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1 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre troisième. Étude du corps » pp. 52-56
Chapitre troisième. Étude du corps [1] Il faut que le corps soit toujours droit, e
Chapitre troisième. Étude du corps [1] Il faut que le corps soit toujours droit, et d’aplomb sur les jambes,
ant, se complaire lui-même dans son maintien, dans la tournure de son corps , dans l’heureux développement de ses membres, et
rendra à faire briller en lui tous ces avantages. [3] Un beau-haut du corps est une des parties essentielles qui constitue le
ne agréable harmonie40. [5] Dans l’exécution des pas, il faut que le corps soit tranquille, inébranlable, ferme, sans roideu
des jambes et des bras. Celui qui pendant sa danse ferait mouvoir le corps par secousses, qui hausserait ses épaules par le
que lui siérait mieux que celui de danseur41. [6] Simple position du corps , fig. i, planc. I. Épaulement, opposition du cor
imple position du corps, fig. i, planc. I. Épaulement, opposition du corps , fig. 3 et 4, planc. I. Positions du corps dans
Épaulement, opposition du corps, fig. 3 et 4, planc. I. Positions du corps dans les poses, et dans les différentes attitudes
s différentes attitudes, planc. V, VI, VII, VIII et IX. Positions du corps dans les arabesques, planc. X, XI et XII. N.-B.
les arabesques, planc. X, XI et XII. N.-B. Dans les arabesques, le corps s’éloigne de la perpendiculaire, et doit se pench
riment un défaut désagréable dans la ceinture ; que l’affaissement du corps ôte aux parties inférieures la liberté dont elles
a liberté dont elles ont besoin pour se mouvoir avec aisance ; que le corps dans cette situation est comme indéterminé dans s
s, les peintres, les antiquaires donnent à cette partie supérieure du corps le nom de Torse ; mais nous sommes obligés ici de
2 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXII. Des Piroüettez. » pp. 148-152
as en avant ni en arriere ; mais sa proprieté est de faire tourner le corps sur un pied ou sur les deux, comme sur un pivot,
iere à la troisiéme ou cinquiéme position de derriere qu’il étoit, le corps en se tournant le fait changer de situation sans
le pied qui est derriere revient devant, lorsque vous vous élevez le corps se tournant un quart, ou un demi tour, il oblige
ez tourné le quart ou demi tour, il faut poser le talon du pied où le corps est posé : afin d’être plus ferme pour en reprend
e le faire dans toute sa propreté. Premierement, à ce Piroüetté où le corps n’est posé que sur un seul pied, le plié doit est
posé que sur un seul pied, le plié doit estre pris très-doucement le corps entierement posé sur la jambe qui plie, parce que
a pointe qui pose à terre, & qui sert pour ainsi dire de guide au corps pour se tourner autant qu’il le doit être, &
: par exemple, le pied droit étant devant à la quatriéme position, le corps posé sur les deux jambes vous pliez tous les deux
tous les deux genoux, & vous vous élevez également en tournant le corps un quart de tour du côté gauche, au contraire lor
sition, car il se prend également de l’une comme de l’autre, & le corps posé sur un seul pied, la pointe de l’autre à ter
les deux genoux, & vous vous relevez en sautant sur le pied où le corps est posé ; mais en sautant le pied qui ne posoit
utant le pied qui ne posoit qu’à demi, la jambe s’étend en suivant le corps dans le tour qu’il fait, soit à droit ou à gauche
3 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXI. Des pas tombez & des pas de Gaillarde. » pp. 142-147
par exemple, vous voulez faire un pas tombé du pied droit ; ayant le corps posé sur le pied gauche, & les jambes écartée
vous élevant sur le pied gauche, la jambe droite suit ; parce que le corps se penchant sur le côté gauche, il attire la jamb
vemens à propos, c’est par la force du coup de pied & la pente du corps qui attire les jambes & les genoux se plient
erriere de se poser à terre & son genou se pliant par le poids du corps qui se pose dessus, en se relevant cela fait comm
t pressé cherche à s’étendre, ainsi le genou en s’étendant rejette le corps sur le pied gauche, ce qui termine l’étenduë de c
avant, ayant le pied gauche devant à la quatriéme position, & le corps posé dessus le talon du pied droit levé ; ce qui
nt, se porte à la quatriéme position en avant, & laissez poser le corps dessus en vous élevant du même tems, ce qui attir
; mais à peine la touche-t’elle que le pied se pose à terre, & le corps se posant dessus & fait plier le genou gauche
s se posant dessus & fait plier le genou gauche par le fardeau du corps , ce qui oblige la jambe droite de se lever ; mais
moment le genou gauche qui est plié, en voulant s’étendre renvoye le corps sur la jambe, qui se pose à terre en faisant un s
s laissant tomber sur le pied droit la jambe gauche se leve, & le corps étant dans son équilibre entierement posé sur le
mais il se fait differemment de celui en avant. Par exemple, ayant le corps posé sur le pied gauche vous pliez, & vous él
che à la premiere position, en tombant sur les deux pointes ; mais le corps posé sur le gauche, parce que du même tems vous p
4 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVII. Des Tems de Courantes, ou pas graves. » pp. 115-121
, où il fait un bon effet, & même il procure beaucoup de grace au corps par ses mouvemens doux & temperez, qu’il faut
le faire du pied droit ; ainsi ayant le pied gauche devant, & le corps posé dessus, & le pied droit derriere à la qu
glissez le pied droit devant jusqu’à la quatriéme position, & le corps se porte dessus entierement, mais à mesure que le
he se détend & son talon se leve, ce qui renvoye avec facilité le corps sur le pied droit, & du même tems vous vous é
pied à terre, ce qui termine votre tems de Courante ou pas grave, le corps étant dans son repos par le pied qui pose entiere
rt bon effet, ils m’ont paru plus difficiles, d’autant que lorsque le corps se pose sur un pied, la jambe de derriere suit, &
mme vous passez le pied à plein, & que le talon porte à terre, le corps se pose facilement sur ce pied, & vous vous é
sez le pied droit à coté à la deuxiéme position, & vous portez le corps dessus, ce qui termine votre pas ; mais si vous v
 ; mais si vous voulez faire ce pas de l’autre pied, il faut poser le corps sur le pied gauche, & votre pas de Bourée fin
e, en glissant le pied gauche à côté à la deuxiéme position, & le corps se pose dessus en vous élevant sur la pointe du p
& le talon se pose dans le même tems, ce qui termine ce pas : le corps étant dans son à plomb, ainsi de cette situation
gage de vous en donner une claire intelligence. Par exemple, ayant le corps posé sur le pied gauche, à la quatriéme position,
agrément tout des plus gracieux : car ce pas étant pris à propos, le corps restant dans son repos, dans une situation avanta
5 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XI. Des Révérences de differentes façons. » pp. 29-34
erence en avant veue de Face Je commencerai par celle en avant : le corps droit, glissez le pied devant vous, soit le droit
ar ces deux Figures qui expriment dans leurs attitudes la droiture du corps , desquelles le pied est passé devant, afin de vou
quelles le pied est passé devant, afin de vous faire remarquer que le corps ne se doit incliner ou plier qu’après que vous au
lier qu’après que vous aurez commencé de passer le pied, parce que le corps suit la jambe, & qu’elle se doit faire de sui
c que vous devez passer le pied doucement devant vous, en laissant le corps posé sur le pied de derriere, duquel son genouil
e derriere, duquel son genouil est obligé de se plier par le poids du corps  : au lieu que la jambe qui est devant doit être f
a jambe qui est devant doit être fort étenduë : mais l’inclination du corps se fait de suite plus ou moins profonde selon la
ue cela feroit lever la hanche, & de plus vous feroit paroître le corps de travers, au lieu qu’étant comme je vous le dém
que vous vous êtes plié : & en vous redressant, laissez poser le corps sur le pied de devant, ce qui donne la liberté à
ant, elle se fait comme celle en avant, excepté qu’il faut effacer le corps en passant devant les personnes que vous saluez.
pect. Autre remarque très-necessaire, c’est que lorsque vous pliez le corps , de ne pas incliner si fort la tête que l’on ne p
6 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XII. Des Reverences en arriere. » pp. 35-37
er du vulgaire. Je suppose que l’on ait le chapeau à la main & le corps placé à la 4e Position, ainsi que cette Figure le
lacé à la 4e Position, ainsi que cette Figure le represente, ayant le corps posé sur le pied gauche 1. & par consequent l
pose le talon premier en faisant ce pas, ce qui donne la facilité au corps de se poser dessus. Puis l’on s’incline tel que c
te qui est à la seconde Position. 36. Deuxieme Figure Inclinée Le corps donc posé sur le pied droit 3. & le gauche 4.
us relevant à mesure que vous tirez le pied derriere, ce qui remet le corps dans son à plomb, & qui fait l’étenduë de vot
point coupée, & celle en arriere, vous marquez d’abord le pli du corps & l’inclination de tête avant de tirer le pie
tiré derriere ayant fini l’étenduë de son pas, vous laissez poser le corps dessus, & de-là vous portez le pied de devant
7 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87
’on est parvenu à faire l’aplomb le mieux conservé, et à maintenir le corps dans l’équilibre le plus parfait. L’on devrait pe
uplesse, le moelleux des jambes, et la tranquillité que doit avoir le corps , pour conserver un parfait équilibre. Les jarreté
-les avec aplomb et assurance ; que le dessin de la position de votre corps , de vos bras, de vos jambes soit correct, et pron
r dans une position quelconque, sans jamais ébranler aucune partie du corps . 60. « La plante du pied est la vraie base sur
ur courrait risque de perdre son ouvrage s’il ne l’étayait que sur un corps rond et mouvant ; la chute de la statue serait in
r le sol, augmentant l’espace de son appui, affermit et maintient son corps dans l’équilibre juste et convenable ; s’il négli
760, p. 328-329.] 61. Voyez la planc. VII, fig. 3. Il faut que le corps soit bien assuré sur ses jambes dans cette positi
ion et que les bras soient prêts à donner le mouvement et la force au corps pour le faire tourner, et qu’en même temps il pre
vent de balancier pour conserver l’équilibre de toutes les parties du corps qui se trouvent appuyées sur une seule jambe, et
et celles qui facilitent la préparation de la pirouette, parce que le corps se trouve droit, et qu’il est déjà en aplomb sur
’arabesque à dos tourné, que représente la fig. 3 de la planc. XI. Le corps doit alors être bien allongé et bien penché, et l
ner le mouvement. Cette pirouette a quelque chose qui étonne ; car le corps du danseur est si penché, que l’on dirait qu’à ch
ue chose d’incompréhensible qui le soutient, parce que la position du corps , des bras, de la jambe qui est en l’air, et la vi
sira pas, et elle ne pourra même produire aucun effet. Il faut que le corps soit très penché en avant, et que le bras droit s
mouvement elle doit accompagner le contour arrondi de la position du corps . Afin de rendre cette attitude encore plus gracie
outes sortes d’attitudes et d’arabesques, pourvu que le dessin de son corps , de ses bras et de ses jambes soit gracieux et fa
soit gracieux et facile, et que le mouvement de toutes les parties du corps soit naturel, et dénué d’une pénible et désagréab
8 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les Reverences avant de danser. » pp. 60-66
récautions que celles que j’ay dit pour l’ôter de la main droite ; le corps étant posé sur le pied gauche 1. le pied droit de
nce ; l’homme ayant porté son pied à la deuxiéme position, il pose le corps dessus, & se plie du même tems pour faire sa
p; pour en faire sentir tous les tems, je vais vous les détailler. Le corps étant entierement posé sur le droit, 10. le gauch
iere la droite un peu plus que la troisiéme position, ce qui remet le corps dans son à plomb. Mais en vous relevant le corps
ion, ce qui remet le corps dans son à plomb. Mais en vous relevant le corps se pose sur le pied gauche ; & vous quittez l
ant un peu plus que la cinquiéme position ; mais en faisant ce pas le corps se porte differemment des autres pas ordinaires,
ied droit le genoüil gauche se plie, qui renvoye par son mouvement le corps sur le pied droit, & l’on tourne un demi tour
le menuet que vous devez danser, il faut en vous relevant laisser le corps sur le pied gauche, afin de partir du pied droit
finissant de tirer le pied droit derriere, on doit y laisser poser le corps dessus afin de glisser du même tems le gauche dev
qué cy-devant ; & la premiere reverence finie, il faut laisser le corps posé sur le pied droit, & glisser le gauche d
oit & plier doucement, & se relever de même, & laisser le corps poser sur le pied gauche afin de partir du droit
9 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — CHAPITRE I. De la maniere de se poser le corps. » pp. 2-3
CHAPITRE I. De la maniere de se poser le corps . Tout dépend pour bien apprendre, du bon comme
ns pas de danse : & comme il est essentiel de sçavoir se poser le corps dans une situation gracieuse, c’est ce qui est ex
(ce qui fait paroître la poitrine large & donne plus de grace au corps ,) les bras pendans à côté de soi, les mains ni ou
ure l’expression possible, afin qu’en la voïant on puisse se poser le corps tel qu’il doit être. 3. De la Position du Corps
puisse se poser le corps tel qu’il doit être. 3. De la Position du Corps Je lui ai donné une attitude prêt à marcher, c’
rêt à partir, soit pour faire un pas en avant ou à côté, parce que le corps étant posé sur le gauche, par ce moïen le droit d
10 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XX. De la maniere de faire les demi-coupez. » pp. 71-75
roit, il faut avoir le gauche devant à la quatriéme position & le corps posé dessus, ainsi qu’il est représenté par cette
dessus, ainsi qu’il est représenté par cette premiere Figure qui a le corps posé en avant dessus, le droit prêt à partir, pui
sition, & vous pliez également les deux genoux, ayant toujours le corps posé sur le pied gauche, de même qu’il est repres
e deuxiéme Figure, qui a les deux pieds l’un près de l’autre, mais le corps posé sur le gauche 1. le droit en l’air 2. sans q
te troisiéme Figure le démontre, & dans le même temps apporter le corps dessus en vous élevant dessus la pointe du pied d
Quatrieme Representant l’equilibre Et dans le même tems apporter le corps sur le pied droit en vous élevant sur la pointe d
e Figure, ce que l’on peut appeller pour lors équilibre, parce que le corps n’est supporté que d’un seul pied. Mais en vous é
11 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIV. Des Reverences de plusieurs manieres. » pp. 42-46
ient les genoux également, & qu’elles tiennent la tête droite, le corps ferme & les bras bien placez, comme cette Fig
le pied devant jusqu’à la quatriéme Position, & laisser poser le corps sur les deux jambes, puis plier doucement les gen
lier doucement les genoux sans plier de la ceinture : au contraire le corps doit être fort droit sans chanceler, ce qui arriv
z & vous relevez très-doucement, en observant de laisser poser le corps sur le pied qui a passé devant, afin de marcher d
it, soit le gauche ; on fait un pas à côté à la deuxiéme Position, le corps se porte sur ce pied, & l’on tire l’autre tou
ez. Mais si vous devez en faire une seconde, il faut laisser poser le corps sur le pied que vous avez tiré, & vous portez
garde de tirer le pied & de plier en même tems, ce qui dérange le corps de son à plomb & fait chanceler. J’ai dit aus
12 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8
Chapitre II. De la maniere de bien marcher. Le corps étant posé comme il est representé ci-devant, il
pied gauche devant, comme la Figure l’a démontré, il faut appuyer le corps dessus & du même tems le genouil droit se pli
genouil droit se plie & le talon se leve par le mouvement que le corps fait en se posant dessus la jambe gauche, & p
mais il faut poser le talon avant la pointe ; ce qui fait avancer le corps sur le pied que vous posez, au lieu que si vous p
au lieu que si vous posiez la pointe la premiere elle rejetteroit le corps en arriere, & vous fatigueroit infiniment. Le
oir la tête droite & la ceinture ferme, c’est que par ce moyen le corps se maintiendra dans une situation avantageuse, &a
nt. Quant au maintien des bras, il faut les laisser étendus à côté du corps en observant seulement que lorsque vous faites un
13 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XLI. Des ouvertures de Jambes. » pp. 187-189
a jambe fait pour montrer l’agilité qu’il faut avoir en conservant le corps dans son équilibre, pendant qu’on se tient sur l’
voir que l’on sçait la mouvoir avec grace & liberté, sans que le corps se dérange ; ce qui est encore une des perfection
giter les jambes en faisant differens pas, & conserver le haut du corps dans une situation agréable : de plus ce tems se
ous devez faire l’ouverture de jambe du pied gauche, il faut avoir le corps posé sur le droit à la quatriéme position, pour q
aprendre plus vîte, & de plus c’est que par cet exercice égal, le corps se porte avec liberté sans paroître gêné dans tou
14 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92
me les ressorts de la danse, parce que leurs mouvemens soutiennent le corps entier dans son équilibre), sont des dispositions
ture est avare de ses dons ; l’homme parfait dans la structure de son corps , est un phénomène rare. Mais des disproportions t
plante du pied est la vraie base sur laquelle porte tout le poids du corps  ; mais c’est la ceinture qui renferme réellement
s des gens bien élevés. Lorsqu’on danse, la tête suit la direction du corps  ; s’il se porte à droite, la tête et l’épaule se
et minces, tiendront les bras un peu avancés et écartés pour orner le corps dans les proportions. Celles qui sont épaisses le
est qu’en observant les règles du maintien, que l’on peut procurer au corps le jeu agréable qui produit le charme de la danse
de la danse ; ce charme est presque toujours dû à un léger abandon du corps sur différens tems, à des oppositions de tête ou
s tous les défauts du mauvais goût et du mauvais ton. La danse est au corps ce que la lecture est à l’esprit ; si la lecture
s. Si le genre de danse est conforme aux vrais principes, il donne au corps des avantages que la nature seule ne donne point,
s à l’attention d’approfondir les principes d’une manière sûre, et au corps celui de se développer et de se dessiner avec aut
rmées, et deux ouvertes ; leur écartement est fixé par le maintien du corps , et limite le jeu des pas. Les cinq fausses posit
ions. Première position. Pour marquer cette position, tenez le corps en ligne droite ; joignez les talons, les pieds e
tte position, étant placé à la première, les jambes tendues, posez le corps entièrement sur l’une, et sans le mouvoir, glisse
sième, observez la même règle que pour la seconde position ; tenez le corps placé sur la jambe qui est derrière, et sans le m
talons, la ceinture prise sur les hanches avancées, pour maintenir le corps d’aplomb et ouvrir les hanches, afin de contribue
ce mouvement ne produise point de roideur dans aucune des parties du corps . On exécutera ces pliés, les jambes successivemen
lorsque le pied que vous aurez glissé y sera arrivé, il faudra que le corps soit placé au milieu, qu’il descende droit sous l
telle ou telle autre (suivant la complication du pas) pour diriger le corps . Ainsi pour marcher, en restant tendu sur une jam
’autre plie un peu, et le genou se porte à une position ouverte où le corps le suit : c’est ce que nous appelons dans la dans
it être considéré comme tems de la danse nommé le sauté, parce que le corps n’a point changé de direction. On appelle égaleme
ent de plusieurs pas pour figurer dans un sens. Le tems qui dirige le corps d’un côté ou d’autre, comme en avant, en arrière,
sauté (action de s’élever en l’air) ; le tourné (action de mouvoir le corps d’un côté ou d’un autre) ; et enfin le retombé (c
oir le corps d’un côté ou d’un autre) ; et enfin le retombé (chute du corps forcé par son propre poids). Des exercices po
r cette machine ; on était alors long-tems à reprendre le maintien du corps que ces douleurs faisaient perdre, et la facilité
Pour faire cet exercice, placez vos pieds en troisième position, le corps placé selon l’ordre du maintien ; tenez-vous à qu
et sans roideur : pour soutenir le dehors et l’équilibre, appuyez le corps sur la hanche du côté où vous vous tenez ; et au
cices appelés petits battemens. Pour faire cet exercice, placez le corps comme pour les grands battemens, les jambes tendu
petits battemens sur une jambe. Pour faire cet exercice, placez le corps comme pour les autres battemens, vous soutenant d
Du pas appelé tems de courante. Pour exécuter ce tems, placez le corps selon l’ordre du maintien ; et, posé sur vos deux
où elle doit arriver tendue en même tems que l’autre sur laquelle le corps est posé ; restez un tems ; ensuite soutenant le
ue, suivant la manière de marquer cette position ; avancez ensuite le corps  ; placez-vous sur cette jambe ; rapprochez conséc
la jambe pour la passer à la quatrième position en arrière ; posez le corps dessus, et rapprochez consécutivement l’autre jam
ment des deux jambes. Du tems de courante à deux mouvemens. Le corps placé, les jambes tendues, et à la troisième posi
elevant, arrivée à la seconde position, au lieu d’arrêter un tems, le corps se portera consécutivement de ce côté, et se plaç
mbes que l’on tiendra tournées (second mouvement), et se relevant, le corps retournera se replacer sur la jambe où il était :
due des positions ouvertes ; il protége encore le maintien général du corps et des bras, que l’on observera pour se familiari
Du tems appelé changement de jambe sur les pointes. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les jambes à la troisi
lever les talons ; tenez les genoux tournés à vos côtés ; relevez le corps en tendant et vous haussant sur les pointes des p
De l’assemblé sur les pointes à la troisième position. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les jambes tendues, et
endues, et à la troisième position. Pour exécuter ce tems, appuyez le corps entièrement sur la jambe qui est devant ; et d’ap
arrière, suivez la même règle que pour l’exécuter en avant ; posez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière, bien a
pas de menuet exécuté de côté, à la seconde position. Placez votre corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
ième position en avant, dit pas de menuet en traversant. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
mé changement de jambe, exécuté à la troisième position. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
troisième position et en dehors. Pour exécuter ce tems, descendez le corps droit sous vous, en pliant bas des genoux et des
ec les jambes, et près de terre, où elles retomberont par la chute du corps  ; posez consécutivement les talons, les pieds à l
e changement de jambe par l’élasticité des coudes-pieds. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
l’on nomme assemblé, et exécuté à la troisième position. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
à la troisième position et en dehors. Pour exécuter ce tems, posez le corps entièrement sur la jambe qui est devant, et d’apl
us ou derrière, suivez la même que pour l’exécuter devant ; placez le corps entièrement sur la jambe de derrière, ce qui déga
ition : pour l’exécuter, suivez la même règle que pour l’assemblé, le corps placé selon l’ordre du maintien, les pieds à la t
u maintien, les pieds à la troisième position et en dehors ; posez le corps entièrement sur la jambe qui est devant, et d’apl
ou derrière, suivez la même règle que pour le faire devant ; posez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière, ce qui
manière de lier le jeté, l’assemblé et le changement de jambe. Le corps placé, les pieds à la troisième position et en de
on nomme chassé, exécuté en avant de quatrième position. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
e pied qui est devant à la quatrième position ; puis avancez aussi le corps  ; placez-le au milieu des deux jambes pour les pl
s, aussitôt que vous aurez chassé la jambe qui est devant, avancez le corps , posez-le entièrement dessus et d’aplomb sur la h
Du chassé en arrière de quatrième en quatrième position. Placez le corps , les pieds à la troisième position et en dehors.
ambe qui est derrière à la quatrième position ; puis reculez aussi le corps que vous placerez au milieu des deux jambes, afin
avant. Lorsque vous aurez chassé la jambe en arrière, vous poserez le corps entièrement dessus et d’aplomb sur la hanche, ce
faire le chassé de côté de seconde en seconde position. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
d qui est devant ; posez-le à la seconde position ; puis soutenant le corps de face, vous le placerez au milieu des deux jamb
assé la jambe de côté de seconde en seconde position, vous poserez le corps entièrement dessus et d’aplomb sur la hanche, ce
x jambes. Du tems appelé sissone, et exécuté simple. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
ms de sissone, rapporté dessous ou dessus le coude-pied. Placez le corps , les pieds à la troisième position et en dehors.
es pas. Du pas ou tems de sissone exécuté double. Placez votre corps selon la règle pour le maintien ; les pieds en de
u pas ou tems que l’on nomme échappé, exécuté sur place. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
De la manière d’exécuter l’échappé d’une seule jambe. Placez le corps , les pieds à la troisième position et en dehors.
rième, devant ou derrière. Du tems appelé tems levé. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
à la troisième position et en dehors. Pour exécuter ce tems, posez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière ; levez
onde position, placez vos pieds à la troisième position ; tenez votre corps de face, afin qu’il ne tourne pas du côté où vous
ce tems, suivez la même règle que pour le faire en avant ; placez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière ; levez
orsque ce tems est suivi d’un autre, observant de ne point avancer le corps avant que le pied soit posé à la position, afin d
(règle pour fixer l’étendue des positions ouvertes par le maintien du corps .) Vous exercerez ce tems des deux jambes. Du
e l’on nomme glissade, et exécuté à la seconde position. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
à la troisième position et en dehors. Pour exécuter ce tems, posez le corps entièrement sur la jambe qui est derrière ; levez
us enleverez, et poussant la pointe du pied à terre, pour renvoyer le corps qui ira tomber sur la jambe que vous avez dévelop
a manière de lier plusieurs glissades dessous et dessus. Placez le corps selon l’ordre du maintien, les pieds à la troisiè
pas ou tems qu’on nomme jeté à la quatrième position. Placez votre corps selon l’ordre du maintien, les pieds en dehors et
pas ou tems de balonné, exécuté dessus le coude-pied. Placez votre corps selon l’ordre du maintien ; les pieds à la troisi
le pied en dedans, pour faire la glissade devant vous, et tournez le corps en même tems de manière à ce que, lorsque vous se
ssus pour la mesure à deux tems, dite de contredanse. Placez votre corps selon l’ordre du maintien ; les pieds à la troisi
e, exécuté à la troisième position dessous ou dessus. Placez votre corps selon la règle pour le maintien ; les pieds à la
ion devant vous, où vous la tiendrez levée, tendue et en dehors et le corps toujours bien d’aplomb dessus l’autre jambe sur l
essus à la troisième position et sur les deux jambes. Placez votre corps selon l’ordre du maintien ; les pieds à la troisi
s une position ouverte. Pliez également des deux jambes en plaçant le corps au milieu ; enlevez-vous, et en même tems ramenez
ition derrière. Ensuite pliez également des deux jambes en plaçant le corps au milieu, enlevez-vous et rapprochez en même tem
e une sissone dessous ou derrière. Dans cette position, vous aurez le corps entièrement posé sur la jambe de devant, et l’aut
l’entrechat s’exécute sous soi ou sur place, et que pour le brisé le corps se porte d’un côté ou d’un autre, suivant la posi
dans les jambes et dans les reins, et non dans aucune autre partie du corps . Voilà la plus grande difficulté à laquelle peu d
t l’autre pied, que vous leverez de suite en tournant en même tems le corps pour qu’il se trouve tourné d’un demi-tour quand
s, et pour le poser à la seconde position en tournant en même tems le corps , suivant la direction que prend le pied (premier
roit derrière le pied gauche, et toujours en continuant de tourner le corps (second tems) ; ensuite passez le pied gauche dev
ssez le pied gauche devant vous en tournant la pointe en dedans et le corps en même tems, pour qu’il se trouve tourné d’un de
15 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVIII. Des Contre-tems de côté de plusieurs sortes. » pp. 168-174
e fait du pied droit, ayant les deux pieds à la deuxiéme position, le corps droit dans son à plomb, & vous pliez comme ce
demi-coupé ; cela fait qu’en vous élevant la jambe droite rejette le corps sur le pied gauche, & elle reste en l’air for
même jambe en la croisant jusqu’à la cinquiéme position, en posant le corps dessus, puis faites de suite un autre pas du pied
eurs le font faire comme celui en avant, c’est-à-dire, plier ayant le corps posé sur le pied gauche, & le pied droit en l
le pied gauche, & le pied droit en l’air, mais il m’a paru que le corps estoit moins ferme, & de plus c’est que la ja
chant comme celui en avant ; sçavoir, le pied gauche devant, & le corps posé dessus la jambe droite s’approche derriere,
sur la pointe ; mais au dernier, il faut poser le talon, afin que le corps soit ferme pour faire tel autre pas que l’on veut
aire du pied droit ayant le gauche devant, à la quatriéme position le corps posé dessus, il faut plier & vous relever en
16 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre VIII. De la cinquiéme Position. » pp. 20-21
e sont ces deux qui font aller de côté sans se tourner, en restant le corps en presence. Mais pour la bien faire, il faut que
e de celui qui est derriere, ce qui seroit contre les regles ; car le corps ne se trouveroit pas dans son à plomb, outre que
regle le permet : dans toutes ces Positions j’ai observé de poser le corps d’à-plomb sur les deux jambes, ce qui fait voir p
la distance qui s’observe que l’on peut lever un pied en se posant le corps sur l’autre sans faire de mouvement forcé ; je ne
17 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Différens enchaînemens de pas, selon la règle, et pour les principaux traits de la contredanse. » pp. 93-108
de bourrée dessous ou derrière la gauche, en tournant en même tems le corps un peu sur la gauche. 4e. — Faites de la jambe ou
r faire une glissade dessous en avant, et en tournant en même tems le corps sur la droite, et d’un demi-tour pour prendre le
roit un jeté à la seconde position à droite, et en tournant un peu le corps de ce côté, et du pied gauche faites un coupé à l
gauche à la seconde position de ce côté, et en y retournant un peu le corps , ensuite faites un coupé du pied droit dessous ou
essous le droit, et à la troisième position, et en tenant toujours le corps tourné dans le même sens. 3e. en arrière. — Gliss
e le pas de bourrée dessous la gauche, et en tournant en même tems le corps de ce côté. 4e. — Faites une glissade dessous à g
rt, et emboîtez la jambe gauche derrière la droite, et en tournant le corps sur la droite pour prendre le sens du traversé. 3
glissades dessous en avant, en présentant l’épaule droite pour que le corps soit tourné obliquement sur la gauche. 2e. — Lâc
quatrième position, en avant et en tournant en même tems la gauche du corps en dedans pour qu’il soit tourné selon le sens du
te un jeté à la troisième position devant la gauche, en retournant le corps de ce côté, un jeté du pied gauche à la seconde e
rtant du pied droit une glissade dessous en avant et en présentant le corps de côté, la droite en avant ; jetez le pied droit
ed droit en avant à la quatrième, ou de côté à la seconde, puisque le corps est tourné. 2e. — Faites de la jambe gauche le pa
et ensuite le gauche derrière le droit et en tournant en même tems le corps sur la gauche, le côté droit vers votre place. 3e
me position ; le tout en présentant l’épaule droite ou en tournant le corps sur la gauche, afin de prendre le vrai sens du do
Sortez la jambe gauche, qui est derrière, en tournant en même tems le corps dans le sens opposé, c’est-à-dire avancer l’épaul
la troisième position dessous le droit, et en présentant la droite du corps vers votre place. 3e. — Répétez cet enchaînement
18 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre IX. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de differentes façons. » pp. 231-235
ce qui fait la juste opposition du bras au pied. Coupé sans poser le corps .Il y en a d’autres où l’on ne fait que porter la
res où l’on ne fait que porter la pointe du pied à côté sans poser le corps dessus : pour lors ayant étendu un bras à votre d
arce qu’après il s’étend & donne par son mouvement la facilité au corps de se tourner : ainsi de même quand vous tournez
e droite s’efface, son bras fort étendu en arriere ; ce qui dégage le corps , & lui donne de l’agrément ; pour ceux qui se
oir la liberté de jambe que vous possedez, sans tourmenter le haut du corps  ; ce qui le dérangeroit de la grace qu’il doit to
e qu’il doit toûjours conserver. Coupé en avant. Coupé sans poser le corps . Autre coupé en avant avec une ouverture de jambe
19 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IV. Origine de la Danse, définition qui en a été faite par les Philosophes. »
t les sons de la voix, le jeu des traits du visage, les mouvements du corps ont été seuls les expressions de ce qu’il a senti
iction et de joie. Il y a de même dans les mouvements du visage et du corps , des gestes de tous ces caractères ; les uns ont
à l’extérieur de gestes relatifs à toutes ces diverses situations. Le corps fut paisible ou s’agita, les yeux s’enflammèrent
ers la terre ; les pieds formèrent des pas lents ou rapides ; tout le corps enfin répondit par des positions, des attitudes,
omme, on a cependant trouvé des moyens, pour donner aux mouvements du corps les agréments dont ils étaient susceptibles. La N
20 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Différentes manières de saluer »
, les deux bras croisés à la hauteur des coudes, les coudes serrés au corps , sans avoir l’air gêné (voyez planche septième )
de ne point lever les talons, et de ne faire aucun faux mouvement du corps , des bras et de la tête. Révérence ordinaire d
rdinaire d’un jeune homme Il se placera à la première position, le corps droit, les bras tendus naturellement sur les côté
linant la tête, le menton touchant la poitrine et pliant du milieu du corps et non de la ceinture, les jarrets tendus ; il la
lement les raidir, (voyez planche huitième ) et, en se relevant, son corps , sa tête et ses bras se replaceront dans la même
21 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIV. De la maniere de faire les bras du Menuet. » pp. 99-103
essaire que celle des pas ; parce que ce sont eux qui accompagnent le corps , & en font tout l’ornement. 99. Premiere at
ude des bras du Menuet Ainsi les bras doivent être placez à côté du corps comme cette premiere Figure le represente, les ma
, ce qui fait paroître la poitrine large & donne plus de grace au corps , les bras étendus à côté du corps, de façon que l
large & donne plus de grace au corps, les bras étendus à côté du corps , de façon que les coudes touchent presque sur les
jupes avec le pouce & le doigt suivant les bras étendus à côté du corps , les mains en dehors, & sans étaler ses jupes
22 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIX. Des Chassez de differentes façons. » pp. 175-182
bez, pliez & du même temps sautez une seconde fois, en portant le corps sur le droit ou sur le gauche, selon que le pas q
ce qui se va voir par la maniere de le faire. Ce pas se fait ayant le corps posé sur le pied gauche, vous pliez sur le même,
mouvement fait lever l’autre, & en vous relevant vous retombez le corps dessus le pied droit en devant, & au second q
n devant, & au second que vous vous rejettez dessus le gauche, le corps tombe en même tems sur ce pied ; par-là vous voye
cette maniere : par exemple, si vous revenez du côté gauche, ayant le corps posé sur le pied gauche, le droit en l’air, comme
troisiéme, ou cinquiéme position, ce mouvement jetté par le poids du corps qui tombe avec le pied, fait lever le gauche qui
aisant un pas sur la pointe du pied ; mais à peine est-il posé que le corps se porte dessus, ce qui fait lever le pied droit,
23 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69
stenir le contraire. Car comme on ne me sçauroit nyer que l’action du corps ne suiue naturellement en dansant celle des pieds
end garde aux mouuemens qui se font tant des espaules que du reste du corps , en les ouurant & fermant, ou si on fait comp
lle la desire descendre tres-basse & y tenir quand & quand le corps droit & ferme, qu’elle leue doucement les tal
modestie, en pliant les genoüils faut faire descendre la veuë auec le corps qu’on releuera en finissant, sans l’arrester à re
lle, qu’vn meslange confus de diuerses decoupeures & agitation de corps esloigné de toute bien seance, & que les bran
s tourner tant soit peu l’espaule gauche en dehors, sans esbranler le corps , car la seule action du pied suffit, si la pointe
utre, esloigné de demy pied seulement, & là dessus en esleuant le corps tout d’vne piece sur le mouuement des pieds, asse
à dire aux actions de celles qui danseront ce Bransle, il faut que le corps & la teste y soient tenus droicts & ferme
esgale de sa hauteur, l’action de laquelle ne doit tourner qu’auec le corps , sans aucun mouuement de la teste. Dv bransl
ire glisser au deuxiesme pas le pied droict derriere, en sorte que le corps tournant vn peu du costé de celuy qu’on meine, la
ieurs de regarder par dessus les espaules, ny certains branslemens de corps , que quelques vns y font obseruer, dont les actio
üils, que comme insensiblement aux pas assemblez, tenant tousiours le corps & la teste ferme, à fin de le couler doucemen
mouuement des espaules en dedans, ny dehors, ains tenir tousiours le corps droict & esgal. Dv cinqviesme bransle.
tre en sa place, on tourne vn peu l’espaule droicte en dehors, que le corps tout d’vne piece doit suiure, puis on faict les m
lesquels pas, faut faire plier esgalement les genoüils, à fin que le corps bien droit suiue l’action des pieds, & prendr
entre, ny plier de la ceinture, & en pliant les genoüils tenir le corps droit d’vne façon esgale, sans pancher de costé n
genoüils faut faire escarter vn pas du pied droit en tournant fort le corps en dedans, apres lequel s’esleuant sur la pointe
on commence les cinq pas du pied gauche, on est obligé de tourner le corps en dehors, faut que ce ne soit qu’à moitié vers l
24 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre X. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de mouvemens. » pp. 236-238
haut : ce qui doit être accompagné aussi d’une petite inclination du corps & de la tête imperceptible & sans paroîtr
n petit mouvement de l’épaule, en se baisant & en se relevant, le corps se redresse de même que la tête qui doit se retir
les mouvemens, tant des jambes & des bras que de la tête & du corps . Quant à ceux que l’on fait de côté, quoique les
elever en le finissant, comme aussi de faire une demie inclination du corps , & un petit baissement de tête, en observant
25 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »
oubler] Chœurs, les chœurs de danse. On les appelle plus communément corps d’entrées, ou figurants. Voyez Corps d’entrée et
On les appelle plus communément corps d’entrées, ou figurants. Voyez Corps d’entrée et Figurant. (B) Choriste Chorist
ans les églises. Voyez Chanteur et Chantre, voyez aussi Chœur. (B) Corps d’Entrée Corps d’Entrée, (Danse.) Ce sont les
yez Chanteur et Chantre, voyez aussi Chœur. (B) Corps d’Entrée Corps d’Entrée, (Danse.) Ce sont les chœurs de danse qu
danse qui figurent dans un ballet, et qu’on nomme aussi figurants. Le corps d’entrée est ordinairement composé de huit danseu
ui dansent des entrées seuls, et qu’on appelle premiers danseurs. Les corps d’entrée sont composés de douze danseurs et de qu
d’opéra ; c’est le nom qu’on donne aux danseurs qui figurent dans les corps d’entrées, parce que le corps d’entrée dessine da
onne aux danseurs qui figurent dans les corps d’entrées, parce que le corps d’entrée dessine dans sa danse des figures divers
s ont senti eux-mêmes combien les figures étaient nécessaires à leurs corps d’entrée. N’ayant pour l’ordinaire rien à dessine
Danse : il y a des danseurs qui figurent à l’opéra. Les danseuses du corps d’entrée ne dansent point seules, elles ne font q
26 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIII. Des agrémens que l’on peut faire dans le Menuet, & l’attention qu’il faut avoir pour le figurer également. » pp. 92-98
i se fait en avant. Ayant fini votre pas de Menuet en avant, & le corps posé sur le pied gauche, vous approchez le pied d
e fort soûtenu, on peut dans ce même tems faire un petit mouvement du corps , & la tête fait aussi une legere inclination,
t du corps, & la tête fait aussi une legere inclination, & le corps & la tête se redressent en faisant le jetté é
aussi-tôt le genoüil droit se plie, qui par son mouvement rejette le corps sur la jambe gauche qui se passe doucement devant
te se glisse à côté jusqu’à la deuxiéme position, & vous posés le corps dessus en vous élevant du même temps sur la point
en vous élevant du même temps sur la pointe, mais par la position du corps & cette élevation, la jambe gauche suit, en l
27 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Table des principaux sujets traités par ordre alphabétique » pp. 121-124
genres, 31 Construction jarretée, 46. — arquée, 47. Contrepoids, 66. Corps , 52. Costume, 103. D Danse (la), 5. Danses caract
ments du buste, 54. Équilibre, 52, 65, 66. Étude des jambes, 40. — du corps , 52. — des bras, 57. Exercices, 100, 109. Explica
re, 36. Moelleux, 43. Mouvements des jambes, 42. — des bras, 58, — du corps , 54. Musique, 34, 36. N Noverre, grand composite
ions principales et leurs dérivés, 47, 64. — des jambes, 47, 51. — du corps , 52. — des bras, 56, 62 Préparations des temps e
28 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XII. De la maniere de faire les bras avec les Pirouettez. » pp. 243-246
ces mots, rond du bras fait entier, l’expriment, ce qui accompagne le corps dans le tour qu’il fait, & le bras se tournan
vez aussi observer que votre tête soit fort droite, pour conserver le corps dans son équilibre ; parce qu’il doit tourner sur
eleve plus vîte : aussi le bras s’étend vivement ; ce qui facilite le corps de se tourner du même côté que le bras s’étend. C
ur ainsi dire en place, si vous le sautez trop haut il dérangeroit le corps de son équilibre, par les efforts que vous seriez
29 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre IV. De la premiere Position. » pp. 11-12
re, n’étant que pour donner aux pas une juste proportion, afin que le corps se conserve dans son à plomb, je ne dis pas équil
differente que par les positions des jambes & des pieds : pour le corps il doit être toujours droit & placé sur les d
, vos genoux se tournent également en dehors. Et de plus c’est que le corps paroît plus droit ; ce que j’expliquerai plus au
30 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre V. De la deuxiéme Position. » pp. 13-14
eux, ce qui est la juste proportion du pas & la vraie position du corps sur les deux jambes, qui se voit par les épaules
les qui ne sont pas plus hautes l’une que l’autre ; c’est pourquoi le corps se trouve dans la facilité de se poser sur l’une
es étenduës, & les pieds tournez également en dehors, pour que le corps se trouve posé sur les deux jambes, de même qu’à
31 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVII. Des Contre-tems de Gavotte, ou Contre-tems en avant. » pp. 166-167
étant les plus faciles. Pour le faire du pied droit, il faut avoir le corps posé sur le gauche, étant posé à la quatriéme pos
ar exemple, le pied gauche étant derriere à la quatriéme position, le corps posé dessus, il faut plier sur le même pied, &
pieds ; mais à ce dernier pas, il faut poser le talon ; ce qui met le corps en son repos & finit votre pas, ce pas se fai
32 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXV. Des contre-tems du Menuet, & la maniere de les faire. » pp. 104-109
uet ; (& comme vous le finissez du pied gauche) il faut porter le corps entierement dessus, & approcher le droit aupr
he-pied, & c’est sauter avant le pas. La deuxiéme est qu’ayant le corps sur le pied gauche, vous repliez une seconde fois
t sauter après le pas. La troisiéme enfin est, que comme vous avez le corps posé sur le droit, vous pliez dessus, approchant
n’est que des mouvemens doux & gracieux, qui ne dérangent pas le corps de ce bon air qui est si fort estimé & usité
grande perfection de ces contre-danses, est de se bien tourmenter le corps , de se tirer en tournant, de taper des pieds comm
33 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIX. Des Coupez de differentes manieres. » pp. 133-138
si c’est du pied droit, il faut ayant le pied gauche devant & le corps posé dessus, aprocher le pied droit auprès à la p
jambe gauche se glisse devant jusqu’à la quatriéme position, & le corps se posant dessus ; il termine l’étenduë de votre
sse devant, le genou droit se plie, & par ce mouvement renvoie le corps sur le pied gauche, ce qui termine ce pas ; ces d
l’autre ; mais je trouve que la premiere est plus aisée, en ce que le corps est plus assuré par le talon droit que vous appuy
ême tems derriere jusqu’à la troisiéme position, en laissant poser le corps dessus pour en reprendre un autre de suite du dro
34 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159
prouver au spectateur. Je vais passer maintenant à la composition des corps de ballets. L’étendue des théâtres doit détermine
r, du compositeur. Vingt-quatre figurans et huit coryphées forment un corps de danse non seulement suffisant aux théatres les
dont la suite des tableaux de ténier lui offre les images variées. Le corps de ballets de l’opéra est sans contredit le plus
du compositeur ? Avant de résoudre ces deux questions je dirai qu’un corps de ballet nombreux est l’image d’une compagnie d’
utions, et aux mouvemens précis du maniement, des armes etc. Ce petit corps de troupes attache l’oeil et le séduit par la rég
cité et l’accord de ses temps et de ses mouvemens. Je compare donc un corps de ballet à cette compagnie d’infanterie : cette
l’émulation des uns et l’insouciance des autres. En supposant que le corps de ballet présente quatre quadrilles de huit pers
succès en établissent la solidité. La danse de ceux qui composent le corps de ballet n’a presque point d’analogie avec celle
aré au premier danseur ; mais l’orchestre a son thême écrit, comme le corps de ballet a le sien dicté. Ils ne peuvent ni l’un
nome et n’a point prodigué sa richesse dans l’exécution méchaniqne du corps de ballet : elle a senti que ce seroit employer s
l’ensemble et de la précision qui doivent régner dans l’exécution du corps de ballet ? uniquement à la musique ; c est a dir
35 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »
ise devant. Quant à ceux qui se font de côté en effaçant l’épaule, le corps étant posé sur le pied gauche, on plie dessus, ay
position, en laissant poser le talon à terre, ce qui finit ce pas. Le corps étant posé sur le droit, on peut plier dessus, et
seconde position, en laissant tomber le talon le premier : lorsque le corps se pose sur ce pied, on s’élève sur la pointe ; p
t plier le genou de la jambe de derrière, qui renvoie par son plié le corps sur le pied de devant, ce qui fait l’étendue de c
Voici comment ce pas s’exécute. On place le pied gauche devant, et le corps est posé dessus. Le pied droit est derrière à la
, on glisse le pied droit devant jusqu’à la quatrième position, et le corps se porte dessus entièrement. Mais à mesure que le
auche se détend, et le talon se lève, ce qui renvoie avec facilité le corps sur le pied droit, et du même temps l’on s’élève
le talon en appuyant tout le pied à terre, ce qui termine le pas, le corps étant dans son repos par le pied qui pose entière
le non signé]. L’entrechat se prend en marchant, ou avec un coupé. Le corps s’élance en l’air, et les jambes passent égalemen
ux mesures ; la première sert au coupé ; la seconde à l’élancement du corps , au battement et au tomber. Il se fait de face, e
des démons, etc. (B) Geste Geste, s. m. mouvement extérieur du corps et du visage ; une des premières expressions du s
spiré ; et les sons de la voix, les mouvements divers du visage et du corps , ont été les expressions de ce qu’il a senti ; il
r, lire, leur paraissent des distractions nuisibles aux mouvements du corps , où ils se livrent par préférence ; leurs bras, l
e, sont plus que suffisantes pour rendre les différents mouvements du corps , flexibles, rapides, brillants et moelleux. C’est
de grâce, les beaux développements des bras et des autres parties du corps qui se font sous un masque insensible, recevront
36 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180
dire, avec l’autre en portant continuellement le pied sur le quel le corps n’est point appuyé, dans une position dèsagréable
à chaque instant un mouvement en une situation contrainte, jette son corps tout d’un coté, et parvient à avoir une hanche pl
otre art exige avec les qualités de l’esprit la force et l’agilité du corps , quels soins ne devrions nous pas apporter pour n
eds qui, ne se présentant point directement vers la terre, lorsque le corps retombe, tournent, ploient et succombent sous le
r courroit risque de perdre son ouvrage, s’il ne l’étayoit que sur un corps rond et mouvant ; la chûte de sa statue seroit in
ur le sol augmentant l’espace de son appui, affermit et maintient son corps dans l’équilibre juste et convenable ; s’il négli
, que la fléxion des genoux et leur extension étoit ce qui élevoit le corps . Ce principe est totalement faux ; et vous serez
t point terre : cette fléxion et cette extension ne peuvent élever le corps , si les parties essentielles à la réaction ne jou
tendon, à son élasticité, que l’on doit primitivement l’élévation du corps  ; les genoux, les reins et les bras coopèrent una
Les muscles du tronc se prêtent à cette opération et maintiennent le corps dans une ligne perpendiculaire, tandis que les br
ent croire que les jambes battent les temps de l’entrechat lorsque le corps retombe. Je conviens que l’œil qui n’a pas le tem
t d’analyser. Cette erreur naît de la précipitation avec la quelle le corps descend : quoiqu’il en soit l’entrechat est fait
le corps descend : quoiqu’il en soit l’entrechat est fait lorsque le corps est parvenu à son dégré d’élévation ; les jambes
t encore, ils ne seroient pas dans une direction propre à recevoir le corps , ils succomberoient sous le poids qui les écraser
ou on déroboit la planche, alors je tombois perpendiculairement ; mon corps s’affaissoit sur les parties inférieures ; mes ja
à soutenir la masse. Si l’on admet de la force dans l’instant que le corps tombe, et que l’on croie qu’il lui soit possible
té deux pouces plus loin, ne peut-il réitérer l’effort, et porter son corps , par une seconde secousse, au delà du fossé ? S’i
tion il y auroit autant de chûtes que de pas. Je soutiens donc que le corps ne peut opérer deux fois en l’air, lorsque les re
slors plus de fermeté ; les hanches n’étoient jamais à leur place, le corps vacilloit sans cesse, et l’exécution étoit ridicu
 ; les parties sans cesse désunies et toujours distantes jetteront le corps dans des positions fausses et désagréables, et la
riment un défaut désagréable dans la ceinture ; que l’affaissement du corps ôte aux parties inférieures la liberté dont elles
a liberté dont elles ont besoin pour se mouvoir avec aisance ; que le corps , dans cette situation, est comme indéterminé dans
re un bon usage de ceux qu’ils ont. Il faut, pour bien danser, que le corps soit ferme et tranquille, qu’il soit immobile et
37 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361
dire, avec l’autre, en portant continuellement le pied sur lequel le corps n’est point appuyé dans une position désagréable
chaque instant un mouvement & une situation contrainte jette son corps tout d’un côté, & parvient à avoir une hanche
e Art exige avec les qualités de l’esprit la force & l’agilité du corps , quels soins ne devrions-nous pas apporter pour n
pieds qui ne se présentant point directement vers la terre lorsque le corps retombe, tournent, plient & succombent sous l
ur courroit risque de perdre son ouvrage s’il ne l’étayoit que sur un corps rond & mouvant ; la chûte de sa statue seroit
le sol augmentant l’espace de son appui affermit & maintient son corps dans l’équilibre juste & convenable ; s’il né
la flexion des genoux & leur extension étoient ce qui élevoit le corps . Ce principe est totalement faux, & vous sere
point terre, cette flexion & cette extension ne peuvent élever le corps , si les parties essentielles à la réaction ne jou
u tendon, à son élasticité que l’on doit primitivement l’élévation du corps  ; les genoux, les reins & les bras coopérent
s muscles du tronc se prêtent à cette opération & maintiennent le corps dans une ligne perpendiculaire, tandis que les br
ent croire que les jambes battent les temps de l’entrechat lorsque le corps retombe. Je conviens que l’œil qui n’a pas le tem
d’anatomiser. Cette erreur naît de la précipitation avec laquelle le corps descend ; quoi qu’il en soit l’entrechat est fait
le corps descend ; quoi qu’il en soit l’entrechat est fait lorsque le corps est parvenu à son degré d’élévation ; les jambes,
roient encore ne seroient pas dans une direction propre à recevoir le corps , ils succomberoient sous le poids qui les écraser
ou on déroboit la planche, alors je tombois perpendiculairement ; mon corps s’affaissoit sur les parties inférieures ; mes ja
à soutenir la masse. Si l’on admet de la force dans l’instant que le corps tombe & que l’on croie qu’il lui soit possibl
deux pouces plus loin, ne peut-il réitérer l’effort & porter son corps par une seconde secousse au-delà du fossé ? S’il
tion il y auroit autant de chûtes que de pas. Je soutiens donc que le corps ne peut opérer deux fois en l’air lorsque les res
s-lors plus de fermeté, les hanches n’étoient jamais à leur place, le corps vacilloit sans cesse, l’exécution étoit ridicule,
les parties sans cesse désunies & toujours distantes jetteront le corps dans des positions fausses & désagréables, &a
riment un défaut désagréable dans la ceinture ; que l’affaissement du corps ôte aux parties inférieures la liberté dont elles
a liberté dont elles ont besoin pour se mouvoir avec aisance ; que le corps dans cette situation est comme indéterminé dans s
aire un bon usage de ceux qu’ils ont. Il faut pour bien danser que le corps soit ferme & tranquille, qu’il soit immobile
38 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51
s personnes seront placees, toutesfois sans aucun geste ou posture du corps  : car en cela la seule conduite de la veuë est su
a facilité de bien passer la capriolle, & l’entrechart, s’il a le corps disposé à la danse par haut, il luy faut souuent
estoient destituees de la gentillesse, des actions & mouuemens du corps , ioints à la mignardise des pas dont elle est enr
ay, afin de monstrer seulement quels y doiuent estre les mouuemens du corps , & comme il y faut porter & asseoir les p
esme reuerence de l’autre pied, puis baissant vn peu la teste auec le corps faut baiser la main pour prendre celle de la femm
u l’espaule en dedans, du costé du pied qui auance, puis remettant le corps à son naturel, faire vn chasse-coulant deuant soy
mesme costé, & chasser sur l’autre, en tournant pour remettre le corps à son naturel, puis auancer trois pas, & chas
auche sans sauter, en s’esleuant sur la pointe du pied droict, que le corps tout d’vne piece penchant vers la main droicte do
costé, sur laquelle pliant le genoüil droict, faut tourner vn peu le corps de ce mesme costé, à fin de mieux prendre son tem
qui se trouue derriere, & d’icelle faict vn temps, en tournant le corps du costé qu’on aura commencé & chassé sur ice
it assis d’abort sur le talon, & faire en sorte qu’il y tienne le corps droict, depuis le busque iusques aux yeux, &
les genoux en dedans, pas mesmes bransler la teste, mais faire que le corps ferme & droict accompagne tousiours l’action
ion des pieds aux retirades principalement, ou plusieurs balancent le corps , soit par affecterie ou mauuaise habitude. La sus
on luy pourra grandement adoucir l’air, & luy regler l’action du corps & de la veuë, ce qu’on n’eust peu auparauant
cer. DV PREMIER BRANSLE. Av sortir de la Reuerence, tenant le corps bien droict, faut partir du pied gauche, qu’on po
ier, comme il a esté dit, & prendre garde que l’Escolier porte le corps quant & quant l’action du premier pas, &
sence, & parce que le sixiesme se glisse derriere & oblige le corps à tourner tant soit peu du costé droict, il est b
uement. On doit prendre garde aussi que l’Escolier ne tourne point le corps du costé droict & la teste du gauche, & q
s des pieds ouuertes & la veuë de sa hauteur, à fin que tenant le corps droict & ferme on regarde en face la compagni
rme on regarde en face la compagnie, sans tourner la teste qu’auec le corps , & prendre garde à ne point chasser de la poi
trop court, ou les iambes faictes en paranteze, quoy que le reste du corps soit bien taillé ou proportionné, ne peuuent iama
ment à deux, puis à trois, & ainsi continuer, tenant tousiours le corps ferme & droict sans bransler la teste, ayant
lé pour aborder vne compagnie, & baissant vn peu la teste auec le corps , pour baiser la main & prendre celle de la fe
r aussi de la ceinture, & ainsi (sans baisser la teste qu’auec le corps ) le bras droict bien estendu, descendre le tout e
39 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »
emiers temps, aperçurent dans la Danse un exercice avantageux pour le corps , un délassement honnête pour l’esprit, et un prés
, et un préservatif efficace contre les maladies de l’âme. Lorsque le corps se meut, l’esprit se repose. Les figures, les pas
oin d’elle-même par la colère et par la joie. Un exercice qui rend le corps plus souple, plus vigoureux, plus léger, porte da
roit Platon, produit l’harmonie de tous les mouvements de l’âme et du corps que la Danse sert à entretenir. « Lorsque (dit il
40 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159
tions nécessaires, ces manières agréables, ces mouvemens différens du corps , qui font l’agrément de la société. Il faut culti
que nous allons indiquer la manière de marcher, saluer et observer le corps dans ses principaux mouvemens. De la manière d
rincipaux mouvemens. De la manière de marcher. On soutiendra le corps dans le maintien, selon que nous l’avons indiqué,
ndra aussitôt en portant le pied à la quatrième position en avant, le corps se posera ensuite dessus ; et l’autre jambe resté
se tendra en portant le pied à la quatrième position en arrière ; le corps se posera consécutivement dessus, et on ramènera
turelle, pour porter ses regards vers les personnes qu’il saluera, le corps étant plié : dans cette position, les épaules pen
enant sans roideur et dans la forme que nous avons indiquée ; puis le corps se relevant, les bras reprendront naturellement l
cet effet, il dégagera un pied, le posant à la seconde position ; le corps se posant dessus, s’inclinera dans l’ordre ci-des
devant à la troisième position, où elle arrivera en même tems que le corps plié qui se relevera doucement. Pour exécuter le
ambe qui arrivera à la troisième position devant, en même tems que le corps plié, lequel se relevera doucement. Selon que le
oins, suivant qu’il devra se tourner : ce pied présenté en dedans, le corps tournera en suivant la même direction, pour se tr
ortant à la quatrième position en arrière, puis placeront aussitôt le corps au milieu des deux jambes, pour les plier égaleme
L’on marchera selon que nous l’avons démontré, modérant le pas, le corps dans une bonne contenance ; si c’est un cavalier,
les jambes droites, les talons joints, les pieds un peu en dehors, le corps droit, la tête haute, les bras contre soi, et pli
es qui vous prescrivent la manière de vous présenter et d’observer le corps dans tous ses mouvemens, ce qui devient une habit
r un petit mouvement de tête, en la penchant de côté, sans mouvoir le corps  ; et ce qui tient beaucoup de la niaiserie ou de
d’orner, par cet ouvrage, l’esprit de nos lecteurs ; mais d’orner le corps par des principes puisés dans la nature, et combi
41 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71
ensation. Qu’est-ce qu’une sensation ? Le résultat que produit sur le corps humain une impression ou une idée que perçoit l’e
que perçoit l’esprit. La sensation est la répercussion que reçoit le corps , lorsqu’une impression frappe l’esprit. Lorsque l
e impression du vent ou de l’orage. Lorsqu’un animal est effrayé, son corps reçoit l’impression de la peur, et il fuit et tre
ans la danse — et il faudrait un mot qui désignât mieux la chose — le corps humain doit, malgré les barrières des convenances
ces, exprimer toutes les sensations ou les émotions qu’il ressent. Le corps humain est apte à exprimer et exprimerait, s’il é
primerait, s’il était en liberté, toutes les sensations comme fait le corps de l’animal. Négligente des conventions, ne suiva
es fortes émotions de joie, de douleur, d’horreur ou de désespoir, le corps exprime l’émotion qu’il a reçue de la pensée ; la
pensée tient ici lieu de médium et fait comprendre ces sensations au corps . De fait, le corps répond tellement à ces impress
ieu de médium et fait comprendre ces sensations au corps. De fait, le corps répond tellement à ces impressions que, parfois,
nt, la vie se trouve suspendue et parfois même quitte complètement le corps . Mais les sensations naturelles et violentes seul
42 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVIII. Des pas de Bourée & des Fleurets. » pp. 122-132
tion, si c’est le pied gauche que vous ayez devant, qu’il faut que le corps soit entierement dessus, en approchant le pied dr
mp; à ce dernier il faut poser le talon, en le finissant, afin que le corps soit plus ferme, soit pour en reprendre un autre,
ffaçant l’épaule ; qui se pratique de la maniere suivante, sçavoir le corps posé sur le pied gauche, vous pliez dessus ayant
position, en laissant poser le talon à terre ce qui finit ce pas ; le corps étant posé sur le droit vous pouvez plier dessus,
té à la seconde position en posant le talon premier, & lorsque le corps se pose sur ce pied, vous vous élevez sur la poin
en ce qu’en faisant votre premier pas qui est un demi-coupé, ayant le corps posé sur le pied gauche vous pliez dessus, &
issant plier le genou du pied de derriere qui renvoie par son plié le corps sur le pied de devant, ce qui fait l’étenduë de c
43 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « De la manière de marcher »
oit en avant, le jarret et le cou-de-pied tendus, la pointe basse, le corps soutenu par la partie gauche, conservant l’équili
era le pied à plate terre à la quatrième position, portant ensuite le corps sur la partie droite en avant, le pied gauche se
44 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIII. Des Balancez. » pp. 153-155
iqu’il se puisse faire aussi en tournant ; mais comme ce n’est que le corps qui se tourne, & que cela ne change aucun mou
il ne m’ont pas paru avoir la même grace ; parce qu’il paroît que le corps se dandine : outre que les mouvemens qui se doive
nant dans la proportion du pas & la position du pied, afin que le corps se conserve dans son équilibre, d’autant que tous
45 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78
se prend sur place, par un assemblé, par un coupé ou par un jeté. Le corps s’élance en l’air, et les jambes passent à la cin
ulaire du sauteur. Le danseur ne peut alors achever ses temps, et son corps , ébranlé par des mouvements aussi rapides, fait d
impétuosité des mouvements des bras et des épaules, qui entraînent le corps , lequel déjà courbé et parfaitement posé sur les
e danseur qui s’élèverait et « qui pendant sa danse ferait mouvoir le corps par secousses, qui hausserait ses épaules par le
on des temps d’élévation, serait blâmable ( chap. I ). Il faut que le corps soit tranquille, inébranlable, et toujours posé g
chat droit, fig. 4, planc. XII. Entrechat et temps d’élévation, où le corps est penché en avant, fig. 2 et 4, planc. XIII. En
vant, fig. 2 et 4, planc. XIII. Entrechat et temps d’élévation, où le corps est penché en arrière, fig. 5, même planche. Élév
46 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIV. Des pas de Sissonne. » pp. 156-158
r en sautant : ainsi, si vous voulez le faire du pied droit, ayant le corps posé sur le pied gauche, il faut plier dessus &am
ds, & de vous relever sur un pied, il n’y a que le contour que le corps fait qui en fait le changement, parce que les jam
ui en fait le changement, parce que les jambes étant pour suporter le corps elles le suivent dans tous ces mouvemens ; de plu
47 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre II. De la position des Bras & de l’élevation qu’ils doivent avoir. » pp. 197-199
avoir. 197. Elevation des bras pour Dancer Comme l’ornement du corps en dansant, ainsi que je viens de le dire, dépend
toutes les parties dans leur juste égalité, elle a la tête droite, le corps posé sur les deux jambes, les pieds à la deuxiéme
je les avois dessinées selon les regles, pour pouvoir accompagner le corps , & se mouvoir avec facilité dans les differen
48 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13
es lettres-patentes. — Ordonnances du 11 janvier 1713. — Le budget du corps de ballet. — Sa composition. — Les droits d’auteu
u cahier des charges de 1841. — Inobservation de l’article XXXV. — Le corps de ballet en 1868. — Les Rats. — Un mot de madame
Rats. — Un mot de madame de Girardin. — Riposte à un vieux-beau. — Le corps de ballet actuel. — Ses divisions. — Ses appointe
té reconnu l’un des plus honnêtes et des plus nécessaires à former le corps , néanmoins il s’est, pendant les désordres et la
e point qu’il régla lui-même et qu’il écrivit de sa main le budget du corps de ballet de l’Opéra. L’ordonnance est du 11 janv
ient de trente à cinquante francs par mois. C’était ce menu fretin du corps de ballet que Roqueplan avait baptisé du nom de r
 Eh bien, parole ! je ne vous aurais jamais donné cet âge-là ! *** Le corps de ballet actuel ne compte pas moins de cent quin
inq francs, je crois — étaient alloués à celles de ces demoiselles du corps de ballet chargées de ce pas difficile et dangere
49 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIII. De la maniere dont les Demoiselles doivent marcher, & celle de se bien presenter. » pp. 38-41
n autre air ; alors elles conviendront que d’avoir la tête droite, le corps en est plus ferme, les genoux étendus, les pas en
uger tout differemment. Par exemple, si elle la tient droite & le corps bien campé, sans affectation ni trop de hardiesse
paules basses, & les bras retirez en arriere accompagnant bien le corps , mais pliez, & tenant ses mains devant soi l’
50 (1921) L’âme et la danse pp. 99-128
Ô médecin que tu es, j’admirais silencieusement les actes de tous ces corps qui se nourrissent. Chacun, sans le savoir, donne
ssuscités par le soleil en personne, et fortifiés par la présence des corps solides ? — Mais, en revanche, n’est-ce point au
licieuses, ces tourbillons voluptueux qui se forment de deux ou trois corps et qui ne peuvent plus se rompre… L’une d’elles e
e ! SOCRATE Elle n’est rien. PHÈDRE Petit oiseau ! SOCRATE Chose sans corps  ! ÉRYXIMAQUE Chose sans prix ! PHÈDRE Ô Socrate,
prend ce que nous faisons, montrant clairement à nos âmes, ce que nos corps obscurément accomplissent. À la lumière de ses ja
ur ce miroir de ses forces, ses appuis alternés ; le talon versant le corps vers la pointe, l’autre pied passant et recevant
versant le corps vers la pointe, l’autre pied passant et recevant ce corps , et le reversant à l’avance ; et ainsi, et ainsi 
e qui s’abat sans aucun bruit le fait comprendre. On ne doit voir son corps qu’en mouvement. ÉRYXIMAQUE Ses yeux sont revenus
es vers l’épaule bien éclairée… Et la belle fibre tout entière de son corps net et musculeux, de la nuque jusqu’au talon, se
me semble être la faculté de notre âme de ne rien comprendre à notre corps  ! PHÈDRE Mais moi, Socrate, la contemplation de l
es pointes stationnaires, cette créature universelle qui n’a point de corps ni de visage, mais qui a des dons, et des jours,
le vague de la mer ? — Tantôt plus lourde, tantôt plus légère que son corps , elle bondit, comme d’un roc heurtée ; elle retom
 dis-moi donc, connais-tu point quelque remède spécifique, ou quelque corps exactement antidote, pour ce mal d’entre les maux
es ? Nos actes, et singulièrement ceux de nos actes qui mettent notre corps en branle, peuvent nous faire entrer dans un état
vrai !… Regarde la palpitante ! On croirait que la danse lui sort du corps comme une flamme ! SOCRATE Ô Flamme !… — Cette fi
grande Danse, ô mes amis, n’est-elle point cette délivrance de notre corps tout entier possédé de l’esprit du mensonge, et d
mensonge, et ivre de la négation de la nulle réalité ? — Voyez-moi ce corps , qui bondit comme la flamme remplace la flamme, v
bien l’affaire de l’âme, mais non jamais, jamais, ce qui est ! Et le corps qui est ce qui est, le voici qu’il ne peut plus s
hypothèses, et comme les possibles s’ordonnent et sont énumérés, — ce corps s’exerce dans toutes ses parties, et se combine à
res… Cette femme qui était là est dévorée de figures innombrables… Ce corps , dans ses éclats de vigueur, me propose une extrê
lle devine l’avenir, l’adjurant même de découvrir le Dieu, — ainsi le corps qui est là, veut atteindre à une possession entiè
e la voyons jamais que devant tomber… ÉRYXIMAQUE Elle a fait tout son corps aussi délié, aussi bien lié qu’une main agile… Ma
main seule peut imiter cette possession et cette facilité de tout son corps … SOCRATE Ô mes amis, ne vous sentez-vous pas eniv
ans un monde sonore, résonnant et rebondissant, cette fête intense du corps devant nos âmes offre lumière et joie… Tout est p
ÉRYXIMAQUE L’Athikté cependant présente une dernière figure. Tout son corps sur ce gros doigt puissant se déplace. PHÈDRE Son
our d’elle une lie informe et circulaire… Voyez-vous… Elle tourne… Un corps , par sa simple force, et par son acte, est assez
51 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVI. De la maniere de faire les bras avec les Contre-tems de Gavote. » pp. 255-263
Sçavoir, lorsque vous avez les pieds à la deuxiéme position, & le corps posé sur les deux jambes : ainsi qu’il est repres
ontre-tems, comme cette seconde Figure vous le represente : elle a le corps droit sur les deux jambes, la tête droite, les ge
bras droit qui se trouve opposé : & dans cette attitude ayant le corps posé sur le pied gauche, il faut plier dessus, &a
vif & brillant. Si vous le prenez en avant & que vous ayez le corps posé sur le pied gauche, vous pliez dessus en lev
ras. Vous devez aussi observer en faisant ce pas en avant, d’avoir le corps fort en arriere, & la tête un peu tournée du
52 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre cinquième. Positions principales et leurs dérivés ; » pp. 64-70
, arabesques, groupes, attitudes de genre [1] * Soignez la tenue du corps et le port des bras ; il faut que leurs mouvement
cesse une parfaite harmonie dans l’exécution de toutes les parties du corps . * [2] * Dessinez-vous avec goût et naturellement
s poses, les attitudes et les arabesques ; car un petit épaulement de corps , des oppositions de bras, ou de simples mouvement
49. Remarquez que jusque dans la moindre des poses il faut épauler le corps , et surtout la tête (voyez la planc. V, etc.) ; c
nture, ch. CCXLII.] Appliquez-vous à donner un parfait équilibre au corps  ; et pour arriver à ce point certain, ne vous éca
voir de l’aplomb, à former un juste contrepoids des autres parties du corps pour se soutenir sur une seule jambe, et même pou
53 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
ordinaires, l’ame ne la pouvant recevoir qu’elle ne se répande sur le corps  : c’est pour cela que les anciens avoient des air
ngué trois sortes de mouvemens dans les Balets, qui sont les ports du corps , les figures, & les expressions. Les ports du
les ports du corps, les figures, & les expressions. Les ports du corps sont les mouvemens harmoniques ou les pas, &
istinguent des autres danses, qui ne sont que de simples portemens du corps , ajustez à la cadence & au son des instrumens
ue seulement les tems par la différence des pas & par la chute du corps  : & presque toutes les danses que l’on danse
ne consiste qu’à faire une belle cadence & de grands portemens de corps  ; ce qu’il appelle danser plus proprement que sça
s firent servir tous ces différens mouvemens pour former l’adresse du corps aux exercices des danses militaires, & pour l
54 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194
utres fameux Musiciens dans la premiere antiquité, qui émouvoient des corps insensibles par la douceur de l’harmonie des inst
la Musique naturelle, par l’examen qu’il a fait de la composition du corps humain, qui n’agit, à ce qu’il dit, que sur les p
qu’il dit, que sur les principes de cette Musique. Il prétend que le corps humain est un instrument harmonieux, orné d’une v
régles pour faire agir de concert les 242 parties principales dont le corps humain est composé, & que le poulx y est étab
être de quatre mille fois dans une heure, quand toutes les parties du corps sont bien organisées ; ce qui l’entretient dans u
ame, dit encore que l’ame est une harmonie qui combat les passions du corps , ou qui les accorde, comme un Musicien fait raiso
e la Musique naturelle, & de sa conformité avec l’organisation du corps humain, que les Médecins dans l’antiquité étoient
55 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XLII. Des Battemens de differentes façons. » pp. 190-193
ncore des mouvemens en l’air que l’on fait d’une jambe pendant que le corps est posé sur l’autre, & qui rendent la danse
iere, & se porte à la quatriéme position derriere, & poser le corps dessus pour en faire autant de l’autre jambe ; on
faire autant de l’autre jambe ; on doit en faisant ce pas effacer le corps du même côte que vous faites les batemens ; c’est
56 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »
terres rectilignes, massifs ou corbeilles, forment le jardin animé du corps de ballet. Être un élément ductile et actif de ce
euse dégage à la grande seconde et, pendant que ses bras impriment au corps un mouvement rotatoire, la jambe d’appui, par un
jambe agissante enveloppe d’un vaste cercle l’ascension verticale du corps qui vire en montant. En exécutant à trois reprise
nt en arcs altiers, aux bras élégants, longs, un peu secs, au port de corps royal, voire un peu rigide, aux jambes fines quoi
, s’enveloppe de ports de bras mélodieux, s’alanguit en portements de corps passionnés. Je ne sais si le nom de Mlle Roselly
57 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »
ait d’essence spirituelle ; les linéaments fluides et allongés de son corps de Péri paraissaient autant de hiéroglyphes au se
ches et ces formules simplistes par le rayonnement merveilleux de son corps bronzé qui se revêtait dans ses moindres mouvemen
se en symbole plastique, en formule dynamique, en geste rythmique. Le corps du danseur, aguerri par la discipline, adapté au
essentielles. Mais, beauté suprême, la danse ayant pour instrument le corps dompté et transfiguré, le schéma idéal, le théorè
instrument concertant », trouverait dans les évolutions d’ensemble du corps de ballet une base harmonique puissante ; des bal
58 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76
jours été heureux. Dans la maladie invétérée qui travailloit ce grand corps , on crut devoir lui donner pour directeur un méde
eur un médecin. Mais il n’en est par de cette grande machine comme du corps humain ; le pauvre docteur qui connoissoit à merv
ardentes, ni les convulsions ni le délire qui agitoient sans cesse ce corps vicieux et mal constitué. Le Sr. de Vismes fut no
’excellens chanteurs et par un orchestre admirable, laissa à payer au Corps Municipal et au Roi 807376 liv. Cependant à cette
59 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre III. Des Positions, & de leur origine. » pp. 9-10
d’éloigner ou d’approcher les pieds dans une distance mesurée, où le corps soit dans son équilibre ou à plomb sans se trouve
e rare génie trouva que rien n’étoit plus important pour maintenir le corps dans une attitude gracieuse, & les pas dans u
60 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
e l’année passée. Mais combien je préfère le pandæmonium de jadis, le corps à corps furieux des deux publics de 1913 à l’appr
e passée. Mais combien je préfère le pandæmonium de jadis, le corps à corps furieux des deux publics de 1913 à l’approbation
rs, inerte. Une convulsion subite lance latéralement dans l’espace le corps engourdi comme par le tétanos, rigide comme un ca
me une trombe, n’atteint pas aux secousses terribles qui faisaient du corps gracieux de Marie Piltz cette chose lamentable, d
61 (1927) Paul Valéry philosophe de la danse
de tous ses membres et jusque dans ses entrailles les oscillations du corps sonore. Un écrit de M. Valéry est un dédale sans
us éprouvée, les formules non spécifiées. Les mouvements conjugués du corps de ballet paraissent multipliés à cause de leur s
iroir de ses forces (le sol) ses appuis alternés, le talon versant le corps vers la pointe, l’autre pied passant et recevant
versant le corps vers la pointe, l’autre pied passant et recevant ce corps et le reversant à l’avance. Cette élégante théori
hèdre, le sensitif qui déjà balbutie, s’arrache à la contemplation du corps transfiguré pour suivre « sur le sol sans défaut,
’Athikté flambe et se consume… « On croirait que la danse lui sort du corps comme une flamme… Dévorée de figures innombrables
toires. « L’Athikté cependant présente une dernière figure. Tout son corps sur ce gros doigt puissant se déplace. Son orteil
ou-de-pied fléchir et se tendre, et la jambe agissante faire virer le corps par son impulsion véhémente. Mais sommes-nous enc
ut l’antithèse de la chair et de l’esprit ; c’est là son miracle. Ces corps pantelants, baignés de sueur, ces muscles qui se
divers pas de danse, le tracé de la trajectoire de certains points du corps de la danseuse, particulièrement de la tête et de
es hommes et des animaux. Ce procédé consiste à fixer sur un point du corps une petite lampe électrique à incandescence. La p
« affinités électives ». 1. Jusque dans les instants suprêmes, le corps de ballet de M. Paul Valéry danse selon les tradi
Mégare, est nécessairement tyrannique ». La chorégraphie astreint le corps pantelant à la forme et accorde la pulsation fiév
tiré d’Aristote et qu’il traduit ingénieusement avec « portements du corps  ». « Figure, est de suivre un chemin tracé avec a
62 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 janvier. Quelques danses sur des airs populaires espagnols. »
l pourrait y avoir d’incertitude dans son exécution. Mlle Osorio a le corps des derniers torses de jeunes filles que Rodin ex
Argentina. Par contre certains déhanchements, certains portements du corps ont déjà l’allure magnifique des grandes Espagnol
63 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 3 décembre. Danses du « Grand Mogol ». »
. Elle a disposé les groupes et dirigé le mouvement d’ensemble de son corps de ballet avec simplicité et symétrie. Si le résu
s. L’interprétation est honorable, régulière sans être éclatante ; le corps de ballet, assez bien éduqué, est à la hauteur de
64 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »
re chose que la belle manière d’exécuter les différents mouvements du corps , de composer son maintien et de se présenter avec
proportions dans les membres, de ces mouvements prestes et souples du corps , on ne voit trop souvent se développer que des tr
voit trop souvent se développer que des traits durs, une habitude du corps lourde et matérielle, effet nécessaire de la viol
ée, les genoux crochus et butants, les pieds en dedans, l’habitude du corps chancelante, conservant à peine le centre de grav
65 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149
ions ; elles sont autant de ressorts qui déterminent les attitudes du corps , les mouvemens des jambes, les dévoloppemens des
avoir d’inflexions ni contraster agréablement, avec les positions du corps , c’est donc l’étude de cette union et de cette ha
ncipes sûrs, si l’on n’a aucune notion de la construction physique du corps humain ? un maître criera, faites ceci comme moi,
par les muscles extenseurs du pied, et la résistance est le poids du corps qui si ; trouve entre le talon où agit la puissan
s os joints ensemble par des ligamens, et mûs par des muscles, que le corps de l’homme se soutient, qu’il se lève, qu’il se b
oints mobiles que la nature à ménagés dans la magnifique charpente du corps humain, pour l’obliger d’obéir aux volontés de l’
à toutes les positions, de la vie et de l’ame a tous les mouvemens du corps  ; si elle ne joue point avec grace, si elle ne co
bras et leur donner de la grace ; ce n’est que par les effacemens du corps qu’on trouve l’art de les faire paroître plus cou
, pour résister aux ébranlemens divers, et pour supporter le poids du corps qui devient considérable, lorsqu’après s’être éla
retombe. C’est dans cet instant d’affaissement et de gravité que, le corps acquiérant un poids considérable et proportionné
s une force supérieure, qui pût lutter contre le choc et maintenir le corps dans son équilibre et dans son à-plomb. Ce n’est
66 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Des positions] »
n tournés en dehors, en observant qu’ils le soient bien également, le corps d’aplomb, la tête droite, le menton en arrière, l
t le talon, les jarrets tendus, observant qu’en détachant le pied, le corps et la tête ne fassent aucun mouvement. Voyez la
67 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32
pas composez, par des sauts cadencez, & par tous les mouvemens du corps , soutenus de bonne grace, & conforme à la cad
s premieres instructions que l’on donne à la jeunesse, pour former le corps & réveiller l’esprit ; elle peut aussi tenir
e parfaite, qu’il falloit qu’on donnât ses premiers soins à régler le corps , avant que de former l’esprit par l’étude des Sci
suivant les régles de l’art ; les deux autres passions, en rendant le corps souple & léger. Ainsi la Danse prophane n’a p
ndiens idolâtres. Nous la voyons même en usage dans les cérémonies du Corps du Parlement de Paris, & d’autres Tribunaux d
core aujourd’hui pour la nation la plus agile à tous les exercices du corps , vû qu’ils s’exerçoient à la Danse dans les salle
xcellent danseur qui faisoit cent postures différentes, & dont le corps souple & l’esprit ingénieux sçavoit tout cont
l’harmonie. Alors un fameux Pantomime du tems de Néron, qui avoit le corps souple & les gestes excellens, pria Démétrius
ême, & non pas sa représentation, & que ce Pantomime avoit le corps & les mains parlantes, comme un Comédien qui
differens pour représenter un Ballet, qu’il falloit que dans un seul corps il y eût plusieurs ames. J’ai vû dans un spectacl
produire les meilleurs Danseurs de la Gréce. Quant aux perfections du corps pour bien exprimer la danse, les Anciens vouloien
seur ou le Pantomime ne fût ni trop gras ni trop maigre, qu’il eût le corps ferme & souple tout ensemble, pour se pouvoir
68 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 février. Danses de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. »
es nordiques, leur élégance sans mièvrerie, cette culture sportive du corps qui est une base souvent précieuse de la culture
cours ; il aurait été bien fait si un cou trop court ne donnait à son corps athlétique quelque chose de tassé. Il avait oubli
69 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre VII. De la quatriéme Position. » pp. 17-19
arrive que l’on ne se releve pas avec la même facilité, outre que le corps sort de son équilibre, ce qui fait faire des cont
si l’on croise les pieds, cela fait aller de travers & dérange le corps , c’est à quoi on ne peut trop prendre garde : il
70 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XIV. De la maniere de faire les bras avec les pas de Sissonne. » pp. 249-251
i vous en donne la facilité, parce que par son mouvement il oblige le corps de ce tourner du côté qu’il s’étend. A l’égard de
s avec les bras, parce qu’outre que ces pas donnent de la legereté au corps , ils donnent aussi aux bras cette liberté.
71 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118
inclinant avec un art enchanteur et tournant avec souplesse son beau corps . » (Métastase, Considérations sur l’art poétiqu
épaules qui se mettent simultanément en mouvement avec une partie du corps en raison de l’impulsion ; et ils se soutiennent
soutiennent élevés, tant que le mouvement est accompagné de celui du corps , dont les reins se courbent, et de l’élans qui se
haut, alors le mouvement destiné à se porter en avant, place aussi le corps en avant au moment du saut, et celui qui le porte
72 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VII. De la maniere de faire les bras avec les tems de Courante, & les demi coupez en arriere. » pp. 214-222
gnet 5 5 Rond du coude de haut en bas 7 3 Cette premiere Figure a le corps posé sur le pied droit à la 4e. position 1. le ta
que vous avez plié, (ce que l’on peut dire être dans l’équilibre) le corps est sur la pointe du pied droit 3. la jambe gauch
e dernier tems, vous posiez le pied qui est derriere à terre & le corps dessus : afin de faire des demi-coupez en arriere
73 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XI. » pp. 67-69
de l’orchestre n’étoient pas plus magnifiquement traités. Les grands corps de ballet n’excédoient pas le nombre de seize dan
ntroient partout, et cette prodigalité devenoit complette, lorsque le corps de ballet, vêtu dans le même genre se réunissoit
74 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XL. Des Saillies ou Pas échapez des deux pieds. » pp. 183-186
ainsi que je viens de le dire, les pieds à la quatriéme position, le corps également posé ; je suppose que le pied droit soi
tes encore plié, & vous vous relevez du même tems en rejettant le corps sur le pied gauche, & assemblant par ce mouve
75 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
’âme, et découvrir ses sentiments par les gestes et les mouvements du corps  : enfin il doit avoir le secret de voir partout c
ambades, de sauter ou courir en cadence, ou tout au plus de porter le corps , ou de marcher avec grâce, et sans perdre l’équil
signes, et par des mouvements des jambes, des genoux, des mains et du corps  : et rien ne ressemble plus à la Danse, que l’emp
s sont formels à cet égard. Or comme tout ce qu’on fait en mouvant le corps et ses membres sur une marche notée et en cadence
anse Pantomime véritable, ou l’art de mouvoir les pieds, les bras, le corps en cadence au son des instruments, et de rendre i
nature de son Art ne peut le permettre. Il faut même qu’il s’aide du corps de Ballets pour leur donner une étendue raisonnab
une étendue raisonnable, et pour laisser reposer ses personnages. Le corps des Ballets joue dans nos Pièces le rôle que joua
76 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156
l’appui se trouve à l’extrémité du pied, la résistance ou le poids du corps porte sur le cou-de-pied, et la puissance qui élé
comme le levier est plus grand dans un pied long et plat, le poids du corps est plus eloigné du point d’appui, et plus près d
du point d’appui, et plus près de la puissance : donc la pesanteur du corps doit augmenter, et la force du tendon d’Achille d
tions, et je connois des danseurs qui, par le moyen des effacemens du corps , dérobent habilement la longueur de leurs bras ;
t trapu doit être lourd : ce principe est vrai quant au poids réel du corps , mais il est faux en ce qui concerne la danse ; c
dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est a dire, au poids du corps , qui acquiert, à proportion de la hauteur, dont i
i diminue considérablement, et qui peut même être insensible quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpe
77 (1936) Philosophie de la danse
certains aspects, chose très vénérable. Toute époque qui a compris le corps humain, ou qui a éprouvé, du moins, le sentiment
éduit de la vie même, puisqu’elle n’est que l’action de l’ensemble du corps humain ; mais action transposée dans un monde, da
lui apparaît aussi que, dans l’état dansant, toutes les sensations du corps à la fois moteur et mû sont enchaînées et dans un
e qu’il sait, ou croit savoir. Il tente d’approfondir le mystère d’un corps qui, tout à coup, comme par l’effet d’un choc int
ment spontanée, mais étrangement savante et certainement élaborée. Ce corps semble s’être détaché de ses équilibres ordinaire
re sans réserve et de s’abandonner à ce qu’il voit. Il observe que ce corps qui danse semble ignorer ce qui l’entoure. Il sem
naire, et procède la marche, cette prose du mouvement humain. Oui, ce corps dansant semble ignorer le reste, ne rien savoir d
omplètes (qu’aucune circonstance de la vie ordinaire n’exige de notre corps ), ce sourire même qui n’est à personne, tous ces
quelques spectacles à l’amusement des yeux qui le considèrent ou des corps qui s’y livrent, est tout simplement une poésie g
ctères essentiels de cette action, la détache, la déploie, et fait du corps qu’elle possède un objet dont les transformations
78 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418
lait à l’Académie royale de Musique. La barrière s’abaissait entre le corps de ballet et les virtuoses du cancan ; elle n’exi
e Banville évoquait les splendeurs des années précédentes où Tout le corps de ballet marchait comme une armée. ……………… La dan
ù cette race privilégiée faisait évoluer, au son des instruments, les corps admirables de ses éphèbes et de ses femmes ? Et s
79 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -
âges du monde, ne fut d’abord qu’un mouvement naturel et spontané du corps . Dans ces tems d’une rustique simplicité, quelque
uite les règles s’établirent au son des instrumens et de la voix ; le corps s’agita en cadence ; les bras s’ouvrirent ou se f
danse que la jeunesse doit cette souplesse dans toutes les parties du corps , cette légèreté dans tous les mouvemens qui se fo
80 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83
arder l’execution. Ayant donc le pied gauche devant, vous apportez le corps dessus, en approchant le pied droit auprès du gau
ibre, & de suite vous posez le talon droit à terre, pour avoir le corps plus ferme, & plier du même tems sur le droit
revenant de la droite à la gauche ; voicy la maniere de le faire. Le corps étant sur le pied gauche vous pliez dessus, ensui
81 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIX. Discours sur les mouvemens en general. » pp. 67-70
’est celui qui fatigue le plus, parce qu’il soutient tout le poids du corps dans son équilibre : aussi est-il des plus nécess
que la hanche qui conduit le pas, mais le cou-de-pied qui soutient le corps & qui perfectionne ce pas en le faisant coule
82 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314
l’appui se trouve à l’extrêmité du pied, la résistance ou le poids du corps porte sur le coudepied, & la puissance qui él
me le levier est plus grand dans un pied long & plat, le poids du corps est plus éloigné du point d’appui & plus près
u point d’appui & plus près de la puissance, donc la pesanteur du corps doit augmenter & la force du tendon d’Achille
ns, & je connois des Danseurs qui par le moyen des effacements du corps dérobent habilement la longueur de leurs bras ; i
; trapu doit être lourd ; ce principe est vrai quant au poids réel du corps , mais il est faux en ce qui concerne la Danse, ca
dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est-à-dire au poids du corps qui acquiert à proportion de la hauteur dont il t
iminue considérablement & qui peut même n’avoir pas lieu quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpe
83 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »
cette jambe reste un long instant en suspens, vibrante, tandis que le corps porte sur la demi-pointe de la jambe d’appui. Je
de logique constructive : grand battement, relevé sur les pointes. Le corps de ballet-orchestre reprend le thème, le varie, p
tudes calquées sur des documents très authentiques. Elle astreint son corps aux déformations de perspective propres au bas-re
ule de Quinault. Quand on a spontanément admiré les proportions de ce corps admirablement discipliné qui fait songer à la « f
84 (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « [Épigraphe] » p. 
[Épigraphe] Les bons principes de la danse sont au corps ce que la bonne lecture est à l’esprit.
85 (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205
des ignorants, il faut expliquer en quelques lignes l’organisation du corps de ballet. Je le ferai en me reportant à l’époque
jeunes personnes qui commettaient une autre erreur. L’organisation du corps de ballet a peu changé depuis vingt ans, Ce sont
as augmenté, ils ont même plutôt diminué ; ceux des autres membres du corps de ballet et des employés de l’Opéra ont sensible
ec les gens du monde, mettent en lumière la pénétration réciproque du corps diplomatico-politique, du corps chantant et cabri
lumière la pénétration réciproque du corps diplomatico-politique, du corps chantant et cabriolant. Des chefs-d’œuvre discuté
e avec ses bras. Ce n’était pas seulement ses pieds, mais c’était son corps entier qui dansait, son visage même dansait ; ell
ut se préparer dès l’âge de huit ans, parce qu’à cet âge seulement le corps se montre assez souple pour se prêter aux cinq pr
aient, apprenaient aux gens de la cour les grâces et les attitudes du corps  : ces choses-là autrefois avaient une importance
ur les hommes, un pour les femmes, et allongé d’un tiers les jupes du corps de ballet : « Voulez-vous me plaire ? disait-il à
a Révolte au Sérail, conte Véron, pendant les manœuvres militaires du corps de ballet, il se formait sur la scène un conseil
86 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 octobre. Le ballet de « Manon ». »
ez un des interprètes de Manon. Non, j’en conviens, chez ces dames du corps de ballet, mais chez l’artiste qui chantait Lesca
se contente pas d’accompagner l’émission du son par des portements du corps à l’avenant où d’écarter ses bras comme un nageur
87 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242
ourent. id. 22. compose de ceux, lises : compose de deux. 145. 19. le corps acquierant, lisés : le corps acquérant. 151. 1. p
ux, lises : compose de deux. 145. 19. le corps acquierant, lisés : le corps acquérant. 151. 1. peindre des différes, lises :
88 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114
 : en vous relevant de votre seconde reverence, vous laissez poser le corps sur le pied droit ; & vous portez le pied gau
p; vous portez le pied gauche à la quatriéme position, & posez le corps dessus en presentant la main à la Demoiselle &
89 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXII. Du Menuet, & de la maniere de le danser régulierement. » pp. 84-91
aut faire deux pas, 2. du côté gauche, vous devez pour lors, avoir le corps droit, & en passant à vos deux pas en avant,
aule, c’est la retirer un peu en arriere, en se presentant le haut du corps presque devant) néanmoins en continuant de faire
x mains en levant vos deux bras à la hauteur de la poitrine, & le corps même se plie. 90. En presentant les mains à la
90 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
n doit entendre par Coriphées, Monsieur, ceux qui sont à la tête des corps de ballets. Ils en sont l’Elite ; ils doivent, av
pût les appercevoir, et je promis de les remplacer par l’élite de mon corps de ballets, de lui f’aire faire tous les gestes p
eloit et tomboit mourant. Lyncée et Hypermnestre se jettoient sur son corps ensanglanté : déjà la mort s’imprimoit sur ses tr
le tombe a génoux, ainsi que Clytéimnestre, Egiste et leur suite : Le corps humblement combé et les yeux attachés vers la ter
es il le lui plonge dans le sein. Clytémnestre voulant couvrir de son corps celui de son amant reçoit les coups que la rage d
t, il tombe sur les marches du tombeau ; Electre se précipite sur son corps mourant, les furies et leur suite (qu’elle est ce
91 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Explication des planches » pp. 104-107
Position du poignet et des doigts. Fig. 3. Opposition, épaulement du corps  ; demi-bras en opposition, et jambes à la troisiè
e position sur les pointes. Planche II Fig. i. Position du corps , des demi-bras et jambes à la quatrième position
92 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »
Beethoven, courir Chopin, trotter Gluck. Proclamée la rédemptrice du corps qu’elle affranchissait de toute entrave conventio
ue je nommerai gourmontienne et une sensibilité très pure habitent un corps malingre et difforme. Infirme, il se traîne pénib
u bien son regard plonge des estrades élevées dans l’écume fraîche du corps de ballet. À peine les féroces stridences du jazz
allègre tourbillon. C’est M. Sandrini qui a réglé les évolutions d’un corps de ballet jeune et actif que certains théâtres su
93 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24
uers, auquel les Stoiciens (rauis de tant de merueilles) ont donné vn corps & vne ame, l’estimant estre vn animal de natu
ne pas employer moins de temps, & de solicitude aux exercices du corps qu’à ceux de l’ame : il ne veut pas qu’on les esl
dans, lesquels (comme s’ils auoyent conspiré contre la gentillesse du corps ) souffrent seulement à leurs Escoliers certains e
e leur dira en ma faueur que les assemblées & les festins font vn corps qui ne peut estre animé que de la danse. Ie leur
 : l’enuie pousse ceux-là au mespris de la danse, pour n’auoir pas le corps disposé à receuoir les graces qui ne peuuent estr
ommuniquer à tous ceux qui ont de la raison sans esgard à la forme du corps , & c’est à quoy le dernier vise principalemen
amp; l’enuie, mais la danse a cela de particulier, que quiconque a le corps mal faict est incapable des graces qui l’accompag
94 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »
cution. De même une danse est-elle, par définition, le mouvement d’un corps , — ballerine ou poupée articulée — se déplaçant s
nte dans un espace calculé d’avance. Dans la danse théâtrale c’est le corps humain qui devient matière à création plastique,
es mouvements ? Elle peut être un jeu divin, floraison spontanée d’un corps harmonieux, l’émanation d’une sensibilité ou bien
95 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »
. Abolie toute gymnastique abstraite ! Abolie la lucide conscience du corps comme élément tectonique ! L’expression règne en
re et rejetiez les bras noués en arrière, encerclant la tête. Tout le corps figurait une courbe puissante et unique, tendue,
récompensée : car la courbe altière de ce mouvement sauté enlevant le corps qui retombe verticalement comporte une notion sym
96 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63
. Essayons de la rendre moins obscure. L’opposition d’une partie d’un corps solide quelconque, qui se meut, à une autre parti
anser avec les jambes ; il faut aussi danser avec les bras et avec le corps . « Les bras qui accompagnent bien le corps en da
avec les bras et avec le corps. « Les bras qui accompagnent bien le corps en dansant, font comme la bordure fait à un table
97 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114
ements. Mouvements en l’air que l’on fait d’une jambe, pendant que le corps est posé sur l’autre. Il y en a de trois sortes,
Ayez la tête droite et la ceinture ferme ; c’est par ce moyen que le corps se maintiendra dans une situation avantageuse, et
cez la poitrine, et laissez tomber les bras naturelle-mente à côté du corps . Pour ce qui regarde la position naturelle des br
98 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61
jusqu’à onze heures du soir, et que le public regarde comme autant de corps célestes, n’ont pas la moindre analogie avec ceux
x qui composent le systême planétaire. J’ai entendu dire que tous les corps qui composent l’univers tendoient à se rapprocher
es distances. Cette loi immuable de la nature ne fut jamais celle des corps pirouettans de l’opéra ; ils n’ont aucune propens
99 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
ésentation d’une action par les gestes, les pas, et les mouvements du corps , sont donc ce qui constitue le ballet. Il est une
les commencements pour exprimer la joie ; et ces mouvements réglés du corps , firent imaginer bientôt après un divertissement
nt à la paume. Les anciens, attentifs à tout ce qui pouvait former le corps , le rendre agile ou robuste, et donner des grâces
ale] Leurs danses étaient un tableau fidèle de tous les mouvements du corps , et une invention ingénieuse qui servait à les ré
fertiles d’invention, leur suggérèrent les gestes, les mouvements du corps et les figures, pour se faire entendre les uns au
et. (B) Danse Danse, s. f. (Art et Hist.) mouvements réglés du corps , sauts, et pas mesurés, faits au son des instrume
sensations ont été d’abord exprimées par les différents mouvements du corps et du visage. Le plaisir et la douleur en se fais
. Le plaisir et la douleur en se faisant sentir à l’âme, ont donné au corps des mouvements qui peignaient au-dehors ces diffé
gestes relatifs aux différents sons dont ce chant était composé : le corps alors s’est agité, les bras se sont ouverts ou fe
, les traits du visage ont participé à ces mouvements divers, tout le corps a répondu par des positions, des ébranlements, de
100 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32
i conduiroient les artistes à la droite et à la gauche du théâtre. Ce corps de bâtiment serviroit aux loges des acteurs, des
la précision du service, il seroit éloigné de huit toises au moins du corps de l’édifice ; cette distance formeroit une cour
e à la manœuvre perpétuelle des ouvriers, à l’entrée des acteurs, des corps de danse, des chœurs, et des comparses, donneroit
de parler, il feroit de la plus absolue nécessité de construire deux corps de bâtiment placés sur l’alignement de la partie
on du spectacle de la république et des arts, eût huit hommes pris du corps des pompiers, ils ne quitteroient point le théâtr
e pouvoient être d’aucuns secours ; celui que je place entre les deux corps de batimens, et ceux que j’établis sur les côtés
qui formeroient à l’extérieur, (si on le croyoit indispensable), deux corps avancés. Je dois répéter que ces deux salles sont
si ridiculement placées ; rien de si faux que ce jour qui frappe les corps du bas en haut ; il défigure l’acteur, il fait gr
e son expression. La lumière, où les rayons du jour frappent tous les corps de haut en bas : Tel est l’ordre naturel des chos
cercle, on y ménage des foyers de lumière qui seront réfléchis par un corps lisse et poli ; que l’on donne à ce corps la form
qui seront réfléchis par un corps lisse et poli ; que l’on donne à ce corps la forme cycloïdale, qui est celle dont il peut r
vie strictement le plan qui auroit été couronné au concours. Les deux corps de batimens réguliers, les deux batimens qu’on él
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