VII
En tout art, mais en musique plus qu’en nul autre, nous allons à un discours libre de toute entrave, à une forme non serve▶ qui ne saurait être prescrite, et qui ne puisse être imitée : celle qui convient à une œuvre, et à elle seule, parce qu’elle est le signe de l’émotion qui l’a fait naître. L’arabesque sonore enferme un poème, et ne peut ◀servir à en circonscrire aucun autre : elle en est le rythme réel. Là, toute fraude est impossible ; toute feinte, interdite. De même que l’harmonie naturelle révèle sans masque le génie sensible du musicien, l’arabesque sonore et son rythme libre expriment son esprit.