(1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Madame la marqvise de Bvckingham, &c. » p. 52
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(1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Madame la marqvise de Bvckingham, &c. » p. 52

A Madame la marqvise de Bvckingham, &c.

MADAME,

Si vous considerez que toutes choses tendent necessairement à leur centre, ie m’asseure que vous ne trouuerez pas estrange que ce discours s’ose adresser à vostre grandeur, puis qu’il la recognoist pour l’élement & le vray seiour des graces dont il traicte, on ne peut en cela l’accuser d’effronterie ny d’imprudence, (car il ne pouuoit resister à la Nature, qui l’oblige de rechercher en vostre faueur la conseruation de la vie que ie luy donne, ny s’asseurer contre les attaques de l’enuie, qu’en vostre protection. Toute sa felicité (Madame) depend du bon accueil que vostre grandeur luy fera, & la mienne du temps auquel ie pourray contribuer à la recognoissance de vos perfections quelque preuue plus digne de sa qualité,

MADAME,
De vostre tres-humble & tres-obeissant seruiteur.
F. de Lavze.