(1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Conclusion du traité contre les danses. » pp. 215-216
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(1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Conclusion du traité contre les danses. » pp. 215-216

Conclusion du traité contre les danses.

Je crois avoir montré par des preuves convaincantes, que les danses ne sont pas des divertissemens chrétiens, et doivent par conséquent être évitées par toutes les personnes qui font une profession sincère du christianisme. Je crois encore avoir fait aux objections, par lesquelles on s’efforce d’affoiblir ces preuves, des réponses sans réplique, du moins pour ceux qui ne proposent des difficultés que pour l’éclaircissement de la vérité, et non dans le dessein de lui résister opiniâtrément dans quelque jour qu’on la mette. Ne faut-il plus rien afin que les vérités exposées dans ce petit écrit, soient favorablement reçues et suivies ? Elles demeureront toujours stériles, et le cœur y demeurera toujours fermé, si cette onction dont l’apôtre saint Jean dit (épît. 1, v. 27.) qu’elle enseigne toutes choses, et qu’elle est la vérité , ne vient se joindre à l’instruction extérieure. Cette onction est celle du Saint-Esprit qui enseigne par la grâce et par la charité qu’il répand dans le cœur d’une manière qui n’est propre qu’à lui. Les hommes frappent l’oreille du corps, mais le Saint-Esprit ouvre celle du cœur, lui parle, et s’en fait obéir ; parce qu’il fait aimer ce qu’il enseigne, et qu’il donne la force de le pratiquer. C’est donc cette onction sainte que toutes les personnes qui liront ce traité doivent demander, et que je dois aussi prier Dieu de leur accorder afin qu’il leur profite.

Esprit de vérité, placez-vous dans nos cœurs pour nous instruire et nous toucher ! Dissipez par votre divine lumière les ténèbres et les erreurs dans lesquelles les maximes, les exemples et les préjugés du monde ont pu nous retenir jusqu’à présent. En faisant luire à notre esprit la lumière de la vérité, faites-la aussi pénétrer dans nos cœurs, en sorte que nous ayons un éloignement fini et persévérant pour tout ce qui peut vous offenser et vous déplaire ; et que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honnête, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui est aimable, tout ce qui est d’édification et de bonne odeur, tout ce qui est vertueux, et tout ce qui est louable dans les mœurs, occupe désormais uniquement nos pensées, éclate dans toutes nos œuvres . (Philip. c. 4, v. 8.)