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1 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »
ret, lettre du 16 février 1664 Mercredi, fut le premier jour Où le beau Ballet de la Cour, Agréable par excellence, Avec
, M’y fit placer commodément, Et tout contre, par bonne chance, D’une Belle , de connaissance. Ce Ballet des mieux composés,
Firent, entre eux, un Dialogue, Qui du sujet est le Prologue, Où ces belles Divinités, En Vers par elles récités, Prétendent
ut le plus Galant de léans, Montrant une si noble adresse, Que par le bel air et justesse, Dont ses pas étaient animés, Plu
ue par le bel air et justesse, Dont ses pas étaient animés, Plusieurs beaux yeux furent charmés. Maint Prince, Duc et Pair
rfait agrément, Y dansèrent pareillement ; Et comme elles sont toutes belles , Je vais spécifier icelles Dans un style simple e
imo, cette aimable Princesse, Qui de Soissons est la Comtesse, Un des beaux Esprits de la Cour, Digne d’honneur, digne d’amou
ang de Lorraine. Mademoiselle de Nemours, Qui, dans la fleur de ses beaux jours, Est un amas de belles choses, Et, surtout,
lle de Nemours, Qui, dans la fleur de ses beaux jours, Est un amas de belles choses, Et, surtout, de lys et de roses. Sa Cad
orable Duchesse, et qui Peut passer, dans toute croyance, Pour un des beaux Objets de France. La jeune Madame de Foix, Dont
intelligente, Dont la Personne a des appas, Et qui, surtout, fait de beaux pas, Étant parée, ou non parée, En dansant toujou
toujours admirée. L’agréable de Montespan, Que l’on peut nommer un beau plan De toutes les grâces touchantes Qui rendent
le vrai, Et bien parler comme il faut d’elle, À la gloire d’être fort belle , D’honnêtes Gens m’ont dit cela, Car je ne la vis
s un petit bonheur, Brancas, dont l’angélique face L’éclat des plus beaux lys efface, Fille qu’on aime, avec raison, Et d’i
lle qu’on aime, avec raison, Et d’illustre et bonne Maison. Grancé, belle et jeune Normande, Des plus aimables de sa bande,
ur attacher les mieux sensés. Dardennes, Fille ravissante, D’humeur belle et divertissante, Et qui porte dans ses beaux yeu
le ravissante, D’humeur belle et divertissante, Et qui porte dans ses beaux yeux De quoi charmer des demi-Dieux. D’Arquien,
ne sais quoi d’assez doux Pour mériter un digne Époux. Cologon, la belle inhumaine, Qu’on estime fort chez la Reine, Et qu
Les habits étaient admirables, Les perspectives agréables, Riches et beaux les ornements, Et, merveilleux, les changements.
us, la Gazette en Prose En rapporte aussi mainte chose. Du moins ce beau Ballet Royal, Et sérieux, et jovial, Si par hasar
2 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »
Loret, lettre du 31 janvier 1665 Un Ballet, beau par excellence, Où règne la magnificence, Tout po
Frère, (Altesse qui nous est si chère) Y copie, au gré de la Cour, Le bel Astre du Point du Jour. Madame, avec son divin
es Coeurs sont domptés ; Et lorsque tous ceux du rivage Ont adoré son beau visage, Elle s’élève dans les Cieux, Afin d’y cha
s attrayants Sont frais, délicats et riants, Qui font la Cour à cette Belle , Et dansent un air avec Elle, Avec des grâces et
uit cette Beauté divine Dans une superbe Machine, Digne Trône d’un si beau Corps, Qui parut fort brillant alors, Ayant avec
que rare Qu’il en fût dans tout l’Univers, N’aurait pas fait d’assez beaux Vers. Créqui, dont les beautés illustres De la
x Vers. Créqui, dont les beautés illustres De la Cour sont les plus beaux lustres, Et dont la prudence et pudeur, Sont part
nte Comtesse, Qui dans la fleur de sa jeunesse, Outre sa grâce et son bel air, À l’Esprit pénétrant et clair. Gramont, l’
é, Nommer un trésor de beauté. Brancas, cette chère Personne, Toute belle , toute mignonne, Admirable pour sa fraîcheur, Et
croit fière et cruelle À ceux qui sont amoureux d’elle. Dampierre, bel et noble Objet, Qui, certes, n’a pas de sujet De
Qu’on ne le saurait trop louer. Mademoiselle de Fiennes, Une de nos belles Chrétiennes, (D’aucun, cela n’est contredit) Et d
, Qui, selon l’ordre de la Cour, Ne lui peuvent manquer un jour. La belle Comtesse de Guiche, Sur qui les yeux point on ne
ur n’est insensible, Astre d’honneur, astre d’amour, Et l’un des plus beaux de la Cour. Enfin, voici pour la dernière, De l
nfin, voici pour la dernière, De la Cour une autre lumière, Savoir la belle Rochefort, Que tout le monde estime fort. Outre
ny, dont le visage Charmerait le coeur du plus sage, Sont aussi de ce beau Ballet, Et dansent chacune son Rôlet. Mais, comme
3 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 7 février 1665 »
léans, Le Maître et Patron de léans. Là, plus de dix-huit, ou vingt Belles , Qui sont les aimables Modèles Des plus adorables
nt les aimables Modèles Des plus adorables appas, Y font admirer leur beaux pas, Leurs grâces, leurs jolis corsages, Et les c
nts, Divinités de cent Galants, Que par elles l’Amour régente Sont de belles Tables d’attente Pour augmenter le nombre, un jou
it de broderies, D’argent, d’or, et de pierreries, Qui revêtant de si beaux corps, Ajoutaient trésors sur trésors ; Et leurs
es aimable Beauté41 Dont tu vois le nom à côté,42 Qui, comme jeune, belle et sage, Joue assez bien ce Personnage. Outre l
Et Monsieur son unique Frère, À qui le juste Ciel confère Toutes les belles qualités Qu’on souhaite aux Principautés, Un Prin
tes les belles qualités Qu’on souhaite aux Principautés, Un Prince du beau Sang de France43 Paraît aussi dans cette Danse,
rande harmonie, Dont Lully (ce crois-je) est Auteur, Et plusieurs, de belle hauteur, Disent que jamais les oreilles N’ouïrent
lus le coeur, C’est certain Angélique Choeur Formé des voix justes et belles , De trois illustres Demoiselles,45 Dont, selon m
s d’Amour et de Vénus, N’est pas un Sujet véritable, Mais un des plus beaux de la Fable. Le Théâtre et ses ornements, Ses m
finir mon rollet Touchant ce splendide Ballet, Les Vers en sont fort beaux à lire, Car Bensérade (c’est tout dire) Qui du Pa
e infortune) M’y plaça sur une Tribune, Où je fus mille fois ravi Des belles choses que je vis. 41. Mademoiselle de Fiennes
4 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95
i qui se destinera à la danse sérieuse ou héroïque, doit posséder une belle taille et de belles formes ; son genre de danse e
à la danse sérieuse ou héroïque, doit posséder une belle taille et de belles formes ; son genre de danse exige absolument ces
ur64. [2] Un danseur sérieux doit être parfaitement tourné, avoir de beaux cous-de-pied, et une grande facilité dans les han
n placée, par des mouvements de bras parfaitement combinés, et par le beau fini des principes de son école. [3] Les beaux dé
ent combinés, et par le beau fini des principes de son école. [3] Les beaux développés, les grands temps, et les plus beaux p
de son école. [3] Les beaux développés, les grands temps, et les plus beaux pas de la danse, appartiennent à ce genre ; le da
rection de ses poses, de ses attitudes et de ses arabesques. Les plus belles pirouettes filées à la seconde, en attitudes et s
udes et sur le cou-de-pied ; les temps d’élévation, de vigueur, et un bel entrechat, sont de son ressort65. [4] Le danseur
. (Voyez la planc. XIV, fig. i ). 64. Il est malheureux que le plus beau genre de danse soit maintenant si négligé ; et je
tant à l’artiste qu’il appartiendrait de ramener le public au goût du beau , du vrai, en persistant dans l’exécution des vrai
e gai. Cependant le genre grave a aussi ses attraits particuliers. De belles poses, de beaux mouvements, donnent à l’art de la
le genre grave a aussi ses attraits particuliers. De belles poses, de beaux mouvements, donnent à l’art de la danse une impor
» Cette dernière phrase prouve combien est véritable la décadence du beau genre sérieux, puisque les jouissances que cette
on génie a produit. La statue de Mme Letizia se fait remarquer par la belle simplicité qui caractérise le ciseau grec. (a) «
hoses, Ni ce charme secret, dont l’œil est enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la beauté. » La Fontaine . 67. D
5 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 9 octobre. Madame Joergen-Jensen dans « Coppélia ». »
9 octobre. Madame Joergen-Jensen dans « Coppélia ». C’est un bel et utile usage que renouvelle l’Opéra en recueill
pertoire. Et puis, c’est bon signe. Car tant d’hospitalité révèle une belle confiance en soi. Aussi nos Swanilda parisiennes
ère sa compatriote Lucile Grahn, cela ne tient pas uniquement à cette belle solidarité internationale qui est une vertu de la
ainsi de vraie souche française et nourri, en même temps, de la plus belle sève Scandinave. Mme Joergen-Jensen a donc interp
une traditionaliste convaincue. Mais elle ravive cette scène par son beau regard sombre et par de bien piquants jeux de phy
tale où le ballet danse un français si pur, où l’on peut voir la plus belle collection de sculpture française « extra muros »
6 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »
excellente La Beauté même représente (Assez convenable rôlet) Dans ce beau Poème, ou Ballet ; Lequel Poème s’intitule En Fra
tous les Gens de qualité Etant près de Sa Majesté. L’Autrice de ce bel Ouvrage, Femme spirituelle et sage, S’appelle Mad
la grâce presque adorable A des charmes et des appâts, Que toutes les Belles n’ont pas. D’Armagnac, cette autre Comtesse, Qu
l’âge de douze ans, Ravissait Cour et Courtisans. Deux jeunes Sœurs belles et sages, Qui charment tout par leurs visages, Me
ont le Père, assurément, Fut Homme de grand jugement. Créquy, cette belle Personne, Qui quoi que Femme est si mignonne, Qu’
re un teint d’enfant. La jeune Comtesse de Guiche, Douce, agréable, belle et riche, Ayant, par bonheur singulier, Pour Aïeu
Grand Chancelier. Rohan, admirable Pucelle, Si noble, si sage et si belle , Que quiconque l’épousera, Un grand Trésor posséd
en Cour fort bien son rang, Et qui vient d’un fort noble Sang. Ces Belles , tant Femmes que Filles, Représentaient quinze Fa
i,23 Où de mettre il n’a pas failli, Comme pour première parade, Les beaux Vers du Sieur Bensérade, Non seulement divertissa
7 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 5 ou 6 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »
et, lettre du 9 mars 1669 Enfin, Mardi, notre Grand SIRE, Dans son beau Palais qu’on admire, Fit aussi merveille à son to
environne, Couronna les autres Cadeaux Par le sien, qui fut des plus beaux . Je pense que je le puis dire, Sans qu’on ose me
les Indiens Bords. Son INFANTE, MADEMOISELLE, Cette jeune Grâce si belle , Ou cet Oriental Amour, L’accompagnait, en même A
ments Que les Modes les plus nouvelles Paraîtraient auprès bien moins belles . L’Illustre Dame de MARCÉ122 (Et de bonne part
8 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »
onpareilles Et des surprenantes merveilles, D’un Ballet si rare et si beau , Et dont le genre est si nouveau, Que Spectateurs
ant, Était, illec, représentée Par Madame, alors, escortée De dix des Belles de la Cour, Qui sont autant d’Astres d’amour. S
après, Sous la figure de Cerès ; Puis il fit, sous autre visage, D’un beau Printemps le Personnage, Et dans l’une et l’autre
’un beau Printemps le Personnage, Et dans l’une et l’autre action, Sa belle disposition Parut, non seulement Royale, Mais, ce
Monsieur, d’habits d’or éclatants, Un Vendangeur représentant, D’un bel air, suivant la cadence, Fit admirer aussi sa dan
en cas de danse, Des mieux entendus de la France, Chacun d’eux, en ce beau Talent, Parut, tout à fait, excellent. Enfin, l
9 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 1er août 1671 »
extrême Que j’ai ressenti dans moi-même, Revoyant, au Palais Royal Ce beau Spectacle sans égal, Car, laissant là, les flatte
l est vrai que ce grand Spectacle, Qui faisait là, crier miracle ! Ce Beau Spectacle tout royal, Est, encore, ici, sans égal
même, à plein. Une assez grande Damoiselle, Blondine, gracieuse et belle , Et d’assez bon air s’agitant, Représente Flore,
ontre Psiché, moult irritée, De voir sa Beauté plus vantée : Et cette belle Actrice là Fait, certe153, des merveilles là. D
de six et de dix ans, Et qui, bref, charment tous les Gens, Par leurs beaux Vers et par leurs grâces, Y sont, de Vénus, deux
et c’est, pour rire, Molière, qui fait ce Zéphire. Pour Psiché, la belle Psiché, Par qui maint cœur est alléché, C’est Mad
Par un Acteur brillant et leste, Mais achevons, vite, le reste. La belle Affligée a deux Sœurs, Qui, de ses maux, font leu
u là, c’est du Croisy, Qui hautement, couronne ainsi, L’Oeuvre, de la belle manière. Mais, achevant cette Matière, Je dois,
10 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 11 août : Fête à Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 17 août 1669 »
u fait des siennes. On visita la Grotte après, Dans lequel lieu, si beau , si frais, On ouit une belle Églogue, Où des Berg
ita la Grotte après, Dans lequel lieu, si beau, si frais, On ouit une belle Églogue, Où des Bergers, par Dialogue, Mille tend
virons, Qui, secondés par de grands Thermes, Pour qui me manquent les beaux termes, Produisirent, jusques au Ciel, Un beau jo
r qui me manquent les beaux termes, Produisirent, jusques au Ciel, Un beau jour artificiel Qui passait celui de Diane. Or
11 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 5 août : Le Ballet de la curiosité accompagnant la tragédie de collège Adraste — Lettres en vers et en prose au Roi de La Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre de juillet-août 1670 »
e Clermont En toutes Sciences fécond, ADRASTE, rare Tragédie Parut en belle compagnie ; Le Révérend Père JOBERT En Vers, en P
Vers, en Prose fort expert, Pieux et savant Personnage, A composé ce bel Ouvrage : Mais le Ballet bien inventé Fait sur la
qui la représentèrent Parfaitement s’en acquittèrent, Des Acteurs les beaux vêtements En augmentait les agréments ; De même t
12 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 13 juin : Le Favori — Lettres en vers à Madame la Duchesse de Nemours de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 21 juin 1665 »
que son coeur aime Aussi tendrement que lui-même, Choisissant le plus bel endroit, Dit qu’à Versailles on irait. Au bout de
longue allée, De feuillages épais voilée, Près du parterre aimable et beau , Devant la porte du Château, Il fit élever un Thé
omposé de la main savante De cette Personne charmante,51 Qui dans un beau corps féminin Enferme un esprit masculin. La Pièc
ir suivi, par son adresse, Avec tant de délicatesse, Les ordres et le beau dessein De notre puissant SOUVERAIN. 51. Madem
13 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 6 octobre : Monsieur de Pourceaugnac — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 octobre 1669 »
u’on ne s’y chême, Elle eut un Régale125 nouveau, Également galant et beau , Et même aussi fort magnifique, De Comédie et de
e dedans les Églogues, On s’entendait sur les douceurs Que produit le beau Dieu des Cœurs : Concluons que, sans lui, la Vie
ue, sans lui, la Vie N’est pas un Bien digne d’envie. On fut ravi des belles Voix Qui chantaient ses divines Loix.126 Force M
ire Tout ce qu’ici je viens d’écrire Se tait des Décorations Dans ses belles Narrations ; Mais, aux Fêtes du grand MONARQUE, P
14 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 17 août : Les Fâcheux — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 27 août 1661 »
e,17 Qui fut dernièrement jouée Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle Maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et f
si bien notre Sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La Troupe Co
mique excellente Qui cette Pièce représente, Est allée, encor de plus beau , La jouer à Fontainebleau, Étant, illec, fort app
15 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 27 février 1667 »
amedi dernier, Avec un plaisir singulier, Le Grand BALLET de ces NEUF BELLES Qu’on nomme les Doctes Pucelles, En partit, Diman
omme les Doctes Pucelles, En partit, Dimanche matin, Sans oublier son beau DAUPHIN, Pour aller faire dans VERSAILLES DU CARN
en vérité, Que l’on n’en vit jamais de telles, Ni si pompeuses, ni si belles , Et, bref, où l’on fût plus joyeux. MADAME, vous
16 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 21 février : Mascarade de Bergers et de Bergères — Lettres en vers à Madame de Loret — Loret, lettre du 14 février 1665 »
ant de leur mieux) Pour des Déesses et des Dieux. Monsieur, avec sa belle Suite, Par les Grâce mêmes, conduite Et Madame, p
bans de toutes manières, De houlettes, de panetières, Que, certes, le beau Céladon, Qui, de charmer, avait le don ; Que, cer
Espagnols et Polonais, Et, quasi, de toutes Contrées Firent-là, leurs belles entrées. Mais, entre autres, il y survint Douze a
raître, En leurs cordons, en leur chapeaux, En leurs diamants nets et beaux , En leurs robes de fine soie, Qui coûtaient bien
17 (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23
ournée précédente. James, esprit moins grossier, rêve tout haut d’une belle vision qui l’obsède ; il voit en songe une forme
ge une forme aérienne, une tête au doux sourire, au doux regard. — Ce beau rêve, c’est l’image amoureuse, c’est la fée des c
émon de la cabane. Où est-elle ? que fait-elle ? qu’es-tu devenue, la belle image flottante de mes rêves d’amour ? Est-ce un
 ; les songes qui te plaisent le mieux, moi seule je te les envoie. —  Beau jeune homme, pourquoi dormir ? il faudrait aimer
êve, et enfin la Sylphide a touché de sa lèvre tremblante le front du beau jeune homme ; ce baiser, c’est le réveil. James e
son jeune cousin. Ce jour, en effet, est un grand jour : James et la belle Effie seront mariés tout à l’heure. Les parents s
avec elle l’effroi et la vengeance ; elle se venge de celles qui sont belles , qui sont aimées, de celles qui aiment. Elle est
x stupides, mais jaloux, il découvre la légère Sylphide ; il prend ce bel oiseau ailé pour une femme de la terre ; il l’a v
rien ne trouble ces noces heureuses ! que la fête recommence de plus belle  ! Gurn est un méchant qui a menti, un jaloux qui
es ombres des bois et dans les nuages du ciel ! » —  Horrible est le beau , agréable est l’horreur. Volons à travers le brou
cha, Fanny Elssler n’a jamais pu danser le pas du second acte ! — Une belle jeune fille de la Norwége, une enfant de la même
hneitzhoffer. Il a écrit, à propos de cette touchante élégie, de très beaux airs sur lesquels la danse va toute seule. — Cepe
poème de Nodier, ce gai Trilby, il faut y croire et surtout quand une belle jeune fille de vingt ans viendra prêter, à cette
ienfaisante jeunesse. Le malheur, c’est d’être obligé de raconter ces belles choses à ceux qui les ont vues, peut-être même à
t-être même à ceux qui les ont sous les yeux ; oui, ce soir, dans une belle loge à l’Opéra de Paris, ou à la Scala, ou bien a
e récit commencé ; c’en est fait, James reste seul sur la terre ; son beau rêve lui échappe à jamais, sa douce vision a disp
ide restera comme sa création la plus charmante. Depuis tantôt quinze belles années de succès et de triomphes, ce beau petit r
nte. Depuis tantôt quinze belles années de succès et de triomphes, ce beau petit récit que mademoiselle Taglioni racontait s
idées les plus charmantes ; c’est à Paris qu’elle a composé ses plus beaux drames : La Révolte au Sérail, la Fille du Danube
ses plus beaux drames : La Révolte au Sérail, la Fille du Danube, la Belle au bois dormant, la Sylphide, sont des créations
on qui est en lui, a composé la jolie chanson et la jolie danse : Un bel oiseau ne suivrait pas                Tes pas !
eare un passage qui exprime assez bien l’effet produit par une de ces belles représentations de la Sylphide, quand mademoisell
ait mettre dans le dénouement de son drame ; on eût dit l’agonie d’un beau lis ; elle mourait peu à peu, lentement, d’une mo
18 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 20 janvier 1663 »
Arts, les Lettres, et la Science : Mais pour parler sincèrement De ce beau divertissement, Il était rempli de merveilles Pou
it toute lumière, Tant par ses habits précieux Que par l’éclat de ses beaux yeux ; On ne pouvait, sans allégresse, Voir danse
r icelle Princesse, Et rien n’égalait les appas De sa grâce et de ses beaux pas : C’est ce qu’on ne lui peut débattre ; Voici
ion et d’amour, Fille, enfin, le rare modèle D’une âme si noble et si belle , Qu’on peut nommer l’âme et le corps, Deux incomp
cadence, En Amazone, avec la lance, Ayant le port et la fierté D’une Belle de qualité. Cévigny, pour qui l’Assemblée Était
19 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 3 octobre 1671 »
d’hui, jour de Samedi, Je marque d’abord, que Mardi, Vous fûtes, avec belle Suite, Et maintes Personnes d’Elite, Au grand Spe
Eloge, et caresse. L’autre est cet étonnant Sauteur, Qui, d’une si belle hauteur, Se culebute, et pirouette, Sans toucher
ut l’air, tout l’agrément, Le jugement, la suffisance, La douceur, la belle prestance, Et, bref, les agitations, Et toutes le
Et, de vous, assez bien connue ; Qui, dans deux jours avait appris Ce beau Rôle qu’elle avait pris De la grande Actrice choi
qu’elle avait pris De la grande Actrice choisie, Beauval, qui, d’un beau feu, saisie, Sait jouer, admirablement, Sur tout,
20 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 25 février 1662 »
nifique et si charmant, Fut Lundi, pour la fois dernière, Dansé de la belle manière : Je ne l’avais point encor vu D’un si br
hardis de la Salle. Quoi que ce ne fût qu’un ébat, Il s’y fit un fort beau combat, Avec diverses sortes d’armes, Qui pour no
hautes chaises montés, Etaient en triomphe portés : Ce qui formait si beau spectacle, Que j’en pensai crier, miracle : Et ce
Que leur seule déduction, (C’est-à-dire description) Est digne qu’une belle Plume Les consacrât dans un Volume. Mais le pas
s ravissantes, Dont, certes, les jeunes appâts, La gaie humeur et les beaux pas, Les grâces et les gentillesses, Pourraient c
our ! Ô Que ces rares Créatures Causeront de vives pointures ! Que la belle et chère Toussy Remplira les cœurs de souci ! Que
21 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »
ant toute Nouvelle à part, Soit bien, soit mal, à tout hasard, Par ce beau Ballet je débute, Sans qu’en un mot je me rebute
e BENSERADE, Lequel jamais ne se dégrade Dedans un Champ d’Honneur si beau , Quoi qu’il en dise en son Rondeau, Mais y fait v
n incomparable Portrait ; Mais, au défaut de son Altesse, De SULLY la belle Duchesse Tient illec son illustre Rang, Par un ho
sse, avec la Beauté, L’Abondance et Félicité, Que représentent quatre Belles ,107 Que l’on peut bien prendre pour Elles, Et ch
hance, Est le Mari de l’ABONDANCE ; Et ce Printemps, si verdoyant, Si beau , si sage, et si ruant, Mène deux Amours à sa suit
Rendent ensemble leurs respects À ce divin Recueil d’Attraits, Cette belle et royale ALTESSE À qui mes Missives j’adresse. D
, Et que l’on a trois fois dansé, Cela s’entend, en la Présence De la belle REINE de FRANCE Et de son DAUPHIN, si charmant, Q
22 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — La Muse Dauphine à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou Subligny — Subligny, seconde semaine, lettre du 17 février 1667 »
Ait rendu du BALLET la beauté sans seconde, Vous ne voyez point là de BELLE SÉVIGNY À bons grands coups de poings faire battr
L’un d’eux accordait bien qu’elle avait l’air charmant, Qu’elle était belle assurément, Mais, ajoutait-il, pas tant belle. Pa
charmant, Qu’elle était belle assurément, Mais, ajoutait-il, pas tant belle . Pareille impiété ne méritait pas moins Sans dout
23 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 3 octobre : Ballet des Noces de Village — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 6 octobre 1663 »
t ni Comtes, ni Marquis, Mais des Gens de mérite exquis, Et des Dames belles et bonnes, Deux desquelles sont fort Mignonnes, E
Dédale De cette Demeure Royale, Du jardin les charmants attraits, Les belles Chambres, les Portraits, Nous fîmes grande manger
ngerie, Nous vîmes la Ménagerie, Dont les chères commodités, Dont les belles diversités, Dont les raretés infinies Réjouissent
24 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — IV » p. 136
tique et du mouvement à la musique et au poème, peuvent faire la plus belle et la plus riche des œuvres d’art. À mon gré, la
n’en est que plus fidèle à la musique. Le bon serait que l’on vit de belles figures mimer les êtres ou l’action, et qu’on ent
t de belles figures mimer les êtres ou l’action, et qu’on entendît de beaux chants, sans qu’ils fussent visibles. Wagner n’es
ns. Pour la musique, tout poème doit être plus ou moins mystique. Les beaux mimes faisant voir l’action, les voix invisibles
25 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juillet 1668 »
Robinet, lettre du 21 juillet 1668 Dans le PARC de ce beau VERSAILLE, Qui n’est pas un Lieu de Broussaille,
rinthes, la Verdure, L’Art, en un mot, et la Nature Fassent par leurs beaux Agréments Le doux charme de tous les Sens ; Là, d
t, pour en gros ne rien ommettre Dans les limites de ma Lettre, En ce beau Rendez-vous des Jeux, Un Théâtre auguste et pompe
e Génie (Et je dis tout, disant cela) Était aussi, par-ci, par-là, De beaux Pas de Ballet mêlée, Qui plûrent fort à l’Assembl
’Amour, On n’en avait point fait de telles ; C’est comme dire d’aussi belles . Et, pour plaisir, plutôt que tard, Allez voir ch
26 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155
mmé Hyménée, d’une naissance obscure, mais éperduement amoureux de la belle Cryséïs, se mêle à cette fête ; sa jeunesse, la b
D’autres Corsaires paroissent, qui disputent aux premiers une aussi belle capture ; le combat s’engage, et les jeunes Athén
nes dans ceux des autres ; mais il revient sans cesse dans ceux de la belle Cryséïs ; il se couche sur son sein, l’embrasse e
c’est lui enfin, qui a résolu de faire le bonheur d’Hyménée et de la belle Cryséïs, en les unissant l’un à l’autre. Les jeun
aroît non comme une jeune Athénienne, mais comme un jeune homme aussi beau qu’Adonis. Il tombe aux pieds de Cryséïs qui se j
éniennes. Il couronne le brave et intrépide Hyménée. Les parens de la belle Cryséïs l’unissent à son libérateur, et, par un m
ctuellement maître des ballets de Sa Majesté l’Empereur de Russie. Ce beau danseur avoit à cette époque les talens, les grac
27 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 9 janvier : Le Triomphe de Bacchus dans les Indes ou Ballet de Créqui — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 janvier 1666 »
chez le DUC de CRÉQUI, Où, beaucoup mieux que chez Mandoce, Se fit le beau Festin de Noce. Outre qu’il est autant et plus Ma
brillant, Poli, copieux et galant, Et de l’Hôtel la noble Hôtesse, La belle et charmante DUCHESSE, L’Aimant délicieux des Cœu
, Qui semble avoir le vent en poupe, Représenta l’ANTIOCHUS, Poème si beau que rien plus, La dernière des Doctes Veiles Du p
28 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 janvier : Le Carnaval ou La Mascarade royale du Carnaval — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »
ssant Fils des Dieux, Qu’on doit notre Heur, & notre Joie, Et ces beaux jours filez de soie. Une, de Masques non follet
e enchanta Tant de Mâles que des Femelles, Qui, certe, les trouvèrent belles . Si vous désirez les savoir, Vous pourrez aisémen
ARD. Où vous verrez, de part en part, Le reste de la Mascarade Et les beaux vers de BENSERADE, Qui, des Muses favorisé, Fait
29 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettre en vers et en prose au Roi de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 21 février 1669 »
aintien sans égal, Il finit ce Ballet Royal. La REINE, aussi sage que belle , Digne d’une gloire immortelle, Était présente co
belle, Digne d’une gloire immortelle, Était présente constamment À ce beau divertissement. Nos Princes les plus remarquables
quables, Les Princesses les plus aimables, Les Envoyés, Ambassadeurs, Belles Dames et grands Seigneurs Agréablement s’y trouvè
30 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 5 août : Ballet des Songes accompagnant la tragédie de collège La Prise de Babylone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 8 août 1671 »
ien de plat. Beauchamp rempli d’intelligence, Comme on sait, pour la belle Dance, Avait pris soin de ce Ballet, Demi-sérieux
toutes merveilles Pour les Yeux, & pour les Oreilles, Quoi que le beau Sexe enchanteur, Qui plaît le plus au Spectateur,
plupart du Temps, du Théâtre, N’agisse ni peu, ni prou là, Dedans ces beaux Spectacles là. 160. sic
31 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7
machiniste la faculté de déployer leurs talens, pour représenter une belle horreur. Henri égaré, et dans l’obscurité se lais
de Cithère ; il paraîtra dégagé de ses attributs ; il annoncera à la belle Gabrielle l’arrivée du Monarque, il ouvrira son c
upe enjouée sera conduite par la volupté. L’entrevüe de Henri avec la belle Gabrielle décélera la situation de leurs âmes : l
is composeront plusieurs grouppes distribués autour de Henri et de la belle Gabrielle ; ces enfans formeront des jeux avec le
rché. A cette scène variée succédera un pas de deux entre Henri et la belle Gabrielle, il offrira tous les agrémens du dialog
barrassera des bras de son amante pour voler dans ceux de son ami. La belle Gabrielle employera l’éloquence de ses charmes, p
aussi varié que celui-ci, ne peut se terminer par le désespoir de la belle Gabrielle et les larmes de l’Amour : Un coup de p
a volupté disparoitroient ; l’Amour fuiroit en entrainant avec lui la belle Gabrielle ; la Discorde, et la Rage s’envoleroien
32 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 4 février : Divertissement royal, Les Amants magnifiques — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 22 février 1670 »
Momeries, Le Divertissement Royal Fut, encor, le digne Régal De notre belle Cour Française : Et j’ay su de Gens plus de seize
 : Et j’ay su de Gens plus de seize, Que ce Spectacle si brillant, Si beau , si pompeux, si galant, Etait fourmillant de merv
t admirable Génie132 Que nous a fourni l’Italie, Pour travailler, en bel arroi, À ces grands Spectacles de Roi, Avait de s
harmantes Merveilles Qui ravissaient en ce dernier, Dont il mérite un beau Loyer. 132. Le Sr Vigarani
33 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 mai. Le retour des « Ballets russes ». »
s moscovites. La première de jeudi comporta deux œuvres inédites : La Belle au Bois dormant et Le Renard. Paris ne verra pas,
rare ; L’Oiseau bleu, qu’on connaissait, d’ailleurs, est une des plus belles pages signées Petipa. Dans les contes de fées, on
elle introduit une série de 32 fouettés (la plus difficile et la plus belle des pirouettes), tirée du Lac des Cygnes, et dont
s, participé aux plus hauts faits du ballet russe ; Tchernicheva a la belle prestance décorative ; Schollar et Doubrovska, qu
adimiroff, qui avait pris à Pétrograd la place de Nijinski ; Viltzac, bel et bon danseur ; trop de portraits à faire pour u
34 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101
s, capables de remplir avec succès les premières places dans les plus beaux théâtres de l’Europe, et qu’ils en feraient les d
t la danse de l’opéra, beaucoup trop nombreuse, n’en seroit pas moins belle . L’absence de sept ou huit sujets produiroit une
cessera de sacrifier à sa marotte, elle sera le modèle parfait de la belle danse et d’un genre perdu qu’elle seule peut fair
oint qu’il n’en faut au théâtre et dans un genre surtout qui exige de belles proportions. Cependant la Dlle. Allard étoit deve
n éloge. Cette danseuse a une taille noble et majestueuse ; c’est une belle Diane. Sa danse est fière, son exécution est fran
Mlle. Heinel et Rose. Leur brillante exécution étoit compassée ; les belles proportions y règnoient ; une harmonie enchantere
cessera de sacrifier à sa marotte, elle sera le modèle parfait de la belle danse et d’un genre perdu qu’elle seule peut fair
35 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »
roche voisine de la Nue, Afin d’établir leur Séjour En son aimable et belle COUR. La DÉESSE de la MÉMOIRE,60 Qui de l’OUBL
fameux HÉROS, Pour chanter du NÔTRE le LOS, Ouvre la SCÈNE, des plus belles , Par un Dialogue avec Elles ;61 Toutes s’expli
ement, Ce qui donne de l’enjouement, Est comiquement divertie Par une belle Comédie Dont MOLIÈRE, en cela Docteur, Est le trè
noble CALIOPE, Sans le Secours de qui l’on chope Dans la Structure du beau Vers, Des POÈTES de talents divers La divertissen
a FOUDRE, Enfin de tout vient en découdre, En changeant ces Objets si beaux , Pour leur châtiment, en Oiseaux. Mais, comme d
36 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XII. » pp. 70-72
t un terme à sa brillante carrière. Ce fut le 17 Février 1673, que ce beau génie fut enlevé aux arts et à sa patrie. Ce théâ
ns une des ailes du Château des Tuilleries. Ce vaste théâtre, le plus beau de l’Europe, le plus ingénieusement machiné avoit
Enfin, Madame, l’opéra quitta le Boulevard, et alla s’établir sur un beau théâtre que la Dlle. Montansier avoit fait élever
travagante, ils s’égarèrent sans s’en appercevoir, et sacrifièrent le beau talent qu’ils possédoient à la mode et aux capric
37 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »
ine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. Nous avons à maintes reprises exposé ici
e que les symboles astronomiques usités ? Rien ne ressemble plus à un beau développé à la seconde ou en arabesque que l’éclo
er le cercle par elle tracé en spirale — voici les autres raisons des beaux succès de Mlle de Craponne. Pourtant, c’est Mlle 
s se présente de profil ; c’est une leçon de choses. C’est aussi très beau de pureté graphique. Et il faut voir Mlle Roussea
encore de caractère ; c’est ce qu’on appelle, en cinématographie, un beau fondu. Reprocherons-nous à la danseuse la plus be
nématographie, un beau fondu. Reprocherons-nous à la danseuse la plus belle chose au monde : la jeunesse ? Que non ! Mais nou
38 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — Première moitié d’octobre : Divertissement pour la reine — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 17 octobre 1666 »
Robinet, lettre du 17 octobre 1666 L’autre Jour, notre belle REINE, Dans le PETIT PARC de VINCENNE Ayant assem
la charmante de TOUSSI, (XXX.) Déjà de maints Cœurs le Souci, De ses beaux Pieds fit des Merveilles Qui passèrent pour nonpa
39 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
s automates, et que ceux qui les composent seront mieux organisés. Un beau tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau
mieux organisés. Un beau tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau ballet est la nature même, embellie de tous les c
peut avoir sur l’âme, et quelle ne s’attache qu’a plaire aux yeux. Un beau ballet est jusqu’à présent un être imaginaire ; c
ulte qui règnera au dedans de nous-mêmes. Il ne faut à la danse qu’un beau modèle, un homme de génie, et les ballets changer
e vous aurez faites ; copiez, mais ne copiez que la nature ; c’est un beau modèle, elle n’égare jamais ceux qui l’ont suivie
er ; que vos ballets soient des poèmes ; apprenez l’art d’en faire un beau choix. N’entreprenez jamais de grands dessins, sa
la marche : Songez que les tableaux et les situations, sont les plus beaux momens de la composition : faites danser vos figu
40 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 février 1661 »
Caton) Que, sans mentir, on trouva telles Qu’un chacun les jugea très belles . Ce fut le Roi qui commença, Et si parfaitement
ent Avec d’autres Danseurs mêlés, Tous choisis et tous signalés. La Belle Giraud11, dont la taille Agrée en quelque part qu
Sire. Si les Danseurs firent des mieux Pour plaire à tout plein de beaux yeux, Les instruments pour les oreilles Ne firent
illes Ne firent pas moins de merveilles ; Les huit Récits furent fort beaux , Animés par des airs nouveaux, Et par des voix in
41 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 1er mars 1664 »
presque tout contre, Le considérant de plus près, J’en remarquai les beaux attraits, De la Reine, et de chaque Belle, Qui fa
us près, J’en remarquai les beaux attraits, De la Reine, et de chaque Belle , Qui faisaient Entrée avec Elle.
42 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 13 juin : Le Favori — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juin 1665 »
le Théâtre est si chéri, Représenta le FAVORI, Pièce divertissante et belle D’une fameuse Demoiselle Que l’on met au rang des
és d’Instruments et d’Airs ; Si bien que le tout pris ensemble Fit un bel effet, ce me semble, Et causa beaucoup d’enjoueme
43 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »
dmira. On y voit, comme en Mignature, Et très délicate Peinture, La belle , et tendre Passion De Diane, et d’Endimion, Charm
, parmi-eux, se présente, Et, les raillant, derechef, chante, Puis le beau Goguenard s’enfuit, Et, par là, cet Acte finit.
temps, plaindre, De ce qu’elle se sent contraindre, À brûler pour le beau Chasseur, Dont la vue a charmé son Cœur, Auparava
inture, Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’amour, et de los, Sur la belle et rare Princesse Qui va, de sa Royale Altesse,
ts, Tout de même, en très-peu de temps. Leviez, dont la voix est plus belle Que n’est celle de Philomelle, Y représente Endim
44 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 5 janvier : La Pastorale comique — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 janvier 1667 »
s Affaires Ici, Il m’en fallut sevrer ainsi. Mais j’appris de la même Belle , Comme un Ange spirituelle81, Que l’excellente d’
, Comme un Ange spirituelle81, Que l’excellente d’EUDICOURT, L’un des beaux Astres de la Cour, Dedans ce Ballet escarpine82
45 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 février 1669 »
Robinet, lettre du 16 février 1669 Clio, dont le beau Feu me brûle, Et par qui sans fin je pullule Et j
t Univers.  […] J’avais pensé, dans cette Épître, Tracer un simple et beau Chapitre Du BALLET de notre HÉROS ; Mais, en duss
46 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26
récédente, du triomphe des arts ; j’en ai fixé la brillante époque au beau siècle de Périclès ; mais je ne vous ai rien dit
ement, et son amour pour tout ce qui portoit le caractère imposant du beau , et de l’utile, les auroit-elle séduits au point
et de la barbarie de l’ignorance, les sources rares et pures du vrai beau en tout genre. Ces progrès, et cette perfection s
t en foule dans ce premier âge, que l’on peut appeller l’âge d’or des beaux arts ; leurs talens étoient couronnés et par les
partie de sa gloire et de son bonheur à l’amour qu’il avoit pour les beaux arts. Les Grecs ne bornoient point leurs récompen
rts. Une grande injustice commise par un gouvernement efface ses plus belles actions ; c’est une tache que le tems, et les siè
47 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88
années ont porté leur art à la perfection. Vestris le père hérita du beau talent de Dupré et de son sobriquet ; on le procl
premiers personnages. Sa retraite de l’opéra porta un coup fatal à la belle danse : privée de ce beau modèle, on l’a vue s’ég
traite de l’opéra porta un coup fatal à la belle danse : privée de ce beau modèle, on l’a vue s’égarer dans les confins de l
abord par les graces, il devint gros et musculeux. Mais l’étude de la belle danse conduit à tous les genres ; elle en est la
à son retour de Berlin, et son début fut un triomphe. Taille superbe, beau Balon, danse écrite avec perfection, nerf, élévat
aples un instant pour venir me voir à Paris où je le fis débuter. Les belles proportions de sa taille, la noblesse de sa figur
48 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IV. » pp. 47-60
utomates, & que ceux qui les composent seront mieux organisés. Un beau Tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau
mieux organisés. Un beau Tableau n’est qu’une copie de la nature ; un beau Ballet est la nature même, embellie de tous les c
avoir sur l’ame, & qu’elle ne s’attache qu’à plaire aux yeux. Un beau Ballet est jusqu’à présent un être imaginaire, c’
ulte qui régnera au-dedans de nous-mêmes. Il ne faut à la Danse qu’un beau modele, un homme de génie, & les Ballets chan
e vous aurez faites : copiez, mais ne copiez que la nature ; c’est un beau modele, il n’égara jamais ceux qui l’ont exacteme
er ; que vos Ballets soient des Poëmes ; apprenez l’Art d’en faire un beau choix. N’entreprenez jamais de traiter de grands
a marche : songez que les Tableaux & les situations sont les plus beaux moments de la composition : Faites danser vos fig
49 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71
e peut s’écarter sans se perdre, où s’egarer, c’est l’imitation de la belle nature. Les productions qui ne portent point cett
Ici, c’est, un grand ballet d’une longueur mortelle, le sujet en est beau et intéressant ; il prête à l’action pantomime, e
llement, privée de ce clair-obscur, si nécessaire aux productions des beaux arts, elle est sans effet. Les trois morceaux de
que-t-il donc pour plaire ? que faudrait-il y ajouter pour les rendre belles et intéressantes ? quelques bagatelles ; de l’esp
e peut fixer, veut-on saisir les teintes harmonieuses et divines d’un beau couchant ? il faut avoir en ses mains les couleur
ai, d’après un critique moderne que les hardiesses sont les ailes des beaux arts. Mais il arrive souvent que l’imbécillité le
l’Ode ? « Son style impétueux souvent marche au hazard Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Loin ces Rimeurs
alors que l’artiste animé par ce feu divin enfante dans son délire le beau et le sublime ; que délivré des règles il s’élève
et s’il n’eût pas eu l’esprit d’en étendre le cercle trop étroit. Ce beau danseur servit de modèle à Vestris le père ; celu
qu’il en résultoit un déhanchement désagréable, propre à détruire ce bel ensemble cette harmonie, cette grace simple, et c
ette harmonie, cette grace simple, et cette élégance qui constitue la belle danse. On s’apperçut enfin que les cinq fausses p
e Marcel, danseur très-médiocre ; il étoit grand, bienfait, avoit une belle physionomie et chantoit très agréablement. (Preuv
les seigneurs et les étrangers, eût recours à un vaste sallon orné de belles glaces, et parfaitement éclairé. Assis dans un gr
50 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 20 ou 22 novembre : Xerxès — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 27 novembre 1660 »
es follets Étaient des Danses et Ballets. Je crois que la chose était belle , Mais d’en faire un récit fidèle, C’est ce qui ne
cteur bénévole, Il ne m’a pas tenu parole ; Ainsi, je te dis, bien et beau , Que je ne puis faire un tableau De cette Action
51 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 17 août : Les Fâcheux — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 18 août 1668 »
qu’Italiens, Ont, depuis, témoigné leur zèle De façon si noble et si belle , Et sans aucun égard aux frais, (Car on en fait,
re telle, Tant en violons qu’en chandelle) ; Ils ont, dis-je, d’un si bel air Leur affection fait briller, Donnant GRATIS l
52 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 7 août : Ballet de la Vérité, accompagnant la tragédie de collège Thésée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 août 1663 »
à merveilles. Par divers ornements nouveaux Le Théâtre était des plus beaux  ; Les Scolares fort bien jouèrent, Et quatre Ball
ssement. Plus de six mille Hommes, que Femmes, Dont étaient plusieurs belles Dames Dignes de respect et d’amour, Et maints gra
53 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 11 avril 1671 »
m’escrime des Doigts, Mardi, pour la seconde fois, Avec sa jeune, et belle Infante, Déjà si vive, et si brillante : Et deux
al Se faisait, ainsi qu’on le prône, De par la Déesse Pomone, Qui, de beaux Fruits de son Jardin, Voulut les régaler soudain,
54 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 juillet. Les adieux des Ballets russes. »
emtchinova, « étoile intérimaire », elle a dansé le pas de deux de La Belle au Bois dormant. On connaît cette faculté de Kars
nt des séries de pirouettes. Ces poses sur les demi-pointes sont fort belles par le jeu harmonieux des muscles et le sentiment
s Egorova et Chollar, le parti que sait tirer Mme Tchernitcheva de sa belle personnalité scénique, et certains « anonymes » d
55 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 10 juillet 1661 »
le Cour de France, Abondance en réjouissance, On prépare un Ballet si beau , Et d’un appareil si nouveau, Que ce Palais incom
’or et d’argent brilleront, Pour les Danseurs qui danseront, Pour les belles Voix ordinaires, Et pour tous les Instrumentaires
56 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »
e fougueux qui joignait à quelque esprit un penchant naturel pour les beaux Arts, tint dans un mouvement continuel l’adresse,
s Festins, les Bals, les Mascarades, les Ballets, les Femmes les plus belles , les Courtisans les plus libertins. Elle endormit
sser du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’ea
s Patin Peintre du Roi fut chargé des Décorations. Le Lundi 16, en la belle et grande Lice dressée et bâtie au Jardin du Louv
et Clairons, y ayant été dressés cinq mois auparavant. Tout cela fut beau et plaisant ; mais la grande excellence qui se vi
e à M. de Chaussin, sur laquelle était gravée une Baleine, avec cette belle maxime : Cui sat nil ultrà. Avoir assez, c’est
s. La Reine lui rendit la pareille par un autre où les Dames les plus belles firent le même office, la gorge découverte et les
57 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »
12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la «  Belle  ». J’ai voulu revoir cette Shéhérazade de Bakst
naissable entre tous. J’ai revu également, pour la quatrième fois, la Belle et si je dis la Belle je veux dire « le pas de de
J’ai revu également, pour la quatrième fois, la Belle et si je dis la Belle je veux dire « le pas de deux ». Car dans son ens
toujours faire mieux, qui anime les Russes, contamine et déforme ces beaux restes. Des épisodes charmants, tel le Chaperon r
58 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — Juillet : Ballets des comédiens espagnols à Paris — La Muse historique de Loret — Loret, lettre du 24 juillet 1660 »
eur Pièce première, Donnant à leur Portier, tout Franc, La somme d’un bel écu blanc. Je n’entendis point leurs paroles ; Ma
allets, Tantôt graves, tantôt follets ; Leurs femmes ne sont pas fort belles , Mais paraissent spirituelles, Leurs sarabandes e
59 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 3 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »
Où tout alla de la grand’ gamme, Comme d’ordinaire tout va Chez cette belle ALTESSE-là, Où, porche d’elle se rassemble Ce qui
notre bienheureux Destin, Et leurs admirable DAUPHIN Vinrent à cette belle Fête, Étant, des pieds jusqu’à la Tête, Vêtus en
60 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 11 août : Le Ballet de l’Innocence accompagnant la tragédie de collège Andronicus Martyr — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 13 août 1667 »
Divertissement Était, avecque bienséance, Mêlé fort agréablement D’un beau BALLET de l’INNOCENCE, Où, par des Ennemis félons
Où, par des Ennemis félons, Dont se trouvaient les faux Soupçons, La Belle était persécutée ; Et puis, malgré la rage, enver
61 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — Avril (2ème moitié) : La Grotte de Versailles ou L’Églogue de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 28 avril 1668 »
Robinet, lettre du 28 avril 1668 Depuis toute cette semaine, Notre belle COUR se promène Dans ce terrestre Paradis, Où, co
ur d’autres plus délicats, Dont je fais beaucoup plus de cas. Or, les beaux Concerts dans la Grotte, Afin que tout d’ordre je
62 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 19 août : Ballet du Mariage du Lys et de l’Impériale accompagnant la tragédie de Collège Clementia Christiana — La Muse historique de Loret — Loret, lettre du 21 août 1660 »
eudi, leurs Écoliers jouèrent, Ou, pour mieux dire, ils récitèrent Un beau Sujet Latin, en Vers, Tout rempli d’incidents div
a foi Que cette Action dramatique, Et le Théâtre magnifique, Des plus beaux et plus éclatants, Plurent fort aux sieurs Assist
63 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — Début Mars : Fête dans l’Empire germanique (carrousel) — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 10 mars 1667 »
elon ce qu’on en écrit (Dont l’EMPEREUR fut moult contrit). On mit de belle et bonne sorte Le Ballet derrière la Porte, C’est
Mais, après aussi ledit terme, On s’en divertit fort et ferme, Et ce beau Divertissement Agréa d’autant plus vraiment Aux S
64 (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268
ras levé, que des jambes remuant des plis de tunique, au rythme d’une belle musique, qu’une main se tendant vers une fleur in
s une fleur invisible, qu’un cou incliné, peuvent vous paraître aussi beaux , vous émouvoir aussi profondément que la plus nob
nt pas de la voir, ni mon esprit de suivre le sien à la recherche des beaux gestes et des lignes pures. Je songeais, en la re
gné de se mouvoir ainsi, de donner à tout son corps simultanément les belles lignes des statues en marche, de ne jamais bouger
dence ? C’est dans son simple génie que naquit ce miracle. Car elle a beau passer sa vie à décomposer les gestes des statues
e, ces draperies immobiles, sont les secondes admirablement fixées de beaux mouvements humains dont le secret était mort pour
r en marquer la qualité rare et noble. Ces corps d’enfants souples et beaux , leurs longs cheveux bouclés et libres, leurs pet
65 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13
 ; mais je puis vous assurer que dans le mien, qui passe pour le plus beau de Paris, je connois très-peu de filles et même d
s auriez entendu à Vénise de simples gondoliers chanter en ramant les beaux vers du Tasse, de l’Orlande Furioso, de Métastase
que les paroles n’y sont pas plus négligées qu’en France, ou le plus bel opéra ne se soutient que par la perfection du poë
antité prodigieuse de partitions gravées sans choix, et ce mélange du beau et du médiocre, qui peut faire pencher la balance
, Monsieur, que cette méthode est plus sage que la notre. Le vraiment beau de chaque compositeur demeure, et ce qu’ils ont f
66 (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo I. Dell’Utilità della Danza »
a dà pure alle membra una bella disposizione, che accresce aria ed un bel portamento al nostro corpo. Non pretendo dire che
ta, che in essi non giungonsi ad osservare e distinguere tutte quelle belle disposizioni e misure che sono dalla natura distr
67 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 13 janvier 1663 »
Loret, lettre du 13 janvier 1663 En cette Maison noble et belle , Que Palais Royal on appelle, Lundi dernier, Jeud
ernier point) Ne l’ayant vu ni peu, ni point. Comme j’aime les choses belles , Pour, après, jaser un peu d’elles, À dessein j’y
68 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »
ants148 pas des Gens d’extases, Ils achèvent de pompeux Vases Pour un beau Palais dont l’Amour Consacre à Psiché, le Séjour,
des Pas légers & prompts, Apportent ces Vases superbes Dignes des Beaux Vers des Malherbes. Des Furies, & des Lutin
siché, Qui, ceci soit dit sans péché, Mériterait mieux les Caresse De beaux Galants, à blondes Tresses. Apollon, avec les n
& brillants Nuages, Disposez à triples Etages, Célèbrent, par de beaux Concerts, Par des Danses, & par des Airs, La
69 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55
euses contrées, qui offroient aux voyageurs les tableaux variés de la belle nature, et les chefs-d’oeuvre des beaux arts. Enf
urs les tableaux variés de la belle nature, et les chefs-d’oeuvre des beaux arts. Enfin après un long intervalle ils trouvère
ccourroient pour s’y former, et pour y jouir du spectacle pompeux des beaux arts. Toutes ces merveilles avoient été préparées
grands hommes, Richelieu et Mazari. Ils furent les précurseurs de ce beau règne, et tous deux s’empréssèrent à encourager l
ns les quels la routine l’avoit emmaillotée, qu’en lui fournissant de beaux modèles : elle étoit pauvre, et languissante ; so
illeries le magnifique théatre des machines, le plus vaste et le plus beau de l’Europe ; tous les arts s’empressèrent de l’e
arini, et machinée en grande partie par M. le Marquis De Sourdéac Ce beau monument élevé aux arts n’existe plus, l’inconsta
qui s’occupoit de tout et qui ne perdoit point de vüe les progrès des beaux arts, auroit ardemment desiré de venir au secours
oix, l’exécution précise et brillante de deux cens musiciens, tant de belles choses réunies offrirent un spectacle digne de la
nouveau Mécène seconda l’amour que l’Auguste de la France portoit aux beaux arts. Aussi jaloux de la gloire de son maitre que
s, les lettres et les sciences que l’on doit l’observatoire, et celle belle Méridienne prolongée jusqu’à l’extremité du Rouss
e spectacle magnifique que l’on vit paraître pour la première fois le beau sèxe dans les ballets. M. le Dauphin, et Me la Da
adémie Royale de Musique. Ce prodigieux assemblage produisit les plus beaux effets ; la richesse et l’élégance des vêtemens l
70 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97
nnuelle, mêlée de jeux et de danses, dans la quelle le Berger le plus beau , le plus leste et le plus adroit seroit couronné
injustice qu’il faut réparer ; il ordonne donc qu’à l’avenir la plus belle des Bergères recevra une couronne de roses de la
avoit le plus de droit au prix de la beauté ; le jeune Daphnis, aussi beau et aussi timide que Philis étoit belle et insensi
eauté ; le jeune Daphnis, aussi beau et aussi timide que Philis étoit belle et insensible, l’aimoit avec ardeur et la suivoit
au sur le quel sont perchées deux tendres tourterelles, image la plus belle de l’Amour et de la fidélité ; puis détournant le
ergère et se place à ses cotés. Philis, la tête appuyée sur un de ses beaux bras, et livrée aux sentimens divers qui rempliss
e avec admiration et avec plaisir l’enfant dangereux ; il est le plus beau et le plus touchant qu’elle ait vu jusqu’alors ;
rté se change en pitié et bientôt cette pitié devient tendresse : ses beaux yeux, qui n’étoient ouverts que pour se fixer ave
les objets de nouveaux attraits. Rien aux yeux de Daphnis n’est aussi beau que Philis ; rien aux yeux de Philis n’est aussi
nis n’est aussi beau que Philis ; rien aux yeux de Philis n’est aussi beau que son Berger. Enivrés de leur bonheur mutuel il
dans ses bras et la rassure, en lui faisant entendre, qu’on ne trouve beau que ce qu’on aime et qu’elle doit ne rien craindr
ntiment sont leur ouvrage. Des Bergers descendent de la colline ; le beau Daphnis paroît couronné de roses ; il aborde les
, et les assure que la récompense qui vient d’être accordée à la plus belle sera désormais le prix de la plus vertueuse.   To
71 (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231
Une dernière étape des « Ballets russes » : La Belle au Bois Dormant, par André Levinson Spectacle
André Levinson Spectacle émouvant entre tous que la première de La Belle au Bois dormant à Londres ! C’est que cette victo
de la danse moderne que ce cahier est appelé à dresser ? Eh bien, La Belle au Bois dormant n’est aucunement une évocation ré
matelots « en corvée »… Le 3 janvier 1890, jour de la première de la Belle , fut une des plus grandes dates de la « période h
gé. Ce que réalisa Bakst importe à tel point pour les destinées de La Belle que je ne saurais le passer sous silence. Lui non
tes ces appréciations au jour où paraîtra sur une scène parisienne La Belle au Bois dormant ; c’est alors également que les s
72 (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24
uté par ce pas si brillant de la Favorite, qui est encore un des plus beaux fleurons de sa couronne chorégraphique. On se sou
re. Une voix fraîche, pure et juste, une danse légère et correcte, de beaux yeux bleus d’une douce naïveté, voilà ce que Carl
rideau, vous apercevez, doré par un chaud rayon de soleil, un de ces beaux coteaux du Rhin dans toutes les magnificences de
dans des intentions moins féroces, le jeune comte Albrecht, garçon de bel air et de bonne mine. Du haut de son rocher, le m
si vous l’aimez mieux, ramasse la marguerite et corrige l’oracle. Les beaux garçons font toujours dire aux fleurs ce qu’ils v
leur rose de l’âme, s’épanouit de nouveau sur la bouche fraîche de la belle enfant, qui part pour la vendange avec ses compag
onnée de pampres et portée en triomphe. Une fête rustique ! voilà une belle occasion de danser. Tout le monde en profite, et
 ; cependant elle a l’air si bon, que l’on oublie presque qu’elle est belle , et riche, et noble, et puissante. La petite vill
t de toute son affabilité de grande dame, passe au cou de Giselle une belle , longue et lourde chaîne d’or. La pauvre enfant,
à immobile de surprise, et vous ne pouvez vous empêcher de la trouver belle . Chez les femmes, la raison est dans le cœur ; cœ
d’Hilarion, morte à quinze ans, à l’âge de Juliette et de toutes les belles amoureuses. — Mais à quoi pensent ces francs chas
e tient le bal magique. Regardez ! le gazon tressaille, le cœur d’une belle de nuit s’entrouvre ; il en jaillit une blanche v
vre ; il en jaillit une blanche vapeur qui se condense bientôt en une belle jeune fille pâle et froide comme un clair de lune
ra sauvée, et, sublime abnégation, la pauvre ombre tâche d’être moins belle et moins séduisante. Peine inutile ! le jeune hom
73 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
occasion toujours la même de montrer les grâces de la figure, et les belles proportions du corps. Dans cette succession histo
les plus dignes du Théâtre. Mais en parcourant les compositions de ce beau génie, on ne peut le soupçonner de cette méprise.
e du secours des machines, ait jamais eu, pour déployer tous les plus beaux ressorts de l’Art. Que résulte-t-il cependant dan
poser mes conjectures sur deux de ce genre, ou si je ne me trompe, ce beau génie a été aussi mal entendu, que servi. La prem
daigne suspendre toute prévention. Je crois avoir aperçu dans un des beaux opéras de Quinault un trait singulier de génie qu
et l’exécution. [Voir Expression] Or je crois apercevoir ici le plus beau dessein de la part de Quinault. Si ma découverte
puissante, est le premier coup de pinceau qui nous frappe dans cette belle composition. Si l’amour l’emporte sur la gloire,
74 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103
une décente volupté dans ses attitudes75. [5] Ceux qui possèdent une belle taille seront destinés, par le maître, au genre s
eaucoup voir et bien examiner), et ce fut à l’Opéra de Paris, le plus beau temple qu’on ait élevé à Terpsicore, que je vis j
es modernes, me montra par ses productions toutes les richesses de ce beau talent, et ce fut encouragé et aidé par ses conse
diverses pirouettes, suivent les premiers exercices. Ces temps de la belle danse formeront le danseur, et le feront parvenir
dans la composition des pas et l’instruire dans le dessin et dans le beau de la choréographie. b. [NdE] Luigi Riccoboni, D
75 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »
s un de ses élèves qu’on nommait Hylas. Ce jeune homme joignait à une belle figure beaucoup d’ambition, qu’on prit pour du zè
transportée de ce coup de génie, crie au miracle. Les Dames les plus belles battent des mains. On admire, on se passionne, on
e ; ordonna qu’Hylas fût fouetté dans tous les lieux publics de Rome. Bel exemple de justice qui supposait dans l’Empereur
76 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55
es ridicules, au lieu de donner des copies nobles et raisonnées de la belle nature. Prenons Boucher pour exemple. Ce peintre,
peintre, né avec le génie de son art, revient de Rome ; il annonce un beau talent. Les premiers tableaux qu’il fit à Paris,
rs tableaux qu’il fit à Paris, étoient d’une composition riche, d’une belle ordonnance, d’un dessin pur et d’une couleur auss
res hommes. Lorsque les prés et les arbres étaloient l’éclat des plus beaux verds, il ne les voyoit que couleur de rose. Je r
est Jérome Pointu. Ces amateurs pénétrent-ils dans l’intérieur de ces belles maisons habitées par les nouveaux riches , ils y
uveaux riches , ils y trouvent tout soi-disant à la Grecque. Les plus belles choses imaginées pour décorer l’extérieur des pal
uré, déplacé, raccourci et mutilé tout ce que les anciens ont crée de beau et de sage, qu’on ne les reconnoît plus. La mode
ment ; elle ne vise point à la multiplicité des productions. Quelques beaux tableaux assurent l’immortalité à celui qui leur
aginer que la sculpture et l’architecture ne peuvent rien produire de beau . Nous avons dans ce premier art des hommes justem
ors on reverra briller le goût et la décence, attributs ordinaires du beau sexe. En dérobant tout ce qu’on aime à voir, et t
77 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »
jeunesse réunie paraissait dans les rues sans autre ornement que les belles proportions dont elle était redevable à la nature
ue46, avaient été la source des plus grands malheurs. Hélène, la plus belle et la plus dangereuse de toutes les femmes de la
ectateurs un propos délibéré, et une ardente volonté de faire quelque belle chose47. » Telle est dans un État la force de l’é
tagieux n’en dérangent point les effets48. Parcourez la forêt la plus belle , voyez que de troncs difformes, que de tiges faib
78 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »
a pris l’habit : le blanc tutu, vêtement séraphique. Considérez la si belle Variation sur un thème slave ; vous y verrez ceci
ument concertant, indique le mouvement, simple temps d’exercice, mais beau de sérénité, de logique constructive : grand batt
e m’en vais en guerre contre le travesti, Mlle Soutzo joue Franz ; sa belle prestance aurait fait mettre bas les armes à quel
e crinière dégagent un charme sensuel très direct. Elle fait voir son beau torse café au lait (un soupçon de café !) d’Asiat
omplète, et aussi à rendre hommage à ce vaillant M. Ricaux qui par le bel entrain de ses cabrioles, par la netteté des temp
79 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80
y trouvera l’intelligence, le goût, et les graces ; la régularité des belles proportions, le charme et la puissance de l’éxpré
s éprouvent, et des passions qui les agitent. En vous entretenant des beaux arts, je ne prétends pas, Monsieur, me donner un
e j’ai pour les arts. Le spectacle ravissant que m’offrirent les plus belles galleries, et les cabinets les plus précieux le f
ue j’ai observée ; qu’ils sachent enfin que sans l’amour et étude des beaux arts, ils ne pourront enfanter que des ouvrages i
it, de variété, et de cette imitation de là nature, qui est l’âme des beaux arts. Il est tems de vous parler des deux obstacl
e voyois encore de magnifiques colonnes, de superbes portiques, et de belles statues échappés à la main destructive des barbar
80 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159
genre énergique présente au maître de ballets de grands traits et de beaux caractères, des situations à dessiner, des groupp
de seize exécutés par les hommes sur des airs marqués, présentent un bel ensemble, et sont parfaitement composés ; mais ce
pes. Un ballet bien composé par le maître et qui devroit présenter de beaux effets, n’offre dans ses détails et dans son ense
pouvoit s’étendre. Gluck, Piccini, Sacchini parurent ensuite, et ces beaux génies, lorsqu’ils composèrent pour la danse, se
noble, sage, heureusement combinée, intéressante par son fini et ses belles proportions ; elle offroit successivement à l’oei
danseur se déployaient ; ce mélange artistement combiné présentoit de beaux contrastes : Ils étoient l’image d’un temps doux
utillés, des pas hachés et un trépignement acceléré, qui deshonore ce bel art et lui ote sa parure. On me dira que ce genre
81 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »
ieuse ; les parties s’enchaînent sans intervalles. La composition est belle et sévère. Quinault y renonce à tous les subterfu
civilisation. Les anciens l’ignoraient. Or je ne connais rien de plus beau , que tels mouvements identiques, simultanés, para
plus délicat humour. Et l’adage réunit bon nombre de groupes les plus beaux que Quinault ait construits. Un Russe auquel vous
82 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 février. Les périls du music-hall. »
dompte la critique. Elle tourne, bercée par la valse du Danube ; ses beaux bras accompagnent le tournoiement du corps et qua
à l’Olympia que j’ai vu Mme Yurieva. C’est une jeune femme grande et belle qui exécuta le fameux adage du Cygne et plusieurs
e Yurieva exécute une longue série de pirouettes à la grande seconde, bel enchaînement plutôt masculin, d’une grande allure
83 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82
sous tous les rapports. Ayant déjà fait plusieurs fois l’éloge de ce beau danseur, je me bornerai à vous dire, Madame, que
ce beau danseur, je me bornerai à vous dire, Madame, que c’étoit une belle machine, parfaitement organisée, mais à la quelle
isée, mais à la quelle il manquoit une âme. Il devoit à la nature les belles proportions de son corps ; et de cette excellente
alens en hommes qu’en femmes. C’est tout le contraire aujourd’hui. Le beau sexe l’emporte ; il triomphe, il lutte de force,
84 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
e, et que ceux de Tancrède, d’Argant et d’Ismenor sont des rôles fort beaux de basse-taille. Les Magiciens, les Tyrans, les A
des chants nouveaux, n’appartient qu’à l’homme de génie ; trouver de beaux chants, appartient à l’homme de goût. (S) Le chan
tions de l’Art, comme de toutes les autres de la nature. Une vraiment belle femme, de quelque nation qu’elle soit, le doit pa
le doit paraître dans tous les pays où elle se trouve ; parce que les belles proportions ne sont point arbitraires. Un concert
les entendent. Le plus ou le moins d’impression que produisent et la belle femme de tous les pays, et la bonne musique de to
ruit agréable et harmonieux qui charme et remplisse les oreilles : un beau chœur est le chef-d’œuvre d’un habile compositeur
faut un trop grand nombre de musiciens pour l’exécuter. (S) Il y a de beaux chœurs dans Tancrède ; celui de Phaéton, Allez ré
chœur O l’heureux temps, etc. du prologue du même opéra. Mais le plus beau qu’on connaisse maintenant à ce théâtre, est le c
oin qu’il semble qu’elle puisse l’être : presque tous ses chœurs sont beaux , et il en a beaucoup qui sont sublimes. (B) Co
; et à l’entrée de la nuit on forme un grand concert composé des plus belles symphonies des anciens maîtres Français. C’est un
la nouvelle, et par cette raison moins propre aujourd’hui à former un beau concert, est pourtant la seule qu’on exécute dans
rmé à M. Royer, maître à chanter des Enfants de France. C’est le plus beau concert de l’Europe, et il peut fort aisément dev
n’est que là, au reste, et à la chapelle du Roi, qu’on peut jouir des beaux motets de M. Mondonville. Ce célèbre compositeur
dit d’une actrice de l’opéra et d’une chanteuse de concert, c’est un beau dessus, pour dire une belle voix de dessus. Les c
ra et d’une chanteuse de concert, c’est un beau dessus, pour dire une belle voix de dessus. Les chœurs de femmes à l’opéra so
sible, n’était encore lorsqu’il mourut qu’aux premiers éléments. On a beau quelquefois sur cet article employer la charlatan
la chanson, sinon le musicien a manqué son but ; et le chant, quelque beau qu’il soit d’ailleurs, n’est qu’un contre-sens fa
t donner à la Musique. On sait qu’on peut citer dans les opéras de ce beau génie des ritournelles qui sont à l’abri de cette
qu’on décide ensuite s’il est possible à un poète d’imaginer un plus beau plan, et à un musicien de le manquer d’une façon
ue ses vers pussent être bons. On entendait des chants qu’on trouvait beaux , le chanteur ajoutait l’expression de l’action à
le pas une chimère ? ne suffit-il pas qu’un chant pour être bon, soit beau , facile, noble, et qu’il fasse passer agréablemen
uaient, et qu’on était en possession d’admirer. 4°. Un chant, quelque beau qu’il soit, doit paraître difforme, lorsqu’appliq
llons-nous, on chante ceux-ci endormons-nous, on aura trouvé une très belle expression : mais avec les premières paroles on n
es premières paroles on ne chante qu’un contre-sens, et ce chant très beau devient insoutenable à qui sait connaître, distin
théâtrale, la grâce que répandent sur les paroles les inflexions d’un bel organe, l’impression que doit produire un geste n
85 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155
faut encore ajouter à tout cela les séductions d’une artiste jeune et belle , qui danse mieux et autrement que celles qui l’on
on fut toujours à la chasse de cet oiseau rare : « l’artiste jeune et belle , qui danse mieux et autrement que celles qui l’on
s situations poétiques qui auraient fait du ballet une œuvre vraiment belle . La chorégraphie traditionnelle était en oppositi
rts à angle droit de l’école française. Dans ce temps-là, les gens du bel air trouvaient la danse de Dolorès bizarre, sauva
des gargouillades, des flicflacs et des pas de Zéphire, voilà qui est beau , noble, académique, majestueux, français ! Ce sou
ilibre des ménages. Réduire la part faite au théâtre à ces favoris du beau sexe eût été, au dix-huitième siècle, un acte tém
56. Encore si le vieux polisson s’était contenté de professer d’aussi belles théories ; il n’y aurait eu que demi-mal. Ce qui
nt aux danseuses, un danseur pouvait se tailler une part encore assez belle , et la réputation qu’il se fit le consola certain
x militaires, dont chacun voulait obtenir, pour sa protégée, les plus beaux rôles ou le plus de passe-droits, il y eut une lu
firent du bruit dans le Landerneau des coulisses. Cette jeune fille, belle et intelligente, avait une mère, comme toutes les
raître sur la scène sans bijoux, alors que Lise Noblet en avait de si beaux , soit qu’elle sollicitât de lui toute autre faveu
agne. On chercha partout, même à la Morgue. On finit par découvrir la belle enfant dans un couvent. Elle était déjà fatiguée
nouvel épisode romanesque mit en émoi les nombreux admirateurs de la belle et spirituelle danseuse. Ils apprirent qu’elle av
gnifiantes créatures. Leurs aspirations ne s’élevaient point vers une belle conception d’art qu’elles se seraient efforcées d
86 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
ns l’établissement de leur Opéra la Fête de Bergonce de Botta, et les belles compositions des anciens Poètes tragiques. La for
rebutée des prestiges de la Magie, des esprits forts pour qui la plus belle machine ne serait qu’un jeu d’enfants. Mais Homèr
n qui fut la base de leurs ouvrages, et qui sera toujours l’âme de la belle Poésie, serait souffert encore par des Spectateur
la mode, lui fournissaient trop de preuves journalières du charme des belles machines, pour qu’il négligeât les avantages que
avantages que la Mécanique pouvait procurer à son établissement. Les beaux traits d’Histoire ne sont pas les seuls qui doive
le cours d’une représentation animée, dans des régions enchantées. Ce beau dessein, n’est point une vaine conjecture imaginé
imaginé de plus ingénieux pendant le cours successif des progrès des beaux Arts, mais il n’est pas moins certain que le plai
87 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 7 au 12 mai : Les Plaisirs de l’Isle enchantée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 10 mai 1664 »
fis un dessein courageux De voir ses pompes et ses jeux : Mais, de ce beau Château, l’entrée Ne fut point par moi pénétrée ;
rre. Le troisième jour, aux flambeaux, Un grand Ballet, et des plus beaux , Dont était, en propre Personne, Notre digne Port
88 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87
qualités qui n’ont jamais existé chez nos anciens artistes), les plus beaux temps d’aplomb, d’équilibre, étaient ignorés ; le
ps d’aplomb, d’équilibre, étaient ignorés ; les poses gracieuses, les belles attitudes, les séduisants arabesques, n’étaient p
dû en avoir la preuve convaincante ; il s’est trouvé aussi à la plus belle époque des progrès de la danse, et il n’y a que t
autre pirouette qui est d’une grande difficulté, et qui est d’un très bel effet, est cette autre que j’ai faite : pour cela
ude de la statue de J. Bologne (voyez la fig. i, planc. IX) ; cette belle position est très difficile ; et si l’on n’est po
89 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iv. sur le même sujet. » pp. 129-136
élire et dans le cours de sa convalescence, ne pouvoient le mettre en belle humeur. Le prestige de la liberté et de l’égalité
es accidens graves en seroient les suites, et changeraient bientôt ce beau jour, en un jour de calamité et de deuil. On ne p
, enlever à la France cette troupe d’artistes célèbres, qui, dans les beaux jours de la paix, consacreront leurs plumes, leur
et le goût des accessoires, considéré l’elégance, la richesse, et le bel ordre de cette marche ; que lui resteroit-il de m
ixièmement, septièmement, huitièmement. Avouez, Monsieur, que tant de belles choses réunies par le goût et par le génie des ar
90 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63
plie44. [2] Si la nature ne vous a point favorisé, en vous donnant de beaux bras arrondis et bien faits, vous ne sauriez alor
mière attitude. 44. Très peu de danseurs se sont distingués par la belle manière de faire agir les bras, Cela provient et
en ayant une brillante exécution des jambes, ils peuvent se passer du bel ornement des bras, et s’exempter les difficultés
elle n’est faite de façon qu’elle puisse convenir au tableau, quelque beau qu’il soit, il n’est pas si apparent : ainsi, que
91 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »
xte IV avait tenté d’inspirer à ce Souverain Pontife du goût pour ces beaux établissements, mais Sixte reçut avec assez de fr
ntrée noble qui exprimait leur admiration à la vue d’une Princesse si belle , et d’un Prince si digne de la posséder. Cette Tr
r. Une foule d’Oiseaux a volé pour m’entendre. Je les offre à la plus belle Princesse de la Terre ; puisque la charmante Eury
92 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76
magnificence, et généralement pour tout ce qui portoit l’empreinte du beau . Ces directeurs, prévenus sans doute à l’avance d
avoir une excellente figurante ; mais le charme eut lieu. Rien de si beau , de si séduisant à l’œil et a l’imagination, que
a l’imagination, que de voir vingt jeune Sultanes plus jolies et plus belles les unes que les autres, se disputer par leurs gr
93 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »
voir le Quartier de Paris, Le plus riant qui s’y découvre, Savoir le beau Quartier du Louvre : Et l’on ne l’est pas, encore
ui, des mieux, connaît le Terrain, Du Mont sublime du Parnasse, De ce bel Ouvrage, on doit grâce. C’est elle qui persévéran
st un Marquis de Sourdiac, Lequel, des Fonds de sa Finance, A tiré la belle Dépense Nécessaire dans un tel Cas, De, deux fois
94 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 29 janvier : Le Mariage forcé — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 2 février 1664 »
er leur noble adresse ; Je laisse les Concerts galants, Et les habits beaux et brillants, J’omets les deux Egyptiennes Ou, si
rendait les Gens ébaudis Par ses appas, par sa prestance, Et par ses beaux pas et sa danse ; Enfin, je ne décide rien De ce
95 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 25 septembre : Ballet dansé par le roi à Villers-Cotterêts — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 4 octobre 1665 »
OUVRIER d’ARMÉE, De très illustre renommée ; La Femme, d’aspect assez beau , Du Capitaine du Château, Et (faisant son Éloge e
ui passe pour assez grand PRINCE, Ayant son Épouse avec lui, L’un des beaux ASTRES d’aujourd’hui, Mais qui pour un Autre, et
96 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »
nt on ne manque presque jamais dans les jugements qu’on porte sur les Beaux Arts et sur les talents, de faire descendre ou d’
oche de la Grotesque, autant celle de demi-caractère s’avoisine de la belle , ou de la haute danse : les Bergeries, les Romans
ernier genre du côté de l’expression, chacun sait qu’elle est la plus belle , la plus élégante, mais aussi la plus difficile.
atteintes passagères de volupté, telles qu’on les ressent lorsque la belle nature parée de ses grâces naïves, et aidée de ce
énements tragiques est sans contredit la plus sublime. Tout ce que la belle danse exige des Dupré, des Vestris, celle-ci le d
ême degré doit accompagner le majestueux, l’élégant, le délicat de la belle danse, et cela ne suffit pas encore : il faut, co
97 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39
ter ; car annonceriez-vous dès l’âge le plus tendre, des formes aussi belles , aussi parfaites que celles de l’Apollon ou de l’
et netteté. Travaillez pour acquérir une élévation facile ; c’est une belle qualité chez le danseur, et qui lui est nécessair
au. [12] Ne vous écartez jamais des vrais principes ; soyez amant du beau , et gardez-vous de vous laisser entraîner par l’e
ela on le perdrait. Dans l’art du chant la chose est différente ; une belle voix, de la facilité naturelle dans le gosier, et
antiques propres à la pastorale ; et ces attitudes qui rappellent les belles Bacchantes que l’on voit sur les bas-reliefs anti
ute entière. 17. Trattato della Pittura. C’est, peut-être, le plus bel ouvrage que nous ayons sur cet art divin. Léonard
, sous un maître éclairé, qui surtout l’applique à la connaissance du beau idéal, que ce danseur, dis-je, à mérite égal en d
l pour une composition faite sur un air ; ainsi on dit : il a fait un beau pas sur une telle chaconne, sur une telle gigue.
llent cadences. (b) Le Menuet, la Chaconne et la Gigue, sont les plus beaux genres de pas de la danse de nos anciens maîtres.
98 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200
le comique et la farce avec la même supériorité ; il joint à la plus belle diction le ton et les accents vrais de la nature,
on ; la crainte qu’il a de rester court l’enchaine au milieu des plus belles tirades, et des couplets les plus intéressants ;
urs froids et infidèles, en n’offrant que la charge grossière du plus beau talent, augmentèrent encore les regrets du public
les beautés fugitives de la déclamation, les charmes passagers d’une belle voix, les graces et les contours de la danse ; ce
es êtres rares, qui embellissoient les arts, qui en faisoient le plus bel ornement, et leurs noms, et leurs talons sont pou
nds théâtres de Londres étant fermés pendant quatre à cinq mois de la belle saison, il en profitoit et faisoit des voyages à
le a méprisé tous les secours d’un art étranger ; ses yeux, sans être beaux , disoient tout ce que les passions vouloient leur
Les principes d’un art étranger auroient fait grimacer la nature ; ce beau désordre, qui l’embellit, et que l’art s’éfforce
lus grands avantages, cet acteur, vraiment fait pour être un des plus beaux ornemens de la scène française. Je lui répondis q
99 (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17
la toccata en fa que Bach a écrite pour orgue. Y a-t-il rien de plus beau , dites-le ? Moi Rien de plus beau. La Danseuse Et
e pour orgue. Y a-t-il rien de plus beau, dites-le ? Moi Rien de plus beau . La Danseuse Et qu’est-ce que cela veut dire ? Mo
ait une signification quand la musique même qui nous anime peut être belle et sans pensée ? Moi Parce que nous ne sommes plu
jusqu’à la poitrine et fait avec la jambe droite un pas lent d’un si beau caractère tragique… La Danseuse Oui. Vous compren
z-vous mon sentiment le plus sincère ? La Stratonice est presque plus belle que les plus hauts chefs-d’œuvre du romantisme, e
100 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
e Maître de Musique de l’Église de Saint-Marc, il y fit connaître ces belles compositions. Giovenelli [Giovanelli] Teofilo, et
onservées de la Danse des Anciens, et par les idées que fit naître la belle fête de Bergonce Botta, ce genre de Spectacle par
é, à la décoration, et au surplus de l’ensemble83? Telles étaient les belles parties de ces Spectacles superbes consacrés à la
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