atane. Osons l’affirmer : la Catchucha de Fanny, le Pas de l’ombre de
Taglioni
, le libretto de Giselle ne datent pas moins dans
est bien de son temps. C’est que le genre inauguré en France par les
Taglioni
, dynastie de danseurs italienne et venant de Vien
de et le « tutu » allongé, cloche de tarlatane blanche, inspirée à la
Taglioni
par le peintre Eugène Lamy, affranchissant le mou
anseur mais l’ensemble, le chœur figuré par le corps de ballet. C’est
Taglioni
qui inaugure l’époque brillante et néfaste des vi
inaire. L’autre s’épanouit en plein soleil. Si dans la Sylphide de la
Taglioni
l’imagination émigrée se perd dans les brumes d’O
s la Catchoucha ou la Cracovienne de Fanny Elssler, dans la Gitane de
Taglioni
, descendue de l’empyrée et maniant les castagnett
et romantique lui apparut sous ses deux espèces, personnifiées par la
Taglioni
et Fanny jusqu’au jour où Carlotta Grisi vint réa
rendent vivantes et inaltérables les figures quasi légendaires d’une
Taglioni
, d’une Carlotta. « Ses pieds sont comme deux flè
et la danse dans sa perfection abstraite, idéalisée et exsangue de la
Taglioni
, « cet autre ange charmant de cieux imaginaires »
des autres danseuses ; ce n’est pas la grâce aérienne et virginale de
Taglioni
, c’est quelque chose de beaucoup plus humain qui
chose de beaucoup plus humain qui s’adresse plus vivement aux sens. «
Mademoiselle Taglioni
est une danseuse chrétienne… Elle voltige comme u
beautés de l’Opéra, album où Jules Janin se charge du panégyrique de
Taglioni
, n’est qu’une réduction de l’article d’ensemble q
anny reprend les deux rôles, qui avaient été les plus beaux titres de
Taglioni
à la gloire théâtrale, ceux de la Sylphide et de
o » se montre alors presque cruel pour « Marie pleine de grâces ». «
Mademoiselle Taglioni
, fatiguée par d’interminables voyages, n’est plus
voulez, mais rien de plus… » Cette peinture impitoyable du déclin de
Taglioni
est faite pour servir de repoussoir à l’apothéose
rfection et non aller au-delà ; … c’est la danseuse des hommes, comme
Mademoiselle Taglioni
était la danseuse des femmes. » Remarquez bien c
nd Fanny danse », renchérit-il, « on pense à mille choses joyeuses… …
Taglioni
vous faisait penser aux vallées pleines d’ombre e
pédantisme non dénué de méchanceté l’amoindrissement du charme de la
Taglioni
, marqué par les stigmates du temps, il se rétract
bre à la cantatrice dont la mort prématurée fut chantée par Musset. «
Taglioni
, dit-il, c’était la danse, comme Malibran c’était
ioni, dit-il, c’était la danse, comme Malibran c’était la musique. »
Taglioni
commençait à devenir pour les gens dont la vie av
on admiration pour ainsi dire rétrospective d’aucune formule inédite.
Taglioni
était d’une autre génération que Théo, le début d
portes de l’Opéra. C’est du reste « Perrot l’Aérien », son mari, « la
Taglioni
mâle », qui emporte les suffrages ; Carlotta n’es
chaste et délicate qui la mettent au premier rang entre Elssler et la
Taglioni
; pour la pantomime, elle a dépassé toutes les es
, toutes quatre danseuses, portèrent, avec un éclat inégal, le nom de
Taglioni
, célèbre dans les annales de la chorégraphie. La
s classiques : « Comme les artistes des grandes époques de peinture,
M. Taglioni
père fonda pour la danse une école nouvelle, bien
presque sans décence et sans pudeur… L’école, le style, le langage de
M. Taglioni
père disaient tout le contraire : il exigeait une
ulait qu’on dansât comme à Athènes, en bacchantes et en courtisanes ;
M. Taglioni
exigeait dans la danse une naïveté presque mystiq
de ses brûlures, il dit : « Elle appartenait à cette chaste école de
Taglioni
qui fait de la danse un art presque immatériel à
stes qui semblaient se perdre dans l’infini. Une attitude favorite de
Mlle Taglioni
donnait cette sensation d’une fuite dans l’espace
69. » Après être retournée à Munich, où la rappelait son engagement,
Mlle Taglioni
fit une troisième apparition à Paris au commencem
ce qui sépare le talent original de la docile écolière, lorsqu’il vit
Mlle Taglioni
et Mme Montessu ensemble dans la tyrolienne de Gu
er à laisser repartir pour l’Allemagne une artiste aussi remarquable.
Mlle Taglioni
fut engagée à l’Opéra. A défaut de ballets approp
emme. Un admirateur anonyme analyse de la façon suivante le style que
Mlle Taglioni
porta, dans la Sylphide, à son point culminant :
ats avait vu dans cette manifestation une cabale dirigée contre Mlles
Taglioni
et Noblet. C’était tout simplement, d’après notre
du public contre l’abus que Véron faisait de la claque. « Non, non,
Taglioni
! s’écrie-t-il avec feu, non, Noblet ! femmes aim
que d’un art sacré. Méry ne se contenta pas de dire en prose : « Avec
Mlle Taglioni
la danse s’est élevée à la sainteté d’un art » ;
ulpteur Barre fils avait exposée au Salon de 1837 et qui représentait
Mlle Taglioni
dans le rôle de la sylphide. C’est encore à la sy
charmes. L’Angleterre est le pays où vient de mourir la Malibran. Que
Taglioni
évite les barbares épais et sensuels ! Car sur t
s fut partagé par toute l’Europe. Une fièvre s’emparait des villes où
Mlle Taglioni
arrêtait sa berline vagabonde. Le caractère de ch
ne. L’Angleterre, pays de sport, créait une voiture qui s’appelait la
Taglioni
et dont les portières étaient ornées de sylphides
cle pour de jeunes princesses. Il leur permit d’y assister le jour où
Mlle Taglioni
le dansa, car elle purifiait par sa réserve une d
ransporté, se confondait en remerciements, en éloges. Il reprochait à
Mlle Taglioni
de n’être pas venue plus tôt à Berlin. — Si j’ava
serais allé vous voir à Paris. — Sire, les temps sont changés, répond
Mlle Taglioni
; n’y vient pas qui veut. — Guillaume rit beaucou
t beaucoup de gens, de sens plus rassis, s’amusèrent : « Les pieds de
Mlle Taglioni
, disait Mundt, renferment une pensée pieuse et pr
Mundt, renferment une pensée pieuse et profonde. » Die Füsze der Dem.
Taglioni
haben einen andüchtigen und sinnreichen Inhalt 89
sler influença certainement le jugement que Rahel Varnhagen porta sur
Mlle Taglioni
. La spirituelle Berlinoise écrivait, le 21 juin 1
patience et fit du bruit. Le directeur, Laporte, parut et annonça que
Mlle Taglioni
refusait d’entrer en scène. C’est que Laporte, to
re crédit jusqu’au lendemain. De grosses sommes étaient nécessaires à
Mlle Taglioni
pour suffire à ses besoins et à ses caprices. Mil
es archives de l’Opéra renferment un grand nombre de reçus signés par
Mlle Taglioni
, par son père ou par son homme d’affaires, et qui
et qui attestent ces paiements urgents. Un mariage malheureux que fit
Mlle Taglioni
augmenta encore ses embarras financiers. Elle épo
pays, le comte Gilbert de Voisins, le mari trop célèbre de la célèbre
Taglioni
, qu’il était assez plaisant de voir accepter en r
s où trouver une artiste capable de partager la souveraineté avec une
Taglioni
et, au besoin, de la remplacer ? Le meilleur suje
7. 69. Castil-Blaze, la Danse et les ballets depuis Bacchus jusqu’à
Mademoiselle Taglioni
, Paris, 1832. 70. Les Adieux à Mademoiselle Tag
acchus jusqu’à Mademoiselle Taglioni, Paris, 1832. 70. Les Adieux à
Mademoiselle Taglioni
, Paris, 1837. 71. Th. Gautier, Histoire de l’Art
Bayadère. 81. Le Monde dramatique, t. IV, 1837. 82. Les Adieux à
Mademoiselle Taglioni
, Paris, 1837. 83. Ibid. 84. Les Adieux à Made
à Mademoiselle Taglioni, Paris, 1837. 83. Ibid. 84. Les Adieux à
Mademoiselle Taglioni
. 85. L’Artiste, t. XIII, p. 7. 86. De Spoelbe
. Revue et Gazette des Théâtres, 9 décembre 1838. 88. Les Adieux à
Mademoiselle Taglioni
. 89. Cité par l’Allgemeine Theaterzeitung de Bæu
Gustave Waëz. Lorsqu’en l’absence de son mari, alors en Allemagne,
madame Taglioni
fut présenter sa fille au professeur Coulon, celu
, donner raison à cette question du ballerin. Sur ces entrefaites, le
père Taglioni
revint à Paris et entreprit de former et de réfor
eur aux pâturages d’outre-Rhin. Diaphane comme une corne de lanterne,
Taglioni
plut par le contraste. Terpsychore et le ballet s
tre à l’étude, marchanda les diables à l’œuvre de Nourrit, et le papa
Taglioni
s’en vint plus d’une fois pleurer auprès du direc
ailes dont la perte entraîne sa mort, — constatait ainsi le succès de
mademoiselle Taglioni
: Pourquoi ce long regard sur vos ailes perdues,
seule couleur adoptée. La Sylphide est devenue la personnification de
mademoiselle Taglioni
. Son talent s’est résumé dans ce type qu’elle a e
itty-Bell, Marion Delorme et Adèle d’Hervey ; la Sylphide voulut dire
Taglioni
, de même que, dans la suite, Giselle signifia Car
cents et aussi niais que la Somnambule, Clary et Manon Lescaut… Mais
Taglioni
était là !…. Taglioni, qui n’est aujourd’hui pour
ue la Somnambule, Clary et Manon Lescaut… Mais Taglioni était là !….
Taglioni
, qui n’est aujourd’hui pour nous, comme les Garde
re, — une sorte de temple ouvert à toutes les célébrités des arts. «
Taglioni
, assure Méry, avait dans l’esprit le charme de se
fut aussi le temps des petites tyrannies et des grandes ingratitudes.
Taglioni
était douce, bonne, sans prétentions, pleine de b
moiselle B… l’avait même baptisé la mouche du coch… on… Mais le papa
Taglioni
était féroce ! Périssent touets les directions po
ssez méchante action : Duponchel venait de succéder au docteur Véron.
Mademoiselle Taglioni
arrivait d’Angleterre où elle allait fréquemment
oulevards, on s’abordait en se demandant : — Vous savez la nouvelle ?
Taglioni
n’est plus à l’Opéra ! La plupart des journaux bl
r… Quelques minutes se passèrent dans l’anxiété et le tumulte… Puis,
mademoiselle Taglioni
, qui ne parla que cette fois, — au théâtre, bien
s, en train de piaffer la polka dans la cour du Gouvernement ! *** La
Taglioni
était riche… Elle avait, au bord du lac de Côme,
, bondissant !… Et M. Gustave Vaez célébrait ainsi cet événement :
Taglioni
, grande prêtresse De l’art grec aux chastes conto
Fanny Elssler était plus désirable, plus terrestre, plus humaine que
Taglioni
. Son profil pur et noble, la coupe élégante de se
e par mille points brusques et inattendus. On se souvient que, depuis
Taglioni
, la mode était aux gazes et aux mousselines. Eh b
er ballet avait été réglé par sa sœur, — et reprit plusieurs rôles de
Taglioni
: la Muette, la Fille du Danube, la Sylphide. Jug
ée par la comparaison et plus tard par le souvenir. Danse, ma fille ;
Taglioni
ne vole plus que d’une aile, et Fanny Elssler vie
elle a le pied un peu italien ou anglais, si vous aimez mieux. » ***
Taglioni
avait pris du service dans le pays des roubles ;
é, l’applaudit avec furie lorsqu’elle redescend, déjà tout consolé de
Taglioni
, qui est en Russie dans la neige, et de Fanny Els
[Notice sur La Sylphide] La Sylphide. Ballet en deux actes par
M. Taglioni
. — Musique de M. Schneitzhoffer. Un jour, pous
t de la Sylphide pour le théâtre de l’Opéra, et du ballet de Nourrit,
mademoiselle Taglioni
a fait son chef-d’œuvre, le chef-d’œuvre de la lé
y, c’est le chant du poète ; la Sylphide, c’est le cadre du tableau ;
mademoiselle Taglioni
, c’est la poésie, c’est l’image, c’est l’idéal. D
crivain charmant et railleur, n’est plus rien, comme poète, à côté de
mademoiselle Taglioni
; il n’a plus qu’à admirer, à applaudir. Ce qui f
Sylphide s’abandonne à ses poses les plus charmantes. Il fallait voir
mademoiselle Taglioni
, dansant le pas du second acte ! Ce pas là était
ylphide. Madame Flora Fabri, élégante et dansante italienne, a pris à
mademoiselle Taglioni
ce qu’elle a pu lui prendre ; elle a laissé à qui
endre ; elle a laissé à qui de droit, le pas du second acte. Et comme
mademoiselle Taglioni
était charmante, courant sur les fleurs sans les
inze belles années de succès et de triomphes, ce beau petit récit que
mademoiselle Taglioni
racontait si bien, nous était une fête toujours n
ussi jamais artiste plus complète ne l’a mieux mérité dans aucun art.
Mademoiselle Taglioni
est la fille éclatante de la Norwége ; mais c’est
le au bois dormant, la Sylphide, sont des créations parisiennes. Pour
mademoiselle Taglioni
, dans ce chef-d’œuvre qu’on appelle Guillaume Tel
as ! et elle était aussi légère que cette scintillante musique. Pour
mademoiselle Taglioni
, Meyerbeer le terrible, dans son troisième acte d
t produit par une de ces belles représentations de la Sylphide, quand
mademoiselle Taglioni
dansait de toute son âme et de tout son cœur : «
ans jamais nuire. » Mais personne ne saurait dire combien de douleurs
mademoiselle Taglioni
savait mettre dans le dénouement de son drame ; o
Ce critique mobile et déconcertant décernait, somme toute, la palme à
Mlle Taglioni
. Par exemple il disait : « Elle absente, la vie p
: « Toutes les danseuses de ce monde sont égales et se valent, quand
Mlle Taglioni
ne danse pas. » Il classait ainsi le personnel du
pas. » Il classait ainsi le personnel du corps de ballet : « Là-haut
Mlle Taglioni
, un peu plus bas les deux Elssler, un peu plus ba
en flétrit énergiquement le promoteur et insinua qu’il était payé par
Mlle Taglioni
. *** Ces résistances stimulèrent l’amour-propre d
la nature de la maladie : « Presque immédiatement après ma retraite,
Mlle Taglioni
déclara un mal de genou ; on convoqua tous les mé
endie et moi nous ne pouvions nous empêcher de rire dans notre barbe.
Mlle Taglioni
resta plusieurs mois sans danser. Trois ou quatre
mme compositeur à Saint-Pétersbourg. En entrant dans l’appartement de
Mlle Taglioni
, qui était alors première danseuse au théâtre imp
ambes une charmante enfant. « A qui donc cette jolie petite fille ? »
Mlle Taglioni
lui répondit en riant : « C’est mon mal de genou1
n plus, on s’est écrié de tous les points de la salle que cela valait
Mlle Taglioni
, et personne n’a crié : Au blasphème ! » Une cré
yer de l’Opéra… il n’y avait à l’Opéra qu’une pensée et un seul nom :
Taglioni
! C’est que Taglioni conserve seule encore à ce j
y avait à l’Opéra qu’une pensée et un seul nom : Taglioni ! C’est que
Taglioni
conserve seule encore à ce jour sa charte et ses
et ses privilèges. C’est que, malgré l’influence récente des Elssler,
Mlle Taglioni
n’avait qu’à se montrer pour reconquérir son publ
reconnaître, avait causé quelques défections chez les admirateurs de
Mlle Taglioni
. Au lieu de cette danse de Mlle Taglioni, danse c
ions chez les admirateurs de Mlle Taglioni. Au lieu de cette danse de
Mlle Taglioni
, danse chaste, danse élégante, si sévère au milie
is de plus, à l’occasion de la reprise de la Sylphide, la chasteté de
Mlle Taglioni
: « Quand l’Opéra a revu sa grande passion — Tagl
hasteté de Mlle Taglioni : « Quand l’Opéra a revu sa grande passion —
Taglioni
qui lui revenait — l’Opéra l’a d’abord applaudie,
e ne sais pas une joie plus grande, un plaisir plus vif : voir danser
Mlle Taglioni
, courir à sa suite, je ne dirai pas sur ses trace
rre. Voilà en effet le grand triomphe, voilà la grande supériorité de
Mlle Taglioni
. » Cette popularité reconquise du premier coup
mois auparavant, quand elle ne pouvait s’expliquer le mal au genou de
Mlle Taglioni
. Pendant la première semaine de novembre, Fanny f
ous les torts. Le Monde dramatique présentait ainsi la situation : «
Mlle Taglioni
qu’on cherche à évincer, et Mlle Elssler gravemen
urent, sont dignes d’inspirer le compliment-dédicace de Victor Hugo à
Taglioni
: À vos pieds, à vos ailes ! Dignes des vers de V
Auguste Lupin, Paul Daru, etc… En 1837, lorsqu’on apprit le départ de
Taglioni
, ses partisans projetèrent une grande manifestati
uyamment, la famille royale assistait à la représentation d’adieux de
Taglioni
. Une clameur part de l’orchestre : « La tête de D
nspiration, le don, l’étincelle, ce que n’enseignaient point Noverre,
Taglioni
, Mérante, Madame Dominique, Mauri. Une danseuse m
es attaches… — Officielles avec le Gouvernement », interrompt Mauri.
Taglioni
eut un salon, un véritable salon, où fréquentèren
crois que la moitié de la moitié. Le comte Gilbert de Voisins épousa
Taglioni
contre vent et marée, s’en repentit, se souvint a
» Celle-ci eut lieu en 1844, après neuf années de mariage mouvementé.
Taglioni
sait parfumer de grâce, de modestie apparente ses
autant. » Plus tard il l’adora. Voici Lucie Graham, qui sut remplacer
Taglioni
dans la Sylphide : — Cerrito, célèbre par ses ent
Sylphide : — Cerrito, célèbre par ses entrechats qui, à Londres, avec
Taglioni
, Fanny Elssler et Carlotta Grisi, dansa le plus f
autre semaine sur la salle de l’Opéra… Les échos du théâtre ont dit :
Taglioni
! et le public est accouru en foule comme aux jou
aglioni ! et le public est accouru en foule comme aux jours anciens :
Taglioni
! et toutes les mains ont battu de plaisir dans l
oses… L’art des autres danseuses s’apprend comme un métier ; l’art de
Taglioni
vient de la nature… Taglioni appartient aux éléme
ses s’apprend comme un métier ; l’art de Taglioni vient de la nature…
Taglioni
appartient aux éléments, comme dirait Gœthe ; il
e ! Quelle outrecuidance ! Mais la coupable a été bien punie. « Comme
Taglioni
s’est bien vengée de toutes les petites usurpatio
! Comme elle lui a tout pris, tout, jusqu’à sa cachucha ! » En effet,
Taglioni
s’est emparée de ce pas espagnol qui faisait la g
ez sur le pont, que vous grimpiez dans les cordages comme une enfant,
Taglioni
courait sur les planches de l’Opéra comme une dan
ait sur les planches de l’Opéra comme une danseuse sans rivale, comme
Taglioni
! Tandis que le Nouveau-Monde vous adoptait, tand
de New-York chantaient si plaisamment votre gloire par delà les mers,
Taglioni
dansait chez nous ; Taglioni, votre reine à toute
isamment votre gloire par delà les mers, Taglioni dansait chez nous ;
Taglioni
, votre reine à toutes, effaçait vos moindres trac
ans l’air, mais sur la terre. Quel malheur pour vous, Fanny Elssler !
Taglioni
vous a pris la Cachucha, c’est-à-dire la Smolensk
votre chétive couronne. Il ne vous reste plus qu’à faire comme elle.
Taglioni
vous a pris la Cachucha, prenez-lui la Sylphide m
auteur de l’article fait observer que l’épreuve était dangereuse pour
Taglioni
, quand elle s’essayait dans un genre que Fanny El
lphide, l’autre une Andalouse ; il n’y avait pas à sortir de là. Mais
Taglioni
a démontré qu’elle n’était pas condamnée à se mou
t s’enlever, de ce que les ailes lui manquent, il ne s’ensuit pas que
Taglioni
ne doive pas descendre sur la terre, si c’est son
octobre. Un journal traduisit leur impression dans cette formule : «
Taglioni
, c’est l’air ; Elssler, c’est la terre combinée a
n appelle se casser. — Le sourire forcé. — Douloureux entraînement. —
Mademoiselle Taglioni
. — Dures épreuves. — Mademoiselle Nathalie Fitz-J
. Albéric Second dans ses curieux Petits Mystères de l’Opéra, j’ai vu
mademoiselle Taglioni
, après une leçon de deux heures que venait de lui
erveilleux de la soirée étaient achetés à ce prix. » Or, l’exemple de
mademoiselle Taglioni
est rigoureusement suivi par les autres danseuses
enus en masse. Les lorgnettes se dirigeaient vers une loge où trônait
Mlle Taglioni
, récemment revenue d’Angleterre. On croyait lire
ouets dès qu’ils en reçoivent un nouveau, se tournent vers la loge de
Mlle Taglioni
. Des regards mauvais semblent dire à la dominatri
un plus frappant contraste avec le mérite, si justement apprécié, de
Mlle Taglioni
, dont la danse est toute ballonnée (c’est encore
sses. C’est une danseuse toute nouvelle et qui ne ressemble en rien à
Mlle Taglioni
; heureusement pour toutes deux ! » Ce verbiage
le, Chao-Kang. Véron avait loué les meilleures loges pour y installer
Mlle Taglioni
, Mlle Duvernay, Mlle Jawureck ; la loge la plus e
beauté de Fanny Elssler fut de courte durée. Des passions couvaient.
Mlle Taglioni
, altière Vasthi, ne voulait pas se laisser évince
sement réclamée, eut lieu le 21 septembre. Les chevaliers servants de
Mlle Taglioni
s’étaient mis en frais en vue de cet événement. D
vertissement improvisé… mais nous nous garderons bien de les publier.
Mlle Taglioni
mérite tous les bravos, tous les applaudissements
a manière la plus blessante pour la pauvre fée Alcine. « Le talent de
Mlle Taglioni
, dit-elle, n’a pas de limites ; il se révèle dans
r geste. Ce n’était que partie remise. J. Janin se fit élégiaque : «
Mlle Taglioni
nous a fait ses adieux ! Elle a dansé hier comme
as ce qu’on a fait du printemps de l’année : on l’a jeté aux pieds de
Mlle Taglioni
. « Adieu donc encore, ombre dansante qui étais to
des autres danseuses ; ce n’est pas la grâce aérienne et virginale de
Taglioni
, c’est quelque chose de beaucoup plus humain, qui
chose de beaucoup plus humain, qui s’adresse plus vivement aux sens.
Mlle Taglioni
est une danseuse chrétienne, si l’on peut employe
héâtre en donnant le nom de Déjazet à une jument poussive et celui de
Taglioni
à l’une de ses biques éclopées. « Tout récemment
t Duchesnois, le roi de Prusse pour Mlle Sontag, le tsar Nicolas pour
Mlle Taglioni
. En revanche Son Altesse Royale n’a pas su mainte
des 35 784 francs encaissés le 22 avril 1837, à la soirée d’adieux de
Mlle Taglioni
. Mais aussi c’était là un résultat exceptionnel,
s’était soigneusement abstenue de paraître à Paris dans les rôles de
Mlle Taglioni
. Ce n’était qu’en province et à l’étranger qu’ell
ué très haut pour Fanny Elssler le droit de s’approprier les rôles de
Mlle Taglioni
et qui jugeait que la tentative avait parfaitemen
riques de ce compas de peu de chair et de beaucoup d’os qu’on appelle
Mlle Taglioni
. » Le lendemain, il écrivait pour le Nouvelliste
n’est pas beaucoup dire, du reste. — Ai donc égorgé sur ses autels la
Taglioni
. — Comme Oreste, je tue pour Hermione. — Explique
portraits où il excellait : « Mlle Elssler, à notre goût, vaut bien
Mlle Taglioni
. D’abord — avantage immense — elle est beaucoup p
s douces du monde à regarder ; — elle a, en outre, ce que n’avait pas
Mlle Taglioni
, un sentiment profond du drame : elle danse aussi
ris qu’elle ne devait pas plus longtemps lutter avec les souvenirs de
Taglioni
; elle s’est créé un genre en harmonie avec ses m
Mlle Fanny Elssler avait voulu à toute force danser un pas à côté de
Mlle Taglioni
, appelant ainsi une comparaison qui, de l’avis de
quait à ces artistes 129 CHAPITRE V marie taglioni La dynastie des
Taglioni
. — Philippe Taglioni. — Conception romantique du
ippe Taglioni. — Conception romantique du ballet. — Les deux écoles :
Taglioni
et Vestris. — Education technique de Marie. — Ses
A un mouvement mal exécuté par le bataillon d’amazones que commandait
mademoiselle Taglioni
, le vieux grognard ne put retenir un énergique :
glioni, le vieux grognard ne put retenir un énergique : Sacrebleu !…
Mademoiselle Taglioni
se retourna : — Ma foi, dit-elle, si vous voulez
harge et tout l’accompagnement !… Le général s’approcha, à la fin, du
capitaine Taglioni
: — Permettez-moi de vous féliciter de tout mon c
œur Thérèse, de la gauche, au prince Adalbert de Prusse. J’ai dit que
Taglioni
fut madame Gilbert des Voisins ; Carlotta Grisi,
ortilèges ? Moi Je ne le puis plus. Que voulez-vous m’enseigner ? Que
Mlle Taglioni
a été une artiste incomparable ? J’en suis certai
jadis, rien ne peut plus nous représenter ce que fut Mlle Camargo, ni
Mlle Taglioni
. À la fin du siècle dernier, l’art chorégraphique
dant, les Nuées ont, depuis toujours, été des danseuses d’élévation :
Taglioni
, Pavlova. Mlle Daunt est la Source ; le mouvement
qui avaient fait les délices d’une époque plus raffinée : Elssler !
Taglioni
! Carlotta, sœurs divines Aux corselets de guêpe,
chef d’une dynastie non moins glorieuse que celle des Vestris et des
Taglioni
et que quatre générations successives représentèr
les grands temps de vigueur ou d’élévation. Et même sous le tutu à la
Taglioni
, elle fait moins songer à une lithographie romant
le savait pourtant se faire applaudir dans le redoutable voisinage de
Taglioni
, des Elssler et de Carlotta. Lors de ses débuts,
it avoir recueilli, dans le Dieu et la Bayadère, l’héritage direct de
mademoiselle Taglioni
, cesse d’appartenir au corps de ballet de l’Opéra
ns de madame Caroline Dominique, qui entreprit d’en faire une seconde
Taglioni
. L’enfant s’instruisit sous les yeux, sur les gen
ut point l’excellente direction que lui avait donnée madame Caroline,
madame Taglioni
ajouta à cette éducation achevée quelques conseil
hez de nombreuses Russes — et chez une seule Italienne, la légendaire
Taglioni
. En France, il faudrait citer, en s’en rapportant
antique » dans toute sa vibrante beauté ; si vous voulez elle exagère
Taglioni
, tant sont frêles et délicats ses bras et ses jam
Notons, en passant, qu’il y a pour celles-ci une diminution sensible.
Taglioni
gagnait trente-six mille francs par an ; Fanny El
doit être doublement reconnaissante. Le public, qui regrettait encore
Taglioni
et comptait toujours sur le retour d’Elssler, la
t-il venir après la grâce nuageuse, l’abandon décent et voluptueux de
Taglioni
? » Longtemps les hommes s’étaient dit : « Que pe
mond Texier, entre autres, qui lui sonna le sonnet suivant : Lorsque
Taglioni
, la fée aux blanches ailes, Quittait la salle aim
che jamais, de peur d’avoir soif. Léontine Beaugrand Élève de
mademoiselle Taglioni
. Je crois qu’elle a aussi suivi les cours de MM.
ent de son spectacle, fit la révolution de Belgique4 et les débuts de
mademoiselle Taglioni
. La musique et la danse, le décors, le costume, l
tte de Portici avait léguées, en encourageant le perfectionnement que
Taglioni
et Perrot avaient tout-à-coup révélé dans la dans
de l’entreprise actuelle n’ont jamais été aussi richement rétribués :
Mlle Taglioni
reçoit 30,000 fr. par an ; Adolphe Nourrit et mad
oreau, les Dorus et les Falcon, et d’un ballet où l’on peut applaudir
Taglioni
, Perrot, Fanny Elssler, et les Noblet. L’Europe t
; forment des scènes imprévues qui charment et qui étonnent. J’ai vu
Taglioni
, la Sylphide, essayer un pas en robe blanche du
rès des documents authentiques la vie d’un Gardel, d’un Viganò, d’une
Taglioni
… Pour contribuer à ces futurs ouvrages, voici que
r en me fiant à son aide. Je ne sais si vous avez vu ce ballet, où la
Taglioni
, soulevée par des fils invisibles, semblait plane
rds, au-dessus de celle qu’on appelait l’unique, l’incomparable. « Si
Mlle Taglioni
, dit-il, ne peut être surpassée en ce qui concern
ppose absolument à ce que la troupe répète en même temps un ballet de
Taglioni
, elle doit s’occuper exclusivement de ma venue. —
▲