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1 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134
Psyché et l’ Amour . Ballet héroï-pantomime. Personnages.
Ballet héroï-pantomime. Personnages. Psyché . Vénus . L’ amour . Adonis . L’hymen . Mercure . Les Graces.
Mercure . Les Graces. Nymphes, Jeux, Ris et Plaisirs ; troupes d’ Amours et de Zéphyrs. Les Euménides. Les Parques. Tro
i jalouse, qu’elle employa tout son pouvoir pour la persécuter, que l’ Amour frappé des charmes de Psyché, conçut pour elle la
our de douleur, elle y perdit encore ses charmes et sa beauté ; que l’ Amour toujours tendre et toujours épris se fraya une ro
nité avec Psyché, qui recouvra sa fraîcheur et ses charmes : et que l’ Amour l’épousa.   Je préviendrai la critique juste et é
poëtes et les peintres donnent quelquefois à Psyché, et toujours à l’ Amour  ; je dirai que chaque art a sa magie et ses règle
son m’a encore déterminé à supprimer les attributs que l’on prête à l’ Amour . Dailleurs, dans cette circonstance, il a cessé d
xprimer l’excès de sa douleur et de son désespoir. Scène II. L’ Amour , vivement épris des charmes de Psyché, ne peut êt
yché dans son palais. Zéphyre a bientôt atteint la cime du rocher ; l’ Amour d’un seul geste le change en un char brillant, qu
Seconde partie. La décoration représente un sallon du palais de l’ Amour embelli par ce que la richesse, le goût et l’élég
dre(1). Scène II. Un trait vif et brillant d’harmonie annonce l’ Amour  ; ce bruit éveille Psyché. Dans le même instant u
instant un léger nuage s’élève à sa droite ; il est surmonté par des Amours et des Zéphyres. Deux Nymphes tenant un miroir s’
pierres précieuses ; elles ornent son habit de guirlandes de roses. L’ Amour , caché derrière les Nymphes, jouit de la surprise
répète. Elle exprime tous les sentimens que l’influence secrète de l’ amour lui inspire. Ce dieu paroît, et se place derrière
Ce dieu paroît, et se place derrière elle ; les traits aimables de l’ amour s’impriment sur le miroir : Psyché, qui n’a rien
ien vu de si beau, trésaille d’admiration ; elle se retourne ; mais l’ Amour a disparu. Elle ne voit plus que des Nymphes, et
d avec dépit et s’abandonne à ses réflexions. L’image séduisante de l’ Amour la rappelle bientôt à la glace : elle n’y voit qu
: elle n’y voit qu’elle et les Graces ; mais les Graces ne sont pas l’ Amour . Psyché est triste ; sa contenance annonce tout à
l’Amour. Psyché est triste ; sa contenance annonce tout à la fois son amour et son affliction : l’enfant de Cythère lui avoit
son image sur le miroir ; il a disparu, mais il est dans son cœur : l’ Amour , vivement touché s’approche, et sa physionomie ré
nt qu’une surface polie, elle se retourne avec précipitation : mais l’ Amour a disparu ; le jour baisse ; et ce dieu ordonne à
r, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’ amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmente
vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’ Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito. A l
de décrire les situations variées et les tableaux qui en résultent, l’ Amour se trouve soudainement accablé de sommeil. Morphé
n tremblant, elle examine avec admiration les traits enchanteurs de l’ Amour , une éteincelle de la lampe tombe sur sa cuisse,
nt qu’elle le presse, qu’elle le prie, qu’elle tombe à ses genoux ; l’ Amour est inéxorable ; il sait dailleurs, que la curios
aisissent d’elle avec fureur, et ne pouvant l’arracher du palais de l’ Amour , elles l’enlèvent pour la précipiter dans le séjo
genoux tremblans se dérobent sous elle ; elle tombe et elle invoque l’ Amour  : puis apperçevant les Euménides et les Démons ét
rsuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit. Scène II. L’ Amour , sensible aux larmes et aux maux de Psyché, s est
ve, et s’y jette à son tour ainsi que ses deux farouches compagnes. L’ Amour exprime son désespoir ; il jure par le Styx qu’il
rt. Atropos se dispose à trancher le fil que Lachésis lui présente. L’ Amour paroît. L’Enfer frémit ; Hercule lui a prêté ses
y vole, il emmène Psyché ; un rocher se change en un char brillant. L’ Amour s’y place avec son amante. Les Démons se lèvent e
nt de toutes parts. Les Euménides et leur suite s’y précipitent, et l’ Amour vainqueur des Enfers, fend les airs et disparoît
esse, est à ses pieds ; les Graces l’entourent et la couronnent : des Amours et des Zéphirs sont grouppés de différentes maniè
que le plaisir, l’expriment par des danses légères. Scène II. L’ Amour et Psyché paroissent ; et leur présence inattendu
avoir enlevé par ses charmes une foule d’adorateurs et d’avoir ravi l’ Amour à son empire. Ici, ce Dieu devient suppliant, Psy
e rien, elle repousse Psyché avec colère et dédaigne les prières de l’ Amour  ; c’est vainement que les Graces, les jeux et les
nner une faute bien involontaire. Vénus la repousse avec colère, et l’ Amour vivement offensé, releve Psyché, et l’arrache, po
ucit, en faisant grace à Psyché ; un baiser quelle lui donne et que l’ Amour lui rend, forme le sceau de la réconciliation. Vé
mour lui rend, forme le sceau de la réconciliation. Vénus ordonne aux Amours de présenter à Psyché la robe nuptiale. Les Grace
r lui témoigner toute sa reconnoissance ; on la conduit à l’autel ; l’ Amour allume son flambeau à celui de l’Hymen. L’encens
le embrasse l’autel de l’Hymen ; elle y fait serment de n’aimer que l’ Amour  ; et ce Dieu, qui jure imprudemment de lui être f
urs ; Hébé leur présente la coupe nuptiale. Vénus, Adonis, l’Hymen, l’ Amour , Psyché et toute la cour de Vénus se livrent à de
2 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175
Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet
e Vulcain. Petit ballet en action. Personnages. Vénus . L’ Amour . Mars . Vulcain . Adonis . Les Graces. N
lon du palais de Vénus. Scène I. Vénus donne une fête à Mars. L’ Amour , les Graces et les Nymphes y répandent leurs char
’on l’attend pour cueillir de nouveaux lauriers, avant d’abandonner l’ Amour pour voler à la victoire, ce Dieu fait à Vénus le
attend. Scène III. La décoration représente une vaste forêt. L’ Amour toujours malin engage les Nymphes à le suivre ; i
offre des bosquets délicieux. Scène I. Les Nymphes jouent avec l’ Amour . Le Petit Dieu veut se venger de la plus jeune d’
son arc et de ses fléches, le met en joue pour lui en décocher une. L’ Amour veut blesser, mais ne veut point l’être ; il bris
se saisir des Nymphes. Celles-ci ne font qu’une foible résistance ; l’ Amour les unit aux Faunes, et se retire avec eux dans u
un bosquet.   Les Nymphes sont inquiètes ; elles cherchent Vénus ; l’ Amour qui sait tout et qui voit tout ce qui se passe da
unes et des Nymphes. Un Berger et une Bergère nouvellement unis par l’ Amour viennent offrir à cette Déesse les premières rose
la fureur jalouse de ce Dieu. Il disparoît, et il est remplacé par l’ Amour qui tombe aux genoux de sa mère dans l’attirail d
trement fait rire Vénus, mais elle lui reproche le départ d’Adonis. L’ Amour lui jure que dans l’instant, il lui ramènera son
applaudit au travail avec distraction. D’un autre côté elle assure l’ Amour qu’elle ne lui pardonnera jamais les méchans tour
ge et sort dans la résolution de se venger de Vénus, de Mars, et de l’ Amour . Scène VI. Le divertissement devient généra
avec les Bergers et cache soigneusement sa passion. Venus, Mars et l’ Amour s’assoient sur un gazon : dans le moment Vulcain
t à rire et à se moquer de lui. Vivement irrité, il prend la fuite. L’ Amour fait disparoître les filets, les Faunes et les Ny
3 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97
ent pas à tout le monde de jouer avec les Graces et de badiner avec l’ amour il faut être comme M. Wieland, l’ami, le confiden
lon, qu’on peut suivre et atteindre le génie. Personnages. L’ Amour . Les Graces , sous la forme de trois Bergères.
et que l’instant qui suit, est l’époque de la reconnoissance entre l’ Amour et les Graces, et celle du dénouement de l’intrig
même ; cependant, on y est insensiblement ramené par les fêtes que l’ Amour institue, et par la présence de Vénus. Les Gra
es fleuris et de quelques cascades rustiques. Scène première. L’ amour égaré, las et fatigué, se couche sous un rosier s
les apperçoivent que la terre en est couverte à l’endroit où repose l’ amour  ; elles y volent avec empressement. Mais qu’elle
s’approcher ou fuir ; un charme inconnu les entraîne cependant vers l’ amour , que les impressions agréables d’un songe embelli
t : Mes sœurs ! il a des ailes, c’est un oiseau, ou peut-être c’est l’ amour . A ce mot, on tremble, on pâlit, on frissonne, on
se leur échapper, si c’est un oiseau ; ni être à craindre, si c’est l’ amour . On adopte cette idée ; les jeunes beautés se déb
se cacher derrière un buisson de roses pour en attendre le succès. L’ Amour en s’éveillant se trouve captif et cherche vainem
re au nom de Vénus de rompre ses liens. De qui, leur dit-il, de qui l’ amour peut-il attendre du secours si la beauté le fuit,
ous faire un enfant ? elles avancent ; les larmes et les prières de l’ amour remplissent leur ame de l’émotion la plus vive, e
elle, eh bien ! pour vous punir vous resterez enchaîné. A cet arrêt l’ amour frémit, il prie, il presse, il répand quelques la
andant des charmes sur tous les objets, embellira jusqu’à la vertu. L’ amour , pour les convaincre de son attachement, réunit p
la gaité modeste et la douce sérénité, prodiguent leurs caresses à l’ Amour , comme si elles pressentoient à leur tour que ce
eroit une cruauté ; quel parti prendre ? L’enjouée Thalie propose à l’ Amour de le mettre dans leur corbeille : nous l’emporte
urent ensuite avec précipitation vers la porte, oh elles ont laissé l’ Amour . Elles présentent la corbeille à Lycénion ; elles
attendre sa réponse, elle la découvre elle-même. Lycénion reconnoît l’ Amour et recule d’effroi ; elle frémit sur le danger qu
ce ses filles et leur fait de ce dieu la peinture la plus terrible. L’ Amour qui est sorti de sa corbeille est effrayé du tabl
olution consterne les jeunes Arcadiennes et les pénetre de douleur. L’ Amour témoin sensible de leur peine, va se servir de so
éger du Zéphyr. Ces deux êtres nouveaux se prosternent aux pieds de l’ Amour , pour lui témoigner leur reconnoissance, et les t
entourées de pampres, de vignes, de guirlandes de roses et de lacs d’ Amour formés de myrthe et de jasmin. A cette métamorpho
instants les filles de Lycénion ; insensiblement il se dissipe, et l’ Amour voit les Graces. Ce ne sont plus les jeunes Arcad
ouronnes de roses, qu’elles viennent poser sur la tête des Graces : l’ Amour enchanté se précipite dans leurs bras, et s’écrie
s, ils expriment leur admiration, leur ravissement et leur respect. L’ Amour ne veut point abandonner l’heureux séjour de l’Ar
t couronné des premières roses du printems : ce jour étoit arrivé ; l’ Amour inspiré par les Graces, trouve qu’il manque quelq
é. Cet ordre est suivi : tous les Bergers applaudissent à l’idée de l’ Amour  ; toutes les Bergères en rougissent de plaisir et
feux et mille fois sa timidité l’avoit empêché de les lui dévoiler. L’ Amour , avant de quitter l’heureux séjour de l’Arcadie e
uel sont perchées deux tendres tourterelles, image la plus belle de l’ Amour et de la fidélité ; puis détournant les yeux, ell
t de lui offrir, seroit sans doute, moins fière et moins farouche ; l’ Amour presse, il entraîne le Berger, mais sa timidité r
déplaire à Philis le fait fuir et il va se cacher dans le bosquet. L’ Amour voit qu’il lui faudroit trop de tems pour vaincre
ivers qui remplissent son âme, ne voit et n’entend rien ; vainement l’ Amour frappe du pied, tousse et soupire ; plongée dans
i donner un nouvel être. Elle se retourne en soupirant et apperçoit l’ Amour . Dans sa surprise elle hésite et ne sait si elle
un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne veut plus enfin quitter l’ Amour , et la crainte qu’elle a, que cette espèce d’oise
e de lui couper les aîles. A l’aspect du danger dont il est menacé, l’ Amour frémit, il tombe en pleurant aux genoux de Philis
ent qui lui est cher. Philis attendrie et touchée par les larmes de l’ Amour ne peut résister à ses prières ; ses ailes sont c
conservées ; mais, par un autre caprice elle en arrache une plume. L’ Amour pousse un cri, et Philis après s’être ornée le se
isse en jouant avec lui et en lui prodiguant d’innocentes caresses. L’ Amour , pour se venger du mal qu’elle vient de lui faire
Philis jette un cri, pousse un soupir, se plaint de la noirceur de l’ Amour et enveloppe le mal du coin de son tablier, en gé
de son tablier, en gémissant et en laissant couler quelques larmes. L’ Amour appelle Daphnis qui d’un clin d’œil se transporte
bras mal assuré avec la fierté de l’innocence. Daphnis enhardi par l’ Amour ne se rebute point ; Philis cède ; sa fierté se c
e Berger, dont les charmes lui paroissent nouveaux. Scène IX. L’ Amour qui est allé chercher les Graces, pour les rendre
autre ce sentiment délicieux, qui n est vivement senti, que lorsque l’ Amour règne sur le cœur de concert avec les Graces.   L
la couronne au vainqueur ; les Bergères se rangent sur la colline. L’ Amour et les Graces président à cette fête.   Les jeux
eurs. Les Bergères descendent à leur tour du coteau, précédées par l’ Amour et par les Graces ; Philis inquiète et tremblante
té mériteroit la préference ; mais qu’il n’a qu’une couronne et que l’ Amour le rend injuste ; puis cherchant avec l’empressem
ois couronnes à leur offrir, elle marque son embarras, elle regarde l’ amour , et par le pouvoir de ce dieu, sa couronne se mul
nte de Philis, elles la couronnent elles-mêmes de leur main divine. L’ Amour qui applaudit au choix de Daphnis, l’enchaîne à P
t accompagnée des jeux, des ris, des plaisirs, et une foule de petits Amours s’empresse à la couronner. A cet aspect, le dieu
et leur fraye une route de fleur qui les conduit à la cour céleste. L’ Amour je jette dans les bras de sa mère et lui présente
us les Bergers s’approchent du bois ; ils y cueillent les roses que l’ Amour fait éclore ; ils en ornent les cheveux de leurs
s, Daphnis, Lycénion et Damet se prosternent aux pieds de Vénus, de l’ Amour et des Graces ; tous les Bergers et toutes les Be
fêtes.   Elles leur recommandent de célébrer tous les ans celle que l’ Amour vient d’instituer, et les assure que la récompens
grouppe général enrichi de tous les accessoires que la puissance de l’ Amour leur a prodigués pour orner leurs Bergères et pou
4 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155
Personnages. Hyménée . Cryséïs . Jeunes Athéniennes . L’ Amour , sans attributs, et sous la forme d’un enfant ord
t elles en sont arrachées. Hyménée fait dans ce combat, tout ce que l’ amour peut lui suggérer pour secourir sa maîtresse et p
leurs chaînes et d’immoler leurs ravisseurs. Il est écouté ; c’est l’ Amour qui l’inspire ; c’est lui qui fait naître le cour
frappe, tue les uns blesse dangereusement les autres. C’est encore l’ Amour qui dirige les coups qu’il porte, et qui anime so
r déclarer qu’il est leur libérateur. Il part. Pendant son absence, l’ Amour joue avec les jeunes Athéniennes. Elles se disput
; elle se blesse le doigt ; l’epine de cette rose est une flèche de l’ Amour . Ce Dieu la console ; il ramasse la fleur échappé
un nouveau prodige, elles sont remplacées par un superbe vaisseau1. L’ Amour les engage à s’y placer. Dans cet instant, Hyméné
. La troupe enjouée s’embarque : les Zéphirs dirigent la manœuvre ; l’ Amour s’empare du gouvernail ; le vaisseau prend le lar
ompeux edifices. Le fond de cette place offre à la vue le temple de l’ Amour . Le peuple attend avec impatience l’arrivée des j
ntouré par ses amis. Cette scène offre un tableau plein d’intérêt ; l’ amour paternel et l’amour filial y éclatent de toutes p
Cette scène offre un tableau plein d’intérêt ; l’amour paternel et l’ amour filial y éclatent de toutes parts. Le peuple péné
mphe : on danse autour de ce pavois, et on les conduit au temple de l’ Amour . Ce Dieu qui avoit disparu, se montre avec tous l
x dont il va cimenter l’union. Ces deux amans tombent à ses pieds ; l’ Amour les embrasse et les conduit dans son temple. On l
’elle vint visiter Antoine, et que le peuple la prit pour la mère des Amours .
5 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224
et héroï-pantomime. Personnages. Orphée . Euridice . L’ Amour . Pluton . Proserpine . Bacchus . Juges d
sa douleur, ne peut se consoler de la perte d’Euridice ; il invoque l’ Amour et l’appelle à son secours. Ce dieu sensible à la
e le conduire aux Enfers et de lui rendre Euridice. Scène II. L’ Amour paroît ; Orphée tombe à ses pieds, et les sons to
hans de sa Lyre expriment la reconnaissance. La terre s’entr’ouvre, l’ Amour lui ordonne de le suivre. Guidé par ce dieu et éc
ge, et celui-ci le supplie de le passer à l’autre bord. Inspiré par l’ Amour , il tourbe sa Lyre divine. Ses chants tendres et
ce à l’horreur que lui fait éprouver la vue des tristes lieux, où son amour l’a conduit. D’un coté, il ne voit que des antres
riminelles. La terreur glace ses sens, et l’arrête ; mais animé par l’ Amour qui guide invisiblement ses pas, et par l’espoir
vue d’un mortel étonne les ombres heureuses : de jeunes amans morts d’ amour quittent leurs berceaux de myrthe et d’amarantes 
ureuses. Les accords de sa lyre retracent aux unes, les douceurs de l’ Amour , aux autres les avantages de la gloire ; et chaqu
l’appelle et la nomme cent fois.   Un enfant, et cet enfant, c’est l’ Amour , transformé en ombre le conduit près d’un berceau
Juges des Enfers et la cour infernale l’environnent. Scène I. L’ Amour a répandu sa douce influence. Orphée paroît et se
furies, s’élancent sur elle et l’arrachent des bras de son époux ; l’ Amour lui prête de l’énergie et du courage : elle lutte
une légère vapeur, qui, en se dissipant insensiblement, laisse voir l’ Amour et Euridice. La présence de ce Dieu charmant rani
e lorsqu’il s’apperçoit qu’Euridice lui est rendue par les mains de l’ Amour  ; transporté de joye, il rend hommage à l’enfant
ommage à l’enfant de Cythère, et il partage sa reconnoissance entre l’ Amour et Bacchus ; puis se retournant vers son épouse,
res s’unissent aux Bacchantes par des danses vives et voluptueuses. L’ Amour et Bacchus prennent part à cette fête qui est l’o
anale et un grouppe général qui peint tout à la fois les charmes de l’ Amour et les plaisirs de Bacchus. 1. Ce pas de deux
. Ce pas de deux est d’une composition aussi difficile que celui de l’ Amour et de Psyché. La scène qui le suit offre les plus
6 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182
Personnages. Pâris. Thétis. Pélée. Junon. Pallas. Vénus. L’ amour . Les Grâces. Mercure. Les Divinités du ciel. Le
t Héroïnes. Les Jeux, les Ris et les Plaisirs. Troupe de Zéphirs et d’ Amours . Les quatre heures du jour. La Discorde. avant
Thétis et Pélée sont devancés par un nombreux cortège ; l’Hymen et l’ Amour conduisent les deux époux ; ils sont suivis par l
épieds et l’encens ; cette marche est fermée par la cour enjouée de l’ Amour . Une musique céleste et majestueuse annonce l’arr
el ; l’Hymen allume son flambeau au feu vif et brillant de celui de l’ Amour . Les Prêtresses de ce Dieu font brûler des parfum
des Zéphirs et couronne toute la colonnade ; en même tems une foule d’ amours se grouppe sur les branches des arbres. Les Prêtr
se tomber une pomme d’or sur la quelle est écrit : à la plus belle. L’ Amour , toujours attentif et toujours malin la ramasse ;
ativement des mains de Pallas dans celles de Junon, et des mains de l’ Amour dans celles de sa mère. Ce Dieu fatigué et sachan
eaux et de l’air se réunissent aux Jeux, aux Ris et aux Plaisirs ; l’ Amour , Vénus et les Graces embellissent cette fête ; Th
Vénus paroît à son tour ; elle est placée sur un superbe vaisseau ; l’ Amour est à ses côtés ; les Graces couronnées de roses
tés ; les Graces couronnées de roses sont grouppées à ses pieds ; des Amours tenant des cassolettes font bruler les parfums ;
or ; les voiles sont formées de tissus d’argent ; les Zéphirs et les Amours dirigent la manœuvre. Les Colombes et les Cygnes
leur essence particulière, et de leurs attributs. Pendant ces jeux, l’ Amour s’est esquivé ; il est allé chercher Pâris pour l
s éclatants une réputation brillante. Vénus lui offre sa ceinture ; l’ Amour son arc et son carquois. Paris est ébloui par ton
Il flotte entre les richesses, la réputation et les plaisirs. Mais l’ Amour qui veut assurer une nouvelle victoire à sa mère,
vivement ému ne voit qu’Hélène, ne palpite que pour elle ; Vénus et l’ Amour lui en promettent la possession. Pendant cette sc
de Paris les offense et les met au désespoir. Ce Berger, blessé par l’ Amour et séduit par Vénus refuse les trônes et les gran
de la plus cruelle vengeance et des plus grands malheurs. Vénus et l’ Amour s’empressent à rassurer le Berger ; ils lui prome
e. Ce spectacle se termine par une fête générale ; Vénus, Paris, l’ Amour et les Graces exécutent un pas orné de couronnes
ué sur plusieurs plans. Les Graces portent le portrait d’Hélène ; les Amours montent sur les mâts et les échelles de fleurs. U
le éloigne le batiment du rivage ; et c’est à Sparte que la Reine des Amours va conduire Paris. FIN. (1). Il y a cinquante
7 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189
Guerriers. 1 Elève d’Apelles. Jeunes élèves d’Apelles, déguisés en amours , zéphirs, lutteurs et gladiateurs. Femmes, escla
de la beauté de son modèle, en devient amoureux. Campaspe partage son amour  ; Alexandre s’en apperçoit, fait le sacrifice de
r la réception du quel il a tout préparé. Ses élèves sont déguisés en amours et en zéphirs ; d’autres en lutteurs et en gladia
Cette troupe riante est ingénieusement distribuée par l’artiste ; des amours broyent les couleurs ; d’autres essayent leurs cr
s de Flore s’offrent pour modèles ; les Graces forment grouppe avec l’ Amour enfant ; elles lèvent mystérieusement le voile qu
e bontés. Il examine son portrait, les Graces le lui présentent ; des Amours se grouppent de différentes manières, et servent,
lui présente celui de Vénus, occupée à choisir dans le carquois de l’ Amour , la flèche, qui doit blesser Adonis. Alexandre en
chefs d’œuvres qui composent la galerie d’Apelles. Scène IV. L’ amour qu’Apelles a conçu pour Campaspe, lui fait imagin
e. Il examine son modèle, et le place dans plusieurs attitudes ; des Amours cherchent à les saisir et à les dessiner ; d’autr
hent un carquois ; on la couronne de feuillage. Apelles inspiré par l’ Amour lui présente l’arc de ce Dieu, et une de ses flèc
e et brillante offre d’instans en instans des groupes pittoresques. L’ Amour paroît ; Diane, en voulant le fuir, se trouve dan
roît ; Diane, en voulant le fuir, se trouve dans les bras d’Adonis. L’ Amour la blesse ; le Berger est à ses genoux ; elle se
sparoît. Il aborde Campaspe avec le trouble et l’émotion qu’inspire l’ Amour  ; il la supplie de pardonner à sa lenteur et à so
e pensée le détermine à peindre Campaspe sous la forme de la mère des amours . Il donne ses ordres à son élève chéri, et dans l
de ce vaste tableau. Apelles pose son modèle sur un lit de fleurs. L’ Amour derrière elle mais plus élevé couronne Vénus. A l
e ce lit, mais sur des plans inégaux en hauteur, se place une foule d’ Amours et de Zéphirs, tenant des corbeilles, des guirlan
le Campaspe ; il trace, il efface, tous ses traits sont imparfaits. L’ Amour a amorti ses crayons, émoussé ses pinceaux, affoi
agination, son goût et son génie l’ont abandonné pour faire place à l’ Amour . Honteux de lui-même il brise ses crayons, il jet
fin à celui de la générosité, oublie tout à la fois sa vengeance, son amour et fait grace aux perfides qui ont abusé de ses b
8 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »
ensuite, rire : Et se mêle de lui prédire Qu’un jour, les Mystères d’ Amour Pourront bien lui plaire à leur tour. Par là, f
que, Se voit Endimion qui dort, Jouissant d’un tranquil Sort : Mais l’ Amour qui veut qu’il soupire, Vient, et l’un de ses Tra
upire, Vient, et l’un de ses Traits lui tire, Et, par d’autres petits Amours , Lesquels volent à son secours, Ce Dieu des plais
x, Il va, soudain, à la Déesse, Inspirer la même tendresse. Six des Amours , en ce miment, Tout-à-fait, agréablement, Dansent
r Dame Echo, de qui la voix Lui répond qu’il faut qu’il espère, Et qu’ Amour lui sera prospère. Enfin, viennent des Fagoteur
la vue a charmé son Cœur, Auparavant, comme insensible, Et, bref, à l’ Amour , invincible. Afin de charmer ses douleurs, Elle
rre, Viennent devant Elle, danser. Or, pour la mieux embarrasser, L’ Amour , en son Art, un grand Maître, Fait, encor, le Ber
, ce me semble, est la Peinture, Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’ amour , et de los, Sur la belle et rare Princesse Qui v
t le Chant est beaucoup chéri, Qu’on nomme Mad’moiselle Aubry. Pour l’ Amour , c’est un petit Ange Qui vaut un excès de louange
9 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7
ce clair-obscur si nécessaire a la réussite des arts. Le temple de l’ Amour me présente une multitude de tableaux voluptueux 
ournit une esquisse d’un pas de deux marqué an coin du terrible, et l’ amour s’unissant a ces deux furies me suggère l’idée d’
r l’action que pour la décoration. L’orage éxcité par le pouvoir de l’ amour , donnera au peintre et au machiniste la faculté d
duire par des routes différentes ; il sera guidé par le flambeau de l’ Amour  ; ce Dieu applaudira malignement à la noirceur de
ation de leurs âmes : leurs coeurs percés du même trait palpiteront d’ amour  ; les images de la volupté et de sa suite détermi
sentimens qui les inspirent ; une troupe d’enfans, sous la forme des Amours , des Zéphirs, des Jeux et des Ris composeront plu
coeur fortement ébranlé, et flottant sans cesse entre la gloire et l’ amour ne fuira qu’à pas lents l’objet qui l’a séduit. I
a évanouie dans les bras de ses femmes ; la volupté de concert avec l’ amour volera à son secours. Henry vivement touché du dé
as de la sagesse et de Mornay, pour courir aux pieds de son amante. L’ Amour , et la Volupté s’efforceront de fixer ce héros, q
se terminer par le désespoir de la belle Gabrielle et les larmes de l’ Amour  : Un coup de poignard produiroit sans doute le pl
t le désespoir sont les ressorts de ce ballet, qu’elles déterminent l’ Amour à seconder leurs projets en blessant le coeur du
écoration changeroit ; les fantômes de la volupté disparoitroient ; l’ Amour fuiroit en entrainant avec lui la belle Gabrielle
10 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108
les formes agréables des Plaisirs , de Nymphes et de Nayades . L’ Amour . La Haine , la Fureur , la Vengeance . Espri
es de Renaud, un sourire enchanteur tel que celui que le plaisir et l’ amour impriment sur la physionomie, suspendent le coup 
cortège enchanté et voluptueux ; es jeux, les plaisirs, les graces, l’ amour et une foule d’amans fortunés composent leur suit
on la plus vive. Les tableaux animés du plaisir effacent de son ame l’ amour de la gloire ; ils préfére les roses aux lauriers
à quitter la gloire pour s’abandonner aux plaisirs ; les Graces et l’ Amour entourent Ubalde ; il ne resiste que bien foiblem
sur un sopha ; les Jeux, les Plaisirs, les Nymphes, les Graces et les Amours s’empressent à l’envi à exécuter des danses, et à
Armide. Cette magicienne tient un miroir qui lui a été présenté par l’ Amour  ; elle y admire les traits réfléchis de Renaud ;
aud. Ce n’est qu’avec douleur qu’il voit cette absence momentanée ; l’ Amour dont il brule pour Armide est si violent, que l’i
ux pieds de Renaud, qui, vivement ébranlé et le cœur flottant entre l’ amour et la gloire, ne résiste que foiblement aux nouve
t et obéissent à sa voix. Armide brise le carquois et les Haches de l’ Amour  ; elle met en pièces son bandeau, et s’armant du
x genoux de son amante, un grand baldaquin de fleurs supporté par des Amours et des Zéphirs descend des deux, et couvre toute
te la scène. Dans cet instant le grouppe devient général. Une foule d’ Amours chargés des présens de flore, et une troupe de pe
Le pas qui lui succède est formé par Renaud, Armide, les Graces et l’ Amour . Ce morceau composé de six personnes tenant des c
11 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147
née , Prince Troyen. Jarbe , Prince Maure, et Roi des Gétuliens. L’ Amour , sous la forme d’Ascagne. Junon . Vénus .
 ; en vain veut elle effacer de son âme, l’image de son vainqueur ; l’ Amour sous la forme et sous la figure du jeune Ascagne,
n âme la passion la plus vive ; et à l’aide de cette méthamorphose, l’ Amour établit son empire dans un cœur qui jusqu’à cet i
ène II. Enée, non moins sensible que Didon, cherche la solitude. L’ Amour le conduit dans ce bois, sacré, pour y jouir de s
rince aborde Didon avec cet embarras et cette émotion qui décèlent un amour extrême. La Reine le reçoit avec ce trouble et ce
ent, mutuellement le secret de leurs âmes. Enée, qui ne respire que l’ amour , se jette aux genoux de la Reine ; il lui jure un
on n’échappent point à l’œil pénétrant du Prince Maure. On sent que l’ amour joue dans ce pas le principal personnage, un ball
instant de la défaite de Didon et du triomphe d’Enée, Junon, Vénus, l’ Amour et l’Hymen prennent, ensemble des moyens pour con
mpête ; Vénus promet de conduire les deux amans dans une grotte, et l’ Amour fait serment d’y rendre Enée le plus heureux des
de son ouvrage, paroît ; elle est accompagnée par Vénus, l’Hymen et l’ Amour . Ici, tous les sentimens qui enflamment Enée et D
sont rendus avec les pinceaux et les couleurs les moins équivoques. L’ Amour fournit les sujets des différens tableaux ; il es
don est caractérisée par un feu brillant qui embrâse le flambeau de l’ Amour . Dans le même moment celui de l’Hymen s’allume ;
vive et moins éteincellante ne dure qu’un instant. Junon, Vénus et l’ Amour se retirent en s’applaudissant du succès de leur
et leurs attitudes caractérisent leur bonheur, et ne respirent que l’ Amour et la volupté. Scène V. Jarbe, enivré d’amo
e respirent que l’Amour et la volupté. Scène V. Jarbe, enivré d’ amour et dévoré de jalousie, court à la vengeance, cher
drement dans ses bras, Enée regarde son triomphe comme l’ouvrage de l’ Amour , et il en abandonne toute la gloire à Didon. Il s
12 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241
e Délos à des jeux propres à leur inspirer bon goût de la guerre et l’ amour des combats ; il lui faisoit tracer tous les déto
nstruit et pour le public qui ne l’est pas. Paris est indéterminé ; l’ Amour le presse, Vénus l’engage, Junon le sollicite, Pa
s, des triomphes, une gloire immortelle ; Vénus offre sa ceinture ; l’ Amour ses flèches et son carquois ; cette Déessé promet
ste de cette Princesse est présenté a Paris par les Graces et par les Amours  ; frappé de la beauté noble de cette Spartiate, s
n ; les attraits touchans des Graces présentent le buste d’Helène ; l’ Amour semble dire à Paris, regarde la, comme elle est b
tueuse du grand-père et de la grand’mère pour leurs enfans ; marque d’ amour et de tendresse pour leur petit-fils qui étale da
re, pour conserver la liberté à sa famille. Ce combat de générosité d’ amour paternel et d’amour filial est suspendu par l’arr
a liberté à sa famille. Ce combat de générosité d’amour paternel et d’ amour filial est suspendu par l’arrivée du chef des Miq
le-même cette fête. Du côté opposé, la Déesse des Plaisirs entourée d’ Amours et de Zéphirs, est accompagnée par les Jeux, les
s et les Plaisirs. Des Nymphes charmantes embellissent cette fête ; l’ Amour et la Volupté en règlent les danses, en fixent le
es de la forêt sont ornés de festons qui supportent les trophées de l’ Amour et de Cypris ; le son des haubois, des flûtes et
triomphe sous des baldaquins de fleurs portés par une foule de petits Amours  ; groupes voluptueux formés par les Plaisirs à l’
u Héros ; tableaux variés par les Graces ; situations embéllies par l’ Amour  ; tout enfin trace ce que les Plaisirs ont de plu
, ce que la Volupté conduite par les Graces a d’attraits, et ce que l’ Amour d’accord avec le Plaisir peut avoir de plus touch
ans ceux de la Gloire. La Déesse des Plaisirs fuit, avec sa troupe. L’ Amour piqué promet qu’il s’en vengera un jour. Hercule
variées, des situations et des tableaux agréables ; le sentiment et l’ Amour doivent les dessiner ; les graces ingénues doiven
es sortes de ballets et porterie caractère du plaisir délicat et de l’ Amour sans art. Je vais essayer de crayonner ici une sc
sayer de crayonner ici une scène de ce genre, telle que je la sens. L’ Amour , avant de quitter l’heureux séjour de l’Arcadie e
uel sont perchées deux tendres tourterelles, image la plus belle de l’ amour et de la fidélité ; puis détournant les yeux, ell
e vient de lui offrir, est sans doute moins fière, moins farouche ; l’ amour presse le berger ; il l’entraîne vers sa bergère 
e à Philis le fait fuir ; il court et va se cacher dans un bosquet. L’ Amour s’appercevant qu’il lui faudroit trop de tems pou
ivers qui remplissent son âme, ne voit et n’entend rien ; vainement l’ Amour frappe du pied, tousse et soupire : plongée dans
nner un nouvel être.Elle se retourne en soupirant et elle apperçoit l’ Amour  ; dans sa surprise, elle hésite, et ne sait si el
un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne vent plus enfin quitter l’ Amour , et la crainte qu’elle a qu’il ne lui échappe, lu
naître l’idée de lui couper les ailes. A l’aspect du fer dangereux l’ Amour frémit ; il tombe en pleurant aux genoux de Phili
er d’un ornement qui lui est cher. Philis touchée par les larmes de l’ Amour ne peut résister à ses prières ; ses ailes sont c
conservées ; mais par un caprice nouveau elle en arrache une plume. l’ Amour jette un cri, et Philis, après s’être orné le sei
isse en jouant avec lui et en lui prodiguant d’innocentes caresses. L’ Amour , pour se venger du mal que Philis vient de lui fa
Philis jette un cri, pousse un soupir, se plaint de la noirceur de l’ amour , elle enveloppe son doigt du coin de son tablier,
de son tablier, en gémissant et en laissant couler quelques larmes. L’ Amour appéle Daphnis qui d’un coup d’aile est transport
bras mal assuré avec la fierté de l’innocence ; Daphnis enhardi par l’ Amour , ne se rebute point ; Philis cède, sa fierté se c
omplaisance sur le berger dont les charmes lui paroissent nouveaux. L’ Amour qui est allé chercher les Graces pour les rendre
l’autre ce sentiment délicieux qui n’est vivement senti que lorsque l’ amour règne sur le coeur de concert avec les graces etc
ées du vainqueur de guirlandes de laurier et de branches d’olivier, l’ amour , les jeux et les plaisirs formeront des couronnes
et choquante, si, pour caractériser la bienveillance d’un Prince, son amour pour les arts, ses soins à faire fleurir le comme
nne Archiducale ; ce couple heureux étoit devancé par la renommée ; l’ amour et l’hymen les enchainoient avec des fleurs, et l
u’elle lui promettoit son cœur et samain ; le héros hésitoit, mais on amour triompha de ses scrupules, et il promit à Bradama
à cette fête noble et peignoient dans un pas de deux en action, leur amour et leur félicité. Cette fête préparatoire de l’un
13 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre V. Des Ballets Allégoriques »
ite de la Princesse, à qui on voulait plaire. Au lever de la toile, l’ Amour parut et déchira son bandeau. Libre alors de la c
lui fut aisé de choisir la plus agréable. Junon entend les vœux de l’ Amour , et les remplit. Iris vole par ses ordres dans le
s ordres dans les Airs ; elle y étale les couleurs les plus vives : l’ Amour frappé de ce brillant spectacle, après en avoir j
e et la plus parfaite. Il veut qu’à l’avenir, il soit le symbole de l’ Amour sans fin. Il ordonne que toutes les campagnes en
14 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111
il dansa avec tous les Seigneurs & Dames de la Cour, au Balet des Amours d’Hercule : le Cardinal Mazarin fit venir exprès
nise. Le Roi en 1664 fit encore faire un Balet, dont le sujet fut les Amours déguisez, par rapport à ses nouvelles amours : il
t, dont le sujet fut les Amours déguisez, par rapport à ses nouvelles amours  : il fut représenté au Louvre ; le Roi y dansa en
de parvenir. Balet des Néréïdes, représenté dans l’eau. Le triomphe d’ amour sur la guerre. Le mariage forcé. Balet comique de
Plaisirs troublez, Mascarade donnée au Roi par M. le Duc de Guise. L’ Amour malade, Balet du Roi dansé par Sa Majesté. Balet
dansé par le Roi. Balet d’Hercule, dansé au mariage du Roi. Balet des Amours déguisez, dansé par le Roi. Balet de Flore, dansé
t de Flore, dansé par le Roi. Pomone. Les peines & les plaisirs d’ amour . Les Fêtes de l’Amour & de Bacchus. Cadmus.
le Roi. Pomone. Les peines & les plaisirs d’amour. Les Fêtes de l’ Amour & de Bacchus. Cadmus. Alceste. Thésée. Le Ca
Balet. Atis. Isis. Psichée. Bellérophon. Proserpine. Le triomphe de l’ Amour . Persée. Phaéton. Amadis de Gaules. Roland. L’Idi
don. Médée. Céphal & Procris. Circée. Téagene & Cariclée. Les Amours de Momus. Balet des Saisons. La Toison d’or, Jaso
-Catherine de Médicis, & le régne de Henri III. Mais le Balet des amours d’Hercule se trouva si beau, que Louis XIV. y dan
en 1654, en faveur de la prospérité des armes de la France. Celui des amours déguisez, qu’on appela par excellence le grand Ba
 : ces trois Divinitez se chargerent de la conduite des intrigues des amours déguisez. Le premier acte représenta d’abord la g
ier acte représenta d’abord la grotte de Vulcain, d’où sortirent huit Amours si bien déguisez en Forgerons, qu’on ne les pouvo
avec tant de vitesse, n’étoient pas des Rameurs ordinaires, mais des Amours déguisez. Après cette entrée des Amours Rameurs,
Rameurs ordinaires, mais des Amours déguisez. Après cette entrée des Amours Rameurs, Venus fit encore paroître aux yeux de Me
aroître aux yeux de Mercure, les jardins de Cérès, & une troupe d’ Amours , qui pour livrer plus aisément Proserpine à la pa
t fait sortir d’un château soigneusement fermé par sa mere : d’autres Amours , qui pour le même dessein avoient pris la ressemb
rder tout le respect du aux beautez de Proserpine, avoit emprunté six Amours qu’elle avoit fait vétir de sa livrée, pour favor
ment. Aussi-tôt après, dans l’avenue du Palais enchanté d’Armide, des Amours déguisez en Bergers, tâcherent par leurs chants,
ui le sont venus délivrer de cette agréable prison. Une autre bande d’ amours , sous l’habit des Nymphes de Flore, se présentent
ur, de honte & de désespoir, se plaint & s’emporte contre les Amours qui l’ont si mal servie, & les chasse de son
n Palais enchanté, qu’elle détruit en un moment. Une troupe de petits Amours effrayez d’un accident si surprenant, sortent ave
vous, flots impétueux ;      Vents, devenez respectueux : La mere des Amours sort de mon vaste Empire : THÉTIS. Voyez comm
posé pour feue Madame, ne consistoit qu’en une douzaine d’Entrées des Amours , de Jupiter, d’Apollon & de Bacchus, de Sacri
hommage, Grand Roy, de sa fertilité, Puisqu’ici loge la beauté, Et l’ amour l’honneur de notre âge ; Il vient chercher la Vér
alet, le rendit d’une agréable représentation. L’Auteur feignit que l’ Amour qui a toujours un bandeau sur les yeux, s’ennuyan
us. Junon qui est la Déesse de l’air, pour satisfaire les désirs de l’ Amour , envoie Iris sa messagere étaler dans l’air ces c
sa messagere étaler dans l’air ces couleurs par plusieurs bandes : l’ Amour , après les avoir considérées, choisit le gris de
la plus belle & la plus parfaite, & veut qu’elle signifie un amour sans fin, faisant de cette couleur la devise de c
signifie un amour sans fin, faisant de cette couleur la devise de cet amour constant & persévérant : il ordonne en même t
e dans le monde les ornemens des habits ; desorte que les ordres de l’ Amour donnerent occasion à plusieurs Entrées, qui firen
15 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — XI » p. 141
admire en riant comme ma solution est de nature à satisfaire tous les amours propres. Les gens de bon sens diront qu’il est bi
ue prend fin, que le rêve de la poésie commence. Faut-il l’avouer ? L’ amour , tel que l’homme l’a conçu, le cœur, la charité,
qu’au solitaire. La musique seule fait l’assemblée. Infini ou absolu, Amour enfin, Dieu sensible au cœur, voilà ce que l’art
16 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50
ins. Elle lui a brodé une échappe, et elle se flatte que ce gage de l’ amour , le rendra invulnérable ; elle charge Julie de po
Julie de porter à Curiace ses vœux, sa tendresse et ce tribut de son amour . Julie se dispose à remplir cet ordre lorsque Cur
les plus tendres adieux. Camille peint dans cette scène tout ce que l’ amour , en opposition avec le devoir, peut exprimer ; so
; son cœur combattu par la tendresse qu’elle doit à ses frères, par l’ amour qu’elle doit à son père et à sa patrie, par l’hon
nt la vie lui est si précieuse. Coriace enchanté regarde ce gage de l’ amour , comme le présage heureux de sa victoire ; il tom
dire peut-être un éternel adieu. Ce moment est cruel pour Camille, l’ Amour se taît, la nature parle ; la voix du sang et cel
. Le vieil Horace court à ses fils. Guidé par l’honneur, embrasé de l’ amour de la patrie, il les conjure d’en être les défens
riomphe qui lui enlève son amant, se livre sans ménagement à ce que l’ amour au désespoir peut inspirer de barbare ; elle insu
plus tendres adieux ; il part ; mais se rappellant tout-à-coup que l’ amour de la patrie l’a entraîné au parricide, il s’élan
il a remportés. Il attend son jugement avec la fermeté d’un Romain. L’ amour de la patrie ne ferme cependant pas son ame à la
et de l’y rejoindre, ou d’obtenir sa grace, et l’invite, par ce que l’ amour a de plus tendre et de plus persuasif, de profite
Tullus lui envoyé, et qu’il doit autant à l’estime de son Roi qu’à l’ amour du peuple. Il se précipite dans les bras de Procu
17 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63
otre réputation et à notre subsistance : mais je ne l’aime point d’un amour effréné ; je ne dirai pas dans l’effervescence d’
sonne qui doit être immolée aux mânes de Lybas. L’Ombre de Lybas. L’ Amour . L’Hymen . L’Amitié . Esclaves , qu’Euthyme
t nuptial. Il aborde Eucharis en tremblant. Celle-ci aussi pénétrée d’ amour que de reconnoissance, vole à lui. Elle lui expri
t le couronner de ses propres mains. C’est envain qu’il se défend ; l’ amour d’Eucharis, et l’amitié de ses compagnes l’engage
e des immortels. Un nuage doré, parsemé de fleurs et supporté par des Amours et des Zéphyrs, descend des cieux. Il s’entr’ouvr
hyrs, descend des cieux. Il s’entr’ouvre et l’on apperçoit l’hymen, l’ amour et l’amitié : ces divinités bienfaisantes unissen
thyme à Eucharis. L’amitié allume le flambeau de l’hymen à celui de l’ amour  ; ils enchaînent ces amans avec des Heurs. Le peu
on libérateur. Deux personnes de l’un et l’autre sexe s’attachent à l’ amour  ; deux autres se livrent à l’hymen, et deux autre
nui, des dégoûts et cherchent à s’éviter. Ceux qui se sont livrés à l’ amour , ne sont pas long-tems sans être tourmentés par l
18 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 1er août 1671 »
coup plus modeste, Quoi qu’elle égale en ses Atours, Cette Déesse des Amours , Contre Psiché, moult irritée, De voir sa Beauté
voici les noms :154 Et deux petits Gars, fort mignons, En qualité d’ Amours d’élite, Sont pareillement, à sa Suite.155 Son F
hire fort goguenard, Et qui, d’aimer, sait, très-bien, l’Art Aide à l’ Amour  : et c’est, pour rire, Molière, qui fait ce Zéph
Divinement, son rôle joue. Deux Princes sont de ses Amants, Outre l’ Amour , des plus charmants, Et les Sieurs Hubert, et la
out céleste, Et vaut que la Ville, et la Cour, Aille admirer ce jeune Amour . J’en voudrais dire davantage, Mais déjà, trop
19 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120
par la noblesse il fut, ce qu’il devoit être, l’école de l’héroïsme. Amour de la patrie, dévouement pour son Roi, religion,
ade de chevalier. Si les jeux institués dans la Grèce firent germer l’ amour de la gloire et de la patrie ; si l’espérance d’u
ymond. Alphonse les surprend dans le moment, où ils se déclarent leur amour . Ce chevalier, violent et emporte, se livre sans
e dans son cœur les loix austères de la vertu avec les égaremens de l’ Amour  ; elle veut reprendre sa lettre ; mais Raymond, a
ec empressement, et se précipite à ses genoux, pour lui témoigner son amour et sa reconnoissance. Scène III. Alphonse p
et guerrières. Le nouveau chevalier, animé par la gloire, armé par l’ Amour , impatient, de venger Adèle et son père, part ave
e à des danses ; et cette fête qui est le triomphe de la beauté, de l’ amour et de la valeur, se termine par un pas général, q
20 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
; et je commence par celui de la toilette de Venus, ou des ruses de l’ Amour , ballet heroï-pantomime. Le théatre représente un
ce qui peut servir à sa parure ; les Graces arrangent ses cheveux ; l’ Amour lace un de ses brodequins ; de jeunes Nymphes son
nes à composer des guirlandes, les autres à arranger un casque pour l’ amour  ; celles-ci à placer des fleurs sur l’habit et su
x-là la boité à mouches, le bouquet, le collier, les bracelets etc. L’ Amour , dans une attitude élégante, se saisit du Miroir,
mouvemens, ses attitudes, ses regards, sont l’image des plaisirs de l’ amour même. Les Nymphes vivement émues s’efforcent de l
, et de saisir toutes les nuances qu’elle employe pour les séduire. L’ Amour témoin de l’impression, profite de l’instant ; il
la plus vive et la plus variée. Celle qui la suit, lie l’intrigue. L’ Amour paroît seul ; d’un geste et d’un regard il anime
ce qui y règne, les glacent d’effroi. Elles reculent en tremblant ; l’ Amour aussitôt les rassure, il les invite à le suivre ;
pour leur porter le dernier coup. Lorsque six Nymphes conduites par l’ Amour les arrêtent, et leur présentent une couronne de
ur la terre. Vénus et les Graces touchées de leurs peines, engagent l’ Amour à leur être propice : ce Dieu voltige autour d’eu
ouronnes de fleurs dont ils se glorifioient ; mais par un charme de l’ Amour ces couronnes se partagent en deux : cet évenneme
les Nymphes présentent la main à ceux qui viennent de succomber, et l’ Amour unit enfin les Nymphes aux Faunes. Là, le ballet
iques de l’art se déploient sur une grande chaconne, dans la quelle l’ Amour , Vénus, les Graces, les Jeux et les Plaisirs dans
ent de l’action ; mais j’ai saisi l’instant où Vénus ayant enchainé l’ Amour avec des fleurs, le mène en lesse pour l’empêcher
r les bienséances et ne pas rendre trop sensibles les remarques que l’ Amour fait faire à sa mère sur cette disparition, je fa
ée du Sultan, ce changement subit, cette opposition de sentimens, cet amour que toutes les femmes témoignent pour elles-mêmes
21 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
amp; je commence par celui de la Toilette de Vénus, ou des Ruses de l’ Amour , Ballet héroï-pantomime. Le Théatre représente un
ce qui peut servir à sa parure ; les Graces arrangent ses cheveux ; l’ Amour lace un de ses brodequins ; de jeunes Nymphes son
nes à composer des guirlandes, les autres à arranger un casque pour l’ Amour  ; celles-ci à placer des fleurs sur l’habit &
la boîte à mouches, le bouquet, le collier, les brasselets, &c. L’ Amour dans une attitude élégante se saisit du miroir &a
mouvements, ses attitudes, ses regards sont l’image des plaisirs de l’ Amour même. Les Nymphes vivement émues s’efforcent de l
amp; de saisir toutes les nuances qu’elle emploie pour les séduire. L’ amour témoin de l’impression profite de l’instant ; il
plus vive & la plus variée. Celle qui la suit, lie l’intrigue. L’ Amour paroît seul ; d’un geste & d’un regard il ani
ence qui y regne les glacent d’effroi. Elles reculent en tremblant, l’ Amour aussitôt les rassure, il les invite à le suivre ;
pour leur porter le dernier coup, lorsque six Nymphes conduites par l’ Amour les arrêtent & leur présentent une couronne d
la terre. Vénus & les Graces touchées de leurs peines engagent l’ Amour à leur être propice ; ce Dieu voltige autour d’eu
ouronnes de fleurs dont ils se glorifioient ; mais par un charme de l’ Amour ces couronnes se partagent en deux : cet événemen
Nymphes présentent la main à ceux qui viennent de succomber, & l’ Amour unit enfin les Nymphes aux Faunes. Là le Ballet S
niques de l’Art se déploient sur une grande Chaconne, dans laquelle l’ Amour , Vénus, les Graces, les jeux, & les plaisirs
ment de l’action, mais j’ai saisi l’instant où Vénus ayant enchaîné l’ Amour avec des fleurs, le mene en laisse pour l’empêche
s bienséances, & ne pas rendre trop sensibles les remarques que l’ Amour fait faire à sa mere sur cette disparition, je fa
e du Sultan, ce changement subit, cette opposition de sentiments, cet amour que toutes les femmes témoignent pour elles-mêmes
22 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 14 février : Le Sicilien ou L’Amour peintre — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 19 juin 1667 »
n Mignature85 Et comme dans leur plus beau jour, Et la Jalousie et l’ Amour . Ce Sicilien, que Molière Représente d’une mani
stratagème Pour voir ce rare Objet qu’il aime (Car, comme on sait, l’ Amour est fin), Fait si bien qu’il l’enlève enfin, Par
23 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »
ne Belle, de connaissance. Ce Ballet des mieux composés, S’intitule  Amours Déguisés. Après la première Musique Qui fut tou
, En Vers par elles récités, Prétendent donner la victoire, L’une à l’ Amour , l’autre à la Gloire : Pallas, avec son sage Espr
oux charmes À qui tant de cœurs font la cour, Ne parla qu’en faveur d’ Amour , Chacune dans leurs contreverses, Alléguant des r
ez charmant brille, Et mieux que ses riches atours, Était la Mère des Amours , Dont tous trois de l’honneur acquirent, Et firen
a Comtesse, Un des beaux Esprits de la Cour, Digne d’honneur, digne d’ amour , Et (ce qui vaut mieux qu’on Domaine) Surintendan
24 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484
atte de savoir. Le Ballet dont je vais vous entretenir a pour titre l’ Amour Corsaire, ou l’Embarquement pour Cythere. La Scen
eaux ; un vaisseau richement orné paroît sur la Mer.12 Il aborde ; l’ Amour fait jetter l’ancre ; il descend de son bord ; le
ogyniens reviennent de l’extase & de l’immobilité dans laquelle l’ Amour les avoit plongés. Un de ses regards rappelle à l
& leur fureur contre lui, mais que peuvent les mortels, lorsque l’ Amour commande ? un seul de ses regards suspend tous le
, & un baldaquin artistement enrichi & porté par un grouppe d’ Amours descend des cieux ; les extrêmités en sont souten
nité renversée & de leur culte profané entrent en fureur ; mais l’ Amour ne leur permet de faire éclater leur colere que p
s & des regards pleins de tendresse & de volupté. Cependant l’ Amour ordonne à celles-ci de combattre & de vaincre
cordent leur grace en les enchaînant avec des guirlandes de fleurs. L’ Amour satisfait unit Clairville à Constance, les Misogy
l’ouverture de ce Ballet, les Nymphes menent en laisse les vaincus, l’ Amour ordonne des fêtes & le divertissement général
ie de Fernand. Le François toujours pétulant & plus occupé de son amour que des inquiétudes d’Inès, se jette à ses genoux
; il prend sa compassion pour de la tendresse, ses craintes pour de l’ amour  ; excité par les images que la jalousie porte dan
autre siege. Les deux amants offrent l’image du désespoir & de l’ amour en courroux. Leurs yeux se cherchent & s’évit
ttre de son sein ; Fernand l’imite ; chacun y lit les sentiments de l’ amour le plus tendre, mais tous deux se croyant trompés
x se croyant trompés, déchirent avec dépit ces premiers gages de leur amour . Egalement piqués de ces marques de mépris, ils r
ne à Béatrix sa reconnoissance, mais comme rien ne ressemble plus à l’ amour que l’amitié, Inès qui le surprend tandis qu’il b
sente trois Tableaux à la fois ; c’est l’amitié, la tendresse & l’ amour que l’on veut désunir, ce sont des liens tissus p
ont le cœur est susceptible de sentiment & de délicatesse. 12. L’ Amour sous la forme d’un Corsaire le commande ; les Jeu
e de la poitrine, des bras & des jambes étoit couleur de chair. L’ Amour n’étoit reconnu que par ses ailes, & étoit vê
25 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »
etraçait tous les ans dans les Fêtes Hyménées, qu’un trait héroïque d’ amour avait fait instituer. Un jeune homme d’Athènes d’
deste, ses traits animés, et peut-être l’air tendre que lui donnait l’ amour , le firent recevoir sans examen et sans obstacle.
ite après avoir pourvu aux besoins et à la sûreté de ce qu’il aime. L’ Amour à qui il devait le courage qu’il venait de faire
. J’en atteste les Dieux qui vous les ont conservées. J’en jure par l’ Amour qui m’a inspiré assez de courage pour les sauver.
26 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240
atte de savoir. Le ballet dont je vais vous entretenir a pour titre l’ Amour Corsaire, ou l’Embarquement pour Cythère. La scèn
s eaux ; un vaisseau richement orné paroit sur la mer2. Il aborde ; l’ Amour fait jetter l’ancre, il descend de son bord ; les
ogyniens reviennent de l’extase et de l’immobilité dans les quelles l’ Amour les avoit plongés. Un de ses regards rappelle à l
e et leur fureur contre lui ; mais que peuvent les mortels, lorsque l’ Amour commande ? un seul de ses regards suspend tous le
autel, et un baldaquin artistement enrichi, et porté par un groupe d’ Amours , descend des cieux. Les extrémités en sont souten
ivinité renversée et de leur culte profané entrent en fureur ; mais l’ Amour ne leur permet de faire éclater leur colère que p
graces et des regards pleins de tendresse et de volupté. Cependant l’ Amour ordonne à celles-ci de combattre et de vaincre ce
cordent leur grâce en les enchainant avec des guirlandes de fleurs. L’ Amour satisfait unit Clairville à Constance, les Misogy
’ouverture de ce ballet ; les Nymphes mènent en lesse les vaincus ; l’ Amour ordonne des fêtes, et le divertissement général c
usie de Fernand. Le François toujours pétulant, et plus occupé de son amour que des inquiétudes d’Inès, se jette à ses genoux
; il prend sa compassion pour de la tendresse, ses craintes pour de l’ amour  : excité par les images que la jalousie porte dan
r un autre siège. Les deux amans offrent l’image du désespoir et de l’ amour en courroux. Leurs yeux se cherchent et s’évitent
lettre de son sein, Fernand l’imite ; chacun y lit les sentimens de l’ amour le plus tendre ; mais tous deux se croyant trompé
x se croyant trompés, déchirent avec dépit ces premiers gages de leur amour , également piqués de ces marques de mépris, ils r
e à Béatrix sa reconnoissance ; mais comme rien ne ressemble plus à l’ amour que l’amitié, Inès qui le surprend tandis qu’il b
ux dont le cœur est susceptible de sentiment et de délicatesse. 2. L’ Amour sous la forme d’un corsaire, le commande ; les je
artie de la poitrine des bras et des jambes étoit couleur de chair. L’ Amour n’étoit reconnu que par ses ailes, et étoit vêtu
27 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23
ieux soldat et le marquis. — C’est mon père naturel ! — Les jeux de l’ amour et du hasard. — Une fine mouche. — Papa et galant
t pas eu — comme mademoiselle Emma Livry — le privilège de naître des amours d’une rose de l’Opéra et d’un papillon du Jockey-
d’un ancien soldat. Elle et le marquis de X…, un abonné s’aimaient d’ amour tendre. Un soir, Mlle F. S… ne rentra pas, pour l
de M. de Z…, des Ganaches : — C’est mon père naturel. Les jeux de l’ amour et du hasard ont été même, plus d’une fois, habil
du petit banc et de la location. A deux ans et demi, elles ont fait l’ Amour dans une féerie. Plus tard, elles continuent.
28 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
sont livrés au sommeil : cela ne doit-il pas exclure toute suite ? L’ amour seul pourroit être de la partie ; mais des paysan
y jouoient le personnage de la chasteté ; elles vouloient massacrer l’ Amour et le Berger ; mais Diane, moins vertueuse qu’ell
sion, s’opposoit à leur fureur, et voloit au devant de leurs coups. L’ Amour , pour les punir de cet excès de vertu, les rendoi
fié à l’effet, et que la scène des fléches en l’air prêtes à percer l’ Amour , l’avoit séduit ; mais cette scène étoit déplacée
i se passoit en sa faveur, paroissoit moins tendre qu’indifférent : L’ Amour n’étoit qu’un enfant craintif, que le bruit intim
sans embarras l’histoire d’un prince dont la mémoire est gravée par l’ amour et la reconnoissance, dans le cœur de tous les fr
29 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
sont livrés au sommeil ; cela ne doit-il pas exclure toute suite ? L’ amour seul pouvoit être de la partie ; mais des Paysans
y jouoient le personnage de la chasteté ; elles vouloient massacrer l’ Amour & le Berger ; mais Diane, moins vertueuse qu’
, s’opposoit à leur fureur, & voloit au-devant de leurs coups : l’ Amour pour les punir de cet excès de vertu les rendoit
à l’effet, & que la Scene des fleches en l’air, prêtes à percer l’ Amour , l’avoit séduit ; mais cette Scene étoit déplacée
i se passoit en sa faveur, paroissoit moins tendre qu’indifférent ; l’ Amour n’étoit qu’un enfant craintif, que le bruit intim
sans embarras l’Histoire d’un Prince dont la mémoire est gravée par l’ amour & la reconnaissance dans le cœur de tous les
30 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre V. De quelques Danses des Romains »
elles plus piquantes. Les Danses de Bacchus devinrent les Danses de l’ Amour , et successivement les danses de l’Amour furent l
us devinrent les Danses de l’Amour, et successivement les danses de l’ Amour furent le tableau de la plus effrénée licence. Le
31 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
e Cadmus ; mais il jette au milieu d’eux une manière de grenade que l’ Amour lui a apportée, qui se brise en plusieurs éclats,
e Lecteur me permette de lui rappeler la marche théâtrale d’Armide. L’ amour le plus tendre déguisé sous les traits du plus vi
er coup de pinceau qui nous frappe dans cette belle composition. Si l’ amour l’emporte sur la gloire, sur le dépit, sur les pl
ous faire connaître immense) pour soutenir les intérêts d’un si grand amour  ! Dans le premier Acte, le cœur d’Armide est le j
elle vole à la vengeance : le fer brille, elle est prête à frapper. L’ amour l’arrête, et il triomphe. L’Amante et l’Amant son
lle avait cru suivre, et qui ne servait cependant que de prétexte à l’ amour . Les efforts redoublés de cette Divinité barbare
32 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168
ente un Superbe sallon du palais d’Hercule. Déjanire qui a remarqué l’ amour d’Hilias et qui a cru découvrir qu’Jolé n’y étoit
r ; en vain cherche-t-il à détruire ses soupçons et à la calmer : son amour plus fort que son désaveu, le trahit à chaque ins
ntre une colonne, pénétré tout à la fois de jalousie, de remords et d’ amour . Scène V. Philoclète reparoît ; il rappelle
es reproches dont son ami l’accable ; il lui jure qu’il renonce à son amour , qu’il va rendre son cœur à Déjanire, et qu’il va
cène VI. Ces deux amans paroissent : Hercule frémit à leur vue ; l’ amour et la jalousie triomphent de sa résolution. Philo
hant, qui pourroit de nouveau le faire succomber sous le pouvoir de l’ amour , et amollir dans son ame les sentimens de gloire
33 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Errata du tome III » pp. -
les différens. 194. 23. l’émutation, lisés : l’émulation. 218. 6. son amour là conduit, lisés : son amour l’a conduit. id. 15
ation, lisés : l’émulation. 218. 6. son amour là conduit, lisés : son amour l’a conduit. id. 15. l’ébranle, lisés : l’ébranle
34 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96
âgé alors de soixante-cinq ans, couronnait par un merveilleux roman d’ amour une vie de travail et de plaisir. Ce n’était pas
s’enhardit auprès de la comtesse Eléonore Fuchs ; il lui confessa son amour dans une lettre qui est un chef-d’œuvre de pruden
-même, puisque tu as compris depuis longtemps combien est immense mon amour pour toi. Les petits cadeaux que je t’envoie ci-j
e tous les biens de la terre l’amitié par laquelle tu récompenses mon amour . Tu sais combien je suis enclin aux pensées mélan
spondance : c’est la sécurité parfaite avec laquelle Gentz jouit de l’ amour de Fanny. Nous sommes surpris de l’entendre dire 
; il la sait sans duplicité, sans vice. Il lui a donné la preuve d’un amour extraordinaire, fondé sur l’estime autant que sur
o dans toutes les profondeurs de mon cœur. Adieu, toi que j’aime d’un amour inexprimable ; je ne veux point, par mes larmes a
re de tristesse ; je veux vivre, de même que toi tu vis, et, avec mon amour , braver tous les coups du destin, la mort même. M
c’est pour quelques jours seulement, quelques jours, c’est trop. « L’ amour fera le compte de son temps par heures et non par
mie s’éloignât, il montrait combien profond et désintéressé était son amour pour elle. Le souci de son avenir d’artiste exige
ers conquis au dehors. Le voyage à Berlin offrait des avantages que l’ amour de Gentz ne pouvait remplacer. Il n’avait pas de
mps que le goût du monde, que le culte de la beauté féminine et que l’ amour , Fanny a réveillé en lui le goût de la poésie. Il
i et qu’il ait dit à la confidente, à l’indulgente protectrice de ses amours  : « Il n’y a pas deux amies comme vous au monde !
a bonne explication. C’est uniquement par la puissance magique de mon amour que je l’ai conquise. Lorsqu’elle a fait ma conna
ce, elle ne savait pas, elle ne soupçonnait pas qu’il y eût un pareil amour , et cent fois elle m’a avoué que par la manière d
me suis comporté avec elle et, dans la suite, par la révélation d’un amour ni fréquent, ni vulgaire, qu’elle n’aurait jamais
inspirer un sentiment flottant entre l’amitié, la reconnaissance et l’ amour , et j’ai véritablement réussi (car l’homme réussi
eau parleur. Son assurance se fonde uniquement sur les mérites de son amour dont la profondeur et le désintéressement ont plu
! Si vous saviez combien je l’idolâtre ! Sans doute vous connaissez l’ amour comme peu de personnes. Mais néanmoins vous serie
fille, et à certains égards elle l’est. Par suite vous tolérerez mon amour pour elle avec un peu plus d’indulgence encore qu
le monde s’écroulait, de ses débris s’élèveraient les flammes de mon amour . « Et lorsque je t’aurai aimée jusqu’à l’heure de
de ma mort, j’emporterai dans la tombe éternelle la grande blessure d’ amour . « Voilà, chère Fanny, ma vraie profession de foi
un lien magique qui existe. Ce dont nous vivons, c’est plus que de l’ amour . Tu as été créée pour moi, et tu le sens. Si la d
ets de l’année précédente où Gentz traitait de fredaines ses tardives amours  ! Celles-ci sont maintenant quelque chose de sacr
mé l’accès des plus hauts postes. Or, maintenant son grave et profond amour pour Fanny le faisait incliner vers une résolutio
r pour épouser Huon de Bordeaux, dit ceci : « Changer de religion par amour est un peu profane ; mais le christianisme est te
le qu’il trouvât la pensée, la conversion intérieure par l’effet de l’ amour ne lui suffisait point. Il songeait à la cérémoni
ncore une fois Gentz se résigna ; il donna une nouvelle preuve de son amour en laissant à celle qu’il aimait une entière libe
à celle d’une héroïne de Gœthe, de Claire, la fille du peuple, dont l’ amour est exalté par l’orgueil, lorsqu’elle voit devant
sentiment complexe, « flottant entre l’amitié, la reconnaissance et l’ amour  », comme disait Gentz à Rahel. Laissons la parole
e. Ce rival ne fut autre que le duc de Reichstadt. *** La légende des amours du fils de Napoléon et de Fanny Elssler se répand
35 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IX. Opposition singulière des Mœurs des Grecs avec les nôtres »
mémoire. Ces tableaux animés excitaient dans l’âme de Clytemnestre l’ amour de la gloire, éloignaient d’elle l’esprit d’intri
s, les soins, ni les soupirs d’Égisthe. Ce Prince éclairé enfin par l’ amour , pénétra quel était l’obstacle qui s’opposait à s
36 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218
de Pélias ; il jouissoit paisiblement des douceurs de son union, de l’ amour de son peuple, de la tendresse de ses enfans et d
rre frappe la terre : elle sentrouvre et offre une route à Hercule. L’ Amour paroît avec son flambeau pour le guider et éclair
lles se disposent à obéir, la terre s’en-trouvre ; on voit Hercule, l’ Amour et l’Hymen grouppés à l’entour d’Alceste qui est
et se jette dans ses bras : l’Hymen rallume son flambeau à celui de l’ Amour  ; Admète et Alceste se prosternent aux pieds de c
Admète et Alceste se prosternent, et lui expriment leur gratitude. L’ Amour a appelé les Jeux, les Ris, les Plaisirs et la Co
37 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »
s ce beau Poème, ou Ballet ; Lequel Poème s’intitule En Français, Les Amours d’Hercule, Et dans sa naturalité Se nomme Ercole
là, Chacun approuvant fort cela. Monsieur le Duc, son cher Ouvrage, D’ Amour , y fait le Personnage. Monsieur de Guise, Jupiter
par leurs visages, Mesdemoiselles de Nemours, Dignes des plus nobles amours . L’incomparable de Luynes, Dont les beautés, qu
38 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »
de nouveaux dans les Annales moins anciennes d’Athènes. Tels sont les amours d’Athamas et de Laodice, de Démophon et de Phylli
Hypsipyle, le serpent qui dévora le jeune Archémore, la prison et les amours de Danaé, la naissance de Persée, son combat cont
te de Lacédémone, et c’est là que le fond le plus riche l’attend. Les amours d’Hyacinthe, dont Zéphire est le rival ; le coup
d’Ulysse, sa folie supposée, son triomphe sur Ajax, ses voyages, ses amours  ; Circé, Calypso, Télégone, Éole, les Vents, et t
39 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A lvy mesme. »
A lvy mesme. La cour se va mouuent aux regles de ta danse, L’ Amour du hault des Cieux tes leue des autelz, Et Venu
40 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »
rs, escortée De dix des Belles de la Cour, Qui sont autant d’Astres d’ amour . Si tôt que les Récits cessèrent, Ces Aimables
leurs pas concertés des mieux,16 Et Jules Du Pin avec Elle, Qui de l’ Amour portait les ailes, Finirent agréablement Ce rare
41 (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91
n moi dans les ténèbres de l’entendement. Nul ne m’avait dit ce que l’ amour doit développer en nous de délicatesse et de gran
mais consolé de sa perte. Il n’a pas voulu m’éclairer. Il a cru que l’ amour est d’autant plus grand et plus beau qu’il est un
s l’emportement de la passion longtemps contenue une sauvagerie que l’ amour seul doit vaincre. La religion ne nous enseigne p
ser qu’en vue de la paternité et de ne point accorder à la créature l’ amour sublime et complet que nous devons à Dieu seul. M
de mon âme, j’étais prêt à lui rendre toute la ferveur de mon premier amour , elle fondit en larmes ; c’est la seule fois que
lma autant qu’il était en elle. Mais elle ne savait pas les paroles d’ amour et de foi qui apaisent et relèvent. Elle fut pour
urais probablement pas aimer mieux. On ne m’a pas appris à faire de l’ amour un idéal et une poésie. On m’a laissé systématiqu
42 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Table des matières » pp. 419-423
er frédéric de gentz Le caractère de Gentz. — Sa vie à Berlin. — Ses amours à Vienne. — Son activité politique. — Sa prodigal
. — Sa mort. — Nature des sentiments de Fanny pour lui. — Légende des amours de Fanny et du duc de Reichstadt ; les Mohicans d
de la presse. — Incompétence de Jules Janin. — Encore la légende des amours du duc de Reichstadt et de Fanny Elssler. — Orgue
43 (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108
sentimental de sa nature, qui préfère un cachemire à la déclaration d’ amour la plus galamment troussée, et qui se nourrit, au
la porte d’un paradis sans fruit défendu : l’actrice a été le premier amour de tous les débutants dans la vie, et cependant,
nt cette chaste indignation de sa mère, se prendra à rêver un monde d’ amours , de coquetteries, de chants, de parfums à faire d
plaident chaque soir devant la rampe, les actrices poussent souvent l’ amour de la justice jusqu’à plaider à tout propos, et s
ntérêts que de leurs plaisirs, et moins jalouses de leurs plus belles amours que de leur moindre rôle.
44 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juillet 1668 »
ades, Les gaies et vertes Dryades, La jeune Flore et les Zéphirs, Les Amours , les Jeux, les Plasirs, Les Labyrinthes, la Verdu
es ; Car, en un mot, jusqu’en ce jour, Soit pour Bacchus, soit pour l’ Amour , On n’en avait point fait de telles ; C’est comme
45 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 4 février : Divertissement royal, Les Amants magnifiques — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 15 février 1670 »
, Et les amoureux Dialogues, De Bergères, et de Bergers, Constants en amour , non légers Mais c’est tout ce que j’en puis dire
46 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26
onçant la sagesse de ses loix, la douceur de son gouvernement, et son amour pour tout ce qui portoit le caractère imposant du
n peuple, qui attachoit une partie de sa gloire et de son bonheur à l’ amour qu’il avoit pour les beaux arts. Les Grecs ne bor
, sa sagesse, et ses vertus héroïques, captiva pendant quarante ans l’ amour des Athéniens ; je vois, dis-je, cet homme aussi
47 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — Début mars : Mascarade — La Muse de la Cour à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou de Subligny — Subligny, quatrième semaine, lettre du 3 mars 1667 »
Il n’est pas le moins agréable ; Je souhaiterais, par ma foi, Pour l’ amour de son jeune Roi, Que la chose fût véritable.
48 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185
de mariage légitime. L’enviée et la maîtresse font deux en matière d’ amour non autorisé. XXI Donc : Avant : manier l’i
l’indifférence, le sans façons. Pendant : faire rimer beau jour avec amour . Après : aimer les rousses. XXII. La rousse.
ous mettez à l’aimer, vous êtes sans excuse. Je ne connais qu’un seul amour qui puisse aller aux grises et aux blanches. C’es
qu’un seul amour qui puisse aller aux grises et aux blanches. C’est l’ amour filial. Passé cela, c’est parfaitement ridicule.
49 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 15 décembre : Ballet de la revente des habits du ballet — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 18 décembre 1660 »
te, Près de certains Messieurs de Cour, Qui pour nos Vers ont quelque amour . 7. Mrs Vincent et de la Barre. 8. Premier Va
50 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 janvier : Les Amours de Jupiter et de Sémélé — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 janvier 1666 »
t voir, sans mouiller la semelle, Comment JUPITER et SÉMÉLÉ Se font l’ amour , sur nouveaux frais. Dans les Machines du Marais.
51 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 7 août : Ballet de la Vérité, accompagnant la tragédie de collège Thésée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 août 1663 »
ue Femmes, Dont étaient plusieurs belles Dames Dignes de respect et d’ amour , Et maints grands Seigneurs de la Cour, Seigneurs
52 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Plan. du ballet d’alexandre. » pp. 219-222
es flambeaux de l’Hyménée. La Princesse hésite, elle balance ; mais l’ Amour triomphe de toutes ses réflexions. Tel est l’empi
s cette ville en triomphateur. A ses côtés est le nouvel objet de son amour . La pompe, la magnificence Asiatique éclatent de
53 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 25 février 1662 »
Dieux et Déesses. Ô Que par Elles, quelque jour, Fleurira l’empire d’ Amour  ! Ô Que ces rares Créatures Causeront de vives po
ntre elles, Récréèrent bien des prunelles, Causèrent mainte émotion D’ amour et d’admiration, Et comme elles ne sont encore Qu
54 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »
vainqueur, etc. d’Hésione, est un canevas ancien. Ma bergère fuyait l’ amour , etc. des Fêtes de l’hymen, en est un moderne ; p
ent aussi pour rappeler les malheurs de la jeune Calycé, qui mourut d’ amour pour l’insensible Evaltus : Thespis barbouillé de
e Sapho n’étaient que des chansons vives et passionnées ; le feu de l’ amour qui la consumait, animait son style et ses vers.
port à l’autre. Les sujets des scolies se tiraient non seulement de l’ amour et du vin, comme aujourd’hui, mais encore de l’hi
ux, et le succès de leurs exploits annonça votre puissance. C’est par amour pour vous qu’Achille et Ajax allèrent dans l’empi
sse qu’on passe avec ses amis ». Quant aux scolies qui roulent sur l’ amour et le vin, on en peut juger par les soixante et d
 : mais dans ces sortes de chansons même on voyait encore briller cet amour de la patrie et de la liberté dont les Grecs étai
ce celle des filles ; ces deux dernières étaient aussi des chansons d’ amour . Pour des occasions particulières, ils avaient la
ns sont de plusieurs espèces ; mais en général elles roulent ou sur l’ amour , ou sur le vin, ou sur la satire : les chansons d
lent ou sur l’amour, ou sur le vin, ou sur la satire : les chansons d’ amour sont les airs tendres, qu’on appelle encore airs
; la flatterie le fit servir à la louange des chefs des nations, et l’ amour à l’expression de la tendresse. Voilà les différe
ien, sur le dessein donné, et sur la manière dont il a été exécuté. L’ amour le plus tendre, déguisé sous les traits du dépit
uissante, est le premier tableau qui nous frappe dans cet opéra. Si l’ amour l’emporte sur là gloire, sur le dépit, sur tous l
rt de nous faire connaître immense) pour soutenir les intérêts de son amour  ? Dans le premier acte, son cœur est le jouet tou
le vole à la vengeance, le fer brille, le bras est prêt à frapper ; l’ amour l’arrête, et il triomphe. L’amant et l’amante son
haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait que de prétexte à l’ amour . Les efforts redoublés de cette divinité barbare
en contre-sens, qu’il irait très bien pour exprimer le portrait que l’ amour triomphant ferait de lui-même. On ne représente i
55 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »
était sa naissance mystérieuse19, les amusements de son enfance, ses amours avec la Déesse Isis. Ils le peignaient ensuite en
rminé par des Danses vives et gaies qui faisaient passer la joie et l’ amour dans le cœur d’un peuple innombrable qui en avait
56 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 7 février 1665 »
jets mignons et brillants, Divinités de cent Galants, Que par elles l’ Amour régente Sont de belles Tables d’attente Pour augm
s plus véritables charmes, Sujet par qui nous sont connus Les faits d’ Amour et de Vénus, N’est pas un Sujet véritable, Mais u
57 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 janvier : Les Amours de Jupiter et de Sémélé — Lettres en vers à Madame la Duchesse de Nemours de La Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 17 janvier 1666 »
17 janvier 1666 Le commencement et le cours Et la fin des tendres Amours De Jupiter et de Sémelle Font d’une manière si be
58 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — Avril (2ème moitié) : La Grotte de Versailles ou L’Églogue de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 28 avril 1668 »
de jadis, Tout rit aux sens et les enchante, Mais où pas un Serpent d’ Amour , Dieu, comme on sait, suivant la Cour, Et qui ne
59 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
se de Savoie, à laquelle la fête était donnée. Au lever de la toile l’ Amour déchire son bandeau ; il appelle la lumière, et l
entes, il puisse choisir la plus agréable. Junon entend les vœux de l’ Amour , et les remplit ; Iris vole par ses ordres dans l
ordres dans les airs, elle y étale l’éclat des plus vives couleurs. L’ Amour frappé de ce brillant spectacle, après l’avoir co
e et la plus parfaite ; il veut qu’à l’avenir il soit le symbole de l’ amour sans fin. Il ordonne que les campagnes en ornent
1658 ; des Saisons, exécuté à Fontainebleau le 23 Juillet 1661 ; des Amours déguisés, en 1664, etc. Les ballets de l’ancienn
Ce fut en 1671, qu’on représenta à Paris les Fêtes de Bacchus et de l’ Amour , cette nouveauté plût ; et en 1681, le Roi et tou
autés : mais il faut attendre la reprise des Fêtes de l’Hymen et de l’ Amour , pour décider si ce genre est le véritable. De to
allets d’une ressource certaine ; l’Europe galante, les Eléments, les Amours des Dieux, et peut-être les Fêtes Grecques et Rom
mmes le génie et les qualités extérieures ; l’application, l’étude, l’ amour de la gloire, leur avaient développé toutes les r
60 (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155
disparut de l’affiche. On conserva au contraire Nina ou la folle par amour , œuvre pathétique, tirée en 1813, par Milon et Pe
les dieux de l’Olympe y figurent : Bacchus, Flore, Zéphire, Vénus, l’ Amour , l’Hyménée, avec plusieurs divinités bourgeoises,
Parce que Zéphire portait des ailes dans le dos, je l’ai pris pour l’ Amour . Sans doute, je fus frappé de sa haute taille, ma
de sa haute taille, mais je me dis : Voilà vingt ans que je n’ai vu l’ Amour  ; il a pu grandir depuis. Le programme m’apprenai
usique par Schneitzhœffer, exposaient, avec profusion de nymphes et d’ amours , l’aventure de l’adultère céleste, contée par Hom
les classiques, cette démarche onduleuse et brisée, ces yeux noyés d’ amour , ces bras morts de volupté, cette tête qui s’incl
iberté : il faut que, pendant et après votre pas, vous inspiriez de l’ amour , et que le parterre et l’orchestre… » On lira la
Lise Noblet une liaison dont la durée inspirait un certain respect. L’ amour de ce général ne s’éteignit qu’avec sa vie. Quand
té de se suicider. La chose était exacte. Meurtrie par des chagrins d’ amour , Louise avait fait infuser de la monnaie de cuivr
61 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »
ier. Orphée en fit l’ouverture. Il conduisait l’Hymen et une troupe d’ Amours  : les Grâces qui les suivaient entouraient la Foi
Époux, ordonna à ces Reines criminelles de disparaître. À sa voix les Amours dont elle était accompagnée, fondirent par une Da
62 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34
res qui développèrent la pensée, firent germer le goût et croître cet amour du travail si nécessaire aux succès des talens et
s. Le calme bien rétabli, le goût des plaisirs, naturel à l’homme ; l’ amour , sa première passion ; la richesse, qui appelle l
63 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76
tudié les goûts variés de leurs protecteurs, dont ils connoissoient l’ amour pour le luxe, la magnificence, et généralement po
e sais parfaitement, c’est que les premiers sujets qui avoient fixé l’ amour et les applaudissemens du public pendant trente a
64 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »
ts Vergers, fait place : Où la Déesse, aussi-tôt, vient, Et, contre l’ Amour , s’entretient, Avec les Nymphes, qui comme elle,
isant, Elle en accepte le Présent, Et qui paressait n’aguiére, Envers Monsieur Amour son frère. Vertumne, d’aise transporté, Fait, l
65 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Réponse de Voltaire » pp. 8-9
trop d’honneur à la Henriade, de vouloir bien prendre le temple de l’ Amour pour un de vos sujets ; vous ferez un tableau viv
66 (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23
fait-elle ? qu’es-tu devenue, la belle image flottante de mes rêves d’ amour  ? Est-ce un rêve ? Non, ce n’est pas un rêve, la
rmantes ; ou du moins, si je n’ai pas de place dans tes domaines, mon amour aérien, rends-moi le foyer d’où je pouvais t’ente
, le martinet, nous annonce que l’haleine des cieux les cherche avec amour . Partout où ces oiseaux nichent et se voient fréq
nte amoureuse : « Où est-elle ? Qu’est-elle devenue, la fugitive ? L’ amour que j’ai pour toi n’est pas une affection de la t
est pas une affection de la terre, et tu ne sais pas combien il y a d’ amour hors de la vie, et combien cet amour est calme et
tu ne sais pas combien il y a d’amour hors de la vie, et combien cet amour est calme et pur ! » Pourtant James est inquiet,
este ; attends que revienne la Sylphide, elle reviendra ramenée par l’ amour . En effet, la voilà, tout là-haut dans le nuage,
67 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — I » p. 134
I Toute danse appelle l’ amour . Tout ballet laisse un regret : l’âme un instant
68 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 5 mars 1661 »
la taille et la danse, Comblèrent, en ce temps de Paix, Les cœurs, d’ amour , plus que jamais. Dans mon autre dernière Lettr
69 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 5 ou 6 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »
on INFANTE, MADEMOISELLE, Cette jeune Grâce si belle, Ou cet Oriental Amour , L’accompagnait, en même Atour, Et la GRANDE et p
70 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195
ssacre de ses fils ; il veut changer les flambeaux de l’Hymen et de l’ Amour en torches funéraires, et se servir du bras de se
s Danaïdes et des fils d’Egyptus ; un autel consacré à l’Hymen et à l’ Amour est élevé au milieu de cet édifice ; les prêtres,
s l’aveu de leur père, que ces statues sont celles de l’Hymen et de l’ Amour . Scène i. Danaüs devancé par deux Officiers
rouppe mystérieux qu’elles regardoient comme celui de l’Hymen et de l’ Amour , représente la haine et la vengeance armées de po
71 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 9 janvier : Le Triomphe de Bacchus dans les Indes ou Ballet de Créqui — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 janvier 1666 »
lettre du 16 janvier 1666 […] Ensuite les deux Fiancés, Dans leurs Amours bien avancés, Furent avec la Parantelle Et toute
72 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettre en vers et en prose au Roi de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 21 février 1669 »
es Nymphes des eaux, la troisième. La quatrième, le Printemps, Avec l’ amour et les doux vents. Le ROI terminant la dernière,
73 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
îtres de Musique, et ils concertèrent ensemble une espèce d’Opéra des amours d’Apollon et de Daphné qui fut représenté dans la
ovanelli] Teofilo, et tous les autres grands Maîtres les imitèrent. L’ amour de la Musique se répandit ainsi avec une rapidité
74 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »
 : Puis les Heures seront nommées. Primo, Madame de Bouillon, Qui d’ amour est un aiguillon, Et qui, dès sa plus tendre enfa
isible, Pour qui nul coeur n’est insensible, Astre d’honneur, astre d’ amour , Et l’un des plus beaux de la Cour. Enfin, voic
75 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »
ce Printemps, si verdoyant, Si beau, si sage, et si ruant, Mène deux Amours à sa suite,110 Qui sont d’un excellent mérite Et
voir conjointement Que, pour le certain, il ne semble Voir Vénus et l’ Amour ensemble. 107. La Princesse d’Harcourt, la Duc
76 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »
s d’extases, Ils achèvent de pompeux Vases Pour un beau Palais dont l’ Amour Consacre à Psiché, le Séjour, L’aimant, & tra
amp; son Fils, les rixes, Et par ses Soins, des plus propices, Rend l’ Amour , Epoux de Psiché, Dont il est, tendrement, touché
77 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
Balets que d’autres où il y a moins de mouvemens ou moins d’action. L’ amour demande des empressemens & des tendresses, un
apables de l’altérer. Il faut qu’il paroisse de la contrainte dans un amour naissant, de la hardiesse dans ses progrès, &
e, tandis que ces ombres ou les démons feront diverses postures ; des amours peuvent forger des dards, & d’autres s’amuser
78 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71
les coutumes et les maximes du monde, ou même, parce que, livrés à l’ amour de ces dangereux plaisirs, leur cœur ne peut s’en
illes à l’égard des hommes, les étincelles ou plutôt les flammes de l’ amour impur, pour faire de leurs cœurs une fournaise de
de malice se réjouissent à la vue de ceux qu’ils ont engagés dans cet amour impur ! » Vincent de Beauvais, de l’ordre de sai
e dont les sauterelles sortent, c’est le fond de l’enfer, parce que l’ amour de la danse est inspiré par les démons dont l’enf
e déréglé qui ne peut être vu des yeux du corps. Ceux qui ont quelque amour pour la modestie, doivent soigneusement prendre g
el il a donné pour titre : Ethica amoris, c’est-à-dire la morale de l’ amour , traitant, par rapport au sixième commandement, d
orale de l’amour, traitant, par rapport au sixième commandement, de l’ amour qui doit réprimer la concupiscence, emploie un ch
79 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 12 février : Réception faite à un Gentilhomme de Campagne — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 14 février 1665 »
nète est taciturne, N’est pour moi nullement un jour De société, ni d’ amour , De jeux, de spectacles, de danses, Ni d’aucunes
80 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 11 août : Fête à Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 17 août 1669 »
Où la Cour rit et fit gogailles. On s’y promena dans le Parc, Où l’ Amour vint jouer de l’Arc Parmi nos charmantes Chrétien
81 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »
Ce fut en 1671 qu’on représenta à Paris les Fêtes de Bacchus et de l’ Amour 137. Cette nouveauté plut, et en 1681, le Roi et
sous cette mascarade dans les Fêtes de ce Spectacle. Le Triomphe de l’ Amour 138 fut le premier ouvrage en Musique où quatre v
82 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »
à houlette fleurie qui modula sa tendre et extravagante complainte d’ amour devant les « femmes savantes » de la cour de Ferr
orbent presque tout l’intérêt ; Mlle Daunt (Diane), Mlle de Craponne ( Amour ) en sont réduites à des figurations peu important
83 (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43
me les biches franches, cela repose des femmes du monde. IV Mon amour pour la vérité m’a attiré une infinité de haines.
ur la femme distinguée. Une faute. Ce qui détruira les biches c’est l’ amour de la distinction. Après avoir fait tout ce qu’il
lle-même, le fit habiller avec élégance, et pendant un mois ce fut un amour maternel effréné ; tout le monde s’entretenait de
84 (1921) L’âme et la danse pp. 99-128
nces ; et se divise quelque part entre les passions et les raisons. L’ amour en a besoin comme la haine ; et ma joie et mon am
AQUE Je n’aime rien tant que ce qui va se produire ; et jusque dans l’ amour , je ne trouve rien qui l’emporte en volupté sur l
e… Tout à l’heure, par exemple, l’Athikté me paraissait représenter l’ amour . — Quel amour ? — Non celui-ci, non celui-là ; et
ure, par exemple, l’Athikté me paraissait représenter l’amour. — Quel amour  ? — Non celui-ci, non celui-là ; et non quelque m
ce qu’il y a de réel dans le réel ?… Elle était donc l’être même de l’ amour  ! — Mais quel est-il ? — De quoi est-il fait ? — 
 Comment le définir et le peindre ? — Nous savons bien que l’âme de l’ amour est la différence invincible des amants, tandis q
ndre visible par ses beaux actes. Toute, Socrate, toute, elle était l’ amour  !… Elle était jeux et pleurs, et feintes inutiles
Nulle chose, cher Phèdre. Mais toute chose, Éryximaque. Aussi bien l’ amour comme la mer, et la vie elle-même, et les pensées
t pas, sur toute chose, une image des emportements et des grâces de l’ amour , je le trouve presque insupportable à ouïr… SOCRA
sses qui n’aient point leur source dans le vin ? ÉRYXIMAQUE Certes. L’ amour , la haine, l’avidité, enivrent !… Le sentiment de
85 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Épître à Monsieur F. A. Blasis mon Père, » pp. 1-4
ce sera le sentiment profond de la reconnaissance, du respect et de l’ amour , etc., etc., de Votre Fils affectionné Charles Bl
86 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »
sité, l’élévation de son âme avaient rendu l’objet du respect et de l’ amour de la Patrie, semblait reparaître aux yeux de ses
87 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »
le prix de la sagesse, ni les avantages du plaisir. L’humeur et non l’ amour de l’ordre avait dicté ses deux Décrets. Il prosc
en de la peine à lui faire supporter : oserait-on le de dire ? plus l’ amour que les Romains70 avaient pour Trajan rendait fac
88 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Ressource unique des Danseurs modernes »
d’un jeune Danseur en qui j’aurais aperçu de l’intelligence, quelque amour pour la gloire, et un véritable talent, je lui di
89 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10
et une opinion dont la plupart des esprits sont préoccupés, et que l’ amour qu’on a pour tout ce qui flatte les sens, porte à
es. Sichem, fils d’Hémor, prince de ce pays, l’ayant vue, conçut de l’ amour pour elle, l’enleva et la déshonora. Dina, en sor
pressions ? Ce qui se chante alors n’exprimant pour l’ordinaire qu’un amour impur, en porte facilement les dangereuses étince
90 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36
e leur inconstance et de leur injustice ; ils les surpassèrent dans l’ amour qu’ils eûrent pour les théâtres ; mais la passion
e et Hilas, célèbres pantomimes dans des genres opposés captivèrent l’ amour des grands, et fixèrent sur eux l’engouement du p
iléges, des distinctions honorables et des récompenses. Mais malgré l’ amour apparent qu’Auguste témoignoit pour ces spectacle
91 (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203
ies ou des pommes, — toute l’envolée de ces charmantes créatures, les amours et le plaisir du Paris de ce temps-là, qui étaien
oux devant — et derrière ! Vous la rappelez-vous dans le maillot de l’ Amour , du ballet de Pierre de Médicis ? — Saprebleu ! d
erre de Médicis ? — Saprebleu ! disait Aubryet, je prendrais bien cet amour de fiocre à l’heure ! Pilatte Bonne perso
92 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13
évention en faveur de la France, ne peut avoir qu’un motif louable, l’ amour de la patrie : sous ce rapport, on vous rendra la
que vous pensez et que vous écrivez en bon français ; mais il est un amour devant le quel il faut que tous les autres fléchi
93 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VIII. De la Danse des Anciens considérée comme exercice. »
urage, furent les vertus des premiers héros. Les qualités de l’âme, l’ amour de l’ordre, le désir du bonheur des hommes ont ét
94 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 29 janvier : Le Mariage forcé — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 2 février 1664 »
’être admirées, Où Princes et Grands de la Cour, Et nôtre Roi digne d’ amour , En comblant nos cœurs d’allégresse, Font éclater
95 (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22
d’enfantillage ; Giannina, moins rassurée, s’effraie encore pour son amour , et les occupations de la chaumière reprennent le
e mutuelle, les fiancés se rapprochent, et leurs regards se parlent d’ amour  ; ils maudissent l’hallucination passagère qui le
e qui aura lieu demain, et le rend au sentiment de lui-même et de son amour . Les caresses de Giannina et la bénédiction de la
comme cette rose, à me flétrir comme elle et avec elle, pourvu que l’ amour de Mattéo m’appartienne un jour ! » Mais les visi
ier de reprendre ses droits à la vie magique, et de répudier le fatal amour qui l’enchaîne aux conditions de la décadence hum
96 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XI. Des Usages de quelques Peuples, et de certaines Lois de Lacédémone. »
courage d’exécuter, une égalité parfaite, des exercices continus, un amour constant pour la Patrie, réunirent sous les mêmes
97 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action »
l aveugle qui entraîne l’Artiste dans le précipice : le second est un amour vif pour la gloire qui l’élève tôt ou tard au plu
98 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 17 janvier : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »
aimables Présents des Cieux, Avec une charmante Gorge, Où des mieux l’ Amour fait son orge. Et SÉVIGNY, bref, est le Nom De ce
99 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31
l’affoiblit : Les commençans au théâtre sont l’image des enfans que l’ amour trop aveugle et trop tendre de leurs parents perd
ité, lorsque vous serez affectés, et remplis de vos modèles. Portez l’ amour de votre art jusqu’à l’enthousiasme. On ne réussi
100 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
n’ôse nommer son vainqueur ; sollicitée vivement, elle cede enfin à l’ amour , elle donne la préférence à Aristée, elle fuit da
éfend, mais soit que l’excès du bonheur énerve le courage, soit que l’ amour satisfait soit enfant de la paix, il est prêt à s
de leurs houlettes ; les fleurs & les guirlandes composées par l’ amour & destinées pour la volupté deviennent les tr
se sa passion. Fait-elle des efforts pour dégager son amant ? C’est l’ amour en courroux, c’est l’amour méchant qui les lui fa
s efforts pour dégager son amant ? C’est l’amour en courroux, c’est l’ amour méchant qui les lui fait faire. Furieuse, elle se
s Bergeres s’opposent à un dessein si cruel ; Aristée partagé entre l’ amour & l’amitié, vole vers Thémire, la prie, la pr
lle autres avec succès. Il est sûr que les pleurs d’Andromaque, que l’ amour de Junie & de Britannicus, que la tendresse d
endresse de Mérope pour Egiste, que la soumission d’Iphigénie & l’ amour maternel de Clytemnestre toucheront bien davantag
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