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704. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les brimades. » pp. 208-214

Mais, entre notre vie morale et intellectuelle et le don mathématique, il n’y a le plus souvent nul rapport.

705. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 348-356

C’étoit peu de se pénétrer de l’esprit des Institutions humaines, de les considérer dans le but qu’elles se proposent, d’en calculer les inconvéniens & l’utilité : il falloit interroger les Législateurs eux-mêmes, se mettre à leur place, développer ce qu’ils ne laissoient qu’entrevoir, analyser les divers rapports que les Loix ont entre elles & avec tout ce qui tient à l’homme, expliquer enfin les motifs de leur établissement.

706. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Préface » pp. -

Il n’y a aucun danger de confusion sous ce rapport.

707. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre premier. Que la Mythologie rapetissait la nature ; que les Anciens n’avaient point de Poésie proprement dite descriptive. »

Il y a dans l’homme un instinct qui le met en rapport avec les scènes de la nature.

708. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

Ils passent de corps en corps, s’alambiquent, s’élaborent, se travaillent, fermentent, se subtilisent dans leur rapport avec le vase où ils sont actuellement contenus. […] Furieux, de ses pas cachés dans ces déserts Leur narine inquiète interroge les airs, Par qui bientôt frappés de sa trace nouvelle, Ils volent à grands cris sur sa route fidèle. » La pensée suivante, pour le ton, fait songer à Pascal ; la brusquerie du début nous représente assez bien André en personne, causant : « L’homme juge toujours les choses par les rapports qu’elles ont avec lui. […] L’homme ne juge les choses que dans le rapport qu’elles ont avec lui.

709. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »

. — Maintenant parcourez la file des in-folios où se suivent de cinq ans en cinq ans les rapports des agents, hommes habiles et qui se préparent ainsi aux plus hauts emplois de l’Église, les abbés de Boisgelin, de Périgord, de Barrai, de Montesquiou ; à chaque instant, grâce à leurs sollicitations auprès des juges et du Conseil, grâce à l’autorité que donne à leurs plaintes le mécontentement de l’ordre puissant que l’on sent derrière eux, quelque affaire ecclésiastique est décidée dans le sens ecclésiastique ; quelque droit féodal est maintenu en faveur d’un chapitre ou d’un évêque ; quelque réclamation du public est rejetée102. […] Rapport de l’agence du clergé de 1775 à 1780, 31 et 34. — Id. […] Archives nationales, O1, 738 (Rapports faits au bureau général des dépenses de la maison du roi en mars 1780, par M. 

710. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Plus de rapports après tant d’intimité ! […] Ce que je sais sous ce rapport me vient presque d’instinct, d’inspiration, comme la poésie, et m’a suffi pour paraître convenablement partout. […] que les solitaires ont le cœur vulnérable, accoutumés qu’ils sont à peu de rapports avec le monde, mais à des relations qu’ils aiment et dont ils sont aimés !

711. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

Un rapport précédent avec les ministres et avec les princes et princesses de la famille impériale lui assurait des protections et des bénéfices. […] En annonçant au gouvernement français la perte que le monde venait de faire, le duc de Laval-Montmorency, ambassadeur du Roi Très-Chrétien près le Saint-Siège, écrivit : « Il ne faut aujourd’hui que célébrer cette mémoire honorée par les pleurs de Léon XII, par le silence des ennemis, enfin par la profonde douleur dont la ville est remplie, et par les regrets des étrangers et surtout de ceux qui, comme moi, ont eu le bonheur de connaître ce ministre, si agréable dans ses rapports politiques, et si attachant par le charme de son commerce particulier. » IX C’était le 24 janvier 1824. […] Les longs rapports qu’il avait eus dès sa jeunesse avec les hommes d’État de tous les gouvernements, à commencer par le prince régent, avec Canning, Stuart, Castlereagh, en Angleterre ; Talleyrand, Fouché, Napoléon, en France ; Gentz, Hiebluer, dans le Nord ; l’empereur Alexandre, de Maistre, en Russie ; Capo d’Istria, en Grèce ; Cimarosa, à Naples, le grand musicien, ami et successeur de Mozart, prédécesseur de Rossini ; Pozzo di Borgo, Decazes, sous la restauration ; Matthieu de Montmorency, le duc de Laval, Chateaubriand, Marcellus, dans l’ambassade de France à Rome ; Metternich et son école, en Autriche ; Hardenberg, en Prusse : lui avaient enseigné que le vrai christianisme se compose, sans acception, de ces idées générales qui, sans se formaliser pour ou contre tel ou tel dogme, généralisent le bien, la civilisation, la paix sous un nom commun, et font marcher le monde pacifié non dans l’étroit sentier des sectes, mais dans la large et libre voie du progrès incontesté sous toutes ces dénominations.

712. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427

Sir John Herschel a tenté, à l’exemple de Wollaston, de déterminer le rapport qui existe entre l’intensité de lumière d’une étoile et celle du Soleil. […] Ainsi la lumière que le Soleil nous envoie est à celle que nous recevons de α du Centaure dans le rapport de 22 000 millions à 1. En tenant compte de la distance, d’après la parallaxe adoptée pour cette étoile, il résulte des données précédentes que l’éclat absolu de α du Centaure est double de celui du Soleil (dans le rapport de 23 à 10).

713. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Max Daireaux La naissance d’un génie poétique est un accident heureux qui ne semble avoir que des rapports lointains avec la géographie. […] Il a fait rendre à la langue des sons qui n’avaient pas été entendus avant lui ; et, en saisissant de nouveaux rapports entre le monde physique et l’Homme, il a créé d’éternelles images. […] C’est une petite page délicieuse : Il y a quelques années, dans un rapport à l’Académie des Jeux floraux, le secrétaire, M. 

714. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »

On ne s’expliquerait pas qu’il y eût un rapport naturel et primitif entre un son et un état émotionnel de l’esprit. […] C’est que ce rapport entre le son et l’émotion résulte simplement d’associations d’idées, souvent fortuites à l’origine, et que l’hérédité a rendues indissolubles. […] Laissons donc à ce bien heureux Bellini la forme de ses morceaux de musique, usuelle chez les Italiens, ses crescendi qui suivent régulièrement le thème, ses tutties, ses cadences, et ses autres formules constantes contre lesquelles nous nous fâchons si violemment ; ce sont des formes fixes que l’Italien ne conçoit pas autrement, et qui, sous bien des rapports, ne sont pas du tout aussi regrettables.

715. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »

Si l’on combine cette conception avec la loi de Fechner sur le rapport proportionnel de la sensation à l’excitation, le lecteur comprendra peut-être que le calcul puisse être un jour appliqué à la psychologie ; quoique pour le moment, ajoute M.  […] Il est dû à la subordination des organes ; toutes les parties ont des rapports ; toutes agissent ensemble par le moyen du système nerveux. […] Tout ce que le physiologiste peut faire, c’est d’indiquer les rapports de cette forme de la conscience, avec les forces intérieures et les parties du système nerveux qui lui servent d’organes.

716. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »

Scherer s’est, lui aussi, lamenté sur « la déformation de la langue française », mais la langue française, de son côté, n’a pas toujours eu à se louer de ses rapports avec M.  […] Nous sommes habitués à lier certains sons à certains sens et à croire qu’il y a entre eux un rapport nécessaire. […] Quoi qu’il en soit, voici quelques-unes des explications que se donne à cette heure le peuple, des mots qu’il ne comprend pas : Voix de Centaure (Stentor) Cresson à la noix (Alénois, ollenois, orlenois, orléanais) Dernier adieu (Denier à Dieu) Souguenille (Souquenille) Soupoudrer (Saupoudrer) Trois-pieds (Trépied) Ruelle de veau (Rouelle) Semouille (Semoule) Tête d’oreiller (Taie) Bien découpé (Découplé) Écharpe (Echarde) Cette dernière mutation est due à écharper, verbe qui n’a aucun rapport de sens, ni d’origine, avec écharpe ; mais il en a avec charpie, avec l’idée de déchirer (carpire), par conséquent blesser.

717. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155

Cette nullité, cette simplification et ce grossissement du fond, sont unis aux propriétés caractéristiques de la forme non par des relations de causes à effets ou d’effets à cause, mais par un rapport indissoluble qui permet de considérer ces deux ordres de faits comme résultant à la fois d’une cause unique. […] De même, c’est grâce à ce rapport lointain entre l’image et l’idée que M.  […] L’alliance des mots et des idées est telle que tout organe pensant doit être en rapport immédiat avec tout organe verbal ; c’est là une relation non de masses, mais de cellules (Voir Kussmaul, op. cit.

718. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Villemain » pp. 1-41

Ce sera même une succession d’événements, car ces rapports annuels de 1846 à 1856, « que les conseils bienveillants de quelques amis des lettres ont engagé l’auteur à réimprimer », comme il nous le dit dans sa préface, ont tous plus ou moins produit leur effet à leur date quand ils furent lus en séance publique d’Académie, — ce genre de solennité dont nous sommes friands encore par un reste de nos anciennes mœurs. […] Laissons le bric-à-brac littéraire qui se cogne et retentit dans ses rapports de secrétaire d’académie ; laissons les airs de connaisseur qu’il doit à sa fonction officielle, et demandons-nous nettement ce qu’il veut quand, à propos de Prix, il construit des phrases de cet amphigouri, transparent pourtant : « Évidemment, — dit-il, — aux fortes études d’antiquités, de philosophie et d’histoire, fut toujours liée la maturité (une maturité liée, par parenthèse, n’est pas excessivement académique), et elle n’aurait de déclin nécessaire que par l’oubli de ce qui a fait sa force. […] En effet, lorsque la faute de grammaire ou d’intelligibilité n’est pas dans la langue de Villemain ; quand il a le hasard d’une pureté dont il semble avoir la recherche, il traîne toujours je ne sais quelle glaise visqueuse autour de sa pensée, et il nous empêtre dans des phrases de ce terne et de cette lourdeur : « La pensée toute française — dit-il au commencement d’un de ses rapports — qui, pour susciter d’éloquents travaux sur notre histoire, a réservé au talent une sorte de majorat annuellement électif, reçoit de nouveau la destination que lui avait indiquée dès les premiers jours le suffrage public. » On n’a jamais attendu en se travaillant davantage une éloquence qui ne veut pas venir !

719. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Ce qui confirma tous les soupçons, c’est que le rapport de M. Portalis fut le seul des rapports des présidents des jurys d’agrégation qui ne fut pas publié. […] Guizot fut chargé du rapport et recommanda chaleureusement son jeune ami aux suffrages de l’Académie. […] Le rapport très élogieux de M.  […] Le rapport de M. 

720. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Son illustre compatriote, Silvio Pellico, bien qu’il présente avec lui quelques rapports, n’a rien donné qui soit de nature à être noté à cette place. […] Voilà pourquoi enfin cette époque tout entière, du moins sous le rapport dont je m’occupe, doit être jugée d’après un même principe. […] Ses lectures sont en rapport avec ces habitudes et les fortifient. […] Il vient à aimer, et, sous ce rapport, il paraît se distinguer du jeune homme de Ballanche ; mais s’il n’est pas encore aussi glacé que lui, combien il reste tiède ! […] Sous beaucoup de rapports, il a sacrifié aux tendances mélancoliques ; il leur a donné place dans ses œuvres tantôt en son nom, tantôt sous des formes plus ou moins fantaisistes.

721. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Son seul tort est, à mon avis, de considérer la littérature ainsi qu’une chose morte ou plutôt immuable, sans aucun rapport avec les civilisations qui se succèdent et les mœurs qui se transforment. […] Cette poésie présente d’étroits rapports avec notre époque, avec la société où nous vivons. […] La qualité d’un ouvrage n’a aucun rapport avec le sujet traité par l’artiste, et elle ne vaut que par la somme de frissons, de sentiments et de vie que le poète a su y enfermer. […] Je le crois merveilleusement doué sous le rapport sensoriel. […] L’essentiel est de concevoir les choses dans leur rapport réel et mathématique.

722. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

. — Ensemble de ses caractères et de ses rapports avec la sensation. — L’image est le substitut de la sensation. […] À quatre heures de l’après-midi, la même vision se reproduisit… À six heures, je distinguai plusieurs figures qui n’avaient aucun rapport avec la première… Le lendemain, la figure de mort disparut ; elle fut remplacée par d’autres figures représentant parfois des amis, le plus souvent des étrangers… Ces visions étaient aussi claires et aussi distinctes dans la solitude qu’en compagnie, le jour que la nuit, dans les rues que dans ma maison ; elles étaient seulement moins fréquentes quand fêtais chez les autres. » C’étaient des hommes et des femmes qui marchaient d’un air affairé, puis des gens à cheval, des chiens, des oiseaux ; il n’y avait rien de particulier dans leurs regards, leurs tailles, leurs habillements ; « seulement ces figures paraissaient un peu plus pâles que d’ordinaire40 ». […] Je restai préoccupé de cette conversation, et il me vint à la pensée que mon maréchal des logis pourrait bien faire un rapport contre moi au ministre de la guerre. […] Le lendemain, le maréchal des logis lui dit qu’il fera un rapport au lieutenant sur ce retard. — Le 2 août, il est « un peu triste, sans être malade ».

723. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

Elle me convenait autant par son caractère que sous tout autre rapport, et je dois ajouter qu’elle ne me plaisait pas médiocrement. […] Et c’est ainsi que, par une étrange rencontre, ce divin auteur qui devait aussi faire, un jour, mes plus chères délices, venait, une seconde fois, se placer sous ma main, grâce à un autre ami véritable, semblable sous bien des rapports à ce cher d’Acunha que j’avais tant aimé, mais beaucoup plus savant et plus instruit que ce dernier. […] Nous allons nous en servir librement : cependant, sous beaucoup de rapports, j’en ai plus qu’eux dans ma mémoire. […] Il ne faut pas juger ces rapports comme on les aurait jugés en France ; en fait de mœurs conjugales le pays des sigisbés absout tout.

724. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

En saisissant peu à peu ce système par toutes ses branches dans une lecture plus réfléchie, je m’arrêtai pourtant moins d’abord à l’examen direct de cette doctrine, qu’à son rapport avec le caractère de celui dont elle portait le nom, et sur le portrait que vous m’aviez fait de lui, ce rapport me parut si frappant, que je ne pus refuser mon assentiment à son évidence. […] Par une vie de devoirs chéris, d’affections saines, où le premier amour même conserve sa place légitime, Julie réalise la restauration des rapports naturels dans la forme que comporte l’état civil. […] Ajoutons à cette disposition la sensibilité débordante de Rousseau : pour elle, tout prend un sens, tout acquiert de la valeur ; toutes les bagatelles ou les vulgarités de la vie domestique et des rapports familiers deviennent la représentation symbolique du drame pathétique qui se joue en son cœur.

725. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Mais il suffit de connaître un peu à fond l’Allemagne et ses tristes défectuosités artistiques, et de connaître en même temps Wagner qui sous tant de rapports fut l’artiste le moins allemand qu’on puisse rêver, pour se dire que cela doit avoir été pour lui la délivrance d’un vrai cauchemar, de pouvoir créer une œuvre sans se préoccuper de cet excellent peuple ! […] Sous plus d’un rapport la situation rappelait singulièrement celle du drame. […] Il n’en ressortirait du reste aucun principe nouveau, et mon but est pleinement atteint si j’ai fait saisir au lecteur le caractère de la langue dans Tristan, et surtout, le merveilleux agencement des rapports réciproques entre musique et paroles. […] Combien différents sont les rapports entre musique et paroles dans Tristan !

726. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Du reste, quoi que la crédulité en ait dit ou pensé, ce phénomène des trépieds et des tables est sans rapport aucun, c’est là que nous voulons en venir, avec l’inspiration des poètes, inspiration toute directe. […] Il y a un profond rapport entre le Cantique des Cantiques et l’Apocalypse ; l’un et l’autre sont des explosions de virginité amoncelée. […] Autre rapport, non moins digne d’attention, entre Jean et Daniel. […] Si l’on veut un autre rapport, elle est l’indéfini de cet infini.

727. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — I. » pp. 80-97

C’est ce qui a fait dire de lui à Montaigne, assez pareil de nature, et qui était si bien fait pour l’apprécier et le comprendre (il parle en cet endroit des historiens simples, qui ramassent tout ce qui vient à leur connaissance, et qui enregistrent à la bonne foi toutes choses sans choix et sans triage) : Tel est entre autres, pour exemple, le bon Froissart qui a marché, en son entreprise, d’une si franche naïveté qu’ayant fait une faute, il ne craint aucunement de la reconnoître et corriger en l’endroit où il en a été averti, et qui nous représente la diversité même des bruits qui couroient et les différents rapports qu’on lui faisoit : c’est la matière de l’histoire nue et informe ; chacun en peut faire son profit autant qu’il a d’entendement. […] Mais celui des Anglais qui lui rend le plus bel hommage, c’est un génie facile, un peintre au large et courant pinceau, qui n’est pas sans de grands rapports de parenté avec lui, Walter Scott, en ses Puritains d’Écosse.

728. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234

. — Cet article sur Maucroix a été renvoyé au mercredi parce que Le Moniteur du lundi 12 juin avait publié mon rapport sur les primes à décerner aux ouvrages dramatiques. (Voir ce rapport dans l’Appendice à la fin du volume.)

729. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — II » pp. 39-56

Quel rapport y a-t-il entre ce qui se pratique et ce qui est établi par vos constitutions que j’ai entre les mains ? […] Mais ce qui frappe surtout dans la lettre de La Monnoye, c’est son peu de rapport et de concordance avec l’assertion si formelle de Saint-Simon.

730. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Journal de la santé du roi Louis XIV »

Je ne sais s’il y a un rapport exact à établir entre ces deux ordres de faits dont l’un survécut si fort à l’autre. […] Daremberg, dans un article des Débats sur le Journal de la santé de Louis XIV (6 décembre 1862), a exprimé la conviction que ce vertige auquel était sujet le grand roi n’avait de rapport ni avec l’apoplexie ni avec aucune menace d’épilepsie, mais que c’était purement et simplement un vertige stomacal, c’est-à-dire tenant aux surcharges de l’estomac, un vertige nerveux analogue à celui que produit le mouvement d’un bateau sur mer, le tournoiement de la valse, etc, ; en un mot, un malaise plus incommode que menaçant.

731. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise par M. Taine. »

Cet homme qu’on croirait si absolu quand on le lit est le plus doux, le plus aimable et le plus tolérant dans les rapports de la vie, même de la vie littéraire, celui de tous les auteurs qui accepte le mieux la contradiction directe et à bout portant, je parle de celle qui est loyale et non hypocrite. […] Il a causé, disserté, avec des amis de son âge, avec des artistes, des médecins ; il a échangé, dans de longues conversations à deux, des vues infinies sur le fond des choses, sur les problèmes qui saisissent et occupent de jeunes et hautes intelligences : il n’a pas assez vu les hommes eux-mêmes des diverses générations, des diverses écoles et des régimes contraires, et ne s’est pas rendu compte, avant tout, du rapport et de la distance des livres ou des idées aux personnes vivantes et aux auteurs tout les premiers.

732. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Legkzinska »

Chaque nom, dans le rapport, était suivi d’un signalement, d’une note marquant les avantages et les inconvénients. […] La marquise de Prie, qui gouvernait le duc de Bourbon, ne se tenant pas pour satisfaite, dépêcha en Allemagne un explorateur ad hoc qui, sous le titre de chevalier de Méré, fit une véritable tournée matrimoniale et rédigea un rapport qui doit exister aux Affaires étrangères.

733. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. (Suite et fin.) »

Ces rapports, à la longue, sont de plus en plus exacts et rigoureux. […] La Grèce peut ainsi séparer ses habitants les uns des autres par des limites naturelles ; mais en même temps ces rapprochements et ces contrastes, en mettant en rapports fréquents les pâtres des montagnes, les agriculteurs des vallées et les marins du rivage, ont l’avantage de multiplier les échanges et les idées, et de provoquer l’activité humaine dans les directions les plus opposées.

734. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »

Enfin, pour ne rien négliger de ce qui pouvait avoir rapport au militaire, l’impératrice fonda près de Vienne un collège où la jeune noblesse était instruite dans tous les arts qui ont rapport à la guerre ; elle attira d’habiles professeurs de géométrie, de fortification, de géographie et d’histoire, qui formèrent des sujets capables, ce qui devint une pépinière d’officiers pour son armée.

735. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) »

Lefebvre) s’offrait à nous par des rapports tout différents ; avec elle la paix, une paix solide, permanente, était possible ; « mais elle ne l’était qu’à une condition : c’était que, désavouant les principes du Directoire, propagateur et créateur de républiques succursales, nous sortirions des voies où nous avait imprudemment engagés le traité de Campo-Formio. » Pour sortir de cette voie, pour pacifier véritablement l’Autriche, pour la désintéresser et nous rattacher, que fallait-il ? […] Il débuta, dans ses rapports avec l’Europe, par lui imposer le traité de Lunéville, qui était un droit créé par la victoire, mais non un acte de conciliation et de durée : cette première transaction décida de toute la vie du premier Consul.

736. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre II. L’éloquence politique »

On peut rattacher encore à l’éloquence politique ce que l’on pourrait appeler l’éloquence administrative : les discours, les rapports, par lesquels des avocats généraux ou présidents de Parlement, des intendants, des ministres indiquent des abus, tracent des plans de gouvernement, s’associent selon le caractère de leurs emplois à la direction des affaires publiques. […] Formé à l’école des Montagnards, il continua leurs traditions : mais un juste instinct l’avertit de condenser le verbiage de la tribune, et de se régler plutôt sur la nette concision des rapports et la fermeté saisissante des proclamations, où certains Jacobins avaient donné de curieux modèles d’éloquence administrative ou militaire.

737. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »

J’entends par ces idées tous les rapports de l’homme avec ses semblables et avec Dieu, selon l’état des sociétés et selon les religions. […] Il est vif, naturel ; il saisit finement un assez grand nombre de rapports et de vérités subalternes ; mais il manque d’élévation et de profondeur.

738. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56

Encore les accueillent-ils comme agencement du ménage, choses de rapport, espoir de gain, cartes nouvelles au jeu de la fortune. […] Sabatier, doyen de la Faculté des sciences de Montpellier : « Les centres cérébraux psychiques concentrés sont des accumulateurs du psychique diffus répandu dans l’Univers, et qui leur parvient par le canal des nerfs périphériques, par les organes des sens et les cordons nerveux qui les rattachent au centre cérébral8. » La démonstration semble ainsi faite, comme le dit Myers, qu’il existe, autour de nous, un univers spirituel, en rapport étroit avec l’univers matériel.

739. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Droz. » pp. 165-184

Dans cet Essai sur l’art oratoire, il est disciple de Blair : dans les autres discours de cette date, il semble être en philosophie disciple de Condillac, de Garat, des maîtres du jour ; mais, à je ne sais quoi d’affectueux et de pur, à ce que les Anglais appellent feeling, on sent que, pour peu qu’il se développe, il aura bien plus de rapports d’affinité avec ces compatriotes de Blair, les Stewart, les Fergusson, les Beattie, avec cette école morale, économique, tour à tour occupée de l’utile et du beau, à la fois philosophique et religieuse. […] Ainsi Droz fera de tout temps ; il essaie de rapprocher et de concilier tant qu’il peut ; il est plus enclin à saisir les rapports qui unissent les hommes, que les oppositions qui les séparent.

740. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219

Il a, en ce sens, bien du rapport avec Voltaire, avec qui il partage l’honneur d’être peut-être l’homme le plus spirituel de son temps ; je prends le mot esprit avec l’idée de source et de jet perpétuel. […] Dans les intervalles où je souffrais moins, je lisais Grandisson, et en combien de choses n’ai-je pas trouvé un juste rapport entre Grandisson et mon fils !

741. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493

Et Cavois répond : Je n’en suis pas surpris, il aime les beaux-arts ; Un homme tel que vous doit fixer ses regards : Sous ce rapport du moins il prouve qu’il est juste. […] Quand il s’agissait de faire une notice sur le Tartuffe, c’était à lui le premier qu’on s’adressait ; quand il s’agissait d’élever une statue en l’honneur de Molière, c’était lui que la Chambre des pairs (dont il faisait partie dans les dernières années) chargeait du rapport ; c’était lui encore que l’Académie française, dont Molière n’était pas, chargeait du discours de réparation et d’hommage pour la cérémonie d’inauguration.

742. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M. Mérimée » pp. 371-388

Allemands dans ses États pour donner réveil à l’industrie ; il envoyait de jeunes gentilshommes étudier en Allemagne, en France, en Angleterre ; il combattait l’ivrognerie, ce vice national, en attribuant au gouvernement le monopole de l’eau-de-vie ; il touchait par des règlements nouveaux à la condition des serfs et à leurs rapports avec les maîtres. […] D’ailleurs il y a du rapport jusqu’à la fin, et don José, après avoir tué sa maîtresse, l’ensevelit dans la gorge de la montagne presque aussi pieusement que Des Grieux ensevelit la sienne dans le sable du désert.

743. (1912) Le vers libre pp. 5-41

La poésie traditionnelle a créé une foule de rapports constants, qui sont justement de par là-même, tantôt exacts, tantôt trop accusés, et deviennent brutaux et tyranniques. […] Nous avons souvent rimé par des mots consonants semblablement mais à voyelles finales différentes : « Jules Romains tendrait à codifier qu’il faut mettre à la place de la rime un rapport de sonorité plus inédit, plus frais, plus approprié aux circonstances métriques. » C’est dire, en somme, qu’il suffit de suggérer la rime pour qu’elle existe, et cela est vrai ; les poèmes libres en offrent de nombreux exemples.

744. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Vigny »

… Quel rapport, direz-vous, existe-t-il entre Pascal, — le mâle Pascal, mâle jusqu’à la monstruosité, — janséniste, misanthrope, lycanthrope, génie effaré et terrible, et Vigny, femme par la pitié, grâce par le génie ; Vigny de la « Tour d’ivoire », sur lequel on exécute, quand on en parle, la symphonie en blanc majeur de Théophile Gautier ; Vigny, albâtre et albatros, qu’on pourrait très bien faire seigneur de Cinq-Cygnes, car il en entre certainement plus de cinq dans la composition de sa personne et de sa Muse… Quel rapport ?

745. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »

Tout ce qui s’oriente vers le passé est mort-né : aussi, son rêve, sans rapport avec la réalité présente, demeure-t-il infécond. […] Alors qu’en divers pays, quelques artistes de génie en qui vibrait le souffle de l’esprit nouveau, s’épanouissaient au grand air et à la lumière, refusant d’admettre pour l’art un soleil spécial, d’une autre nature que celui qui nous éclaire, et une atmosphère sans rapport avec celle qui nous nourrit, alors que l’art se replongeait à nouveau dans la vie, les néo-Primitifs s’étouffaient sous mille préjugés moraux, abîmés dans la rêverie, dépourvus de toute saine notion d’ensemble et de nature, fermaient les yeux à tout ce que leur présentait le monde, et croyaient « sublimer » la réalité en la trahissant sans relâche.

746. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »

Un vieux magistrat de province, sceptique, positif, et qui donnerait pour une poularde l’infini, le fini et leur rapport, m’a répété que tout le monde était sous le charme. « Quand ce diable d’homme nous disait : « Voyez-vous ?  […] « Il y a ce rapport entre ce qui est nous et ce qui se passe en nous, que ce qui se passe en nous ne subsiste que par nous, tandis que nous pourrions subsister sans lui.

747. (1895) Hommes et livres

Mais comment s’établissent les rapports de la volonté et des passions ? […] Hier encore, l’exact et scrupuleux historien des rapports de Philippe V et de la cour de France, M.  […] Si l’on veut savoir ce que ces petites cours d’Italie recélaient de gueuserie sous leur orgueil, il faut lire, dans les lettres d’Alberoni, l’histoire de ses rapports financiers avec l’État de Parme. […] Elle appelle la raison, non la conscience, à juger les actions : elle présente les caractères dans leur rapport au vrai. […] Car si l’on ne veut qu’expliquer les devoirs d’un état sans les présenter dans leur rapport avec les sentiments des hommes, on ne peut faire qu’un dialogue moral et non un drame.

748. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Sur le Louis XVI de M. Amédée Renée » pp. 339-344

Quelques historiens, empiétant un peu au-delà, et considérant les premiers actes de l’Assemblée, ses premiers rapports avec le roi, ont essayé de déterminer le point précis, passé lequel la Révolution, selon eux, n’était plus possible à diriger, et où, la force des choses remportant décidément, l’on n’avait plus devant soi qu’un vaste torrent aveugle.

749. (1874) Premiers lundis. Tome I « Fenimore Cooper : Le Corsaire Rouge »

Personne mieux que lui n’a compris l’Océan, ses murmures et ses teintes, son calme et ses tempêtes ; personne n’a eu le sentiment aussi vif et aussi vrai d’un navire et de ses rapports sympathiques avec l’équipage.

750. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre premier. De l’invention dans les sujets particuliers »

La valeur de chaque scène, de chaque mot vient de son rapport direct au type idéal qu’avait conçu Molière et sur lequel il dessinait le personnage.

751. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les legs de l’exposition philosophie de la danse »

Ils traduisent aux yeux, avec une clarté saisissante, les rapports sociaux des deux sexes dans l’Orient et dans l’Occident.

752. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »

Cette racine inusitée n’en a pas moins fructifié : elle a donné stéréotomie, stéréoscope, stéréotypie, mots élégants et qui ont le mérite de prouver qu’il ne peut y avoir aucun rapport rationnel entre la signification et l’étymologie.

753. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Hernani » (1830) »

Ce n’est pas que ce drame puisse en rien mériter le beau nom d’art nouveau, de poésie nouvelle, loin de là, mais c’est que le principe de la liberté, en littérature, vient de faire un pas ; c’est qu’un progrès vient de s’accomplir, non dans l’art, ce drame est trop peu de chose, mais dans le public ; c’est que, sous ce rapport du moins, une partie des pronostics hasardés plus haut viennent de se réaliser.

754. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VI. Des dictionnaires Historiques » pp. 220-228

Ce n’est pas que l’auteur ne se fût donné beaucoup de peine pour compiler tout ce qui pouvoit avoir rapport à son but ; mais il manquoit d’ordre & de critique.

755. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »

Par le second j’exprime son rapport aux personnes, les sentiments qu’il leur inspire, ou peut, ou doit leur inspirer, — sa valeur.

756. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

Ces vérités paraîtront communes, mais elles sont à l’ordre du jour, et, parmi les grands intérêts auxquels je crois qu’elles se rattachent, il en est un qui méritera l’attention des législateurs : c’est qu’il ne faut pas dénaturer le caractère national, il ne faut pas ensauvager les mœurs d’un peuple qui a été jusqu’ici doux, juste, humain, sensible, et qui, sous ce rapport, est sans doute fort bien comme il est. […] Cours public et discours politique, il rédigeait le tout comme un rapport, il couvrait des pages entières d’une écriture serrée, minutieuse, distincte, des pages écrites jusqu’au bord, sans marge, et pleines comme sa vie. […] Or, voici en quels termes, dignes de mémoire, il s’exprimait le 18 nivôse an iii (7 janvier 1795), à l’occasion du rapport fait par Courtois au nom de la commission chargée d’examiner les papiers de Robespierre : « Un tempérament bilieux, écrivait Daunou, un esprit étroit, une âme jalouse, un caractère opiniâtre, avaient prédestiné Robespierre à de grands crimes. […] Je ne conseillerais jamais à un homme de style et de goût littéraire de faire trop de rapports et de ne jamais choisir ses sujets. […] On y admire, à la réflexion, la rare puissance qu’il a fallu pour rassembler, pour coordonner et maintenir tant de faits et de rapports divers si prudemment et si nettement exprimés, sans que la plume ou le compas (je ne sais comment dire) ait dévié ni fléchi un seul instant durant tout ce long travail.

757. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Il a raison, lorsqu’il dit qu’il n’y a « ni moralité ni intérêt dramatique au théâtre, sans un secret rapport du sujet dramatique à nous ». […] Non seulement il faut que les personnages soient individuels à la fois et généraux, mais, il faut encore, et pour l’être, qu’ils soient de leur condition : je veux dire qu’il faut qu’il y ait dans leurs ridicules et leurs vices un rapport évident et un rapport constant avec leur fortune et leur condition. […] et que cela est bien plus près de Rodogune, — sous ce rapport au moins, — que des premiers chefs-d’œuvre de Racine, de son Andromaque ou de sa Bérénice ! […] Elle n’a pas non plus empêché les conditions sociales de changer de rapports, la noblesse de s’appauvrir, le tiers-état de s’enrichir, l’homme d’argent ou l’écrivain de devenir des personnages. […] Là est sa faiblesse, et comme nous le verrons, son infériorité par rapport, je ne dis pas, Messieurs, à Corneille ou à Racine, mais à Voltaire.

758. (1891) Esquisses contemporaines

Ce rapport, à sa date, est remarquable ; Mlle Berthe Vadier à bien fait de le recueillir26. […] Amiel, sous ce rapport, est au niveau des plus grands. […] L’exemple de Scherer est-il concluant sous ce rapport ? […] Le premier touchait aux rapports essentiels et permanents du monde et de l’Église, de la certitude chrétienne et de la certitude naturelle ; celui-ci touche, au sein de l’Église, aux rapports occasionnels et transitoires de deux écoles et de deux conceptions différentes de l’autorité religieuse. […] Seul il a connu le Père avec lequel il est dans un rapport unique.

759. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 3. Causes générales de diversité littéraire. »

Ses formes même apparaissent, se développent, se dessèchent, et se dissolvent, selon leur rapport à l’état intime de la société ou du groupe de la société qu’il s’agit de manifester : en sorte que, par les genres mêmes qui prévalent, la littérature exprime toutes les modifications de l’esprit français.

760. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Jean Lahor (Henri Cazalis). »

Si l’imagination poétique consiste essentiellement à découvrir et à exprimer les rapports et les correspondances secrètes entre les choses, on peut dire que le panthéisme est la poésie même, puisqu’il établit l’universelle parenté des êtres.

761. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Desbordes-Valmore, Marceline (1786-1859) »

Sainte-Beuve Elle et lui, Lamartine et Madame Valmore ont de grands rapports d’instincts et de génie naturel : ce n’est point par simple rencontre, par pure et vague bienveillance, que l’illustre élégiaque a fait les premiers pas au-devant de la pauvre plaintive ; toute proportion gardée de force et de sexe, ils sont l’un et l’autre de la même famille de poètes.

762. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

Le théâtre français contemporain était bien éloigné d’égaler sous ce rapport les Italiens.

763. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »

En rapprochant, sur la foi d’une hypothèse d’ailleurs, la vibration nerveuse de la sensation, il pose les premières bases d’une explication nouvelle du rapport physique et du moral, qui consiste à tout réduire, en dernière analyse, à l’association d’un état de conscience et d’un mouvement ; nous la verrons se produire dans la deuxième période de notre Ecole.

764. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre X. Suite du Prêtre. — La Sibylle. — Joad. — Parallèle de Virgile et de Racine. »

La cour de Louis XIV, en lui donnant la majesté des formes et en épurant son langage, lui fut peut-être nuisible sous d’autres rapports ; elle l’éloigna trop des champs et de la nature.

765. (1890) Nouvelles questions de critique

Au milieu de ses « notes » elle perd le sentiment des ensembles, au milieu de ses « documents » le sentiment des rapports, et finalement le sentiment de l’art. […] Car, si l’on peut étudier les sujets en eux-mêmes et pour eux-mêmes, on peut aussi les étudier dans les rapports qu’ils soutiennent avec d’autres sujets. […] Les animaux y sont classés d’après les rapports d’utilité ou de familiarité qu’ils ont avec l’homme. […] Parce qu’il fut un grand artiste de mots, quelques-uns des rapports les plus cachés du langage et de la pensée se sont quelquefois révélés à Hugo. […] Aussi bien, sous ce rapport, les titres qu’on préfère dans l’école décadente sont-ils assez caractéristiques : Romances sans paroles, de M. 

766. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Aussi bien, dans un système décoratif que nous connaissons mal, mais qui ne devait pas laisser d’avoir quelques rapports, plus de rapports peut-être avec celui du décor simultané qu’avec celui du décor successif les Grecs n’ont-ils pas écrit des tragédies dont le système dramatique est à coup sûr plus voisin de celui de Racine que de celui de Shakspeare ? […] Et je ne doute pas enfin qu’il ne convienne que celui-là serait cruellement désappointé, qui voudrait lier avec Hardy des rapports plus étroits, une connaissance plus intime, un commerce plus familier. […] C’est une question souvent agitée que celle de la « philosophie » de Pascal et de ses rapports — comme aussi celle des rapports personnels du futur auteur des Provinciales — avec Descartes et la philosophie de Descartes. […] Elles ont plus de rapports avec le Fils naturel qu’avec Adrienne Lecouvreur, ou avec l’Ami des femmes qu’avec Mademoiselle de Belle-Isle. […] Attache-toi à la nature des choses et des actions ; à tes rapports avec ton semblable, à l’influence de ta conduite sur ton utilité particulière et sur le bien général.

767. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

Sainte-Beuve a fait un étrange rapport sur les ouvrages à ne pas couronner. […] Sous ce rapport, il faut convenir que nos voisins les Anglais et les Allemands sont plus favorisés que nous. […] Il y avait plus dans cet amitié, de camaraderie littéraire et de rapports mondains que de véritable amitié. […] Quand le romancier a ses principaux caractères trouvés et bien définis, il voit d’ensemble leurs rapports : c’est l’action générale. […] L’action générale, c’est donc les grands rapports entre les caractères ; pour expliquer ces rapports on entre dans les détails, on s’occupe de l’intrigue.

768. (1901) Figures et caractères

Ses préceptes touchent l’âme et la chair en leurs rapports les plus intimes. […] N’avait-il pas embelli son imagination des plus belles pensées humaines et joué à les agencer en rapports nouveaux ? […] Les rapports entre nations sont sujets à des malentendus et à des disputes. […] Il y a là un rapport qui n’est que suggéré et dont il faut rétablir la liaison. […] Le hiatus rapprocha les uns des autres des mots sans rapport entre eux depuis longtemps.

769. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »

Nous avons beau ne pas spéculer sur leur essence et leur origine, nous sentons qu’elles ont un rapport entre elles, étant réclamées de nous par notre entourage immédiat, ou par l’entourage de cet entourage, et ainsi de suite jusqu’à la limite extrême, qui serait la société. […] En général aussi, l’angoisse morale est une perturbation des rapports entre ce moi social et le moi individuel. […] Mais point n’est besoin de recourir à une métaphysique pour déterminer le rapport de cette pression à cette aspiration. […] De fait, entre la morale antique et le christianisme on trouverait un rapport du même genre que celui de l’ancienne mathématique à la nôtre. […] Bref, l’égalité peut porter sur un rapport et devenir une proportion.

770. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

On avait peine dans le sérail à croire le rapport de ce conjuré ; toutefois, comme la chose était trop importante pour en négliger l’avis, et que la reine et les eunuques, que la conjuration regardait, croyaient à tout moment qu’on les venait mettre en pièces, le roi se laissa pousser à faire mourir le lendemain matin tout ce nombre d’assassins, sans autre forme de procès. […] La porte est de quelque douze pieds de large, fermée de deux valves ou battants revêtus de lames d’argent massif couvertes de larges pièces de rapport à jour, ciselé et doré, fort massives. […] Ces palais sont peints, dorés et azurés partout, excepté où les plafonds sont de rapport et où la boiserie est de senteur. […] La cour s’y dévoile avec un magique intérêt ; lisez: Les eunuques s’étant présentés au logis des ministres, comme venant de la part de Sa Majesté, les obligèrent de sortir de l’appartement de leurs femmes, et alors ils les informèrent également tous deux de la mort d’Abas II (A’bbâs), et leur en firent un rapport assez exact, qui était que le jour précédent, vers le soir, après que ces ministres se furent retirés, ce monarque avait mangé de bon appétit des confitures que ses femmes lui avaient apprêtées ; ensuite de quoi il avait paru se porter mieux qu’à l’ordinaire, jusque sur les neuf heures du soir, qu’il était tout à coup tombé en pâmoison ; qu’eux y étaient accourus, et l’avaient mis sur son lit ; qu’il était revenu à soi sur les onze heures, mais avec quelque altération de sa raison ; que sa douleur après cela s’était augmentée, et que deux remèdes réitérés qu’il avait pris par l’ordonnance des médecins ne l’avaient point soulagé ; que, vers les deux heures après minuit, la violence de son mal sembla s’être un peu apaisée, mais qu’elle l’avait ressaisi sur les trois heures et lui avait causé une frénésie demi-heure durant ; qu’une autre demi-heure il avait joui de quelque repos ; mais que, enfin, vers les quatre heures, ses yeux, par de tristes roulements, avaient fait connaître les approches de sa mort ; qu’en même temps, il avait rendu l’esprit sans autre agitation, et l’on peut dire sans s’être senti mourir. […] Ce dernier mot a’ththâr n’a aucun rapport avec l’huile, à moins qu’on n’entende l’huile essentielle, odoriférante.

771. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

Ce rapport, juste et délicat, se trouvera plus vrai encore pour Kitty Bell, pour Mlle de Coigny et Mme de Saint-Aignan, ces sœurs humaines d’Éloa, à mesure que nous avancerons dans les dédales d’ivoire que le père de Stello aime à construire et où il dispose ses blanches figures. […] « 14 mars 1828. » Quelques mois après, lorsque j’eus publié mon Tableau de la Poésie française au xvie  siècle et mon Choix de Ronsard dont les inventions et les innovations rhythmiques m’avaient paru avoir plus d’un rapport avec celles de la jeune école, héritière d’André Chénier, De Vigny, nommé à plus d’une reprise dans ces volumes, m’écrivait : « Bellefontaine, 3 août 1828. […] Je suis presque avec vous tous ; bientôt j’y serai mieux encore. » Avec vous tous, cela indiquait précisément ce commencement d’union plus étroite et ces rapports plus fréquents où De Vigny, plus tard, affectait de ne voir que des rencontres rares et légères.

772. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128

La capitale d’une nation exerce sur les membres une puissance d’initiative, d’entraînement et de résolution, en rapport avec les sens plus énergiques dont la tête est le siège dans la nation comme dans l’individu. […] Cet abbé Lothringer, que la reine refusa obstinément d’entendre parce qu’il était à ses yeux schismatique, ne fut, selon l’abbé Lambert et selon d’autres documents de l’époque, qu’un intrigant sacré et intéressé, cherchant des prétextes de célébrité dans son obsession autour des victimes, et exploitant, sous la Restauration, les rapports mensongers qu’il prétendait avoir eus avec la reine. […] Quelques jours après l’apparition des Girondins, ce prince, que je ne voyais pas, mais avec qui j’avais quelques rapports indirects, me fit dire par M. 

773. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »

Une froideur qui ne se réchauffa plus jamais glaça les rapports de la mère et de la fille. […] L’on voyait, dans sa manière de saluer et de remercier pour les applaudissements qu’elle recevait, une sorte de naturel qui relevait l’éclat de la situation extraordinaire dans laquelle elle se trouvait ; elle donnait à la fois l’idée d’une prêtresse d’Apollon qui s’avançait vers le temple du Soleil et d’une femme parfaitement simple dans les rapports habituels de la vie ; enfin, tous ses mouvements avaient un charme qui excitait l’intérêt et la curiosité, l’étonnement et l’affection. » XVIII La célébrité de mademoiselle Necker, qui aurait effrayé les hommes supérieurs qui cherchent dans une femme une épouse et non une émule de gloire, éblouissait les hommes médiocres ; ils se flattaient de donner leur nom à une femme qui ajouterait à ce nom le lustre du génie ; ils s’imaginaient qu’un reflet futur de cette gloire rejaillirait sur leur propre médiocrité ; ils oubliaient qu’un homme ordinaire n’est jamais que l’ombre de cet éclat emprunté, que le mari d’une femme célèbre n’a plus même pour abriter sa vie intérieure l’obscurité de son foyer domestique. […] Il ne fut troublé que plus tard par des séparations de fortune dans l’intérêt des enfants, séparations de biens qui amenèrent des séparations de personnes ; mais, quoique relâchés et peu intimes, les rapports entre deux époux si disproportionnés de nature, d’âge et d’opinion, conservèrent toujours la décence, cette seule vertu que le monde avait le droit de demander alors à ces unions de convenance.

774. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »

. — Son frère Xavier de Maistre (1763-1852) a écrit le Voyage autour de ma chambre (1795) et le Lépreux de la cité d’Aoste (1811).Éditions : Considérations sur la France, Neuchâtel, 1790, in-8 ; Du Pape, Lyon, 1819 et 1821, 2 v. in-8 ; Soirées de Saint-Pétersbourg, ou Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence, Paris, 1821, 2 vol. in-8 ; De l’Église gallicane dans son rapport avec le souverain pontife, Paris, 1821, in-8. […] Du polythéisme romain considéré dans ses rapports avec la philosophie grecque et la religion chrétienne, 1833, 2 vol. in-8. […] Rapport sur la nécessité d’une nouvelle édition des Pensées de Pascal, 1842, in-8 ; Jacqueline Pascal, 1844, in-18 ; la Jeunesse de Mme de Longueville, 1853, in-8 ; Mme de Sablé, 1854, in-8 ; la Duchesse de Chevreuse, 1856, in-8 ; Mme de Hautefort, 1856, in-8 ; la Société française au xviiie s., 1858, 2 vol. in-8 ; Mme de Longueville pendant la Fronde, 1859, in-8 ; la Jeunesse de Mazarin, 1865, in-8. — A consulter : P.

775. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

À cette imagination minutieuse, qui conçoit avec le même détail des états d’âme directement perçus, et des scènes, des lieux, des suites de pensées imaginaires, — qui est constituée par conséquent plutôt par la vue nette de rapports vraisemblables et logiques, que par une acuité spéciale d’observations, — Poe associe la déduction des incidents, la notion des conséquences probables ou nécessaires que peut ou doit avoir toute donnée. […] Poe perçoit le rapport défini9 de cause à effet entre les moyens littéraires à employer et l’effet émotionnel fictif à produire, entre la constitution interne des personnages et leurs actes, entre un fait et ses conséquences possibles, entre toutes les parties de l’œuvre, entre ses propres facultés et leur emploi loisible, enfin, dans l’Eurêka, entre certaines hypothèses et certaines lois actuelles. Cette aptitude à connaître clairement et à observer habituellement certains rapports que les artistes ordinaires, se bornent à sentir d’instinct, se résume en une particularité de constitution cérébrale que l’on peut exprimer comme suit : chez Poe les émotions se transforment constamment en pensées.

776. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223

Autrefois, disait Duclos dans son livre des Considérations, les gens de lettres livrés à l’étude et séparés du monde, en travaillant pour leurs contemporains, ne songeaient qu’à la postérité : leurs mœurs, pleines de candeur et de rudesse, n’avaient guère de rapport avec celles de la société ; et les gens du monde, moins instruits qu’aujourd’hui, admiraient les ouvrages, ou plutôt le nom des auteurs, et ne se croyaient pas trop capables de vivre avec eux. […] Parmi les mauvaises connaissances que l’amour du plaisir lui fit contracter et dont ce sentiment d’honneur le retira à temps, il nous présente très gaiement un M. de Saint-Maurice, chevalier d’industrie, qui vivait de sa fourbe et faisait croire à de riches adeptes qu’il était en rapport avec les Génies.

777. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341

Victor Le Clerc et dont était le spirituel Ampère, Beyle, qui était de la partie pour la campagne romaine, égayait les autres, à chaque pas, de ses saillies, et excellait surtout à mettre ses doctes compagnons en rapport avec l’esprit des gens du pays : « Le ciel, disait-il, m’a donné le talent de me faire bien venir des paysans. » Sa prompte et gaillarde accortise, sa taille déjà ronde et à la Silène, je ne sais quel air satyresque qui relevait son propos, tout cela réussissait à merveille auprès des vendangeurs, des moissonneurs, des jeunes filles qui allaient puiser l’eau aux fontaines de Tivoli comme du temps d’Horace. […] En continuant littérairement avec originalité et avec une sorte d’invention la postérité française des Chamfort, des Rulhière, de ces hommes d’esprit qu’il rappelle par plus d’un trait ou d’une malice, Beyle avait au fond une droiture et une sûreté dans les rapports intimes qu’il ne faut jamais oublier de reconnaître quand on lui a dit d’ailleurs ses vérités.

778. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288

Dans des matières si diverses et où les particularités en apparence les plus minutieuses ne sauraient être négligées, le ministre a dû s’autoriser et s’aider (et il se plaît à le reconnaître) des rapports et des souvenirs de MM. les inspecteurs généraux ; il a joint les fruits de leur pratique à la sienne propre et à sa riche expérience universitaire. […] Avant Lavoisier, la chimie minérale, déjà explorée, offrait une multitude de sentiers et de labyrinthes dont son génie a saisi les rapports et tracé le plan.

779. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Oeuvres inédites de la Rochefoucauld publiées d’après les manuscrits et précédées de l’histoire de sa vie, par M. Édouard de Barthélémy. »

É. de Barthélémy ne s’est pas arrêté en si beau chemin ; il s’est épris, je ne sais pourquoi, d’un zèle chevaleresque en faveur de M. de La Rochefoucauld, de tous les hommes et de tous les esprits assurément celui avec lequel il a le moins de rapports ; sous prétexte de le défendre devant la postérité, il a voulu écrire sa vie et rechercher littérairement ses moindres vestiges ; il a pris ainsi les devants sur une édition que prépare un autre littérateur très exercé et qui a fait ses preuves par Vauvenargues (M.  […] La marquise de Sablé étant allée, un jour, se loger tout à côté du monastère de Port-Royal, et étant devenue l’une des amies des patronnes et des protectrices, si l’on veut, ou des affiliées de la sainte abbaye, j’ai cherché à déterminer le vrai caractère de ces rapports.

780. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. (suite) »

Il est prodigieux que nous nous trouvions si éloignés par les choses de la pensée, quand elles ont en nous tant de rapports cependant ! […] ne vous souvenez-vous pas avec quelque joie au cœur de ce doux moment qui a commencé nos rapports, de cette soudaine et délicieuse intelligence… Mais les femmes ne veulent croire qu’à l’amour parlé ; il faut leur chanter les désirs, il faut prêcher quand le cœur bat.

781. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite) »

Oui, même en sortant de lire, hier encore, l’intéressant et lumineux rapport de M. de Rougé sur les antiquités égyptiennes et sur ces quelques noms de plus arrachés à l’oubli, je ne pouvais m’empêcher de me redire cette parole. […] Sa précocité comme auteur le mit en rapport dès l’adolescence avec des poètes et des personnages en renom.

782. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite et fin.) »

Parlant d’Homère et de son rapport avec Virgile, Pope établit la vraie ligne et la vraie voie pour les talents classiques et qui restent dans l’ordre de la tradition : « Lisez, dit-il, et relisez Homère dans le texte, en le comparant sans cesse à lui-même, et pour votre commentaire prenez la muse de Mantoue. […] Gray le mélancolique, le délicat, si original, est trop étranglé ; il n’y a nul rapport entre Gray et Lamartine, pas plus qu’entre une perle et un lac.

783. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »

S’il fallait que le major ou major général, pour avoir action, fût tellement en rapport d’esprit et de bonne intelligence avec son chef, comme M. de La Feuillade était colonel du régiment des gardes, il s’ensuit de son refus qu’il jugeait que Catinat, devenu son major, ne serait point du tout à l’unisson avec lui ; et pour peu qu’on y songe et qu’on se rappelle le caractère connu de M. de La Feuillade, rien ne paraît alors plus naturel que ce refus de prendre Catinat pour son canal habituel et son porte-voix. […] Sa Majesté s’attend que vous satisferez au premier, en leur donnant vous-même, sans vous en rapporter à personne, les susdits cinq écus, et en interrogeant si bien ceux qui se diront déserteurs de Mons, que vous ne soyez pas pris pour dupe, et ne donniez pas d’argent à ceux qui n’en viendront pas… Je ne vous dis point que Sa Majesté ne confierait point son argent à un autre que vous, étant fort persuadée que vous l’administrerez de manière qu’elle aura tout sujet de s’en louer : je lui en répondrais bien, s’il en était besoin… » Ainsi sa sagesse, son égalité d’humeur et son ménagement des hommes (dans ses rapports avec M. de Quincy), sa probité et son intégrité dans le maniement et l’emploi rigoureux des fonds, étaient reconnus autant que ses talents militaires ; il avait l’entière confiance du ministre et du maître.

784. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVe entretien. Littérature grecque. L’Iliade et l’Odyssée d’Homère » pp. 31-64

Le jugement est le quatrième, parce qu’il nous enseigne seul dans quel ordre, dans quelle proportion, dans quels rapports, dans quelle juste harmonie nous devons combiner et coordonner entre eux ces souvenirs, ces fantômes, ces drames, ces sentiments imaginaires ou historiques, pour les rendre le plus conformes possible à la réalité, à la nature, à la vraisemblance, afin qu’ils produisent sur nous-mêmes et sur les autres une impression aussi entière que si l’art était vérité. […] Mais le grand poète, d’après ce que je viens de dire, ne doit pas être doué seulement d’une mémoire vaste, d’une imagination riche, d’une sensibilité vive, d’un jugement sûr, d’une expression forte, d’un sens musical aussi harmonieux que cadencé ; il faut qu’il soit un suprême philosophe, car la sagesse est l’âme et la base de ses chants ; il faut qu’il soit législateur, car il doit comprendre les lois qui régissent les rapports des hommes entre eux, lois qui sont aux sociétés humaines et aux nations ce que le ciment est aux édifices ; il doit être guerrier, car il chante souvent les batailles rangées, les prises de villes, les invasions ou les défenses de territoires par les armées ; il doit avoir le cœur d’un héros, car il célèbre les grands exploits et les grands dévouements de l’héroïsme ; il doit être historien, car ses chants sont des récits ; il doit être éloquent, car il fait discuter et haranguer ses personnages ; il doit être voyageur, car il décrit la terre, la mer, les montagnes, les productions, les monuments, les mœurs des différents peuples ; il doit connaître la nature animée et inanimée, la géographie, l’astronomie, la navigation, l’agriculture, les arts, les métiers même les plus vulgaires de son temps, car il parcourt dans ses chants le ciel, la terre, l’océan, et il prend ses comparaisons, ses tableaux, ses images, dans la marche des astres, dans la manœuvre des vaisseaux, dans les formes et dans les habitudes des animaux les plus doux ou les plus féroces ; matelot avec les matelots, pasteur avec les pasteurs, laboureur avec les laboureurs, forgeron avec les forgerons, tisserand avec ceux qui filent les toisons des troupeaux ou qui tissent les toiles, mendiant même avec les mendiants aux portes des chaumières ou des palais.

785. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »

L’humanité, la nature, tous les rapports sociaux, toutes les actions sociales deviennent pour les âmes des occasions de vibrer avec intensité, ou de s’amollir délicieusement. […] Il a raison aussi d’insister sur la capacité philosophique du genre dramatique : plus la forme devient réaliste, plus il est nécessaire qu’une idée profonde, une conception générale des rapports naturels ou sociaux tirent hors de l’insignifiance pittoresque la représentation exacte des apparences.

786. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452

L’année dernière, pendant un séjour que j’ai fait hors de France dans un pays hospitalier, je me suis posé à loisir cette question par rapport non pas seulement aux Mémoires, mais à M. de Chateaubriand lui-même. […] Il faut se rappeler que Mme de Staël avait publié, en 1800, un ouvrage sur La Littérature considérée dans ses rapports avec la société.

787. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits de Fénelon. (1850.) » pp. 1-21

 ») Il y a ce rapport entre Fénelon et La Fontaine, qu’on les aime tous deux sans bien savoir pourquoi et avant même de les avoir approfondis. […] La mort du duc de Beauvilliers (31 août 1714) acheva de briser les derniers liens étroits qui rattachaient Fénelon à l’avenir : « Les vrais amis, écrivait-il en cette occasion à Destouches, font toute la douceur et toute l’amertume de la vie. » C’est à Destouches aussi qu’il écrivait cette admirable lettre, déjà citée par M. de Bausset, sur ce qu’il serait à désirer « que tous les bons amis s’entendissent pour mourir ensemble le même jour », et il cite à ce sujet Philémon et Baucis ; tant il est vrai qu’il y a un rapport réel, et que nous n’avons pas rêvé, entre l’âme de Fénelon et celle de La Fontaine.

788. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Rulhière. » pp. 567-586

    Grimm, si fait d’ailleurs pour goûter Rulhière, avec lequel il avait plus d’un rapport d’esprit, nous l’a représenté à l’une de ces lectures qu’il faisait de sa Révolution de Russie chez Mme Geoffrin, et si l’on s’en tenait à cette page de Grimm, destinée à être lue à Saint-Pétersbourg, on prendrait de Rulhière une idée fort injuste : on le croirait un homme de talent indiscret et étourdi, tandis qu’il n’était rien moins que cela. […] De mes rapports avec Jean-Jacques Rousseau, par Dusaulx, p. 177 et suiv.

789. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260

La péroraison par laquelle Mirabeau terminait sa brochure est restée célèbre dans le genre de l’invective : Pour vous, monsieur, qui, en calomniant mes intentions et mes motifs, m’avez forcé de vous traiter avec une dureté que la nature n’a mise ni dans mon esprit ni dans mon cœur ; vous, que je ne provoquai jamais, avec qui la guerre ne pouvait être ni utile ni honorable ; … croyez-moi, profitez de l’amère leçon que vous m’avez contraint de vous donner… Retirez vos éloges bien gratuits ; car, sous aucun rapport, je ne saurais vous les rendre ; retirez le pitoyable pardon que vous m’avez demandé ; reprenez jusqu’à l’insolente estime que vous osez me témoigner… Et il finit par ce conseil terrible et le plus incisif, entre hommes avides avant tout de la popularité : « Ne songez désormais qu’à mériter d’être oublié. » Beaumarchais, sous le coup de l’outrage, se tut : il avait rencontré un jouteur encore plus osé que lui, et à plus forte carrure ; il était dépassé et vaincu. […] « Ce qui m’anime en tout objet, dit Beaumarchais, c’est l’utilité générale. » — « À chaque événement important, disait-il encore, la première idée qui m’occupe est de chercher sous quel rapport on pourrait le tourner au plus grand bien de mon pays. » Dans le courant de la guerre d’Amérique, il conçut plus d’une fois de telles idées et les mit en circulation avec bonheur ; comme, par exemple, le jour (1779) où, pour relever le courage des négociants et armateurs, il proposa au ministre de déclarer les protestants désormais admissibles dans les chambres de commerce, d’où ils étaient jusqu’alors exclus ; ou comme ce jour encore où, après la défaite navale de M. de Grasse (1782), il eut l’idée que chaque grande ville offrît au roi un vaisseau de ligne, portant le nom de la cité qui lui en ferait hommage.

790. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — II. (Suite et fin.) » pp. 436-455

Villemain, dans son rapport public du 19 août dernier, n’avait jugé à propos, par un coup de talent, de rendre un éclat inattendu à cette ancienne séance. […] Villemain avait besoin, dans son rapport, d’un morceau à applaudissement, d’un air de bravoure qui fît épigramme contre l’état de choses présent, et il crut l’avoir trouvé dans cette ancienne séance où Bernardin célébrait l’aigle impériale, alors au plus haut de son vol et au zénith de sa gloire.

791. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Saint François de Sales. Son portrait littéraire au tome Ier de l’Histoire de la littérature française à l’étranger par M. Sayous. 1853. » pp. 266-286

Sur la réputation, par exemple, dans ses rapports avec l’humilité, il dira : La réputation n’est que comme une enseigne qui fait connaître où la vertu loge : la vertu doit donc être en tout et partout préférée. […] [NdA] On peut se demander quels sont les rapports de ressemblance de saint François de Sales avec saint Anselme dont il est question au tome VIme de ces Causeries, qui était presque des mêmes contrées que le saint évêque de Genève, et « duquel la naissance, disait celui-ci, a grandement honoré nos montagnes ».

792. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »

Diêgui, notamment, nous révèle l’esprit chevaleresque des Torodo et, si l’on peut parfois comparer une période de notre évolution à l’état présent de la civilisation chez telle ou telle race indigène, il n’y aurait aucune audace à admettre des rapports marqués entre la mentalité des Torodo et celle de nos belliqueux ancêtres des premiers temps du Moyen-Age. […] Quand le fait se produit, quand il y a, comme dans l’histoire de Yamadou Hâvé, un acte de dévouement à la race, ce dévouement-là n’a qu’un rapport relatif avec celui d’un Décius et d’un Winkelried se vouant à la mort pour assurer la victoire de leurs compatriotes.

793. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Xavier Aubryet » pp. 117-145

» dit-il, avec un charmant rapport de vérité, et il ajoute excellemment, pour conclure une thèse soutenue avec une raison étincelante : « L’immense supériorité du monde moderne sur le monde antique, c’est, tout en gardant la beauté physique, de l’avoir reconciliée avec la beauté morale », et rien n’est plus vrai. […] Pour mon compte, je ne crois pas que depuis madame de Staël il y ait eu dans la littérature un livre qui ait charrié, sur le flot mouvant des images, plus d’aperçus et de rapports piquants que le livre des Jugements nouveaux.

794. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »

L’homme ordinaire, apercevant un lis, ne voit qu’une grande fleur blanche dont le calice évasé contient des fils jaunâtres ; le botaniste distingue la corolle, les six pétales, l’ovaire, le style, le stigmate, les étamines, les anthères, le pollen, les divers changements et les divers rapports de toutes ces parties depuis leur naissance jusqu’à leur mort. […] Jouffroy classe tous les genres de plaisir désintéressé, les distinguant selon qu’ils sont produits par « l’association des idées, la nouveauté, l’habitude, l’expression, l’idéal, l’invisible72 », par la présence de l’unité et de la variété, par la vue d’un rapport d’ordre et de convenance, par la sympathie ; il montre les règles, les dépendances, les variations, les ressemblances, les différences de ces plaisirs, avec une abondance, un détail, une netteté, un soin que je n’ai vus dans aucun livre.

795. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »

Au rapport de tous les historiens, elle déshonora le roi et le trône ; au rapport d’un panégyriste, ce fut le sacrifice d’un grand homme au bien de l’Europe.

796. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Note »

Je dirai de plus que le caractère de mes relations avec M. de Chateaubriand a été tout à fait méconnu et défiguré à plaisir par des critiques, venus depuis et qui ne se sont pas rendu compte des vrais rapports naturels entre une ardente jeunesse qui s’élève et une gloire déclinante qui vieillit. — Je ne désirai jamais être présenté à M. de Chateaubriand : ce fut M.

797. (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 »

Jusque-là donc rien de mieux que de comparer et de mettre en regard les termes des rapports.

798. (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »

Quand on étudie quelque grand écrivain ou poète mort, La Bruyère, Racine, Molière, par exemple, on est bien plus à l’aise, je le sens, pour dire sa pensée, pour asseoir son jugement sur l’œuvre ; mais le rapport de l’œuvre à la personne même, au caractère, aux circonstances particulières, est-il aussi facile à saisir ?

799. (1875) Premiers lundis. Tome III «  La Diana  »

Le ministre de l’instruction publique a, par une fondation heureuse, réuni depuis quelques années, les travaux des diverses Sociétés provinciales et les a fait en quelque sorte comparaître à son ministère pour être, après examen en commission et rapport, analysés ou mentionnés dans la Revue des Sociétés savantes : une solennité annuelle rassemble à Paris sous sa présidence et met en contact, dans une sorte de congrès, les membres de ces Sociétés qui correspondent utilement avec son ministère.

800. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XI. De l’ignorance de la langue. — Nécessité d’étendre le vocabulaire dont on dispose. — Constructions insolites et néologismes »

Mais il ne suffit plus ici de lire des yeux, ni même de repasser des mots aux choses, des signes aux objets, il faut étudier les mots dans leurs rapports entre eux, dans leurs sens, voir ce qu’ils pourraient exprimer autant que ce qu’ils expriment, rechercher leurs origines et leurs variations, sonder leur profondeur, mesurer leur étendue, profiter en un mot de la rencontre qu’on en fait une fois, pour les connaître intimement, à fond, pour jamais.

801. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199

» Dans ses rapports intimes avec Sainte-Beuve, c’est Victor Hugo qui eut « le beau rôle », il le faut dire sans raillerie.

/ 1917