Chapitre X. De la Danse sacrée des
Chrétiens
L’Église, en réunissant les fidèles, en leur in
econnaissance. Elle se présenta naturellement à l’esprit des premiers
Chrétiens
, comme un moyen d’animer leurs Fêtes, d’embellir
de la Loi nouvelle formait des Danses sacrées à l’honneur du Dieu des
Chrétiens
. Chaque Mystère, chaque fête avait ses Hymnes, so
ils commençaient et menaient la Danse dans les Fêtes solennelles. Les
Chrétiens
d’ailleurs les plus zélés s’assemblaient la nuit
de piété et de paix sont dignes d’un Empereur, et sont la gloire d’un
Chrétien
. C’est dans cet esprit, que les Interprètes sacré
s nous disent que les Apôtres, les Martyrs, les Docteurs, et tous les
Chrétiens
qui ont défendu la Foi contre les ennemis de l’Ég
ur la terre26. Telle était en effet la pieuse simplicité des premiers
Chrétiens
, qu’ils ne voyaient dans la Danse qu’une imitatio
me ; la dissipation et la licence corrompirent de même les Danses des
Chrétiens
, qui n’avaient été instituées que pour les mainte
t à la vie contemplative. On n’a pas éclairci s’ils étaient Juifs, ou
Chrétiens
. 23. A Præsiliendo. 24. Greg. de Naz. ad Jul.
vinités, devoit seule suffire pour en inspirer de l’éloignement à des
chrétiens
, ces danses n’étoient infectées d’idolâtrie, que
ludos dæmoniorum ; parce que, soit parmi les païens, soit parmi les
chrétiens
, elles font plaisir aux démons qui mettent leur j
lles qui se faisoient autrefois et du temps des saints docteurs ? Les
chrétiens
d’aujourd’hui ont-ils plus d’éloignement du vice,
ue reste-t-il parmi nous de l’ancien esprit de piété ? La plupart des
chrétiens
ne savent ce que c’est que la vigilance chrétienn
té ? La plupart des chrétiens ne savent ce que c’est que la vigilance
chrétienne
, et l’esprit de prière et de mortification nécess
u’elles ne l’étoient du temps des saints Pères, où un grand nombre de
chrétiens
vivoient encore dans la ferveur du christianisme
issipation, le trouble, la commotion de l’esprit, peu convenables aux
chrétiens
, dont le cœur doit être le sanctuaire de la paix.
tions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie
chrétienne
. Dites que les saints pères ne blâment pas toutes
la parole de Jésus-Christ, (Luc. 18, 1.) doit être perpétuel dans un
chrétien
, du moins en désir et dans la préparation du cœur
time ? « Comme les hommes, dit saint Augustin, (liv. 3 de la doctrine
chrétienne
, c. 10, n.° 15.) sont portés à juger de la nature
mauvaises maximes et ses mauvais exemples ? Tertullien, exhortant les
chrétiens
à ne pas suivre les coutumes contraires à la loi
sé faire ce qu’on veut nous retrancher aujourd’hui, n’étoient-ils pas
chrétiens
aussi bien que ceux-ci ? Que répondit saint Augus
son propre malheur, il déplore en même temps celui de tant de mauvais
chrétiens
qui croient pouvoir faire innocemment ce qui paro
as évidemment pour nous faire sentir que c’est ce que doit faire tout
chrétien
, que Tertullien a dit ce que j’ai rapporté, que J
intéresse plus sincèrement au bien des rois et des états que les bons
chrétiens
; ils se font un devoir de religion de prier souv
rance, de la modestie et de toutes les autres vertus qui font le vrai
chrétien
. C’est sous ce caractère que Tertullien représent
en. C’est sous ce caractère que Tertullien représentoit autrefois les
chrétiens
dans son apologétique, ou défense des premiers ch
utrefois les chrétiens dans son apologétique, ou défense des premiers
chrétiens
contre les calomnies des païens. On accusoit les
s premiers chrétiens contre les calomnies des païens. On accusoit les
chrétiens
de ne pas célébrer, comme ils devoient, la naissa
s Tertullien prend leur défense. (c. 75.) « Vous traitez, dit-il, les
chrétiens
en ennemis publics, parce qu’ils ne rendent pas a
s plus fidèles et plus remplis de respect et d’amour pour eux que les
chrétiens
, Tertullien ajoute peu après : (c. 39.) « Nous pr
ofession illégitime, comme celle des comédiens, et que les magistrats
chrétiens
ne doivent point souffrir qu’on donne des leçons
uquel est amplement résolue la question de savoir s’il est permis aux
chrétiens
de danser. Ces ministres emploient tout ce traité
fortes raisons, que les danses doivent absolument être interdites aux
chrétiens
; et ils le finissent en répondant à plusieurs de
remuant, sans arrêt ; ce qui ne peut convenir à l’honneur de l’homme
chrétien
… Quant à ce que de telles démarches se font par r
en compagnie, par des mouvemens et des gesticulations étranges ! Les
chrétiens
ont une science qui doit posséder entièrement leu
ministres protestans posent un principe trop ignoré de la plupart des
chrétiens
, et qu’ils ne devroient cependant jamais perdre d
r de telles gaîtés avec les règles de la continence et de la sobriété
chrétiennes
, il ne se trouvera point que ce soient des choses
est-à-dire d’impureté. Or, de telles choses n’appartiennent point aux
chrétiens
qui doivent avoir appris à purifier leur bouche d
evons nous proposer dans chacune de nos actions, afin qu’elles soient
chrétiennes
, ils font voir qu’aucun de ces motifs ne se trouv
nde… Que si les danses n’ont rien de convenable, ni à la vocation des
chrétiens
, ni à la charité et à l’édification du prochain,
trer qu’elles sont indifférentes, et que c’est s’opposer à la liberté
chrétienne
, que d’en faire un péché. Pour détruire cette idé
forme et les fins sont contraires à beaucoup de vertus et de devoirs
chrétiens
, étant allèchement de péché ; bref, les danses mè
tels mariages ayant un aussi mauvais principe, ne peuvent guère être
chrétiens
; mais que quand même de pareils mariages produir
e plus criminelle et plus détestable ? Il faut, ajoutent-ils, que les
chrétiens
aient de bonne heure appris la règle que saint Pa
els dommages, même de nos ames, ce ne seroit pas agir prudemment. Aux
chrétiens
bien sages, la crainte d’offenser Dieu, l’amour d
; nous rendons à nos assemblées le nom de compagnies spirituelles et
chrétiennes
; et pour tout dire, en un mot, nous mettons hors
Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des
Chrétiens
dans la primitive Eglise, & des Payens, depui
Congrégations d’hommes & de femmes au commencement de la Religion
Chrétienne
, qui se retiroient dans les deserts, à l’exemple
éviter la persécution des Empereurs Romains ; & que les premiers
Chrétiens
s’assembloient dans les hameaux les Dimanches &am
onfirme aussi par l’apologie que Tertulien fit en faveur des premiers
Chrétiens
, au sujet de ces Danses Sacrées. Nous voyons enco
anses payennes instituées pour le culte des fausses Divinitez, où les
Chrétiens
ne se pouvoient trouver sans sacrilege ; ou des d
pour écrire, comme ont fait quelques Auteurs, que c’est un crime à un
Chrétien
que de danser, même des danses modestes, puisque
t avec ses Apôtres, avant sa mort, & pour cimenter l’alliance des
Chrétiens
convertis du Judaïsme, avec ceux qui venoient du
prima entierement au Concile de Carthage, au grand regret des pauvres
Chrétiens
qui regardoient cette fête comme une consolation
que S. Paul a condamnez. Après la construction des premieres Eglises
Chrétiennes
, les Chrétiens les plus zélez avoient coutume de
ndamnez. Après la construction des premieres Eglises Chrétiennes, les
Chrétiens
les plus zélez avoient coutume de s’assembler la
olemnelles des Musarabes, nation Arabe, & qui furent les premiers
Chrétiens
en Espagne qui mirent la danse Sacrée en grande v
tiques en l’honneur de la Vierge ; ce qui étoit fort commun parmi les
Chrétiens
dans la primitive Eglise, comme je l’ai déja dit.
tiques, & des hymnes à la louange de Dieu, ainsi que les premiers
Chrétiens
l’ont fait à leur imitation dans la primitive Egl
nciles du père Labbe, tom. 1, pag. 1506,) « qu’il ne faut pas que les
chrétiens
qui vont aux noces, s’y conduisent d’une manière
doivent seulement dîner ou souper modestement comme il convient à des
chrétiens
». Le concile permet aux chrétiens de faire aux n
odestement comme il convient à des chrétiens ». Le concile permet aux
chrétiens
de faire aux noces des repas où tout se passe sag
mes, mais ils troublent encore par le bruit qu’ils font, la piété des
chrétiens
plus religieux. » Le concile recommande aux minis
es sur les choses du salut, soient saintement observées par le peuple
chrétien
, nous renouvelons le décret du dernier concile pr
rs ne se trouve, et cela suffit pour qu’on doive les interdire à tout
chrétien
.
lièrement à leur sexe et à leur âge, et généralement à toute personne
chrétienne
qui doit être assez maîtresse d’elle-même, pour r
s, (c. 5, n.° 25, tom. 2, pag. 180,) après avoir dit que la joie d’un
chrétien
ne doit se trouver que dans le témoignage d’une b
lterœ filia ; et il en prend occasion d’avertir les mères chastes et
chrétiennes
, « d’apprendre à leurs filles, non à danser, mais
ifférence des temps, prend aussi différentes formes pour attaquer les
chrétiens
; que dans le temps que les princes infidèles per
nt pas maintenant la liberté d’exercer leur cruauté sur les corps des
chrétiens
, ils déchirent les ames. « Et comment ? C’est par
oyens que le diable, sous la forme du serpent, prend pour séduire les
chrétiens
; et diroit-il qu’elles mettent les ames en pièce
s fêtes des idolâtres », et est par conséquent indigne des véritables
chrétiens
. Lorsqu’on fabriqua ce veau d’or, Moïse étoit ave
s-je, a fait un discours sur l’obligation dans laquelle sont tous les
chrétiens
de s’abstenir des divertissemens contraires à la
.). « Qui jamais, dit ce Saint, pourra montrer qu’il est permis à des
chrétiens
de danser ? Qui des prophètes l’a enseigné ? Quel
rable aux danses ? Si un pareil divertissement peut être permis à des
chrétiens
, il faut dire que tout est plein d’erreur dans la
elles le sont en effet, il est incontestable qu’il est défendu à des
chrétiens
de rechercher les divertissemens dont nous venons
quelle malheureuse adresse trompe-t-il les ames et persuade-t-il aux
chrétiens
de faire le mal au lieu du bien ! Aujourd’hui on
rist, et le lendemain ils le déshonorent et le renoncent. Aujourd’hui
chrétiens
, et demain païens : aujourd’hui religieux, et dem
le répète, mes frères, ces divertissemens ne conviennent point à des
chrétiens
, mais aux païens qui ne connoissent point Dieu :
ut se passe d’une manière digne de la sainteté qui doit être dans les
chrétiens
, comme dans l’histoire du mariage du jeune Tobie
peuvent penser de la sainteté de nos sacremens, quand ils voient les
chrétiens
eux-mêmes en faire si peu de cas, que le jour où
s contre ces scandales et ces désordres qui déshonorent les noces des
chrétiens
, quoiqu’ils ne fussent alors ni si communs, ni si
ur agréable que l’on abuse des remèdes qu’il a ordonnés. De plus, les
chrétiens
doivent agir saintement dès les commencemens, afi
es bénédictions. Voilà proprement les solennités de mariage entre les
chrétiens
. Si après la réception du sacrement il se fait qu
quelle sera la bénédiction de Dieu avec ce mépris ? Aux mystères des
chrétiens
, il ne faut que prières, cantiques saints, honnêt
ne faut que prières, cantiques saints, honnêteté, modestie. Quand les
chrétiens
se marient, c’est afin, comme le dit saint Paul,
aison des époux. » Que répondront au jour du jugement à Dieu, tant de
chrétiens
qui connoissent si peu la sainteté du mariage, et
désordres, les crimes qui s’étaient glissés dans la Danse sacrée des
Chrétiens
. La joie sainte des solennités, qui, en passant d
des pratiques autrefois dignes de louanges. Alors, les solennités des
Chrétiens
devinrent des rendez-vous de libertinage, et ne f
. Tertullien commence son bel ouvrage de la défense de la religion
chrétienne
contre les païens, appelé pour cela’ apologétique
y a de plus affligeant, s’il n’est pas surprenant, c’est de voir des
chrétiens
même contre dire la vérité des règles de morale l
manifeste de ces jours appelés particulièrement saints, parce que les
chrétiens
, qui doivent être saints dans toute la conduite d
ir une coutume qui ressent beaucoup plus le paganisme que la religion
chrétienne
. Une seconde circonstance qui rend les danses plu
les plus forts. Combien cette défense regarde-t-elle encore plus les
chrétiens
qui, vivant sous la loi de grâce, sont obligés à
i expresse que celle qui vient d’être rapportée, à trouver encore des
chrétiens
, qui, par un mépris marqué de Dieu et de ses volo
de la comédie, qui, non content de la permettre en général à tous les
chrétiens
, n’a pas eu honte d’avancer qu’ils pouvoient pren
ps consacré à la pénitence, un temps de larmes et de douleur pour les
chrétiens
, un temps où, pour me servir des termes de l’Ecri
récollection et de componction, qui doit être en tout temps dans les
chrétiens
, et surtout dans les pénitens, mais qui doit part
l bien facile de garder dans les danses un pareil pacte, que tout bon
chrétien
est obligé de faire comme Job ? Si on l’avoit fai
eur du traité contre les spectacles, dit : « Que fait au spectacle un
chrétien
fidèle, à qui il n’est pas permis de penser volon
rter aux crimes ? » Je dis de même : Que fait au milieu des danses un
chrétien
fidèle qui ne doit rien éviter avec tant de soin
s dans les danses qui se font parmi nous ? N’y voit-on pas les filles
chrétiennes
affecter de s’y redresser comme faisoient autrefo
Ah ! plût-à-Dieu qu’on ne pût pas faire encore aujourd’hui aux filles
chrétiennes
le reproche que le prophète Isaïe faisoit autrefo
n même le moins du monde à s’en acquitter ? Saint Paul recommande aux
chrétiens
, (ép. aux Rom. c. 6, v. 13.) de ne point abandon
la modestie, soit par de petits jeux innocens ? Qu’on nous donne des
chrétiens
vraiment dignes de ce nom, et l’on verra qu’ils s
ne faut pas se tourmenter pour en chercher davantage : enfin, que le
chrétien
n’a pas tant besoin de plaisir, qu’il lui en fail
tudine carent. Comment pouvons-nous être excusables, nous qui, comme
chrétiens
, sommes citoyens du ciel par notre vocation, qui
dangereux ou criminels plaisirs de ce monde, quels qu’ils soient, des
chrétiens
sur qui les grands objets de la Religion feroient
éâtre, (et toute maison de danse,) et faire dire à toute ame vraiment
chrétienne
: (Ps. 118, v. 85.) Les pécheurs (ceux qui aime
re du 8 septembre 1668 Nos COMIQUES ITALIENS, Toujours de risibles
Chrétiens
, Et féconds en Pièces nouvelles, Qui sont magnifi
Il faut user du conseil que les anciens conciles donnoient jadis aux
chrétiens
quand ils seroient à quelques noces, qu’ils mange
ces de l’autre. C’est ici plutôt que la sainte et constante hardiesse
chrétienne
se doit montrer, à ne point participer aux œuvres
tirent, sera qu’ils ne veulent point danser, c’est-à-dire qu’ils sont
chrétiens
, ennemis des vices ; qu’ils détestent le mal jusq
st-ce pas là encore aujourd’hui la disposition de beaucoup de mauvais
chrétiens
qui, aimant leurs vices et les erreurs qui les fa
ue l’on consulte ? C’est ce que l’apôtre saint Paul fait craindre aux
chrétiens
, lorsqu’après avoir averti les Thessaloniciens, q
, les superstitions des Païens, les Institutions pures de la Religion
chrétienne
, sont les sources dans lesquelles Mahomet puisa l
dans le secret des actions propres à les satisfaire ? Et combien tout
chrétien
doit-il être touché de cette parole de Jésus-Chri
ettre du 7 juillet 1668 NOS COMIQUES ITALIENS, Les plus admirables
Chrétiens
Qui paraissent sur le Théâtre, Si que chacun les
ena dans le Parc, Où l’Amour vint jouer de l’Arc Parmi nos charmantes
Chrétiennes
, Avec qui ce Dieu fait des siennes. On visita l
as sont fantasques, Des BERGERS et des BOHÉMIENS, La plupart étranges
Chrétiens
, Des DÉMONS, Gens fort laids et haves, Des PAYSAN
de son trait meurtrier, À la fin, mercredi dernier : Ayant paru bonne
chrétienne
, Autant que bonne Comédienne, Et rempli, ce dit-o
preuves convaincantes, que les danses ne sont pas des divertissemens
chrétiens
, et doivent par conséquent être évitées par toute
qu’on devait rendre à la divinité. Il n’est donc pas étonnant que les
Chrétiens
, en purifiant par une intention droite une instit
uveur. Les persécutions troublèrent plusieurs fois la sainte paix des
Chrétiens
. Il se forma alors des congrégations d’hommes et
gue latine a præsiliendo, que parce qu’ils commençaient la danse. Les
Chrétiens
d’ailleurs les plus zélés s’assemblaient la nuit
les autres. Cette fête avait été établie, afin de cimenter entre les
Chrétiens
qui avaient abandonné le Judaïsme et le Paganisme
e la danse, il lui dit avec la véhémence d’un orateur et le zèle d’un
chrétien
: Si te ut letæ celebritatis et festorum amantem
é historique, Ire partie, livre I, chap. 10, « De la Danse sacrée des
Chrétiens
»] C’est de la religion des Hébreux, de celle de
crée des Chrétiens »] C’est de la religion des Hébreux, de celle des
Chrétiens
, et du Paganisme, que Mahomet a tiré les rêveries
a paix que vous avez fait régner dans l’Europe entre tous les Princes
Chrétiens
, dès le moment que vous avez pris le gouvernail ;
sont tellement attachés à la danse ? Réponse. Il est évident que des
chrétiens
qui sont tellement attachés aux danses, qu’ils ai
e parabole est destinée. Les saints Pères sachant combien les mauvais
chrétiens
sont disposés à se prévaloir de tout ce qui paroî
omme, selon le grand principe de saint Augustin (l. 3. de la doctrine
chrétienne
, n. 15.) « l’Ecriture ne commande que la charité
core tout ce qui l’excite, n’est point de lui, mais du monde ; et les
Chrétiens
n’y doivent prendre aucune part, puisque Jésus-Ch
pensées, et qui en inspire de contraires, ne doit point plaire à des
chrétiens
, et doit au contraire leur être suspect.
cellent ouvrage qu’il a fait, sur la manière de bien élever une fille
chrétienne
, au titre des danses, après avoir rapporté les pa
Discours préliminaire. Un
Chrétien
, par rapport aux danses et aux chansons, ne doit
rendre un poison dont la malignité me seroit connue, pour une mauvais
chrétiens
qui ne veulent pas y conformer leur vie ? Cet esp
rons donc sincèrement de la connoître. Mais au contraire, beaucoup de
chrétiens
, bien loin de désirer que Dieu fasse luire à leur
ieu de croire plus instruits des vrais et sûrs principes de la morale
chrétienne
, et plus attentifs à enseigner la voie de Dieu da
a nécessité. On n’a donc que trop de sujets d’appliquer à beaucoup de
chrétiens
de nos jours, ce que S. Paul écrivoit à Timothée
roissiens d’un divertissement si périlleux et si peu convenable à des
chrétiens
, qui ne sont en ce monde que pour faire pénitence
ient être honorés par une dévotion extraordinaire, une modestie toute
chrétienne
et une sainte imitation de leurs vertus ! A leur
périls. Ainsi, je tiens qu’il ne faut point aller au bal quand on est
chrétien
; et je crois que les directeurs feroient leur de
ègle, que les danses sont dangereuses pour la chasteté et l’innocence
chrétiennes
, et que pour cette raison les Fidèles doivent les
temple : (Ps. 68, v. 10.) Le zèle de votre maison me dévore . On est
chrétien
pour soi ; on est pasteur et ecclésiastique pour
nt et sans prévention quel est, sur cet article, le devoir d’une mère
chrétienne
et raisonnable. Comme il y a des études destinées
on, se renfermer dans ces bornes pour satisfaire aux désirs des mères
chrétiennes
, qui joignent à une grande naissance une piété en
ne morale, et se rendre l’avocat de la plus mauvaise cause ; or, tout
chrétien
ne doit-il pas rougir d’être l’apologiste de ce q
e pleinement et faire sentir combien sont dangereuses et indignes des
chrétiens
les danses, selon l’idée que je viens d’en donner
e le saurait trop louer. Mademoiselle de Fiennes, Une de nos belles
Chrétiennes
, (D’aucun, cela n’est contredit) Et dont la gorge
desipere in loco . La danse entrait dans le culte du paganisme ; les
Chrétiens
même, par une indécence qui ne pouvait qu’avilir
au Dieu Apis. Nous voyons néanmoins que dans la primitive Eglise, les
Chrétiens
avoient conservé une telle vénération pour la cér
Théâtre. Corneille Tacite nous apprend que Néron fit aussi servir les
Chrétiens
à de semblables spectacles, après l’embrasement d
és qui avaient engagé cet empereur à les défendre. Alors les pontifes
chrétiens
imitèrent l’exemple de Trajan. Après bien des siè
danseuse ne paraissait pas incompatible avec la pratique des devoirs
chrétiens
. D’ailleurs l’époque manquait de rigorisme. L’Egl
inséparables de sa profession. Ils ne l’empêcheront pas de rester une
chrétienne
fervente. Ils scandaliseront peut-être un peu Frè
mêmes, à l’Opéra, n’affichent aucune répugnance à arborer ce symbole
chrétien
, — pourvu qu’il sorte des magasins de Samper, de
vent catholique, à une espèce de saint tel que me l’a dépeint le très
chrétien
M. de Sainte-Fauste. Ces braves gens-là sont capa
dailles & les bas-reliefs antiques, ou par les peintures dont les
Chrétiens
ont décoré les lieux souterrains où ils faisoient
jusqu’aujourd’hui, l’antiquité de nos Sacremens, la maniere dont les
Chrétiens
faisoient leurs prieres, & dont ils enterroie
appe, M. de Chateaubriand, s’arrêtant dans le récit de ces austérités
chrétiennes
, se mettait à saluer, d’un sourire jeune encore,
esse plus vivement aux sens. « Mademoiselle Taglioni est une danseuse
chrétienne
… Elle voltige comme un esprit au milieu des trans
eur du patchouli se mêlait à celle de l’encens, c’est dans ce boudoir
chrétien
que Fanny Elssler faisait ses dévotions. Elle y a
qui s’adresse plus vivement aux sens. Mlle Taglioni est une danseuse
chrétienne
, si l’on peut employer une pareille expression à
s de l’Europe. Saint Augustin rapporte dans son Traité de la Doctrine
Chrétienne
, Liv. 2, que les représentations de Balets à Cart
es erreurs. Bradamante et Roger accompagnés d’une foule de chevaliers
chrétiens
et d’héroïnes entroient dans un vaste peristile q
ttaché à la paroisse des Filles-Saint-Thomas lui accorda la sépulture
chrétienne
. L’archevêque de Paris donna raison à ce dernier
e s’adressait directement aux sens. Marie Taglioni était une danseuse
chrétienne
, si l’on peut employer ce mot à propos d’un art p
’il renonce forcément à continuer l’œuvre de saint Jean le faiseur de
chrétiens
; il est réduit au liquide avec lequel instrument
ométans [non signé], Fêtes des Chinois [Article de Mallet], Fêtes des
Chrétiens
[Article de Faiguet]. Il ne sera point question n
▲