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1 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »
Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse L’enchantement de la fauss
se L’enchantement de la fausse Oriane dans l’Opéra d’Amadis est une action de Danse épisodique. [Voir Enchantement] Elle for
de Danse épisodique. [Voir Enchantement] Elle forme par elle-même une action complète ; mais le sujet principal auquel elle es
sans nuire à la marche théâtrale ; et on nomme épisodiques toutes les actions de cette espèce. Il n’y a point d’Opéra de Quinau
de Quinault qui ne puisse fournir à la Danse, un grand nombre de ces actions , toutes nobles, théâtrales, susceptibles de la pl
t quelques caractères nationaux ; mais elle y est amenée, sans aucune action nécessaire. Ce ne sont partout que des divertisse
nnait tout ce qu’elle avait à faire, avait eu l’adresse de placer une action épisodique fort ingénieuse dans la passacaille de
cependant indispensable, qu’elle y soit toujours intimement liée à l’ action principale, qu’elle n’y fasse qu’un seul tout ave
ssein. Si quelqu’un des divertissements n’est pas formé de tableaux d’ action relatifs à l’action principale et vraiment nécess
des divertissements n’est pas formé de tableaux d’action relatifs à l’ action principale et vraiment nécessaires à sa marche, i
, si les Chœurs de Danse occupent la scène ou la quittent, sans que l’ action qu’on représente l’exige, tous leurs mouvements,
laisser voir que l’Auteur. Tel est toutefois l’attrait de la Danse en action , que nous l’avons vue, il n’y a pas longtemps, ch
cte des Jeux Olympiques des Fêtes Grecques et Romaines 147, lorsque l’ action commence, les Jeux sont finis. Alcibiade ne paraî
isant partie des Jeux Olympiques déjà terminés, est cependant alors l’ action de Danse qu’on représente par un déplacement inco
on démontre parfaitement absurde149. Tant il est vrai que la Danse en action cause une émotion si vive, lorsqu’elle est habile
2 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »
I. Division de la Danse Théâtrale Nous avons vu140, que le défaut d’ action était le vice constant du grand Ballet. Quinault,
ses avantages. Les Nations intéressées aux différentes parties de son action , les triomphes de ses héros, les fêtes générales
s tableaux. Mais la Danse composée, celle qui par elle-même forme une action suivie, la seule qui ne peut être qu’au Théâtre,
er une des parties essentielles de son ensemble. Tout ce qui est sans action est indigne du Théâtre ; tout ce qui n’est pas re
ans action est indigne du Théâtre ; tout ce qui n’est pas relatif à l’ action devient un ornement sans goût, et sans chaleur. Q
tis du sein de la Terre dans Cadmus, devait être, selon ses vues, une action de danse. Son idée n’a pas été suivie. Ce morceau
ement d’Amadis par la fausse Oriane, il a été mieux entendu, et cette action épisodique paraîtra toujours, lorsqu’elle sera bi
a point fait dans lequel il n’ait tracé, avec le crayon du génie, des actions de Danse les plus nobles, les mieux liées au suje
voie, si l’on sait voir, l’indication marquée de plusieurs Ballets d’ action très ingénieux et tous liés au sujet principal. I
3 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »
Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse Toute Représentation théâtrale doit av
ement sortir des clartés qu’on n’attendait point. Elles développent l’ action , et la conduisent par des degrés insensibles à un
le Dénouement. Si quelqu’une de ces trois parties est défectueuse, l’ action théâtrale est imparfaite. Si elles sont toutes le
e. Si elles sont toutes les trois dans les proportions convenables, l’ action est complète, et le charme de la représentation i
e doit avoir son exposition, son nœud et son dénouement, tout comme l’ action entière dont ils sont les parties. Il en est ains
le commencement, le milieu et la fin, qui constituent tout ce qui est action . Sans leur réunion, il n’en est point de parfaite
aient très bien le sujet : leur combat formait le nœud de cette belle action  ; mais comment se dénouait-elle ? quelle en était
, ni de leur nuire. J’ai choisi d’ailleurs, de propos délibéré, cette action de Danse, que son succès doit avoir gravée dans l
ce même Peintre, doit être saisi, distribué, placé dans un Ballet en action . Voici sur ce point une règle aussi sûre que simp
4 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51
arle. Mais à cause qu’il y a de la difference entre les pas & les actions d’vn Caualier, & ce qu’il faut qu’vne Dame fa
de discretion ne peut auoir, toutesfois pource qu’il y a de certaines actions plaines de graces, qu’il est impossible d’escrire
ssus la voix & l’escriture : car l’vn ne pourra iuger d’vne belle action ne la cognoissant pas, moins encore la remettre e
igence d’vne chose qui conciste plus en vsage qu’en artifice ; si mes actions doiuent prendre loy de celles de mon Maistre, &am
it naturellement, il ne le peut auec la iustesse requise, soit pour l’ action de la veuë, port de la iambe, ou grauité des dema
à ceste heure, comme elles estoient destituees de la gentillesse, des actions & mouuemens du corps, ioints à la mignardise
iambes viendront à se ioindre, sans s’arrester que bien peu sur ceste action , faire plier auec la mesme douceur les deux genou
ur ce qui suit, auquel alors & non plustost, il faudra monstrer l’ action qui doit estre obseruee pour prendre vne Dame, &a
qu’on fera tout de mesme de l’autre pied, & par ce que sur ceste action , le pied droict se trouue deuant, il le faut port
emme, ou du moins en faire le temps pour finir vne reuerence. DES ACTIONS PLVS NECESSAIRES QVI DOIVENT ESTRE OBSERVEESà la
nte. Et parce que la grace d’vne Courante consiste en partie en l’ action des bras, il faut par apres apprendre à marquer l
emens soient doux & sans force, & ainsi accompagnant de ceste action tous les pas, sans se laisser vaincre à l’impatie
te, mais faire que le corps ferme & droict accompagne tousiours l’ action des pieds aux retirades principalement, ou plusie
usdite Courante bien executee, auec la mesure requise, & auec les actions telles qu’elles y sont depeintes, donnera vne gra
instruction, les Maistres pourront par le moyen de la Courante & actions susdites en composer tout autant d’autres qu’il l
ce n’est en tournant ou finissant, & tout plain d’autres petites actions ennemies du vray air qu’on y doit obseruer, mais
par iceux on luy pourra grandement adoucir l’air, & luy regler l’ action du corps & de la veuë, ce qu’on n’eust peu au
sus, iusqu’à ce que les iambes viennent à se ioindre, & sur ceste action s’arrester tant soit peu, puis pliant doucement l
& prendre garde que l’Escolier porte le corps quant & quant l’ action du premier pas, & qu’en le posant à terre, le
accompagne auec quelque negligence, sans mouuoir la teste, car telles actions ne peuuent qu’anoblir les autres parties de la da
ier leur courtoisie ne se soucient d’offencer leur iugement de telles actions les Maistres ne sont nullement blasmables, comme
uent ces deffauts viennent des Escoliers qui peruertissent les bonnes actions qu’on leur donne, les vns pour y apporter trop d’
op de negligence, & tous ensemble pour ne sçauoir iuger où telles actions se doiuent approprier. Il m’a semblé inutile de p
etenir qu’à les danser serieusement, d’ailleurs que les pas & les actions qu’on y fait obseruer aux Dames, dont sera parlé
sera serui de tous les moyens propres pour acheminer les fruicts des actions d’vn Caualier à vne parfaicte maturité : Il sembl
aualier à vne parfaicte maturité : Il semble puis qu’entre les bonnes actions , les plus penibles ne sont pas les moins souhaita
ont ou feintes, ou fausses ; Voire si on leur louë la gentillesse des actions ou facultez de quelque autre : la premiere chose
sur la pointe du pied, comme quelques vns font pratiquer, quoy que l’ action en soit ridicule, puis faire couler le gauche sur
ra commencé : i’obmets à dessein à dire par le menu les pas & les actions auec lesquelles il faut finir, d’autant que le Ma
usieurs caprioles, sinon par quelque temps, pour prendre en cadance l’ action de la reuerence, dont sera parlé cy apres. Apres
n plustost,) de quelle sorte le mouuement des bras doit accompagner l’ action des pieds, c’est qu’en sautant le premier pas il
e poignet viennent quasi à se ioindre, lors sans s’arrester sur ceste action il faudra descendre, à fin d’obseruer au quatries
les cadances se trouueront bien marquees : Pendant toutes lesquelles actions il faut auoir les pointes des pieds ouuertes &
LE. Et bien qu’il semble que Caprioler ou aller par haut soit vne action fort violente, penible, & tres-malaisee à acq
diray cy apres, on se la pourra rendre aussi facile que les moindres actions qui se pratiquent en la danse. Mais parce que ceu
Il faut donc obseruer en y commençant (à fin de ioindre la grace à l’ action ) que l’on ne doit iamais plier les genoüils que l
utre qu’il est impossible d’en faire que fort peu de suitte, dont les actions sont ordinairement forcees, si bien qu’il vaudroi
colier sera capable de danser en compagnie, il luy faut apprendre les actions qui suiuent pour prier vne Dame de danser ; Ayant
de celuy qu’on saluë pourra obliger, & sans s’arrester sur ceste action , en se releuant faut baiser la main droicte, &
nt soit peu, & là dessus s’arrester pour s’entretenir. Ces mesmes actions doiuent estre obseruees par vn Caualier pour salü
té dict cy dessus, pour salüer vn Caualier. Il y a au reste certaines actions qu’on mesle parmy les ceremonies ou complimens, q
nque suiura ce que i’en ay enseigné qu’il s’asseure d’en acquerir vne action toute belle, & assez de cognoissance pour ne
5 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »
oésie dramatique, doit toujours peindre, retracer, être elle-même une action . Tout ce qui se passe au Théâtre, est sujet à cet
e que cet intérêt ne peut se trouver que dans la représentation d’une action suivie. Chaque œuvre dramatique a le sien. Le Spe
t il a autant de caractères plus ou moins vifs, qu’il y a de genres d’ actions propres au théâtre. Dans le grand Ballet, il y a
éâtre. Dans le grand Ballet, il y a beaucoup de mouvement, et point d’ action . La Danse peut bien y peindre par les habits, par
Il en résultait qu’on avait vu les Furies, et rien de plus. Dans une action , au contraire, où la Vengeance et les Euménides v
pinceau, toutes les circonstances animées, en un mot, d’une pareille action demeureraient gravées dans l’esprit du Spectateur
6 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »
éfère à la sagacité, au goût, au discernement des Français. 1°. Toute action théâtrale est antipathique aux Danseurs modernes1
st antipathique aux Danseurs modernes142, par la seule raison que les actions de Danse n’ont pas été pratiquées par les grands
ux de Quinault, chacune des parties qui le composent est relative à l’ action principale. Par conséquent pour qu’il soit bien e
s’y rapporte, et fasse ainsi, de manière ou d’autre, partie de cette action . La Danse cependant, par l’abus dont je parle, de
ive, et par cette seule raison défectueuse. Le plaisir résultant de l’ action principale sera donc nécessairement moindre. La m
ut (si l’on veut remplir les lois primitives de l’Art) imaginer seize actions séparées qui se lient ou se rapportent à l’action
rt) imaginer seize actions séparées qui se lient ou se rapportent à l’ action principale, et supposer encore, que ces huit suje
rique, sans excepter même la Motte, ne paraît avoir connu la danse en action . Fuzelier est le seul qui dans ses Ballets ait te
7 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »
Chapitre X. Des Actions principales en Danse Notre Tragédie et notre Co
ar la finesse des détails, par la variété des saillies de l’esprit. L’ action se divise en Actes ; chaque Acte est partagé en S
pensées, et quelquefois la plus sorte situation. Il faut donc quel l’ action théâtrale marche toujours avec la plus grande rap
génie entreprenne de représenter sur notre Théâtre Lyrique une grande action , qu’il commence par en extraire toutes les situat
it avec rapidité à une dernière, qui dénoue facilement et fortement l’ action  ; le choix est sûr. A ces marques infaillibles de
8 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24
dans les hommes ordinaires, l’imitation en devient plus facile, et l’ action du pantomime plus chaude, plus vraie, et plus int
on attention sur les premiers danseurs, et les premières danseuses, l’ action devient froide, la marche des scènes se ralentit,
nt chargés de rôles aussi importants, ils ne concourent pas moins à l’ action générale et à la marche du drame, qui seroit coup
exact de personnages nécessaires à l’éxecution du drame. Un ballet en action doit être une pièce de ce genre ; il doit être di
e ; à leur donner des rôles plus, ou moins forts ; à les associer aux actions de nos deux héros ; à placer adroitement des femm
cevoir, d’après mes idées, que le ballet pantomime doit toujours être action , et que les figurans ne doivent prendre la place
nés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’ action des jambes, dans les sauts élevés, et qu’on a rem
jouer des rôles aussi marqués que les premiers sujets ; mais comme l’ action d’un ballet est tiède, si elle n’est générale, je
re de ballets doit s’attacher à donner à tous les acteurs dansans une action , une expression et un caractère différens ; ils d
rt, à peindre, par la vérité de leurs gestes, et de leur imitation, l’ action que le compositeur a pris soin de leur tracer. Si
ue que la mauvaise distribution du plan. Quelle idée de saisir pour l’ action , l’instant, où Diane est occupée à donner à Endim
ra que les portraits de deux grands princes. Les tableaux exigent une action , des détails, un certain nombre de personnages, d
ser le sujet de son tableau ; mais que le ballet est une continuité d’ actions , un enchainement de circonstances, qui doit en of
et pour que ma comparaison soit plus juste, je metterai le ballet en action , en paralelle avec la galerie du Luxembourg peint
9 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale »
Chapitre IX. Des Actions convenables à la Danse Théâtrale Le Théâtre Lyr
a Danse Théâtrale Le Théâtre Lyrique est en possession de plusieurs actions tragiques, de quelques sujets comiques, de la Pas
et depuis quelque temps de la Farce de delà les monts. Chacune de ces actions a des beautés ou des agréments qui lui sont parti
peut peindre avec grâce tout ce que la voix peut exprimer. Toutes les actions dont le Théâtre Lyrique est en possession peuvent
10 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69
Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens &am
régle des mœurs, en imitant par les mouvemens de la Danse toutes les actions humaines, ont donné des préceptes pour les caract
ns pas à voir les emportemens des furieux, ni le désespoir, & les actions violentes des personnes à qui la douleur fait s’a
voir par les charmes de la Peinture, néanmoins ils n’ont qu’une seule action . Les Anciens ont aussi distingué trois sortes de
s ports du corps sont les mouvemens harmoniques ou les pas, & les actions de la danse ; comme couper en avant, en arriere,
ler, le battement, sauter, s’élever, &c. Les expressions sont les actions qui marquent, comme les forgerons, les rameurs, l
enre ou dans sa maniere, doit avoir des mouvemens différens. Plus ces actions sont violentes, plus elles causent de plaisir, pa
dans les Balets que d’autres où il y a moins de mouvemens ou moins d’ action . L’amour demande des empressemens & des tendr
e du corps aux exercices des danses militaires, & pour les autres actions de la vie civile : ainsi le Balet leur servoit d’
le Balet leur servoit d’une espece d’Académie où ils s’exerçoient aux actions généreuses, & à faire de bonne grace ce qu’il
toient obligez de représenter dans les cérémonies, ou dans les autres actions de la vie. C’est pour cela que les Princes &
ls vouloient représenter. Toutes ces danses diversifiées de gestes, d’ actions & de mouvemens, avoient leur nom particulier,
11 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46
ns les Hommes ordinaires, l’imitation en devient plus facile, & l’ action du Pantomime plus chaude, plus vraie & plus i
ttention sur les premiers danseurs & les premieres danseuses, son action dès-lors est suspendue, la marche des Scenes rale
ôles aussi beaux ni aussi importants, ils ne concourent pas moins à l’ action générale & à la marche du Drame qui seroit co
leur donner à tous des Rôles plus ou moins forts ; à les associer aux actions de nos deux Héros ; à placer adroitement des femm
voir d’après mes idées, que le Ballet Pantomime doit toujours être en action , & que les Figurants ne doivent prendre la pl
nés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’ action des jambes, dans les sauts élevés, & qu’on a
nt jouer des Rôles aussi forts que les premiers Sujets ; mais comme l’ action d’un Ballet est tiede, si elle n’est générale, je
e de Ballets doit s’attacher à donner à tous les Acteurs dansants une action , une expression & un caractere différents ; i
rt à peindre par la vérité de leurs gestes & de leur imitation, l’ action que le Compositeur a pris soin de leur tracer. Si
, que la mauvaise distribution du Plan. Qu’elle idée de saisir pour l’ action , l’instant où Diane est occupée à donner à Endimi
ra que les Portraits de deux grands Princes. Les Tableaux exigent une action , des détails, un certain nombre de Personnages, d
iser le Sujet de son Tableau, mais que le Ballet est une continuité d’ actions , un enchaînement de circonstances qui doit en off
amp; pour que ma comparaison soit plus juste, je mettrai le Ballet en action , en parallele avec la galerie du Luxembourg, pein
12 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »
Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action La parole n’est pas plus expressive que le gest
t que l’arrangement de ces mêmes choses, pour rendre aux yeux quelque action théâtrale que ce puisse être. L’histoire de l’Art
ademoiselle Sallé représenta à Londres avec le plus grand succès deux actions dramatiques complètes, l’Ariane et le Pygmalion.
e Horace tue Camille. Un Danseur et une Danseuse représentèrent cette action à Sceaux ; et leur Danse la peignit avec toute la
a Danse. L’Italie est en possession de ce genre ; et il n’est point d’ action de cette espèce qu’on ne peigne sur ses Théâtres
13 (1936) Philosophie de la danse
ue la Danse est un art déduit de la vie même, puisqu’elle n’est que l’ action de l’ensemble du corps humain ; mais action trans
, puisqu’elle n’est que l’action de l’ensemble du corps humain ; mais action transposée dans un monde, dans une sorte d’espace
les propos d’un conférencier.   Même remarque quant à nos pouvoirs d’ action  : nous pouvons exécuter une foule d’actes qui n’o
permis de créer la géométrie, la comédie et l’art militaire, est de l’ action qui est inutile en soi, au fonctionnement vital.
s, nos membres articulés, les images et les signes qui commandent nos actions et la distribution de nos énergies, qui coordonne
is il n’absorbe de ce bruit que ce qu’il faut pour y répondre par une action immédiate et uniforme. Il ne s’attarde pas dans l
Mais tous ces divertissements animaux peuvent s’interpréter comme des actions utiles, des poussées impulsives dues au besoin de
problèmes universels, et jusqu’à la production d’objets, de formes, d’ actions dont on pouvait facilement se passer. Mais encore
z et à quelques autres. Cependant, un philosophe peut bien regarder l’ action de quelque danseuse, et, remarquant qu’il y trouv
’un autre état, d’un état exceptionnel, — un état qui ne serait que d’ action , une permanence qui se ferait et se consoliderait
joindre ou à repousser ou à fuir, un objet qui termine exactement une action et donne aux mouvements, d’abord, une direction e
à personne, tous ces traits sont décisivement opposés à ceux de notre action dans le monde pratique et de nos relations avec l
plus courte : il recherche le rendement. La ligne droite, la moindre action , le temps le plus bref, semblent l’inspirer. Un h
ez abstraite de la Danse, et de vous la représenter surtout comme une action qui se déduit, puis se dégage de l’action ordinai
présenter surtout comme une action qui se déduit, puis se dégage de l’ action ordinaire et utile, et finalement s’y oppose. Mai
conduit à embrasser beaucoup plus que la danse proprement dite. Toute action qui ne tend pas à l’utile, et qui, d’autre part,
érale, puisque tous les arts, par définition, comportent une partie d’ action , l’action qui produit l’œuvre, ou bien qui la man
sque tous les arts, par définition, comportent une partie d’action, l’ action qui produit l’œuvre, ou bien qui la manifeste. Un
produit l’œuvre, ou bien qui la manifeste. Un poème, par exemple, est action , parce qu’un poème n’existe qu’au moment de sa di
vancement de la tâche du pianiste ; mais vous ne doutez pas que cette action dans laquelle il est engagé ne soit à chaque inst
, tout à l’heure, que tous les arts sont des formes très variées de l’ action et s’analysent en termes d’action. Considérez un
s sont des formes très variées de l’action et s’analysent en termes d’ action . Considérez un artiste dans son travail, éliminez
s corps qui s’y livrent, est tout simplement une poésie générale de l’ action des êtres vivants : elle isole et développe les c
vivants : elle isole et développe les caractères essentiels de cette action , la détache, la déploie, et fait du corps qu’elle
eine, je vous livre à l’art même, à la flamme, à l’ardente et subtile action de Mme Argentina. Vous savez quels prodiges de co
14 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128
qui sortoient de la bouche des personnages, & sur ces rouleaux l’ action , l’expression & la situation que chacun d’eux
s hideuses ; lorsque le masque grimace à contre-sens, enfin lorsque l’ action qui devoit être accompagnée & soutenue par la
insi que je le prouverai dans la suite, à l’expression vive & à l’ action animée qu’elle pourroit avoir, si elle se dégageo
e l’on a eu tort de le leur accorder. Je n’y ai jamais vu la Danse en action  ; les grands récits étoient mis en usage au défau
placer sur le bord de la Scene un homme qui expliquoit à haute voix l’ action qu’on alloit peindre. Sous le regne de Louis XIV,
blesse ; cependant la Danse étoit sans vie, sans caractere & sans action . Si le Ballet est le frere aîné des autres Arts,
t donner un titre à ces divertissements, puisqu’elle n’y est point en action , qu’elle n’y dit rien, & qu’elle n’a nulle tr
u secours des paroles ; j’ai même remarqué qu’elles refroidissoient l’ action , qu’elles affoiblissoient l’intérêt. Je ne fais a
recours au récit ou au dialogue. Tout Ballet qui dénué d’intrigue, d’ action vive & d’intérêt, ne me déploie que les beaut
d’écrire le nom des personnages qu’ils avoient voulu peindre, & l’ action qu’ils devoient représenter ; tant l’imitation ét
nt assujettis à l’unité de lieu, à l’unité de temps & à l’unité d’ action  ; mais ils exigent absolument une unité de dessei
on aide, je ne puis m’aveugler au point de convenir que la Danse sans action , sans regle, sans esprit & sans intérêt, form
ollux, & quantité d’autres, où la danse est, ou peut être mise en action avec facilité & sans effort de génie de la pa
15 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133
ver dans sa mémoire tous les grands traits que l’on croit propres à l’ action pantomime ; pour y réussir, on doit les écrire su
inutilités, qui jetteroient de la confusion ou de la langueur dans l’ action pantomime ; car cette action doit être vive et an
de la confusion ou de la langueur dans l’action pantomime ; car cette action doit être vive et animée puisqu’elle est l’interp
ura d’acteurs dans un ballet-pantomime, moins il sera entendu, plus l’ action s’obscurcira, plus le sujet deviendra inintelligi
l’intérêt principal aux accessoires, et qu’il suspende la marche de l’ action par des danses insignifiantes ; s’il substitue le
non un divertissement fastidieux de danse morte ; tout sera perdu, l’ action s’évanouira, rien ne sera à sa place, le fil sera
n déréglée. Il est heureux sans doute pour les progrès de la danse en action , qu’il y ait quelques maîtres de ballets que leur
ont le fond ne supporte que trois actes ; cette extension affoiblit l’ action , elle ne marche plus, elle se traîne et se trouve
vent être employés dans quelques circonstances, soit pour perpétuer l’ action , soit pour participer à celle qui se passe devant
ins des scènes mystérieuses qui se passent, qui forment le noeud de l’ action et qui en préparent le dénouement. Mais pour que
r par l’écriture et le discours, les pas, les figures, les groupes, l’ action , l’expression et les gestes. Il n’y a pas d’état
ens, de positions, d’attitudes et de grouppes ; pour imprimer à cette action le caractère de la vérité, il doit composer sépar
e répétition des mouvemens, cette peinture animée des passions, cette action commandée par l’âme, cette agitation de toute la
16 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64
r qui sortoient de la bouche des personnages ; et sur ces rouleaux, l’ action , l’expression et la situation que chacun d’eux de
s hideuses, lorsque le masque grimace à contre-sens, enfin, lorsque l’ action , qui devoit être accompagnée et soutenue par la g
e ainsi que je le prouverai dans la suite, à l’expression vive et à l’ action animée qu’elle pourroit avoir, si elle se dégageo
e l’on a eu tort de le leur accorder, je n’y ai jamais vû la danse en action  ; les grands récits étoient mis en usage au défau
placer sur le bord de la scène un homme qui expliquoit à haute voix l’ action qu’on alloit peindre. Sous le règne de Louis XIV,
noblesse ; cependant la danse étoit sans vie, sans caractère et sans action . Si le ballet est le frère des autres arts, ce n’
eut donner un titre à ces divertissemens puisqu’elle n’y est point en action , qu’elle n’y dit rien, et qu’elle n’a nulle trans
u secours des paroles : j’ai même remarqué qu’elles refroidissoient l’ action , et qu’elles affoiblissoient l’intérêt. Lorsque l
point assujettis à l’unité de lieu, à l’unité de temps et à l’unité d’ action  ; mais ils exigent absolument unité de dessin, af
n aide ; je ne puis m’aveugler au point de convenir que la danse sans action , sans règles sans esprit et sans intérêt, forme u
et Pollux, et quantité d’autres où la danse est ou peut être mise en action avec facilité, et sans effort de génie de la part
17 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69
e les circonstances des temps & des lieux qui puissent rendre vos actions blasmables, ce que si vous considerez bien, vous
la modestie (deux graces principales qui doiuent tousiours regler vos actions ) vous receurez du fruict de mes enseignemens vn c
sur ce que n’estant pas subiectes à estre veuës, il n’importe qu’elle action elles ayent. Ie suiurois certes en cela leur opin
loy de soustenir le contraire. Car comme on ne me sçauroit nyer que l’ action du corps ne suiue naturellement en dansant celle
glisser tout à loisir l’autre deuant, & sans s’arrester sur ceste action , apres auoir doucement & bien peu plié les de
mparaison les plus propres pour leur acquerir vn port naïf, & vne action bien plus belle, qu’vn meslange confus de diuerse
peu l’espaule gauche en dehors, sans esbranler le corps, car la seule action du pied suffit, si la pointe en est bien ouuerte 
iesme, à fin de recommencer. Mais à fin qu’il n’y ait rien à dire aux actions de celles qui danseront ce Bransle, il faut que l
espaules ny plier les genoüils, du moins que tres peu, à fin que les actions n’en soient forcees, les pointes des pieds ouuert
mme i’ay desia dict, tenant tousiours la veuë esgale de sa hauteur, l’ action de laquelle ne doit tourner qu’auec le corps, san
ains branslemens de corps, que quelques vns y font obseruer, dont les actions sont fort des agreables. Dv bransle de Poict
and à la Gauotte qu’on danse à la fin des bransles, les pas & les actions en sont si communes & si cogneuës de chacun q
eurs, il s’en danse aussi trois toutes differentes dont les airs, les actions , les pas, & les figures n’ont rien de semblab
’vne Dame peust acquerir auec plus de facilité, n’y qui luy donne vne action plus belle ny plus aduantageuse que ceux cy. Quan
plier esgalement les genoüils, à fin que le corps bien droit suiue l’ action des pieds, & prendre garde que le pied qui ch
r autant que celles qui saustent, & auec cest aduantage que leurs actions en seront beaucoup plus douces. Au surplus le mai
18 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8
est un tableau, ou plutôt une suite de tableaux liés entre eux par l’ action qui fait le sujet du ballet ; la scène est, pour
avec moins de talens, j’ai osé deviner l’art de faire des ballets en action  ; de réunir l’action à la danse ; de lui donner d
, j’ai osé deviner l’art de faire des ballets en action ; de réunir l’ action à la danse ; de lui donner des caractères, des id
bes ; mais la symétrie doit faire place à la nature dans les scènes d’ action . Un exemple, quelque foible qu’il soit, me rendra
resse égale à leur legèreté, etc. Voilà ce que j’appelle une scène d’ action , où la danse doit parler avec feu, avec énergie ;
ans altérer la vérité sans choquer la vraisemblance, sans affoiblir l’ action et refroidir l’intérêt. Voilà, dis-je, une scène,
de l’opéra ; mais il fera un exercice froid et compassé d’une scène d’ action qui doit être pleine de feu. Des critiques de mau
r les attitudes, répandre des nuances dans l’expression, et dèslors l’ action pantomime de chaque personnage cesse d’être monot
i, Monsieur, que la symétrie doit toujours être bannie de la danse en action . Je demanderai à tous ceux qui ont des préjugés
19 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16
uter gauchement ? peut-on dailleurs donner des préceptes fixes pour l’ action pantomime ? les gestes ne sont-ils pas l’ouvrage
maître de ballets, à son exemple, doit faire recommencer une scène en action , jusqu’à ce qu’enfin ceux qui l’exécutent ayent r
qui met son âme dans la même situation, où elle seroit, s’il voyoit l’ action réelle, dont l’art ne lui présente que l’imitatio
ujets de cette espèce, ne peuvent fournir à l’intrigue d’un ballet en action , sans le secours d’un génie vraiment poëtique. Té
et de tripler les objets : ces répétitions de scènes refroidissent l’ action , et appauvrissent le sujet.   Une des parties ess
s tableaux qui en résultent, doivent se succèder avec rapidité : si l’ action ne marche avec promptitude, si les scènes languis
’un grand ballet ; j’ai vu enfin associer des incidens burlesques à l’ action la plus noble et la plus voluptueuse ; la scène s
ué et diffus, qui ne me tracera pas, avec netteté et sans embarras, l’ action qu’il représente, dont je ne pourrai deviner l’in
ocrement, puisqu’il ne portera aucun caractère, et qu’il sera denué d’ action et d’intérêt.   Mais la danse de nos jours est be
20 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »
Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse simple, la su
tre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse simple, la supériorité qu’a un bea
ins de difficulté. Or, le talent supposé dans le Danseur, la Danse en action lui fournit autant de moyens d’expression qu’il y
retracent ; les couleurs parlent, la toile respire. C’est la Danse en action . Jeunes talents qui entrez dans la carrière du Th
21 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »
lusieurs personnes qui représentent par leurs pas et leurs gestes une action naturelle ou merveilleuse, au son des instruments
our l’exécuter. Une personne seule, qui en dansant représenterait une action , ne formerait pas proprement un ballet ; ce ne se
cle de Jaucourt]. Et plusieurs personnes qui représenteraient quelque action sans danse, formeraient une comédie, et jamais un
danse, le concours de plusieurs personnes, et la représentation d’une action par les gestes, les pas, et les mouvements du cor
Les Egyptiens firent les premiers de leurs danses des hiéroglyphes d’ action , comme ils en avaient de figurés en peinture, pou
qu’elles étaient des allégories ingénieuses, et des représentations d’ actions , ou des choses naturelles qui renfermaient un sen
e. Batile [Bathylle] d’Alexandrie inventa ceux qui représentaient les actions gaies, et Pylade introduisit ceux qui représentai
les actions gaies, et Pylade introduisit ceux qui représentaient les actions graves, touchantes, et pathétiques. [Voir Danse t
historiques, fabuleux, et poétiques. Les sujets historiques sont les actions connues dans l’histoire, comme le siège de Troie,
chargée que de donner par quelques récits les premières notions de l’ action qu’on représentait. Leur division ordinaire était
uadrilles de danseurs, qui par leur danse représentent la partie de l’ action dont ils sont chargés. Voyez Entrée. On entend pa
manière d’autant plus galante, qu’ils paraissaient faire partie de l’ action du ballet. Voyez Sapate [Article non rédigé : voi
genre mixte, dans lequel les récits firent la plus grande partie de l’ action . La danse n’y fut plus qu’en sous-ordre. Ce fut e
écédées d’un prologue. Le prologue et chacune des entrées forment des actions séparées avec un ou deux divertissements mêlés de
oit avoir des divertissements de danse et de chant, que le fonds de l’ action amène. Le ballet doit être un divertissement de c
allet doit être un divertissement de chant et de danse, qui amène une action , et qui lui sert de fondement, et cette action do
e danse, qui amène une action, et qui lui sert de fondement, et cette action doit être galante, intéressante, badine, ou noble
créé par La Motte. Les danses n’y sont que des danses simples ; nulle action relative au sujet ne les anime ; on danse dans L’
abits plutôt que leurs pas annoncent leurs divers caractères ; aucune action particulière ne lie la danse avec le reste de l’a
on a hasardé le merveilleux dans le ballet, et on y a mis la danse en action  : elle y est une partie nécessaire du sujet princ
variété qui y règne, le mélange aimable du chant et de la danse, des actions courtes qui ne sauraient fatiguer l’attention, de
édie et à la Comédie, mais sans lui donner une relation intime avec l’ action principale ; elle ne fut chez eux qu’un agrément
Cilicie, imagina de représenter par le seul secours de la danse, des actions fortes et pathétiques. Le second, né à Alexandrie
ques. Le second, né à Alexandrie, se chargea de la représentation des actions gaies, vives et badines. La nature avait donné à
22 (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »
Orchesis par les Grecs, n’était que l’art de jouer par les gestes une Action Dramatique quelconque, soit qu’elle eût été déjà
ons, dans une crainte continuelle de nous égarer. Faire le plan d’une Action tragique pour la Danse Pantomime sans être aidé d
re. 14On sent bien d’abord que les trois unités de lieu, de temps, d’ action leur sont presque autant nécessaires qu’aux Coméd
a toujours été fixée à 24 heures ; mais les Pièces dont la durée de l’ action se rapproche le plus de celle de la représentatio
endre ; et ces mêmes épisodes amenés avec art, ne refroidissent pas l’ action principale ; ils la rendent même quelquefois plus
ne dis pas l’intérêt que chacun des personnages ajoutés prend dans l’ action , mais simplement leurs noms ? Un Danseur ne saura
dies Grecques. Le plan de ces Tragédies doit nous servir de modèle. L’ action y est toujours simple et une : telle doit être à
L’action y est toujours simple et une : telle doit être à mon avis l’ Action Pantomime. Horace nous instruit des fonctions du
onsidérable de paroles, resserre lui-même par sa nature la durée de l’ Action pantomime, lorsque le plan est dans les règles. O
lets Pantomimes sur des plans judicieux et réfléchis, de voir comme l’ Action se rétrécit, et nous entraîne tout d’un coup à la
’avoir rien laissé à désirer aux Spectateurs pour l’intelligence de l’ Action , et cependant elle ne dure que vingt minutes. 21
superflu de parler de la troisième unité, c’est-à-dire, de celle de l’ Action , après avoir tant répété que l’Action des Ballets
té, c’est-à-dire, de celle de l’Action, après avoir tant répété que l’ Action des Ballets Pantomimes doit être simple et une, p
23 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »
Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique Les actions du caractère le plus bas ou du genre le plus libr
admiration, lorsqu’un second spectacle succéda au premier. C’est une action ingénieuse, qui sans la voix, sans avoir besoin d
ut soin que leurs pas, leurs figures fussent toujours d’accord avec l’ action principale. Il les habilla avec magnificence, et
ssa rien à désirer, pour faire naître, entretenir, et l’illusion. Les actions qu’on représentait sur les Théâtres de Rome étaie
touchant, ou une plaisanterie si agréable, qu’on croyait entendre les actions qu’on voyait. Les gestes seuls suppléaient à la d
’était qu’une expression vive, et point exagérée de la vérité de leur action . Les Danseurs que Pylade et Bathylle formèrent, c
24 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194
aste & le plus poétique. Corriger les Auteurs ; lier la Danse à l’ action  ; imaginer des Scenes analogues aux Drames ; les
rêt, sans interrompre la marche des Scenes, & sans en refroidir l’ action . La plupart des Poëtes modernes se servent des Ba
e & l’harmonie ? Ces accessoires & ces épisodes étrangers à l’ action nuisent à l’ouvrage ; ces objets contraires &
s le plan de l’Auteur disparoît, le fil échappe, la trame se brise, l’ action s’évanouit, l’intérêt diminue & le plaisir s’
les Opéra de Quinault soit généralement bien placée & toujours en action  ; mais il seroit facile de faire ce que le Poëte
t être le Poëme écrit qui fixe & détermine les mouvements & l’ action du Danseur ; celui-ci doit donc le réciter &
ssion vive & animée de sa Physionomie ; conséquemment la Danse en action est l’organe qui doit rendre, & qui doit expl
 ; sans le dialogue qui la précede, comprendroit-on quelque chose à l’ action des Chanteurs ? eh bien, Monsieur, la Danse sans
ent communiqué leurs idées, si on avoit eu le soin de lui esquisser l’ action de la Danse, les passions qu’elle doit peindre su
r au récitatif. Fait-il une ouverture ? elle n’est point relative à l’ action qui va se passer ; qu’importe après tout ? n’est-
asser ? Ce n’est cependant que d’après les connoissances exactes de l’ action & des lieux qu’il devroit agir ; sans cela, p
fort gai, lorsque je suis vivement ému & fortement attendri par l’ action sérieuse qui vient de se passer ; elle suspend le
t encore, & vous allez voir le comble de l’inintelligence ; cette action touchante n’a été qu’ébauchée ; l’Acte suivant do
t à proportion de son génie plus ou moins de beautés, plus ou moins d’ actions , & par conséquent plus ou moins d’intérêt dan
a, du peu d’expression des exécutans ; il peut, dis-je, sentir si son action est rendue avec chaleur ; si les Tableaux en sont
soit à son tour. On se plaint que les Danseurs ont du mouvement sans action , des graces sans expression ; mais ne pourroit-on
maginer tous les jours de nouveaux plans, & de mettre la Danse en action à la fin de tous les Actes de l’Opéra ? Non, sans
érêt & d’expression ? Non, sans doute, car le monologue tient à l’ action , il marche de concert avec la Scene, il peint, il
ircis, & l’en frappe de plusieurs coups. A ce Tableau touchant, l’ action devient générale, des Bergers & des Bergeres
res accourent de toutes parts ; Thémire désespérée d’avoir commis une action si barbare, veut s’en punir & se percer le cœ
ions & les Tableaux multipliés qu’il présente ont un coloris, une action & un intérêt toujours nouveau ; l’Entrée seul
ge de la Scene dialoguée dans deux genres opposés, & le Ballet en action qui termine ce petit Roman intéressera toujours t
t aussi vive qu’animée. Vous concevez, Monsieur, que pour peindre une action où les passions sont variées, & où les transi
ent & sans esprit ne peuvent servir le Danseur, ni convenir à une action vive. Il ne s’agit donc point d’assembler simplem
ance ? d’où naîtra l’illusion ? & comment n’être pas choqué d’une action si fausse & si mal rendue ? Il faut de la déc
en conviens, mais il faut encore de la vérité & du naturel dans l’ action , du nerf & de la vigueur dans les Tableaux, &
euses ; ils s’opposent également à la liberté, à la vîtesse & à l’ action prompte & animée de la Danse ; ils privent en
enfin sous le faix qui l’assomme, & de ne point s’intéresser à l’ action qui se passe & qu’il doit rendre avec chaleur
nnages qu’elle représente seroit plus vraie, plus naturelle ; que son action d’ailleurs étant vive & animée, elle la rendr
touché le but, & les applaudissements furent la récompense d’une action heureuse, mais hardie, qui sans doute auroit écho
n plus beau jour. Je serois fort embarrassé, par exemple, de rendre l’ action d’une Comete ; celle des signes du Zodiaque ; cel
25 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29
ter gauchement ? Peut-on d’ailleurs donner des préceptes fixes pour l’ action Pantomime ? Les gestes ne sont-ils pas l’ouvrage
Maître de Ballets, à son exemple, doit faire recommencer une Scene en action , jusqu’à ce qu’enfin ceux qui l’exécutent, aient
qui met son ame dans la même situation où elle seroit, s’il voyoit l’ action réelle dont l’Art ne lui présente que l’imitation
ujets de cette espece, ne peuvent fournir à l’intrigue d’un Ballet en action , sans le secours d’un génie vraiment poétique. Té
amp; de tripler les objets : ces répétitions de Scene refroidissent l’ action & appauvrissent le sujet. Une des parties ess
es tableaux qui en résultent doivent se succéder avec rapidité : si l’ action ne marche avec promptitude, si les Scenes languis
Ballet national ; j’ai vu enfin associer des incidents burlesques à l’ action la plus noble & la plus voluptueuse : la Scen
& diffus qui ne me tracera pas avec netteté & sans embarras l’ action qu’il représente ; dont je ne pourrai deviner l’i
26 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 janvier. « Cydalise et le Chèvre-pied ». »
mour vient à tout instant mêler ses fils d’or à la trame colorée de l’ action . Elle est, cette action, vivace et contrastée, ét
t mêler ses fils d’or à la trame colorée de l’action. Elle est, cette action , vivace et contrastée, établie sur un « dualisme 
lise. J’ai cependant une observation à formuler sur l’agencement de l’ action — ou plutôt une variante à suggérer. Si l’élément
rouge. N’y a-t-il pas là le fond d’un pas de trois fait pour corser l’ action  ? * * * Mais nous voilà en pleine chorégraphie. L
et fragmentaire qui lui est propre appartiennent au genre du « pas d’ action  » — qui est une pantomime mesurée à base d’exécut
point fournir l’élan vertigineux du capricant Styrax. Cela fait que l’ action paraît, par moments, languir. Le deuxième tableau
27 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »
encore d’amener les divertissements, de les varier, de les mettre en action  ; de la justesse dans le dessein, une grande féco
grande règle est qu’ils naissent du sujet, qu’ils fassent partie de l’ action , en un mot qu’on n’y danse pas seulement pour dan
paraisse, il est vicieux et pèche contre la première règle, lorsque l’ action peut marcher sans lui, et que la suppression de c
on doit-elle être invariable dans les ballets? Des divertissements en action sont le vrai fond des différentes entrées du ball
que la danse et le chant y soient liés ensemble, et partagent toute l’ action . Rien n’y doit être oisif ; tout ce qu’on y fait
me, qui n’est qu’un simple récit ; le ballet doit être tout entier en action . La grande erreur sur cette partie dramatique est
tique est que quelques madrigaux suffisent pour la rendre agréable. L’ action est la dernière chose dont on parle, et celle à l
nt on parle, et celle à laquelle on pense le moins : c’est pourtant l’ action intéressante, vive, pressée, qui fait le grand mé
e genre. Il faut donc pour former une bonne entrée de ballet, 1°. Une action  : 2°. Que le chant et la danse concourent égaleme
]. (B) [voir Traité historique, IIe partie, livre IV, chap. 11, « Des actions épisodiques en danse »] Enchantement Encha
nommée entrée. Dans les modernes, on a conservé ce nom à chacune des actions séparées de ces poèmes. Ainsi on dit : l’entrée d
étudient. Voyez Coupe. Il serait ridicule que l’on y fît commencer l’ action dans un lieu, et qu’on la dénouât dans un autre.
t dans un autre. Le temps d’une entrée de ballet doit être celui de l’ action même. On ne suppose point des intervalles ; il fa
de l’action même. On ne suppose point des intervalles ; il faut que l’ action qu’on veut représenter se passe aux yeux du spect
ballet exige ces deux unités, il exige à plus forte raison l’unité d’ action  : c’est la seule qu’on regarde comme indispensabl
ère et riante, a paru propre à produire une illusion agréable, et des actions aussi intéressantes que merveilleuses. On avait t
tes. L’art d’amener les fêtes, de les animer, de les faire servir à l’ action principale, est fort rare : cependant, sans cet a
28 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96
ion féconde et poètique. Corriger souvent le poème, lier la danse à l’ action , imaginer des scènes analogues aux drames, les ad
intérêt, sans interrompre la marche des scènes et sans en refroidir l’ action . La plupart des poètes modernes se servent des ba
ent dû apperçevoir que ces accessoires, et ces épisodes étrangers à l’ action , nuisent à l’ouvrage ; ces objets contraires et t
s le plan de l’auteur disparoît, le fil échappe, la trame se brise, l’ action s’évanouit, l’intérêt diminue, et le plaisir s’en
les opéra de Quinault, soit généralement bien placée, et toujours en action  ; mais il seroit facile de faire ce que le poète
devroit être le poème écrit, qui fixe et détermine les mouvemens et l’ action du danseur ; celui-ci doit donc le réciter, et le
pression vive et animée de sa physionomie : conséquemment la danse en action est l’organe qui doit rendre et qui doit explique
 ; sans le dialogue qui la précède, comprendroit-on quelque chose à l’ action des chanteurs ? eh bien, Monsieur, la danse sans
ient communiqué leurs idées, si l’on avoit eu soin de lui esquisser l’ action de la danse, les passions qu’elle doit peindre su
r au récitatif. Fait-il une ouverture ? elle n’est point relative à l’ action qui va se passer ; qu’importe après tout ? n’est-
asser ? ce n’est cependant que d’après les connoissances exactes de l’ action et des lieux qu’il devroit agir ; sans cela, plus
n fort gai, lorsque je suis vivement emu et fortement attendri, par l’ action sérieuse qui vient de se passer ; il suspend le c
tout encore, et vous allez voir le comble de l’inintelligence : cette action touchante n’a été qu’ebauchée ; l’acte suivant do
et à proportion de son génie plus ou moins de beautés plus ou moins d’ action , et parconséquent plus ou moins d’intérêt dans so
a, du peu d’expression des exécutans ; il peut, dis-je, sentir si son action est rendue avec chaleur ; si les tableaux en sont
le soit aussi.   On se plaint que les danseurs ont du mouvement sans action , des graces sans expression ; mais ne pourroit on
d’imaginer tous les jours de nouveaux plans, et de mettre la danse en action à la fin de tous les actes de l’opéra ? non, sans
intérêt et d’expression ? non, sans doute, car le monologue tient à l’ action  ; il marche de concert avec la scène ; il peint,
Tirsis, et l’en frappe de plusieurs coups ; à ce tableau touchant, l’ action devient générale ; des bergers et des bergères ac
ères accourent de toutes parts. Thémire désesperée d’avoir commis une action aussi noire, veut s’en punir et se percer le cœur
uations et les tableaux multipliés qu’il présente ont un coloris, une action et un intérêt toujours nouveau ; l’entrée seule d
ge de la scène dialoguée dans deux genres différens ; et le ballet en action qui termine ce petit Roman, intéressera toujours
nt aussi vive qu’animée. Vous concevez, Monsieur, que pour peindre un action où les passions sont variées, et où les transitio
ent et sans esprit ne peuvent ni servir le danseur, ni convenir à une action vive, il ne s’agit donc point d’assembler simplem
mblance ? d’où naîtra l’illusion ? et comment n’être pas choqué d’une action si fausse et si mal rendue ? il faut de la décenc
onviens ; mais il faut, avant tout, de la vérité et du naturel dans l’ action , du nerf et de la vigueur dans les tableaux et un
nseuses ; ils s’opposent également à la liberté, à la vitesse, et à l’ action prompte et animée de la danse ; ils privent encor
ages, qu’elle représente, seroit plus vraie, plus naturelle ; que son action dailleurs étant vive et animée, elle la rendroit
voit touché le but, et les applaudissemens fûrent la récompense d’une action heureuse, mais hardie, qui sans doute, auroit éch
29 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172
s choeurs qui offrent l’image de ceux des Grecs ; ils participent à l’ action  ; il faut, à cet effet, qu’ils s’exercent à la pa
a pantomime ; car, dans cette situation la danse doit faire place à l’ action  ; il n’est plus question de pas brillans ; il fau
e. Gluck les distribua derrière les coulisses. Ces choeurs étoient en action  ; ils exigeoient du mouvement, des gestes et de l
où je suis, donnez par charité du mouvement à ces automates ; voilà l’ action  ; servez leur de modèle, je serai votre interprèt
Quelques choeurs cachés et peu nombreux ajouteroient au terrible de l’ action et lui donneroient de la force et de l’énergie. J
lent par obéissance aux volontés barbares de Danaiis leur père, cette action se passe dans la première nuit de leur union et a
d’allégresse, il fait ouvrir les rideaux qui dérobent au public cette action sanguinaire ; s’il frappe du poignard dont il est
crime. Son expression disoit ah dieux ! quel crime ! Electre par son action lui repondoit frère barbare, c’est ma mère ! et l
frémis ; oh crime épouvantable ! fuyons, abandonnons ces lieux cette action fortifiée par l’orchestre, soutenue par une panto
lle est censée ne pas appercevoir) forment le dernier groupe de cette action . J’entendrai dire à la plupart des maîtres de bal
plupart des maîtres de ballets, si toutefois ils me lisent, que cette action est noire, que la danse ne doit offrir que des im
30 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »
s Héros dont la vie merveilleuse était connue : ils les ont peints en action , dans des situations qui naissaient de leur carac
t dû nécessairement faire naître d’abord à leurs Poètes l’idée de ces actions qui intéressent des peuples entiers. L’établissem
e, et qu’elle aurait pu ajouter par conséquent une force nouvelle à l’ action principale, si elle y avait été mieux liée. [Voir
opée des Grecs ; mais moins serrés dans leur Dialogue, surchargeant l’ action principale d’événements inutiles et romanesques,
ousu sans art, à la fin de chaque Scène, qu’on peut l’ôter sans que l’ action en souffre ; et que, si on le supprimait, elle y
e ne leur en avaient donné leurs modèles. Ils n’ont aucun intérêt à l’ action  ; ils ne servent par conséquent, qu’à la refroidi
es Chœurs étaient bannis de ce Théâtre ; la représentation mâle d’une action unique exposée, conduite, dénouée dans le court e
ui comporte une vérité, trop connue, des personnages trop graves, des actions trop ressemblantes à la vie commune, pour que, da
nts129, et quelquefois le pathétique le plus sublime130. En liant à l’ action principale la Danse qu’il connaissait bien mieux
eux qu’elle n’a été encore connue, il se ménageait un nouveau genre d’ action théâtrale, qui pouvait donner un feu plus vif à l
31 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »
ent en peu de temps la Comédie. Il ne fut question que d’imaginer une action ordinaire prise dans les mœurs, pour lier ensembl
nait de l’introduire. On ne s’en servit d’abord, que pour suspendre l’ action principale, en la continuant. Elle représentait u
uspendre l’action principale, en la continuant. Elle représentait une action étrangère à la Pièce, sur des Chants qui lui étai
ant, que la Danse du théâtre, dès sa naissance, fut la peinture d’une action . Les grâces du corps, la souplesse des bras, l’ag
32 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -
er un costume plus noble, plus vrai et plus pittoresque ; exiger de l’ action et du mouvement dans les scènes, de l’ame et de l
le frontispice du monument que je me proposois d’élever à la danse en action , et que les Grecs avoient nommée pantomime.   En
t, pour le quel il n’est plus de paroles. C’est alors que la danse en action triomphe. Un pas, un geste, un mouvement et une a
s’agrandir, pour ainsi dire, à chaque pas : je sentis que la danse en action pouvoit s’associer tous les arts imitateurs et le
des fêtes etc. mais qui offrissent encore dans leur développement une action et un intérêt gradués, mon poème une fois conçu,
sai en revüe les différens arts qui ont des rapports avec la danse en action .   Cette correspondance me donna lieu de parler d
verai qu’ils ne peuvent être vaincus. Ils sont à l’art des ballets en action ce que les colonnes d’Hercule étoient autrefois a
33 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14
es ; mais la symmétrie doit faire place à la nature dans les Scenes d’ action . Un exemple, quelque foible qu’il soit, me rendra
sse égale à leur légéreté, &c. Voilà ce que j’appelle une Scene d’ action , où la Danse doit parler avec feu, avec énergie ;
ns altérer la vérité, sans choquer la vraisemblance, sans affoiblir l’ action & refroidir l’intérêt. Voilà, dis-je, une Sce
l’Opéra ; mais il fera un exercice froid & compassé d’une Scene d’ action qui doit être pleine de feu. Des critiques de mau
attitudes, à répandre des nuances dans l’expression, & dès-lors l’ action Pantomime de chaque Personnage cesseroit d’être m
que la symmétrie, fille de l’Art, sera toujours bannie de la Danse en action . Je demanderai à tous ceux qui ont des préjugés d
34 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144
suivre les impressions de la nature, et donner à la danse l’ame et l’ action qu’elle doit avoir pour intéresser. Je n’entends
doit avoir pour intéresser. Je n’entends point au reste par le mot d’ action , celle qui ne consiste qu’à se remuer, à se donne
un forcené, pour sauter, ou pour montrer une âme que l’on n’a pas. L’ action en matière de danse est l’art de faire passer par
sionomie, nos sentimens et nos passions dans l’ame des spectateurs. L’ action n’est donc autre chose que la pantomime. Tout doi
ans des bornes trop étroites pour produire de grands effets. La seule action du bras droit que l’on porte en avant pour décrir
es préceptes stériles de l’école doivent disparoitre dans la danse en action , pour faire place au sentiment de la nature. Rien
iers, ce que le goût est à la bonne grace : on ne peut réussir dans l’ action pantomime, sans être également servi par la natur
s premières leçons les progrès sont toujours rapides. Concluons que l’ action de la danse est trop restreinte ; que l’agrément
soient placés avec autant d’esprit que d’art, et qu’ils répondent à l’ action et aux mouvemens de l’ame du danseur ; j’exige qu
œur à la sensibilité. Le cri de la nature et les mouvemens vrais de l’ action pantomime doivent également toucher : le premier
et ne font illusion qu’au peuple. Si notre âme détermine le jeu et l’ action de nos ressorts, dès lors, les pieds, les jambes,
35 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289
re les impressions de la nature & donner à la Danse l’ame & l’ action qu’elle doit avoir pour intéresser. Je n’entends
doit avoir pour intéresser. Je n’entends point au reste par le mot d’ action celle qui ne consiste qu’à se remuer, à se donner
e un forcené pour sauter, ou pour montrer une ame que l’on n’a pas. L’ action en matiere de Danse est l’Art de faire passer par
omie, nos sentiments & nos passions dans l’ame des Spectateurs. L’ action n’est donc autre chose que la Pantomime. Tout doi
ans des bornes trop étroites pour produire de grands effets. La seule action du bras droit que l’on porte en avant pour décrir
es préceptes stériles de l’Ecole doivent disparoître dans la Danse en action pour faire place à la nature. Rien n’est si diffi
iers, ce que le goût est à la bonne grace : on ne peut réussir dans l’ action Pantomime, sans être également servi par la natur
çons, les progrès ne peuvent manquer d’être rapides. Concluons que l’ action de la Danse est trop restreinte ; que l’agrément
ent placés avec autant d’esprit que d’Art, & qu’ils répondent à l’ action & aux mouvements de l’ame du Danseur ; j’exig
r à la sensibilité. Le cri de la nature, ou les mouvements vrais de l’ action Pantomime doivent également toucher ; le premier
ne font illusion qu’au Peuple. Si notre ame détermine le jeu & l’ action de nos ressorts, dès-lors les pieds, les jambes,
36 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »
singulièrement vivant de la foule qui, à proprement dire, constitue l’ action . Dans le décor rigide et hautain de la ville fata
, mais qui est devenu Petrograd, que se déroule, brève et sinistre, l’ action de Lâcheté. Non plus au clair soleil d’hiver, mai
inement cynique des pantins, cette danse macabre de l’indifférence, l’ action mimée s’étiole, les hommes vivants se dérobent. L
37 (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »
sans faire le moindre mouvement. L’effet théâtral qui est résulté des actions qu’on leur a fait faire dans l’entrée d’Osiris, d
our l’embellissement réel du spectacle. Les chœurs sont toujours sans action sur le théâtre ; et le moyen de procurer le plus
tête, et en avant, tous les doubles hommes et femmes. Plus rompus à l’ action que la multitude des choristes, il serait aisé de
iciers. Ces acteurs se rompraient eux-mêmes chaque jour davantage à l’ action , et présents forcément à la représentation, ils a
lorsqu’il ne peut employer des danseurs que pour danser. Il faut des actions pour animer la danse ; elle perd la plus grande p
t leur faire faire, si on s’appliquait à ne donner que des ballets en action . Voyez Ballet, Danse, Figurant, Pantomime [Articl
38 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »
t paraître dans l’inaction. Un Ouvrage dramatique n’est qu’une grande action , formée de mille autres, qui lui sont subordonnée
it (n’en doutons point) de s’aider de la Danse pour faire marcher son action , pour l’animer, pour l’embellir, pour la conduire
oi à quelques froids agréments plus nuisibles qu’utiles au cours de l’ action théâtrale ? Serait-il possible qu’il eût fait ent
ment le tableau de Danse le plus noble, le plus vif, le mieux lié à l’ action principale. Rien de tout cela n’existe dans l’exé
uinault. Il n’en faut point douter ; ce Poète lui avait destiné cette action . Qu’on se rappelle en effet toutes les évolutions
doublant ses terreurs doit ranimer sa prévoyance. Tel est l’état de l’ action à la fin du troisième Acte. Voilà par conséquent
le Chevalier Danois s’avancent ; et cet épisode est très bien lié à l’ action , lui est nécessaire, et forme un contre-nœud extr
39 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182
la marche, l’ordre et la majesté. En suivant toutes les traditions, l’ action doit commencer par les Noces de Thétis et Pélée ;
ut présentée à Pâris, et ce personnage seroit devenu fort inutile à l’ action sans cette pomme et sans les ordres qu’il reçut d
Lorsque Pâris a fixé son choix, et donné la pomme à la plus belle, l’ action est absolument terminée. Les Nôces sont l’exposi
ropos, et d’éviter de s’en servir, lorsqu’elle peut être nuisible à l’ action et à l’intérêt que peut faire naître la pantomime
disputes entre les trois déesses. Ceci forme un pas de quatre plein d’ action , exécuté sur un air vif et léger. La pomme passe
caractère et d’expression ; leurs mouvemens, leurs attitudes et leur action varient en raison de leur essence particulière, e
ux ensemble. (1). Ici Paris doit conserver dans sa danse et dans son action la noblesse qui convient à son origine ; il ne do
40 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IV. Objection : On danse en public. » pp. 175-176
éponds en second lieu, que si la présence des hommes peut arrêter les actions extérieures dont on sent qu’ils seroient choqués,
se, ne portent, après qu’on en sera sorti, à faire dans le secret des actions propres à les satisfaire ? Et combien tout chréti
41 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7
mon art, et le théatre Anglais m’a prêté des beautés très propres à l’ action pantomime. Je croirois, Monsieur, n’avoir rempli
nissant a ces deux furies me suggère l’idée d’un pas de trois plein d’ action et de grouppes pittoresques, ceci, à ce que j’ima
ouppes pittoresques, ceci, à ce que j’imagine, fera l’exposition de l’ action . La chasse suivante contrastera bien avec les scè
se suivante contrastera bien avec les scènes précédentes, tant pour l’ action que pour la décoration. L’orage éxcité par le pou
ue dicté par le sentiment et la passion. Voilà je crois le noeud de l’ action . Ce pas de deux sera interrompu par l’arrivée imp
42 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »
egardèrent toujours la Danse, comme une imitation par les gestes, des actions et des passions des hommes. Portée au Théâtre, el
let] Il fallut qu’une exposition claire et précise offrît l’idée de l’ action qu’elle devait peindre ; qu’un nœud ingénieux en
t le mouvement des Astres [Voir Danse astronomique], on substitua une action Nationale. Elle était l’image des détours du Laby
43 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159
cidens à saisir, des coups de théâtre à peindre ; le dénouement d’une action vigoureuse lui offrira le modèle d’un vaste table
es, c’est par reconnoissance : ce genre m’a fourni de grands moyens d’ action et d’expréssion ; le jeu varié des passions a prê
fable lui offre encore de petits sujets qui ne peuvent fournir qu’à l’ action agréable d’un pas de deux ou de trois. Ce sont de
ment de Paris. Cette fable donna à ma composition deux actes pleins d’ action et d’expression. Cependant je le mis en trois act
tité ; m’étant fortement persuadé que les longueurs dans un ballet en action effacent les impressions reçues ; je fus très fâc
cte ; en diminuant les longueurs, je n’aurois pas éteint le feu que l’ action et l’expression avoient allumé ; ni amorti les im
symétriques des divertissemeus attachés à l’opéra, et aux ballets en action . Si l’on ajoute à ce nombre celui des premiers su
44 (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190
sister en une succession d’entrées brillantes, mais devait former une action divisée en plusieurs tableaux. Dauberval, auquel
sont des ballets allégoriques ou mythologiques à la mode française. L’ action en est toujours dansée à la différence des ballet
ue de tous les spectateurs et de ceux-là mêmes qui ne suivaient pas l’ action sur le libretto, sans lequel il eût été impossibl
est contenté de concilier de son mieux et parfois fort heureusement l’ action pantomime chère aux Italiens et la chorégraphie f
et justifiera son intervention dans le ballet par les nécessités de l’ action en attendant de le pouvoir supprimer. Dans les St
excellent prétexte pour faire danser la forlana, mais ensuite toute l’ action se concentrait entre Othello, Desdémone et Iago,
sodiques. Depuis que le cinématographe nous a révélé la possibilité d’ actions muettes d’un effet terrifiant et non moins expres
e danses dans ce drame chorégraphique, mais toujours justifiées par l’ action  : Danses d’esclaves pour distraire Mirra de sa tr
tables ballets18. » Le succès de Dédale s’explique moins aisément. L’ action en est obscure, mais quelques scènes d’un effet g
ieux équilibre entre les scènes à grande figuration est celles dont l’ action se circonscrit entre quelques personnages. Le suj
la pantomime des premiers actes afin de montrer en quoi consistait l’ action dans les ballets de Viganò. En somme pas de geste
aîtres de l’art cinématographique peut donner une idée de ces longues actions muettes, mais on ne doit pas oublier que dans les
u public. Il supprime ballabile et pas de deux traditionnels. Toute l’ action consiste en une pantomime rythmée. Les Titans fur
de plus séduisant pour la peinture d’un âge si heureux22. » Une brève action trouvait place dans ce long tableau dont la compo
e la mimique naturelle et la danse, quelque chose semble-t-il comme l’ action dansée des Femmes de bonne humeur réalisée par Ma
lisée par Massine qui, lui aussi, se préoccupait de créer un ballet d’ action entièrement « dansé ». La complète soumission du
ranimée. Partisans du ballet traditionnel et partisans de la danse d’ action ont échangé les meilleurs arguments du monde, san
parfaitement place pour ces deux genres chorégraphiques. Le ballet d’ action a d’ailleurs le plus grand besoin d’interprètes r
nt en général les meilleurs danseurs. Fokine a ressuscité le ballet d’ action , mais sa pantomime n’est pas toujours cadencée, r
die de Gounod. L’union parfaite de la pantomime et de la danse en une action dramatique, rythmée par la musique, est ce vers q
45 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169
primé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’ action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions e
bscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’ action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours fr
des coups de théatre bien préparés, mais toujours inattendus, par une action vive, par des grouppes bien dessinés et artisteme
l’un et l’autre sont privés de la parole ; l’expression des têtes, l’ action des bras, les positions mâles et hardies, voilà c
nons à présent aux reproches qu’on pourra me faire d’avoir réuni deux actions , ou d’avoir rapproché deux événemens qui au fond,
une partie des Euménides, pour former un ensemble qui pût fournir à l’ action , et au mouvement rapide et précis qu’exigent les
resser, à un vrai qui n’eût produit que des sensations foibles et une action tiède et dépourvue du degré de chaleur qu’exige u
ire chausser le cothurne à mes danseurs et leur faire représenter des actions nobles et héroïques. Si l’on eût chargé un célébr
de la physionomie ; il faut que tous leurs mouvemens, que toute leur action , leur silence même, soient significatifs, éloquen
fête générale est interrompue pendant quelques instans par un pas en action entre Agamemnon, Clytenmestre, Egisthe, Electre,
actère et les passions de chaque personnage, sert encore au nœud de l’ action . Agamemnon prodigue les plus tendres caresses à I
e trouble et d’irrésolution que Clytemnestre paroît ; on diroit à son action , qu’elle est accompagnée par les furies ; elle re
s’applaudissant de leurs forfaits, ils expriment cependant dans leur action le trouble qui suit les grandes crimes. Scène
Il sort de ce monument ; la rage et le désespoir se peignent dans son action  ; il apperçoit sa victime, il se précipite avec f
barbarie. Oreste furieux s’abandonne à l’horreur qui le déchire : son action peint avec l’égarement et l’effroi, tout ce que l
46 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — IV » p. 136
ue. Le bon serait que l’on vit de belles figures mimer les êtres ou l’ action , et qu’on entendît de beaux chants, sans qu’ils f
oème doit être plus ou moins mystique. Les beaux mimes faisant voir l’ action , les voix invisibles faisant entendre les sentime
47 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114
la 1re danse méchanique ou d’exécution ; la 2de danse pantomime ou en action . La première ne parle qu’aux yeux, et les charme
n’offre que la partie matérielle. La seconde que l’on nomme danse en action est, si j’ose m’exprimer ainsi, l’âme de la premi
cer leur esprit et leur âme, ils négligent le langage des passions, l’ action animée et parlante que doit avoir le geste ; mais
ion animée et parlante que doit avoir le geste ; mais en confondant l’ action avec le mouvement, ils se trompent, et s’égarent
observe que nos organes n’ont pas tous la même aptitude à être mis en action . C’est de là que nait dans chaque individu son pe
48 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les bras avec les Saillies, ou pas échapez des deux pieds à la fois. » pp. 268-271
pas comme de Bourrée, ou tels que la Danse le demande ; cette petite action , quand elle est faite à propos donne beaucoup d’a
jambe, & avec les ouvertures de jambe ; parce que ce sont de ces actions , où les bras comme le corps doivent observer de l
49 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Plan du ballet] »
a maison du Commandeur est d’un côté, celle de Don Juan de l’autre. L’ action commence par uneSérénade que Don Juan donne à Don
uck en a composé la Musique. Il a saisi parfaitement le terrible de l’ Action . Il a tâché d’exprimer les passions qui y jouent,
50 (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37
urs est étranger dans les Drames, & qu’ils devraient n’être qu’en action . Par quelle vicissitude la plupart d’entr’eux ont
l’avoir jamais vue ! Tous les Elémens y jouent un rôle ; on y voit en action les Dieux & Paillasse, Junon & Arlequin.
s qu’ils doivent faire » ? Le Sujet est-il entendu ? Exprime-t-il une action de la vie ? Reconnaîtra t-on les vices de la Soci
» ; que pour faire de véritables Pantomimes , il falloit choisir une action théâtrale, joindre les choses aux gestes ; que la
t ; répandre de l’intérêt dans une Pantomime , l’orner d’intrigue, d’ actions , la rendre un tableau mouvant de la folie des hom
es, c’est le mien ». « Le mérite n’est pas bien grand d’arranger une action vraisemblable ; mais créer des êtres à qui l’on d
« quand une Pantomime est touchante », qu’elle est le tableau d’une action de la vie, qu’elle jette du ridicule sur nos défa
tout aux décorations, aux machines. Ils sont encore loin d’y mettre l’ action , le jeu nécessaires, & cette peinture des mœu
ry-Lane ; ce qui n’est, à proprement parler, que des mascarades, sans action liée, & qui n’ont qu’un sens allégorique : pa
51 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »
urs pas, leurs gestes, leurs attitudes, représentaient la partie de l’ action générale dont ils étaient chargés. On entendait p
lesquelles se succédaient, et faisaient ainsi succéder le cours de l’ action . Il n’est point de genre de Danse, de sorte d’Ins
iècles et le nôtre aient trouvé le temps qui était le plus propre aux actions du Théâtre. Le jour des lumières est un premier p
52 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action »
Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action La Danse noble, la belle Danse se perd, disait
les forts arguments ou plutôt les grands préjugés contre la Danse en action . Il faut les discuter avec ordre et l’un après l’
53 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131
s déréglés, l’on ne communique au mal, et que de mauvaises paroles ou actions on n’en remporte quelque vice… Il faut user du co
’ajoutent pas une seconde faute d’être ou parties, ou spectateurs des actions qu’ils doivent condamner. Mais ce sera malhonnête
constance en touchera plusieurs qui, si nous participions à de telles actions , suivroient notre exemple. » N’étant permis à pe
e respecter ni craindre.) En arrêtant ainsi la main, c’est-à-dire les actions extérieures, arrêteront-ils le cœur, c’est-à-dire
54 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VIII. Des Moralités »
s de ce nom ; mais les représentations dont il s’agit ici étaient des actions très différentes. Une imitation des mœurs, des pa
actions très différentes. Une imitation des mœurs, des passions, des actions fut la seule cause de cette dénomination qu’on do
55 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »
r la première fois un pareil spectacle, suivit sans peine le fil de l’ action , en fut charmé, et demanda à l’empereur avec tran
e que la fameuse Empuse avait été dans la Grèce. Il n’y avait point d’ action théâtrale qu’elle ne rendît avec la force, la viv
pent aisément à toutes les autres. Dans un Héros d’ailleurs, dans ses actions , dans le cours de sa vie, il y a des traits, des
56 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »
gloire, imagina un Spectacle de Chant et de Danse formé de plusieurs actions différentes toutes complètes et sans autre liaiso
ort vague et indéterminé. L’Opéra imaginé par Quinault est une grande action suivie pendant le cours de cinq Actes. C’est un t
un composé de plusieurs Actes différents qui représentent chacun une action mêlée de divertissements, de Chant et de Danse. C
57 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 août : Ballet du Temps accompagnant la tragédie de collège Gusmans — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 8 août 1666 »
e, Et même le BALLET du TEMPS, Des plus moraux et plus galants, Cette Action accompagnèrent Et tous les Spectateurs charmèrent
58 (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93
re pied du mal. C’est qu’il faut tenir règle et mesure en toutes nos actions , mettre bon ordre à nos désirs et à nos affection
riété en sa manière de marcher, aussi bien que dans toutes les autres actions de la vie ; afin que jusqu’à nos pas il n’y ait r
mesure à rendre l’homme vain en une danse, et cependant en toutes ses actions marcher en étourdi, et en ses conseils, faits et
, et avec une telle prudence, que les fins, l’état des personnes, les actions soient là comme autant de préservatifs pour empêc
nt jusqu’aux motifs que nous devons nous proposer dans chacune de nos actions , afin qu’elles soient chrétiennes, ils font voir
danses. « Les choses, disent-ils, par lesquelles nous jugerons de nos actions , sont trois principalement : si elles sont confor
tant de façons profanes du monde ; et Dieu ne sauroit avoir en aucune action , le cœur plongé plus avant dans les folles délice
les règles, quoiqu’ils ne les suivent pas, et qu’ils condamnent leurs actions , au lieu de les excuser sous de vains prétextes.
peut plus subsister parmi des hommes qui en sont ennemis et par leurs actions et par leurs sentimens. Il arrive rarement qu’une
59 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 février. Affaires courantes. »
ais, régulière et élégante, Mlle Bos est pour ainsi dire absente de l’ action scénique, cette action indéterminée, aux personna
nte, Mlle Bos est pour ainsi dire absente de l’action scénique, cette action indéterminée, aux personnages anonymes, qui en es
60 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre X. De la maniere d’ôter son chapeau, & de le remettre. » pp. 24-28
erens tems & toutes les mesures que l’on doit observer dans cette action , on ne doit pas entendre par ces differentes atti
eptibles, qu’ils n’en fassent qu’un ; parce que ce n’est qu’une seule action en trois tems, que j’ai jugé à propos de marquer
61 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 20 ou 22 novembre : Xerxès — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 27 novembre 1660 »
si, je te dis, bien et beau, Que je ne puis faire un tableau De cette Action éclatante, Qui fut, je crois, toute charmante.
62 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147
, attentif au refus de Didon, croit lire dans ses regards et dans son action , le motif de son indifférence ; il dissimule son
se venger de la préférence offensante qu’on lui oppose. Cette scène d’ action est suivie d’un fête générale de trois quadrilles
gne s’y réunissent ; ce pas de quatre bien plus rempli d’intérêt et d’ action que de danse, éclaire les soupçons qu’Jarbe a con
e et Jarbe veulent encore l’embellir ; ils forment un pas de trois en action dans le quel cette Reine ne peut s’empêcher de ma
nités qui l’accompagnent : Ce pas enfin rend avec des nuances vives l’ action amoureuse de la grotte dérobée aux spectateurs. L
63 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149
a résistance. On a un exemple de la première espèce de lévier, dans l’ action par la quelle on s’élève sur la pointe du pied ;
et une convenance d’où dépendent la liberté et la possibilité de leur action  ; d’autres toujours immobiles, mais non moins bie
sse, lorsqu’elle se lève et qu’elle se porte en arrière, comme dans l’ action de regarder le ciel. Les mouvemens qui portent la
et qui opèrent tous les effacemens avec le buste, sont exécutés par l’ action des muscles qu’il a plû aux anatomistes de nommer
de nommer abducteurs et adducteurs, on mieux rotateurs de la tête. L’ action simultanée de tous ces muscles produit l’immobili
déterminent au contraire les mouvemens convulsifs qui ont lieu dans l’ action de menacer, dans la colere etc. état d’immobilité
as, sans les rendre gracieux, sans les faire parler, et il faut que l’ action des bras qui constitue le geste parle ; que les m
64 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre IX. Des Reverences en général. » pp. 22-23
i chacune en particulier, conformément aux Figures qui representent l’ action principale que le corps doit faire, après que j’a
65 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24
e seul exercice de la danse peut non seulement arracher les mauuaises actions qu’vne negligente nourriture auroit enracinee, ma
ses tentations ; certes l’intention est le plus veritable iuge de nos actions , si elle n’est point alteree, peche qui voudra, i
es qui veulent anoblir les charmes qu’ils ont desia de la Nature, des actions & des graces qu’elle ne leur a peu donner, le
endent pas, & lors qu’on choque leurs vieilles maximes, & les actions corrompuës & abastardies dont ils se seruent,
able. Que si ie ne m’arreste point à particulariser tant de mauuaises actions , qui feroient peut estre remarquer les personnes
t apprendre, mais qu’outre les pas on ne puisse encores enseigner les actions plus necessaires, qui donnent vn facile acheminem
66 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « De la danse »
oit qu’il s’exécute en avant, en arrière, à droite ou à gauche, est l’ action de changer le pied d’une position à l’autre sans
67 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121
le martyr ; il composa pour l’opéra de Silvie un pas de deux plein d’ action et d’intérêt ; ce morceau isolé offrit, l’image d
çue avec enthousiasme et ce fut pour la première fois que la danse en action fit répandre des larmes aux spectateurs. Vestris
es, des groupes mieux dessinés, des contrastes moins choquants et une action plus vive, plus noble et plus expressive. Je vais
68 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »
Cette foule déambule librement, se groupe selon les éventualités de l’ action sans trop se préoccuper du rythme musical : la fr
ire praticable, rectangle qui se découpe, sans beauté, sur ce fond. L’ action se passe sur le proscénium. Le Faune se mêle aux
69 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175
Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action . Personnages. Vénus . L’Amour . Mar
ellissent encore. Vénus et Mars expriment dans un pas de deux plein d’ action les sentimens qui les animent. C’est dans le mome
70 (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Catalogue. Des Danses dont je fais mention dans cette Histoire. » p. 212
-danses attribuée à Dédale. Des mouvemens de la danse par rapport aux actions humaines. De la Danse des Balets. De la danse des
71 (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1660 — 19 août : Ballet du Mariage du Lys et de l’Impériale accompagnant la tragédie de Collège Clementia Christiana — La Muse historique de Loret — Loret, lettre du 21 août 1660 »
cadrant à l’Hymen du Roi ; Bref, je vous puis jurer ma foi Que cette Action dramatique, Et le Théâtre magnifique, Des plus be
72 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233
Nègres et de Négresses travaillent(1). Scène ii. Pendant cette action , un jeune Officier Anglais nommé Belton paroît in
iens les plus sacrés ; et on voit à la gêne qui accompagne toutes les actions de ce jeune homme, qu’il est entièrement refroidi
îtresse ; mais le trouble cruel dont il est agité perce à travers ses actions  ; enfin on apperçoit à l’étonnement douloureux de
73 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241
s. Le ballet présente le sujet et le trace, la danse le colorie, et l’ action pantomime lui donne l’expression. Lorsque ces pri
é de teins ; mais il ne peut se dispenser de se conformer à l’unité d’ action , qui seroit monstrueuse, si elle cessoit d’étre u
us applaudi qu’il jettoit plus de clarté dans le sujet et prêtoit à l’ action de nerveux ressorts. Paris donne la pomme à Vénus
Cet episode, en rependant de la clarté sur le sujet, prête encore à l’ action  ; ce buste, en excitant la jalousie de Pallas et
, que le compositeur dérobe au public, par cette adroite fourberie, l’ action qui se passe, pique sa curiosité, augmente son in
nre que l’on a borné jusqu’à présent a imiter des Bambochades, ou des actions aussi triviales et aussi difformes. Les ballets m
oudroit les concilier, mais l’image d’un nouveau combat, la vue d’une action aussi magnanime qu’héroïque, l’éclat du triomphe,
s’associoient à cette fête noble et peignoient dans un pas de deux en action , leur amour et leur félicité. Cette fête préparat
do l’immortalité so dissipoient. Le destin traçoit dans son livre les actions éclatantes de l’Auguste maison d’Est. L’immortali
nt, par volte et demi-volte ; les cabrioles de différentes espèces. L’ action d’un pas est composé d’un saut, d’une cabriole et
74 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »
d’art sur le bouclier d’Achille. Elle était comme le dénouement d’une action plus compliquée qu’on retraçait tous les ans dans
e que donne la passion dont il est animé, et le sentiment d’une belle action . Il voit tour à tour dans les regards de cette fo
75 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »
té de l’homme primitif est par trop confuse et rudimentaire ; aussi l’ action n’est-elle pas construite ; les épisodes sont sim
. Il y a double solution de contact. Massine a simplifié et déblayé l’ action en éliminant toutes les réminiscences historiques
76 (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231
urs en éveil — comme de charmants exemples de « l’humour » musical. L’ action dramatique du ballet-féerie est établie sur les d
conte de Perrault que chacun se remémore. Les auteurs ont situé cette action dans un milieu Louis XV de fantaisie, d’une splen
ion » et des nymphes, épisode de « ballet blanc » venant se mêler à l’ action fastueusement colorée. Viennent enfin les « danse
77 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206
s bras. L’instant où le voile de Zulmire est enlevé, est marqué par l’ action variée des femmes du Sérail, on voit la douleur i
excès de la plus cruelle vengeance. Le Sophi entre avec Zulmire, leur action offre le tableau du bonheur. Ils touchent l’un et
hent l’un et l’autre au moment qui va les unir ; après un pas plein d’ action , ils s’asseyent sur un sopha. Un esclave présente
78 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215
e vous donne ici que l’idée la plus imparfaite et la plus foible de l’ action la plus vive et la plus variée. Celle qui la suit
principaux morceaux. Ici, je pouvois craindre le ralentissement de l’ action  ; mais j’ai saisi l’instant où Vénus ayant enchai
loriés par le sentiment et la décence. Ce ballet, Monsieur, est d’une action chaude et toujours générale, il a fait, et je pui
abitude. Je me suis livré dès cet instant à la danse expressive et en action  ; je me suis attaché à peindre dans une manière p
urs agité. Ainsi, comment décrire l’expression vive du sentiment et l’ action animée de la pantomime ? C’est à l’âme à peindre
me ? C’est à l’âme à peindre et c’est à l’âme à saisir le tableau. L’ action des ballets dont je viens de vous parler est bien
es passions qui lui succèdent ; encore est-il nécessaire de diviser l’ action entre plusieurs personnages ; une même altération
79 (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434
ous donne ici que l’idée la plus imparfaite & la plus foible de l’ action la plus vive & la plus variée. Celle qui la s
s principaux morceaux. Ici je pouvois craindre le ralentissement de l’ action , mais j’ai saisi l’instant où Vénus ayant enchaîn
és par le sentiment & la décence. Ce Ballet, Monsieur, est d’une action chaude & toujours générale. Il a fait, &
tude. Je me suis livré dès cet instant à la Danse expressive & en action  ; je me suis attaché à peindre dans une maniere p
agité ; ainsi comment décrire l’expression vive du sentiment & l’ action animée de la Pantomime ? C’est à l’ame à peindre,
i doivent donner les grands coups & terminer tous les Tableaux. L’ action des Ballets dont je viens de vous parler est bien
es passions qui lui succédent ; encore est-il nécessaire de diviser l’ action entre plusieurs personnages ; une même altération
80 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre I. De la Danse profane »
On la porta au théâtre et dès lors plus combinée, ayant toujours une action à peindre susceptible de tous les embellissements
81 (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »
ien voulu attribuer à ce modeste labeur de chroniqueur la portée et l’ action effective d’une campagne. On a cru d’autre part q
82 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XIII. De la maniere de faire les bras avec les Balancez. » pp. 247-248
tes un mouvement d’un bras, que celui qui est étendu fasse une petite action qui accompagne : ainsi c’est jusques dans ces moi
83 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »
brusque et fier. Toujours occupé d’idées nobles, la tête remplie des actions les plus belles de l’Antiquité, son penchant deva
ntait Hercule furieux, il s’aperçut que sa Danse, qui caractérisait l’ action qu’il avait à peindre, faisait murmurer les Spect
84 (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17
d’Auguste, qui régala son peuple par des spectacles représentant des actions héroïques ou comiques, exprimées par les gestes e
acé dans cette carrière. [3] Noverre 2, le restaurateur des ballets d’ action et de l’art de la pantomime, a posé les principes
tables règles dramatiques, et la manière simple d’intéresser dans une action pantomime. [4] Je pense que quand même Noverre 3
85 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80
et à l’élévation plus ou moins grandes des cabrioles. Mais lorsque l’ action pantomime se réunit à tous ces mouvemens machinau
e frappe l’oreille que pour aller au coeur s’associoit intimement à l’ action de la pantomime. Lorsque la musique et la danse t
e ceux qui se destinent à la danse et à la composition des ballets en action , suivent la marche que j’ai observée ; qu’ils sac
86 (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96
évoit-il pas être gêné, dans sa marche, dans son maintien et dans son action  ? si l’imitation fidèlle de la belle nature const
acteur ne dansoit point ; mais qu’il n’avoit mis dans son rôle aucune action , aucun intérêt, et que sa déclamation étoit froid
Ces êtres chantants sont en général des machines quant au jeu et à l’ action  ; ils n’ont aucun mouvement, aucun geste expressi
87 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »
ubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait par sa Danse les actions les plus marquées du personnage qu’il représentai
88 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XLI. Des ouvertures de Jambes. » pp. 187-189
itre XLI. Des ouvertures de Jambes. L’Ouverture de jambe, est une action , que la jambe fait pour montrer l’agilité qu’il f
89 (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — X » p. 139
qui est trop précis finit par lui nuire ; elle-même nuit toujours à l’ action  : par nature, elle l’arrête, elle la fixe. Le cri
90 (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »
tomime, et celle-ci était l’art d’imiter les mœurs, les passions, les actions des Dieux, des Héros, des hommes, par des mouveme
illes leur sont inutiles, il faut que nous leur fassions voir toute l’ action . L’unité du lieu n’est donc pas compatible avec l
91 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »
, et n’allégua que cette malheureuse ressemblance, pour justifier une action barbare que rien ne pouvait excuser. Les Pantomim
fermirent jusqu’au règne de Trajan ; mais cet Empereur crut faire une action utile, en ôtant aux Romains un Spectacle que l’in
92 (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Preface. » pp. 5-10
rera en quelque experience de son vtilité, il n’y rencontrera que des actions , ou la bien seance se remarquera tousiours, comme
lesquels il seroit obligé de rendre des preuues de la iustesse de ses actions , ensemble de sa suffisance, ou si incapable renuo
93 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre V. Des Bals Masqués »
du Bal masqué, aussi bien que des Bals de parade. On l’y emploie sans action  ; mais on lui a donné presque toujours un caractè
94 (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Ressource unique des Danseurs modernes »
sé ces sortes de ressources de l’Art ; mais, par bonheur, la Danse en action vous reste. C’est un champ vaste, encore en frich
95 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63
s ; ces trois choses réunies et mises ensemble composent un ballet en action , ou un Drame-ballet-Pantomime.   Ce que l’on ente
oit l’expression du pantomime, règloit ses gestes et en déterminoit l’ action dans des tems justes et mesurés ; elle ménageoit
lence sur tous ces prodiges mystérieux, et je tâcherai de mettre de l’ action dans mes ballets, sans renoncer toutefois à la da
96 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168
ler de tout son pouvoir à une union qui doit faire sa félicité. Cette action forme un pas de trois dialogué qui peint tout à l
peint par l’altération de ses traits, l’expression de ses gestes et l’ action terrible qui accompagne son sommeil. La jalousie
ble de ses sens ; effrayée par les songes les plus épouvantables, son action est celle d’une personne, qui doute encore quoiqu
97 (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123
Berthelot a été conduit à sa dernière demeure, et la femme continue l’ action commune. Je donnerais beaucoup, pour pouvoir dire
es ; elle a réveillé la superbe antiquité en montrant des Tanagras en action . Son talent sera toujours imité, maintenant, et s
98 (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »
ouvements aux paroles, de représenter par des personnages vivants des actions intéressantes, enfin d’introduire sur la scène de
Cet art est d’ailleurs fort imparfait, il n’indique exactement que l’ action des pieds, et s’il désigne les mouvements des bra
99 (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88
l’étude ; il devint grand acteur et sut embellir par la vérité de son action , tous mes poëmes pantomimes dans les quels il jou
dt et Vienne, où je lui fis jouer plusieurs rôles dans mes ballets en action . Cette danseuse étonna Paris et la cour. Le svelt
100 (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVII. Des differentes manieres de faire les bras avec toutes sortes de Chassez. » pp. 264-267
s que de balancier. Ils ne laissent pas néanmoins de faire une petite action des poignets au premier mouvement, & c’est po
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