s Danseuses. Je ne parle point de cette partie du Public qui en est l’
ame
& le ressort, de ces hommes sensés qui, dégag
ression cause quelquefois du trouble, de l’émotion, & jette notre
ame
dans un désordre agréable ; quelle force & qu
re me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un Tableau ; si mon
ame
séduite, est vivement affectée par le prestige ;
est honteux que la Danse renonce à l’empire qu’elle peut avoir sur l’
ame
, & qu’elle ne s’attache qu’à plaire aux yeux.
point simplement des pas ; étudions les passions. En habituant notre
ame
à les sentir, la difficulté de les exprimer s’éva
; appliquez-vous à la Pantomime noble ; n’oubliez jamais quelle est l’
ame
de votre Art ; mettez de l’esprit & du raison
ture ; ils dérobent vos traits, ils éclipsent, pour ainsi dire, votre
ame
, & vous privent de la partie la plus nécessai
rs gestes & leurs physionomies sont sans cesse d’accord avec leur
ame
, l’expression qui en résultera sera celle du sent
s les compositions théatrales qu’autant que le cœur est agité ; que l’
ame
est vivement émue ; que l’imagination est embrasé
-il paisiblement dans vos veines ; votre cœur est-il de glace ; votre
ame
est-elle insensible ? renoncez au Théatre ; aband
st pas fait pour vous. Livrez-vous à un métier où les mouvements de l’
ame
soient moins nécessaires que les mouvements des b
e, pour suivre les impressions de la nature & donner à la Danse l’
ame
& l’action qu’elle doit avoir pour intéresser
mp; à se tourmenter comme un forcené pour sauter, ou pour montrer une
ame
que l’on n’a pas. L’action en matiere de Danse es
tes & de la physionomie, nos sentiments & nos passions dans l’
ame
des Spectateurs. L’action n’est donc autre chose
e instant, ou s’opposer en les suivant exactement aux mouvements de l’
ame
, qui ne peuvent se limiter par un nombre détermin
cipe dans la passion qu’il doit rendre ; c’est un trait qui part de l’
ame
, il doit faire un prompt effet, & toucher au
principes fondamentaux de notre Art, suivons les mouvements de notre
ame
, elle ne peut nous trahir lorsqu’elle sent viveme
dans la bonne grace & dans l’expression naïve des affections de l’
ame
; elle est au-dessus des regles & ne se peut
yeux sans toucher le cœur, sans remuer les passions, sans ébranler l’
ame
? ils cessent dès-lors d’être aimables & de p
ue d’Art, & qu’ils répondent à l’action & aux mouvements de l’
ame
du Danseur ; j’exige que dans une expression vive
sprit, de ces graces & de cette expression de sentiment qui est l’
ame
de la vraie Pantomime : la nature fut toujours au
la belle Danse, & qu’il est moralement impossible de mettre de l’
ame
, de la vérité & de l’expression dans les mouv
é, cet enthousiasme qui caractérisent le grand Acteur & qui est l’
ame
des beaux Arts, est, si j’ose m’exprimer ainsi, l
brase dans un instant l’imagination des Spectateurs, qui ébranle leur
ame
, & qui force leur cœur à la sensibilité. Le c
x vers, & en faisant tout simplement de beaux pas ; il faut que l’
ame
, la physionomie, le geste & les attitudes par
ils grossiers n’amusent & ne font illusion qu’au Peuple. Si notre
ame
détermine le jeu & l’action de nos ressorts,
sez le péché pour être alarmé des funestes impressions que fait sur l’
ame
ce qui y porte ? Que de fautes, surtout intérieur
ce pas certainement un grand dommage et un grand préjudice pour votre
ame
et pour votre salut, d’employer si mal un temps d
es passions s’impriment, que les mouvements & les affections de l’
ame
se déploient & que le calme, l’agitation, le
ts annonce le bruit des passions, & laisse voir pour ainsi dire l’
ame
à nu. Tous nos mouvements sont purement automatiq
des couleurs les plus essentielles ? Comment fera-t-il passer dans l’
ame
du Spectateur les mouvements qui agitent la sienn
rache les entrailles du Spectateur, il déchire son cœur, il perce son
ame
, & lui fait répandre des larmes de sang. Dans
, & les contorsions de la physionomie pour l’expression vive de l’
ame
. Ce n’est point tout cela chez M. Garrick : il ét
s de son état. Vous concevez, Monsieur, qu’il est peu libre ; que son
ame
est toujours agitée ; que son imagination travail
sortes de rôles, dis-je, sa physionomie se déploie avec naïveté ; son
ame
y est toujours répandue ; ses traits sont autant
amp; dont le visage est sans cesse en convulsion, est un Danseur sans
ame
qui ne pense qu’à ses jambes, qui ignore les prem
lle ne devroit me tracer que les passions & les affections de son
ame
: un tel homme enfin n’est qu’un mal-adroit dont
change le caractere de la physionomie ; c’est qu’elles sentent que l’
ame
se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans l
de nos mouvements & de nos affections. Aussi mettent-elles plus d’
ame
, plus d’expression & plus d’intérêt dans leur
rps étranger ; que l’on abolisse cet usage qui donne des entraves à l’
ame
& qui l’empêche de se déployer sur les traits
; tous les rôles de Charges attachés à cet emploi. L’élévation de son
ame
, le caractere respectable de sa physionomie, ses
impriment sur la physionomie les passions & les affections dont l’
ame
est imbue. Le Maître de Danse ainsi que le Peintr
leur devient étranger ; il ne fait que cacher les mouvements de leur
ame
; il est un obstacle aux progrès & à la perfe
ns parole, & à l’expression vive & animée des mouvements de l’
ame
désignés par les signes extérieurs. Que l’on cont
vive & animée des Pantomimes ; détruisons les masques, ayons une
ame
, & nous serons les premiers Danseurs de l’Uni
le Peintre. Si la nature lui a donné ce feu & cet enthousiasme, l’
ame
de la Peinture & de la Poésie, l’immortalité
lusion la plus parfaite, on ne la pas soupçonné de pouvoir parler à l’
ame
. Si les Ballets en général sont foibles, monotone
issants ; s’ils sont dénués de ce caractere d’expression qui en est l’
ame
, c’est moins, je le répete, la faute de l’Art que
le contraste de leurs attitudes, les différents mouvements dont leur
ame
est agitée ; celles-ci sont plus fieres que leurs
n même temps à l’état de son epouse, exprime toute l’agitation de son
ame
; il s’appuie contre une colonne, pénétré tout à
irrésolution qui caractérise le combat des passions, qui agitent son
ame
et qui déchirent son cœur, il unit enfin ces deux
au le faire succomber sous le pouvoir de l’amour, et amollir dans son
ame
les sentimens de gloire et de générosité qu’il vi
donne à cette fille de l’enfer de répandre ses mortels poisons dans l’
ame
de Déjanire, et de troubler par ce moyen le bonhe
son sommeil. La jalousie s’applaudit du désordre qu’elle jette dans l’
ame
de Déjanire, et le sifflement de ses serpens, (qu
s Comédiens, & qui possédent l’Art de peindre les mouvements de l’
ame
, par les gestes ! Il est, dis-je, si difficile de
s pour l’action Pantomime ? Les gestes ne sont-ils pas l’ouvrage de l’
ame
, & les interpretes fidelles de ses mouvements
emment, il doit être Pantomime dans tous les genres, & parler à l’
ame
par les yeux. Est-il dénué d’expression, de table
en un instant, dans le lieu où la Scene a dû se passer ; qui met son
ame
dans la même situation où elle seroit, s’il voyoi
ole, pour suivre les impressions de la nature, et donner à la danse l’
ame
et l’action qu’elle doit avoir pour intéresser. J
nos gestes et de la physionomie, nos sentimens et nos passions dans l’
ame
des spectateurs. L’action n’est donc autre chose
s principes fondamentaux de notre art, suivons les mouvemens de nôtre
ame
; elle ne peut nous trahir lorsqu’elle sent vivem
sprit que d’art, et qu’ils répondent à l’action et aux mouvemens de l’
ame
du danseur ; j’exige que dans une expression vive
de la belle danse ; et qu’il est moralement impossible de mettre de l’
ame
, de la vérité et de l’expression dans les mouveme
embrâse en un instant l’imagination des spectateurs, qui ébranle leur
ame
et qui ouvre leur cœur à la sensibilité. Le cri d
eaux vers, et en faisant tout simplement de beaux pas ; il faut que l’
ame
, la physionomie, le geste et les attitudes parlen
nger ; agité par mille sentimens divers, il exprime le trouble de son
ame
; il veut punir l’arrogance d’Egyptus par le mass
temple ; ce Prince revenu à peine de son évanouissement, mais dont l’
ame
est agitée par la frayeur et par la vengeance, fu
ncelles de la fureur et de la vengeance décelent la barbarie dont son
ame
est tourmentée. Cependant la cérémonie nuptiale s
les images, qui leur sont retracées par les enfers, leur déchirent l’
ame
, et leur causent à chaque instant de nouvelles ép
, sort à pas lents du souterrain ; son apparition glace d’épouvante l’
ame
des Danaïdes ; la pâleur de la mort se répand sur
sisteront. Mais on regarde comme un très-grand gain celui d’une seule
ame
rachetée par le Sang de Jésus-Christ ; et dût-on
; et dût-on ne retirer pour fruit de son travail que le gain de cette
ame
, on s’en croiroit bien récompensé. Mais pourquoi
isirs dont on a joui pendant la vie ? Et si ces plaisirs ont engagé l’
ame
dans le péché, de quoi sont-ils suivis dans les e
la comprenne plus facilement, & que l’œil qui est le miroir de l’
ame
donne plus de force à mon expression, en conduisa
cause sa destruction. Socrate, dans son Traité de l’immortalité de l’
ame
, dit encore que l’ame est une harmonie qui combat
Socrate, dans son Traité de l’immortalité de l’ame, dit encore que l’
ame
est une harmonie qui combat les passions du corps
onie qu’on appelle patétique, parce qu’elle a la faculté d’émouvoir l’
ame
la premiere fois que l’on l’entend ; j’en ai vû &
essoire qu’on peut en séparer, mais comme étant le fond, la base et l’
ame
, si on peut parler ainsi, de la danse. Par rappor
verecundiâ audacior fiat ad crimina ? Cet ancien auteur ajoute : « L’
ame
de l’homme tendant naturellement au vice, et y to
rs de mollesse qui ne montrent que trop le dérèglement intérieur de l’
ame
? Saint Basile, expliquant cet endroit, dans son
er vos yeux et vos oreilles, comme pour l’inviter à entrer dans votre
ame
sans la moindre résistance ? Voici un autre avis
Stoiciens (rauis de tant de merueilles) ont donné vn corps & vne
ame
, l’estimant estre vn animal de nature immortelle
s de temps, & de solicitude aux exercices du corps qu’à ceux de l’
ame
: il ne veut pas qu’on les esleue l’vn sans l’aut
elez à mesme timon, & entre les diuertissemens qu’il a donnez à l’
ame
, tant s’en faut qu’il aye oublié la danse, qu’il
eut que ie le concluë. Ce que ie feray auec cest estonnement dont mon
ame
a souuent esté surprise. Pourquoy tant de science
que comme les paroles estoient les marques des conceptions de nostre
ame
, les escrits estoient aussi les images des parole
Sang, né pour former nos Rois, & de ce haut courage qui en est l’
ame
: mais il n’est permis qu’à des génies capables d
e à quoi on ne veut pas renoncer. Le poids de la cupidité empêchant l’
ame
de s’élever jusqu’aux vérités qui déplaisent, pou
choient devant lui dans la vérité, de tout leur cœur et de toute leur
ame
. Salomon parlant à Dieu de David son père, lui d
lumière de la vérité, et elle se cache. La vérité se cachant ainsi, l’
ame
se trouve remplie de ténèbres souvent si étendues
n est de même du pain spirituel de la vérité ; il plaît à ceux dont l’
ame
est en bon état par la piété, ou qui du moins dés
désirent d’y être. Mais la fièvre des passions et du péché, lorsque l’
ame
en est agitée, la dégoûte de ce pain spirituel de
nduite spirituelle, qu’on s’y expose à un extrême péril de perdre son
ame
, en leur disant, après l’Ecriture sainte, que cel
nt pas plus dangereux à la vie du corps, que ces danses à la vie de l’
ame
: d’où je conclus que quiconque a quelque soin de
liaisons & par leurs successions remuer le cœur & affecter l’
ame
. Je ne sais si j’ai bien fait de m’attacher à ce
nse en action ; elle paroît toujours nouvelle parce qu’elle parle à l’
ame
, & qu’elle intéresse également le cœur &
nt que l’on me dit : je renonce à l’esprit ; je ne veux point avoir d’
ame
; je veux être brute toute la vie. Plusieurs Dans
question de débiter, mais qu’il faut sentir vivement & avoir de l’
ame
. Il faudroit jouer, disois-je un jour à un Comédi
rames ? oui, me répondit-il ; eh bien n’avez-vous pas été ému ; votre
ame
n’a-t-elle point été affectée ; votre cœur ne s’e
ces soupirs, ces sons à peine articulés demanderoient une vérité, une
ame
, une expression & un esprit qu’il n’est pas p
l’on n’a point d’expression, ce seroit convenir que l’on n’a point d’
ame
? On dit bien : je n’ai point de poumons ; mais j
e & de l’attention pour l’instruction du beau Sexe, lui qui est l’
ame
de la danse, & qui lui donne tout le brillant
our juge de leurs productions. Si l’oreille communique rapidement à l’
ame
les impressions délicieuses et les émotions vives
r à de froides conceptions, cet heureux dégré de chaleur qui attire l’
ame
et l’intéresse. Par exemple, cette petite butte,
dans ceux d’Enée : il le presse contre son sein ; il imprime dans son
ame
l’image du plaisir, il grave dans son cœur les at
es vœux de ce Roi, elle fait sentir à Enée que lui seul règne sur son
ame
, et qu’elle lui sacrifie avec plaisir un double t
dans son sommeil toutes les expressions des sentimens qui agitent son
ame
. L’ombre disparoît. Enée se réveille, et ne voula
nseurs seroient forcés d’abandonner leur allure, & de prendre une
ame
pour les rendre avec vérité & avec précision
estre ? elle détruit les idées que la Scene vient d’imprimer dans mon
ame
; elle joue un Passepied ; elle reprend un Rigaud
ompher de moi au point d’exciter à leur gré & subitement dans mon
ame
tous ces ébranlements divers ; le premier instant
nent & ne ressemblent à rien ? Que signifient tous ces corps sans
ame
, qui se promenent sans graces, qui se déploient s
nt un cœur & des yeux ; si toutefois ceux qui l’exécutent ont une
ame
& une expression de sentiment aussi vive qu’a
’illustrer mêlent quelquefois aux graces du corps les mouvements de l’
ame
; ambitionner de les admirer sous une forme plus
relle frappa, intéressa & jetta le trouble & l’horreur dans l’
ame
du Spectateur. La réflexion & l’esprit de cri
s enfants ; les Tableaux de l’humanité sont les seuls qui parlent à l’
ame
, qui l’affectent, qui l’ébranlent & qui la tr
manière trop grossière le vice de l’impureté, qu’on fait voir être l’
ame
et le fruit des danses. D’abord, dans l’épître dé
nt la danse du côté des mouvemens qui la composent, observent « que l’
ame
qui les commande, et donne commencement à ces mou
itre V. De là, passant aux folâtreries et gaîtés déréglées qui sont l’
ame
de la danse, les ministres protestans posent un p
sont d’être sobres, modestes, et resserrés en toutes les parties de l’
ame
, de n’aimer point le monde, mais de le mépriser e
u corps en puisse être aidée, est-ce une cause d’en user, quand notre
ame
, notre profession, notre honneur y reçoivent tant
ssions qu’elle m’a fait éprouver & qui ont passé jusques dans mon
ame
; l’accord, l’ensemble, le saillant, le neuf, le
ie, il presse Vénus de l’aider dans son entreprise, en disposant leur
ame
à la tendresse par la peinture de tout ce que la
éprouvent en un mot, successivement tous les sentiments divers dont l’
ame
peut être agitée & il les rappelle toujours à
in, & qu’elle a des droits incontestables sur le cœur & sur l’
ame
, je m’efforcerai désormais de la faire jouir de t
n vive du sentiment & l’action animée de la Pantomime ? C’est à l’
ame
à peindre, c’est à la Physionomie à colorier, ce
est obligée de se faire sentir par des transports extraordinaires, l’
ame
ne la pouvant recevoir qu’elle ne se répande sur
it pas encore, sont touchez de ces imitations. Aussi est-ce jusqu’à l’
ame
que passe le plaisir qui vient de la représentati
de ma vie sorty des tenebres où ie l’auois confiné, si le trait d’vne
ame
trop ambitieuse forçant mon silence, ne m’eust ob
fermeté d’un Romain. L’amour de la patrie ne ferme cependant pas son
ame
à la douleur qu’il éprouve d’avoir immolé Camille
ité de son crime, sans frémir d’horreur ; il compare ensuite avec une
ame
philosophique, ses trophées avec ses chaînes : il
e et le désespoir, ne peut plus soutenir les idées, qui affligent son
ame
; elle tombe évanouie. Horace la retient dans ses
oit absoudre Oreste, le délivrer des furies, et faire renaître en son
ame
le calme et la paix, que le crime et les remords
u matin. Scène i. Thoas est endormi. Un songe affreux agite son
ame
et porte à son cœur la crainte et l’effroi : il c
qui se sent émue à leur aspect par un sentiment inconnu : jamais son
ame
ne fut si vivement affectée. Elle ordonne que l’o
ux d’Iphigénie, pour la conjurer de revoquer un arrêt qui lui perce l’
ame
; il veut être immolé ; Pylade à son tour se jett
ereux ; ils dissipent l’esprit de dévotion, diminuent les forces de l’
ame
, refroidissent la charité, réveillent dans l’ame
uent les forces de l’ame, refroidissent la charité, réveillent dans l’
ame
mille sortes d’affections. » N’est-ce pas là en d
pollon devient l’ami et le Protecteur d’Admète ; mais Lycomède dont l’
ame
étoit basse et ingrate, conçut l’horrible projet
de la manière de plus vive, on voit qu’une douleur profonde brise son
ame
et déchire son cœur. Apollon paroît sur un nuage,
t son trône. La Princesse est sensible à ce double hommage ; mais son
ame
est cruellement déchirée par les désastres de sa
me reprocher, si les tableaux que je présenterai, peuvent affecter l’
ame
du spectateur, et lui faire successivement éprouv
il exprimeroit les regrets et le desespoir, qui peuvent déchirer une
ame
sensible, l’artiste ne l’eût pas manqué. Le peupl
ette circonstance trop éloignée, et fort incertaine encore, pénètre l’
ame
de Clytemnestre de la plus vive inquiétude ; un s
le hésite, et l’ouvre avec un mouvement qui peint l’agi-tation de son
ame
. Ils s’enhardissent, et en font la lecture ; chaq
ent en exprimant tout à la fois la honte et la rage qu’imprime dans l’
ame
et sur la physionomie l’horreur d’un crime découv
péché, sans que mon zèle s’enflamme, et sans que je ressente dans mon
ame
une douleur aussi cuisante que celle que ressent
durcis au démon pour mortifier leur chair, et faire en sorte que leur
ame
fût sauvée au jour du Seigneur. Ce sont les parol
gence tant de pères et de mères qui ne se mettent point en peine de l’
ame
et du salut de leurs enfans, ils ne sont pas seul
vives que celles que Moliere a employées, si toutefois vous avez une
ame
. Tout ce qui peut servir à la Peinture, doit serv
onorante ; ce combat intérieur de la fureur & de l’élévation de l’
ame
prêtera de la force & de l’énergie à sa démar
talent de les adoucir, ou de leur donner de la force. L’instant est l’
ame
des Tableaux ; il est mal-aisé de le saisir, enco
es éteindre , si quelques-uns ont déjà malheureusement pénétré dans l’
ame
? (Ephés. c. 6, v. 16.) Si on a lu le premier liv
rte facilement les dangereuses étincelles, ou même les flammes dans l’
ame
. Si en chantant on n’articule aucune parole, les
re, mais où vous trouverez encore des avantages spirituels pour votre
ame
, et la santé de votre corps, que les malades ont
jamais le théâtre, (et toute maison de danse,) et faire dire à toute
ame
vraiment chrétienne : (Ps. 118, v. 85.) Les péch
que vous puissiez entendre & comprendre cette cadance, qui fait l’
ame
de la danse, & qui bien souvent ne dépend que
physionomie & leurs regards traceront tous les mouvements de leur
ame
; lorsque leurs bras sortiront de ce chemin étroi
gracieuses, la noblesse de ses attitudes ; mais qu’il lui manque une
ame
. Les connoisseurs la regardent avec les mêmes yeu
bescamus. » Plus les sentimens de Religion sont vifs au-dedans de l’
ame
, plus il est difficile qu’elle les contienne, et
, et si le sentiment de cette divine présence commençoit à pénétrer l’
ame
, pourroit-on continuer à se tenir sous ses yeux d
vous n’avez point dansé , c’est-à-dire vous n’avez point élevé votre
ame
à cette grâce spirituelle, parce qu’elle n’en a p
tout ; tout sentiment de reconnoissance est pour jamais effacé de son
ame
; il avoue, il proteste effrontément qu’il ne sav
le jeu muet, l’expression pantomime & les sentiments variés de l’
ame
par les caracteres variés de la physionomie ; alo
ent une multitude de choses neuves ; tout s’y lie, tout y est plein d’
ame
, tout y est dessiné avec des traits de feu. Un ta
ident que les danses sont de leur nature dangereuses et nuisibles à l’
ame
, ne sont-ils pas beaucoup plus certains que ceux
ue les passions s’impriment, que les mouvemens et les affections de l’
ame
se déploient, et que le calme, l’agitation, le pl
des couleurs les plus essentielles ? comment fera-t-il passer dans l’
ame
du spectateur les mouvemens qui agitent la sienne
eu, et les contorsions de la physionomie, pour l’expression vive de l’
ame
. Ce n’étoit point tout cela chez M. Garrick ; il
change le caractère de la physionomie ; c’est qu’elles sentent que l’
ame
se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans l
ns, de nos mouvemens et de nos affections. Aussi mettent-elles plus d’
ame
, plus d’expression et plus d’intérêt dans leur ex
arce que par là on chasse Jésus-Christ de la ville spirituelle de son
ame
où l’on l’a reçu, pour aller le crucifier dans le
la dissipation et la hardiesse des regards, montrent qu’il y a dans l’
ame
quelque chose de déréglé qui ne peut être vu des
signes qui produisent en quelque sorte au-dehors ce qu’il y a dans l’
ame
… O plaisir ridicule que celui des danses ! Suppos
vives, que celles que Molière a employées si toute fois vous avez une
ame
. Tout ce qui peut servir à la peinture, doit serv
éshonorante ; ce combat intérieur de la fureur et de l’elévation de l’
ame
prêtera de la force et de l’énergie à sa démarche
avoir dansé. Et combien cette vue est-elle capable de produire dans l’
ame
de mauvaises pensées et de mauvais désirs, qu’on
danseuses. Je ne parle point de cette partie du public, qui en est l’
ame
et le ressort, de ces hommes sensés qui, dégagés
nature à donné à l’homme ; mais il ne se fait entendre que lorsque l’
ame
lui ordonne de pailer. J’ose dire sans amour-prop
danseurs seroient forcés d’abandonner leur allure, et de prendre une
ame
pour les rendre avec vérité et avec précision ; i
triompher de moi au point d’exciter à leur gré et subitement dans mon
ame
tous ces ébranlemens divers. Le premier instant m
uront un cœur et des yeux ; si toutefois ceux qui l’exécutent ont une
ame
et une expression de sentiment aussi vive qu’anim
’illustrer, mêlent quelquefois aux graces de corps les mouvemens de l’
ame
; ambitionner de les admirer sous une forme plus
es danses, afin qu’en les observant, tous abus et tous dangers pour l’
ame
en soient retranchés ? Il est incontestable qu’on
graves & plus temperez : le tout pour exprimer les mouvemens de l’
ame
, suivant les sexes, & la différence des âges.
être les plus habiles à exprimer par ces mouvemens les habitudes de l’
ame
, les mœurs, les passions & les actions nature
mitation naturelle des passions, des mœurs, & des affections de l’
ame
, qui regnent le plus dans le commerce des hommes
se en action ; elle paroit toujours nouvelle, parce qu’elle parle à l’
ame
, et qu’elle intéresse également le cœur et les ye
nt que l’on me dit : je renonce à l’esprit ; je ne veux point avoir d’
ame
, je veux être brute toute la vie. Plusieurs dan
rames ? oui, me repondit-il. Eh bien, n’avez vous pas été émû ? votre
ame
n’a-t-elle point été affectée, votre cœur ne s’es
s le geste, la simplicité dans la marche. J’ai déployé sur la Scène l’
ame
rusée & fourbe d’Arlequin, le comique & l
t cent fois mieux que des gestes faits par l’esprit, pour refroidir l’
ame
; qu’enfin il faut préférer le geste qui fait viv
es attitudes, de l’élégance à toutes les positions, de la vie et de l’
ame
a tous les mouvemens du corps ; si elle ne joue p
e variété est au dessus des règles, que le geste n’en reçoit que de l’
ame
et du génie ou, pour mieux dire, des passions ; C
est le peintre. Si la nature lui a donné ce feu et cet enthousiasme,
ame
de tous les arts imitateurs, l’immortalité ne peu
et qui possédent l’art de peindre, par les gestes, les mouvemens de l’
ame
! Il est dis-je, si difficile de rencontrer parmi
pression la plus vive. Les tableaux animés du plaisir effacent de son
ame
l’amour de la gloire ; ils préfére les roses aux
peignent dans cette scène muette tous les mouvemens qui agitent leur
ame
. Pyrrhus ne pouvant plus résister à l’impression
onnâssent une partie à l’étude des passions ; qu’ils exerçâssent leur
ame
à s’en bien pénétrer, et leurs bras, et leur phys
onsoler. Ce Prince voulant s’arracher à une situation qui déchire son
ame
se retire en recommandant Zélis aux soins de ses
t, sans laquelle, dit-il, l’imitation est imparfaite, & qui est l’
ame
de l’éloquence, dépend du peu de principes, &
a connoissance de la phisionomie & l’expression des passions de l’
ame
, partie si nécessaire & si estimable dans la
i se servit de la Morale dans sa Profession, & qui sçut peindre l’
ame
avec ses pensées, aussi-bien que le corps, par l’
tudes, par les expressions, & par les mouvemens des passions de l’
ame
. Il y a des tableaux qui nous représentent des co
lles avancent ; les larmes et les prières de l’amour remplissent leur
ame
de l’émotion la plus vive, elles se préparent à l
hnis, en disposant le cœur de Philis à la tendresse et en ouvrant son
ame
aux charmes du plaisir, toujours délicieux, quand
ittoresque ; exiger de l’action et du mouvement dans les scènes, de l’
ame
et de l’expression dans la danse ; marquer l’inte
ivent, un regard menaçant qui décèle le trouble et l’agitation de son
ame
. Le départ précipité de Médée interrompt la fête
est déshonoré par cette manière indécente de marcher, combien plus l’
ame
l’est-elle ? Si corpus id agens turpe est, multò
ront que le consentement du Seigneur pour entraîner votre malheureuse
ame
dans le lieu des supplices qui lui sont préparés,
s gracieuses, la noblesse de ses attitudes, mais qu’il lui manque une
ame
. Les connoisseurs la regardent avec les mêmes yeu
utes les parties de leur physionomie ; leurs gestes libres, mûs par l’
ame
, étoient naturels ; imprimoient de la force aux m
e couronner, et pour l’unir à l’objet chéri, qui a fait éclore en son
ame
tant d’humanité, d’intrépidité et de courage.
volupté ; les traits de sa figure et le feu de ses regards prêtent l’
ame
et la vie aux positions de son corps, toutes ces
oncer au Bailli qu’il est noyé. Cette nouvelle fait renaître dans son
ame
le calme et l’espérance. Il va frapper à la porte
inanimé de la peinture, les couleurs, employées avec art, en sont, l’
ame
et la vie. Car si l’on étendoit vaguement et au h
s naïves ; La nature, féconde en bizarres portraits, 370 Dans chaque
ame
est marquée à de différens traits ; Chant II, ve
pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une
ame
, un esprit, un visage. 165 Chaque vertu devient
pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une
ame
, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une d
e la roideur et la mollesse ; mais pour guider tout cela, il faut une
ame
. Les graces sont ce je ne sais quoi que la nature
Délicatesse de formes, souplesse, adresse, sentiment expressif que l’
ame
seule peut donner. Son genre de Danse terre à ter
aut qu’il ait le secret d’exprimer les passions et les mouvemens de l’
ame
que la rhétorique enseigne, et qu’il emprunte de
procurer cette vîtesse, ce brillant & cette précision qui sont l’
ame
de l’exécution. Comment donc un Danseur réussira-
mages intéressantes qui les ont affectés ; le cœur les communique à l’
ame
& le plaisir qui résulte de l’harmonie &
lles sont, et de tout ce qui les environne, pour s’insinuer dans leur
ame
, et porter à leur chasteté les plus mortelles att
Dieu, à des danses, dont l’effet naturel et inévitable est de jeter l’
ame
dans une dissipation qui ne la laisse plus assez
t en dehors, il est vigoureux, mais il est adroit, la précision est l’
ame
de son exécution, la formation de ses pas est uni
ent des danses graves & sérieuses qui impriment le respect dans l’
ame
des spectateurs. C’est pourquoi j’ose dire après
ent une multitude de choses neuves ; tout s’y lie, tout y est plein d’
ame
, tout y est dessiné avec des traits de feu. Un ta
ens bien élevés obtiennent ces égards, ces sentimens d’affection de l’
ame
qui sont la récompense et le prix d’une bonne édu
s par les doigts seulement. Le même Eunapius a dit agréablement que l’
ame
dansoit dans les yeux, parce qu’il est peu de pas
r plus loin, qu’elle a des droits incontestables sur le cœur et sur l’
ame
, je m’efforcerai désormais de la faire jouir de t
ages intéressantes qui les ont affectés ; le cœur, les communique à l’
ame
, et le plaisir qui résulte de l’harmonie et de l’
u’un ballet sans danse ne peut exister, et que la pantomime qui est l’
ame
de la danse et qui vivifie le ballet, appartient
, confus et dissonnant ; les nuances et le clair-obscur qui donnent l’
ame
et la vie à cet art divin, et sans le quel il n’e
e. Le visage, miroir fidèle et interprète éloquent des sentimens de l’
ame
, doit peindre cette douce gaîté qui donne tant de
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