreprends pas de décrire les figures des danses , je laisse ce soin aux Maîtres de conduire leurs
soin aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers : de plus c’est que cette danse n’est plus en usage, non plus que les autres Cour
ne, la Duchesse, & la Bocanne, qui étoient de parfaitement belles danses , & que les personnes qui seront curieux de le
x de les sçavoir, pourront avoir recours à la Choregraphie. Quant aux danses qui sont en usage aujourd’hui, & dont les fig
19 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95
eur demi-caractère. Danseur comique [1] Celui qui se destinera à la danse sérieuse ou héroïque, doit posséder une belle tai
ue, doit posséder une belle taille et de belles formes ; son genre de danse exige absolument ces qualités physiques63. Son po
ux, sans affectation. Le sérieux est le genre le plus difficile de la danse  ; il demande un grand travail, et n’est véritable
arviendra pas dans le genre qu’il a adopté. Dans les autres genres de danse , il n’est pas aussi essentiel de posséder en perf
] Les beaux développés, les grands temps, et les plus beaux pas de la danse , appartiennent à ce genre ; le danseur doit fixer
éder ces avantages physiques, brilleront dans ce genre charmant de la danse . [5] Le demi-caractère est un mélange des divers
a danse. [5] Le demi-caractère est un mélange des divers genres de la danse . Le sujet qui s’y destine peut se permettre l’exé
dans les pas de Mercure, de Paris, de Zéphire, d’un Faune, et dans la danse , et dans les manières gracieuses d’un élégant Tro
tation de ces mouvements naturels qui ont formé ce qu’on a appelé les danses dans tous les temps et chez tous les peuples. Imi
instruments rustiques, se livre sans nulle retenue aux plaisirs de la danse et à des jeux que partage, avec une gaieté franch
ues. Ils doivent se rendre esclaves de l’imitation la plus sévère des danses particulières à chaque peuple et, tout en dansant
donner à leurs pas et à leurs attitudes le genre et le caractère des danses nationales qu’ils exécutent69. Chez ces danseurs
a Vénus de Troade ou de la Diane, seraient parfaitement adaptées à la danse noble ou sérieuse ; mais elles ne conviendraient
anc. XIV, fig. i ). 64. Il est malheureux que le plus beau genre de danse soit maintenant si négligé ; et je le crois même
ême entièrement perdu. La confusion des genres qui ternit l’art de la danse , le peu de constance des danseurs pour l’étude, e
connais qu’un danseur capable de se montrer avec avantage dans cette danse  : mais qu’il ne se livre pas, par trop de complai
e musique, dans le genre sérieux, on disait, à l’égard de ce genre de danse  : « Depuis longtemps la danse noble et sérieuse e
ux, on disait, à l’égard de ce genre de danse : « Depuis longtemps la danse noble et sérieuse est singulièrement dédaignée ;
iculiers. De belles poses, de beaux mouvements, donnent à l’art de la danse une importance qui, sous le rapport de l’imitatio
ent parvenus. Leurs jeux mimiques avaient quelque analogie avec notre danse grave ; et c’est une raison pour encourager le pe
la décadence du beau genre sérieux, puisque les jouissances que cette danse peut promettre, sont inconnues aux spectateurs d’
rois grands hommes, Lui, Frédéric et Voltaire, appelait le Dieu de la danse . 69. Les danses de caractère les plus connues s
s, Lui, Frédéric et Voltaire, appelait le Dieu de la danse. 69. Les danses de caractère les plus connues sont : la Provençal
20 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »
Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens L’Église, en réunissant le
vait établies, pour leur rappeler les bienfaits d’un Dieu sauveur. La Danse avait été de tous les temps un signe d’Adoration,
s Prêtres et des Lévites, le Sacerdoce de la Loi nouvelle formait des Danses sacrées à l’honneur du Dieu des Chrétiens. Chaque
iens. Chaque Mystère, chaque fête avait ses Hymnes, son Office et ses Danses . Les Prêtres, les Laïcs, tous les Fidèles dansaie
3 dans la langue Latine, que parce qu’ils commençaient et menaient la Danse dans les Fêtes solennelles. Les Chrétiens d’aille
des grands Jours ; et là, pleins d’une sainte joie, ils formaient des Danses , en chantant des Cantiques, qui rappelaient le My
n ne doit plus être étonné des éloges que les Saints Pères font de la Danse , dans mille endroits de leurs écrits. Saint Grégo
ce d’un Orateur et le zèle d’un Chrétien24 : Si vous vous livrez à la danse  ; si votre penchant vous entraîne dans ces Fêtes
mer avec fureur ; dansez : j’y consens ; mais pourquoi renouveler les Danses licencieuses de la barbare Hérodias, qui firent v
, qui firent verser le sang d’un Saint ? Que n’imitez-vous plutôt ces danses respectables que le Roi David exécuta avec tant d
pieuse simplicité des premiers Chrétiens, qu’ils ne voyaient dans la Danse qu’une imitation sainte des transports d’allégres
velle, qui, couronnés de fleurs, et la palme à la main, formaient des Danses légères autour de l’autel qu’ils avaient arrosé d
hœurs de jeunes Vierges qui se rassemblaient autour de l’Époux. Leurs Danses vives et modestes lui peignaient leurs chastes dé
carrière où ils couraient, que comme des chœurs différents29 dont la Danse triomphante célébrait dans le Ciel, la miséricord
el, la miséricorde, les bienfaits, et la gloire de Dieu. Cependant la Danse sacrée de l’Église, susceptible, comme les meille
Christianisme ; la dissipation et la licence corrompirent de même les Danses des Chrétiens, qui n’avaient été instituées que p
Ordonnances de nos Rois. Dans quelques pays Catholiques cependant, la Danse fait encore partie des cérémonies de l’Église. En
l’Église. En Portugal, en Espagne, dans le Roussillon, on exécute des Danses solennelles en représentation de nos Mystères, et
en usage des Messes des Mussarabes [Mozarabes], pendant lesquelles on danse dans le chœur et dans la nef. En France même, au
21 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93
re VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses . Le premier que je nommerai est Gisbertus Voss
rétiens ne doivent point souffrir qu’on donne des leçons publiques de danse . Dans le même endroit, Vossius rapporte les synod
estans qui ont décerné des censures contre ceux qui fréquentoient les danses , les jugeant indignes d’assister aux assemblées p
dessein de faire quand on le saura ? » En s’élevant ainsi contre les danses , Vossius propose des moyens ecclésiastiques et po
nstruction et de la parole, soient unanimes à condamner hautement les danses , et le fassent souvent. Le second moyen est de re
ier, et même, s’il le faut, en public, ceux qu’on voit fréquenter les danses . Le troisième, c’est, comme je viens de le dire,
interdire la cène à ceux et à celles qui ne voudront pas renoncer aux danses , et de les frapper enfin des censures, s’ils sont
té temporelle, le premier est de ne souffrir aucune école publique de danse  ; le second, de condamner à des amendes ceux qui
amendes ceux qui prêtent ou louent leur maison pour des assemblées de danses  ; le troisième, de condamner à de pareilles amend
grand nombre d’autres, qui ont composé en commun un traité contre les danses , qu’ils ont adressé au roi de Navarre par une épî
de l’impression n’est point marqué). Il porte pour titre : Traité des danses , auquel est amplement résolue la question de savo
intes Ecritures et des Pères, et par les plus fortes raisons, que les danses doivent absolument être interdites aux chrétiens 
ministres, auteurs du traité, ou qui l’ont adopté, parlent contre les danses , je ne supprimerai ni ne changerai de ces termes,
ère le vice de l’impureté, qu’on fait voir être l’ame et le fruit des danses . D’abord, dans l’épître dédicatoire au roi de Nav
être plaints des efforts que beaucoup de gens font pour justifier les danses , disent : « Nous sommes dans un siècle si débordé
isons que ces auteurs allèguent, ils commencent par donner l’idée des danses contre lesquelles ils écrivent. « Les danses, dis
nt par donner l’idée des danses contre lesquelles ils écrivent. « Les danses , disent-ils, sont des sauts et des mouvemens, mes
es, et non à autre fin que de prendre et donner du plaisir. Voilà les danses d’aujourd’hui, même à les considérer en leur plus
’intempérance, d’impudicité. Là où la sobriété sera plus étroite, les danses ne seront point ; mais à la suite des grandes chè
la suite des grandes chères et des banquets… Qu’il n’y avoit point de danses en la compagnie de Jésus-Christ et de saint Jean-
régnoit, jusqu’aux incestes ». Ensuite les ministres, considérant la danse du côté des mouvemens qui la composent, observent
ous recommande, non pas de garder mesure à rendre l’homme vain en une danse , et cependant en toutes ses actions marcher en ét
là, passant aux folâtreries et gaîtés déréglées qui sont l’ame de la danse , les ministres protestans posent un principe trop
elles du boire et du manger » : Appliquant ce principe aux gaîtés des danses , contre lesquelles ils s’élèvent, ils disent : « 
la nous disons que toutes ces gaîtés sont directement contraires… Les danses tranchent tous ces liens, et donnent la liberté à
stans s’y appliquent particulièrement à montrer que, bien loin que la danse soit plus permise dans la jeunesse, elle y est au
l’argument tout contraire. » Après avoir interdit si sévèrement les danses aux jeunes gens, ces auteurs protestans l’interdi
ver leur âge tendre en un état saint et honnête, dira toujours que la danse leur est encore moins convenable… Le propre de la
lies qui s’y faisoient ». chapitre VIII. Parlant des chants dont les danses sont souvent accompagnées, ils remarquent aussi :
. 5, v. 3.) Cependant, ces choses sont des parties essentielles de la danse pour les échauffer, les animer, et leur donner le
er, les animer, et leur donner les mouvemens…. Si on réplique que les danses ne se feront pas toujours avec de telles chansons
Mais ce sur quoi ils insistent comme étant le comble du mal dans les danses , c’est que les hommes et les femmes s’y trouvent
nes, le cœur surtout n’étant là que pour se donner du plaisir. Or, la danse réunit tous ces dangers ». Revenant ensuite aux p
». Revenant ensuite aux personnes qui prennent plaisir à assister aux danses , ils remarquent que les inconvéniens dont ils vie
ir qu’aucun de ces motifs ne se trouve et ne se peut trouver dans les danses . « Les choses, disent-ils, par lesquelles nous ju
vains plaisirs. A ces fins, si nous rapportons ce qui a été dit de la danse , il n’y a pas un seul point que nous y puissions
près toutes ces considérations, s’il y a rien qui y tende… Que si les danses n’ont rien de convenable, ni à la vocation des ch
uvé par l’Ecriture, les Pères, les conciles, les païens même, que les danses sont condamnables, ces ministres répondent à quel
s ministres répondent à quelques-unes des raisons que les avocats des danses , (c’est ainsi qu’ils appellent ceux qui entrepren
ertus et de devoirs chrétiens, étant allèchement de péché ; bref, les danses mènent avec elles une suite de beaucoup d’inconvé
rsonnes pouvoient répliquer qu’à la vérité on ne peut pas nier qu’aux danses d’aujourd’hui il n’y ait beaucoup d’abus, mais qu
r qu’en anéantissant la chose même, il ne faut rien épargner… Or, les danses ne sont point d’une autre nature. A bien examiner
bien examiner les parties, les causes et les effets inséparables des danses , même en leur plus grande simplicité, vous n’y tr
au feu, afin que personne n’y fût plus abusé, il le faut faire de la danse  ; l’ôter entièrement, afin qu’il n’y ait plus d’a
quelquefois sur les prétendus avantages qu’on voudroit attribuer à la danse , ils les parcourent. C’est, dit-on un exercice pr
ais c’est une vaine excuse d’alléguer les exercices de la santé en la danse , quand c’est proprement contre l’avertissement de
s convoitises. » Un autre avantage qu’on prétendoit trouver dans les danses , c’est qu’elles sont un acheminement et un prépar
es qui ne se feroient que par une suite des passions excitées par les danses , sont bien plus propres à en montrer le danger et
pareils mariages produiroient de très-grands avantages temporels, les danses qui auroient été le moyen d’y parvenir, n’en sero
été le moyen d’y parvenir, n’en seroient pas plus légitimes. « Si les danses , disent-ils, se doivent justifier à raison de tel
fits, ce seroit celle de la fille d’Hérodias, laquelle pour une seule danse gagna la promesse de la moitié d’un royaume. Cepe
e danse gagna la promesse de la moitié d’un royaume. Cependant quelle danse plus criminelle et plus détestable ? Il faut, ajo
ille mêler ses bénédictions parmi ce qui se passe de mauvais dans les danses  ? Les choses saintes se doivent traiter par des m
ourroit nommer de plaisirs au monde… Que perdrons-nous en perdant les danses  ? Mais plutôt que ne gagnons-nous pas en nous pri
nvie de se repaître de vanité. Quelqu’un vient-il pour nous mener aux danses  ? défions-nous-en ; c’est la main du diable qui t
s docteurs protestans parler si fortement et si solidement contre les danses  ? Et combien un tel exemple doit-il couvrir de co
ême de confesseurs qui, étant interrogés sur ce qu’il faut penser des danses , répondent qu’elles sont permises, pourvu qu’on n
xion si lumineuse ne peut-elle pas s’appliquer fort naturellement aux danses , qui paroissent à beaucoup de gens un divertissem
22 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »
Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains Au temps où les
magnificence de ses fêtes, et par le nombre de ses superstitions. La Danse fut donc établie pour honorer les Dieux dont Orph
à quelque Divinité nouvelle, on instituait aussi pour l’honorer, des danses particulières ; et toutes ces Danses furent nommé
ituait aussi pour l’honorer, des danses particulières ; et toutes ces Danses furent nommées sacrées. Il en fut ainsi chez les
xa leurs cérémonies, et il imagina, pour les rendre plus augustes, la Danse qu’ils exécutaient dans leurs marches, dans les s
ans les sacrifices, et dans les fêtes solennelles. Elle fut nommée la Danse des Saliens 20. Toutes celles qui furent institué
ités que Rome adopta, eut comme Mars des Temples, des Prêtres, et des Danses . Les Philosophes21 des siècles les plus reculés q
des siècles les plus reculés qui ont cherché la première cause de la Danse sacrée, ont cru la trouver dans l’idée qu’ils s’é
et ils croyaient, qu’elle ne pouvait être mieux honorée, que par des Danses régulières qui leur semblaient une image du conce
rs s’enflammaient ; les contorsions les plus rapides succédaient à la Danse mesurée qu’ils avaient d’abord exécutée. Que ne p
connu, à quelque idole qu’ils aient sacrifié, ont toujours fait de la Danse l’objet principal de leur culte, et leurs Prêtres
23 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166
nous avons alléguées pour montrer le mal ou le danger inséparable des danses  ; c’est aussi dans les saintes Ecritures que plus
de sauter de joie . Ensuite ils croient trouver de quoi autoriser les danses dans ce qui est dit dans le livre de l’Exode (c. 
issent avec ardeur ce qui a la plus foible apparence de favoriser les danses , n’ont garde de manquer de citer ce qui est rappo
talons. Enfin, quelques-uns prétendent trouver de quoi autoriser les danses dans ces paroles de Jésus-Christ : (Matth. c. 11,
lles-mêmes combien ces endroits de l’Ecriture sont peu favorables aux danses  ; et que prétendre s’en servir pour les justifier
, pour ne pas laisser le plus petit retranchement aux apologistes des danses , je répondrai à chacun de ces passages en particu
r les spectacles, comme on y cherche maintenant de quoi justifier les danses . Avant que de répondre aux passages dont on abuso
et qu’on fait d’inutiles efforts pour y trouver de quoi justifier les danses  ! Le premier passage qu’on allégue en faveur des
justifier les danses ! Le premier passage qu’on allégue en faveur des danses , est celui de l’Ecclésiaste, où l’on lit : Il y a
et nous avons évidemment montré les dangers qui se trouvent dans les danses que nous condamnons, parce qu’elles se font avec
. Salomon, dans le passage de l’Ecclésiaste ; n’a nullement pensé aux danses  ; mais il a seulement parlé d’une manière histori
temps de pleurer, et un temps de sauter de joie , pour autoriser les danses , servons-nous-en plutôt pour nous convaincre que
peut trouver, dans le passage de l’Ecclésiaste, rien qui autorise les danses , telles que sont celles que nous condamnons, trou
a précipité dans la mer le cheval et le cavalier. Combien, dans les danses contre lesquelles nous nous élevons, est-on éloig
nées ? Et combien, par conséquent, doit-on rougir d’oser comparer ces danses avec la marche si pleine de religion de Marie, qu
es unes des autres ! Est-il plus raisonnable d’alléguer en faveur des danses , que l’amour du plaisir sensuel a introduites par
nt l’arche ? Avant que de répondre aux amateurs et aux défenseurs des danses , qui veulent se prévaloir de cet exemple, je leur
rens caractères si admirables de sa pénitence, qu’ils ont remarqué sa danse  ; et s’ils sont autant touchés des gémissemens qu
arche du Seigneur ? Pourquoi, étant si empressés à se prévaloir de la danse de David, le sont-ils si peu à imiter sa pénitenc
à imiter sa pénitence ? Mais, sans nous arrêter à observer que cette danse de David, se livrant seul à ces mouvemens devant
vrant seul à ces mouvemens devant l’arche, ne ressembloit en rien aux danses que nous réprouvons, dont le mélange de personnes
fait le fonds et le danger, est-il pardonnable de ne considérer cette danse du Prophète-Roi, qu’avec des yeux tout charnels,
isir sensuel que recherchent uniquement ceux qui vont aujourd’hui aux danses  ? « David, dit saint Ambroise, (l. 5, in Lucam, n
ouché de Dieu jusqu’au fond du cœur, dit un célèbre interprète sur la danse de David, (M. d’Asfeld, concordance et explicatio
vive, si enflammée et si pure. Il faut porter le même jugement de la danse de David. Qui s’arrêteroit à la première apparenc
er que ces grands sentimens de religion n’aient été le principe de la danse de David devant l’arche, lorsqu’on fait quelque a
evant les servantes dont vous parlez, et même j’en ferai gloire. Une danse où l’on est rempli de sentimens d’humilité si sin
elle, sans un prodigieux aveuglement, être mise en parallèle avec les danses profanes contre lesquelles nous écrivons ? Va-t-o
c les danses profanes contre lesquelles nous écrivons ? Va-t-on à ces danses pour s’abaisser et s’anéantir devant le Seigneur,
i, au contraire, de plus capable de faire perdre Dieu de vue, que les danses dont le moindre mal est une très-grande dissipati
dissipation d’esprit et de cœur, où elles jettent ? Si, pendant qu’on danse , il venoit à l’esprit qu’on est en la présence de
à soi-même la plus grossière illusion que de prétendre autoriser des danses où l’on ne pense nullement à Dieu, par l’exemple
es où l’on ne pense nullement à Dieu, par l’exemple de David, dont la danse n’exprimoit que les sentimens de la plus vive rel
t vous n’avez point dansé. Qu’y a-t-il là qui paroisse justifier les danses  ? C’est, dira-t-on, que ceux qui n’ont point dans
loyer une comparaison ; et cette comparaison autorise-t-elle plus les danses , que la parabole de l’économe infidèle autorise s
ques-uns qui abuseroient de ce texte de l’Evangile pour justifier les danses , ont eu soin d’avertir les Fidèles de n’en pas ti
en servir pour autoriser ces mouvemens lubriques qui se font dans les danses , et qui ne conviennent qu’à des baladins et à des
la jeunesse. (n. 43.) Il ne s’agit donc point ici de cette espèce de danse , qui a pour compagne inséparable l’impudicité ; m
de spirituel, par ce qui se passe de corporel et de sensible dans les danses ordinaires. » « Voici donc, conclut S. Ambroise,
eux et celles qui voudroient y trouver quelque chose qui autorise les danses , lesquelles ne peuvent qu’enflammer la cupidité,
s aux exemples qu’on voudroit tirer des livres saints en faveur de la danse  : ce qu’ils ont dit à ce sujet nous a paru assez
encore ici sa place. La première réponse qu’ils font est, que si les danses dont parle l’Ecriture étoient telles que celles d
ls en ajoutent une seconde, en faisant voir les différences entre les danses qu’ils combattent, et celles des femmes israélite
ombattent, et celles des femmes israélites et de David. Le but de ces danses dont parle l’Ecriture étoit « de se réjouir en Di
ient point avec les femmes… Or, maintenant faisons comparaison de ces danses -là à celles d’aujourd’hui, pour voir si elles se
ues d’une douce jouissance des bienfaits de Dieu ; et ce sont ici des danses , après des banquets, de personnes pleines de vin
’il n’y a dans les saintes Ecritures rien qui autorise absolument les danses , ne peut-on pas raisonnablement demander à ceux q
t rejetées en général les choses déshonnêtes ». Il en est de même des danses . S. Jean n’a rien oublié, lorsqu’il a dit : (épit
24 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50
Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses . Le concile de Laodicée, tenu selon les uns en
s des repas où tout se passe sagement, et il ne leur permet point les danses , comme n’étant point convenables à la sainteté de
euples, au lieu d’assister à l’Office divin, emploient le temps à des danses et à de mauvaises chansons ; ce qui fait que non-
alais de l’empereur Justinien) déclare « qu’il condamne et bannit les danses publiques des femmes, comme entraînant après elle
que les débauches ont en ces jours-là pris la place des aumônes, les danses , celle de la prière, et les bouffonneries, celle
s les ivrogneries, les disputes, les jeux mauvais et déshonnêtes, les danses , comme n’étant pleines que de folies, les mauvais
défend expressément de profaner ces saints jours par des jeux et des danses  : Iisdem diebus, nemo ludibus, aut choreis det o
15, p. 889.) Le concile de Tours, tenu la même année 1583, défend ces danses sous peine d’anathème, et il recommande aux curés
réglement sur la sanctification des fêtes par rapport à la fuite des danses , que celui du concile de Tours, qui vient d’être
Labbe, tom. 15, p. 1146.) Le concile d’Avignon, tenu en 1594, met les danses et les spectacles au rang des ivrogneries et des
ins : beaucoup moins encore doit-on, après qu’on a dîné, employer aux danses et aux jeux un temps destiné â assister à l’offic
mpureté : Ne festi dies in lasciviâ agantur , nomme expressément les danses , dont il dit qu’il faut s’abstenir, non en ces jo
l, en défendant de profaner ces saints jours par aucuns jeux, par des danses ou d’autres excès semblables : Neque ullis comme
j’ai rapporté plus haut en marquant ce que saint Charles a pensé des danses . En vain croiroit-on pouvoir affoiblir la preuve,
preuve, qui résulte en général des décrets de ces conciles contre les danses , sous prétexte qu’il ne s’y agit que des jours de
voudroit-on en conclure qu’en d’autres jours et en d’autres temps les danses ne sont point défendues par les conciles. D’abord
en quelque temps, en quelque lieu qu’il ait été tenu, qui ait mis les danses au rang des choses indifférentes ; et qui ait mar
ndifférentes ; et qui ait marqué aucune condition à observer dans les danses , afin qu’en les observant, tous abus et tous dang
dans aucun concile : et de là ne s’en suit-il pas évidemment que les danses , selon l’idée que nous en avons donnée en commenç
roles de plusieurs conciles que j’ai cités, on a dû remarquer que les danses y sont condamnées, même dans les noces, où l’usag
es désordres, des dangers, des maux que j’ai fait considérer dans les danses en général, je n’ai pas prétendu qu’ils se trouve
nis dans chacune en particulier ; mais je soutiens qu’il n’est aucune danse dans laquelle quelqu’un au moins de ces maux et d
25 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les pré
struction pour la régle des mœurs, en imitant par les mouvemens de la Danse toutes les actions humaines, ont donné des précep
el latebit. Cela nous apprend encore la différence qu’il y a entre la danse des Balets & la simple danse, qui n’exprime r
ore la différence qu’il y a entre la danse des Balets & la simple danse , qui n’exprime rien, & qui observe seulement
Musique, a dit qu’il y a en nous trois principes des mouvemens de la danse  ; le plaisir, la douleur, & un instinct divin
ps sont les mouvemens harmoniques ou les pas, & les actions de la danse  ; comme couper en avant, en arriere, tourner, pir
es autres ; ensorte que le compositeur du Balet peur former autant de danses qu’il y a de figures dans la Géométrie. C’est par
e. C’est par les expressions que les Balets se distinguent des autres danses , qui ne sont que de simples portemens du corps, a
érence des pas & par la chute du corps : & presque toutes les danses que l’on danse au Bal & aux assemblées, sont
amp; par la chute du corps : & presque toutes les danses que l’on danse au Bal & aux assemblées, sont sans aucune exp
, ou la Gigue d’Angleterre, comme la Courante marque la gravité de la danse Françoise. Plus les expressions sont naturelles,
. Plus les expressions sont naturelles, plus elles sont agréables. La danse des Vents doit être légere & précipitée ; cel
doit avoir des tems, & des intervales à fraper sur l’enclume. La danse des Fous & des Yvrognes doit être irréguliere
églé ; tous ses mouvemens sont violens ; & pour l’exprimer par la danse , les pas doivent être précipitez, avec des chutes
, des figures, ou des démonstrations, pour le distinguer de la simple danse . C’est ce que le sieur Beauchamps a sort bien obs
différens mouvemens pour former l’adresse du corps aux exercices des danses militaires, & pour les autres actions de la v
elon la diversité des choses qu’ils vouloient représenter. Toutes ces danses diversifiées de gestes, d’actions & de mouvem
’on est curieux de les avoir. A l’égard des figures arbitraires de la danse , ce sont les diverses situations que prennent les
r. Néanmoins quelques idées que l’on puisse avoir des préceptes de la danse des Anciens, qu’ils ont établis apparemment sur l
ve & sérieuse par Lestang, une de Paysans par Dumoulins, & la danse du Caprice par la Prevost, pour juger qu’on ne pe
revost, pour juger qu’on ne peut porter plus loin la perfection de la danse Théâtrale ; sans parler d’une infinité d’autres q
arment les spectateurs. Mais l’on peut avouer que les principes de la danse des Anciens ont beaucoup servi à perfectionner la
de l’emporter sur les François pour le caractere de toutes fortes de danses , tant pour la composition que pour l’exécution.
26 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -
is comme de tous ceux qui enseignent avec applaudissement l’Art de la Danse , il ne s’est trouvé personne qui en ait écrit les
oi, qui a passé tout le tems de sa vie à étudier & à enseigner la Danse une longue dissertation sur l’origine & l’anc
es. Mais le Lecteur auroit lieu de se plaindre, si dans un tems où la Danse est parvenuë au plus haut degré de sa perfection,
de l’Academie Roïale de Musique. Il ne faut pourtant pas regarder la Danse comme un exercice uniquement inventé pour le plai
é des Fêtes lui ont donné la naissance ; mais il en est de même de la Danse que de la Comédie, les hommes ont cherché à tirer
e l’utilité de ce que le seul plaisir leur avoit fait inventer. Si la Danse ne devoit servir qu’à paroître sur les Theatres,
les premiers tems de leur jeunesse destinez à cet exercice. C’est la Danse qui donne la grace aux avantages que nous recevon
à la gloire de notre Nation, qu’elle a le veritable goût de la belle Danse . Presque tous les Etrangers loin d’en disconvenir
s loin d’en disconvenir, viennent depuis près d’un siécle admirer nos Danses , se former dans nos Spectacles & dans nos Eco
ous les yeux, & par les liberalitez d’un si puissant Monarque, la Danse a fait les plus rapides progrès ; tout sembloit y
toutes les graces qui peuvent s’acquerir. Le goût qu’il avoit pour la Danse l’engageoit dans les momens paisibles de son Regn
ance d’être admis aux plaisirs d’une Cour si brillante ? Cependant la Danse ne parut dans tout son éclat qu’à la naissance de
& des Fêtes galantes qui exigeoient des Airs caracterisez pour la Danse , il fit choix de tout ce que la France avoit de p
Roi, comme Lully l’étoit de la Musique, fut choisi pour composer les Danses de l’Opera. Je ne puis trop donner de loüanges à
ature avec les graces, & avec toutes les dispositions de la belle Danse . L’Etang dansoit avec noblesse & avec précisi
jusqu’alors s’étoit fait une si grande reputation par l’execution des Danses , & qui même s’étoit essaïé par des Ballets po
saïé par des Ballets pour la Cour, fut choisi pour la composition des Danses de l’Opera, & il fit bien-tôt voir qu’il avoi
nce de tous les Arts. Ballon aïant quitté l’Opera, les amateurs de la Danse sentirent cette perte. Les jeunes Danseurs qui av
but de loüanges que meritent ses rares talents. Dans une seule de ses Danses sont renfermées toutes les regles qu’après de lon
e comme Terpsicore, cette Muse que les anciens ont fait présider à la Danse . Elle a les mêmes avantages que Prothée avoit dan
n Art, & comme il executoit en même tems les divers caracteres de Danse qui se trouvent dans les Ballets, & qu’il avo
blic à remarquer avec plus d’attention les talens qu’il avoit pour la Danse , où il a soûtenu constamment ce qu’il fit attendr
e de lui. Je puis dire, que les pas de deux qu’il a dansé & qu’il danse encore tous les jours avec Blondy, sont autant de
27 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »
Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale Nous avons vu140, que le défaut d’act
erçu, et en partant de cette expérience, il n’eut garde de laisser la danse oisive, dans le plan ingénieux et raisonné de son
compositions, l’indication évidente de deux objets qu’il a cru que la Danse devait y remplir ; et ces objets sont tels, que l
Dans les premiers temps, avant la naissance même des autres arts, la Danse fut une vive expression de joie. Tous les Peuples
des Nations, la qualité, l’éducation, les mœurs des Peuples. Voilà la Danse simple, et un des objets de Quinault. Le Théâtre
vements de joie populaire, dont chacun des instants peut fournir à la Danse une suite animée des plus grands tableaux. Mais l
fournir à la Danse une suite animée des plus grands tableaux. Mais la Danse composée, celle qui par elle-même forme une actio
n de la Terre dans Cadmus, devait être, selon ses vues, une action de danse . Son idée n’a pas été suivie. Ce morceau qui aura
r Enchantement] Le Théâtre comporte donc deux espèces distinctives de Danse , la simple, et la composée ; et ces deux espèces
ns l’une ou l’autre de ces deux dénominations. Il n’est donc point de Danse qui ne puisse être admise au Théâtre ; mais elle
l’expérience de tous les siècles la confirme, qu’en s’en écartant, la Danse n’est plus qu’un ornement sans objet, qu’un vain
t dans lequel il n’ait tracé, avec le crayon du génie, des actions de Danse les plus nobles, les mieux liées au sujet, les mo
llet »] 141. Ce qu’on dit ici des Opéras de Quinault, au sujet de la Danse , est vrai à la lettre. Il n’est point d’ouvrage d
28 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »
4 décembre. Grands mots, petites danses . Je suis en retard pour les comptes rendus de p
Je suis en retard pour les comptes rendus de plusieurs spectacles de danse  ; il sied donc que je liquide cette obligation sa
el il applique la définition tant soit peu paradoxale de « récital de danse  ». Or nous trouvâmes dans le programme des indica
Maillol ! Dans la même salle, Mlle Isabel d’Etchessary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une « danse sans musi
el d’Etchessary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une «  danse sans musique » et qui s’énonce sous les espèces d
à déjà un mois : depuis la générale de Peer Gynt, dont elle régla les danses . Je ne savais pas l’artiste si prétentieuse ; je
blié ni cet exotisme imité des Folies-Bergère, dont s’inspiraient les danses d’ensemble, d’ailleurs inutiles à l’action, ni ce
aient les danses d’ensemble, d’ailleurs inutiles à l’action, ni cette danse d’Anitra que Mlle d’Etchessary a voulue séduisant
mble éprouver une volupté à déformer ces vestiges rudimentaires d’une danse de grand style. Puis Mlle d’Etchessary a parlé de
ausibles ; celles avant tout d’exprimer sa sensibilité au moyen de la danse sans recourir à l’intermédiaire de la musique. Ma
iens, mentionnons Vicente Escudero, qui a dansé à la Salle Gaveau des danses de son pays. Très belle, la danse masculine espag
qui a dansé à la Salle Gaveau des danses de son pays. Très belle, la danse masculine espagnole : torse cambré, tension nerve
encore pu voir, celle aussi d’un audacieux et attrayant spectacle de danse qu’on vient d’inaugurer au dancing du Moulin-Roug
29 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98
Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses . Le célèbre jurisconsulte dont je veux parler,
, etc. art. 8. pag. 348. Il s’agit à la vérité, dans cet article, des danses aux jours de dimanches et de fêtes, mais j’ai déj
’ai déjà observé, qu’outre la profanation de ces saints jours que les danses qu’on y fait entraînent après elles, elles ont, e
des dangers et des vices qui en sont inséparables. D’ailleurs, si les danses étoient un divertissement innocent de sa nature,
urtout de n’y pas employer le temps du service divin. Mais toutes les danses publiques sont expressément défendues ces jours-l
s jours-là, sans aucune restriction ; et, s’il est seulement parlé de danses publiques, c’est que les juges à qui il est ordon
e faire des actes de justice, de tenir des foires, des marchés et des danses , etc. » M. de Héricourt cite sur cela le troisiè
annuelles et solennelles, aucunes foires et marchés soient tenus, ni danses publiques faites ; et leur enjoignons de punir ce
de Blois, portant défenses de tenir des foires et des marchés, et des danses publiques les dimanches et fêtes, d’ouvrir les je
fication des dimanches et des fêtes, en défendant en ces jours-là les danses publiques. C’est donc manquer tout à la fois à ce
sienne, que de permettre, et, ce qui est encore pis, d’autoriser ces danses , et d’y aller, lorsque par la négligence de ceux
x qui viennent d’être rapportés, on ose encore prendre la défense des danses , et que l’on s’obstine à les croire permises, ne
, dans les conciles, a parlé si clairement et si fortement contre les danses  ? Peut-on nier qu’on ne doive obéir à toutes les
des Fidèles ? Les jugemens et les règlemens qu’ils ont portés sur les danses , n’ont d’autre but que de garantir les ames du pé
Les principes, sur lesquels les docteurs de l’Eglise décident que les danses sont de leur nature dangereuses et nuisibles à l’
es Ecritures, et par la tradition constante des saints pères, que les danses ne peuvent que causer la perte éternelle de ceux
30 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »
pitre IV. Vices du grand Ballet Le grand Ballet est un spectacle de Danse . Les vers qui exposent le sujet, les machines qui
nt le lieu où il s’exécute, n’en sont que des parties accessoires. La Danse est l’objet principal. Or la Danse théâtrale, ain
nt que des parties accessoires. La Danse est l’objet principal. Or la Danse théâtrale, ainsi que la Poésie dramatique, doit t
le grand Ballet, il y a beaucoup de mouvement, et point d’action. La Danse peut bien y peindre par les habits, par des pas,
y procurer aux Danseurs des occasions d’y développer les grâces de la Danse simple ; mais la Danse composée, celle qui exprim
des occasions d’y développer les grâces de la Danse simple ; mais la Danse composée, celle qui exprime les passions et par c
ports qu’elles ressentent à un personnage principal, tout l’art de la Danse employé à peindre par gradation et d’une manière
e grand Ballet qui coûtait des frais immenses, ne procurait donc à la Danse rien de plus que les Bals masqués. Il fallait qu’
 ; et toutes ces choses, suffisantes pour le grand ballet, et pour la Danse simple, ne sont que l’alphabet de la Danse théâtr
e grand ballet, et pour la Danse simple, ne sont que l’alphabet de la Danse théâtrale.
31 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 30 octobre. Le danseur et le préjugé au travesti. »
rès un repos complet, les quatre interprètes font leur entrée dans la danse un à un par un double tour en l’air, à l’instar d
storiens d’hier et même d’aujourd’hui, font en somme peu de cas de la danse masculine. La danse théâtrale apparaît au plus gr
ême d’aujourd’hui, font en somme peu de cas de la danse masculine. La danse théâtrale apparaît au plus grand nombre comme l’é
es révélations de Marie Taglioni qui en furent la première cause — la danse est une des incarnations de « l’éternel féminin »
symbolique, une suite d’hiéroglyphes. « On dirait parfois une âme qui danse sous une forme sensible », écrivait, de la danseu
port divisait Paris et suscitait des poèmes épiques en six chants. La danse féminine, enrichie et transformée par l’introduct
ntroduction des temps sur les pointes, se différencia nettement de la danse masculine sur la plante et la demi-pointe. Puis d
sentir la répercussion au théâtre. Le fait est que la tradition de la danse masculine, après un monopole de plusieurs années,
rayonna sur le monde, l’éducateur de la fameuse Pléiade, abandonna la danse à l’âge de vingt-quatre ans à la suite d’un accid
la tâche agréable de faire un jour les portraits de ces « as » de la danse , de Beauchamp à Perrot. Quant à ce dernier (qui f
ols planés », il doit sa technique miraculeuse non point à l’école de danse où il n’a jamais été, mais à son entraînement pro
le. Et il y a plus d’un demi-siècle, Bournonville, missionnaire de la danse française, in partibus infidelium ou, sans métaph
aucun compte des qualités et du talent des danseurs, s’attaquent à la danse masculine en bloc. La danse théâtrale qui constit
du talent des danseurs, s’attaquent à la danse masculine en bloc. La danse théâtrale qui constitue le ballet ne saurait — op
entreprise contre ce poncif inepte. L’extraordinaire floraison de la danse masculine sur la scène russe a été pour elle une
uscle et des nerfs s’est produite. Il en est de même dans l’art de la danse . Il est susceptible de progrès. Ce qui était une
s lignes ne s’inscrira pas à la première page d’une Renaissance de la danse française ? J’abandonne à regret ce sujet. Mais j
32 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »
a docilement aux conceptions qu’avaient ses maîtres occidentaux de la danse orientale. Mais elle dépassait ces lourds pastich
Comœdia ma rubrique. Je m’y suis appliqué à définir les choses de la danse , à dire, sans réserves, toute ma pensée. En agiss
ensée. En agissant ainsi, quel avait été mon espoir ? D’affranchir la danse de toutes les servitudes et d’en faire resplendir
r costume historique. J’ai voulu affirmer hautement l’autonomie de la danse qui transforme et exalte le mouvement usuel et le
té sentimentale et toute bouffée sensuelle sont métamorphosées par la danse en symbole plastique, en formule dynamique, en ge
le confrontant avec toutes les méthodes en vigueur, que le système de danse classique correspond le plus profondément au cara
au caractère et aux aptitudes du danseur occidental. Non seulement la danse classique dispose du plus vaste répertoire de « f
esthétique n’échappera à personne. Par sa complexité et son unité, la danse classique dépasse les plus admirables styles de d
t son unité, la danse classique dépasse les plus admirables styles de danse que nous connaissions : le ballet cambodgien et l
s conquêtes de l’art occidental. Jeu souverain ou liturgie muette, la danse classique évoque à nos yeux les choses essentiell
quement tendue vers ces choses essentielles. Mais, beauté suprême, la danse ayant pour instrument le corps dompté et transfig
commun que leur mutisme : la pantomime expressive ou figurative et la danse . Jamais ces deux modes ne se fondent ; dans les p
it dansé avec son amoureux ; chose lamentable et déchirante que cette danse macabre, au rythme déchiqueté, à l’allure hoqueta
lure hoquetante. La douleur a brisé les ailes de l’étoile. Giselle ne danse plus. Elle va mourir. Depuis l’arrivée des « Russ
nt visuel ne purent atteindre le foyer du mal. On astreignit alors la danse à reproduire les formes propres des œuvres peinte
figure de vase antique ; leurre et vanité. Ce n’est qu’en libérant la danse , en l’intronisant sur la scène, que l’on résoudra
allet une base harmonique puissante ; des ballets où les formes de la danse classique retrouveraient, affranchies de toute co
33 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »
Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale Tous les Arts en général, ont pour ob
ge adroit des couleurs ; la Poésie, par le feu varié du discours ; la Danse , par une suite cadencée de gestes. C’est là l’ins
 ; la Poésie qui n’offrirait qu’un arrangement mécanique de mots ; la Danse de laquelle il ne résulterait aucune image, ne po
pour toutes les espèces de Poésie, pour tous les différents genres de Danse . L’imitation constitue donc l’essence de chacun d
e. L’imitation constitue donc l’essence de chacun de ces Arts ; et la Danse en particulier, qui est, dès son origine, une exp
sa propre nature, si elle cessait d’être une imitation. Ainsi, toute Danse doit exprimer, peindre, retracer aux yeux quelque
tution primitive. Elle n’est plus qu’un abus de l’art. Mais ce que la Danse doit toujours être devient encore d’une obligatio
34 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action La parole n’est pas plus expressive q
t des bras, du jeu des traits du visage, qui sont les parties dont la Danse est composée comme elle. [Voir Geste, Geste (Dans
es parties dont la Danse est composée comme elle. [Voir Geste, Geste ( Danse ), Geste (Chant du Théâtre)] Mais la Peinture n’a
éâtre)] Mais la Peinture n’a qu’un moment qu’elle puisse exprimer. La Danse théâtrale a tous les moments successifs qu’elle v
vie. Il n’est qu’imité dans la Peinture. Il est toujours réel dans la Danse . Elle agit toujours par sa nature. Il ne lui manq
anseur et une Danseuse représentèrent cette action à Sceaux ; et leur Danse la peignit avec toute la force et le pathétique d
. Nous voyons tous les jours le bas comique rendu avec naïveté par la Danse . L’Italie est en possession de ce genre ; et il n
d’une manière, sinon parfaite, du moins satisfaisante. Or, ce que la Danse fait par-delà les monts dans le bas, ne saurait l
s gens exercés, qui ont tous les mouvements expressifs et faciles. La Danse , sur notre Théâtre, n’a plus besoin que de guides
35 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -
des Gages du Parlement. On est aujourdhui si fort prévenu contre la Danse , à cause des désordres qu’elle a faits dans la su
de paroître les autoriser : on ne fait même aucune distinction de la Danse Sacrée d’avec la Danse prophane. Mais quand on ve
ser : on ne fait même aucune distinction de la Danse Sacrée d’avec la Danse prophane. Mais quand on veut remonter à son origi
ine, on revient bientôt de l’idée que l’on a prise ; on trouve que la Danse a été inventée chez les Egyptiens pour représente
ede, en rétablissant la Messe des Musarabes avec leurs cérémonies. On danse encore en Italie, en Espagne & en Portugal, d
Théâtre, même avec leurs sujets. Ces beaux traits qui annoblissent la Danse , méritent bien d’être écrits dans un corps d’hist
notable particularité, il a crû qu’après avoir donné l’histoire de la Danse Sacrée des Egyptiens, des Grecs, des Juifs &
amp; de l’Eglise Latine, il devoit bien donner aussi l’Histoire de la Danse prophane, de la Danse Théâtrale, des Fêtes Balado
e, il devoit bien donner aussi l’Histoire de la Danse prophane, de la Danse Théâtrale, des Fêtes Baladoires, & généraleme
je ne dois jamais perdre de vûe. L’Auteur a ajouté à l’Histoire de la Danse , un Paralele de la Peinture & de la Poésie, a
es agréables productions de son génie ont beaucoup de rapport avec la Danse , & méritent d’être imprimées dans le même vol
36 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »
22 janvier. Prose morose. On doit être préoccupé à l’Académie de danse … La jeune Cydalise languit, s’étiole comme cette
au parti pris du réalisateur. Celui-ci n’a pas abordé le problème de danse franchement, sans détours. Nous avions constaté d
me une pantomime mesurée, une comédie en musique où tout mouvement de danse ne se produit qu’en fonction de la donnée dramati
e ne se produit qu’en fonction de la donnée dramatique. Les thèmes de danse , les développements dynamiques sont rares et somm
ements dynamiques sont rares et sommaires. Le « pas des lettres » que danse Mlle Zambelli ne survient qu’à la fin du spectacl
ire. Ne demandons à la pantomime que de fournir pour le spectacle de danse une armature solide mais très légère, et ce spect
Un berger, disait-il à peu près, offre un ruban à une bergère et l’on danse à propos de ce ruban. » Formule admirable ! Car i
du mouvement organisé, l’imagination plastique, l’ivresse motrice. La danse , jeu divin, divertissement désintéressé où l’être
. Or le metteur en scène de Cydalise s’est méfié des ressources de la danse . Il a en somme remplacé le grand style classique
public est ébloui, entraîné, puis conquis. L’esprit élémentaire de la danse , sa vertu spécifique le captivent. Et cependant o
de La Palisse : pour qu’un ballet vive il faut avant tout que l’on y danse . Et je persiste à croire qu’il y a amplement mati
37 (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17
Dialogue sur la danse La Danseuse Et qui vous fait tant aimer les da
Dialogue sur la danse La Danseuse Et qui vous fait tant aimer les danses de caractère ? Moi Ah ! Mademoiselle, si vous dit
pinions préconçues ? Je ne m’en inquiète pas. J’ai une théorie sur la danse . Et j’ai des arguments pour la soutenir. Contre m
plus que vous. La Danseuse Et pourquoi ? Que reprochez-vous tant à la danse italienne ? Moi Qu’elle m’ennuie. La Danseuse Ell
t, qu’elle ne pouvait inspirer que des imitatrices. Le principe de sa danse était sauf. On ne le discutait même pas. Mais vou
i pressés, si vifs, si amusants, je me disais : « Ce n’est pas ça, la danse . » La Danseuse Et pour parler votre langage : « Q
La Danseuse Et pour parler votre langage : « Qu’est-ce que c’est, la danse  ? » Je danse depuis vingt-cinq ans. Vous serez fo
Et pour parler votre langage : « Qu’est-ce que c’est, la danse ? » Je danse depuis vingt-cinq ans. Vous serez fort aimable de
use Répondez-moi ! Lorsque je parais en scène, qu’attendez-vous de ma danse  ? Moi Qu’elle signifie quelque chose. La Danseuse
oujours quelque chose ? Prenez au hasard un morceau… sur lequel on ne danse même pas. Prenez la toccata en fa que Bach a écri
mes plus à l’époque de la toccata en fa. Ce sera ma seule réponse. La danse classique est morte comme la musique classique, m
ir. Nous comprenons tout de suite qu’elle est là par plaisir. Elle ne danse ni pour un public, ni pour un cachet, ni même pou
se ni pour un public, ni pour un cachet, ni même pour sa gloire. Elle danse pour elle… La Danseuse Dites-le donc ! elle ne da
sa gloire. Elle danse pour elle… La Danseuse Dites-le donc ! elle ne danse pas pour vous, et voilà pourquoi vous en raffolez
dès que nous avons applaudi en elle, avant toute chose, la joie de la danse , nous sommes pris par l’objet du spectacle qu’ell
antôt, renversée, dans la ligne du corps, c’est la résurrection de la danse athénienne. Et quand Mme D. au milieu d’une danse
résurrection de la danse athénienne. Et quand Mme D. au milieu d’une danse grave, s’arrête tout à coup, lève le genou jusqu’
échant ce que vous dites là et ce n’est pas juste. Sans doute, Mme D. danse un peu en anglais, comme d’autres en français ou
peu en anglais, comme d’autres en français ou en italien ; mais elle danse surtout en grec, et c’est ce dont vous ne douteri
l’ai déjà dit. Et voilà justement le pire défaut que je trouve à vos danses de caractère, c’est qu’elles sont nationales et q
les aimez surtout en raison de leur exotisme. Vous n’aimez point les danses françaises parce qu’elles parlent notre langage e
us. Ne pensez pas que j’aurais tenu ici toute cette discussion sur la danse si je ne vous admirais pas à l’égal de vos ennemi
nt qu’à la théorie dont nous voudrions la trouver éprise. À propos de danses , je vous ai parlé de Wagner, de Victor Hugo et de
38 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 7 mars. Spectacle de danse de Mlle Brociner. »
7 mars. Spectacle de danse de Mlle Brociner. Vendredi, jour qui depuis un
qui depuis un certain temps semble tout particulièrement propice à la danse , nous avons assisté à une matinée de danse donnée
ticulièrement propice à la danse, nous avons assisté à une matinée de danse donnée dans la presque intimité de la Comédie des
nement fusinés sont autant de caractères de la beauté sémitique. Elle danse , dans un joli costume populaire aux tonalités att
igne rythmique ténue, entrecoupée, ondoyante, Mlle Brociner adapte sa danse avec un sens musical très sûr. Sa danse, car effe
ante, Mlle Brociner adapte sa danse avec un sens musical très sûr. Sa danse , car effectivement elle danse : chose inédite, in
danse avec un sens musical très sûr. Sa danse, car effectivement elle danse  : chose inédite, inouïe à ces Vendredis où toutes
n’est pas parmi les incurables, clientèle ordinaire des Vendredis de danse .
39 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Des différents genres de la danse »
Des différents genres de la danse Les pas que je viens de décrire sont les élémen
t tous ceux qui s’emploient dans l’exécution des différents genres de danse , tels que les pas de bourrée, de sissonne simple
et nombre d’autres figures qui se varient au gré des compositeurs. La danse a deux principaux genres, le grave et le gaia. Da
gai sont compris les ballets, les entrées de ballet, la chaconne, les danses de caractère, tels que la Matelotte anglaise et h
emande, plusieurs sortes de contredanses, etc. Je ne parlerai pas des danses étrangères, telles que la Monferine, les courante
o, la munira, et autres qui se dansent en Espagne : la plupart de ces danses sont peu usitées, et ne peuvent être susceptibles
] Dans le texte original, les noms propres ou communs renvoyant à des danses sont orthographiés systématiquement sans majuscul
de Paris »). En revanche, les noms communs qui désignent les types de danse – appelés « caractères dansés » à l’époque – sont
40 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145
Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de céré
me la meilleure danseuse de son tems, ou parce qu’elle présidoit à la danse des neuf Muses, au son de la lyre d’Apollon. L’on
de la guerre, & qu’il fut perfectionné par Pyrrhus qui inventa la danse Moresque, ou le Passepied : Aquilon ne sçauroit d
semblées ; surtout à la célébration des mariages, où l’on dansoit des danses nuptiales fort licentieuses, qu’ils tenoient des
u rapport de Diogene, qui dit que Socrate y dansoit ordinairement une danse qu’on nommoit la Memphitique, qu’il aimoit fort.
u second Livre de ses Loix, qu’un homme qui n’a pas les élémens de la Danse , passe pour être sans discipline & sans scien
n suivre la cadence des instrumens, & de danser devant ce Roi une danse convenable à son caractere ; ce qui lui attira l’
Censeur prit un Maître à danser à l’âge de 59 ans, pour recorder ses danses . Le bal réglé passoit chez les Anciens pour un di
tous ces Héros conservoient la majesté de leurs caracteres dans leurs danses , quand ils dansoient publiquement : ce qui nous f
nses, quand ils dansoient publiquement : ce qui nous fait voir que la danse , parmi ces grands hommes, étoit une action aussi
t inférer de-là que l’Eglise ne condamne pas absolument l’usage de la danse , mais bien les abus qu’on en peut faire ; sans qu
e, où toute la Cour se distingua par la gravité & la noblesse des danses sérieuses, qui étoient en usage dans ce tems-là,
ur aller souper ; mais pendant que le Roi y fut, on n’y dansa que des danses graves & sérieuses, où la bonne grace & l
ses graves & sérieuses, où la bonne grace & la noblesse de la danse parut dans tout son lustre. Je ne crois pas que d
i. Depuis le mariage de Monsieur le Duc de Bourgogne, on a vû que les danses nobles & sérieuses se sont abolies d’année en
, qui consistoient à faire voir la bonne grace & le bon air de la danse grave, comme il se pratiquoit du tems de la vieil
du tems on ne dansera plus dans les assemblées de cérémonie, que des danses baladines. Cela va à la destruction des danses sé
de cérémonie, que des danses baladines. Cela va à la destruction des danses sérieuses, & confirme avec raison le reproche
il y a douze ou quinze ans ; elles passent chez cette nation pour des danses de contrée : mais dans leur origine, elles passoi
e : mais dans leur origine, elles passoient chez les Anciens pour des danses renversées, comme nous avons dans la Musique l’us
s ignorent, comme bien d’autres choses qui concernent l’origine de la Danse . Voici ce qu’un fameux Poëte de nos jours nous en
Traça le Dieu de Lemnos. Cette strophe tirée d’une Ode faite sur la Danse à l’Académie Françoise en 1714, nous fait voir l’
noit à la belle Ariane, au dire d’Homere. Le Passepied est encore une danse des plus anciennes, puisque Pline nous assure qu’
e nous assure qu’elle tire son origine de la Pyrique, & que cette danse est fort convenable à la jeunesse pour dénouer le
aujourd’hui les mêmes préceptes qui sont renfermez dans nos anciennes danses , autant pour la perfection du corps, que pour la
’Eté dans le grand rond du Cours, pendant le clair de Lune, où chacun danse à sa guise. Je finirai ce Chapitre par ce que nou
u’il m’est arrivé en 1712, que cela n’est pas incroyable. ODE DE LA DANSE , Qui a remporté le premier prix à l’Académie en
airs, La sagesse du Portique N’appesantit point mes vers. Muse de la Danse .Viens, Terpsicore riante, Ce sont des jeux que je
, Ce sont des jeux que je chante, Qui te doivent leurs appas ; Viens, danse au son de ma lyre, Et rends les airs que j’en tir
’en tire, Aussi legers que tes pas. *  Venez Dieux, venez Déesses, Danses Sacrées.La Danse au pied des autels Mena jadis vo
gers que tes pas. *  Venez Dieux, venez Déesses, Danses Sacrées.La Danse au pied des autels Mena jadis vos Prêtresses, Off
rêtresses, Offrir les vœux des mortels : Soleil, par ce seul langage Danse des Bracmanes, peuple des Indes, en l’honneur du
A ta féconde clarté : Prêtres de Mars.Des Saliens sous les armes Les Danses , Dieu des allarmes, Plaisoient même à ta fierté.
rmes, Plaisoient même à ta fierté. *  Du temple viens sur la scêne, Danse , viens-y disputer Aux efforts de Melpoméne L’honn
i-même, Par un prestige que j’aime, Seront bientôt transportez. *   Danses de caractere.Tout ce que la langue exprime Saisit
tere.Tout ce que la langue exprime Saisit lentement l’esprit ; Par la Danse tout s’anime, En un instant tout est dit ; Ses ge
égresse Coule avec plus de mollesse Que Zéphire sur les fleurs. *   Danses des Pantomimes.Grece, féconde en miracles, Chez t
udit de sa conquête, Ou rend gloire à son vainqueur, *   Chœurs des Danses .D’une troupe plus nombreuse, Muse régle les accor
une joie impétueuse Rends dociles les transports, Chaconne.Forme une danse nouvelle, Et de mille autres en elle Confonds la
nne enfin me découvrir. Déja Minerve s’avance, Son air riant & sa danse Calment mes esprits flotans : Prit-elle un autre
ur applaudir au courage Du vainqueur des fiers Titans ? Muse de la Danse . Danses Sacrées. Danse des Bracmanes, peuple des
audir au courage Du vainqueur des fiers Titans ? Muse de la Danse. Danses Sacrées. Danse des Bracmanes, peuple des Indes, e
Du vainqueur des fiers Titans ? Muse de la Danse. Danses Sacrées. Danse des Bracmanes, peuple des Indes, en l’honneur du
oleil. Prêtres de Mars. L’Opéra. Sujets & personnages des Balets. Danses de caractere. Danses des Pantomimes. Pas d’un ama
s. L’Opéra. Sujets & personnages des Balets. Danses de caractere. Danses des Pantomimes. Pas d’un amant & d’une amante
Danses des Pantomimes. Pas d’un amant & d’une amante. Chœurs des Danses . Chaconne. Contredanses. 1. Danse figurée des At
nt & d’une amante. Chœurs des Danses. Chaconne. Contredanses. 1. Danse figurée des Athéniennes, inventée à l’occasion de
41 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-
titut de cette sorte devait se faire accueillant aux novatrices de la danse . Mon illusion, hélas ! devait être de courte duré
u’il n’éprouvait que peu d’envie de m’engager. — Qu’elle m’exhibe ses danses si elle veut, avait-il dit, mais tout ce que je p
veut, avait-il dit, mais tout ce que je pourrai faire, au cas où ces danses me plairaient, ce serait, à la condition qu’elle
’était une voleuse, n’est-ce pas ? — et qui me volait, en outre de ma danse , tous les beaux rêves que j’avais faits. Enfin, e
n Stein, pourquoi il a engagé une femme qui fait une imitation de mes danses alors que vous lui avez écrit, de Berlin, pour lu
t M. Marchand en français, parce que le Casino de Paris annonçait une danse serpentine, et que je ne pouvais pas me laisser d
er une répétition pour qu’une doublure puisse plagier plus encore mes danses . Mais mon impresario m’engagea tellement à montre
mon impresario m’engagea tellement à montrer au directeur ce que mes danses étaient, comparées surtout à celles de l’autre, q
le théâtre. Le même soir je pris sa place et il me fallut répéter sa danse quatre ou cinq fois. Puis nous nous mîmes sérieus
matin, et encore n’avais-je pu épuiser mon programme comprenant cinq danses  : n° 1 la danse serpentine, n° 2 la violette, n° 
n’avais-je pu épuiser mon programme comprenant cinq danses : n° 1 la danse serpentine, n° 2 la violette, n° 3 le papillon, n
° 1 la danse serpentine, n° 2 la violette, n° 3 le papillon, n° 4 une danse que le public désigna plus tard du nom de danse b
le papillon, n° 4 une danse que le public désigna plus tard du nom de danse blanche. Pour finir, j’entendais danser, éclairée
n carreau sur lequel je me tenais, et ceci devait être le clou de mes danses . Mais après le quatrième numéro, mes électriciens
ans autre forme de procès. Je ne voulais pas débuter sans ma dernière danse , mais, devant la menace de mon directeur de déchi
s par céder. Le lendemain je pus tout de même répéter cette cinquième danse , et à l’heure de la représentation tout était prê
t tandis que je dansais. Lorsque le rideau tomba, après une quatrième danse , les bravos furent si assourdissants qu’on ne pou
e : il était impossible… et inutile de continuer à danser. Les quatre danses avaient duré avec les bis, quarante-cinq minutes
que longtemps après que je pus recueillir le bénéfice de ma cinquième danse . Quelques années plus tard seulement j’inaugurai
ème danse. Quelques années plus tard seulement j’inaugurai à Paris la danse du feu et du lys, et cela une fois encore aux Fol
42 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131
Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses , mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’ê
nses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses . Si l’on ne doit pas aimer à danser, on ne doi
nser les autres. Prendre plaisir à être spectateur ou spectatrice des danses , c’est leur donner une sorte d’approbation, et pa
le faire avec bienséance. Enfin, on ne peut s’arrêter à regarder les danses sans être en même temps témoin de beaucoup de fam
stres protestans dans leur chapitre dixième de leur traité contre les danses . Il est si conforme aux principes de la religion
s tables étant levées, si les ménétriers entroient pour commencer les danses , qu’ils partissent de là. Qu’ils se retirent donc
nt notre exemple. » N’étant permis à personne d’aimer à regarder les danses , que doit-on donc penser des ecclésiastiques, et
des ecclésiastiques, et surtout des curés qui, lorsqu’il se fait des danses dans leurs paroisses, en sont tranquilles spectat
er, quelque mauvais qu’il soit ? Un curé qui se rendra spectateur des danses qui se font dans sa paroisse, aura-t-il bien du z
leurs soins à les en garantir. Est-ce là ce que font, par rapport aux danses , les curés qui y assistent ? Leur présence dit-el
rai que les curés qui ne se font point de scrupule d’être présens aux danses de leurs paroissiens, prétendent excuser une cond
par votre propre bouche ! En effet, s’ils croient leur présence aux danses nécessaire, ou du moins utile pour empêcher des d
s qu’ils croient avoir lieu de craindre, ils conviennent donc que les danses peuvent facilement donner lieu à ces désordres ;
eu à ces désordres ; et dès-lors, bien loin de paroître approuver les danses par leur présence, ne doivent-ils pas au contrair
eut, à tous. Je veux même que la présence des curés qui assistent aux danses , arrête certaines libertés plus grandes ; (ce qui
-dire les mauvais désirs et les autres mauvais effets cachés, que les danses des personnes de différent sexe produisent nature
ent de s’opposer aux maux sans nombre et très-grands qui naissent des danses , quel parti prendra-t-il ? Ce ne sera pas d’être
danses, quel parti prendra-t-il ? Ce ne sera pas d’être présent à ces danses  ; mais de parler souvent en chaire contre elles ;
43 (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247
rt de baller. – Traduction d’Amyot. Avertissement sur l’art de la danse , et de ses rapprochemens avec la Poésie. E n
je fus frappé de l’analogie des règles de la Poésie avec celles de la Danse . Je sentis la justesse de cette observation de M.
dier1 l’Art Poétique, mais à calquer sur ce Poëme les préceptes de la Danse . Je trouvai plaisant de transformer, sans trivial
un que je ne crois pas tout-à-fait inutile. Division de l’art de la danse . Ce petit Poëme est divisé en quatre Chants, a
ns ce genre ; il finit par une courte digression sur l’histoire de la Danse , depuis Beauchamps, Maître des Ballets de Louis x
Dauberval. Le second Chant présente les caractères et les règles des Danses françaises et étrangères. L’auteur cite pour exem
aintien et les défauts des danseurs. Le troisième Chant traite de la Danse théâtrale et des trois genres principaux de Danse
Chant traite de la Danse théâtrale et des trois genres principaux de Danse indiqués par la nature, d’après les différentes t
ra, l’enthousiasme du public, ne peuvent s’y trouver. La saison de la Danse est celle de la jeunesse ; et comme chaque printe
Tous deux, nous réglons la cadence, Toi, pour les vers, moi, pour la danse . Pour tes talens, moi, pour les miens, Versailles
écrits ; Tu fus, je suis. N. B. pour les rapprochemens de l’Art de la Danse et de celui de la Poésie. Vu les transpositions d
if ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. L’art de la danse . Chant premier. Chant I, vers C’est en v
ace, adresse, élégance1, Si son astre en naissant ne l’a fait pour la Danse , Dans sa lourde structure il est toujours captif 
illés, ont dansé les Amours. Quel que soit le sujet exprimé par la Danse , Que toujours votre pas s’unisse à la cadence8 :
lupart, emportés d’une fougue insensée, Livrés aux vains écarts d’une Danse forcée, Croiraient se dégrader, dans leurs pas mo
ié se détourne à l’instant. Sur les phrases de l’air phrasez aussi la Danse  ; Les momens de repos indiquent la cadence. Ce pa
par-tout le même enchaînement13. Heureux qui, dans ses pas, d’une danse légère Passe du grave au doux, du plaisant au sév
les yeux d’abord, plut par sa nouveauté : Bientôt, on ne vit plus que danses triviales ; Terpsicore imita les postures des hal
la province admirer le sauteur. Que ce genre jamais ne souille votre Danse . Imitez de Vestris la badine élégance17, Le burle
nt bien d’accord entre eux : Le pas le plus brillant, la plus aimable danse , Ne peuvent plaire aux yeux, s’ils blessent la ca
r, Et soumit Terpsicore aux règles du devoir. Par ce maître savant la Danse réparée N’offrit plus rien de rude à la scène épu
ossière En public à Paris y monta la première ; &c. Art de la danse . Chant II. Chez nos dévots aïeux, le th
-temps, dans la France, un plaisir ignoré. Succédant aux tournois, la Danse encor grossière, Chez nos rois, à Paris, y monta
au rang d’Académie12 ; Et même on reconnut, au sein du parlement, La Danse théatrale, un noble amusement13. D’un trait de
ment, La Danse théatrale, un noble amusement13. D’un trait de cette Danse , en graces si fertile, Le français, né léger, fit
t de cette Danse, en graces si fertile, Le français, né léger, fit la Danse de ville14 ; Chant II, vers Agréable indiscre
’enrichit d’une simple élégance : Un Menuet parfait est la plus noble Danse . En vain, mille danseurs y pensent arriver, Et ce
rcel vit dans un Menuet17 ! La musique changea. Pour la suivre, la Danse Laissant le Menuet, orna la Contre-danse18, Fit d
it sur la scène Un opéra charmant, tiré d’un conte obscène. De ces Danses sans art, le genre très-borné, N’est souvent qu’u
ns le vrai talent, de l’ignorance altière, Et chassons de nos bals la Danse grimacière. A quelques traits d’humeur, mêlons de
st borné son talent. De ce couple, voyez l’éternel sautillage ; Il danse dans Paris, comme on danse au village. Ses pas lo
ce couple, voyez l’éternel sautillage ; Il danse dans Paris, comme on danse au village. Ses pas lourds et grossiers, dépouill
e pas, se tord en tous les sens. D’un prêtre de Bacchus, l’un a la Danse folle, Et l’autre est sérieux comme un maître d’é
a, c’est un autre fou sans nature et sans art, Qu’un beau feu pour la Danse échauffa par hasard : D’amour-propre pétri, malgr
ré son corps rustique, Fièrement il néglige et graces et musique ; Sa danse déréglée, en ses pas vagabonds, Ne s’élève jamais
 ; Plus je les vois mouvoir, plus mon œil est blessé. Vainement de la Danse elles ont la manie : Un instrument discord n’a ja
charmez-moi, mais ne m’étonnez pas. Je ris de ces sauteurs dont la Danse forcée Malgré tout leur travail, reste froide et
poudreux au bout de la carrière, &c. Elle peint les festins, les danses , et les ris ; &c… Loin ces rimeurs crainti
ue Garde dans ses fureurs un ordre didactique ; &c… Art de la danse . Chant III. Du sage Despréaux, parodian
parodiant les sons, Prouvons, en répétant ses savantes leçons, De la Danse et des Vers l’heureuse analogie. De l’Ode, la
levant jusqu’au ciel son vol ambitieux, La Chaconne sans doute est la Danse des dieux. Aux lutteurs en Aulide2, elle ouvre la
ardeur il se sent emporté, Abandonne un instant la régularité ! La Danse Pastorale5 amuse, flatte, éveille, Quand, choisis
es pas savans que commande un grand air ; Du peuple, peignez-nous les danses expressives, Présentez-en par-tout les images naï
’en choisir les plus aimables traits. L’esprit a son clinquant, la Danse a ses bluettes. Naguères, de Stutgard nous vinren
s tourner, l’amant n’osa plus soupirer. On vit chaque berger, dans sa danse nouvelle, Fidèle à la pirouette, encor plus qu’à
de Vénus, tourna deux fois en l’air. Ce n’est pas quelquefois qu’une Danse un peu fine, Sur un air sémillant, ne joue et ne
r pirouette, Quand j’attends un danseur, m’offrir une girouette. La danse à l’Opéra doit enchanter les yeux, Et non les eff
gré tous les Bravo d’un aveugle parterre17, Ne passez pas le but : la Danse est l’art de plaire. J’aime sur le théâtre un
e agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Art de la danse . Chant IV. L’art de la Danse, informe e
n objet aimable. Art de la danse. Chant IV. L’art de la Danse , informe et grossier en naissant, N’était qu’un s
rracha des larmes. Gardel, après Noverre, à nos yeux rappela5 Cette Danse expressive où Pylade excella6. Des Ballets d’a
ire. fin du quatrième chant de l’art poétique. De l’éducation la Danse est le vernis : C’est au maintien décent qu’on at
8 une heureuse alliance Dans le rang des beaux arts peut maintenir la Danse . Tout près de mon automne, en cet art gracieux
ines salutations au chœur par le grand-chantre, qui ressemblent à une danse grave et antique. Le grand-chantre ballera au pre
n homme court et gros n’a jamais d’élégance. 2. S’enlever, terme de Danse , c’est quitter la terre par un élan, sauter haut
la moyenne et la petite ; ce qui donne nécessairement trois sortes de Danse . 1°. Le genre noble ou sérieux ; 2°. le genre gal
87, comme premier danseur et maître de ballets ; grand, bien fait, sa Danse est le genre grave ; il est l’auteur des ballets
 ; termes dont on se sert dans la poésie, dans la musique, et dans la Danse , pour exprimer la même chose. En Danse, c’est l’o
e, dans la musique, et dans la Danse, pour exprimer la même chose. En Danse , c’est l’observation exacte des mesures de l’air
Danse, c’est l’observation exacte des mesures de l’air sur lequel on Danse , et des divisions de ses mesures. Il faut une si
ême temps, que le spectateur ne sache laquelle de la musique ou de la Danse obéit à l’autre. Tous les mouvemens appartiennent
ou de la Danse obéit à l’autre. Tous les mouvemens appartiennent à la Danse , comme tous les sons appartiennent à la musique ;
rs d’Italie, qu’on nomme grotesques, ne cherchent qu’à étonner ; leur Danse est ignoble : ils semblent ignorer que la Danse e
t qu’à étonner ; leur Danse est ignoble : ils semblent ignorer que la Danse est un art de plaire. 10. Battement, terme de D
ignorer que la Danse est un art de plaire. 10. Battement, terme de Danse , lorsqu’une jambe frappe sur l’autre. 11. Ronds
, lorsqu’une jambe frappe sur l’autre. 11. Ronds de jambe, terme de Danse qui indique le mouvement que doit faire une jambe
eut un pas de Lapon qui obtint les plus grands applaudissemens. Cette danse est d’un comique bas. 17. Auguste Vestris, dans
emier acte ballet de Pâris, qui est un chef-d’œuvre de composition en Danse , était au-dessus de tout ce qu’on a pu voir comme
’adresse et l’expression à la grace la plus parfaite. 18. Lorsque la Danse était dans la plus grande vogue chez les Romains,
la plus grande vogue chez les Romains, Lucien, dans son Traité sur la Danse , a dit : « Il faut que le danseur ait le corps fe
fut une desplus charmantes danseuses de l’Opéra ; Elle avait dans sa Danse , ce moelleux, ce ballon, qui lient si bien la mus
sa Danse, ce moelleux, ce ballon, qui lient si bien la musique et la Danse . Mad. Pérignon, qui lui succéda dans le même genr
ume de l’hôtel Guénégaud, l’opéra de Pomone,au mois de mars 1671. Les Danses étaient de la composition de Beauchamps, sur-inte
e Beauchamps, sur-intendant des ballets du Roi.   « Les spectacles de Danse avaient été formés jusqu’alors par les personnes
spectacle, en 1672, il donna les Fêtes de l’Amour et de Bacchus. Ses Danses étaient des fragmens de différens ballets de la C
uchamps, Saint-André, Favières et Lapierre ». Traité historique de la Danse , par Cahuzac ; &c. ou Recueil des Opéras, tom
Opéras, tome 1. 23. Beauchamps, directeur de l’Académie royale de Danse , compositeur et sur-intendant des ballets du Roi
public a aimé qu’on l’étonnât. Cependant son genre ordinaire était la Danse grave. Il donna une forme nouvelle à la Chorégrap
chanoine de Langres, avait inventée, en 1588. 24. Temps, terme de Danse . Un pas est composé d’un ou de plusieurs temps ;
er d’une position ou d’une attitude, à une autre. Les temps sont à la Danse ce que les notes sont à la musique ; ils ont diff
Dupré, surpassa tous ses prédécesseurs par sa grace, la gravité de sa Danse , et la noblesse de ses attitudes. Sa taille était
c en fait le plus grand éloge, ainsi que Dorat, dans son chant sur la Danse , du poëme de la Déclamation. 28. Gaetan Vestri
es plus grands talens qu’on ait vus dans son art. On peut dire que sa Danse était spirituelle. Il charma tout Paris, sans jam
is, sans jamais faire un tour de force. 32. Grace, comme terme de Danse , est un point de perfection, qui devrait être le
succombé en 1803, à la fleur de son âge, aux violens exercices de la Danse . Une femme doit éviter de danser comme un homme.
ressource de la gaîté française ». Cahuzac, Traité historique de la Danse . 2. « Le dimanche 15 octobre 1581, festin de l
t assuré. Des Représentations en musique, p. 271. 3. Tricotets ; Danse ancienne que dansait souvent Henri iv. Elle est c
écuté avec précision par tout un quadrille. Gardel l’aîné plaça cette Danse dans le ballet de Ninette à la Cour en 1780 : ell
e pas d’un ballet qui fut exécuté avec beaucoup de magnificence ». La Danse fut un des amusemens favoris de Henri iv. On trou
ballets dans plusieurs desquels ce Roi dansa. Cahuzac, Traité de la Danse . – Voyez les Recherches sur les Théâtres par Beau
s bals de cérémonies d’Athènes ; il tenait à honneur d’y exécuter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie. Traité
ter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie. Traité de la Danse ancienne, par Cahuzac, tome premier, chap. 3. So
ous les hommes, au jugement des dieux même, n’a pas seulement loué la Danse comme une chose qui sert à donner de la grace ; m
prendre en sa vieillesse, tant il admirait cet exercice. Traité de la Danse , dialogue de Lucien.   Caton, le plus sévère des
s Romains, à l’age de soixante ans, crut devoir se faire recorder ses Danses , afin de paraître moins gauche dans un bal de Rom
de paraître moins gauche dans un bal de Rome. Traité historique de la Danse par Cahusac, tome premier, chap. 3. 7. Le spec
public de l’Opéra n’existait pas encore. Louis xiv aimait beaucoup la Danse théatrale, et depuis son enfance jusqu’à l’âge de
t original entre les mains, intitulé ainsi :   État des Sujets de la Danse employés aux fêtes de la Cour à Fontainebleau, en
xécutaient sous le masque. Il y avait des masques selon les genres de Danse , sérieux ou nobles, galans, comiques, &c. Cet
iquer le mouvement et le caractère de l’air. La Passacaille était une Danse très-grave, à une seule personne. 11. Voyez le
ne Danse très-grave, à une seule personne. 11. Voyez le procès des Danses débattu entre Philippe Vincent, &c. et les Jé
s Jésuites, imprimé à la Rochelle en 1646. 12. L’Académie Royale de Danse , établie par Louis xiv au mois de mars 1661, en v
ainsi :   « Louis, par la grace de Dieu, &c. Bien que l’art de la Danse ait toujours été reconnu l’un des plus honnêtes e
opos d’établir dans notre bonne ville de Paris une Académie royale de Danse composée de treize des plus expérimentés dudit ar
de tous les droits des officiers commensaux de la maison du roi. La Danse Théatrale, ainsi dénommée, pour la distinguer de
du roi. La Danse Théatrale, ainsi dénommée, pour la distinguer de la Danse de société qu’on appelle vulgairement Danse de vi
pour la distinguer de la Danse de société qu’on appelle vulgairement Danse de ville. 14. Danse de Ville, est celle qu’on
la Danse de société qu’on appelle vulgairement Danse de ville. 14. Danse de Ville, est celle qu’on exécute au bal. 15. L
5. L’usage des bals est établi dans l’antiquité la plus reculée. « La Danse simple, qui ne demande que quelques pas, et les g
cile dansèrent avec autant de modestie que de dignité ». Traité de la Danse ancienne et moderne, par Cahusac. 16. Le Menue
e la Danse ancienne et moderne, par Cahusac. 16. Le Menuet est une Danse grave, qui s’exécute à deux. Le pas de menuet est
rre, parce que l’on ne saute pas. Marcel disait : « Le menuet est une Danse froide, mais nécessaire à l’éducation ; lorsqu’un
est une Danse froide, mais nécessaire à l’éducation ; lorsqu’un homme Danse bien le menuet, il a des graces dans tout ce qu’i
hommage que vous doivent tous les gens de notre art. Souffrez que je Danse devant vous, et que je profite de vos conseils. V
out à coup : « Monsieur, l’on saute dans les autres pays ; mais on ne Danse qu’à Paris ». Helvetius, de l’Esprit ; Discours
elvetius, de l’Esprit ; Discours 4, chapitre 15. 18. Contredanse ; Danse de société dont la mesure est à deux temps. On sa
ce prirent la place de la grace et de l’aimable gaité. 19. Walse ; Danse suisse, air à trois temps. Son pas tient la valeu
uettant deux à deux et parcourant un cercle autour de la salle. Cette Danse est sans nulle combinaison ; c’est l’art en enfan
nomme sauteuse.   Anglaise. L’air est à deux temps très-vifs. Cette Danse s’exécute sur deux colonnes parallèles, une d’hom
on pas ne tient qu’une mesure. Mais lorsque les Anglais brodent cette Danse , ils frappent la terre du talon et de la pointe a
és dans ce genre, qui ressemble un peu à la cosaque. 20. Il est des Danses allemandes qu’on nomme boiteuses ; l’air est à tr
danse française. Son pas est simple, il ne tient qu’une mesure. Cette Danse est très-agréable, lorsqu’en la dansant on fait a
l’indécence la firent bannir de la bonne compagnie. 21. Fandago ; Danse espagnole, qui s’exécute en jouant des castagnett
t fort animée et très-brillante, ainsi que le boléro.   Provençale ; Danse de Provence, gaie, vive et charmante, air à deux
t fort leste ; il saute très-haut, en faisant ce pas. 23. Cosaque ; Danse triviale de Pologne. C’est un composé de grimaces
t, c’est-à-dire, en ne chargeant pas les mouvemens. 24. Pas Russe ; Danse que le peuple Russe exécute avec trivialité et do
ux, genoux tournés en dedans. 1. Chaconne, terme de musique et de danse . Cet air est à trois temps, un peu vif ; en génér
, mineur, majeur, crescendo, &. Il prête singulièrement bien à la Danse noble ou grave. La Chaconne est en Danse ce qu’es
ête singulièrement bien à la Danse noble ou grave. La Chaconne est en Danse ce qu’est un concerto en musique pour les solo, q
ie en Aulide, c’est sur un air de Chaconne que se fait la lutte de la Danse . 3. Gaetan Vestris, père d’Auguste Vestris, obt
s, obtint pendant trente ans le plus grand succès dans cette sorte de Danse , qui n’exige pas de tours de force, mais de l’adr
eu d’artifice. 5. Le genre des bergers est un des plus aimables en Danse  ; il prête à la grace et tient le milieu entre la
s aimables en Danse ; il prête à la grace et tient le milieu entre la Danse grave, qui presque toujours est froide ; et le ge
la harpe, jouant très-bien du violon ; il composa beaucoup d’airs de Danse , entre autres, une fort belle chaconne qui eut un
e Mademoiselle Prevost le courait avec grace. 9. Le fleuret, pas de Danse qu’on place souvent dans le passe-pied, et qui a
dresse, sentiment expressif que l’ame seule peut donner. Son genre de Danse terre à terre charmait généralement. Personne ne
ces dansent comme elle. 12. Le comique est le troisième genre de Danse  ; il exige une taille courte et vigoureuse. Comme
e courte et vigoureuse. Comme cette forme donne plus d’agilité, cette Danse est plus gaie, plus surprenante, et, en général,
genre sérieux et le demi-caractère. On n’a rien vu de plus parfait en Danse , pour l’exécution, la correction et la vivacité.
ée à l’Opéra en 1766, elle se retira du théâtre en 1780. Son genre de Danse était noble et sérieux : sa taille grande et svel
ande et svelte lui donnait de l’élégance. Ce fut un talent parfait en Danse , ainsi qu’en pantomime : elle était élève de Lépi
d, lorsque le duc de Virtemberg avait un des plus beaux spectacles en Danse qu’on ait vus en Europe. 16. La foule des spec
é aux équilibres. Jadis nos danseurs les plus célèbres, au milieu des Danses les plus graves, s’arrêtaient en équilibre sur la
religieux turcs surpassent de beaucoup nos fameux tourneurs, dans la Danse du moulinet qu’ils exécutent pour célébrer la fêt
n compagnon. 17. Voilà ce qu’un philosophe anglais écrivait sur la Danse , il y a près d’un siècle, c’est-à-dire en 1711. …
t-à-dire en 1711. …… Comme l’art imite la nature, on peut dire que la Danse l’imite à l’égard de la plus haute perfection et
s haute perfection et lorsqu’elle est la plus charmante. Le but de la Danse tend à relever la beauté ; et c’est pour cela que
onde parce qu’ils font des sauts extraordinaires…. La manière dont on danse sur nos théâtres est très-fautive à cet égard, &a
i, édition de 1731. 1. Cahusac, auteur du Traité historique de la Danse ancienne et moderne, trois volumes. Voyez aussi l
uite de ses Réflexions sur la Poésie et la Peinture ; le Traité de la Danse par Lucien, deuxième dialogue ; et des Ballets an
emier chant. Noverre, célèbre maître de ballets ; ses Lettres sur la Danse ont eu la réputation la plus grande et la plus mé
ramatique était de leur temps en possession des grands spectacles. La Danse théatrale s’en empara à son tour. Pylade et Bathy
se voir en lui comme en un miroir ». Lucien, liv. 2, Dialogue de la Danse . 9. Télémaque, ballet pantomime de Pierre Gar
réunissez tous les tableaux épars, et vous réussirez. Lettres sur la Danse , par Noverre, page 63, seconde édition. 12. Do
p;c. Ce dernier ballet offre un pas remarquable ; c’est la Pyrrhique, Danse militaire inventée, dit-on, par Pyrrhus, fils d’A
aucun succès à Lyon, à ce que dit M. Noverre dans ses Lettres sur la Danse , lettre 6, page 93. 15. Pierre Gardel et August
autres fleurs : Il dotait la jeunesse en lui gagnant les cœurs ». La Danse , Chant 4 du poème de la Déclamation de Dorat. 1
é sa dépense, et double sa gloire ». Cahusac,Traité historique de la Danse , ancienne et moderne, tome 2, p. 114. 19. Les p
44 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
primitif de l’Opéra Français132 C’est un Spectacle de Chant et de danse que Quinault a voulu faire ; c’est-à-dire, que su
ix, et aux yeux par les pas, les gestes, les mouvements mesurés de la Danse . Tout ce qui se fait sur le Théâtre doit être ple
e. Il était donc nécessaire, pour remplir l’objet de Quinault, que la Danse , qui allait former une partie considérable de son
uel était son dessein ? C’était (n’en doutons point) de s’aider de la Danse pour faire marcher son action, pour l’animer, pou
s de l’action théâtrale ? Serait-il possible qu’il eût fait entrer la Danse dans sa composition comme une partie principale,
ses pas, et de se rappeler les différents emplois qu’avait remplis la Danse chez les Grecs, chez les Romains, et dans les der
Vive, saillante, estimable et dangereuse tout à la fois en Grèce, la Danse y fut un Art qui servit également au plaisir, à l
corps. Dans cette succession historique des différents emplois de la Danse , on voit distinctement les divers degrés de beaut
de Quinault nous prouvent qu’il a connu parfaitement l’histoire de la Danse et toutes ses possibilités. Il faudrait cependant
acun de leurs emplois différents. En effet la Poésie, la Peinture, la Danse , la Mécanique n’y sont jamais que dans les lieux
eût été remplie, le Théâtre m’eût offert dans ce moment le tableau de Danse le plus noble, le plus vif, le mieux lié à l’acti
ars !  Quel coup de pinceau mâle ! Quelle occasion énergique, pour la Danse , pour la Musique, pour la Mécanique ! Je vois cep
mble de ses mouvements. Peut-être est-ce le fond le plus riche que la Danse théâtrale, aidée du secours des machines, ait jam
faire apercevoir, combien j’aurais pu être satisfait, si le jeu de la Danse et le mouvement des machines s’étaient adroitemen
ège de Scyros dans Alceste. Lorsqu’on connaît ce que peut exécuter la Danse , on ne saurait être incertain sur le projet de Qu
s les évolutions militaires qui sont de l’institution primitive de la Danse [Voir Danse Armée, Danse de la Grue] ; qu’on les
ions militaires qui sont de l’institution primitive de la Danse [Voir Danse Armée, Danse de la Grue] ; qu’on les suppose pour
es qui sont de l’institution primitive de la Danse [Voir Danse Armée, Danse de la Grue] ; qu’on les suppose pour un moment ex
uccession rapide de tous ces divers tableaux, rendus avec art par des Danses expressives, on aura alors une idée de l’esquisse
uinault, et quel dessein pour un Spectacle de Chant, de Musique et de Danse  ! Tout ce que la Magie a de redoutable ou de sédu
out ce que la Magie a de redoutable ou de séduisant : les tableaux de Danse de la plus grande force, ou de la plus aimable vo
ntracte, Entrée] Supposons un pareil dessein exécuté par le Chant, la Danse , les Symphonies, la Décoration, les Machines, et
Machines, et jugeons133. 132. Je dois me borner à ce qui regarde la Danse , et je ne puis traiter qu’en passant cet objet va
45 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale »
Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale Le Théâtre Lyrique est en possession
Théâtre Lyrique est en possession peuvent donc être convenables à la Danse . Pylade et Bathylle ont rendu autrefois sur leurs
en quelque sorte à la gloire de ces deux hommes célèbres, honora leur Danse d’une dénomination nationale146. Lorsqu’il s’élèv
oire des Artistes fameux, à côté des Pylades et des Bathylles ; et sa Danse digne seule de ce nom sera désormais appelée la D
thylles ; et sa Danse digne seule de ce nom sera désormais appelée la Danse Française. 146. Elle fut appelée Danse Italique
om sera désormais appelée la Danse Française. 146. Elle fut appelée Danse Italique.
46 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre V. De quelques Danses des Romains »
Chapitre V. De quelques Danses des Romains Les Bacchanales, qu’originairement
e, les convulsions, la fureur qui était de l’essence primitive de ces Danses , furent dans l’imitation métamorphosées en des ex
s de gaieté, de plaisir et de volupté. Ainsi les Grecs en formant les Danses lascives qui étaient les copies des Bacchanales,
rent aux premières figures, des figures nouvelles plus piquantes. Les Danses de Bacchus devinrent les Danses de l’Amour, et su
figures nouvelles plus piquantes. Les Danses de Bacchus devinrent les Danses de l’Amour, et successivement les danses de l’Amo
ses de Bacchus devinrent les Danses de l’Amour, et successivement les danses de l’Amour furent le tableau de la plus effrénée
r le plaisir, commencèrent d’abord par où les Grecs avaient fini. Les Danses nuptiales, qui, sous cette dénomination nouvelle,
47 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »
Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens Tout était mystère dans la
uples qu’ils avaient intérêt de séduire. C’est dans cet esprit que la Danse fut un des points fondamentaux de leur culte. Cel
me le Soleil placé dans le milieu du ciel, et ils figuraient par leur Danse le cercle des signes célestes sous lequel l’Astre
el l’Astre de la lumière fait son cours journalier et annuel18. [Voir Danse astronomique] Ils exécutaient les autres dans la
temple, les exploits, les conquêtes et les bienfaits d’Osiris. Leurs Danses en étaient la représentation animée : d’abord, ét
; et ce spectacle aussi imposant que magnifique était terminé par des Danses vives et gaies qui faisaient passer la joie et l’
exécutaient alors sur le rivage, dans les rues et dans le temple, des Danses funèbres, qui exprimaient le malheur que les Peup
pparition du nouvel Apis. Dans ce moment, les fêtes, les festins, les danses recommençaient, comme si Osiris eût paru lui-même
appelant cette fête, que le Peuple de Dieu imagina dans le désert, la danse sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit
se sacrilège autour du veau d’or. Saint Grégoire dit, que, plus cette danse fut nombreuse et solennelle, plus elle parut abom
ut abominable aux yeux de Dieu, parce qu’elle était une imitation des danses impies des idolâtres. Comme les Prêtres d’Osiris
48 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »
Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse L’enchantement de la fausse Oriane dans l’Opéra
hantement de la fausse Oriane dans l’Opéra d’Amadis est une action de Danse épisodique. [Voir Enchantement] Elle forme par el
espèce. Il n’y a point d’Opéra de Quinault qui ne puisse fournir à la Danse , un grand nombre de ces actions, toutes nobles, t
faiblesse primitive. [Voir Divertissement] La Mothe n’a connu que la Danse simple. Il l’a variée dans ses Opéras, en lui don
saire. Ce ne sont partout que des divertissements dans lesquels on ne danse que pour danser. Les habits sont différents. L’in
’une jeune Odalisque qui a des desseins sur le cœur de son Maître. Sa Danse était formée de toutes les jolies attitudes qui p
ontinu. [Voir Coupe, Couper] On est dans l’habitude de ne regarder la Danse au Théâtre Lyrique, que comme un agrément isolé.
ment, qui seul peut n’être qu’une Fête générale, il y a une entrée de Danse , qu’on puisse en ôter sans nuire à l’économie tot
te] Si quelque Danseur entre ou sort sans nécessité, si les Chœurs de Danse occupent la scène ou la quittent, sans que l’acti
ût. Ainsi dans un Opéra, quelque brillante en soi que puisse être une Danse inutile, elle doit toujours être regardée comme c
pour ne laisser voir que l’Auteur. Tel est toutefois l’attrait de la Danse en action, que nous l’avons vue, il n’y a pas lon
ie des Jeux Olympiques déjà terminés, est cependant alors l’action de Danse qu’on représente par un déplacement inconcevable.
a réflexion démontre parfaitement absurde149. Tant il est vrai que la Danse en action cause une émotion si vive, lorsqu’elle
49 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
ne seconde qui existait chez l’homme, à laquelle on a donné le nom de Danse ou de Ballet. Telles sont ses deux causes primiti
ont ses deux causes primitives : « On voit par là, que le chant et la danse ne sont pas moins naturels à l’homme que la voix
uis qu’il existe des hommes, il y a eu, sans doute, des chants et des danses  ; on a chanté et dansé depuis la création jusqu’à
ario delle Arti e de’ Mestieri del Griselinia .) [1] Le chant et la danse une fois connus, ces arts servirent à célébrer l’
blics. Peu à peu on dansa sur les théâtres, et les Grecs mêlèrent des danses à leurs tragédies et à leurs comédies ; les Romai
es actions héroïques ou comiques, exprimées par les gestes et par des danses , qu’exécutaient Pylade et Bathyle, les deux premi
taines puissances dans ce royaume, fit encore éprouver une chute à la danse et aux ballets ; les Italiens perdirent leur goût
présent. [2] Le très petit nombre d’ouvrages que l’on a écrit sur la danse , et le peu de valeur de quelques-uns m’ont encour
règles aux mimes ; il a aussi écrit sur l’art, proprement dit, de la danse  ; mais ses instructions à cet égard, se bornent à
t parlé de tout ce qui concerne le mécanisme, et même le charme de la danse , son ouvrage ne serait pas pour nous aujourd’hui
provenant des écoles des plus grands maîtres, qui ont fait faire à la danse moderne des progrès immenses, et qui l’ont tant e
tant des artistes médiocres que des spectateurs sans connaissance. La danse est en effet un art difficile, et qui ne peut pas
t par de ridicules pirouettes » ; tandis qu’un véritable danseur, qui danse en suivant toutes les règles, qui se dessine avec
mouvements, à ses pas, de la souplesse et une délicate légèreté à sa danse en général, ne produit de vives sensations que su
ière de se poser, et de se dessiner dans les diverses attitudes de la danse . [8] Ce sera aux élèves à bien étudier ces lignes
onnus par leur science « Qui, sans être danseurs, parlent beaucoup de danse . » Je crois que les écrits de ces hommes, qui on
té remplacés par quelque bon traité théorique, sur le mécanisme de la danse , écrit par un Dauberval, un Gardel, un Vestris, o
d il ne tient pas essentiellement au sujet ; c’est la pantomime et la danse que je traite ; je veux laisser tout l’honneur du
vero. [traduction] Metastasio . 6. Si je formais une école de Danse , je mettrais de suite en pratique ce moyen que j’
e, à celui d’une longue et fatigante description des mouvements de la danse , qui ne ferait souvent qu’embarrasser et confondr
50 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse sim
Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse simple, la supériorité q
rité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse simple, la supériorité qu’a un beau tableau d’his
t avec moins de difficulté. Or, le talent supposé dans le Danseur, la Danse en action lui fournit autant de moyens d’expressi
udes, de progrès en progrès, il a dessiné la figure entière. C’est la Danse simple. Son imagination s’est échauffée par les c
ables se retracent ; les couleurs parlent, la toile respire. C’est la Danse en action. Jeunes talents qui entrez dans la carr
s sans nombre que les images fournissent au véritable talent. Plus la danse , comme la peinture, embrassera d’objets ; et plus
e sorte de vie. On ne saurait faire qu’un seul tableau, de toutes les Danses simples qu’a exécutées, pendant vingt ans, le mei
51 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « De la manière de jouer les airs de contredanse. » pp. 129-132
venir l’inconvénient qui détruit chaque jour la bonne exécution de la danse , en lui faisant perdre tout son moelleux et son é
chant et du mouvement de la mesure. Le vrai mouvement élastique de la danse est un ; jouer trop lentement ou trop vite gêne s
t de frappement produirait celui semblable à l’exécution double de la danse  : c’est alors qu’il pourra se faire une idée de l
idée de la difficulté qu’un jeu trop pressé offre à l’exécution de la danse . Cette difficulté se fait presque toujours sentir
e la danse. Cette difficulté se fait presque toujours sentir quand on danse au piano ; instrument ingrat par la vitesse de so
tems simples de la mesure, qui donne l’expression à l’exécution de la danse . Un autre défaut que nous reprocherons aux musici
e choix des contredanses, plutôt que le besoin pour l’exécution de la danse . Il existe un mésaccord parmi les musiciens et le
a danse. Il existe un mésaccord parmi les musiciens et les maîtres de danse , sur la qualité des contredanses : les uns veulen
ègle sur la qualité du chant, et que lui, le musicien et le maître de danse sont d’accord qu’un air de contredanse, facile à
52 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »
M. Paul Franck, directeur de l’Olympia, pour avoir bien mérité de la danse  ; chargé d’un commandement difficile, il n’a cess
in en faisant figurer au programme de son spectacle trois vedettes de danse . Ceci pour l’intention ; quant à la réalisation d
ieux dans cet art de terroir. Mais il n’y a personne pour défendre la danse espagnole, antique comme les exploits du Cid, féc
es loin avec elle de cette sombre ardeur, de cette absorption dans la danse que nous retrouvions encore chez ces somptueuses
ande illustration d’outre-Rhin. Il n’y a pas de livre allemand sur la danse — sauf celui du charmant Oscar Bie — qui ne lui c
isation des attitudes, sur le pastiche d’œuvres plastiques que sur la danse proprement dite. Sa physionomie est originale, ma
des mouvements caractéristiques de l’Extrême-Orient figurer dans des danses indiennes de l’Amérique. On s’étonne encore de vo
ant de la forme. Pourquoi faut-il qu’on attribue une valeur d’art aux danses où l’élément dynamique et rythmique est ostensibl
s « extrachorégraphiques » tandis qu’on hésite à faire confiance à la danse pure, dépouillée de tout apport étranger à sa nat
53 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 février. Une grande danseuse russe. Mme Véra Tréfilova. — Émotion et abstraction. — Mélodie continue. — Exotisme transposé. — Deux Moscovites : Novikoff, Clustine. »
sérénité si noble et que rien d’oratoire ni de mesquin ne ravale. Les danses de Tréfilova portent l’empreinte de ce que les mo
ointes brèves et carrées, est sculpté par un merveilleux artiste : la danse classique. Artiste qui ne se contente pas de coul
statue vivante, n’exprime que cette unique fonction : l’esprit de la danse . Cela fait qu’une simple préparation de Mme Tréfi
inition déduite par le grand prosateur français est aussi celle de la danse classique incarnée en Mme Tréfilova. Car cet art
atre autres pas dits de caractère. Une transcription plausible de ces danses , le dénombrement raisonné des pas dépasseraient l
n ne la désagrège ; et c’est ce « legato » merveilleux qui fait de la danse de Tréfilova un langage de formes articulé. Car n
upées ou de ce hoquet intermittent qui, emprunté au vocabulaire de la danse , parvient à donner le change à une partie du publ
e acte de Coppélia, éliminé à l’Opéra, Mme Tréfilova nous donna une «  danse japonaise » que je voyais venir avec une appréhen
t illusoires, de leur art ? La « japonerie » de Mme Tréfilova est une danse classique, entièrement exécutée sur les pointes e
ets de granit et aux îles verdoyantes, comme elle incarne celui de la danse russe classique. J’aurais pu dire, et cela aurait
J’aurais pu dire, et cela aurait été plus strictement exact : « De la danse française d’expression russe. » M. Laurent Noviko
table ne parvint pas à détruire la farouche et pesante beauté de sa «  danse albanaise ». Novikoff danse jambes nues ; croit-i
ire la farouche et pesante beauté de sa « danse albanaise ». Novikoff danse jambes nues ; croit-il le spectacle de ses muscle
uite de Chopin se maintient si honorablement à l’Opéra, qui régla les danses . Il sut manier avec beaucoup de sûreté et de sens
54 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »
Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens Un Étranger que le hasard eû
s fonds publics, on voyait un jour les hommes déjà faits41 former des Danses légères. Ils étaient nus, et celui qui conduisait
ormer des Danses légères. Ils étaient nus, et celui qui conduisait la Danse , était couronné de palmes. De jeunes enfants les
on. Tout le Peuple répondait à leurs Chants, et applaudissait à leurs Danses . Un autre jour les Vieillards42 rassemblés au son
du geste et de la voix : alors la symphonie se faisait entendre et la danse commençait. C’était une espèce de branle44 que ce
s les Temples, on n’y entendait que des Chants, on n’y voyait que des Danses  : ce culte journalier devenait encore plus éclata
Pâris, qui l’avaient vue l’un et l’autre étaler ses charmes dans les Danses de deux de ces Fêtes. Les soins de Lycurgue chang
filles se rassemblaient autour des Autels de Diane pour y exécuter la danse de l’innocence. Leurs pas, leurs regards, leurs m
re l’amour, sans inspirer un nouveau goût pour la vertu. « Toutes les Danses des Lacédémoniens, dit Plutarque, avaient, je ne
 Y ayant, dit Amyot, ès fêtes solennelles et publiques toujours trois Danses  : celle des Vieillards commençant disait : Nous
s, Qui bien vous surpasserons. » 44. Hormus était le nom de cette danse qui était de l’institution de Lycurgue. 45. Dans
e cette danse qui était de l’institution de Lycurgue. 45. Dans cette Danse les garçons faisaient doubles ou triples tous les
55 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
près que Fanny Elssler eut quitté Paris, les grandes traditions de la danse furent continuées à l’Opéra par Carlotta Grisi et
r la dépravation du goût public qui se plaisait de plus en plus à des danses de bas tréteaux. A l’Opéra même apparaissaient de
l’Opéra même apparaissaient des symptômes de corruption. A côté de la danse de haut style, on y tolérait d’étranges audaces.
qu’elle lança parmi les spectateurs avec des œillades enflammées. La danse s’encanaillait à l’Académie royale de Musique. La
entes où Tout le corps de ballet marchait comme une armée. ……………… La danse laissait voir tous les trésors de Flore Sous les
les ! Qu’un Homère ébloui fera nymphes un jour, Ce n’est plus vous la Danse , allons, coupez vos ailes ! Eteignez vos regards,
é les glorieux exploits des Rosita Mauri, des Subra, des Zambelli, la danse n’a plus, à côté du drame musical renouvelé, qu’u
e pour produire un enchantement complet, n’oublions pas qu’il y a des danses dans les Maîtres Chanteurs, dans Parsifal, et que
a tradition française, représentée par Rameau, associe étroitement la danse au drame et que Gluck n’a pas renié cette concept
t l’enivrante vision dionysiaque. Les Grecs le savaient. Pour eux, la danse était une des révélations supérieures de la beaut
ugièrent les chevaliers de l’esprit. Si le vulgaire ne demandait à la danse de l’Opéra que d’être une fastueuse exhibition, d
56 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137
Des moyens de conserver le talent de la danse . Il ne suffit pas d’avoir enfin acquis par l’ét
as d’avoir enfin acquis par l’étude les principes et l’habitude de la danse  ; il faut craindre toujours de perdre le fruit de
s en dansant. Ces défauts, insultans pour la personne devant qui l’on danse , ne peuvent être soutenus et vantés que par des g
encore de danser à des orchestres qui précipitent le mouvement de la danse , défaut qui vous fait contracter celui de précipi
e la danse, défaut qui vous fait contracter celui de précipiter votre danse , lui ôte tout son moelleux, rompt le maintien du
êtes forcés de violer les règles, en outrepassant les positions de la danse qui fixe l’étendue des pas, surtout si les danseu
i le plus particulièrement a détruit et détruit chaque jour ce que la danse offre de beau et d’agréable ; c’est cette mauvais
cite l’admiration de leurs parens et de la société entière. Quoi ! la danse qui ne trouve, pour ainsi dire, que chez les demo
audrait mieux, s’il était possible, que les jeunes personnes à qui la danse est donnée comme faisant partie de leur éducation
ormer à seize. Ce nombre peut encore s’accorder avec les règles de la danse , pourvu qu’il y ait au moins douze pieds d’étendu
s qui donnent des bals prissent, à cet effet, un homme initié dans la danse , tel qu’un répétiteur ou un musicien même, ou tou
57 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »
cation de prince — instruit, dès l’âge de douze ans, dans l’art de la danse . Ayant participé aux divertissements solennels do
ulu, n’apparaît jamais monotone. Aussi éprouve-t-on, à considérer ces danses où tout geste est essentiel, toute pose modelée p
vements de l’acteur étant astreints à un rythme, la pantomime devient danse . Ce rythme est accusé par la mélodie musicale, ré
et très bref, comportant quatre ou six notes au plus. Au début d’une danse , le prince Jodjana se place bien en face, — les p
vitation à droite et réitère le mouvement identique ; cette figure de danse dédoublée se répète plusieurs fois, en série. Et
ns variant par l’envolée de l’étroit tissu l’allure monumentale de sa danse . Puis il s’avance, statue gardant son aspect fron
Cette même disposition symétrique est maintenue dans les bonds de sa danse de dieu guerrier. Mais le jeu du bras, du poignet
mme, sa technique, qui détermine et limite les modes dynamiques de sa danse  ; quant à la beauté décorative du geste symboliqu
i s’appellent Yth et Trasoth et qui incarnent le plus pur génie de la danse asiatique… Alors pourquoi tout ça, me direz-vous,
rales gothiques et rythmé les tragédies de Racine, a aussi inventé la danse sur la pointe, la danse d’élévation et a su par l
é les tragédies de Racine, a aussi inventé la danse sur la pointe, la danse d’élévation et a su par le simple linéament d’une
58 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. »
Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. On repré
On représentait les Dieux occupés, après la défaite des Titans, à des danses nobles qui peignaient leur combat, et leur triomp
ommes, fixèrent leurs regards sur les Dieux, et ils les imitèrent. La Danse armée fut dès lors leur exercice journalier. Couv
riers que la querelle de Ménélas avait rassemblés devant Troie. [Voir Danses militaires, Danse pyrrhique] Dans les temps héroï
le de Ménélas avait rassemblés devant Troie. [Voir Danses militaires, Danse pyrrhique] Dans les temps héroïques, d’ailleurs,
es des sages. 39. Quelques Auteurs les croient les Inventeurs de la Danse armée : c’est une erreur : son Institution est be
l en est de même de la Pyrrhique qu’on attribue à Pyrrhus. Toutes ces Danses , sous des noms différents, ne sont que des copies
59 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103
parvienne au premier rang par son exécution. Celui qui de l’art de la danse ne possède que la théorie, ne sera jamais un parf
ra d’abord de perfection, il ne possédera pas l’esprit de son art, sa danse sera froide, sans expression, sans âme et sans gr
r-obscur. Si donc ces qualités essentielles à la peinture, comme à la danse , n’existent pas, l’ouvrage ne pourra jamais intér
le perfectionner par les temps d’école, par les principaux pas de la danse , et alors lui indiquer et lui faire adopter le ge
s de la danse, et alors lui indiquer et lui faire adopter le genre de danse qui est convenable à ses dispositions, à sa const
e belle taille seront destinés, par le maître, au genre sérieux, à la danse noble. Celui ou celle qui n’offrira qu’une statur
Il faut qu’il lui démontre bien sa différence qu’il y a d’un genre de danse à l’autre, qu’il en fixe bien précisément l’exécu
eu la preuve convaincante. Après avoir reçu les premiers principes de danse et avoir travaillé pendant quelque temps à l’écol
en lui une autre manière de démontrer dans ses leçons, et l’art de la danse me parut changé. J’y découvris un charme séduisan
erpsicore, que je vis jusqu’à quel haut degré était porté l’art de la danse (b). M. Gardel, le premier des choréographes mode
’enchaînement des exercices élémentaires, et des principaux pas de la danse , s’appelle la leçon. Les ployés dans toutes les p
ses pirouettes, suivent les premiers exercices. Ces temps de la belle danse formeront le danseur, et le feront parvenir. La l
l pourra ; qu’il charme par la grâce, par un aimable abandon, par une danse toujours animée, expressive, qui entraîne le spec
te dont ses moyens seront susceptibles. Ce n’est pas dans l’art de la danse , que la valeur doit attendre le nombre des années
60 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
à l’occasion du Ballet de Don Juan, j’ai donné quelques notions de la Danse Pantomime des Anciens ; et ayant promis d’en parl
runte celui de Sémiramis. 3S’il y a quelque chose de sublime dans la Danse , c’est sans contredit un événement tragique repré
à ses Maîtres. 7Nous pensons si différemment de Lucien, parce que la Danse a dégénéré de nos jours au point de ne plus la re
l faut que nous convenions de bonne foi, que ce que nous avons appelé Danse , jusqu’à la révolution qui y est arrivée, il n’y
port des bras, l’à plomb, les attitudes ne sont que l’Alphabet de la Danse , comme je me suis expliqué dans le Programme du B
n’ignore pas qu’il y a eu des Auteurs modernes qui ont avancé que la Danse des Anciens appelée Saltatio par les Romains, et
pas soutenable, si on examine tout ce que les Anciens ont écrit de la Danse Pantomime. Elle a été déjà combattue et détruite 
s, des genoux, des mains et du corps : et rien ne ressemble plus à la Danse , que l’emploi de tous ces mouvements. D’ailleurs
ses membres sur une marche notée et en cadence, est certainement une Danse , c’est vainement qu’on a employé comme on voit, l
nce que rien ne convenant moins qu’un habillement long à un homme qui danse à notre manière, il est évident que la Saltation
re manière, il est évident que la Saltation était différente de notre Danse . Mais c’est justement à cette occasion, qu’on peu
squ’à la cheville, et que nos Danseurs mêmes ont donné mille fois des Danses Turques, Persanes, ou Chinoises avec de longs vêt
eds qu’autant que les remuent parmi nous ceux qui professent la Belle Danse , c’est-à-dire, les Dupré et les Vestris. 10La Sa
Vestris. 10La Saltation des Anciens n’était donc autre chose que la Danse Pantomime véritable, ou l’art de mouvoir les pied
ions d’amour, de haine, de fureur, de désespoir. La description de la Danse Pantomime du Jugement de Paris, qu’Apulée nous a
par les Poètes, et principalement les Tragiques, peut être traité en danse par les compositeurs des Ballets, et exécuté par
té même après la décadence de l’Empire ; il est hors de doute que ces Danses faisaient alors sur les Spectacles des impression
aut, que des Peuples tels que les Grecs et les Romains pleuraient aux Danses Pantomimes tragiques, tout de même qu’aux Tragédi
la terreur et la compassion avec les nôtres! Il est donc un genre de Danse qui a de tels droits sur notre âme ; et c’est jus
ntinuelle de nous égarer. Faire le plan d’une Action tragique pour la Danse Pantomime sans être aidé d’aucun précepte, d’aucu
ns poétiques, et de représentations théâtrales, et par conséquent aux Danses Pantomimes, en rapportant aux préceptes d’Horace
riction trop scrupuleuse. Pour moi, je borne l’unité du lieu pour les Danses Pantomimes à toute l’étendue d’un vaste palais de
s qu’on apprend à déclamer, et c’est une avance considérable. Dans la Danse Pantomime il faut d’abord apprendre les pas ou l’
donnée au Ballet Pantomime-tragique de Sémiramis. 1. Lucien, De la Danse , traduction d’Ablancourt.
61 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — III » p. 135
III La danse est la promesse d’un art, et n’est pas de l’art v
a danse est la promesse d’un art, et n’est pas de l’art véritable. La danse formelle doit disparaître. La danse pour la danse
n’est pas de l’art véritable. La danse formelle doit disparaître. La danse pour la danse n’a pas de sens. Le destin de la da
l’art véritable. La danse formelle doit disparaître. La danse pour la danse n’a pas de sens. Le destin de la danse est d’être
disparaître. La danse pour la danse n’a pas de sens. Le destin de la danse est d’être enfin la servante de la musique. En mu
62 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182
érilleux. J’ai crû devoir employer dans l’Histoire générale de la Danse , ce qui concerne celle des Danseurs de corde, apr
que Royale, m’a prêté, sçachant que je travaillois à l’Histoire de la Danse . C’est pourquoi on peut regarder ce Chapitre comm
n Supplément, qui renferme aussi quantité de faits historiques sur la Danse , qui m’étoient échapez dans la recherche que j’en
eu ensanglantée. Cela n’empêcha pas qu’elle ne dansât encore d’autres danses tenant deux épées nues dans ses mains, dont elle
& tantôt dans ses narines, sans se blesser. J’aurois crû que ces danses auroient été surnaturelles, si l’Abbé Archambaut
dition, ne m’avoit fait souvenir qu’elles tiroient leur origine de la danse Sacrée des Saliens Prêtres de Mars, instituée che
e fait au bruit & au cliquetis des sabres, tire son origine de la danse Pyrrique. Nous avons vû sur le même Théâtre en 17
même Théâtre en 1714 un Pantomime Toscan danser plusieurs Entrées de danses caractérisées ; son visage représentoit au nature
ctérisées ; son visage représentoit au naturel tous les sujets de ses danses , entre autres celle d’un insensé, faisant agir to
agrémens les plus surprenans & les plus ingénieux que l’art de la Danse puisse imaginer dans ce genre-là. J’étois à ce sp
firmer la bonne opinion que les Anciens ont eue des Toscans, pour les danses caractérisées les plus convenables au Théâtre pou
mmencerent à paroître chez les RomainsOrigine des premiers abus de la danse ., ils joignirent à leur troupe celle des Archimom
premiers qui ont corrompu & abusé sur leur Théâtre de l’art de la Danse , par des gestes, des mouvemens impudiques & d
oujours paru très-respectable pour l’éducation de la jeunesse pour la danse Théâtrale, & pour les bals de cérémonie. L’ar
plus célébre aux Jeux Olimpiques ; ses fonctions consistoient dans la danse grave & sérieuse, à voltiger sur le cheval de
trouvé dans Tuccaro trois ou quatre traits historiques concernant la Danse , qui méritent d’être rapportez ici comme un Suppl
une fête de réjouissance publique, qui consistoit en festins & en danses , pour remercier Dieu & marquer leur joie de l
lene comme le pere des yvrognes : Bacchus fut aussi l’inventeur de la danse de la Volte ; il surmonta les Toscans & les p
il surmonta les Toscans & les peuples de Lydie au saut & à la danse . C’est pourquoi on peut regarder Sylene & Bac
iquité. Tuccaro, comme je l’ai déja dit, attribue la corruption de la danse Théâtrale aux Danseurs de corde, qui joignirent à
es bouffons & des farceurs, pour représenter sur leur Théâtre des danses qui tendoient à la corruption des mœurs, & su
danses qui tendoient à la corruption des mœurs, & surtout par des danses aussi impudiques qu’indécentes, qui furent si for
que les Maîtres de Danses établirent dans Rome pour leur plaire, les danses Nuptiales pour la célébration des noces, qui étoi
is un fort long-tems pour l’éducation de la jeunesse ; desorte que la danse y fut interdite jusqu’au régne de Caligula qui su
céda à l’Empire. Mais cet Empereur ayant une passion violente pour la Danse , donna ses premiers soins pour la rétablir dans R
aine. Le Sénat lui répondit qu’il ne l’avoit fait que par rapport aux danses licentieuses & indécentes, qui tendoient à la
es : ce qui fut confirmé par un Arrest du Sénat, qui fit refleurir la Danse dans Rome plus que jamais. Mais il ne daigna pas
s, où ces animaux sont fort communs. Origine des premiers abus de la danse .
63 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
n’est pas que je prétende que tout sujet ne puisse être représenté en Danse Pantomime. Je m’éloignerais du sentiment de Lucie
lace ». 33Au surplus quoique tout sujet soit propre à être traité en Danse Pantomime, et même ceux qu’on peut tirer de son i
nages allégoriques, ne réussira presque jamais au Théâtre. Dans cette danse il est question de remuer l’âme, et non pas de pl
e j’ai pu acquérir de simples lueurs ou de véritables lumières sur la Danse Pantomime, je suis bien éloigné de prétendre dimi
je me rendrai d’abord intelligible à mes lecteurs. 35Nous avons des Danses en Italie que nous appelons Grotesques ; et on ap
nce ; il la sacrifient même volontiers à leurs sauts périlleux. Leurs Danses roulent communément sur des aventures entre des P
sse exceller soit dans la composition, soit dans l’exécution de cette danse  ; mais je crois que ce genre est le dernier de to
diniers, des Villageois, et des Ouvriers de toute espèce, ou bien des Danses Nationales, Provençales, Croates, Anglaises, Flam
sables pour leurs efforts. Je compare les compositeurs de ce genre de danse aux Faiseurs de Farces, et les Danseurs aux Acteu
que le célèbre Préville joue les rôles de Caractère. 37Je passe aux danses communément appelées de demi-caractère. Autant la
Je passe aux danses communément appelées de demi-caractère. Autant la danse dont je viens de parler s’approche de la Grotesqu
autant celle de demi-caractère s’avoisine de la belle, ou de la haute danse  : les Bergeries, les Romans, la Pastorale, les In
essort de l’Opéra François fournit des sujets aux compositeurs de ces Danses . Elle exige de ceux qui l’exécutent, de la justes
que les bras (qu’on me passe cette expression) commencent à entrer en danse  ; et on les demande souples et gracieux. Dans les
qu’ils servent à s’élancer avec plus de facilité. Si cette espèce de danse est mise en action par un compositeur éclairé, av
se, aux Acteurs de l’Opéra et de la Comédie. 38A l’égard de la haute danse des Dupré, des Vestris, et de leurs devanciers, t
e de celles d’un art qui se cache, se présente à nos yeux. 39Mais la danse pantomime qui ose s’élever jusqu’à représenter le
ts tragiques est sans contredit la plus sublime. Tout ce que la belle danse exige des Dupré, des Vestris, celle-ci le demande
gré doit accompagner le majestueux, l’élégant, le délicat de la belle danse , et cela ne suffit pas encore : il faut, comme no
érité éloquente qu’emploie la nature dans ses spectacles réels. 40La Danse Pantomime-tragique est par conséquent la Tragédie
64 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVIII. Des pas de Bourée & des Fleurets. » pp. 122-132
plus ferme, soit pour en reprendre un autre, ou tel autre pas que la danse que vous dansez le demande ; mais pour se mettre
n’est que les positions qui sont differentes, tant par la figure des danses qu’il faut observer, soit en tournant ou en allan
es trouve placés à la fin de la Bretagne, & dans plusieurs autres danses de Ville ; lorsque ces pas sont bien pris, ils so
dans toute sorte d’airs, & vous en faites toutes les figures des danses avec facilité, parce que ce pas est aisé & co
s c’est aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers dans la regularité des danses qu’ils leur enseignent, je me contenterai seuleme
parce que la plus grande partie de ces pas sont tirés des differentes danses qui sont en usage dans nos Provinces, à laquelle
toute la propreté que l’art permet, & dont il porte le nom de ces danses . Par exemple, le pas de Rigaudon est tiré du Riga
es. Par exemple, le pas de Rigaudon est tiré du Rigaudon, qui est une danse fort en usage en Provence, & que les originai
ginaires du païs dansent naturellement, & même chaques Cantons le danse differemment les uns des autres, ce que j’ai vû d
t de-là que l’on a tiré nombre de contre-tems que nous avons dans nos danse  ; ce qui s’est introduit par les soins de plusieu
s du Poitou & de l’Anjou, le Passepied qui est plus leger, est la danse la plus en usage en Bretagne, quoique selon plusi
quoique selon plusieurs Historiens ils citent le Passepied comme une danse très-ancienne. Et ainsi que plusieurs autres dans
assepied comme une danse très-ancienne. Et ainsi que plusieurs autres danses , dont je n’entreprend pas de donner l’origine. Il
deux manieres differentes ; mais comme je ne l’ai trouvé dans aucune danse de Ville ; c’est ce qui fait que je n’en donnerai
65 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »
Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique Les actions du caractère le plus bas o
ère le plus bas ou du genre le plus libre furent à Rome l’objet de la Danse théâtrale jusqu’au règne d’Auguste. C’étaient des
ves. Ils mettaient de la légèreté, et beaucoup d’expression dans leur Danse  ; mais c’était toujours les mêmes tableaux. Ils n
é. C’est dans cet état misérable que Pylade et Bathylle trouvèrent la Danse à Rome lorsqu’ils y parurent. Ce dernier était es
uillée et la plus forte, tout cela sans autre secours que celui de la Danse , exécutée sur des symphonies expressives, et fort
le renforça de tous les Instruments connus. Il joignit des Chœurs de Danse à ses Représentations ; il eut soin que leurs pas
ramatique était de leur temps en possession des grands Spectacles. La Danse théâtrale s’en empara à son tour. Pylade et Bathy
formé par le génie, et adopté avec passion par les Romains, fut nommé Danse Italique ; et dans les transports du plaisir qu’i
r nommé Memphis, qui était Philosophe pythagoricien, exprimait par sa danse , au rapport d’Athénée60, toute l’excellence de la
ce jour ; et nous croyons de bonne foi connaître, aimer, posséder la Danse . Combien de fois n’ai-je pas ouï dire à des gens
jambes brillantes, des bras admirables. Quel dommage, que l’Art de la Danse nous manque ! 57. Elles étaient tragiques, comi
66 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »
Introduction L’art de la danse attira, dans les siècles les plus reculés, l’atte
e celui que lui donnerait sa structure : or les vrais principes de la danse n’étant autre chose que la belle manière d’exécut
son maintien et de se présenter avec grâce, il est indubitable que la danse corrige les vices et les erreurs de la nature. Si
atrabilaires et des hypocondriaques dans la classe des amateurs de la danse  ; elle influe donc sur le caractère, en portant à
de la gymnastique puissent remplir le même objet et rivaliser avec la danse  ; outre qu’ils ne peuvent convenir généralement a
liée avec Terpsichore, qu’il est bien rare de voir la musique sans la danse , et plus rare encore de voir des sujets sensibles
des sujets sensibles à l’harmonie qui ne soient aussi amateurs de la danse . Je pourrais apporter en preuve de l’intimité de
ient sans dispositions pour la musique, et qui, par la pratique de la danse , ont acquis une justesse dans l’oreille dont ils
s eu par aucun autre moyen. En effet, si l’on observe que les airs de danse sont composés de phrases musicales courtes, d’un
rmer l’oreille la moins exercée et la plus paresseuse. Mais autant la danse est essentielle à l’éducation de la jeunesse, aut
e théâtre ; cependant il n’est pas plus du bon ton d’imiter, dans les danses de société, les danseurs de l’opéra que les grote
67 (1936) Philosophie de la danse
Philosophie de la danse Avant que Mme Argentina vous saisisse, vous ca
à entendre quelques propositions que va, devant vous, risquer sur la Danse un homme qui ne danse pas. Vous attendrez un peu
ropositions que va, devant vous, risquer sur la Danse un homme qui ne danse pas. Vous attendrez un peu le moment de la mervei
de suite dans mes idées, et je vous dis sans autre préparation que la Danse , à mon sens, ne se borne pas à être un exercice,
sons d’énergie et de sensibilité qu’il contient, a cultivé, vénéré la Danse . Elle est un art fondamental, comme son universal
a de tout temps engendrées, le suggèrent ou le prouvent. C’est que la Danse est un art déduit de la vie même, puisqu’elle n’e
lles et comme elles, brillant et variant au soleil. Est-ce déjà de la danse  ? Mais tous ces divertissements animaux peuvent s
dant, ne se contente pas de cette représentation. Que faire devant la Danse et la danseuse pour se donner l’illusion d’en sav
; il s’y consacre à sa façon… La façon d’un philosophe, son entrée en danse est bien connue… Il esquisse le pas de l’interrog
ement ordinaire. Et le voici qui se demande : « Qu’est-ce donc que la Danse  ? »   Qu’est-ce donc que la Danse ? Il s’embarras
e demande : « Qu’est-ce donc que la Danse ? »   Qu’est-ce donc que la Danse  ? Il s’embarrasse et se paralyse aussitôt les esp
de ce grand saint : « Qu’est-ce que le Temps ? Mais qu’est-ce que la Danse  ?… » Mais la Danse, se dit-il, ce n’est après tou
: « Qu’est-ce que le Temps ? Mais qu’est-ce que la Danse ?… » Mais la Danse , se dit-il, ce n’est après tout qu’une forme du T
iffre à sa guise le spectacle. Il lui apparaît que cette personne qui danse s’enferme, en quelque sorte, dans une durée qu’el
férez, l’esprit affligé de la manie interrogante, — se pose devant la danse ses questions accoutumées. Il applique ses pourqu
moins bizarres qui lui permettent de rattacher ce gracieux fait : la Danse , à l’ensemble de ce qu’il sait, ou croit savoir.
serve et de s’abandonner à ce qu’il voit. Il observe que ce corps qui danse semble ignorer ce qui l’entoure. Il semble bien q
a loi tout opposée est l’abolition, l’abstention totale des actes. La danse lui apparaît comme un somnambulisme artificiel, u
et et mieux localisé : un objet extérieur. Mais nous avons dit que la danse , c’est tout le contraire. Elle se passe dans son
cune raison, aucune tendance propre à l’achèvement. Une formule de la danse pure ne doit rien contenir qui fasse prévoir qu’e
lons un peu plus avant pour tirer de cette sorte de philosophie de la Danse des conséquences ou des applications assez curieu
ésent. J’ai essayé de vous communiquer une idée assez abstraite de la Danse , et de vous la représenter surtout comme une acti
je l’ai adopté aujourd’hui), conduit à embrasser beaucoup plus que la danse proprement dite. Toute action qui ne tend pas à l
fectionnement de développement, se rattache à ce type simplifié de la danse , et, par conséquent, tous les arts peuvent être c
qu’au moment de sa diction : il est alors en acte. Cet acte, comme la danse , n’a pour fin que de créer un état ; cet acte se
sa forme de durée. Commencer de dire des vers, c’est entrer dans une danse verbale. Considérez aussi un virtuose au travail,
eu plus loin de l’idée immédiate et accoutumée que l’on se fait de la danse . Je vous disais, tout à l’heure, que tous les art
e petite réunion d’amateurs.   Mais il est grand temps de clore cette danse d’idées autour de la danse vivante. J’ai voulu vo
.   Mais il est grand temps de clore cette danse d’idées autour de la danse vivante. J’ai voulu vous montrer comment cet art,
former, nous aussi, notre univers particulier, lieu privilégié de la danse spirituelle ?   Je vous livre à présent, fatigués
et d’invention cette grande artiste a créés, ce qu’elle a fait de la danse espagnole. Quant à moi, qui ne vous ai parlé, et
Quant à moi, qui ne vous ai parlé, et bien surabondamment, que de la Danse abstraite je ne puis vous dire combien j’admire l
, dans un style parfaitement noble et profondément étudié, un type de danse populaire qu’il arrivait qu’on encanaillait facil
68 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22
Chapitre II. Preuves contre les Danses , tirées des Saintes Ecritures. Les saintes Ecr
d’agir trop librement à leur égard : or, tout cela se trouve dans les danses plus qu’ailleurs, et d’une manière plus dangereus
comme étant le fond, la base et l’ame, si on peut parler ainsi, de la danse . Par rapport aux regards qu’on jette sur des pers
rois-je considéré une vierge ? Est-il bien facile de garder dans les danses un pareil pacte, que tout bon chrétien est obligé
ire comme Job ? Si on l’avoit fait comme lui, bien loin de courir aux danses , ne les fuiroit-on pas comme une des occasions le
de pécher ? Que dis-je, n’est-il pas au contraire de l’essence de la danse de fixer ses regards sur la personne ? N’est-ce p
le même chapitre 9 (v. 4.) : Ne vous trouvez pas avec une femme qui danse , et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssi
de la porte de sa maison. Combien trouve-t-on dans les assemblées de danses de jeunes personnes, qui à la vérité, ne sont pas
di à se porter aux crimes ? » Je dis de même : Que fait au milieu des danses un chrétien fidèle qui ne doit rien éviter avec t
Les saintes Ecritures nous fournissent une seconde preuve contre les danses dans ces paroles du prophète Isaïe : (c. 3, vv. 1
e qui est reproché aux filles de Sion, ne se trouve-t-il pas dans les danses qui se font parmi nous ? N’y voit-on pas les fill
pas dans les mouvemens étudiés et contraints qui font proprement les danses , des airs de mollesse qui ne montrent que trop le
us hoc idem exprobrari non posset ! Une troisième preuve contre les danses , tirée des saintes Ecritures, c’est que Jésus-Chr
e notre salut, plusieurs avis qu’il est impossible de suivre dans les danses , et contre lesquels même elles vont directement.
bonne foi pour ne pas reconnoître que le temps et la circonstance des danses , sont un temps et une des circonstances où le dém
us nécessaires. Mais qui est-ce qui oseroit dire que le temps où l’on danse est propre à remplir ce double devoir ? L’extrême
plir ce double devoir ? L’extrême dissipation qui est inséparable des danses , n’en rend-elle pas incapable ? Y pense-t-on même
’est-ce pas aller directement contre ce précepte, que d’employer à la danse des pieds que Dieu ne nous a donnés que pour marc
nner point de lieu et d’entrée au diable . (c. 4, v. 27.) Et dans ces danses n’ouvrez-vous pas au démon toutes les portes de s
de Dieu sur les hommes rebelles à la vérité. Bien loin que dans les danses on fasse mourir les membres de l’homme terrestre,
vie et d’activité ? Qu’on s’examine bien au sortir des assemblées de danses , et qu’on soit sincère ; pourra-t-on s’empêcher d
69 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
chefs d’œuvre ; cela veut dire voulez-vous danser avec moi ? et l’on danse  ; ce sont là les drames ingénieux dont on nous ré
on nous répaît ; c’est ce qu’on nomme des ballets d’invention, de la danse pantomime. Fossan, le plus agréable et le plus s
ue totalement par l’expression ; lorsqu’un ne peint rien ; lorsque la danse est totalement défigurée par des charges grossièr
es. Le mélange que les danseurs ont fait de la cabriole avec la belle danse , a altéré son caractère, et dégradé sa noblesse ;
ions. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on donne le titre de ballet à des danses figurées que l’on ne devroit appeler que du nom d
rsuade que l’on a eu tort de le leur accorder, je n’y ai jamais vû la danse en action ; les grands récits étoient mis en usag
s et les monologues ne servoient-ils pas également d’interprêtes à la danse  ? elle ne faisoit que bégayer. Ses sons foibles e
s progrès des artistes n’ait point été celle d’une révolution dans la danse et dans les ballets ; et que nos maîtres, non moi
ncore au berceau commençoit à s’exprimer avec noblesse ; cependant la danse étoit sans vie, sans caractère et sans action. Si
oix, le brillant de l’artifice et de l’illumination, l’agrément de la danse , et des divertissemens, l’amusement des sauts pér
rammes les mêmes prétentions ; je ne conçois pas néanmoins comment la danse peut donner un titre à ces divertissemens puisqu’
i je refuse le titre de ballet à toutes ces fétes ; si la plupart des danses de l’opéra quelqu’agréables qu’elles me paroissen
vient à son aide ; je ne puis m’aveugler au point de convenir que la danse sans action, sans règles sans esprit et sans inté
s règles sans esprit et sans intérêt, forme un ballet, ou un poème en danse . Dire qu’il n’y a point de ballets à l’opéra, ser
un acte entre autres de Castor et Pollux, et quantité d’autres où la danse est ou peut être mise en action avec facilité, et
nt véritablement des ballets agréables et très-intéressans ; mais ces danses figurées qui ne disent rien, qui ne présentent au
à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissemens de danse , et qui ne déploient que les mouvemens compassés
, Monsieur, qu’il est véritablement peu de ballets raisonnés ; que la danse est une belle statue agréablement dessinée ; qu’e
70 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 28 décembre. Nostalgie d’étoile. »
ents d’une salle qu’elle voit. Ce qui fait le charme personnel de sa danse c’est, avec le mystère de ses yeux d’ombre et l’a
issus pittoresques, châles d’Espagne ou mouchoirs bariolés. Après une danse espagnole qui parcourt le plateau par onduleux mé
ion de malaise. Puis, c’est l’inévitable, l’inusable, l’insupportable danse d’Anitra, cette rengaine orientaliste qui poursui
anseuse qui a vu l’Orient tel qu’il est et non l’Orient « comme on le danse  », se contente de cette petite chose factice et d
urs aux suites de Rameau ou de Couperin ? Le domaine de la musique de danse et issue de la danse est si vaste, si peu exploré
eau ou de Couperin ? Le domaine de la musique de danse et issue de la danse est si vaste, si peu exploré ! Que de recherches
71 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 février. Danses de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. »
13 février. Danses de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. De p
llen Sinding et M. Iril Gadescow. De plus en plus les spectacles de danse se multiplient ; les Vendredis de danse chez M. H
lus en plus les spectacles de danse se multiplient ; les Vendredis de danse chez M. Hébertot sont devenus une institution rég
de blanc se prête à merveille aux manifestations individuelles de la danse  ; trop peu vaste pour servir aux évolutions d’un
es drames d’Henrik Ibsen. Ce théâtre n’a pas de troupe de chant et de danse régulière, mais j’y ai entendu avant la guerre in
s créations sans originalité et d’où l’invention est absente. Dans la danse , les voyages ne forment pas la jeunesse ; il faut
72 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »
péra [Article de Jaucourt]. (B) [voir Doubler] Chœurs, les chœurs de danse . On les appelle plus communément corps d’entrées,
hantre, voyez aussi Chœur. (B) Corps d’Entrée Corps d’Entrée, ( Danse .) Ce sont les chœurs de danse qui figurent dans u
Corps d’Entrée Corps d’Entrée, (Danse.) Ce sont les chœurs de danse qui figurent dans un ballet, et qu’on nomme aussi
ui dansent, et plus particulièrement à ceux qui font profession de la danse . La danse de l’opéra de Paris est actuellement co
, et plus particulièrement à ceux qui font profession de la danse. La danse de l’opéra de Paris est actuellement composée de
ouze danseurs et de quatorze danseuses, qu’on nomme figurants ; et la danse entière, de quarante sujets. Voyez Figurant. Dans
primé que pour les chanteurs et chanteuses seulement. Voyez Chanteur, Danse , Opéra [Article de Jaucourt]. (B) Double D
ant toute l’année aux jours marqués. Il y a aussi des doubles dans la danse . Les premiers danseurs sont doublés par d’autres,
storique, IIe partie, livre IV, chap. 3, « Obstacles au Progrès de la Danse  »] Doubler Doubler, v. act. (Spectacle.)
dans les corps d’entrées, parce que le corps d’entrée dessine dans sa danse des figures diverses. Les maîtres de ballets ont
oyer des danseurs que pour danser. Il faut des actions pour animer la danse  ; elle perd la plus grande partie de son agrément
squ’elle n’exprime rien et qu’elle ne fait que des pas. Voyez Ballet, Danse , Pantomime [Article de Jaucourt]. (B) Figurer
e [Article de Jaucourt]. (B) Figurer Figurer, v. act. terme de Danse  : il y a des danseurs qui figurent à l’opéra. Les
l’opéra, sont de très bons maîtres à danser, qui savent fort bien la danse . Qu’on conçoive par-là ce qu’on pourrait leur fai
on s’appliquait à ne donner que des ballets en action. Voyez Ballet, Danse , Figurant, Pantomime [Article de Jaucourt]. (B)
73 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
Chapitre IV. Origine de la Danse , définition qui en a été faite par les Philosophe
les uns ont été les sources primitives du Chant, et les autres de la Danse . C’est là ce langage universel entendu par toutes
onde qui était dans l’homme, et c’est cette expression qu’on a nommée Danse . On voit par là que le Chant et la Danse, que qu
e expression qu’on a nommée Danse. On voit par là que le Chant et la Danse , que quelques Auteurs et le vulgaire ont cru des
. Dès qu’il y a eu des hommes, il y a eu sans doute des Chants et des Danses . Suivez ces tendres enfants, depuis leur entrée d
différentes affections de l’âme sont donc l’origine des gestes, et la Danse qui en est composée, est par conséquent l’Art de
nd ainsi à danser, quoiqu’on ait en soi tous les pas dont se forme la Danse , comme on apprend à chanter, quoiqu’on ait dans l
74 (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162
fièvre romantique fit éclore une conception nouvelle du spectacle de danse . Que le ballet romantique, le « ballet 1830 » con
les maîtres italiens perfectionnant et codifiant la gymnastique de la danse théâtrale, qui songerait à le nier ? La prestigie
allures n’en reste pas moins frappante. C’est que l’esthétique de la danse se renouvelle totalement en changeant de base. El
a mort. Le ballet, qui fut sous l’Empire surtout un divertissement de danse accolé à un sujet quelconque de mythologie scolai
nsée philosophique, son besoin de beauté. Transformation magique ! La danse dite classique, qui fut une acrobatie élégante sa
tragique. Dès que la sylphide a perdu ses ailes, c’en est fait de la danse  : le ballet est fini. Dans tous ces « ballets bla
ballet est fini. Dans tous ces « ballets blancs » le mécanisme de la danse , le caractère et l’amplitude du mouvement sont pu
e de difficultés à résoudre pour le chercheur ! Ainsi le Traité de la Danse de Carlo Blasis, l’illustre maître milanais, ment
il vaut mieux s’abstenir de dater avec exactitude l’apparition de la danse sur les pointes. Une autre conquête de la danse r
de l’apparition de la danse sur les pointes. Une autre conquête de la danse romantique, c’est l’amplitude plus grande des mou
a ronde nocturne des esprits élémentaires ou des fantômes dolents, la danse immatérielle et abstraite ne remplissent qu’un de
ire à Fanny dansant Le diable boiteux. Nous avons vu le système de la danse classique s’adapter aux exigences du style transc
ion terrestre se colore brillamment. Tous les procédés surannés des «  danses de caractère » sont subitement débordés par l’inv
s « danses de caractère » sont subitement débordés par l’invasion des danses populaires ; les éléments ethnographiques les plu
rine italienne à demi oubliée ne soit jamais effacé des annales de la danse  ? Il serait bien tentant de réduire en formules e
danseuses sont établies sur l’antithèse des deux espèces-types de la danse  : la danse voluptueuse et robuste, faite de beaut
sont établies sur l’antithèse des deux espèces-types de la danse : la danse voluptueuse et robuste, faite de beauté plastique
de beauté plastique et d’émotion passionnée incarnée par Fanny et la danse dans sa perfection abstraite, idéalisée et exsang
la retentissante querelle des deux ballerines il a pris parti. « La danse de Fanny Elssler », affirme-t-il dans une page cé
Sans doute, le spiritualisme est chose respectable ; mais, en fait de danse , on peut bien faire quelques concessions au matér
de danse, on peut bien faire quelques concessions au matérialisme. La danse , après tout, n’a d’autre but que de montrer de be
bles à l’œil ; c’est un rythme muet, une musique que l’on regarde. La danse se prête peu à rendre les idées métaphysiques ; e
e et la femme qui se défend mollement, forment le sujet de toutes les danses primitives. « Mademoiselle Fanny Elssler a compri
cachucha sans presque rien lui faire perdre de sa saveur native. Elle danse de tout son corps, depuis la pointe des cheveux j
ent à propos de la Gipsy, ballet de Mazilier qui servit de cadre à la danse qui se place dans la légende Elsslérienne à côté
e à côté de la Cachucha ; c’est la Cracovienne. « Vous peindre cette danse  », avoue Théophile Gautier après avoir décrit ave
castagnettes talonnières, accentue nettement chaque pas et donne à la danse un caractère de vivacité joyeuse tout à fait irré
ntemps et qui a encore dix ans de succès devant elle ! « Quand Fanny danse  », renchérit-il, « on pense à mille choses joyeus
ort prématurée fut chantée par Musset. « Taglioni, dit-il, c’était la danse , comme Malibran c’était la musique. » Taglioni c
tion paternelle n’ont rien laissé à désirer. » En ce qui concerne la danse , Gautier ne tarit pas : « Il est impossible de da
our Carlotta, un véritable triomphe… À la fois correcte et hardie, la danse de Carlotta Grisi a un cachet tout particulier… Ê
bouche enfantine, les yeux de violettes, l’harmonie sans effort de la danse , de voir l’image de Carlotta fleurir tant de page
75 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les Danses. » pp. 99-101
Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les Danses . Si on n’a pas honte de refuser de se rendre a
octeurs de l’Eglise, qu’on rougisse du moins de ne pas penser sur les danses aussi sainement que l’ont fait plusieurs sages pa
pudeur ». Ce portrait d’une habile danseuse est-il bien favorable aux danses  ? Cicéron, le plus célèbre des orateurs et des ph
ement son sentiment particulier, mais encore l’opinion commune sur la danse , dans un plaidoyer en faveur de Lucius Lucinus Mu
e que vous lui reprochez ; car on ne peut guère trouver quelqu’un qui danse , étant sobre, à moins qu’il ne soit fou : Nemo f
ait, sur la manière de bien élever une fille chrétienne, au titre des danses , après avoir rapporté les paroles des deux païens
m spectavit ?  » Selon Æmilius Probus, les Romains estimoient que la danse devoit être mise au rang des choses vicieuses : S
a Foi, vient se joindre à la Religion pour condamner et interdire les danses .
76 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »
Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse Les gens à talents forment, dans les Arts, des
iner, si elles sont utiles ou nuisibles. Or, pour ne parler que de la Danse , du Théâtre, je trouve dans ces inconvénients gén
s Danseurs qui les ont précédés, et je crois avoir déjà prouvé que la Danse n’a fait jusqu’ici sur notre Théâtre que la moind
ique aux Danseurs modernes142, par la seule raison que les actions de Danse n’ont pas été pratiquées par les grands Danseurs,
des modèles qu’il s’est choisis. 2°. L’opinion commune143 est que la Danse doit se réduire à un développement des belles pro
pale. Par conséquent pour qu’il soit bien exécuté, il faut que chaque Danse prise séparément s’y rapporte, et fasse ainsi, de
te, et fasse ainsi, de manière ou d’autre, partie de cette action. La Danse cependant, par l’abus dont je parle, deviendra, d
eurs, tous les Danseurs subalternes, le peuple de l’Opéra n’ont de la Danse qu’ils appellent noble que cette idée que je rapp
héâtre Lyrique, sans excepter même la Motte, ne paraît avoir connu la danse en action. Fuzelier est le seul qui dans ses Ball
77 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-
ésentation ils m’envoyèrent un aide de camp, pour me dire combien mes danses les avaient intéressés. Ils me promettaient de re
, vous n’êtes pas une étrangère. De vous avoir vue dans vos si belles danses , il me semble que je vous connais beaucoup, et je
suis sûre de n’avoir pas oublié un seul détail. Puis nous parlâmes de danse . — Avez-vous jamais dansé devant ma grand-mère ?
demandai à la Princesse Marie, si elle s’était jamais intéressée aux danses des Indiens et des Egyptiens, aux danses funérair
’était jamais intéressée aux danses des Indiens et des Egyptiens, aux danses funéraires, aux danses sacrées, aux danses des mo
e aux danses des Indiens et des Egyptiens, aux danses funéraires, aux danses sacrées, aux danses des morts… Et elle, à son tou
iens et des Egyptiens, aux danses funéraires, aux danses sacrées, aux danses des morts… Et elle, à son tour, m’interrogea sur
ur la façon dont je croyais qu’il serait possible de reconstituer ces danses . — Il y a très peu de documents qui traitent de l
tre facile en se remettant dans l’état d’esprit qui avait suggéré ces danses dans les temps passés, de les reproduire aujourd’
t encore de danser aux enterrements, pour peu qu’on y réfléchisse, la danse devrait indiquer et reproduire la tristesse, le d
l’espérance. Et tout ceci peut s’exprimer par des gestes, donc par la danse . Il s’agit seulement de savoir si la danseuse doi
pensées et l’harmonie des mouvements. Longtemps nous parlâmes de ces danses , la Princesse et moi, et elle me demanda : — Pour
quand vous viendrez danser au palais ? Je répondis que c’était à des danses de cette sorte que j’avais pensé en lui écrivant,
iens afin de pouvoir, si la Princesse le désirait, donner une ou deux danses lumineuses. Le pianiste de la Cour m’avait, entre
r. » Je venais de danser, ce soir-là, « l’Ave Maria » de Gounod, des danses de bacchantes, d’autres danses encore réglées sur
oir-là, « l’Ave Maria » de Gounod, des danses de bacchantes, d’autres danses encore réglées sur les phrases lentes des concert
réglées sur les phrases lentes des concertos de Mendelssohn, pour les danses de la mort, et sur la Marche funèbre de Chopin, p
r les danses de la mort, et sur la Marche funèbre de Chopin, pour les danses des funérailles. Mon excellent chef d’orchestre,
d Bosanquet, avait, en outre, composé de la musique parfaite pour des danses de joie ou de douleur. Bref, j’avais dû danser au
j’avais dû danser au moins vingt fois et nous avions terminé par les danses lumineuses que le roi n’avait jamais vues. Tout l
78 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »
l se peut que les quelques feuillets que je détache de mon journal de danse contribuent à guider le lecteur dans ce dédale de
ou le tartan de la gigue, le tracé de son mouvement reste celui de la danse classique : pur, ample, abstrait. On l’accuse de
lleurs très noblement, pour une cause jugée. Sans doute le système de danse classique exige, pour le compléter, un langage mi
ux que l’État. * * * De huit jours en huit jours, les Vendredis de la Danse à la Comédie Montaigne commencent à devenir une h
ne matière. Elle est aussi moins précieuse que Nyota, cette Nyota qui danse Perrot et Cappart. Dans une sorte de pantomime me
lle fait jouer ses bras, balance son torse ; elle marche et court ses danses sur la plante ou la demi-pointe, vire sur elle-mê
elief et à la fresque. Labeur stérile ! Elle a interprété de plus des danses javanaises, japonaises, chinoises, etc. ; pourquo
Voyage autour du monde en quarante minutes. Quant aux trois dernières danses , quelle différence patente ! On voit que Djemil e
it que Djemil en a le rythme dans la peau. Et elle n’a pas exécuté la Danse d’Anitra. * * * Je suis allé voir Quinault exécu
ette espèce d’imagination plutôt littéraire qui consiste à créer à la danse une motivation réaliste, mais de l’imagination pl
us grande, d’une envergure très vaste. Quinault organise le groupe de danse en hauteur. Il le coordonne dans un sens vertical
u son très pur. Et c’est une joie de la voir, du ressac violent d’une danse bachique, émerger radieuse, telle une figure de p
et de Roméo et Juliette, récemment repris, constitue une partition de danse trop importante pour que je l’analyse au courant
79 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre XI. Des danses Baladoires, des Brandons, etc. »
Chapitre XI. Des danses Baladoires, des Brandons, etc. Rien n’est si pr
nconvénients, les désordres, les crimes qui s’étaient glissés dans la Danse sacrée des Chrétiens. La joie sainte des solennit
rtinage, et ne furent que les prétextes d’une infâme dissolution. Les Danses Baladoires qui prirent la place des Danses sacrée
ne infâme dissolution. Les Danses Baladoires qui prirent la place des Danses sacrées n’étaient plus qu’un assemblage monstrueu
Rois, les Empereurs, s’unirent tous à lui pour les proscrire ; et la Danse sacrée, quelque innocente qu’elle eût été dans so
du Clergé à ne la plus mêler aux autres cérémonies de l’Église32. La Danse des brandons et celle de la Saint-Jean échappèren
80 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114
Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. J’ai obs
’ai observé précédemment qu’on ne pouvoit pas conclure, de ce que les danses sont particulièrement défendues les jours de Dima
urs et en d’autres temps ; ce qui s’en suit uniquement, c’est que les danses , mauvaises en tous les temps, le sont particulièr
lus librement à Dieu ; combien est-on criminel de leur substituer les danses , beaucoup plus capables de dissiper, et d’une man
ens, quand on emploie une partie de ces jours consacrés à Dieu, à des danses , dont l’effet naturel et inévitable est de jeter
t donc prétend-on honorer les saints aux jours de leurs fêtes par des danses et des excès de boisson, et d’autres désordres po
lui sont consacrés, pourquoi craint-on moins de les profaner par des danses incompatibles avec la sainteté de ces jours, et a
vile et toute charnelle, parce qu’ils l’emploient à l’impureté et aux danses , qui portent à la débauche ; combien leurs femmes
tion et l’admiration de ses ouvrages, et non en prenant plaisir à des danses , à des marques de joie folles et insensées : Non
Et comme ce qu’il dit sur les spectacles est également applicable aux danses , je crois devoir rapporter ses propres paroles en
ses, je crois devoir rapporter ses propres paroles en substituant les danses aux spectacles. « En vérité, dit-il, on pousse tr
les vingt-quatre heures comme les autres ?… Ceux qui fréquentent les danses songent-ils seulement qu’il y a des vêpres ? En c
à l’office de la paroisse, après les avoir ouïs, aillent perdre à la danse , dans une si grande effusion d’une joie mondaine,
la parole de Dieu et ses louanges auront excité ? Disons donc que les danses ne sont pas faites pour ceux qui savent se sancti
ns leurs arrêts, se sont joints aux saints conciles pour défendre les danses publiques les saints jours de dimanches et de fêt
soit du conseil d’état, soit des cours souveraines qui défendent les danses publiques les saints jours de dimanches et de fêt
sme que la religion chrétienne. Une seconde circonstance qui rend les danses plus dangereuses et plus criminelles, c’est lorsq
de pudeur, ou par la crainte des hommes ? Rien de plus opposé que les danses en général, et en particulier celles de la nuit,
e jour. (Rom. c. 13, v. 13.) Une troisième circonstance qui rend les danses plus criminelles, c’est lorsqu’elles sont accompa
l a si expressément défendu ! Une quatrième circonstance qui rend les danses plus criminelles, c’est lorsqu’elles se font les
canons et à la doctrine des saints. » Est-il plus aisé d’allier les danses que les spectacles avec l’esprit de récollection
81 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »
sage si heureusement inauguré des soirées entièrement consacrées à la danse qui n’est pas qu’un « vain ornement » du spectacl
ons à l’Opéra de pouvoir compléter les cadres actuels de la troupe de danse qui, aujourd’hui n’est pas dûment outillée pour l
allet en montant des œuvres hybrides qui, n’ayant rien à voir avec la danse , ont le don d’exaspérer les musiciens à qui elles
comme certificats d’incapacité. Tout cela nous ramène vers l’école de danse qui est l’avenir. Comme aucune juridiction ne tr
suffisante pour lui créer un budget indépendant. Dès lors, l’école de danse fournirait à tous les théâtres subventionnés un p
suivre avec la même intelligence courageuse son dessein de récréer la danse masculine à l’Opéra. Sur ce, le critique de Comœd
mœdia offre une cordiale poignée de main au directeur de la maison de danse et à son vaillant état-major ; il prie également
82 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »
Rowe. M. Robert Quinault vient d’exécuter à l’Olympia une série de danses , résumé quintessencié de sa technique et de ses i
idées ; il a massé sur une durée de dix-huit minutes trois poèmes de danse , trois variantes de sa conception. Il a, de plus,
ectacle qu’on bâcle nonchalamment. Seulement tout ce qui n’est pas la danse est volontairement éliminé ; celle-ci se suffit à
; elle suffit à nous combler d’émotions. Au milieu de ce triptyque de danse s’épanouit le pas de deux classique : adage, vari
ambiance créée, d’un décor, d’une mise en scène évocatrice. Ici l’on danse . Mais que pourrait-on comparer à cette sensation
e la beauté intrinsèque de ce saut latéral ! La suite s’ouvre par une danse dont l’intention grotesque, le parti pris de paro
riompher le goût français. De tels hommes sont faits pour rendre à la danse classique, art français, sa suprématie de jadis.
-on à ce propos d’acrobatie ? Crie-t-on au blasphème ? Qu’importe. La danse classique n’est pas une momie. Et si elle a besoi
83 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXV. Des contre-tems du Menuet, & la maniere de les faire. » pp. 104-109
s & les Menuets figurez sont venus à la mode, il est vrai que ces danses ont beaucoup d’agrément, par la varieté de leurs
énager cet accord entre vous deux, qui fait en partie la beauté de la danse . De plus, c’est que les contre-tems sautez ne con
int à de grandes personnes de sauter, & de se tourmenter dans les danses figurées, où ce n’est que des mouvemens doux &
temps, & qui ne sont pas du goût de tous ceux qui aiment la belle danse . Il est vrai, qu’il y en a plusieurs qui n’ont au
urs personnes dansent à la fois, il n’est pas impossible de faire des danses où plusieurs personnes peuvent danser ensemble, m
des pas & des regles gracieuses & moderées à l’imitation des danses Allemandes, que j’ai veu danser en Allemagne ; qu
urtout parmi les personnes de distinction, ainsi on peut composer des danses qui soient dansées à plusieurs personnes, & q
mais je souhaiterois que Messieurs les Maîtres qui composeroient ces danses les missent en Choregraphie, afin que l’on puisse
84 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »
t qui voulait dire : nous avons en Rameau un maître insoupçonné de la danse théâtrale. Je m’associe passionnément à cette bel
Je m’associe passionnément à cette belle « fièvre française ». Car la danse est l’essence même du génie de Rameau. « Ses airs
 ». Car la danse est l’essence même du génie de Rameau. « Ses airs de danses dureront éternellement », admet Diderot, un ennem
danses dureront éternellement », admet Diderot, un ennemi. Et « l’on danse partout dans les opéras de Rameau, même autour de
comme insinuait perfidement Voltaire. « Il a tout mis en ballets, en danses et en airs de violons », et le poète Collé, qui c
ce qui a été dit de Carmen : cette œuvre est issue de l’esprit de la danse . D’ailleurs, d’innombrables entrées de danse sont
issue de l’esprit de la danse. D’ailleurs, d’innombrables entrées de danse sont distribuées dans tous les actes. À chacune d
. Au xviiie siècle, enfin, l’élément masculin primait à tel point la danse féminine que même les furies, dans Hippolyte et A
rait, il me semble, aimé une telle Hébé. Au troisième acte enfin, une danse dite « rythmique » nous donne l’avant-goût de l’e
rporent admirablement à l’ensemble dansé. D’ordinaire, le chant et la danse apparaissent représentés par deux races différent
85 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
VI lumière et danse Puisque, aussi bien, on s’accorde à dire que j’
e est un composé de la lumière, de la couleur, de la musique et de la danse et plus particulièrement de la lumière et de la d
usique et de la danse et plus particulièrement de la lumière et de la danse , il me semble qu’il ne serait peut-être point mal
Une polka ou une valse que nous entendons, nous enseigne le pas de la danse et nous en nuance la variété. Un jour clair et lu
leurs causes. C’est pourtant ces choses qu’il faut observer quand on danse avec accompagnement de lumière et de musique harm
** Tâchons d’oublier les progrès de l’éducation en ce qui concerne la danse  ; de nous dégager du sens que l’on donne générale
on entend par là aujourd’hui. Pour retrouver la forme primitive de la danse , transformée à présent en un million de mouvement
us devons remonter aux premiers âges. Nous comprenons alors ce que la danse a dû être à ses origines et ce qui l’a amenée à c
ines et ce qui l’a amenée à ce qu’elle est de nos jours. Aujourd’hui, danse signifie : mouvements des bras et des jambes. Un
d’agilité, pour mener tout cela à bien. La musique lente réclame une danse lente, de même qu’une musique rapide oblige à une
e réclame une danse lente, de même qu’une musique rapide oblige à une danse rapide. Généralement, la musique doit suivre la d
de oblige à une danse rapide. Généralement, la musique doit suivre la danse . Le meilleur musicien est celui qui peut permettr
de diriger la musique, au lieu que ce soit la musique qui inspire la danse . Tout ceci nous prouve le résultat naturel des ca
ter la danseuse à suivre l’harmonie, sans préparation. C’est la vraie danse . Pour nous amener à comprendre le sens réel et le
. Pour nous amener à comprendre le sens réel et le plus étendu du mot danse , tâchons d’oublier ce que l’on entend par chorégr
er ce que l’on entend par chorégraphie de nos jours. Qu’est-ce que la danse  ? Du mouvement. Qu’est-ce que le mouvement ? L’ex
ilisé et bien trempé, seul, résiste le mieux à son impulsion. Dans la danse  — et il faudrait un mot qui désignât mieux la cho
humanité ? Et pourquoi ces choses peuvent-elles être exprimées par la danse raisonnée de façon intelligente, aussi bien que p
86 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
s-d’œuvres ; cela veut dire, voulez-vous danser avec moi ? & l’on danse  ; ce sont là les drames ingénieux dont on nous re
on nous repaît ; c’est ce qu’on nomme des Ballets d’invention, de la Danse Pantomime ; mais laissons-en ramper paisiblement
ue totalement par l’expression ; lorsqu’on ne peint rien ; lorsque la Danse est totalement défigurée par des charges grossier
es. Le mêlange que les Danseurs ont fait de la cabriole avec la belle Danse a altéré son caractere & dégradé sa noblesse 
s. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on donne le titre de Ballet à des Danses figurées que l’on ne devroit appeller que du nom
rsuade que l’on a eu tort de le leur accorder. Je n’y ai jamais vu la Danse en action ; les grands récits étoient mis en usag
amp; les monologues ne servoient-ils pas également d’interpretes à la Danse  ? Elle ne faisoit que bégayer. Ses sons foibles &
progrès des Artistes, n’ait point été celle d’une révolution dans la Danse & dans les Ballets ; & que nos Maîtres, n
core au berceau, commençoit à s’exprimer avec noblesse ; cependant la Danse étoit sans vie, sans caractere & sans action.
, le brillant de l’artifice & de l’illumination, l’agrément de la Danse & des Ballets, l’amusement des Sauts périlleu
rammes les mêmes prétentions ; je ne conçois pas néanmoins comment la Danse peut donner un titre à ces divertissements, puisq
i je refuse le titre de Ballet à toutes ces Fêtes ; si la plupart des Danses de l’Opéra, quelques agréables qu’elles me parois
t vient à son aide, je ne puis m’aveugler au point de convenir que la Danse sans action, sans regle, sans esprit & sans i
regle, sans esprit & sans intérêt, forme un Ballet ou un Poëme en Danse . Dire qu’il n’y a point de Ballets à l’Opéra, ser
te entr’autres de Castor & Pollux, & quantité d’autres, où la danse est, ou peut être mise en action avec facilité &a
éritablement des Ballets agréables & très-intéressants ; mais les Danses figurées qui ne disent rien ; qui ne présentent a
à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissements de Danse , & qui ne me déploient que les mouvements com
, Monsieur, qu’il est véritablement peu de Ballets raisonnés ; que la Danse est une belle statue agréablement dessinée ; qu’e
87 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »
uis attaché surtout à exposer avec clarté les premières notions de la danse  ; j’avais en vue les mères de famille, et même le
faible opuscule. Après avoir développé le mécanisme élémentaire de la danse , je me hasarderais peut-être à en retracer à mes
omme de génie. Me permettra-t-on, non pas d’analyser la théorie de la danse figurée, mais simplement d’exposer ici quelques i
ues idées qui donneront peut-être lieu à des observations utiles ? La danse est un amusement qui est peut-être aussi ancien q
acré par la sagesse de Socrate même. Dulce est desipere in loco . La danse entrait dans le culte du paganisme ; les Chrétien
Borromée, qui avait fait lui-même un traité de cet amusement. Par la danse , j’avoue que je n’entends pas simplement cet art
omme la perfection de l’art, et qui n’en sont que le commencement. La danse , comme je la conçois, est toute autre chose ; son
ppeler l’idée du talent porté à son plus haut degré. Ils ont créé une danse toute nouvelle, majestueuse, forte et pathétique 
u costume le coloris. Un homme qui veut s’appliquer sérieusement à la danse doit posséder la fable, l’histoire et les poèmes
je dirai encore un mot de la Chorégraphie ; c’est l’art de décrire la danse  : Thoinet Arbeau, chanoine de Langres, est le pre
anciens ont peut-être ignoré était autrefois fort simple ainsi que la danse  ; mais de nos jours, les pas sont compliqués, dou
88 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88
au talent de Dupré et de son sobriquet ; on le proclama le dieu de la danse  ; il égala son maître en perfection, et le surpas
rs personnages. Sa retraite de l’opéra porta un coup fatal à la belle danse  : privée de ce beau modèle, on l’a vue s’égarer d
par les graces, il devint gros et musculeux. Mais l’étude de la belle danse conduit à tous les genres ; elle en est la clef :
t jamais après les difficultés ; une noble simplicité règnoit dans sa danse  ; elle se dessinoit avec goût et mettoit de l’ex-
de Berlin, et son début fut un triomphe. Taille superbe, beau Balon, danse écrite avec perfection, nerf, élévation et brilla
ontours, les charmes de sa figure, la perfection et la noblesse de sa danse , lui méritèrent de justes applaudissemens ; je do
ssemens ; je dois ajouter qu’elle fût le modèle le plus parfait de la danse sérieuse. Le Picq quitta Naples un instant pour v
et à Fontainebleau.   Le Picq fut fêté ; on le nomma l’Apollon de la danse  ; mais la cabale intérieure de l’opéra que j’appe
e pour s’attacher au service de la cour de Russie. Ses talens pour la danse et la composition, joints à sa bonne conduite, lu
ation à remplir ses devoirs, le rendirent le sujet le plus utile à la danse de l’opéra, mais on abusa de sa complaisance pour
eurs vagues et sans cesse renaissantes, l’aient forcé d’abandonner la danse . Il s’est livré à la composition des ballets. Il
89 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147
ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses , et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépende
celles qui dépendent d’eux. Les premiers qui doivent s’opposer aux danses , et en détourner, le plus qu’il leur est possible
u et ce qui perd les ames. Or, nous avons vu de combien de péchés les danses sont la source, et par conséquent de combien d’am
e pasteurs et de confesseurs, qui n’osent élever leur voix contre les danses , ou qui l’élèvent trop foiblement, se contentant
t les personnes dont ils sont chargés ! Est-ce ainsi qu’ont parlé des danses les saints qui nous ont précédés ? et n’ai-je pas
courage et de force pour déraciner les abus, et particulièrement les danses . Voici ce que rapporte à ce sujet un des historie
hant dans une paroisse proche de Noyon, il parla fortement contre les danses et les autres jeux qui tenoient encore du paganis
e la perte de leur pasteur, s’il ne cessoit ses invectives contre les danses , et ne les laissoit dans leurs anciens usages. Sa
a la grâce de leur délivrance. » Il faut que saint Eloy ait jugé les danses bien pernicieuses aux ames, pour avoir été dispos
s. Dieu a visiblement autorisé ce jugement que saint Eloy portoit des danses , et ce que son zèle lui fit faire pour les abolir
e, pour avoir résisté à leur évêque dans ce qu’il fit pour abolir les danses , ne fera-t-il aucune impression sur tant de gens
moins dangereux, ni moins condamnable ? Que tous ces àpologistes des danses , qui ne peuvent opposer au zèle de ceux qui les d
J. C., ceux qui ont une obligation plus particulière de s’opposer aux danses , ce sont les pères et mères à l’égard de leurs en
mères d’empêcher, autant qu’ils le peuvent, leurs enfans d’aller aux danses . Si, par une négligence notable d’un père et d’un
res exposent-ils la pureté de leurs enfans, en les laissant aller aux danses , où tout ce qu’on voit et ce qu’on entend n’est p
-seulement laissent tranquillement leurs filles aller aux bale et aux danses , mais trouvent même un sujet de gloire lorsqu’ell
et mères d’empêcher, autant qu’ils peuvent, leurs enfans d’aller aux danses , est à peu près la même des maîtres et maîtresses
qu’il est possible, inspirer à leurs enfans de l’éloignement pour la danse , s’en suit-il qu’il ne leur est pas permis de leu
a section troisième, de la lecture des poètes, de la musique et de la danse . Je laisse ce qu’il dit de la lecture des poètes
ujet, et je m’arrête seulement à ce qu’on lit dans cet article sur la danse . « La danse, y est-il dit, (page 56 et 67.) fait
m’arrête seulement à ce qu’on lit dans cet article sur la danse. « La danse , y est-il dit, (page 56 et 67.) fait ordinairemen
contente qu’on lui fît un mérite d’exceller dans le chant et dans la danse . » Sur quoi M. Rollin cite l’exemple de Sempronia
ers de justice, sont obligés de s’opposer, autant qu’ils peuvent, aux danses , et d’employer, pour les déraciner des lieux où e
qui sont revêtus de l’autorité temporelle doivent faire à l’égard des danses publiques, des travaux et des œuvres serviles qui
90 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action »
Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action La Danse noble, la belle Danse se pe
Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action La Danse noble, la belle Danse se perd, disait-on à la Cou
tre V. Préjugés contre la Danse en Action La Danse noble, la belle Danse se perd, disait-on à la Cour, et à la Ville, lors
on regrettait tant ? Jusqu’à quel point avaient-ils porté l’art de la Danse  ? Les uns marchaient des menuets avec une nobless
re144, comment croire agréable, comment supposer possible un genre de Danse , que les grands Maîtres n’ont point pratiquée, qu
s ? Voilà les forts arguments ou plutôt les grands préjugés contre la Danse en action. Il faut les discuter avec ordre et l’u
91 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
cet Art célèbre, qu’on peut regarder comme une espèce de Poétique des Danses Pantomimes, quoiqu’il soit imparfait. [2] Le subl
es Pantomimes, quoiqu’il soit imparfait. [2] Le sublime de l’ancienne Danse était la Pantomime, et celle-ci était l’art d’imi
ères. Les Pantomimes appelèrent cette nouvelle manière de danser la «  Danse Italique ». Elle embrassait tous les genres de Sp
nt pour me justifier d’avoir entrepris de mettre une Pièce entière en Danse Pantomime. C’est le fruit de mes études que je pr
sont plus que suffisantes pour la traiter en Ballet Pantomime. [8] La Danse n’a pas de Récits. Nous nepouvons pas raconter au
impossible à conserver. Lucien, en nous donnant des préceptes sur la Danse Pantomime, n’a pas dit un seul mot des unités ; e
pouvons pas entreprendre de corriger les Pièces que nous traitons en Danse Pantomime. LeFestin de Pierre, avec tous ses défa
bien reçu partout en récit, pourquoi ne réussira-t-il pas de même en Danse  ? Le mot d’Horace, que j’ai placé à la tête de ce
ral nous n’avons connu, pour ainsi dire, que le simple Alphabet de la Danse . Nous n’avons fait que bégayer comme les enfants,
t celui d’entre nous qui s’est jamais vanté de pouvoir représenter en Danse un seul personnage célèbre, comme Hercule, Thésée
92 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »
Duncan est une grande coupable. Elle a été l’aiguilleur qui lança la danse dans une voie sans issue et la fit dérailler. Son
dilettantisme musical sévit comme une épidémie. Lève-toi, Lazare, et danse  ! clama la démagogue américaine. Et mille jeunes
n’a même pas besoin d’audace ! Cependant Isadora aura été utile à la danse . Utile comme l’est un bon petit incendie pour l’e
incendie pour l’embellissement d’un quartier. Quand Isadora parut, la danse languissait depuis une vingtaine d’années. Les da
nneur périlleux. Eh bien, c’est Isadora qui ramena les foules vers la danse , qui lui créa un nouveau public. Elle sut détermi
nt très gracieux. Il est vrai qu’Isadora exécutait à elle seule cette danse  ; elle suffisait, seule, à évoquer tout le chœur.
e suffisait, seule, à évoquer tout le chœur. C’est ainsi que, dans sa danse d’après Botticelli, elle était le vent, les nymph
ement l’immense tremplin, le regard fixe et un peu fou. Car, dans les danses entravées, l’homme et la femme ne se regardent ja
it devant ce grand souffle qui passe. D’ailleurs, cette emprise de la danse sur un public à peu près aussi candide et par con
. Ce lecteur m’écrit pour me reprocher mon parti pris en faveur de la danse classique. Celle-ci a, selon lui, une valeur indi
Rien de plus aisé que de remettre les choses au point. Sans doute la danse classique dure en évoluant depuis deux siècles, o
ne fois ses yeux dessillés, elle est irrésistiblement attirée vers la danse classique, abstraite, s’énonçant en symboles liné
que vous, mon aimable correspondant. Vous prétendez avoir trop vu la danse classique. Il se peut que vous ne l’ayez, au fond
93 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »
une baguette qui fait changer un désert en un palais magnifique, des danses amenées bien ou mal, des dénouements sans vraisem
fécondité d’idées, des notions sur la peinture, sur la mécanique, la danse , et la perspective, et surtout un pressentiment t
s propres à la déclamation ; que d’ailleurs on connaissait à peine la danse de son temps, et qu’elle n’occupait qu’une très p
t le pli était pris, si on peut s’exprimer ainsi, lorsque le corps de danse fut renforcé : ainsi Persée, Phaéton, Amadis de G
ient un motif aussi fort que lui pour prendre une coupe contraire. La danse naissait à peine de son temps, et il avait presse
nts nouveaux, que l’exécution a fait des progrès, qu’on a imaginé des danses brillantes, que cette partie du spectacle s’est a
est arrivé par degrés, et d’une façon presqu’insensible, parce que la danse et l’exécution ont fait leurs progrès de cette ma
s mis en musique, qu’on exécute sur le théâtre ou en concert ; et les danses mêlées de chant, qu’on place quelquefois à la fin
ents de la première espèce. On donne ce nom plus particulièrement aux danses et aux chants, qu’on introduit épisodiquement dan
sent du sujet, qu’ils fassent partie de l’action, en un mot qu’on n’y danse pas seulement pour danser. Tout divertissement es
s compositions modernes, occupe une partie de la place qu’occupait la danse dans les anciennes : pour être parfaites, il faut
ait la danse dans les anciennes : pour être parfaites, il faut que la danse et le chant y soient liés ensemble, et partagent
r une bonne entrée de ballet, 1°. Une action : 2°. Que le chant et la danse concourent également à la former, à la développer
ces sortes d’ouvrages de la difficulté vaincue! Voyez Ballet, Coupe, Danse , Opéra [Article de Jaucourt]. (B) [voir Traité hi
torique, IIe partie, livre IV, chap. 11, « Des actions épisodiques en danse  »] Enchantement Enchantement, (Belles-Lett
ir Traité historique, IIe partie, livre IV, chap. 2, « Division de la danse théâtrale »] Des nymphes paraissent dans Tancrède
té, est un divertissement en dialogue ou en monologue, en chant ou en danse , ou enfin mêlé de l’un et de l’autre, que l’on pl
eurs qui s’en amusent. Les Grecs avaient des entractes de chant et de danse dans tous leurs spectacles : il ne faut pas les e
l’opéra italien. On a eu recours aux intermèdes de bouffons ou à des danses pantomimes, pour combattre l’ennui presque contin
à l’article Intermède [Article non signé].(B) Entrée Entrée, ( Danse .) air de violon sur lequel les divertissements d’
d’un acte d’opéra entrent sur le théâtre. On donne aussi ce nom à la danse même qu’on exécute. Ce sont ordinairement les chœ
om à la danse même qu’on exécute. Ce sont ordinairement les chœurs de danse qui paraissent sur cet air ; c’est pour cette rai
d’entrée. Ils en dansent un commencement ; un danseur ou une danseuse danse un commencement et une fin, et les chœurs reprenn
encement et une fin, et les chœurs reprennent la dernière fin. Chaque danse qu’un danseur ou une danseuse exécute, s’appelle
ons, qui peut être fort utile à l’art. Le voici. Dans toute entrée de danse , le danseur, à qui on suppose de la vigueur et de
rit de l’air que ses pas doivent rendre ; car il n’est point d’air de danse , quelque plat que le musicien puisse le faire, qu
ur qui a de l’oreille et du goût. Le troisième, de former toujours sa danse de pas, et de ne les sacrifier jamais aux sauts :
és à faire que les autres. Le mélange sage de tous les deux, forme la danse agréable et brillante. Chaque partie séparée des
94 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
Chapitre X. Des Actions principales en Danse Notre Tragédie et notre Comédie ont une étendue
mais avec plus de précision encore, les Tragédies et les Comédies en Danse  : je dis, avec plus de précision, parce que le ge
nt d’entrée, de figure, de pas inutile. Une bonne Pièce de Théâtre en Danse doit être un Extrait serré d’une excellente Pièce
it être un Extrait serré d’une excellente Pièce Dramatique écrite. La Danse , comme la Peinture, ne retrace à nos yeux que les
toute l’expression, qui peut résulter des mouvements passionnés de la Danse . C’était-là sans doute le grand secret de Pylade 
95 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »
Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs La Pythie déclara par un Or
entendirent l’Oracle, et en conséquence, ils regardèrent toujours la Danse , comme une imitation par les gestes, des actions
un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain. Bientôt à la place de cette Danse allégorique, que les Athéniens avaient portée d’a
d sur leur théâtre, et qui représentait le mouvement des Astres [Voir Danse astronomique], on substitua une action Nationale.
t avec le Minotaure, et de son triomphe. Ce Héros avait composé cette Danse lui-même, après sa victoire ; et il l’avait exécu
leau d’un événement dont leurs Pères avaient partagé la gloire. [Voir Danse de la Grue] De nouveaux sujets sans nombre51 succ
 : on les voit toujours en foule où on les aime. 50. On la nomma la Danse de la Grue, parce que les Danseurs en formant leu
96 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVI. Du Cérémonial que l’on observe au grand Bal du Roy. » pp. 49-54
’autre, ensuite Sa Majesté & sa Dame mene le branle, qui étoit la danse par où les Bals de la Cour se commençoient, tous
ient revenus les premiers : après quoy ils dansent la Gavotte, qui se danse dans le même ordre du branle, qui est de se remet
tant, que celles que l’on a fait avant de danser. Ensuite ce sont les danses à deux, autrefois c’étoit la courante qui se dans
ce que je dirai dans la suite ; mais à présent c’est le menuet qui se danse après les branles. C’est pourquoi après que le Ro
p; tout le monde pour lors s’asseoit, d’autant que lorsque Sa Majesté danse tout le monde est debout ; après quoy le Prince q
e successivement jusqu’à la fin. Mais si Sa Majesté souhaite que l’on danse quelqu’autre danse, c’est un des premiers Gentilh
squ’à la fin. Mais si Sa Majesté souhaite que l’on danse quelqu’autre danse , c’est un des premiers Gentilhommes de la Chambre
97 (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268
L’école de danse du Grünewald Un foyer d’art inattendu. — L’Éco
es. — L’Impératrice et les petites danseuses. — Il ne faut pas que la danse meure. L’éternel ballet italien, insipide et dis
s pays musulmans et ceux d’Extrême-Orient ont, heureusement, d’autres danses  ! Les Américains ont même inventé une danse libre
, heureusement, d’autres danses ! Les Américains ont même inventé une danse libre et vivante, qui détrônera un jour ou l’autr
, il est une chose que j’envie à Berlin pour Paris : c’est l’École de danse du Grünewald. Qu’est-ce donc que cette école ? Je
onde vous ne trouverez l’équivalent ou même l’approchant : l’École de danse d’Isadora Duncan. » Je ne connaissais pas cette d
ait bien dit : ce qu’elle fait est curieux, ne ressemble à rien. Elle danse sur du Schumann… Et je me figurais des sortes de
et tanagréenne, tour à tour vierge pudique et bacchante excitée, que danse-t -elle ? Où a-t-elle pris ces pas, ces courses rapi
t pas à produire les milliers d’attitudes différentes qu’en une seule danse elle fait vivre aux yeux ravis. *** Après avoir v
t pour nous. Ainsi, peu à peu, après Athènes, après Rome, l’art de la danse s’était perdu, ou du moins, transmis de travers,
s barbares ou des enfants. Aujourd’hui, qui le croirait ? ce sont les danses des statues grecques que nous voyons sur toutes l
s petits pas de canard… Mais, par bonheur, c’est dans le même but que danse Isadora Duncan. Elle seule a compris dans notre t
vec un jardin, a installé des dortoirs, des réfectoires, une salle de danse et de gymnastique, une salle d’hydrothérapie, et
gratuite, miss Élisabeth continue son œuvre. — Il ne faut pas que la danse meure, répète-t-elle avec une énergie attendrie.
98 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »
Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs Après le passage de la Mer Rou
és avec tant de promptitude, supposent une habitude du Chant et de la Danse , fort antérieure au moment de l’exécution. Les Ju
Juifs instituèrent dans les suites, plusieurs Fêtes solennelles : la Danse en fit toujours une partie principale. Les Filles
’était manifesté d’une manière éclatante, les Lévites exécutaient des Danses solennelles, qui étaient toujours composées par l
Musique. Car, je ne crois pas qu’on puisse douter de la multitude des Danses et des Chants en usage chez le peuple Juif 17. On
nom de Chœur. Cette partie était toujours occupée par le Chant et la Danse , qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans
99 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »
s : quelques Personnages du tableau sont peints dans des attitudes de Danse  : quelques autres sont encore rangés autour d’une
élégant. Comus, en effet, est regardé comme l’Inventeur de toutes les Danses , dont les Grecs et les Romains embellirent leurs
à cet amusement. On quitta la table, pour se livrer entièrement à la Danse . Les familles s’unirent, pour multiplier les Acte
rent le vin et la bonne chère ; ce désordre aimable qui présidait aux Danses inventées par Comus disparurent, pour faire place
; et il n’est point étonnant, qu’il se soit conservé jusqu’à nous. La Danse simple, celle qui ne demande que quelques pas, le
ièrent en Grèce, à Rome et dans l’Italie. On y dansait froidement des Danses graves. On n’y paraissait qu’avec la parure la pl
onnages les plus respectables se faisaient honneur d’avoir cultivé la Danse dans leur jeunesse. Socrate est loué des Philosop
des Provinces voisines, qui dansèrent, les uns après les autres, les Danses qui leur étaient propres, avec les instruments et
érémonie commença ; et la Cour s’y distingua par la noble gravité des Danses sérieuses, qui étaient alors le fond unique de ce
r aller souper. Pendant tout le temps qu’il y fut on ne dansa que des Danses graves et sérieuses, où la bonne grâce et la nobl
es Danses graves et sérieuses, où la bonne grâce et la noblesse de la danse parurent dans tout son lustre. » À cette gravité
’on ajoute les embarras du cérémonial, la froide répétition des mêmes Danses , les règles rigides établies pour le maintien de
d’Assemblées, le silence, la contrainte, l’inaction de tout ce qui ne danse pas ; on trouvera que le Bal de cérémonie, est de
. Voyez les Mémoires de la Reine de Navarre. 104. Bonnet Hist. de la danse . 105. Bonnet lui avait dédié son Histoire de la
et Hist. de la danse. 105. Bonnet lui avait dédié son Histoire de la Danse , de laquelle ceci est pris.
100 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »
18 novembre. Le débat de la musique et du silence. Les Vendredis de Danse à la Comédie des Champs-Élysées viennent de prése
de présenter au public deux spectacles nettement antithétiques : les danses dans le silence de Mlle Yvonne Sérac et un essai
Yvonne Sérac et un essai de traduction intégrale de la musique par la danse tenté par Mme Odic-Kinzel et ses élèves. Je n’ai
 Sérac ; et je ne m’en rapporte point à autrui quant aux choses de la danse . Cependant la conception en elle-même, toute para
tive. Je crains fort que la tendance à extérioriser la musique par la danse ne soit en elle-même abusive. Mais je ne tiens pa
ui affligent le théâtre, comporte un acheminement inconscient vers la danse classique. On est prêt à conclure que s’il existe
st un premier sujet qui ferait honneur à n’importe quelle Académie de danse nationale, royale ou soviétique. Mais nous semblo
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