Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’
Art
La Danse honorée par Auguste fit les plus grand
par Tibère, elle devint un plaisir défendu, qui n’eut besoin que d’un
art
médiocre pour plaire. Les Patriciens donnèrent un
venus les Commensaux des Romains, mêlés dans les familles, montrant l’
art
et l’exerçant conjointement avec leurs élèves, to
rçut plus de distance entre l’Artiste, qui aurait dû seul professer l’
art
, et le Citoyen qui n’aurait dû que l’encourager e
pour les effets, entre les honneurs que l’on fait bien d’accorder à l’
art
du Théâtre, et la familiarité qu’on fait très mal
ore les succès, plus les applaudissements, les distinctions élèvent l’
art
, et plus il s’achemine vers la perfection. Son ai
espoir de la gloire. La familiarité au contraire, sans trop honorer l’
art
, dissipe, énerve, perd l’Artiste. Que peut-on esp
n honorait les uns. On courut, on idolâtra les autres. À mesure que l’
art
baisse, le goût s’altère. Les Romains de la Cour
issipation continuelle, au sein de l’infamie et de la prostitution, l’
art
aurait-il pu éviter sa chute ? Il n’y a point de
forts dont l’homme est capable. Remarquons ici cependant, 1°. que les
arts
ne tombent presque jamais qu’après qu’ils sont mo
au plus haut point de gloire ; 2°. que la Danse semblable aux autres
Arts
qui devinrent si florissants sous l’empire d’Augu
ns point d’en trop faire ; et qu’on jette les yeux sur l’histoire des
Arts
, on verra que nous ne sommes encore à cet égard q
mœurs comme sans conséquence dans les gens à talents ? La perte de l’
art
serait dès lors infaillible. Sa proscription sous
ses, les bienfaits, les honneurs seront toujours nuisibles à tous les
Arts
, s’ils ne sont en proportion de la conduite, des
bibliolhèque de Garrick tous les ouvrages anciens qui traitent de cet
art
; j’appris à la danse muette ; à articuler ; à ex
ffections de l’âme ; mes soins et mes succès la placèrent au rang des
arts
imitateurs ; mais après cinquante années d’études
ous entretiendrai des deux causes qui s’opposent à la perfection de l’
art
pantomime, et dont les difficultés sont telles, q
e peint les passions et mérite alors d’étre rangée dans la classe des
arts
imitateurs. En admirant l’immensité des chefs-d’o
, le charme et la puissance de l’éxpréssion ; il y trouvera encore, l’
art
de placer, de distribuer, de groupper les personn
uvent, et des passions qui les agitent. En vous entretenant des beaux
arts
, je ne prétends pas, Monsieur, me donner un air s
housiasme. Les Savans, dit Quintillien, connoissent les principes des
arts
; les ignorants en éprouvent les effets ; la phra
emagne et en Angleterre, ont développé le goût inné que j’ai pour les
arts
. Le spectacle ravissant que m’offrirent les plus
et épura mes connoissances ; je les tournai toutes au progrès de mon
art
, et c’est à la peinture que je dois une partie de
la danse travaillent de concert, les effets que produisent, ces deux
arts
réunis deviennent sublimes, et leur magie enchant
t en jettant plus de clarté dans la démonstration des principes : cet
art
m’a enseigné à demêler les causes qui s’opposent
rmation de chacun d’eux. Je désire, Monsieur, pour les progrès de mon
art
que ceux qui se destinent à la danse et à la comp
i observée ; qu’ils sachent enfin que sans l’amour et étude des beaux
arts
, ils ne pourront enfanter que des ouvrages imparf
variété, et de cette imitation de là nature, qui est l’âme des beaux
arts
. Il est tems de vous parler des deux obstacles, q
nt par leurs talens l’admiration d’un peuple enthousiaste, et ami des
arts
; ces tristes monuments n’étoient éclairés que pa
elles, et je les conjurai de vouloir me dévoiler les mystères de leur
art
enchanteur ; je leur demandai si le genre de leur
faitement, parcequ’il y avoit. plusieurs écoles, où l’on enseignoit l’
art
de la saltation, qui n’est autre chose que l’art
où l’on enseignoit l’art de la saltation, qui n’est autre chose que l’
art
du geste ; ces écoles étoient fréquentées par les
de la sculpture, et annoncoient invariablement la perfection que ces
arts
avoient atteint sous le règue d’Auguste. Je m’éve
Avant-propos. Lorsque je me proposai d’écrire sur un
art
, objet constant de mes études et de mes réflexion
rincipes consacrés par leur ancienneté. Lorsqu’on a vieilli dans un
art
dont on a dès l’enfance adopté et pratiqué les ru
e qui sépare le mécanisme du métier, du génie qui le place à côté des
arts
imitateurs ; c’étoit m’exposer à la mauvaise hume
satyre de ceux pour qui j’écrivois. Cependant, comme dans tous les
arts
les observations et les principes puisés dans la
ar des artistes dont le goût et l’imagination étant au dessus de leur
art
, se trouvèrent bien supérieurs au sentiment de l’
été traduites en Italien, en Allemand et en Anglois. La gloire de mon
art
, mon âge, et d’assez nombreux et brillans succès,
En la renfermant dans l’acception seule du mot, la danse n’est que l’
art
de former avec grâce, précision et facilité des p
mesures donnés par la musique, comme la musique elle-même n’est que l’
art
de combiner des sons et des modulations propres à
e maître de ballets s’élançant au de là des bornes du matériel de son
art
, cherche dans ces mêmes passions, les mouvemens e
s plus étonnans. On sait jusqu’où les Pantomimes anciens poussèrent l’
art
d’émouvoir par le geste. Je me permettrai même
l’instant que je m’en occupai, et combien mes premières idées sur cet
art
étoient déjà loin de celles qu’on en avoit alors
ue pas : je sentis que la danse en action pouvoit s’associer tous les
arts
imitateurs et le devenir elle-même. Dèslors, av
que celui des oreilles, je conçus qu’elle devoit s’associer avec les
arts
qui flattent le plus la vüe. La peinture, l’archi
études. Je ne composai plus un ballet que les règles de ces différens
arts
n’y fûssent scrupuleusement observées, chaque foi
d’une correspondance dans la quelle je passai en revüe les différens
arts
qui ont des rapports avec la danse en action. C
mitié eûssent été vraisemblablement perdus pour le public et pour les
arts
, sans une circonstance aussi honorable qu’imprevu
rapportent des objets précieux propres à enrichir les sciences et les
arts
, le commerce et l’industrie, mais que des obstacl
stacles, et je prouverai qu’ils ne peuvent être vaincus. Ils sont à l’
art
des ballets en action ce que les colonnes d’Hercu
dans leurs temps ! mais à peine les connoît-on ; est-ce la faute de l’
art
? est-ce la leur ? Un ballet est un tableau, ou p
Si la nature lui a donné ce feu et cet enthousiasme, ame de tous les
arts
imitateurs, l’immortalité ne peut-elle pas lui êt
ont suivis auroient eu des principes, et l’on n’auroit pas vu périr l’
art
de la pantomime, et du geste, portés jadis à un p
is à un point qui étonne encore l’imagination. Depuis la perte de cet
art
, personne n’a cherché à le retrouver, ou à le cré
Plus hardi qu’eux, peut-être avec moins de talens, j’ai osé deviner l’
art
de faire des ballets en action ; de réunir l’acti
t mes succès semblent m’autoriser à satisfaire votre curiosité sur un
art
que vous chérissez, et auquel j’ai consacré tous
nt été que de foibles esquisses de ce qu’ils peuvent être encore. Cet
art
enfant du génie, et du goût peut s’embellir, se v
ir, se varier à l’infini. L’histoire, la fable, la peinture, tous les
arts
se réunissent pour tirer leur frère, de l’obscuri
, dans les différentes cours de l’Europe, feroient soupçonner que cet
art
(qui n’étoit rien encore) loin d’avoir fait des p
ssade et de si mal entendu à l’exécution. Je pense, Monsieur, que cet
art
n’est resté dans l’enfance, que parce qu’on en a
’expression et de caractère, c’est moins, je le répète, la faute de l’
art
, que celle de l’artiste : ignore-t-il que la dans
le de l’artiste : ignore-t-il que la danse unie à la pantomime est un
art
d’imitation ? Je serois tenté de le croire, puisq
chemins qui conduisent aux différentes figures ; à peine connoit-on l’
art
de déguiser les vieilles choses, et de leur donne
. Voilà, dis-je, une scène, qui doit offrir un beau désordre, et où l’
art
du compositeur ne doit se montrer que pour embell
Des critiques de mauvaise humeur, et qui ne connoissent point assez l’
art
pour juger de ses différents effets, diront que c
ter la fureur de l’ennemi qui les poursuit ? non, sans doute ; mais l’
art
est de savoir déguiser l’art. Je ne prêche point
! mais à peine les connoît-on ; ce n’est pas néanmoins la faute de l’
Art
. Un Ballet est un tableau, la Scene est la toile,
ici, j’ose le dire, plus d’obstacles à surmonter que dans les autres
Arts
; le pinceau & les couleurs ne sont pas dans
és, & ne durer qu’un instant ; en un mot, il doit faire revivre l’
Art
du Geste & de la Pantomime, si connu dans le
; mes succès semblent m’autoriser à satisfaire votre curiosité sur un
Art
que vous chérissez, & auquel je consacre tous
ésent que de foibles esquisses de ce qu’ils peuvent être un jour. Cet
Art
entiérement soumis au goût & au génie, peut s
, dans les différentes Cours de l’Europe, feroient soupçonner que cet
Art
, loin d’avoir fait des progrès, a perdu beaucoup
de si mal entendu souvent à l’exécution. Je pense, Monsieur, que cet
Art
n’est resté dans l’enfance, que parce qu’on en a
expression qui en est l’ame, c’est moins, je le répete, la faute de l’
Art
que celle de l’Artiste : ignoreroit-il que la Dan
e de l’Art que celle de l’Artiste : ignoreroit-il que la Danse est un
Art
d’imitation ? je serois tenté de le croire, puisq
chemins qui conduisent aux différentes figures ; à peine connoît-on l’
Art
de déguiser les vieilles choses, & de leur do
Voilà, dis-je, une Scene qui doit offrir un beau désordre, & où l’
Art
du Compositeur ne doit se montrer, que pour embel
critiques de mauvaise humeur, & qui ne connoissent point assez l’
Art
, pour juger de ses différents effets, diront que
ature. Convenez donc avec moi, Monsieur, que la symmétrie, fille de l’
Art
, sera toujours bannie de la Danse en action. Je d
iter la fureur de l’ennemi qui les poursuit ? non sans doute : mais l’
Art
est de savoir déguiser l’Art. Je ne prêche point
i les poursuit ? non sans doute : mais l’Art est de savoir déguiser l’
Art
. Je ne prêche point le désordre & la confusio
Chapitre II. Des moyens qui conduisent à la connaissance des
Arts
Il y a une affinité réelle entre tous les Arts
la connaissance des Arts Il y a une affinité réelle entre tous les
Arts
; une espèce de chaîne les rapproche tous et les
, le souvenir du père et des frères. Il en est au surplus de tous les
Arts
, comme de toutes les Sociétés qui se sont formées
sont par habitude, les échos de leurs pères. On a de même la clef des
Arts
, lorsqu’on sait remonter à leurs sources primitiv
ort qui la fait mouvoir, et tous les hommes en général, qui, dans les
Arts
dont ils s’occupent ou dont ils s’amusent, ne che
Dès qu’une fois, au contraire, on a connu les sources primitives des
Arts
, il semble que leur Temple s’ouvre : le voile qui
sa considération, ses plaisirs et sa gloire. L’Histoire raisonnée des
Arts
, est donc leur vraie, leur utile, et peut-être le
nts au travail ; je ne peux vous donner de meilleur conseil, dans cet
art
, que celui que donnait un grand peintre a ses élè
sacrifie entièrement à elle11. Il est difficile de réussir dans notre
art
, qui présente bien des obstacles à surmonter ; ca
ôté : des danseurs et des peintres aussi bornés que ceux-là dans leur
art
, ne pourront jamais être considérés comme des art
conseils, sera en droit de plaire et possédera tout le charme de son
art
qui consiste à intéresser le spectateur, en lui f
tre danse, que vous avez vaincu les plus grandes difficultés de votre
art
, et que cet exercice vous est naturel : le comble
s de votre art, et que cet exercice vous est naturel : le comble de l’
art
est de cacher l’art20. Une fois possesseur de cet
demandes, par des questions ; raisonnez librement avec lui sur votre
art
; dussiez-vous vous tromper, ne rougissez jamais
L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les
arts
, les seuls juges à considérer, doivent servir à p
0… » Dorat. 8. Il faut se livrer avec transport à l’étude de l’
art
qu’on veut professer ; sans cela on sera confondu
e faire exécuter, prétendant par là refondre les vrais documents de l’
art
, qu’ils ne faisaient que détruire. 10. Cependan
so vinta da lor cedè natura. » [traduction] Metastasio. 13. L’
art
de la danse est très exigeant : malgré les dons d
maintenir souvent en équilibre ; car sans cela on le perdrait. Dans l’
art
du chant la chose est différente ; une belle voix
esoin d’un travail aussi opiniâtre pour conserver ce que l’on sait. L’
art
du danseur, comme tous ceux d’exercice, ne jouit
r cette observation montre jusqu’où va son savoir et prouve combien l’
art
de la danse est difficile. Tous ceux qui professe
s son nom. Nos maîtres d’école de danse auront aussi introduit dans l’
art
cette expression, à raison des tableaux ressembla
contraste des oppositions, ont en quelque sorte rendu naturel à notre
art
le mot arabesque. Je puis me flatter d’avoir été
Pittura. C’est, peut-être, le plus bel ouvrage que nous ayons sur cet
art
divin. Léonard de Vinci, son auteur, fut un de ce
e, mathématicien, architecte, ingénieur hydraulique, excellent dans l’
art
de modeler les figures et l’un des plus grands pe
e le danseur qui aura été assez heureux pour joindre à l’étude de son
art
celle du dessin, sous un maître éclairé, qui surt
favoris de Terpsicore, ne font autre chose qu’anéantir et dégrader l’
art
de la danse. Je veux bien que celui qui a la stat
anse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens ; notre
art
n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la m
). » [NdE J. G. Noverre, art. « Courante », Encyclopédie méthodique.
Arts
académiques, Paris, Panckoucke, Liège, Plomteux,
i. Ces observations, à l’égard du mécanisme de certaines parties de l’
art
, et surtout celles faites sur les constructions p
te et la moins susceptible de l’impression de la musique. « Ces deux
arts
sont frères, et se tiennent par la main ; les acc
le plaisir qui résulte de l’harmonie et de l’intelligence de ces deux
arts
, enchaîne le spectateur, et lui fait éprouver ce
t. » [NdE J. G. Noverre, art. « Courante », Encyclopédie méthodique.
Arts
académiques, Paris, Panckoucke, Liège, Plomteux,
Dauberval. « Polymnie (a) a du geste enseigné le langage, « Et l’
art
de s’exprimer des yeux et du visage. » Danchet.
Danchet. (a) Cette Muse inventa aussi la Chironomie, qui signifie
art
de faire avec grâce les gestes et les mouvements
corps, une âme, un esprit, un visage. » Le poète a rendu hommage à l’
art
choréographique des Noverre, des Dauberval et des
ragon, sa nouvelle épouse. Ce fut vers la fin du xve siècle. (Voyez
Art
. Ballet, Encyclopédie ).
je me permettrai de vous faire quelques observations relatives à cet
art
, et particuliérement sur la manière leste et friv
les beautés. Le goût exagéré est-il bon, est-il utile au progrès des
arts
? le goût exclusif est-il sage ? je ne le peux cr
te de quelque genre qu’il soit, lorsqu’il est embrâsé du génie de son
art
, ne puisse exercer sa plume et ses pinceaux sur d
hommes doués d’une organisation parfaite peuvent juger sainement des
arts
, sans les avoir étudi2s. Les sensations vives qu’
stime quelle mérite. D’autres hommes, et ils sont rares, étudient les
arts
sans les exercer ; mais en examinant la route qu’
ont à surmonter, avant de pouvoir atteindre ce but commun à tous les
arts
, l’imitation de la nature ; ces hommes, dis-je, s
gens qu’ils n’ont point oublié, que la critique est aisée, mais que l’
art
est difficile. Ne voulant point resserrer les lim
’elles soient sont suffisantes pour prouver l’empire du génie sur les
arts
. Examinons maintenant notre manière leste de pron
s-d’œuvre de la musique, et voyons si la nation qui aime le mieux cet
art
, et qui est la plus enthousiaste, est celle qui l
jorité du public, fréquentoit les spectacles, moins par goût pour les
arts
que par ton et par désœuvrement ; que cette foule
oître cet amour du travail si nécessaire aux succès des talens et des
arts
. Ce fut alors que l’imagination vint au secours d
clairer ses semblables et à leur inspirer le goût des sciences et des
arts
, dont il étoit devenu le professeur et l’oracle.
r la musique, et les progrès qu’ils ont faits successivement dans cet
art
depuis plusieurs siècles ; car ils composoient sa
ennui, enfant de la paresse ; tout se réunissoit pour faire chérir un
art
, dont le moindre effet est de suspendre les peine
eux ? Après bien des combinaisons, ils auront préféré la musique, cet
art
cosmopolite, qui ouvroit à leurs malheureux rejet
leur dignité et de varier leurs jouissances, ont appellé chez eux les
arts
et les talens, et fait principalement de la musiq
’on aime le mieux la musique. Vous en voyez la raison ; c’est que cet
art
est un besoin pour ces peuples, comme le commerce
leur permet pas de se livrer. En voilà bien assez, Monsieur, sur un
art
dont j’ignore absolument les principes, mais dont
dessous du sentiment, et les dissertations les plus savantes sur cet
art
, ne valent point les plaisirs et les jouissances
eri del Griselinia .) [1] Le chant et la danse une fois connus, ces
arts
servirent à célébrer l’Être Suprême. Les Égyptien
qu’exécutaient Pylade et Bathyle, les deux premiers instituteurs de l’
art
des pantomimes. Trajan bannit ces belles représen
er ce Traité1. Peut-être que l’étude réfléchie que j’ai faite sur cet
art
, que je professe, l’application, les soins que j’
rs la satisfaction d’avoir été le premier à donner les documents de l’
art
du danseur, en attendant qu’un autre, plus éclair
carrière. [3] Noverre 2, le restaurateur des ballets d’action et de l’
art
de la pantomime, a posé les principes qui doivent
siteurs ; il a prescrit des règles aux mimes ; il a aussi écrit sur l’
art
, proprement dit, de la danse ; mais ses instructi
ctions à cet égard, se bornent à quelque conseil sur la poétique de l’
art
et à quelques légères observations sur son mécani
erait pas pour nous aujourd’hui d’une bien grande utilité ; car notre
art
, depuis l’époque où il a écrit, est entièrement c
ux applaudissements, verront avec plaisir l’hommage que je rends à un
art
si aimable, si gracieux, si séduisant, en démontr
ocres que des spectateurs sans connaissance. La danse est en effet un
art
difficile, et qui ne peut pas être apprécié par t
L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les
arts
, les seuls juges à considérer, doivent servir à p
elle, et de mépriser ses arrêts, finit par être reconnu. Heureux les
arts
, s’écriait un ancien, s’ils n’étaient jugés que p
On ne saurait trop recommander aux jeunes gens qui se destinent à cet
art
d’imitation, la vue des chefs-d’œuvre de la peint
rits de ces hommes, qui ont employé tant de veilles pour l’amour de l’
art
de Terpsicore qu’ils ignoraient, nous sont parfai
alu pour nous, que ces ouvrages composés pour la simple poétique de l’
art
, eussent été remplacés par quelque bon traité thé
e que je traite ; je veux laisser tout l’honneur du succès à ces deux
arts
; il ne me suffit pas de plaire aux yeux, je veux
10 avril 1922. Comme quoi la danse est un
art
— ce qui s’en suit —. Un centenaire français célé
centenaire français célébré en Russie. La danse est-elle ou non un
art
? Aucun doute sur la réponse affirmative. Nous vo
-elle moins favorisée que ce genre violent mais borné ? Cependant, si
art
il y a, cet art doit comporter une esthétique qui
risée que ce genre violent mais borné ? Cependant, si art il y a, cet
art
doit comporter une esthétique qui lui soit propre
re première, une technique, voire mainte technique. « La danse est un
art
, car elle obéit à des règles », a judicieusement
d’opéra ou bien celle de rites égyptiens, qu’importe ! Le principe d’
art
modifie, déforme ou transfigure cette matière. Le
iant le ridicule que voilà une des plus prodigieuses découvertes de l’
art
théâtral et dont la portée esthétique est encore
En définitive, nous sommes d’accord sur l’essentiel : la danse est un
art
; elle a droit d’être jugée comme tel au lieu d’ê
eu d’être escamotée. Mais la danse théâtrale est encore et surtout un
art
français. Ce sont les Russes qui sont venus un jo
tre, œuvre qui jusqu’à nos jours constitue le fonds impérissable de l’
art
chorégraphique russe. Il affirma le système du gr
tion qu’il personnifia. Mais pour que cette floraison magnifique d’un
art
qui lamentablement s’étiolait sur son sol natal,
Chapitre I. De l’utilité de la Théorie dans tous les
Arts
. Il est des points fixes d’où tous les Arts son
a Théorie dans tous les Arts. Il est des points fixes d’où tous les
Arts
sont d’abord partis et un but permanent auquel il
te, et que la théorie est inutile. Elle sera toujours la boussole des
Arts
: en montrant les points cardinaux de la route, e
et la rend sûre. Le talent dénué de la connaissance approfondie de l’
Art
, nous a donné Rotrou : la théorie seule, n’a pu f
: les deux ensemble ont produit P. Corneille11. Pour exceller dans un
Art
, il faut donc, non seulement les dispositions dis
re école, parvienne au premier rang par son exécution. Celui qui de l’
art
de la danse ne possède que la théorie, ne sera ja
s d’exécuter, et par conséquent de réussir et de se distinguer dans l’
art
qu’il enseigne. Un élève qui sortira des mains d’
, manquera d’abord de perfection, il ne possédera pas l’esprit de son
art
, sa danse sera froide, sans expression, sans âme
pourra jamais intéresser ni plaire71. [2] Le maître qui a exercé son
art
, et à qui une longue expérience donne des moyens
leçons, en donnant à l’élève l’esprit, le sentiment, le charme de son
art
, pour en faire un artiste accompli76. Il faut qu’
e trouvai en lui une autre manière de démontrer dans ses leçons, et l’
art
de la danse me parut changé. J’y découvris un cha
rseille, etc., me firent acquérir de nouvelles connaissances dans mon
art
(le danseur doit beaucoup voir et bien examiner),
élevé à Terpsicore, que je vis jusqu’à quel haut degré était porté l’
art
de la danse (b). M. Gardel, le premier des choréo
ace des premiers danseurs, se sont adonnés à la démonstration de leur
art
et ont fourni de très bons élèves. Mais de pareil
ngt-quatre ans, le danseur doit avoir acquis tout le mécanisme de son
art
, et il doit posséder l’exécution la plus brillant
us brillante dont ses moyens seront susceptibles. Ce n’est pas dans l’
art
de la danse, que la valeur doit attendre le nombr
sse montrer des dispositions pour imaginer, le maître savant dans son
art
doit le faire exercer dans la composition des pas
édicis rallumeront le flambeau du goût. Ces illustres protecteurs des
arts
les rassemblèrent à Florence. Ils y parurent en f
rent pour la troisième fois les brillantes productions du génie ; les
arts
prirent de nouveau la fuite, Rome fut saccagée, F
s tableaux variés de la belle nature, et les chefs-d’oeuvre des beaux
arts
. Enfin après un long intervalle ils trouvèrent en
eau du Monarque. Le génie et le goût s’empressèrent à le bercer ; les
arts
et les talents amusèrent ses premières années, le
ire un nouvel effort pour immortaliser le règne de ce Prince ; et les
arts
se montrèrent à sa cour entourés du brillant cort
les objets qui ne se déroboient pas à ses rayons bienfaisans ; chaque
art
, chaque science eût ses modèles. Ce goût, cette é
oient pour s’y former, et pour y jouir du spectacle pompeux des beaux
arts
. Toutes ces merveilles avoient été préparées par
rseurs de ce beau règne, et tous deux s’empréssèrent à encourager les
arts
renaissants. Richelieu fonda l’Académie Française
par le goût, et l’imagination. Mazarin voulant hâter les progrès de l’
art
, et le tirer de son apathie ; fit venir à grands
ion les a conservés malheureusement trop longtems pour le progrès des
arts
. Marazin fit construire au Château des Tuilleries
re des machines, le plus vaste et le plus beau de l’Europe ; tous les
arts
s’empressèrent de l’embellir et d’y déployer leur
ande partie par M. le Marquis De Sourdéac Ce beau monument élevé aux
arts
n’existe plus, l’inconstance et la frivolité ont
occupoit de tout et qui ne perdoit point de vüe les progrès des beaux
arts
, auroit ardemment desiré de venir au secours de l
l’agrément et des charmes quelles répandent. On ne connoissoit pas l’
art
varié des figures ; elles étoient toutes paralell
e musique traînante n’offroient que la monotonie de la tristesse. Ces
arts
enfans du plaisir et de la gaité avoient renoncé
méchanique fut le jeu de son enfance ; il appliqua une partie de cet
art
aux machines propres aux théâtres ; genre inconnu
qui convient à l’opéra, puisque ce magnifique spectacle est celui des
arts
, et qu’ils doivent s’y montrer tous à la fois. C’
t qu’ils doivent s’y montrer tous à la fois. C’est donc à cet ami des
arts
que ce spectacle doit toutes les machines étonnan
France un accroissement de prospérité et de grandeur, promettoit aux
arts
et aux sciences, au commerce et a l’industrie, un
u Mécène seconda l’amour que l’Auguste de la France portoit aux beaux
arts
. Aussi jaloux de la gloire de son maitre que de l
nt à l’éclat d’un empire et au bonheur de ses sujets, de caresser les
arts
, de protéger les lettres, d’encourager les scienc
les élèves qui remportoient à Paris les premiers prix dans ces trois
arts
. Ils y étoient nourris, entretenus et servis aux
s, c’est encore aux soins de ce sage Ministre, et à son goût pour les
arts
, les lettres et les sciences que l’on doit l’obse
e du Roi, le bonheur du peuple, et l’illustration des sciences et des
arts
. Cet homme rare et d’un mérite extraordinaire eût
r le théâtre. Cette association, ce mélange intéressant qui prête à l’
art
une heureuse variété est entièrement dû au goût d
de Flore le 13. Février 1669. On attribue l’abandon qu’il fit de cet
art
à l’impression qu’il éprouva lorsquil entendit, c
re qu’une considération aussi puissante le détermina à renoncer à cet
art
sans cesser de l’aimer. Louis quatorze n’avoit pa
oit cultivée qu’à la cour, et le Roi s’étant déclaré on faveur de cet
art
, qu il exercoit avec succès, il étoit de la polit
de tant de gout et de magnificence, à une époque où les sciences, les
arts
et les lettres avoient acquis tant de splendeur,
uirent par une foule de chefs-d’oeuvre des titres à la gloire, où cet
art
et celui de la sculpture rivalisoient. en talons
lie du jour ; ils sont suivis avec une espece de fureur, & jamais
Art
ne fut plus encouragé par les applaudissements qu
er d’après nos usages, que pour satisfaire au plaisir que procure cet
Art
. La plus petite troupe de Province traîne après e
en au-delà de ce qu’ils savent, & qu’ils touchent aux bornes de l’
Art
. Le Public de son côté aime à se faire une douce
qui se livrent au Théatre. Les applaudissements sont les aliments des
Arts
, je le sais, mais ils cessent d’être salutaires,
é diminue. La Peinture & la Danse ont cet avantage sur les autres
Arts
qu’ils sont de tous les Pays, de toutes les Natio
ent entendu, & qu’ils font par-tout une égale sensation. Si notre
Art
, tout imparfait qu’il est, séduit & enchaîne
un beau Ballet est la nature même, embellie de tous les charmes de l’
Art
. Si de simples images m’entraînent à l’illusion ;
rmateur du faux goût & des habitudes vicieuses qui ont appauvri l’
Art
; mais qu’il paroisse dans la capitale. S’il veut
ous à la Pantomime noble ; n’oubliez jamais quelle est l’ame de votre
Art
; mettez de l’esprit & du raisonnement dans v
ons. « Renoncez à cette imitation servile qui ramene insensiblement l’
Art
à son berceau ; voyez tout ce qui est relatif à v
z-vous à les étudier ; que vos Ballets soient des Poëmes ; apprenez l’
Art
d’en faire un beau choix. N’entreprenez jamais de
serez affectés & remplis de vos modeles. Portez l’amour de votre
Art
jusqu’à l’enthousiasme. On ne réussit dans les co
; votre ame est-elle insensible ? renoncez au Théatre ; abandonnez un
Art
qui n’est pas fait pour vous. Livrez-vous à un mé
J e vous ai parlé, Monsieur, dans ma précédente, du triomphe des
arts
; j’en ai fixé la brillante époque au beau siècle
e taisois sur les succès longs, et constants, que les sciences et les
arts
obtinrent en Egypte. Une foule de chefs-d’oeuvre,
fameux par ses monumens et par ses loix, et qui a été le berceau des
arts
, des sciences, et des mystères. On sait que ce pa
te description, on ne peut douter de l’antiquité des sciences, et des
arts
; et il est naturel de penser qu’à peine sortis d
a l’Egypte, et se réfugia à Athènes, qui devint la ville favorite des
arts
, et des sciences. Chacun de ces arts s’empressa
ui devint la ville favorite des arts, et des sciences. Chacun de ces
arts
s’empressa à l’envi à lui donner de la célébrité
oule dans ce premier âge, que l’on peut appeller l’âge d’or des beaux
arts
; leurs talens étoient couronnés et par les succè
e de sa gloire et de son bonheur à l’amour qu’il avoit pour les beaux
arts
. Les Grecs ne bornoient point leurs récompenses a
phe ; ils y ajoutoient des pensions considérables, et préparoient aux
arts
et aux sciences des retraites agréables ; tels ét
de sa splendeur à la protection, qu’il accordoit aux sciences et aux
arts
. Une grande injustice commise par un gouvernement
traste dur, et choquant dans une République surtout enthousiasmée des
arts
et des sciences, et qui s’en étoit déclarée si ha
our célébrer vos charmes et vos vertus. Les hommes qui chérissent les
arts
, (et vous savez, Madame, qu’il en existe encore),
en Europe, et regarder comme les souverains juges des productions des
arts
, tremblent sur les suites funestes de la guerre q
re. Prenons Boucher pour exemple. Ce peintre, né avec le génie de son
art
, revient de Rome ; il annonce un beau talent. Les
n’est pas étonnant, que les vrais amateurs craignent la décadence des
arts
et appréhendent que l’empire de la mode et le tri
uleur de rose. Je reviens aux amateurs. Ils aiment également tous les
arts
. Ils gémissent à la vue de ces productions bizare
liefs et pouvoient être supportables. Dailleurs, ce qui convient à un
art
ne convient pas toujours à un autre. Il faut, don
regards sur la nature ; qu’ils n’oublient point qu’elle est mère des
arts
; qu’elle ne les égara jamais ; qu’elle rejette t
onc de suivre les conseils précieux de tous ceux qui embéllissent les
arts
; qu’ils les sollicitent avec autant d’ardeur que
res, et qui n’annoncent, en général, que le radotage et l’enfance des
arts
imitateurs. Je sais qu’il y a bien des peines à s
urmonter ; mais l’application et la modestie réunies à l’amour de son
art
et à la passion de la gloire, brisent et renverse
our. Ce que je viens de dire d’après les amateurs, s’étend à tous les
arts
imitateurs : je n’en excepte ni la musique ni la
rt. Dans un autre moment je m’étendrai plus au long sur la danse. Cet
art
intéressant mérite bien son chapitre. Au reste, M
n’avoient en vue que l’état actuel de la poésie, et la décadence de l’
art
dramatique ; mais les autres arts soutiennent leu
l de la poésie, et la décadence de l’art dramatique ; mais les autres
arts
soutiennent leur ancien éclat. La musique et les
ts n’ont-ils point franchi leur étroite et ancienne limite ? ces deux
arts
ne se sont-ils pas élevés rapidement à la perfect
e. Deux célèbres peintres en miniature ont dépassé les limités de cet
art
, et en ont fixé le point de perfection au quel il
injustice de croire que le flambeau du génie ne brille plus pour les
arts
, et de s’imaginer que la sculpture et l’architect
itecture ne peuvent rien produire de beau. Nous avons dans ce premier
art
des hommes justement célèbres ; il ne seroit pas
encore à la gloire de la nation. Mais il faut, Madame, que ces deux
arts
majestueux et imposants soient favorisés par d’he
onstances, il reste concentré et il est perdu pour l’illustration des
arts
et pour l’honneur de la patrie. La flamme du géni
lques réfléxions de mes amateurs. Ils prétendent que la décadence des
arts
ne peut être attribuée, en général, qu’aux capric
nnêteté ; elle ouvrira la porte aux mœurs exilées ; elle ramènera les
arts
à leurs anciens principes. Ceux qui les cultivent
utes les femmes de l’Europe. Voilà, Madame, ce que les amateurs des
arts
m’ont dit ; voilà ce que les hommes les plus dist
Introduction L’
art
de la danse attira, dans les siècles les plus rec
ersuader aujourd’hui les merveilles que nous en trace l’histoire. Cet
art
, considéré comme faisant partie de l’éducation, a
de l’âme, à la cure desquelles sont impuissants tous les secours de l’
art
d’Hippocrate. On voit rarement des atrabilaires e
t la manière de composer notre maintien suivant les usages reçus, cet
art
n’influe beaucoup sur les opérations de l’esprit.
raction des muscles. C’est avec raison que les mythologistes font les
arts
enfants du même père. Euterpe est tellement liée
de la danse. Je pourrais apporter en preuve de l’intimité de ces deux
arts
quelques exemples de jeunes gens qui, par un défa
pes, et qui aient un jugement sain ; car il est bon de savoir que cet
art
a ses charlatans comme tant d’autres, et qu’il n’
trop souvent indécents qui blessent la bienséance. Les effets de cet
art
sur le physique de certains individus sont infini
té élémentaire, je crois lui fournir des moyens d’instruction dans un
art
qui, sous tous les rapports et à tant d’égards, e
Chapitre I. Renaissance des
Arts
La Grèce si longtemps florissante vit passer sa
gtemps florissante vit passer sa splendeur chez les Romains, avec les
Arts
qu’ils lui ravirent. Rome seule dès lors devint l
on. Les ténèbres de l’ignorance prévalurent sur la faible lumière des
Arts
. Elle s’éteignit. Ils disparurent, et l’Europe en
pur la suivit, l’Europe fut éclairée. On pourrait peut-être dire des
Arts
et de la gloire ce que les Poètes racontent d’Alp
s campagnes de la Sicile, qu’Aréthuse vient d’embellir. Tels sont les
Arts
. Ils s’évanouissent aux yeux des Nations que la g
qui arrête l’esprit, et que le génie ne peut franchir. L’origine des
arts
imitateurs, et l’époque de leur naissance n’ont p
je me bornerai à chercher dans celle de l’homme le principe inné des
arts
et des connaissances humaines. Oui, c’est dans l
s positions même les plus forcées : ce sont eux qui établissent, sans
art
et sans étude, ce que l’on nomme le centre de gra
sources fécondes, où les hommes puisèrent les prémiers principes des
arts
, et des sciences. Le désir d’imiter les occupa sa
ance. La mélodie, ce chant naif, et touchant qui n’emprunte rien de l’
art
et qui doit tout au goût et à la nature a surnagé
, et embellit la musique par ce clair-obscur, qui est l’âme des beaux
arts
. Le premier homme qui fit un air, le composa sans
sin est le corps inanimé de la peinture, les couleurs, employées avec
art
, en sont, l’ame et la vie. Car si l’on étendoit v
s heures de travail. On ne peut fixer l’époque de la naissance de cet
art
difficile et divin. L’invention en est attribuée
le n’offre qu’une agréable fiction, et ne conclut rien en faveur de l’
art
, et de son origine. Cependant on est autorisé à c
e, les Antigénide, les Anaxénor, les Archiloque, et les Thimothée ; l’
art
de la saltation et du geste, les Prothée, les Bat
eront en vénération, tant qu’il y aura des hommes qui cultiveront les
arts
, et les lettres. Il me seroit facile d’ajouter au
st possible, son éxistence. Personne ne contestera, je crois, que les
arts
et les sciences n’ayent été longtems foibles et l
et comme si un coup électrique eût animé tous les hommes, bientôt les
arts
et les sciences se montrèrent en Egypte, avec aut
u temple de l’immortalité. Si je n’ai rien dit de l’architecture, cet
art
majestueux et imposant ; c’est que je n’ai pas cr
sant ; c’est que je n’ai pas cru pouvoir la ranger dans la classe des
arts
imitateurs. Je sais qu’elle emprunte plusieurs ch
ancienneté. On peut dire que son origine ainsi que celle de tous les
arts
se perd dans la nuit des tems. En voilà bien asse
j’entrasse dans des détails plus circonstanciés sur les éléments de l’
art
dont j’ai voulu simplement tracer avec rapidité l
e qui exécute et du compositeur habile qui asservit à la magie de son
art
les difficultés les plus indomptables. Je le sens
amusement. Par la danse, j’avoue que je n’entends pas simplement cet
art
mécanique qui consiste à remuer alternativement l
lutions que les danseurs médiocres regardent comme la perfection de l’
art
, et qui n’en sont que le commencement. La danse,
er aux théâtres ; je veux parler enfin de cette pantomime expressive,
art
connu, si chéri des Romains, et que ce peuple pré
l’on veut, mais sans âme et sans vie : inspirés par le génie de leur
art
, ils exécutaient par son secours ce que le poète
posséder la fable, l’histoire et les poèmes de l’Antiquité. Comme son
art
n’emprunte ses charmes que de l’imitation, embell
finir cependant, je dirai encore un mot de la Chorégraphie ; c’est l’
art
de décrire la danse : Thoinet Arbeau, chanoine de
différentes. Feuillet a travaillé dans la suite sur le même plan. Cet
art
que les anciens ont peut-être ignoré était autref
st donc difficile de les écrire et plus encore de les déchiffrer. Cet
art
est d’ailleurs fort imparfait, il n’indique exact
Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale Tous les
Arts
en général, ont pour objet l’imitation de la natu
e pourraient être regardées, que comme des productions bizarres, sans
art
, sans vie, et de mauvais goût. Ces principes sont
enres de Danse. L’imitation constitue donc l’essence de chacun de ces
Arts
; et la Danse en particulier, qui est, dès son or
que la représentation fait le caractère essentiel et distinctif de l’
Art
dramatique dont elle fait alors partie.
compositeurs estimables ; mais ceux qui se destinent a l’étude de cet
art
, et qui sont admis aux conservatoires, ne cessent
, puisqu’ils ont une pépinière inépuisable de compositeurs et que cet
art
étale ses chefs-d’œuvre par toute l’Italie. En Fr
e reste de notre immense pays est absolument privé des charmes de cet
art
divin et consolateur. Quant aux poëtes Italiens e
lui. Quelle cacaphonie ridicule ! direz-vous : j’en conviens ; mais l’
art
du chanteur sait en couvrir le défaut. Vous me pe
commencement du règne de Louis XIV. nous étions dans l’enfance de cet
art
, et sans le goût et le génie de Mazarin, nous n’a
ignement le mariage du Roi, et nous n’étions que des bambins dans cet
art
, lorsque les Italiens les Flamands et les Alleman
sique a fait en France des progrès inouis, et qu’on y aime autant cet
art
aujourd’hui qu’en Italie. Si cela ne vous arrange
ivée ; car les enfans y sont bercés par les Muses qui président à cet
art
divin. Je suis, etc.
& du naturel ; il faudroit donc si nous voulons rapprocher notre
Art
de la vérité, donner moins d’attention aux jambes
montrer une ame que l’on n’a pas. L’action en matiere de Danse est l’
Art
de faire passer par l’expression vraie de nos mou
p; que le mauvais goût semble avoir adopté. Je crois, Monsieur, que l’
Art
du geste est resserré dans des bornes trop étroit
s étoient nos Maîtres à cet égard, ils connoissoient mieux que nous l’
Art
du geste, & c’est dans cette partie seule de
ecouer des regles qui s’opposent à la beauté & à l’esprit de leur
Art
. Le port des bras devant être aussi varié que les
lancé par le sentiment. Instruit des principes fondamentaux de notre
Art
, suivons les mouvements de notre ame, elle ne peu
la nue. Les Romains avoient cependant des écoles où l’on enseignoit l’
Art
de la Saltation, ou si vous voulez celui du geste
nature, c’étoit le sentiment de Roscius. Selon lui, dit Quintilien, l’
Art
du Pantomime consiste dans la bonne grace & d
enseigner ; la nature seule la donne. Pour hâter les progrès de notre
Art
& le rapprocher de la vérité, il faut faire u
si son mérite ne se borne uniquement qu’à plaire au petit nombre. Les
Arts
sont de tous les pays ; qu’ils empruntent la voix
de la main, l’expression, l’esprit, le génie & les graces de son
Art
. Les Danseurs Italiens ont pris depuis quelque te
avec plaisir leurs Pantomimes. Ce n’est point là le but que les beaux
Arts
se proposent ; ils doivent peindre, ils doivent i
ue l’on dansera en mercenaire, & que l’on fera un métier vil d’un
Art
agréable ; la Danse loin de faire des progrès, dé
. Je veux encore que les pas soient placés avec autant d’esprit que d’
Art
, & qu’ils répondent à l’action & aux mouv
nnes à savoir & meilleures encore à oublier, & qu’il est de l’
Art
du grand Danseur de s’en écarter agréablement. Au
e, d’être détestables ; mais il n’est pas possible de réussir dans un
Art
sans en étudier les principes, sans en connoître
s qu’une foible résistance, ou se rendront d’eux-mêmes. Il en est des
Arts
comme des Places, & des Artistes comme des In
t l’ame de la vraie Pantomime : la nature fut toujours au-dessus de l’
Art
, il n’appartient qu’à elle de faire des miracles.
elles se multiplient ; ils ne saisissent que la partie grossiere de l’
Art
; ils sautent plus ou moins haut ; ils s’attachen
iasme qui caractérisent le grand Acteur & qui est l’ame des beaux
Arts
, est, si j’ose m’exprimer ainsi, l’image du coup
; l’interprete des mouvements successifs du Danseur ? Pour que notre
Art
parvienne à ce degré de sublimité que je demande
ble, livre 9, question 15, traitant de ce qu’il y a de commun entre l’
art
de la poésie et l’art de baller. – Traduction d’A
15, traitant de ce qu’il y a de commun entre l’art de la poésie et l’
art
de baller. – Traduction d’Amyot. Avertissemen
sie et l’art de baller. – Traduction d’Amyot. Avertissement sur l’
art
de la danse, et de ses rapprochemens avec la Poés
de la danse, et de ses rapprochemens avec la Poésie. E n lisant l’
Art
Poétique de Boileau , je fus frappé de l’analogie
s la justesse de cette observation de M. l’abbé Le Batteux 1, que les
arts
, tous enfans de la nature, unis par une liaison i
Entraîné par le charme de cette idée, je m’amusai, non à parodier1 l’
Art
Poétique, mais à calquer sur ce Poëme les précept
n modèle, ou que je n’eus qu’à remplacer les termes techniques de son
art
par ceux du mien, je travaillai, on peut le croir
té ; bientôt les épines se montrèrent. Quelques rapports que les deux
arts
aient ensemble, il existe cependant2 des différen
entreprise m’empêcha d’y renoncer, et j’espérai que les beautés de l’
Art
Poétique feraient oublier la faiblesse de mon ouv
composer un que je ne crois pas tout-à-fait inutile. Division de l’
art
de la danse. Ce petit Poëme est divisé en quat
la danse. Ce petit Poëme est divisé en quatre Chants, ainsi que l’
Art
Poétique. Le premier Chant contient les qualités
es personnages de l’antiquité, et plusieurs princes français dont cet
art
faisait les délassemens ; ensuite il se transport
, demi-caractère et genre comique. Le quatrième Chant a pour objet l’
art
du Pantomime, les Ballets d’actions et les connai
public à les juger. N. B. L’auteur de cette faible imitation de l’
Art
Poétique, ne s’est point asservi à suivre, dans c
1 : » En m’attachant à toi, peut-être on me lira, Peut-être, dans mon
art
, le bon goût renaîtra. Pour prouver aux esprits v
it, et moi, du corps ; Tous deux, Paris nous a vu naître, Et dans son
art
, chacun de nous est maître ; Tous deux, nous teno
es fameux écrits ; Tu fus, je suis. N. B. pour les rapprochemens de l’
Art
de la Danse et de celui de la Poésie. Vu les tran
a Danse et de celui de la Poésie. Vu les transpositions des vers de l’
Art
poétique que cet ouvrage à forcé de faire, on a i
iqué à la marge les Chants d’où ils sont pris, et leurs numéros. L’
art
poétique. Chant premier. Chant I, vers C
I, vers C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’
art
des vers atteindre la hauteur : S’il ne sent poin
jours captif ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. L’
art
de la danse. Chant premier. Chant I, vers
ers C’est en vain qu’au théâtre un novice danseur Des charmes de son
art
croit être possesseur : S’il n’a reçu du ciel gra
parterre. Chant I, vers Prenez mieux votre ton. Soyez simple avec
art
, Sublime sans orgueil, agréable sans fard. N’o
l’oreille est blessée. Prenez mieux votre ton. Soyez simple avec
art
, Plaisant sans être ignoble, agréable sans fard.
de son aplomb19 : En sautant, imitez le ressort du ballon20. Dans cet
art
enchanteur que le public adore, C’est par-là que
ure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l’
art
confus de nos vieux romanciers. Marot bientôt apr
le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un
art
à sa mode, 125 Et toutefois long-temps eut un he
Beauchamps 23 sut le premier en divisant les temps24, Débrouiller l’
art
confus, mesurer les instans, Et son crayon utile
ébrouiller l’art confus, mesurer les instans, Et son crayon utile à l’
art
Chorégraphique, Nous montra tous les pas tracés s
suivit, par une autre méthode29, Réglant tout, brouilla tout, fit un
art
à sa mode, Et fut digne pourtant de son heureux d
corrigez ; Un pas déplaît à l’œil ? n’hésitez pas, changez. Ce bel
art
a ses loix, ainsi que la peinture, Et ces loix so
Arrondissez vos bras, soignez chaque attitude, Recommencez souvent. L’
Art
est fils de l’Etude. N’allez pas, jour et nuit, v
certain d’avoir, Le matin il vous loue, et vous siffle le soir.
Art
poétique de Boileau. Chant III, vers Chez no
troupe grossière En public à Paris y monta la première ; &c.
Art
de la danse. Chant II. Chez nos dévots
mi Sully se plaisaient à la Danse4 : On peut, sans déroger, aimer cet
art
joyeux, Lecteur, ouvrez l’histoire et nos livres
souples courtisans, Des plaisirs de leur roi devinrent partisans. Cet
art
, que les bigots ont taxé d’infamie11, S’éleva tou
e de bal en bal, et triomphe en dansant15. L’agilité française en cet
art
se déploie : Cet enfant du plaisir doit exprimer
nt abonde la ville, En peut-on admirer un ou deux, entre mille. Que d’
art
voulait Boileau, pour faire un bon Sonnet ! Que d
ène Un opéra charmant, tiré d’un conte obscène. De ces Danses sans
art
, le genre très-borné, N’est souvent qu’un seul pa
bole. &c. Chant III, vers Mais souvent parmi nous un poète sans
art
, Qu’un beau feu quelquefois échauffe par hasard,
t beaucoup la ceinture. La, c’est un autre fou sans nature et sans
art
, Qu’un beau feu pour la Danse échauffa par hasard
ous égarer, suivons notre propos. Que de jeunes beautés auraient d’
art
et de graces, Si l’étude et le goût corrigeaient
tretient de ses feux, toujours froide et glacée ; Qui s’affligent par
art
, et, fous de sens rassis, S’érigent, pour rimer,
u sortir on répète Et volons au théâtre, emboucher la trompette.
Art
poétique de Boileau. Chant II, vers 55 …. Du
vers 55 …. Du tendre Ovide animant les doux sons, Il donnait de son
art
les charmantes leçons. &c… L’ode avec plus
phlegmatique Garde dans ses fureurs un ordre didactique ; &c…
Art
de la danse. Chant III. Du sage Despréa
s images naïves. La nature est féconde en bizarres portraits ; Ayez l’
art
d’en choisir les plus aimables traits. L’espri
Bravo d’un aveugle parterre17, Ne passez pas le but : la Danse est l’
art
de plaire. J’aime sur le théâtre un élégant da
foraine, essayer ses gambades. Trop souvent l’amour-propre en cet
art
fait décheoir : Par les yeux d’un ami cherchez do
aque genre est brillant de sa propre beauté. Si vous n’aimez votre
art
d’un amour idolâtre, Gardez-vous, croyez-moi, de
nt. Soyez plutôt maçon, si c’est votre talent, Ouvrier estimé dans un
art
nécessaire, Qu’écrivain du commun et poète vulgai
: « Soyez plutôt maçon, si c’est votre talent, Ouvrier estimé dans un
art
nécessaire, Qu’un artiste commun, ou qu’un danseu
t nécessaire, Qu’un artiste commun, ou qu’un danseur vulgaire ».
Art
poétique de Boileau. Chant III, vers La trag
amp;c. Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’
art
imité, ne puisse plaire aux yeux : D’un pinceau d
l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Art
de la danse. Chant IV. L’art de la Dans
jet fait un objet aimable. Art de la danse. Chant IV. L’
art
de la Danse, informe et grossier en naissant, N’é
es besoins, ses desirs, ses chagrins ; La parole est trop peu, sans l’
art
du Pantomime ; Ce que diraient vingt mots, un seu
prime. Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’
art
imité, ne puisse plaire aux yeux : D’un pinceau d
re. Vous donc qui, d’un beau feu pour le théatre épris, Venez d’un
art
charmant y disputer le prix, Voulez-vous sur la s
’est Jupiter armé pour effrayer la terre : Sans tous ces ornemens cet
art
tombe en langueur ; La Pantomime est morte, ou ra
se en son lieu ; Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que d’un
art
délicat les pièces assorties 180 N’y forment qu’
. C’est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son
art
eût remporté le prix, 395 Si, moins ami du peupl
e en son lieu ; Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que, d’un
art
enchanteur, les pièces assorties N’y forment qu’u
l’histoire ; C’est par-là que Noverre a charmé tout Paris, Et de son
art
peut-être eût remporté le prix, Si, moins ami du
clin à blâmer, que savant à bien faire. fin du quatrième chant de l’
art
poétique. De l’éducation la Danse est le verni
rcel, outrant le caractère, D’un ton brusque et grossier, enseigner l’
art
de plaire17. Et vous qui, du public, excitez l
Des graces et du goût 18 une heureuse alliance Dans le rang des beaux
arts
peut maintenir la Danse. Tout près de mon auto
aux arts peut maintenir la Danse. Tout près de mon automne, en cet
art
gracieux, J’ose vous animer de la voix et des yeu
réez ces leçons que ma Muse, au théâtre, Me dicta, jeune encor, sur l’
art
que j’idolâtre19 ; Secondant votre ardeur, échauf
rage cité ci-dessus, même page. 1. Imitation du vers 300 de Boileau,
Art
poétique, Chant 3. 1. Voltaire. 2. Voyez les P
r ; leur Danse est ignoble : ils semblent ignorer que la Danse est un
art
de plaire. 10. Battement, terme de Danse, lorsq
nt été formés jusqu’alors par les personnes de qualité de la Cour ; l’
art
, ou pour mieux dire, l’ombre de l’art, ne s’étant
onnes de qualité de la Cour ; l’art, ou pour mieux dire, l’ombre de l’
art
, ne s’étant conservée que parmi les gens du monde
inon de Lenclos. 26. Entre Pécour et Dupré, on vit briller dans cet
art
Blondi, neveu de Beauchamps, et Ballon, qui fut m
ait historique fait voir que les gens de qualité seuls exerçaient cet
art
pour leur amusement, et qu’on ne connaissait à la
expriment ainsi : « Louis, par la grace de Dieu, &c. Bien que l’
art
de la Danse ait toujours été reconnu l’un des plu
désordres et la confusion des dernières guerres, introduit dans ledit
art
, comme en tous les autres, un si grand nombre d’a
eler. A quoi étant nécessaire de pourvoir, et desirant rétablir ledit
art
dans sa perfection et l’augmenter autant que fair
adémie royale de Danse composée de treize des plus expérimentés dudit
art
, &c. savoir : MM. Galand du Désert, maît
autour de la salle. Cette Danse est sans nulle combinaison ; c’est l’
art
en enfance. Quand son rhythme est à deux temps, o
haconne à deux temps dans le second acte de l’Union de l’Amour et des
Arts
. La Chaconne est un très-grand air composé de ron
insi qu’en pantomime : elle était élève de Lépi, qui lui enseigna son
art
à Stutgard, lorsque le duc de Virtemberg avait un
r la Danse, il y a près d’un siècle, c’est-à-dire en 1711. …… Comme l’
art
imite la nature, on peut dire que la Danse l’imit
ls, les spectateurs ne sachant pas ce langage. Chez les Romains, où l’
art
de la pantomime s’est soutenu avec succès pendant
nd. Nos ancêtres, dit Cassiodore, ont appelé musique muette celui des
arts
musicaux qui montre à parler sans ouvrir la bouch
chrétiennement l’agréable à l’utile, S’il ne joint un beau geste à l’
art
de bien parler ». Sanlèque, chanoine régulier, T
Préville à Paris, sont les trois plus célèbres comédiens cités pour l’
art
des gestes. Plus de la moitié des scènes de coméd
Qualités que doit avoir un danseur pantomime pour faire voir que cet
art
n’est pas des plus faciles. Il faut que le pantom
uarante ans, que Dorat écrivit les vers suivans : « Des élémens de l’
art
connaissez l’importance : Formez vos premiers pas
se et l’aisance. Des mouvemens du corps il fixa l’unisson, Et dans un
art
frivole il admit la raison. La beauté qu’il forma
s le goût, même avec du talent, il ne faut rien entreprendre dans les
arts
. On fait presque tout avec cette partie délicate
on et du naturel : il faudroit donc, si nous voulons rapprocher notre
art
de la vérité, donner moins d’attention aux jambes
montrer une âme que l’on n’a pas. L’action en matière de danse est l’
art
de faire passer par l’expression vraie de nos mou
t que le mauvais goût semble avoir adoptée. Je crois, Monsieur, que l’
art
du geste est resserré dans des bornes trop étroit
s étoient nos maîtres à cet égard, ils connoissoient mieux que nous l’
art
du geste ; et c’est dans cette partie seule de la
ut, lorsqu’il est vrai. Instruits des principes fondamentaux de notre
art
, suivons les mouvemens de nôtre ame ; elle ne peu
heteur. Les Romains avoient cependant les écoles où l’on enseignoit l’
art
de la Saltation, ou, si vous voulez, celui du ges
ture ; c’étoit le sentiment de Roscius. Selon lui, dit Quintillien, l’
art
du pantomime consiste dans la bonne grace, et dan
enseigner ; la nature seule la donne. Pour hater les progrès de notre
art
et le rapprocher de la vérité, il faut faire un s
si son mérite ne se borne uniquement qu’à plaire au petit nombre. Les
arts
sont de tous les pays ; qu’ils empruntent la voix
avec plaisir leurs pantomimes. Ce n’est point-là le but que les beaux
arts
se proposent ; ils doivent peindre, ils doivent i
la danse en tours de force, en voltige, l’on fera un métier vil d’un
art
agréable : la danse, loin de faire des progrès, d
. Je veux encore que les pas soient placés avec autant d’esprit que d’
art
, et qu’ils répondent à l’action et aux mouvemens
ra pas, ou que sa danse n’aura pas l’air d’en être une. C’est là où l’
art
et l’imagination du maître de ballets doivent agi
nt bonnes à savoir, et meilleures encore à oublier, et qu’il est de l’
art
du grand danseur de s’en écarter agréablement. Au
tre jugés détestables ; mais il n’est pas possible de réussir dans un
art
sans en étudier les principes, sans en connoitre
s qu’une foible résistance, ou se rendront d’eux-mêmes. Il en est des
arts
comme des places et des artistes comme des Ingéni
t l’âme de la vraie pantomime : La nature fut toujours au dessus de l’
art
; il n’appartient qu’à elle de faire des miracles
elles se multiplient ; ils ne saisissent que la partie grossière de l’
art
; ils sautent plus ou moins haut ; ils s’attachen
housiasme qui caractérise le grand acteur, et qui est l’âme des beaux
arts
, est si j’ose m’exprimer ainsi, l’image du coup é
et l’interprète des mouvemens successifs du danseur ? Pour que notre
art
parvienne à ce degré de sublimité, que je demande
e des Romains Au moment que les Romains montrèrent du goût pour les
Arts
, on les vit accourir en foule à Rome. Ils s’y rep
me. Ils s’y reproduisirent, s’y formèrent, et s’y établirent ; mais l’
Art
de la Danse fut peut-être celui qui y fut porté à
sie altéra leur amitié, et rompit leur union. Ils se séparèrent, et l’
Art
y gagna. [Voir Ballet] Il y eut alors deux théâtr
s efforts, le zèle, le talent furent secondés par les récompenses : l’
Art
s’accrut, et les Romains en jouirent52. Pendant l
u bruit, frappèrent la multitude, et furent sur le point de nuire à l’
Art
. Dans les grandes Villes, la singularité naturell
r la Danse sans la connaître. On compara, on plaisanta, on rit ; et l’
Art
qu’on ignorait, laissé à l’écart, était peut-être
onnaissent, n’ambitionnent, ne cultivent que la partie mécanique de l’
Art
. Elle semble suffire, en effet, aux désirs des Sp
fort bons Poètes. Tous les trésors de la mémoire, de l’esprit et de l’
Art
, suffisaient à peine à la multitude des compositi
folie du jour ; ils sont suivis avec une espèce de fureur, et jamais
art
ne fut plus encouragé par les applaudissemens que
s qui se livrent au théatre. Les applaudissemens sont les alimens des
arts
, je le sais ; mais ils cessent d’être salutaires,
auté diminue. La peinture et la Danse ont cet avantage sur les autres
arts
, qu’ils sont de tous les pays, de toutes les nati
lement entendu, et qu’ils font par-tout une égale sensation. Si notre
art
, tout imparfait qu’il est, séduit et enchaîne le
formateur du faux goût, et des habitudes vicieuses qui ont appauvri l’
art
; mais qu’il paroisse dans la capitale. S’il veut
ous à la pantomime noble ; n’oubliez jamais quelle est l’âme de votre
art
; mettez de l’esprit et du raisonnement dans vos
fférentes positions. « Renoncez à cette routine servile qui retient l’
art
à son berceau ; voyez tout ce qui est relatif à v
z-vous à les étudier ; que vos ballets soient des poèmes ; apprenez l’
art
d’en faire un beau choix. N’entreprenez jamais de
us serez affectés, et remplis de vos modèles. Portez l’amour de votre
art
jusqu’à l’enthousiasme. On ne réussit dans les co
? votre âme est elle insensible ? renoncez au théatre ; abandonnez un
art
, qui n’est pas fait pour vous. Livrez vous à un m
lettres, des obstacles invincibles qui s’opposoient aux progrès de l’
art
pantomime ; obstacles que l’on ne connoissoit poi
rdonne de pailer. J’ose dire sans amour-propre, que j’ai ressuscité l’
art
de la pantomime ; il étoit enseveli sous les ruin
née à celle du Duc de Wurtemberg ; on trouvoif chez ce Prince ami des
arts
, des talens et de le magnificence, la danse la pl
tion qu’on y remarquoit ; ce beau danseur ne s’étoit point exercé à l’
art
pantomime, inconnu alors à l’opéra ; étonné de ma
aut savoir créer soi-même. Comment est-il possible d’exceller dans un
art
dont on ignore les premiers principes ? Cet art e
le d’exceller dans un art dont on ignore les premiers principes ? Cet
art
enfant du goût et de l’imagination, peut-il être
stes gâtent et entachent les plus aimables productions ; ils sont à l’
art
ce que les chenilles sont aux fleurs ; ils les dé
us maîtres de ballets se faisoient lire ce qu’Apulée a écrit sur leur
art
, s’ils pouvoient entendre et concevoir les longue
r des productions monstrueuses : en se bornant au pur méchanisme de l’
art
, nous serions plus riches en bons figurants, et l
ieur, et après vous avoir entretenu du métier ; je vous parlerai de l’
art
, c’est à dire de l’expression et de cette pantomi
devait y remplir ; et ces objets sont tels, que la connaissance de l’
art
et celle de la nature a pu seule les lui suggérer
suggérer. Dans les premiers temps, avant la naissance même des autres
arts
, la Danse fut une vive expression de joie. Tous l
ans chaleur. Qui a su mieux que Quinault, ces lois fondamentales de l’
Art
dramatique ? Le combat des Soldats sortis du sein
onner le caractère d’imitation qui lui est commun avec tous les beaux
Arts
, celui d’expression qui lui est particulier dans
nstitution primitive, et celui de représentation qui constitue seul l’
Art
dramatique. La règle est constante, parce qu’elle
. En suivant, au surplus, cette règle avec scrupule, on a la clé de l’
Art
. Avec de l’imagination, de l’étude et du discerne
’une rustique simplicité, quelques bonds irréguliers exprimaient sans
art
, mais non pas toujours sans grâce, une joie franc
u visage participèrent à ces mouvemens divers ; et la danse devint un
art
universel et estimé. La danse a été en usage chez
lopper quelques principes certains, quelques règles infaillibles d’un
art
utile et aimable, l’un des premiers ornemens de l
rience des élèves contre les écarts du faux goût, et perfectionner un
art
qui a fait l’occupation et le charme de ma vie to
nt, produit par des passions diverses, porta un coup terrible à notre
art
en lui enlevant ses plus agréables attributs, l’é
ionomie. On ne vit plus que cette partie matérielle qui défigurait un
art
plein de grâces et de charmes : on se tourna alor
ion et des valeurs différentes ; et il fut déclaré l’inventeur de cet
art
par un arrêt du Parlement.
peut mériter au théâtre le nom de Danseur. Outre les éléments de son
Art
, il faut au Danseur, comme à l’Écrivain, un style
e jamais rien. Je passerais de cette première vérité à une seconde. L’
Art
de la Danse simple, lui dirais-je, a été poussé d
emble que ces trois sujets aient épuisé ces sortes de ressources de l’
Art
; mais, par bonheur, la Danse en action vous rest
vous dédommager de vos peines. Connaissez votre siècle : il aime les
Arts
. Tout ce qu’ils tentent pour lui plaire, est sûr
la, ou bien en faisant le fa dièse, ou le si bémol. (S) On a fait un
art
du chant ; c’est-à-dire que des observations sur
la personne qui chante, qu’une voix sonore et brillante, formée par l’
art
et le goût. Voyez Voix [Article de Rousseau]. Mai
de se servir de cet organe. Sur ce point, comme dans tous les autres
arts
agréables, la médiocrité, dont les oreilles peu d
ue celles que la nature a pu répandre sur leurs divers organes. Que l’
art
est cependant loin encore de cette perfection! Il
s. Le plaisir et l’ennui ont toujours des causes physiques : dans les
arts
agréables, le moyen sûr de procurer l’un et d’évi
variété. Le débit sans nuances est pire que la lenteur qu’on aurait l’
art
de nuancer. Mademoiselle Le Maure n’avait point d
qui ne saurait plus nuire à sa personne, peut servir au progrès de l’
art
, chantait très rapidement ses rôles, faisait fair
ent l’effet que de l’habitude, de l’indifférence pour le progrès de l’
art
, ou peut-être d’un fond de bonté naturelle pour l
e partie très rare. Par cette conduite nous verrons infailliblement l’
art
s’accroître, et nos plaisirs devenir plus piquant
choses, qu’aucun préjugé n’entraîne, et qui désirent le progrès de l’
art
, veulent que l’on conserve avec soin la belle déc
n’a point encore gâtées, la faculté de le sentir et de l’apprécier. L’
art
, qui ne doit que l’embellir, et qui quelquefois l
eauté. Voyez Etendue. L’égalité est un don rare de la nature ; mais l’
art
peut y suppléer, lorsqu’il s’exerce de bonne heur
ant de traits qui forme leur ensemble. Lorsque le chant est devenu un
art
, l’expérience a décomposé les voix différentes de
ndues ; mais c’est le très petit nombre, et les observations dans les
arts
ne doivent s’arrêter que sur les points généraux
ns lourde basse-taille que la nature eût encore offerte en France à l’
art
de nos Musiciens. Ce chanteur parcourait d’une vo
t à leur voix naturelle, et c’est une misérable imitation de ce que l’
art
a la cruauté de pratiquer en Italie. C’est là qu’
; ils ont travaillé dès l’enfance les voix des castrati, et à force d’
art
ils ont cru en écarter les bornes, parce qu’ils o
ités inégales, laissent toujours sentir une dissemblance qui montre l’
art
à découvert, et qui par conséquent dépare toujour
dépare toujours la nature. L’étendue factice des voix procurée par l’
art
, ne pouvait pas manquer d’exciter l’ambition des
gâter leurs voix pour s’accommoder aux circonstances. Ainsi à force d’
art
, de travail et de constance, elles ont calqué sur
eurs tons hauts et bas au-dessus et au-dessous du diapason naturel. L’
art
est tel dans les grands talents, qu’il enchante l
’expression du sentiment, de la passion, du mouvement de l’âme, que l’
art
a intention d’imiter : or il n’est point de situa
à rendre, et suffisants pour les rendre toutes. Les tons divers que l’
art
ajoute à ces premiers tons donnés, sont donc, 1°
us, étrangers, inutiles à la nature. Ils ne sont donc qu’un abus de l’
art
, et tels que le seraient dans la Peinture, des co
e ; de deux mille victimes sacrifiées au luxe et aux bizarreries de l’
art
, à peine trouve-t-on trois sujets qui réunissent
en effet dans l’acteur, lorsqu’ils sont vrais, l’ouvrage sublime de l’
art
, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la na
l’art, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la nature : mais l’
art
seul et sans elle, ne peut rien sur cette partie
ui le possède, pose, détermine, arrange toutes les parties sans que l’
art
s’en mêle ; les bras, les pieds, le corps, se tro
plus beau, plus frappant que ne pourrait l’être toute l’adresse de l’
art
: osons le dire, c’est le sublime de l’agitation
er, qui dans le tragique surtout employait toutes les ressources de l’
art
pour rendre ce défaut moins désagréable. (B) G
e qui puisse réunir tant de talens divers que l’opéra. Tous les beaux
arts
s’empressent à lui prêter leurs secours et leurs
jouter à ce fait mille autres circonstances aussi affligeantes pour l’
art
que pour l’artiste ; mais l’histoire de la sottis
de l’illusion, et transporter le spectateur par le prestige des beaux
arts
, dans le climat et chez la nation dont on lui tra
timens, ses plantes, ses jardins, ses animaux, les productions de ses
arts
et de son industrie etc. Les accéssoires soit d’u
vu le contraire, que je me persuade qu’il n’y à qu’un Prince ami des
arts
et protecteur des talens ; ou le théatre des arts
u’un Prince ami des arts et protecteur des talens ; ou le théatre des
arts
, (qui puisse offrir ce grand et vaste cadre qui r
s. Une grande représentation théatrale exige le concours de plusieurs
arts
; mais par une fatalilé trop commune chaque artis
on dans son cabinet, une musique très bonne suivant les règles de son
art
, mais elle péchera contre celles du goût et de la
re les tems et les lieux par des anachronismes. La convenance est aux
arts
imitateurs ce que l’honnêteté et la bienséance so
uvement de l’instant que le peintre a choisi ; le nû qui favorise cet
art
et qui est étudié partiellement, dans ce que la n
ntre enchaînent et lient les objets ; mais les draperies jettées avec
art
, groupées avec intelligence n’ont qu’un mouvement
dessins, de nouveaux groupes et de nouveaux tableaux. Il est donc un
art
ou un pressentiment heureux, qui apprend à juger
bservé et pour Hercule et pour Agamemnon. Dailleurs, la danse étant l’
art
des mouvemens doit être débarrassée de toutes les
dus tributaires de la folie, nous anoncerons à son empire, et que les
arts
fatigués du bruit de ses grelots, prêteront enfin
furtivement, a des époques mêmes, où les sciences, les talens et les
arts
avoient atteint le plus haut dégré de splendeur e
carrière. Ce fut le 17 Février 1673, que ce beau génie fut enlevé aux
arts
et à sa patrie. Ce théâtre, étant libre, fut cédé
grands spectacles qui se donnèrent au mariage de Louis XIV. Tous les
arts
qui embellissoient le règne brillant de ce Mona
n domicile en 1794 et il y déployé encore aujourd’hui tout ce que les
arts
réunis peuvent produire d’intéressant et de merve
nt et de merveilleux. Pendant l’intervalle de tous ces incendies, les
arts
se perfectionnoient ; c’est au milieu des flammes
dans la danse. Je vous parlerai bientôt des progrès successifs de cet
art
qui fut porté au dernier degré de perfection il y
squ’à son parfait développement. En admettant sur son Théâtre le même
Art
dont les Grecs et les Romains s’étaient si heureu
e, estimable et dangereuse tout à la fois en Grèce, la Danse y fut un
Art
qui servit également au plaisir, à la religion, a
rvation et à la corruption des mœurs. À Rome, elle devint partie de l’
Art
dramatique, et marcha alors d’un pas égal avec la
voit distinctement les divers degrés de beauté que peut lui donner l’
art
: car ce qu’il a pu dans un temps, il le peut tou
rise. On y voit partout l’imagination et le goût marquer la place des
Arts
qu’il y a réunis, et faire toujours naître du fon
r la Mécanique ! Je vois cependant à la représentation tous ces mêmes
Arts
oisifs dans ce moment. À la place des idées grand
en voyant tous les Spectateurs satisfaits ? Mais le moyen aussi que l’
Art
parvînt au degré de perfection, où il était capab
hines, ait jamais eu, pour déployer tous les plus beaux ressorts de l’
Art
. Que résulte-t-il cependant dans l’exécution, de
Théâtre la succession rapide de tous ces divers tableaux, rendus avec
art
par des Danses expressives, on aura alors une idé
r, aux divers mouvements de la plus vive tendresse. Instruite par son
art
de l’état du camp de Godefroy, jouissant des tran
tant qu’il serait possible de détruire l’enchantement dans lequel son
art
et sa beauté ont plongé son heureux Amant. Ubalde
ci tous les efforts, toute la puissance, toutes les ressources de son
art
, pour arrêter les seuls ennemis qu’elle ait à cra
irrésistibles. La Danseuse Je n’ai pas besoin de danser une théorie d’
art
pour la faire admettre par un public d’artistes.
ose. La Danseuse Ah ! j’en étais bien sûre ! Vous voulez que tout, en
art
, ait une signification littéraire. Vous vous trom
une joie de la vie. La Danseuse Alors, pourquoi voulez-vous que notre
art
ait une signification quand la musique même qui n
que fut Mlle Camargo, ni Mlle Taglioni. À la fin du siècle dernier, l’
art
chorégraphique était arrivé à un tel degré de dég
ret nous reste, c’est que Flaubert et Gautier, si dignes de rénover l’
art
chorégraphique, n’aient pas eu d’abord la chance
Ha ! Moi Ne plaisantez pas. M. Ingres réalisait en 1840 une formule d’
art
qui était morte ailleurs et qui ne vivait plus qu
e demander pourquoi ? La Danseuse Oui. Moi Parce que la vie même de l’
art
est soumise à une influence naturelle et constant
e poétique, mais ce n’était pas un homme de guerre, ni un artiste. En
art
, il y a une mode à considérer, il n’y a pas de mo
vous le lisiez tel que ses auteurs de jadis l’écrivaient. Mais votre
art
comme leur écriture est devenu quelque chose d’in
Je le sens… Et comme elle n’en est plus émue, elle nous éloigne de l’
art
qu’elle-même abandonne. Devant ce débat esthétiqu
t de M. Ingres parce que j’ai un vif sentiment de l’égalité entre les
arts
et, malgré la liberté de mes opinions sur l’aveni
onvaincre, Monsieur, de la difficulté qu’il y a d’exceller dans notre
Art
, je vais vous faire l’esquisse des connoissances
se trouvent répandus dans l’Europe, on seroit tenté de croire que cet
Art
est aussi facile qu’il est agréable ; mais ce qui
bornes de la médiocrité, si l’on n’a reçu en partage le germe de son
Art
; si l’on n’est enfin doué de toutes les qualités
Réunissons le génie du Poëte & le génie du Peintre, puisque notre
Art
n’emprunte ses charmes que de l’imitation parfait
uivre dans leurs différentes manieres de composer & de faire. Son
Art
a le même objet à remplir que le leur, soit pour
ns la vérité de la nature, & dans les proportions raisonnées de l’
Art
. Le Dessein est trop utile aux Ballets, pour que
ette sensibilité d’organe, que la nature donne plus communément que l’
Art
, & qui est fort au-dessus de celle que l’on p
ts retirera des avantages certains de la connoissance pratique de cet
Art
; il pourra communiquer ses idées au Musicien, &a
e doit l’être au Maître de Ballets. Il ne peut se distinguer dans son
Art
, qu’autant qu’il s’appliquera à l’étude de ceux d
concourir à l’embellissement & à la gloire de la nôtre. Tous les
Arts
se tiennent par la main, & sont l’image d’une
s’élever, pour s’embellir, & pour se perpétuer. De ce rapport des
Arts
, de cette harmonie qui regne entr’eux, il faut co
engagea à venir à Rome, après en avoir parlé à Mécène, qui aimait les
Arts
. Ces deux hommes, l’un d’un génie mâle et vigoure
de lui suggérait chaque jour quelque nouveau moyen de perfectionner l’
Art
et d’embellir le Spectacle. Avant lui, quelques F
eux, cette domination. Ils devaient en être jaloux : elle honorait l’
Art
, et pouvait être pour eux une leçon continuelle d
it être bon à Rome, qu’autant qu’il était tout Comédien 59. Aussi cet
Art
y fut-il porté à un point de perfection, qui para
is étaient les meilleurs danseurs de l’Europe, qu’ils avaient porté l’
Art
de nos jours, aussi loin qu’il pouvait aller, etc
urs festins, une chère très délicate. Ils en avaient le fond ; mais l’
Art
de l’employer leur fut inconnu. Sur nos théâtres
ents, des jambes brillantes, des bras admirables. Quel dommage, que l’
Art
de la Danse nous manque ! 57. Elles étaient tra
rer hautement qu’une pratique qu’on veut établir pour l’avantage de l’
art
, est impossible, par la seule raison que le trava
nse produisait de si grands effets. À Rome, dans les beaux jours de l’
art
, tous les sentiments qu’exprimaient les Danseurs,
vait pas cet air leste, cette légèreté qui est la première grâce de l’
art
, au premier entrechat qu’il hasardait, on s’écria
s les yeux d’Horace, aurait-on osé trouver bon ce qui aurait été sans
art
et de mauvais goût ? comment Auguste aurait-il pu
tion, et par malheur, il faut en tirer la conséquence évidente, que l’
art
que nous avons cru jusqu’ici parmi nous à un si h
rel de croire que ce qui plaît actuellement est le point suprême de l’
art
, dont le but unique est de plaire. 79. Dans les
se du dernier siècle. Les choses ne sont pas égales. Sous Louis XIV l’
art
n’était point connu, et ne pouvait pas l’être. Il
nciens. Il n’y a point d’Histoire touchant les Sciences & les
Arts
, qui ne renferme quelques instructions avantageus
nfuse : ce qui fait qu’on ne la regarde plus aujourd’hui que comme un
art
simplement utile au divertissement public ; &
issement public ; & même, suivant l’opinion de l’Eglise, comme un
art
contraire aux bonnes mœurs. Cependant je vais fai
nds Héros de l’Antiquité l’ont regardée comme le premier élément de l’
art
de la Guerre. Ce n’est pas la faute des Inventeur
ment de l’art de la Guerre. Ce n’est pas la faute des Inventeurs de l’
art
de la Danse, si par succession de tems son usage
ion des mœurs ; ce qui fait que l’Eglise l’a regardée depuis comme un
art
plus digne de la molesse des femmes que du courag
re en général un beau spectacle, si elle n’est de la partie. C’est un
art
auquel les Grecs ont donné le nom de Chorographie
llies qu’il seroit mal-aisé de retenir sans les preceptes de ces deux
arts
. Ainsi Platon les considéroit comme un remede ou
nt leurs saillies par des mouvemens composez, suivant les régles de l’
art
; les deux autres passions, en rendant le corps s
mp; pour avoir eu les premiers la connoissance des Sciences & des
Arts
, firent de leurs Danses des hiéroglifes d’action,
nnoissance de l’Astronomie, les preceptes pour les mœurs & pour l’
art
de la Guerre, étoient ses premiers emplois, surto
la société civile : il se forma des Maîtres pour l’instruction de cet
Art
; desorte que la Danse devint le passe-tems non s
i ont été les plus belliqueux de toute la Grece, après avoir appris l’
art
de la danse militaire de Castor & Pollux, la
comme si Venus eût voulu donner à la jeunesse des preceptes de ce bel
Art
. La même chose se pratiquoit à la danse qu’on app
z à la Danse ; aussi Ulisse admire principalement leur adresse en cet
Art
: néanmoins je doute qu’ils ayent surpassé les Ar
rt jeune, mais rustique, grossier, & très vigoureux, lui apprit l’
art
de la Danse avant l’exercice des armes, pour un p
Danseurs, qui avoient excellé aux spectacles, dans la pratique de cet
Art
; mais qui ne sont point venus jusqu’à nous, comm
nt venus jusqu’à nous, comme bien d’autres sur les Sciences & les
Arts
, qui ont été perdus par le malheur des tems &
oit pas seulement à bien danser que les Anciens faisoient consister l’
art
de la Danse, mais en ce que l’Oracle de la Pythie
né & suppliant, & le reste de la fable représenté avec tant d’
art
& d’expression, que le Philosophe s’écria qu’
ur les gestes, comme on le verra ci-après. Ainsi la perfection de cet
art
est de contrefaire si bien ce que l’on joue, qu’o
turellement que s’il avoit eu des masques faits exprès. En un mot cet
art
, dans l’Antiquité, consistoit à exprimer les mœur
es Balets. La suite nous fera voir que les Auteurs qui ont parlé de l’
art
de la Danse, n’ont point porté leur imagination a
stacles au Progrès de la Danse Les gens à talents forment, dans les
Arts
, des espèces de Républiques différentes entre ell
que l’insuffisance a adoptées, et qu’ils imaginent la perfection de l’
Art
. Ils s’abandonnent à des routines qu’ils ont trou
e dans ces inconvénients généraux de grands obstacles au progrès de l’
Art
, puisqu’il en résulte le malheur certain de ne vo
rait dû faire. Mais, pour sentir tout le danger des abus funestes à l’
Art
qui se sont glissés parmi nos Danseurs du Théâtre
ns ménagement. C’est le plaisir de la multitude, c’est la gloire d’un
Art
agréable, c’est l’honneur d’un Spectacle national
articulières ; il faut (si l’on veut remplir les lois primitives de l’
Art
) imaginer seize actions séparées qui se lient ou
à des règles particulières qui dérivent des principes primitifs de l’
Art
. La Danse doit peindre par les gestes. Il n’est d
ssi sûre que simple. Il faut que la nature soit en tout le guide de l’
Art
, et que l’Art cherche en tout à imiter la nature.
imple. Il faut que la nature soit en tout le guide de l’Art, et que l’
Art
cherche en tout à imiter la nature. Au surplus, c
Dervis Turc, qu’une pirouette bien soutenue est le chef-d’œuvre de l’
Art
. Vous remplissez votre vocation ; je vous en loue
e qui êtes l’ornement du Théâtre, l’amour du Public, et l’espoir de l’
Art
, ouvrez les yeux, et lisez. Apprenez ce que le gr
loire qui vous appelle. La carrière est ouverte : courez au but que l’
Art
vous propose. Considérez le prix inestimable qui
et ils cherchent à s’en échapper en affirmant la priorité, dans leur
art
, de l’invention et de la réalisation plastiques,
que j’éprouve chaque fois qu’il s’agit de revoir les Sakharoff. Leur
art
ressort à une culture intellectuelle et artistiqu
térile de stylisation. Ces danses n’ont pas l’allure franche du grand
art
; c’est là de l’art appliqué, du fignolage et du
n. Ces danses n’ont pas l’allure franche du grand art ; c’est là de l’
art
appliqué, du fignolage et du plaquage. L’universa
ceci prête à la confusion. Ils ne nous apportent aucune conception d’
art
mais un choix varié de succédanés. Voici je crois
III La danse est la promesse d’un
art
, et n’est pas de l’art véritable. La danse formel
III La danse est la promesse d’un art, et n’est pas de l’
art
véritable. La danse formelle doit disparaître. La
rne en film et en ballet. Film et ballet sont les deux conquêtes de l’
art
par la plèbe. Le ciné tend à remplacer le drame e
s, ses vues dans l’âme de tous ses contemporains. Un goût vif pour un
art
est inséparable du désir de son accroissement, de
r aisément. Je n’avais qu’à m’attacher un peu moins à l’histoire de l’
Art
et beaucoup plus à celle des Artistes ; mais je n
hilosophes, les Poètes, les Orateurs, toute l’antiquité désignent cet
art
ou cet exercice avec les mêmes expressions. Je vo
Romains, les plus exacts de tous les hommes dans la dénomination des
Arts
qui leur furent connus, ne se seraient pas servis
bien l’antiquité, que les Grecs et surtout les Romains, ont porté cet
Art
infiniment plus loin que nous ; et c’est ce qu’on
e des Rudiments de Danse. Mon objet est une espèce de poétique de cet
Art
. Mais pour qu’elle produise les avantages que j’o
prennent sur nous les choses déjà faites avec quelque succès dans les
Arts
. Les Artistes qui n’y sont que trop attachés crai
alent comme retenu par une chaîne pesante, reste dans la langueur : l’
Art
est sans progrès, et notre Théâtre sans variété.
us éprouvons tous les jours que la nouveauté dans les productions des
Arts
que la France cultive, peut seule nous causer une
re qu’au temps de l’Abbé Du Bos on regardait comme la perfection de l’
Art
. La prévention s’expliquera de même sans doute, s
’en saurait plus résulter aucun danger ni pour les Artistes ni pour l’
Art
; et on osera danser sur notre Théâtre mieux que
es pas et les figures, qui ne sont que les lettres et les mots de cet
Art
. 1. C’est là mot à mot le système de l’Abbé Du
rier Jésuite. 8. Il était Chanoine de Langres. La Chorégraphie est l’
art
de noter la Danse, comme on note la Musique. 9.
quelqu’un de nos contemporains illustres dans les Lettres ou dans les
Arts
. On a toujours à opposer quelque mort dont on ne
ettre IV. L es cruantés des succésseurs d’Aléxandre bannirent les
arts
de la Grèce ; les horreurs de la guerre, et les c
doute des productions des hommes de génie devoient assurer aux beaux
arts
une existence immortelle. Mais en partant de l’ep
t d’eux ; ce prince les combla de récompenses et de distinctions. Les
arts
sensibles, et reconnoissants effacèrent le souven
gloire de son règne à l’acceuil, et à la protection qu’il accorda aux
arts
, et par un heureux échange les hommes de génie fi
Tarquin, des Catilina et des Sylla ; mais telle est la puissance des
arts
, tel est l’empire du Génie, qu’ils consacrèrent l
rent les Athéniens pour modèle ; ils héritèrent de leur goût pour les
arts
et les sciences, de leur inconstance et de leur i
La mort d’Auguste, et celle de Mécènes présagèrent la chûte des beaux
arts
; les Batyle, et les Pylade disparurent. Le goût
les Pylade disparurent. Le goût cessa de présider aux productions des
arts
; les théatres n’eurent plus de modèles et les sp
, et au libertinage, les chassa sans retour. Ainsi le règne des beaux
arts
ne dura pas longtems, leur trône fut ébranlé par
ar la cruauté, la barbarie, et les débauches de ses successeurs. Les
arts
prirent encore le fuite pour se dérober à la fure
ent de sa faulx, et parcourrent l’immensité des siècles. Le génie des
arts
est indestructible ; cette émanation devine, qui
Bathylle qui vivaient sous le Règne d’Auguste. Les merveilles de leur
Art
sont immortalisées par les Historiens, les Orateu
es Orateurs et les Poètes. Lucien nous a même laissé un Traité de cet
Art
célèbre, qu’on peut regarder comme une espèce de
e sublime de l’ancienne Danse était la Pantomime, et celle-ci était l’
art
d’imiter les mœurs, les passions, les actions des
Sauter, mais d’un certain Salius qui, le premier, avait enseigné cet
Art
aux Romains ; et tous les auteurs conviennent qu’
ches, ce ne serait pas ici leur place. J’ajouterai simplement que cet
Art
est perdu. Il a eu le sort de bien d’autres qu’on
Si le Public ne veut pas se priver des plus grandes beautés de notre
Art
, il doit s’accoutumer à s’attendrir et à pleurer
forts ne sont pas couronnés par le succès, je n’enserai pas rebuté. L’
Art
n’est pas responsable des fautes de l’Artiste. Je
appait. On pouvait fixer par là les objets que devaient embrasser les
Arts
, le goût des Spectateurs, et le but des Artistes.
urs traités. Il n’est guère de Particulier qui ne s’érige en juge des
arts
, et qui ne se croie très digne de l’être. Un Cle
ns un enthousiasme extravagant, ou dans une froideur glaçante sur les
Arts
agréables, et sur les gens qui les exercent. Le m
Portée au Théâtre, elle y reçut plusieurs accroissements glorieux à l’
Art
, sans perdre aucun de ses premiers avantages. On
encore, entre plusieurs femmes extraordinaires qui firent honneur à l’
Art
, cette célèbre Empuse, dont l’agilité était si gr
n digne de la métaphysique et de la religion qu’elles se résolvent en
art
, en musique et en poème : toutes ces fumées sont
’amour, tel que l’homme l’a conçu, le cœur, la charité, la musique, l’
art
enfin ne sont point de la raison ni du bon sens.
Infini ou absolu, Amour enfin, Dieu sensible au cœur, voilà ce que l’
art
des sons propose à l’homme. Ces divins propos ou
régraphie 7 dont vous voulez que je vous entretienne, Monsieur, est l’
Art
d’écrire la Danse à l’aide de différents signes,
vîte, on les oublie de même. Ce genre d’écriture particulier à notre
Art
, & que les anciens ont peut-être ignoré pouvo
s mettre par écrit & encore plus difficile de les déchiffrer. Cet
Art
au reste est très-imparfait ; il n’indique exacte
; aisées, nécessaires dans cette partie, & je le regarde comme un
Art
inutile puisqu’il ne peut rien pour la perfection
sur leur réputation ? Ils me répondront, s’ils sont sinceres, que cet
Art
n’a pu les élever au-dessus de ce qu’ils étoient,
emblablement d’autre objet que celui de parer à la décadence de notre
Art
& d’en hâter les progrès. La Danse & les
une place à laquelle de vrais talents les appelloient ; l’amour demon
Art
, & non l’amour de moi-même est le seul qui m’
cet arrangement naîtroit à coup sûr l’émulation (aliment précieux des
Arts
) & la Danse encouragée par cette récompense q
t répandus les moyens de penser, de réfléchir & d’écrire sur leur
Art
; ils adresseroient à la Société des Mémoires sou
ent ou par hazard, de ne s’occuper en aucune maniere des progrès de l’
Art
qui en est l’objet, ni du soin d’instruire les Da
s, est & sera toujours cher à celui qui aime & qui chérit les
Arts
; or quelle source inépuisable de principes ? Que
ie eussent fourni à l’Encyclopédie tous les articles qui concernent l’
Art
. Cet objet eût été mieux rempli par des Artistes
s lui auroient montré le flambeau de la vérité, & en illustrant l’
Art
ils se seroient illustrés eux-mêmes. Les producti
iser, & je le regarderois comme les archives de tout ce que notre
Art
peut offrir de lumineux, d’intéressant & de b
aroîtroit devoir être substitué à la chorégraphie de nos jours, à cet
Art
aujourd’hui si compliqué que les yeux & l’esp
horégraphie inséré dans l’Encyclopédie ; vous regarderez sûrement cet
Art
comme l’algebre des Danseurs, & je crains for
es inconvénients qui peuvent résulter de telle opération ; s’il n’a l’
Art
de profiter du terrein ; s’il ne proportionne pas
& une valeur différentes, & il fut déclaré l’inventeur de cet
Art
par un Arrêt du Parlement. Feuillet s’y attacha f
l’emporte absolument sur la Poésie. Je n’ai jamais douté que ces deux
Arts
ne soient d’une égale considération, ni que l’un
traité cette matiere, & par rapport à la convenance que ces deux
Arts
ont avec la Musique. Mais comme les hommes ne s’a
a postérité, & donner une idée de leur perfection : cependant ces
Arts
ont été malheureusement négligez depuis la décade
ême esprit, ils ont fait tous leurs efforts pour ressusciter ces deux
arts
, & les porter à leur premiere perfection : &a
me elle se pratiquoit anciennement, c’est-à-dire dans le tems que les
Arts
étoient dans leur plus grande perfection ; il est
étoit chez les Grecs, n’ont pas même donné la moindre attention à cet
Art
, tel que nous le possedons aujourd’hui, & que
tant que de regarder quelques ouvrages de peinture, elles jugent de l’
art
par le tableau, au lieu qu’elles devroient juger
monde. Dans ce raisonnement Aristote qui mesure la beauté de ces deux
arts
par le plaisir qu’ils donnent, par la maniere don
nées ? Il ordonna que la Peinture tiendroit le premier rang parmi les
Arts
libéraux ; qu’il ne seroit permis qu’aux nobles d
apable de disposer l’esprit au bon goût, à la connoissance des autres
arts
, & à juger de la beauté de tous les objets du
’immortalité, & par l’estime singuliere qu’il avoit pour ces deux
Arts
. Lucien, au chapitre d’Hérodote, dit que de son t
a Sculpture a de plus beau, lui est commun avec la Peinture. Ces deux
Arts
se sont maintenus de tous les tems dans un même d
au-delà du tems d’Aléxandre, nous trouverons que Dieu même rendit cet
art
honorable, en faisant part de son intelligence, d
tres & de très-habiles Sculpteurs, qui pénétrez du mérite de leur
art
, consacrerent aux Dieux leurs ouvrages, croyant q
rre. L’on portoit même jusqu’au respect l’honneur qu’on rendoit à cet
Art
: le Roi Démétrius en donna des marques mémorable
avoit entreprise étoit contre les Rhodiens, & non pas contre les
Arts
; ce qui obligea le Roi de lui donner des Gardes
que l’on avoit alors de la Peinture ; car ce qui est admirable en cet
art
, dit Pline, c’est qu’il rend les nobles encore pl
ens d’esprit, & que ceux mêmes qui ont de l’indifférence pour cet
art
, n’oseroient l’avouer sans rougir. C’est un mal,
i qui le fait par mépris, est bien méchant de se déclarer ennemi d’un
art
qui travaille à honorer les Dieux, à instruire le
éceptes qu’il nous a laissez, ne regardent que la théorie de ces deux
Arts
, lesquels different seulement dans la pratique &a
e sans ce secours il est difficile de bien pénétrer dans le reste des
Arts
, parce qu’ils ont besoin de figures démonstrative
ni la cause ni la liaison. Après avoir exposé le paralele de ces deux
arts
, il me reste encore à détruire quelques objection
donc que la Peinture emprunte de la Poésie ; qu’Aristote dit que les
Arts
qui se servent du secours de la main, sont les mo
mp; en partie matérielle. A quoi je répons que le secours naturel des
Arts
justifie qu’ils ne peuvent se passer l’un de l’au
médailles, des pierres gravées, & de tout ce qui, dans les beaux
Arts
, porte le caractere de l’antiquité. Il s’ensuit d
ture emprunte de la Poésie. A l’égard de ce que dit Aristote, que les
Arts
qui se servent du secours de la main sont les moi
communiquent. Pour ce qui est de l’esprit, il est égal dans ces deux
arts
: le même Horace qui nous a donné des régles si e
er sont les effets matériels de la Poésie. Mais il faut bien un autre
art
pour exécuter la pensée d’un tableau, que pour dé
t bon de l’éclaircir pour y bien répondre. Il est à remarquer que les
arts
n’étant que des imitations, le raisonnement qui e
du tems, mais qui peut l’emporter sur eux comme un chef-d’œuvre de l’
art
de Peinture. Il n’y a point d’habile Peintre qui
rent dans la Poésie & dans la Peinture ; les ouvrages de ces deux
arts
n’en sont pas toujours mêlez ni toujours suscepti
iculté d’accorder le raisonnement à la Peinture, quand il dit que cet
art
instruit, & qu’il donne matiere à raisonner,
faire voir la conformité qui se rencontre naturellement dans ces deux
arts
, lesquels peuvent se raporter aussi à la Musique
er aussi à la Musique comme trois sœurs inséparables, par rapport aux
arts
qui sont communs pour la perfection des spectacle
n fut l’inventeur de la draperie transparente, & qu’il enseigna l’
art
d’ouvrir la bouche & de faire montrer les den
dore Athénien, & dit que les premiers Peintres qui ont enseigné l’
art
de la Peinture, sont Adrien natif de Corinthe, &a
e toujours quelques incertitudes sur l’origine des Sciences & des
Arts
. C’est aussi par où je finis le Traité de la Pein
miter, et qui méritent bien de servir de modèles. Pour bien juger des
arts
, et apprécier les talens de ceux qui les embellis
ntrera que foiblement, tant que l’on n’associera pas à l’école de cet
art
, une école de gestes et d’expression. Je commerce
out réussit à ce danseur, que tout lui sied à merveille, et qu’il a l’
art
heureux d’enjoliver jusqu’à la sottise et de la r
même style, du même genre ; la manière de faire n’est qu’une : c’est
art
a chassé la variété pour adopter la monotonie la
es disent que la pirouette qu’on a applaudie comme une merveille de l’
art
, est au fond peu de chose, puis-qu’un enfant enco
oment de se créer un genre, basé sur les principes communs à tous les
arts
imitateurs ; principes qu’il ne doit point avoir
se hâte donc de présenter dans sa personne, le modèle parfait de son
art
; qu’il l’embellisse, qu’il le fasse briller par
i s’intéressent à la réputation de ce danseur et à la perfection d’un
art
dont il a été le plus bel ornement. Vous me pardo
spectacle de ses brillantes productions ; il a écrit savament sur son
art
; et personne n’est plus en état que lui d’appréc
re VII. Influence constante du bon ou du mauvais Gouvernement sur les
Arts
. Sous l’Empire de Constance, on chassa de Rome
ement des Citoyens ; mais la corruption des mœurs, l’avilissement des
arts
, et l’affaiblissement de l’esprit sont trois fléa
on qu’un miracle seul pouvait amener. Le miracle n’arriva pas, et les
arts
furent anéantis avec l’Empire. On a vu ailleurs q
frit avec fermeté, ne fit tuer personne, tourna ses vues du côté de l’
art
, réforma, autant qu’il était en son pouvoir, les
ires, et se conserva d’ailleurs par là des moyens faciles de porter l’
art
à la plus grande perfection et de le faire servir
rtiste qu’on punit ou qu’on récompense à propos, va toujours dans son
art
plus loin que tous les autres. C’est en suivant s
ns les deux à qui il serait le plus glorieux de ressembler, honorer l’
art
dans la personne des grands Artistes ; mais j’épr
int tous les grands Rois occupés sans cesse à cultiver, à honorer les
arts
, nous montre aussi tous les Princes médiocres74 t
mulation, le mauvais goût, la prudence même concourent à la chute des
Arts
. C’est Tarquin qui coupe les têtes de pavot plus
délicats, et les plus difficiles qu’il y ait jamais eu sur les Beaux
Arts
, et surtout, sur les Représentations théâtrales.
te »1. 6L’éducation de ceux qu’on destine aujourd’hui à exercer cet
Art
, ne leur permet pas certainement d’apprendre tout
nces qu’on lui représente comme indispensables pour exceller dans cet
Art
, il le doit à son envie de s’instruire, et non pa
os jours au point de ne plus la regarder depuis longtemps que comme l’
art
de faire des entrechats, et des gambades, de saut
ée Saltatio par les Romains, et Orchesis par les Grecs, n’était que l’
art
de jouer par les gestes une Action Dramatique que
ciens n’était donc autre chose que la Danse Pantomime véritable, ou l’
art
de mouvoir les pieds, les bras, le corps en caden
es Danseurs Pantomimes. C’est-là un préjugé bien favorable pour notre
Art
, et si surtout on fait réflexion à la magnificenc
vivre. 13Si le temps avait épargné ce que Pylade avait écrit sur cet
Art
, il nous serait plus aisé de le ramener sur la Sc
Danses Pantomimes, en rapportant aux préceptes d’Horace ce que notre
Art
exige indispensablement par sa nature. 14On sent
il est aisé de se faire entendre ; et ces mêmes épisodes amenés avec
art
, ne refroidissent pas l’action principale ; ils l
bien une étude du dessein. Enfin il faut acquérir l’expression, ou l’
art
de parler en dansant. Tout cela est si difficile
ent de voir que cela est presque impossible. Mais d’ailleurs par quel
art
pourrions-nous expliquer aux Spectateurs, je ne d
e saurait faire durer ses Pièces plus long temps que la nature de son
Art
ne peut le permettre. Il faut même qu’il s’aide d
régraphie 1 dont vous voulez que je vous entretienne, Monsieur, est l’
art
d’écrire la danse à l’aide de différens signes, c
vîte, on les oublie de même. Ce genre d’écriture particulier à notre
art
, et que les anciens ont peut-être ignoré, pouvoit
les mettre par écrit, et encore plus difficile de les déchiffrer, cet
art
au reste est très imparfait ; il n’indique exacte
et aisées, nécessaires dans cette partie ; et je le regarde comme un
art
inutile, puisqu’il ne peut rien pour la perfectio
sur leur réputation ? Ils me répondront, s’ils sont sincères, que cet
art
n’a pu les élever au dessus de ce qu’ils étoient,
mblablement d’autre objet, que celui de parer à la décadence de notre
art
et d’en hâter les progrès. La danse et les ballet
une place à la quelle de vrais talens les appelloient. L’amour de mon
art
, et non l’amour de moi-même, est le seul qui m’an
cet arrangement naitroit à coup sur l’émulation (aliment précieux des
arts
) ; et la danse encouragée par cette récompense, q
ont répandus, les moyens de penser, de réflechir et d’écrire sur leur
art
; ils adresseroient à la société des mémoires sou
nt, ou par hazard, de ne s’occuper en aucune manière des progrès de l’
art
qui en est l’objet, ni du soin d’instruire les da
ie eûssent fourni à l’Encyclopédie tous les articles qui concernent l’
art
de la danse. Cet objet eût été mieux rempli par d
. Ils auroient éclairé le public et les danseurs ; et en illustrant l’
art
, ils se seroient illustrés eux-mêmes. Les product
puiser, et je le regarderois comme les archives de tout ce que notre
art
peut offrir de lumineux, d’intéressant et de beau
aroitroit devoir être substitué à la Chorégraphie de nos jours, à cet
art
aujourd’hui si compliqué, que les yeux et l’espri
horégraphie inséré dans l’Encyclopédie ; vous regarderez sûrement cet
art
comme l’algèbre des danseurs, et je crains fort q
les inconvéniens qui peuvent résulter de telle opération ; s’il n’a l’
art
de profiter du terrain ; s’il ne proportionne pas
ation et une valeur différentes, et il fut déclaré l’inventeur de cet
art
par un arrêt du Parlement. Feuillet s’y attacha f
ix. L’un et l’autre ne sont en effet, que les instruments de ces deux
Arts
auxquels ils ont donné lieu, et dont la Nature el
ine des gestes, et la Danse qui en est composée, est par conséquent l’
Art
de les faire avec grâce et mesure relativement au
a-t-elle été définie par les Philosophes qui l’ont le mieux connue, l’
Art
des gestes. Quoiqu’ils soient tous naturels à l’h
s dont se forme le chant ; parce qu’on développe, par le secours de l’
Art
, le don reçu de la nature.
Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’
Art
Gymnastique, & des sauts périlleux. J’ai
rès avoir eu connoissance du Livre d’Archange Tuccaro Professeur en l’
Art
Gymnastique, qui traite de cet Art, ou des Exerci
d’Archange Tuccaro Professeur en l’Art Gymnastique, qui traite de cet
Art
, ou des Exercices du corps, dédié au Roi de Naple
nous apprend encore dans sa Recherche curieuse de l’Antiquité, que l’
art
des Danseurs de corde est des plus anciens, &
é de parler dans leurs Piéces de Théâtre, imiterent pendant un tems l’
art
des Pantomimes, qui s’exprimoient par les gestes,
naire de voir de pareils attentats contre ceux qui excellent dans les
Arts
: l’Histoire nous en fournit quantité d’éxemples,
tous les agrémens les plus surprenans & les plus ingénieux que l’
art
de la Danse puisse imaginer dans ce genre-là. J’é
as avec applaudissement. Archange Tuccaro Napolitain, Professeur en l’
art
Gymnastique, nous apprend que lorsque les Danseur
sont les premiers qui ont corrompu & abusé sur leur Théâtre de l’
art
de la Danse, par des gestes, des mouvemens impudi
ndre chez les Grecs, à cause de la vénération qu’ils avoient pour cet
art
, & dont l’origine leur a toujours paru très-r
jeunesse pour la danse Théâtrale, & pour les bals de cérémonie. L’
art
Gymnastique dont Tuccaro faisoit profession, étoi
auts périlleux ; mais de tous ces exercices, ceux qui convenoient à l’
art
de la Guerre, étoient les plus estimez : c’étoit
t passé avant le Déluge universel, néanmoins Béroce nous assure que l’
art
du saut & de la lute étoit en usage dans la v
ontagne du Liban, où les Géans s’éxerçoient avant le Déluge, étant un
art
convenable à leur force gigantesque. On peut auss
itus, non plus qu’Hercule, n’ont pas été les premiers inventeurs de l’
art
Gymnastique, mais qu’ils en ont été les restaurat
Lettre VI. L es
arts
en général ont des règles et des principes ; ces
et absolument dénuées d’ensemble, et de proportions. A mesure que les
arts
se fortifièrent, les règles s’aggrandirent, et su
t, privée de ce clair-obscur, si nécessaire aux productions des beaux
arts
, elle est sans effet. Les trois morceaux de cette
leusement à l’appui de mon opinion sur les règles communes à tous les
arts
imitateurs. On ne peut être poëte sans génie. La
vent déterminer le parti du compositeur. L’homme mercenaire en fait d’
art
imitateur suit servilement son sujet. Il court sa
i pour échapper au nauffrage se cramponent à un morceau de liège. Les
arts
imitateurs demandent une certaine hardiesse, que
après un critique moderne que les hardiesses sont les ailes des beaux
arts
. Mais il arrive souvent que l’imbécillité leur do
ire ? Un esprit juste et éclairé, un style noble et élevé (car chaque
art
a le sien) une vaste conception, un goût épuré, u
stant des règles de la danse. Elles furent créées dans un tems où cet
art
ne marchoit qu’à l’aide des lisières ; ces règles
ement dénommées. Peut-on raisonnablement admettre pour principes d’un
art
qui doit ne s’annoncer qu’avec l’élégance, la gra
tendre et à l’embellir. Ces positions eussent arrêté les progrès de l’
art
, si le célèbre Dupré ne les eût pas dépassées, et
laisirs du public, il faut être né avec toutes les dispositions que l’
art
du théatre exige, et si l’homme qui s’y destine n
ialement favorisé par la nature, il languira dans la médiocrité, et l’
art
qu’il appellera vainement à son secours, ne lui p
er les tristes routes de la médiocrité. C’est par ce seul moyen que l’
art
peut se propager et s’embellir. On ne peut en don
s ces illustres personnages. Après l’avoir salué dans les règles de l’
art
, on alloit vers la cheminée et on jettoit dans un
ous le rapport des costumes et de la déclamation. Nous n’éstimons les
arts
, qu’autant qu’ils nous offrent l’imitation de la
sance sans bornes ; il la regarde comme la boussole des sciences, des
arts
et des talents : sans elle on n’arrive a rien, on
igner l’usage du Métre et du Rithme. Si je jette un coup d’oeil sur l’
art
oratoire, si j’examine les trois genres d’éloquen
le. Je pourrois encore parler de ces acteurs tragiques qui créerent l’
art
de la tragédie, et dont les successeurs font enco
uement comme notre mot harmonie. On appelloit musique hypocritique, l’
art
du comédien ; d’où est venu le mot hypocrite, pou
et il se nommoit artiste de déclamation. Il paroit cependant, que cet
art
n’étoit point assujetti à des règles certaines, c
ainement que je cherche ce sage, ce vrai, ce naturel qui embellit les
arts
; je n’apperçois sur cette scène antique qu’un am
ure dans l’accoutrement de leurs acteurs ; 1’homme disparoissoit : un
art
bizarre lui enlevoit sa forme et ses proportions
eurs modernes nous montroient la nature embellie par les charmes de l’
art
; on voyoit leurs formes et leur physionomie ; on
que le temps et la réfléxion éffaceront sans doute ; je crois que cet
art
enchanteur qui fait les délices de nos spéctacles
isse, vous capture dans la sphère de vie lucide et passionnée que son
art
va former ; avant qu’elle montre et démontre ce q
t va former ; avant qu’elle montre et démontre ce que peut devenir un
art
d’origine populaire, création de la sensibilité d
à mon sens, ne se borne pas à être un exercice, un divertissement, un
art
ornemental et un jeu de société quelquefois ; ell
e sensibilité qu’il contient, a cultivé, vénéré la Danse. Elle est un
art
fondamental, comme son universalité, son antiquit
ps engendrées, le suggèrent ou le prouvent. C’est que la Danse est un
art
déduit de la vie même, puisqu’elle n’est que l’ac
ence ; tout ceci, qui a permis de créer la géométrie, la comédie et l’
art
militaire, est de l’action qui est inutile en soi
cun but vital ne l’exige, se sont développées jusqu’à l’invention des
arts
, des sciences, des problèmes universels, et jusqu
nt trouvés peu à peu une sorte de nécessité et une sorte d’utilité. L’
art
comme la science, chacun selon ses voies, tendent
embarras par quelque ingéniosité d’interprétation universelle de cet
art
, dont il constate et subit les prestiges. Il s’y
ses instruments ordinaires d’élucidation, qui sont les moyens de son
art
à lui ; et il essaye de substituer, comme vous ve
onséquences ou des applications assez curieuses. Si j’ai parlé de cet
art
, en me tenant à ces considérations très générales
attache à ce type simplifié de la danse, et, par conséquent, tous les
arts
peuvent être considérés comme des cas particulier
s comme des cas particuliers de cette idée générale, puisque tous les
arts
, par définition, comportent une partie d’action,
’on se fait de la danse. Je vous disais, tout à l’heure, que tous les
arts
sont des formes très variées de l’action et s’ana
idées autour de la danse vivante. J’ai voulu vous montrer comment cet
art
, loin d’être un futile divertissement, loin d’êtr
d’enchantements sensibles et de plaisir sans peine, je vous livre à l’
art
même, à la flamme, à l’ardente et subtile action
nu ce magnifique résultat, puisqu’il s’agissait de sauver une forme d’
art
et d’en régénérer la noblesse et la puissance lég
gitime, par une analyse infiniment déliée des ressources de ce type d’
art
, et des siennes propres. Voilà qui me touche et q
onvaincre, Monsieur, de la difficulté qu’il y a d’exceller dans nôtre
art
, je vais vous faire l’esquisse des connoissances
se trouvent répandus dans l’Europe, on seroit tenté de croire que cet
art
est aussi facile qu’il est agréable ; mais ce qui
bornes de la médiocrité, si l’on n’a reçu en partage le germe de son
art
? Si l’on n’est enfin doué de tous les talens que
s suivre dans leurs différentes manières de composer et de faire. Son
art
a le même objet à remplir que le leur, soit pour
cette sensibilité d’organe que la nature donne plus communément que l’
art
, et qui est fort au dessus de celle que l’on peut
ts retirera des avantages certains de la connoissance-pratique de cet
art
; il pourra communiquer ses idées au musicien ; e
e doit l’être au maître de ballets. Il ne peut se distinguer dans son
art
, qu’autant qu’il s’appliquera à l’étude de ceux d
ent concourir à l’embellissement et à la gloire de la nôtre. Tous les
arts
se tiennent par la main, et sont l’image d’une fa
ur s’élever, pour s’embellir, et pour se perpétuer. De ce rapport des
arts
, de cette harmonie qui règne entre eux, il faut c
tant de sortes de voix que de physionomies différentes, qu’il avoit l’
art
d’adapter, sans charge et sans rivialité, à la fo
leurs sont refusés par la nature, et que tous les secours réunis de l’
art
ne peuvent y remédier, ni même les pailler. Ils d
s craintes, et à des désagrémens sans cesse renaissans, abandonner un
art
qui n’est point fait pour eux et délivrer le publ
’orateur, ce que la bravoure est à l’officier le plus instruit dans l’
art
de la guerre. Par un mouvement d’humeur Garrick a
e entraîne dans la tombe tous ces êtres rares, qui embellissoient les
arts
, qui en faisoient le plus bel ornement, et leurs
es représentoit avec une vérité d’autant plus précieuse qu’il avoit l’
art
heureux d’embéllir jusqu’aux ridicules, de les pe
nature a tant fait pour elle, qu’elle a méprisé tous les secours d’un
art
étranger ; ses yeux, sans être beaux, disoient to
stes éloquens sans principes, et ce cri déchirant de la nature, que l’
art
s’efforce envain de vouloir imiter, et qui portoi
és de la danse, elle n’eût été qu’une marionnette. Les principes d’un
art
étranger auroient fait grimacer la nature ; ce be
fait grimacer la nature ; ce beau désordre, qui l’embellit, et que l’
art
s’éfforce en vain d’imiter, auroit disparû, ou se
apide dans la carrière que cette actrice inimitable s’étoit frayée. L’
art
fit pour Mademoiselle Clairon tout ce que la natu
des richesses de Mademoiselle Dumesnil ; que guidée par l’esprit et l’
art
, elle les avoit arrangés à sa taille, à sa figure
cesse le caractère, le ton et le maintien, est une chose ridicule. L’
art
d’un grand acteur est de faire oublier jusqu’à so
t sublime, et que Mademoiselle Clairon, à l’aide de l’esprit, et de l’
art
, est parvenue à s’asseoir à coté de son modèle. L
extraordinaire, me disoit-il, n’a point eu de modèle. Le génie de son
art
l’a élevé en un instant à une perfection vraiment
t sa sublimité qu’à lui-même, et je le regarde comme le créateur de l’
art
de la déclamation en France. Le Kain ne me parloi
; parce que les lumières des Spectateurs sur le genre et sur tous les
Arts
qu’on y avait rassemblés étaient en proportion av
ait rassemblés étaient en proportion avec les forces, le talent, et l’
art
des sujets employés pour l’exécuter. Lully fut dè
, pour lequel on conservait un enthousiasme qui a manqué d’anéantir l’
Art
. Il est arrivé de là que les vices primitifs ont
, pour mettre dans un exercice continuel la prodigieuse fécondité des
Arts
, on n’a chanté, on n’a dansé, on n’a entendu, on
-ci s’accomplit, — certaines danseuses ont résolument éliminé de leur
art
toute base musicale. Elles ne veulent plus de la
main. La danse obtiendra de la musique de danse qu’elle redevienne un
art
appliqué, calqué sur la configuration du mouvemen
prême, est remplacée peu à peu par une différenciation fort utile des
arts
. Ceux-ci, échappés au syncrétisme wagnérien, qui
va être éclatante. 2. Paru dans le numéro 1 de la Gazette des Sept
Arts
.
ées ; aussi tout étoit pauvre et décousu. Lorsque les productions des
arts
s’annoncent sans principes et sans proportions, e
es fêtes, en général, sont filles du génie et de la paix. Ce sont les
arts
réunis, enfans du goût et de l’imagination, qui d
r leurs efforts pour enfanter des prodiges. J’ai dit ailleurs que les
arts
sont frères ; qu’ils composent une même famille,
s hommes en place. On sait que la France est la patrie et le sol des
arts
et des talens en tout genre. Si ces plantes heure
attement conçues ; le sourire du mépris eût accompagné son réfus. Les
arts
doivent s’annoncer avec majesté ; ce qu’ils créen
e à la règle des unités, mais elle doit avoir, comme tout ouvrage des
arts
, un commencement, un milieu et une fin. Le sujet
e ville est le rendez vous des citoyens pour y jouir du spectacle des
arts
, et se délasser de leurs travaux) fut construit d
ne des citoyens en danger ; anéantissent les chefs d’œuvres des beaux
arts
, et exposent la vie de ceux qui les cultivent à d
le poète, à sacrifier au rétréci du local, les grands effets de leur
art
; on sentira qu’une salle construite et placée co
d’un gouvernement sage. Il seroit donc à desirer pour le progrès des
arts
qui concourent unanimement 0 la perfection d’un s
ire de la nation, l’embellissement de la capitale, et les progrès des
arts
en général. Je ne pardonnerai jamais aux artistes
tacle, je conseillerois dabord de ne point sacrifier aux beautés de l’
art
, les choses absolument essentielles aux charmes d
avec les gens de goût que ce monument doit annoncer l’habitation des
arts
; qu’il doit être simple, noble et élégant comme
és des ressources immenses et des secours puissans que la réunion des
arts
et la multiplicité des talens nous offrent à l’op
florissant ; les manufactures reprendront une nouvelle activité ; les
arts
imagineront dès chefs d’œuvre, et toutes les sour
fort utile que l’administration du spectacle de la république et des
arts
, eût huit hommes pris du corps des pompiers, ils
tistes qui compose la comédie et celui qui est emploié au théâtre des
arts
; à la comédie Française, la régie d’unité de lie
urs de l’été, les spectacles sont déserts ; on abandonne la magie des
arts
, pour aller jouir des prodiges de la nature ; je
et nous transporter vers les objets qu’elle nous offre, si l’on n’a l’
art
de dérober les ressorts qui les font mouvoir : en
; peut-être ceux qui sont sans cesse occupés dé la perfection de leur
art
, y trouveront-ils matière à réflexion et c’est de
la profusion des ornemens ? On dira sans doute que mon plan est à cet
art
ce qu’est à la morale la république de Platon, qu
. Je ne me suis occupé ici que d’un grand monument, que du temple des
arts
; je n’ai songé qu’à leurs progrès ; et en m’inté
ui lui seront confiés ; j’ai pensé encore que la danse en action, cet
art
intéressant, à qui (peut-être) j’ai donné les pre
e des mêmes temps, des mêmes pas et des mêmes pirouettes. Lorsque les
arts
suivent la mode, ils s’égarent et se perdent. J’o
nt ; les nuances et le clair-obscur qui donnent l’ame et la vie à cet
art
divin, et sans le quel il n’existe point d’effets
dit, il est aisé de voir que j’ai parlé d’un vaste monument élevé aux
arts
et dont la construction peut immortaliser les art
espect que l’homme bien organisé doit aux productions du génie et des
arts
. On dira sans doute, (car le bien est toujours co
t à la dépense, ce n’est pas à moi à la calculer. Le citoyen, ami des
arts
, a rempli sa tâche, quand il a proposé des vues e
seroient-ils pas bien remplacés par un superbe monument consacré aux
arts
, dont la façade seroit tourné du côté du palais ?
i répondit à la majesté du local, et au décore qu’exige le temple des
arts
. Dailleurs n’a-t-on pas toujours fait entrer le s
mens qu’on éleveroit en face des deux parties latérales du temple des
arts
, ne pourroient se construire qu’a la distance de
loppées ; la foiblesse et le besoin furent les premiers principes des
arts
et des sciences.
on ; or pourquoi l’éclipser au Théatre par un masque & préférer l’
Art
grossier à la belle nature ? Comment le Danseur p
la Pantomime : en voilà assez pour bannir les masques de la Danse cet
Art
de pure imitation, dont l’action doit tendre uniq
-là ; toutes les Figures fussent-elles dessinées dans les regles de l’
Art
& les proportions de la nature, il me seroit
y sont attachés par ancienneté d’habitude, & qui croiroient que l’
Art
dégénéreroit si l’on secouoit le joug des vieille
a nature, si la simplicité séduit, si le vrai semble préférable à cet
Art
grossier qui détruit l’illusion & qui affoibl
traits & des attributs différents qui ont varié à mesure que les
Arts
se sont perfectionnés, & que le flambeau du g
es teintes légeres & de quelques coups de pinceau distribués avec
Art
, donner à leurs physionomies le caractere princip
e peut produire lorsqu’elle est aidée & embellie des charmes de l’
Art
; on ne peut, dis-je, me condamner, qu’en ignoran
vé il amuse & divertit, & il s’arrange au Théatre avec tant d’
Art
, qu’il est souvent méconnu des personnes qui vive
osséderoit le talent de les caractériser avec autant d’Esprit & d’
Art
que M. Garrick lui-même. Plusieurs personnes prét
qui ne pense qu’à ses jambes, qui ignore les premiers éléments de son
Art
, qui ne s’attache qu’à la partie grossiere de la
e puisqu’il a sacrifié l’imitation, le génie & les charmes de son
Art
à une routine qui l’avilit ; puisqu’au lieu de s’
forcée, & qui contraint la nature ? D’où vient enfin ont-elles l’
Art
de dérober la peine, de cacher le travail du corp
mera son jeu. Celui qui joindra aux difficultés & aux graces de l’
Art
cette Pantomime vive & animée, & cette ex
p; les conseils des connoisseurs le conduiront à la perfection de son
Art
. « On lui diroit alors, votre physionomie étoit t
c les traits de la beauté, ne nous flatte que médiocrement. En fait d’
Art
agréable, on fuit la peine, on craint l’examen, o
iter cette simplicité, cette joie franche & cette expression sans
Art
qui regne au village. Il n’est donc question, Mon
idé pour la Danse, & qui sont comme appellés à la pratique de cet
Art
, apprennent à se placer & à saisir le genre q
ouvements de la nature ; il lui indique la maniere de distribuer avec
Art
ces coups de crayon qui donnent la vie, & qui
apprendroit à peindre en apprenant à danser, & ajouteroit à notre
Art
un mérite qui le rendroit beaucoup plus estimable
r-tout ; c’est la nature qui m’est offerte par les mains habiles de l’
Art
: mais là je ne vois que des Tableaux aussi mal c
leur ame ; il est un obstacle aux progrès & à la perfection de l’
Art
. Cependant, dira-t-on encore, les masques ont été
qu’il n’est pas probable que cet accoûtrement ait été imaginé par un
Art
enfant de la liberté, qui craint les entraves d’u
anse seulement, preuve convaincante que l’on n’a jamais soupçonné cet
Art
de pouvoir parler. Si l’on s’étoit imaginé qu’il
s on ne peut préférer une physionomie morte & inanimée. Mais si l’
Art
se perfectionne, si les Danseurs s’attachent à pe
masques, & en briser les moules. La nature ne peut s’associer à l’
art
grossier ; ce qui l’éclipse & ce qui la dégra
rmer une idée juste des Spectacles & de la Danse des anciens. Cet
Art
, ainsi que quantité de choses précieuses, ont été
is. Telle est la vicissitude des choses & leur instabilité. Les
Arts
ainsi que les Empires sont sujets à révolution ;
tempérament & l’application que l’on apportoit à perfectionner l’
Art
du geste, l’avoient porté à un degré de sublimité
ceux qui cultivent les lettres et les sciences, et qui chérissent les
arts
. Votre génie est un flambeau brillant qui éclaire
suis voué à un costume plus vrai, et plus exact. J’ai fait revivre l’
art
de la pantomime si célèbre sous le regne d’August
de lui faire peindre toutes les passions, et de la placer au rang des
arts
imitateurs. Mes éfforts ont été couronnés par les
l’Arioste et le Tasse m’ont offert, des secours, qui ont embelli mon
art
, et le théatre Anglais m’a prêté des beautés très
te énergie et ce sublime, qui brillent dans votre divin poème. Chaque
art
, vous le savez, Monsieur, a sa marche particulièr
ère vaste dans la quelle je puis déployer toutes les richesses de mon
art
, et réunir dans un seul cadre tous les genres d’e
contrastes admirables ce clair-obscur si nécessaire a la réussite des
arts
. Le temple de l’Amour me présente une multitude d
naisons qui y sont répandues, la connaissance profonde des différents
Arts
qu’il y a rassemblés, qu’elles supposent dans ce
elle est la source d’où coulaient les vices qui s’y sont répandus ? L’
art
n’avait rien à gagner dans ma première découverte
e avec quelque succès, les remèdes étaient aisés, et les progrès de l’
art
infaillibles. Or, je crois apercevoir dans la fai
re qui l’ont énervée. La Danse, la Musique instrumentale et vocale, l’
art
de la décoration, celui des machines, étaient, po
uinault a créé, et qu’elle embellit, ouvre une carrière brillante aux
Arts
divers qu’il rassemble ; des masures dégoûtantes
ent impétueux, dont l’essor donne la vie à tous les chefs d’œuvre des
Arts
, et ce mouvement est toujours produit par une opé
cienne serait une erreur, quel désavantage en résulterait-il pour les
Arts
? Les grands poètes, les bons peintres, les music
ctions générales je répondrai 1°. Qu’il n’est point d’erreur dans les
Arts
, de quelque nature qu’elle soit, qu’il ne paraiss
celle dont il s’agit est infiniment préjudiciable aux Artistes et aux
Arts
. 3°. Que c’est aplanir des routes qui sont encore
miers principes. Les règles n’ont été faites que sur le mécanisme des
Arts
; et en paraissant les gêner, elles les ont guidé
ns, elles deviendront dès lors aussi sûres que faciles. Il en est des
Arts
comme de la Navigation ; on ne courait les mers q
les éclairant. Si tout ce que nous admirons dans les productions des
Arts
est l’ouvrage de la raison, cette découverte élèv
usiasme, à qui seul nous sommes redevables des belles productions des
Arts
, n’est dû qu’à la raison comme cause première ; s
t, dans le siècle prochain, de tous ces divers monuments glorieux aux
Arts
et à la patrie, qui s’élèvent sous nos yeux. La m
tableau, dira-t-on peut-être, que la raison peut offrir à peindre à l’
art
du musicien? Il ne s’agit là que d’un arrangement
ts, et que je supplie tous ceux qui s’érigent en juges souverains des
Arts
de me permettre. Sans enthousiasme point de créat
enthousiasme point de création, et sans création les Artistes et les
Arts
rampent dans la foule des choses communes. Ce ne
bles, dans un oubli presque continuel de tout ce qui est étranger aux
arts
qu’ils professent. Toute leur conduite est en gén
assidue et profonde de la nature, des passions, des chefs-d’œuvre des
Arts
, qu’on peut développer, nourrir, réchauffer, éten
ion ; or, pourquoi l’éclipser au théatre par un masque, et préférer l’
art
grossier à la belle nature. Comment le danseur pe
a pantomime : en voilà assez pour bannir les masques de la danse, cet
art
d’imitation, dont l’action doit tendre uniquement
-la : Toutes les figures fûssent-elles dessinées dans les règles de l’
art
et les proportions de la nature, il me seroit mal
ui y sont attachés par ancienneté d’habitude, et qui croiroient que l’
art
degénéreroit, si l’on secouoit le joug des vieill
a nature, si la simplicité séduit, si le vrai semble préférable à cet
art
grossier qui détruit l’illusion, et affoiblit le
es traits et des attributs différents, qui ont varié à mesure que les
arts
se sont perfectionnés, et que le Flambeau du goût
lques teintes légères et de quelques coups de pinceau distribués avec
art
, donner à leurs physionomies le caractère princip
ture peut produire lorsqu’elle est aidée et embellie des charmes de l’
art
; on ne peut, dis-je, me condamner, qu’en ignoran
genre moins élevé, il amusoit et s’arrangeoit au théatre avec tant d’
art
, qu’il étoit souvent méconnu des personnes qui vi
n posséderoit le talent de les caractériser avec autant d’esprit et d’
art
que Garrick lui-même. Plusieurs personnes prétend
ulsion, est un mauvais danseur qui ignore les premiers élémens de son
art
, qui ne s’attache qu’à la partie grossière de la
tre, puisqu’il a sacrifié l’imitation, le génie et les charmes de son
art
à une routine qui l’avilit ; puisqu’au lieu de s’
ion forcée, et qui contraint la nature ? D’où vient enfin ont-elles l’
art
de dérober la peine, de cacher le travail du corp
son expression. Celui qui joindra aux difficultés et aux grâces de l’
art
cette pantomime vive et animée et cette expressio
les parties du corps, et rendent cette grâce et cette expression sans
art
qui regne au village ? La taille du danseur comiq
décidé pour la danse, et qui sont comme appellés à la pratique de cet
art
, apprennent à se placer et à saisir le genre qui
mouvemens de la nature ; il lui indique la manière de distribuer avec
art
ces coups de crayon qui donnent la vie, et qui im
il apprendroit à peindre en apprenant à danser, et ajouteroit à notre
art
un mérite qui le rendroit beaucoup plus estimable
artout ; c’est la nature qui m’est offerte pas les mains habiles de l’
art
: mais là, je ne vois que des tableaux aussi mal
qu’il n’est pas probable que cet accoûtrement ait été imaginé pour un
art
enfant de la liberté, qui craint les entraves d’u
nse seulement, preuve convainquante que l’on n’a jamais soupçonné cet
art
de pouvoir parler. Si l’on s’étoit imaginé qu’il
uels on ne peut préférer une physionomie morte et inanimée. Mais si l’
art
se perfectionne, si les danseurs s’attachent à pe
les masques et en briser les moules, la nature ne peut s’associer à l’
art
grossier ; ce qui l’éclipse et ce qui la dégrade
former une idée juste des spectacles et de la danse des anciens. Cet
art
, ainsi que quantité de choses précieuses, a été,
s vois. Telle est la vicissitude des choses et leur instabilité. Les
arts
ainsi que les empires sont sujets à révolution :
le tempérament et l’application que l’on apportoit à perfectionner l’
art
du geste, l’avoient porté à un dégré de sublimité
pas un des moindres services que j’ose me flatter d’avoir rendu à mon
art
; et c’est pour moi la plus belle et la plus dign
? si l’imitation fidèlle de la belle nature constitue le sublime des
arts
, si cette imitation vraie peut seule élever l’act
mérite, et en présence des pères de la sculpture et de la peinture ;
arts
portés à la perfection sous le gouvernement de Pé
ur de Babel, pour vous entretenir un instant de la saltation, ou de l’
art
du geste. Batyle et Pylade passoient pour les inv
ent pour les inventeurs de la pantomime ; mais c’est une erreur ; cet
art
étoit connu chez les Grecs ; Ampuse et Prothée l’
il est donc plus vrai de dire que Batyle et Pylade firent revivre cet
art
, et qu’ils l’introduisirent chez les Romains. Je
anières sont plus lascives que celles d’aucune Courtisanne, et dont l’
art
consiste à prononcer avec des gestes : cependant,
n barbare s exerçoit particulièrement sur ceux que l’on destinoit a l’
art
de la scène. La même cruauté existe encore en Ita
s eunuques pantomimes, ayent porté a un si haut dégré de perfection l’
art
du geste, qui éxige de l’àme, de la noblesse et d
caractères, les formes, les délails et l’ensemble. Les beautés de cet
art
sont fuyantes et passagères ; on les admire lorsq
tres de ballets qui réunissent aux connoissances approfondies de leur
art
, du goût, de l’imagination et du génie. En suivan
jeunes gens remplis de zèle et d’activité, mais novices encore dans l’
art
des grandes compositions s’attachent à marcher su
e moyen qui permet au connoisseur de prononcer sur les objets que ces
arts
lui présentent. Ce que je vais écrire, Monsieur,
u génie, qu’il appercevra cette chaine imperceptible qui lie tous les
arts
, et qu’il apprendra que leurs créations doivent e
e quatre, il seroit sage alors de renoncer totalement à un plan que l’
art
ne peut adopter, et qu’il ne dessineroit que très
oyens et les obstacles ; d’après cet examen, il n’exigera plus de son
art
les secours qu’il ne peut lui accorder et ses com
norance et le mauvais goût de l’auteur. Il est un point dans tous les
arts
, je dois le répéter, que les artistes ne peuvent
s Coriphées gâteront tout s’ils ne sont exercés à la pantomime et à l’
art
expressif des gestes. C’est un talent de savoir l
peines et de fatigues, si elle exige tant de combinaisons ; combien l’
art
du geste et de l’expression n’exige-t-il pas de t
e chemin du bien estre : Ioignant comme il a fait, Et la Nature a l’
Art
, & l’Art a la Nature. F. De Valse.
ien estre : Ioignant comme il a fait, Et la Nature a l’Art, & l’
Art
a la Nature. F. De Valse.
aux yeux quelque action théâtrale que ce puisse être. L’histoire de l’
Art
prouve que les Danseurs de génie n’ont eu que ce
a qualité des talents. On ne doit se défier ni de ses forces, ni de l’
Art
, lorsqu’on a l’ambition d’exceller. Ce que les Ro
istoire naturelle, et l’Encyclopédie, peut aller aussi loin, dans les
Arts
, que le siècle même d’Auguste. 145. Par Mouret.
omme un doute, paroît une insigne absurdité. Cependant comme dans les
arts
, il n’y a pas d’obligation de croire sans examen,
emande pas ici, qu’elle est celle des deux nations qui excelle dans l’
art
musical, mais seulement quelle est celle qui l’ai
de nations je n’entends que cette portion des peuples qui cultive les
arts
. En Italie, on voit communément les gens aisés o
En Italie, on voit communément les gens aisés ou riches cultiver cet
art
, au moins comme amateurs. En France, l’étude de l
ille, elle doit employer tous ses moyens pour lui plaire. Lorsque cet
art
sublime ne borne pas ses effets aux éclats insign
ntiment ; il a atteint son but, il est imitateur et divin. Les autres
arts
, comme la peinture, l’architecture, la sculpture
ie et la mélodie l’ont frappée, l’œil enchanté des merveilles que les
arts
lui offrent, peint à l’imagination, avec une égal
eux sens que nous éprouvons des plaisirs délicieux, si toute fois ces
arts
ont atteint leur unique but, l’imitation de la be
ien de beau. Dailleurs, ils faudroit qu’ils connussent intimement les
arts
et leur magie, et qu’ils sçûssent juger sainement
parcourir, avec d’autant plus de succès, et de facilité, que tous les
arts
sont à sa disposition, et entièrement disposés à
t est si délicat et si fugitif que je l’abandonne à ceux qui auront l’
art
de trouver des expréssions capables de développer
ne produiront entre elles que des sons faux et dissonants, lorsque l’
art
seul voudra les faire parler : mais elles obéiron
en moins d’étude et de recherches à faire que celui qui veut réunir l’
art
aux mouvemens combinés des pieds, et des bras ; s
e l’étoit VestRiis père, et Le Picq. Ces deux danseurs ont porté leur
art
à ue perfection telle, qu’ils n’ont point été rem
lités, n’est appellé par goût et par inclination à la pratique de son
art
, et aux soins pénibles et journaliers qu’il exige
susceptible de produire en se développant, un goût déterminé pour un
art
, ou une science quelconque ; ce germe miraculeux
étition des mouvemens une dexterité telle, qu’un homme habile dans un
art
n’est pas propre à passer subitement à l’exercice
voit du pain, le luxe naissant venoit au secours de l’industrie ; les
arts
sortant de leur berceau étoient caressés et encou
aux parties intéressantes d’un vaste tableau. Je voudrois qu’on eût l’
art
de donner à ces feux et à ces illuminations, un c
qui embellissent la France, y déployent à l’envi tous les trésors des
arts
qu’ils cultivent ; il faut enfin, prouver à l’Eur
ouerez que tant de merveilles réunies par le goût et la puissance des
arts
, le frapperoient d’étonnement et exciteroient ses
ste. Le Champ de Mars présenteroit à l’œil toutes les merveilles des
arts
réunis, dont je m’empresse de vous transmettre le
peut être comparé à ce vaste plan, que l’on nommeroit le miracle des
arts
. Il nous reste la rivière, et les bords fortunés
ur, que tant de belles choses réunies par le goût et par le génie des
arts
, offriroient un ensemble vraiment miraculeux, un
y en a si peu qui soient excellents Comédiens, & qui possédent l’
Art
de peindre les mouvements de l’ame, par les geste
la même situation où elle seroit, s’il voyoit l’action réelle dont l’
Art
ne lui présente que l’imitation. Quelle précision
épend en partie du bon choix des sujets & de leur distribution. L’
Art
de la Pantomime est sans doute plus borné de nos
fera le sujet d’un très-beau Ballet, si toutefois le Compositeur a l’
Art
d’élaguer du Poëme, tout ce qui ne peut servir au
tes nouvelles, lors qu’elles peuvent conduire à la perfection de leur
Art
. Mentor, dans un spectacle de Danse, peut & d
era ni la vérité ni la vraisemblance, pourvu que le Compositeur ait l’
Art
de lui conserver un genre de Danse & d’expres
z qu’elle se décore. Je conviendrai que l’exécution méchanique de cet
Art
est portée à un degré de perfection qui ne laisse
troisieme siecle on commençoit à s’appercevoir de la monotonie de cet
Art
, & de la négligence des Artistes ; St. August
bien étonnant, Monsieur, que l’époque glorieuse du triomphe des beaux
Arts
, de l’émulation & des progrès des Artistes, n
aractere & sans action. Si le Ballet est le frere aîné des autres
Arts
, ce n’est qu’autant qu’il en réunira les perfecti
e la variété & de la magnificence, ou comme la réunion intime des
Arts
aimables ; ils y tiennent tous un rang égal ; ils
le n’y dit rien, & qu’elle n’a nulle transcendance sur les autres
Arts
qui concourent unanimement & de concert aux c
vive & d’intérêt, ne me déploie que les beautés méchaniques de l’
Art
, & qui décoré d’un titre ne m’offre rien d’in
assions ; lorsqu’enfin ils associeront l’esprit & le génie à leur
Art
; ils se distingueront ; les récits dès-lors devi
ce que les Anciens ont dit des Ballets ; en ouvrant les yeux sur mon
Art
; en examinant ses difficultés ; en considérant c
ploient que les mouvements compassés des difficultés méchaniques de l’
Art
. Tout cela n’est que de la matiere, c’est de l’or
re est totalement oublié1. La chorégraphie est sans doute de tous les
arts
le plus périssable. Dès que l’animateur, dès que
ts » comme d’œuvres d’art anéanties depuis des siècles : « C’était un
art
nouveau qui est mort avec ce grand homme. » Sten
Viganò est salué par les contemporains comme le point de départ d’un
art
magnifique et entièrement nouveau. Aussitôt après
ts ; lui a quarante-quatre mille francs pour 1819… Si Viganò trouve l’
art
d’écrire les gestes et les groupes, je maintiens
vertir qu’ils ne pourront se faire en les lisant la moindre idée de l’
art
de Viganò : « Vous y voyez par exemple dans Otell
et 1818 : « C’est aussi fort que le plus atroce Shakespeare. C’est un
art
dont on ne se doute pas où vous êtes ! » Mais en
rt dont on ne se doute pas où vous êtes ! » Mais en quoi consiste cet
art
, il ne tente pas même de l’expliquer. Si Stendhal
scrits. Au nom de l’Antiquité, il avait rappelé aux danseurs que leur
art
devait tendre à émouvoir non seulement les sens,
t la parfaite mise au point, la réalisation minutieuse des détails, l’
art
incomparable des groupements et des mouvements de
t meilleur que l’excellent des autres13 ». Avant Viganò on ignorait l’
art
des groupements variés. Aussi bien en France qu’e
ture plutôt qu’imitation servile et c’est bien en cela que consiste l’
Art
. Pour accomplir une pareille tâche il fallait une
colline, on apercevait Prométhée au milieu du chœur des Muses et des
Arts
. On assistait ensuite aux efforts stériles du Tit
nsuite aux efforts stériles du Titan pour instruire les hommes dans l’
art
de construire des habitations et de cultiver la t
s enlacements, des contrastes plus nombreux que n’en saurait rendre l’
art
du meilleur peintre. À chaque mesure, le tableau
ge des ressources de la danse moderne et des attitudes révélées par l’
art
de l’Antiquité. Malgré sa complexité, sa variété
ntomime de l’Opéra un film dramatique « tourné » par des maîtres de l’
art
cinématographique peut donner une idée de ces lon
menacés de mourir de faim et leur faisait enseigner par le dieu Pan l’
art
des travaux champêtres et pastoraux. La deuxième
e 23, a avancé l’expression dans tous les domaines. L’instinct de son
art
lui a même fait découvrir le vrai génie du ballet
Viganò sans Viganò. Nous l’avons vu, ce qui caractérisait surtout son
art
, c’était l’emploi d’une pantomime rythmée intermé
soumission du geste à la musique était une autre caractéristique de l’
art
de Viganò. Nous avons vu que, neveu du célèbre Bo
la musique, on peut affirmer qu’il était admirablement doué pour cet
art
et que sa sensibilité rythmique le servit puissam
ta pour lui d’étonnants décors qui comptent parmi les plus beaux de l’
art
scénographique dans tous les temps. Ceux du balle
il y eut en Italie tout un parti pour se plaindre de voir sacrifier l’
art
de la danse, la merveilleuse technique française
vaient raison. Leur seul tort était de vouloir comparer deux formes d’
art
aussi différentes. On ne peut mettre en parallèle
uettes, mais il lui manque le don suprême du chorégraphe milanais : l’
art
de disposer et faire mouvoir les masses. Un grand
ues. C’est ainsi que la jeunesse de Sparte apprenait, en se jouant, l’
art
terrible de la guerre. Quelle intrépidité ne deva
cutaient sur des théâtres publics, des Ballets composés avec autant d’
Art
que de magnificence. [Voir Dessauteur] Les entrée
parce qu’il sut opposer en Philosophe, les continuelles émotions de l’
Art
, aux mouvements perpétuels de la Nature. Dans le
urs que l’on regrettait tant ? Jusqu’à quel point avaient-ils porté l’
art
de la Danse ? Les uns marchaient des menuets avec
é injuste aujourd’hui à tous égards, aurait cependant été funeste à l’
Art
, s’il avait retenu les Dupré, les Sallé, les Cama
des Artistes, est un des plus utiles secours qu’on puisse prêter à l’
Art
. 144. Cette objection est le grand sort des Dan
tir et d’exprimer. Un grand Peintre a commencé par assurer sa main. L’
Art
du Dessin l’a réglée. Il a d’abord tracé quelque
rez dans la carrière du Théâtre ; étudiez la nature, approfondissez l’
Art
. Venez. Suivez la multitude qui court en foule da
es quatre tableaux où une allégorie fine et délicate vous retrace les
Arts
libéraux. Que pourrait produire de plus aimable l
ncore avouer avec la même franchise, que la pantomime est de tous les
arts
imitateurs le plus borné. Il avoit autrefois, (à
ommons danse et ballet n’est rien moins que pantomime. La danse est l’
art
des pas, des mouvemens gracieux et des belles pos
Le ballet, qui emprunte de la danse une partie de ses charmes, est l’
art
du dessin, des formes et des figures. La pantomim
ballet-pantomime, n’existoit pas chez les anciens. La pantomime ou l’
art
du geste, étoit associée chez eux à la déclamatio
dement. Je demanderai de l’indulgence pour moi, et pour la pantomime,
art
au maillot, qui n’articule que des mots sans suit
articule que des mots sans suite et souvent mal prononcés. J’aime mon
art
; on doit chérir l’objet qui contribue à notre ré
dirai pas dans l’effervescence d’un enthousiasme aveugle, que c’est l’
art
par excellence ; je me garderai bien de le mettre
e reste qu’à solliciter la continuation des bontés du public ; et mon
art
parlera toujours très éloquemment, lorsqu’il pour
éloges. L’exécution parfaite d’un adagio est le nec plus ultra de l’
art
, et je la regarde comme la pierre de touche du da
eut se permettre l’exécution de tous les temps, de tous les pas que l’
art
nous apprend. Cependant, sa manière doit être tou
le crois même entièrement perdu. La confusion des genres qui ternit l’
art
de la danse, le peu de constance des danseurs pou
raits particuliers. De belles poses, de beaux mouvements, donnent à l’
art
de la danse une importance qui, sous le rapport d
une importance qui, sous le rapport de l’imitation, se rapproche de l’
art
du sculpteur. Les anciens cultivaient et aimaient
gne dans ces délicieuses statues, admirez le grand et le sublime de l’
art
dans son Hercule terrassant Lychas, dans son Thés
, cette nation qui marque le plus en Europe, pour les sciences et les
arts
, et qui l’emporte sur les autres par l’invention,
du goût ; c’est dans cette circonstance enfin, que les talens et les
arts
enfans de la paix, s’empresseroient, à l’envi de
France est la patrie des héros, elle est encore celle du génie et des
arts
. Vous sentez, Monsieur, et vous me connoissez ass
embellir la capitale ; à y encourager l’industrie, les talens et les
arts
; à y attirer, par l’attrait du plaisir, le conco
s feux presqu’éteints de l’imagination et de génie ; à son retour les
arts
sortiront de leur léthargie ; les artistes heureu
a résoudre et ne vous laisser aucun doute. Je sais que vous aimez les
arts
avec passion, et je n’ignore point que vous les c
ut ce que je sais, c’est que la musique a besoin de la poësie on d’un
art
auxiliaire, pour être vraiment imitative. J’aband
les ans les fonds qui y sont destinés. Des hommes opulens et amis des
arts
firent un prospectus, dans le quel ils proposoien
reux assemblage de gens à talens. Cramer, que la mort a enlevé à son
art
, aux amateurs, à sa famille et à ses amis, m’a as
, qui s’étoit formé une idée de donner un arangement necessaire à cet
Art
. On ne les connoissoit pas avant lui, ce qui prou
les connoissoit pas avant lui, ce qui prouve sa penetration dans cet
Art
. Elles doivent être regardées comme des regles in
caractere plus intéressant : mais cette matiere étant étrangere à mon
Art
& au sujet que je traite, je l’abandonne aux
ux ; j’avancerai même que l’Opéra est son élément, que c’est là que l’
Art
devroit prendre de nouvelles forces, & paroît
ropos de ces ignorants titrés qui décident avec arrogance de tous les
Arts
sans en concevoir la moindre idée ; les cris ou l
ont suivre de la multitude ; chenilles venimeuses qui tourmentent les
Arts
, & qui flétriroient le génie, si en s’attacha
nt que des oreilles, & ne peuvent céder aux représentations que l’
Art
embelli peut leur faire ; ils regardent tout du b
été certain non seulement pour la Danse, mais encore pour les autres
Arts
qui concourent aux charmes & à la perfection
fois ; ses compositions sont ou peuvent être aisément le triomphe des
Arts
; tout est beau, tout est grand, tout est harmoni
amp; de peindre à son tour. Cette harmonie qui auroit régné dans deux
Arts
si intimes, auroit produit l’effet le plus séduct
opérent sans se communiquer leurs idées ? Le Poëte s’imagine que son
Art
l’éleve au-dessus du Musicien ; celui-ci craindro
roient de face, mais il n’écoute que sa verve : dédaignant les autres
Arts
il ne peut en avoir qu’une foible idée ; il ignor
de ce qu’il n’a lu que des yeux, ou qu’il sacrifie au brillant de son
Art
& au grouppe d’harmonie qui le flatte, l’expr
ans ses goûts, dans son architecture, dans sa maniere de cultiver les
Arts
: celui d’un habile Peintre est donc de saisir ce
er avec vîtesse, & à les dérober avec promptitude. S’il n’a pas l’
Art
de distribuer les lumieres à propos, il affoiblit
fet. Permettez-moi, Monsieur, une digression ; quoiqu’étrangere à mon
Art
, elle pourra peut-être devenir utile à l’Opéra. L
en défendre machinalement & malgré moi, & il faut alors que l’
Art
fasse des efforts inouis pour m’en imposer, &
ules, de voir & d’être vus, à celle de goûter les délices que les
Arts
réunis par l’esprit, par le génie & par le go
e mésintelligence indigne des grands hommes, qui puissent flétrir les
Arts
, avilir ceux qui les professent, & s’opposer
disposé les parties, qui les a distribuées avec autant de goût que d’
Art
, & qui a esquissé la toile, voilà le Poëte ;
successivement ; mais loin de s’attacher aux premiers éléments de cet
Art
& d’en apprendre la théorie, il fuit le Maîtr
endre la théorie, il fuit le Maître de Ballets ; il s’imagine que son
Art
l’éleve & lui donne le pas sur la Danse. Je n
ngement symmétrique dans les habits ; arrangement froid qui désigne l’
Art
sans goût & qui n’a nulle grace. J’aimerois m
vec chaleur ; il doit dès-lors se délivrer d’une mode qui appauvrit l’
Art
& qui empêche le talent de se montrer. Mlle.
éparation, sans ménagement. Le vrai talent n’est qu’un, il plaît sans
Art
. Mlle. Clairon, en panier ou sans panier sera tou
lexion nous avoient attachés. M. Chassé, Acteur unique qui a trouvé l’
Art
de mettre de l’intérêt dans des Scenes de glace,
ce point, comme en beaucoup d’autres, la nature se repose, lorsque l’
art
agit. On appelle ce chant, acceru. Il est plus ou
hant musical. Les règles suivirent longtemps après, et on réduisit en
art
ce qui avait été d’abord donné par la nature ; ca
imats, il était indispensable que le chant musical, dont on a fait un
art
longtemps après que les langues ont été trouvées,
lle est composée : mais il en est de cette espèce de productions de l’
Art
, comme de toutes les autres de la nature. Une vra
ur. Il n’est guère de ville en Europe où on ait tant de goût pour les
Arts
, dont les habitants soient aussi bons citoyens, e
e rendent fort agréable aux amateurs de la Musique ; et lorsqu’on a l’
art
de varier les morceaux qu’on y exécute, le public
s peine qu’il était capable de se frayer de nouvelles routes dans son
art
, quand même M. Rameau ne les aurait pas ouvertes
nt et l’orchestre étaient dans ces commencements ce que sont tous les
Arts
à leur naissance. L’opéra italien avait donné l’i
devaient les exécuter. Comme il avait beaucoup de génie et de goût, l’
art
sous ses yeux, et par ses soins, faisait toujours
u chant devait s’étendre dans la suite aussi loin que pouvait aller l’
art
lui-même ; et cet art susceptible de combinaisons
re dans la suite aussi loin que pouvait aller l’art lui-même ; et cet
art
susceptible de combinaisons à l’infini, ne faisai
ce genre ; elles n’avaient ni ne pouvaient avoir l’idée d’un autre. L’
art
s’est depuis développé : les progrès qu’il a fait
es qu’on admirait sur la fin du dernier siècle. L’exécution a suivi l’
art
dans ses différentes marches ; leurs progrès ont
nt dû indispensablement s’ouvrir pour les exécutants ; à mesure que l’
art
de la navigation a pris des accroissements par le
nos jours sur la Musique, qui ne lui soit commun avec tous les autres
arts
. La Peinture, la Poésie, la Sculpture, dans toute
enfin dans toute l’Europe, ont eu ces mêmes développements. Mais ces
arts
ont avancé d’un pas plus rapide que la Musique, p
’est rien moins qu’une suite sans objet de sons divers. Chacun de ces
arts
a et doit avoir une expression, parce qu’on n’imi
ns déguisement dans un ouvrage consacré à la gloire et au progrès des
Arts
. La vérité doit leur servir de flambeau ; elle pe
ique. Les fautes d’un faible artiste ne sont point dangereuses pour l’
art
; rien ne les accrédite, on les reconnaît sans pe
e ne les imite : celles des grands maîtres sont toujours funestes à l’
art
même, si on n’a le courage de les développer. Des
n adopte les autres. La Peinture serait peut-être encore en Europe un
art
languissant, si en respectant ce que Raphaël a fa
L’espèce de culte qu’on rend aux inventeurs ou aux restaurateurs des
Arts
, est assurément très légitime ; mais il devient u
lt ? Avant de se récrier sur cette proposition (que pour le bien de l’
art
on ne craint pas de mettre en avant), qu’on daign
niment Armide, quels moyens n’emploiera pas son pouvoir (qu’on a eu l’
art
de nous faire connaître immense) pour soutenir le
oilà donc Armide livrée sans retour à sa tendresse. Instruite par son
art
de l’état du camp de Godefroy, jouissant des tran
re l’enchantement dans lequel sa beauté, autant que le pouvoir de son
art
, a plongé son heureux amant. Ubalde cependant et
ici tous les ressorts, tous les efforts, toutes les ressources de son
art
, pour arrêter les deux seuls ennemis qu’elle ait
s les paroles que la Poésie emploie, reçoivent de l’arrangement, de l’
art
, une chaleur, une vie qu’elles n’ont pas dans le
leur, cette vie doivent acquérir un chant, par le secours d’un second
art
qui s’unit au premier, une nouvelle force, et c’e
jet principal de Lully : tel était le genre à sa naissance. Lorsque l’
art
n’était encore qu’au berceau, Quinault n’avait pa
r ses opéras, comme il les aurait sûrement coupés de nos jours, que l’
art
a reçu ses accroissements. Voyez Exécution. Ainsi
agédie, elles ne sont pas moins nécessaires au genre pantomime. Notre
art
est assujetti, en quelque façon, aux règles de la
et de cette expression, fille du sentiment, qui seule peut embellir l’
art
, en lui donnant la vie. Il faut convenir néanmoin
t générale, je soutiens qu’il faut qu’ils y participent avec autant d’
art
que de ménagement ; car il est important que les
e la force et de la supériorité sur les objets qui les environnent. L’
art
du compositeur est donc de rapprocher et de réuni
qués et des couleurs plus ou moins vives, ne sont point ménagées avec
art
, et distribuées avec goût et intelligence, alors
les maîtres de ballets qui voudront se former une idée juste de leur
art
, jettent attentivement les yeux sur les batailles
eront toujours, et leur exécution sera machinale : et qu’est-ce que l’
art
de la danse quand il se borne à tracer quelques p
Épître dédicatoire à Madame **** Madame, Si l’
art
dont j’entreprends de tracer ici les règles n’eût
plus brillantes de la mythologie ont reçu plus d’éclat encore de cet
art
enchanteur, qu’elles ne lui en ont prêté. Psyché,
r. Mais quoi ! il fallait bien une fois répondre aux détracteurs d’un
art
que vous aimez, et que j’ai le faible mérite d’av
tems à joindre à cette édition de mes lettres sur la danse et sur les
arts
, quelques-uns des programmes de mes ballets : je
sont pas précisément des ouvrages, et qu’ils n’apprennent rien sur l’
art
de la danse proprement dit. Cependant en y réfléc
i me sont restés ; car plus jaloux de la gloire et des progrès de mon
art
que de mon propre intérêt, j’en ai donné la majeu
les danses de société, cependant il renferme tous les principes de l’
art
; et il est facile de démontrer qu’on ne peut par
rtant de s’appliquer à le bien apprendre, d’autant plus qu’il est à l’
art
de la danse ce qu’est l’a, b, c, à l’égard des mo
langage et toute trouvaille verbale apparaîtraient vaines devant cet
art
d’une sérénité si noble et que rien d’oratoire ni
ur d’identifier, « dans lesquels la courbe vivante, chef-d’œuvre d’un
art
souverain, effleure et tente parfois la courbe ré
aussi celle de la danse classique incarnée en Mme Tréfilova. Car cet
art
tend vers la formule géométrique, mais, au moment
unter aux Orientales quelques apparences, souvent illusoires, de leur
art
? La « japonerie » de Mme Tréfilova est une danse
Est-ce là un chef-d’œuvre ? Plutôt un bibelot, mais où se reflète un
art
souverain. Dans le Chant du Marchand hindou de Ri
J’en ai dit assez pour vous persuader de toutes les difficultés d’un
art
qui n’est aisé que pour ceux qui n’approfondissen
t-être l’homme aux poignards. Lorsque l’on réfléchira cependant sur l’
art
pantomime ; lorsque l’on examinera les limites ét
ets ? « Miraculeux, repondront-ils, ils sont du dernier bien ; et les
arts
agréables sont étonnants. » Représentez leur qu’i
ong tems sur la pointe du pied pour nous avertir des difficultés de l’
art
; qu’on remue toujours les jambes avec la même vi
nsations médiocres, et vous en éprouveriez de bien plus vives, si cet
art
étoit porté au dégré de perfection où il peut att
, qu’ils nous fassent verser des larmes ; nous ne voulons pas que cet
art
nous occupe sérieusement ; le raisonnement lui ôt
ous ceux qui la craignent. M. de Cahusac dévoile les beautés de notre
art
, il propose des embellissemens nécessaires ; il n
r la pantomime aux manières ; le ton de la nature au ton empoulé de l’
art
; les habits simples aux colifichets et à l’oripe
rs ; que les contrastes fûssent moins choquans et ménagés avec plus d’
art
; que les vertus enfin n’eûssent pas besoin d’êtr
nt écrire l’histoire ; cependant il a été critiqué des personnes de l’
art
, il a même excité les fades plaisanteries de ceux
n foibles. Ils lui reprochoient de ne pas connoître la mécanique de l’
art
, et concluoient de là que ses raisonnemens ne por
pour eux qu’il a prétendu écrire, il n’a traité que la poétique de l’
art
; il en a saisi l’esprit et le caractère ; malheu
cité dans les vêtemens, dépouillant l’acteur de l’embellissement de l’
art
, le laisseroit voir tel qu’il est ; sa taille n’é
ui méneroit insensiblement à la destruction et à l’anéantissement des
arts
, si les siècles ne produisoient toujours quelques
urquoi ils ne s’appliquent point à être originaux, et a donner à leur
art
une forme plus simple, une expression plus vraie,
oilà les raisons sur les quelles ils se fonderont pour assujettir les
arts
au caprice et au changement, parce qu’ils ignorer
ans tous les états un mal incurable. En vain cherche-t-on à ramener l’
art
à la nature, la desertion est générale ; il n’est
iveté méprisable, à un genre de vie et de dissipation qui dégradent l’
art
, et avilissent l’artiste. Cette mauvaise conduite
▲